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Le député Claude Goasguen se dit “inquiet” Pour Mayotte

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

C’est en tant que rapporteur spécial et au nom de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire sur le que Claude Goasguen a établi un rapport sur le dispositif de l’Aide médicale d’Etat, dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins sous certaines conditions telles que: la stabilité et l’ancienneté sur le territoire ainsi que les conditions de ressources.

Le député s’attarde sur les cas particuliers des départements de Guyane et de Mayotte – les plus fortement touchés par l’immigration clandestine – et entame ainsi son chapitre sur l’île aux parfums : « La situation de Mayotte d’un point de vue sanitaire est d’une particulière gravité ». Claude Goasguen revient sur les conclusions de la cour des comptes quant aux handicaps de l’île : « une explosion démographique [… et] l’absence d’un système de santé équilibré entre soins de premiers recours et prise en charge hospitalière, dont le centre hospitalier assure la presque totalité ».

En 2013, le coût de la santé était évalué à 250 millions d’euros à Mayotte par la CNAMTS, sans distinguo entre population régulière et irrégulière. Par ailleurs, l’Aide médicale d’Etat n’est pas appliquée sur l’île, « un dispositif de soins urgents propre à Mayotte a été par ailleurs mis en place par une même ordonnance de 2004 ». Ce dispositif prévoit une participation financière des patients en situation irrégulière, en dehors des urgences, dépendamment des soins.

La rapporteur alerte donc sur la situation, tout comme l’avaient fait avant lui les médecins libéraux lors de leurs grèves en fin d’année 2013 mais aussi la Cour des comptes. « Ce territoire étant désormais un département français, l’Etat ne  pourra pas maintenir un régime dérogatoire d’exclusion au droit AME, de surcroît dans une collectivité qui se démarque par une situation d’urgence sanitaire ».

Dans une interview accordée au magazine de droite, Valeurs actuelles, intitulée « Supprimons l’AME une bonne fois pour toutes », le député-maire livre son point de vue sur le dispositif et revient sur la situation du secteur de la santé à Mayotte. « Cette situation n’est plus possible : la prise en charge de la population en situation irrégulière implique qu’il y ait un système d’état civil stabilisé, ce qui n’est absolument pas le cas dans ce département dans lequel de nombreuses identités demeurent incertaines. Toute cette situation trouve son illustration à Mayotte dans le sous-développement de ce qu’on appelle « la médecine de ville « . Je suis très inquiet. Depuis 2011, Mayotte est un département français et l’État ne pourra pas continuer à dépenser sans compter dans ce territoire. »

 

M.C.

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