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16/03/2010 – Evènement culturel

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Quand la population mahoraise prépare la riposte

Sur les réseaux sociaux ou dans la rue, formellement ou spontanément, les initiatives se multiplient pour répondre à la délinquance qui flambe à nouveau sur l’île aux parfums. Au risque, parfois, de voir l’exaspération prendre le pas sur la loi. 

Mayotte : une naissance dont ils se souviendront

Une naissance dans la rue, ce n’est pas si courant. C’est pourtant ce qu’ont vécu Jonathan et Mouna, lundi 18 mai, date à laquelle Sarah, leur petite fille, a décidé d’arriver. Un évènement auquel ont participé quelques passants, sur les lieux par hasard. Et quand s’improvise une chaîne de soutien, cela donne une belle histoire. Récit. 

À Mayotte, “le confinement a révélé la capacité perverse de certains à faire du mal aux autres sans qu’ils ne s’en rendent compte”

Deux mois de confinement peuvent en dire long sur un individu, mais ils peuvent également dévoiler les pires et les meilleurs aspects d’une société. La crise sanitaire a mis en évidence les failles de la société mahoraise, partagée entre la conscience de certains et l’irresponsabilité des autres. Le sociologue Combo Abdallah Combo nous explique pourquoi il est urgent de tirer les leçons de ce confinement et essayer de changer la donne. 

Camille Miansoni, procureur de Mayotte : “Mon rôle est de protéger la société avant tout”

L’affaire du rapt en Petite-Terre qui suscite l’émoi dans l’ensemble du Département est révélatrice de nombre de maux dont souffre la société mahoraise au sein de laquelle nombre de personnes semblent valider l’idée que l’on puisse se faire justice soi-même à défaut d’une carence supposée de l’État. Le procureur de la République, Camille Miansoni, revient ici sur ces éléments. C’est aussi l’occasion pour lui de rappeler le rôle qu’il occupe et la vision qui l’anime alors que les critiques pleuvent sur sa personne.

 

 

 

{xtypo_dropcap}T{/xtypo_dropcap}ous deux lauréats 2009 de l'opération "Visas pour la création", Kareyce Fotso et Bholoja ce sont deux pays qui s'exposent communément à Mayotte. Ce sont des artistes hors norme, ayant en commun une voix exceptionnelle et originale, la musique teintée de blues et l’appropriation personnelle de la tradition.

Native du Cameroun en pays Bamiléké et élevée chez les Béti, Kareyce Fotso pouvait vivre pleinement sa passion, le chant, après des études réussies en biochimie et BTS audiovisuel. Le parcours musical de Kareyce débute dans les cabarets de Yaoundé. En tant que choriste, elle se fera très vite remarquer au sein du groupe Korongo Jam d’Erik Aliana par sa présence scénique et sa voix exceptionnelle.

"En France, dans le cadre de sa résidence "Visa pour le création", Kareyce travaillait sous la direction artistique de François Kokelaere, qui, entre autres, dirigeait l’Ensemble national des percussions de Guinée et a permis au groupe guinéen Wofa de se produire dans le monde entier. De cette rencontre naît un spectacle en solo où Kareyce Fotso, accompagnée par sa guitare, nous offre de jolies mélodies, blues ou plus rythmées, qui soulignent toute l’ampleur de sa voix. Une voix puissante, originale, teintée d’un voile légèrement éraillé issu du blues et de la tradition africaine. Tradition qu’elle n’oublie pas, s’accompagnant d’une sanza, d’un tambour de bois ou de sonnailles. Les chansons sont parfois graves, parfois teintées d’humour, mais toujours empreintes d’émotions."

En septembre 2009, Kareyce Fotso représentait son pays, le Cameroun, aux Jeux de la Francophonie à Beyrouth, à l'issue desquels la chanteuse a reçu la médaille d'argent. La camerounaise sera, deux mois après, finaliste du Prix Découvertes de RFI à Lomé (Togo).

Originaire de Swaziland, Bholoja est aussi lauréat 2009 de l'opération "Visas pour la création" et finaliste du Prix Découvertes de RFI 2009. "La musique de Bholoja est une intrigante combinaison d’afro-pop, de musique traditionnelle et d’afro-blues, matinée par sa passion pour son pays, le Swaziland. Il crée un style unique, la Swazi Soul.

En plus de la singularité de sa musique, son registre vocal étonnamment riche et le thème de ses chansons en ont fait en quelque mois l’une des étoiles montantes en Afrique Australe. Sa musique parle de la société, va au cœur de la conscience de ceux qui l’écoutent. Avec son énergique charisme, sa voix et cette étonnante présence scénique, il aborde les sujets les plus sensibles avec un humour cathartique et touche le plus profond de chacun, lui permettant d’entendre que le changement est possible…"

 

Rafik

 

Kareyce Fotso et Bholoja en concert ce mercredi 17 mars, à 20h, à la salle de cinéma Alpa Joe. Entrée 5€. Rens. : 0269 61 11 36 (Dilce)

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