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Comores Moroni : renoue encore avec les pénuries d’eau

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Une distribution d’eau dans la capitale comorienne, Moroni, en 2023. photo Oustadh Padré de la Gazette des Comores

Dans un communiqué publié par le secrétariat général du gouvernement, l’État annonce le déblocage d’une enveloppe de près de 119.000 euros pour le ravitaillement temporaire d’eau dans les quartiers de la capitale comorienne. Une solution jugée insuffisante par la population qui dénonce l’incapacité des autorités à fournir les services de base.

Ce sont des images qui résument tout. Samedi, dans la matinée, des camions-citernes avaient été déployés dans certains quartiers de la capitale comorienne, Moroni, pour distribuer quelques litres d’eau à la population. Financée par l’État comorien, cette opération n’a pas tardé à faire réagir. Artiste engagé, le rappeur Cheik MC fut le premier à lancer un coup de gueule, depuis sa page Facebook, qui compte plus de 14.600 followers. « Non, nous ne sommes pas dans une zone de guerre ni victimes d’une catastrophe naturelle. Nous sommes juste dans une capitale où en 2024, des incompétents qui nous chantent une émergence en 2030, sont incapables de fournir de l’eau à la population. L’art de la communication pourrait faire croire qu’un accident s’est produit il y a quelques jours et a perturbé la régularité de la fourniture en eau dans nos foyers, mais les habitants de certains quartiers attendent la goutte depuis une coupure, depuis plusieurs années voir des décennies comme à Hadoudja », a taclé le rappeur, natif de la capitale Moroni, dont le dernier son « Basss » qui signifie « stop » ou « assez », dans lequel il dénonce les coupures d’eau cumule déjà 5.2 millions de vues sur la plateforme YouTube. L’interprète de Mwambiye, qui n’a jamais oublié le quotidien difficile de ses compatriotes dans ses chansons, n’a visiblement pas pu se retenir voyant que la crise de l’eau dans la capitale ne fait qu’empirer. A l’origine de cette colère partagée par de nombreux Comoriens, le déblocage de 59 millions de francs comoriens (119.000 euros) par l’État pour la distribution de quelques gouttes d’eau dans les quartiers de Moroni. La cause ? La société comorienne d’exploitation et de distribution d’eau (Sonede) a sorti un communiqué, le 4 août, pour informer les habitants qu’elle entreprend des travaux de remplacement d’une pompe dans l’une des principales stations dénommée Onu4. « Ces interventions pourraient entraîner des perturbations dans la distribution de l’eau ainsi que dans la livraison d’eau par camion-citerne. Nous nous excusons de ces désagréments », a écrit le service de communication de la Sonede.

Jamais de stabilité

Pour tenter de calmer la frustration de la population de la capitale de l’Union, le secrétariat général du gouvernement, dirigé par le fils d’Azali Assoumani, a dévoilé, le 16 août, un programme de distribution. « À la demande de la Sonede, le gouvernement a décidé d’agir en décaissant les 59 millions de francs qui serviront à louer entre autres, des camions pour la distribution de l’eau dans les différents quartiers de la capitale et pour s’assurer que les familles aient accès à l’eau pendant la période des travaux », détaille le communiqué qui révèle la mise en place d’un comité de suivi. Pour le 15 août, près de quatorze mosquées étaient sur la liste. Confiée à la mairie de Moroni, l’opération a également ciblé des citernes communautaires. Les travaux sont censés durer trois mois. Pour une partie de la population, ces réhabilitations citées comme la source de ces perturbations ne sont qu’un prétexte dans la mesure où la Sonede n’a jamais été capable d’alimenter Moroni. « Il n’y a jamais eu de stabilité dans l’approvisionnement en eau. Avant les travaux, on pouvait passer jusqu’à une semaine sans qu’une goutte d’eau ne coule dans les bornes fontaines et maintenant c’est encore pire. Nous comptabilisons deux mois sans eau. La seule option qui reste est l’achat », a témoigné Ismaël, résidant de Mbuzini, un quartier situé au centre de Moroni, près de la zone des banques. Samira, mère de deux enfants, vit également à Iroungoudjani, au centre-ville. « Personnellement, ça fait trois semaines que j’achète de l’eau. Dimanche soir, on en a eu un peu. Il y a une semaine, un voisin à moi n’avait réussi à remplir seulement une bouteille, je dis bien une bouteille et non un bidon. Je précise que c’est une double peine pour nous parce que nous peinons énormément à se faire ravitailler par les revendeurs car la quantité que nous sollicitions est insignifiante à leurs yeux », a confié la mère de famille.

120 euros par semaine

Autrefois plus ou moins épargné, le quartier de Madjadjou, au sud de Moroni, a vu son rythme d’alimentation se dégrader ces derniers temps en particulier. « Depuis que ces pénuries se sont accentuées, certains foyers ne sont pas en mesure de préparer à manger faute d’eau. Les livreurs ne passent plus. Tout le monde se rue vers les habitants domiciles qui ont des citernes. Mais en raison de la demande, chaque famille a seulement droit à deux bidons de vingt litres chacun », clarifie Mohamed qui a révélé que pour les besoins naturels, des gens sont obligés d’acheter de l’eau minérale. La situation est encore pire dans les zones oubliées depuis fort longtemps comme Mangani, où la docteur Soumaihat Ahmed Soilihi a installé son cabinet médical. Le 8 août, dans la soirée, cette gynécologue obstétricienne très connue dans le pays avait dû lancer un appel à l’aide sur Facebook. Elle ne demandait qu’un tuyau pour la livraison de quelques litres d’eau. « Nous comptons déjà six mois sans eau. Pour survivre, je n’ai pas d’autre choix que d’acheter à Vuvuni, où se situe la principale station de pompage. Personnellement, je commande un camion par semaine. C’est pour l’usage domestique et le cabinet aussi. S’il n’a pas plu, j’utilise en moyenne un camion par semaine. Ça me revient à 120 euros », révèle la médecin qui exerce à l’hôpital El-Maarouf. La gynécologue, comme les autres citoyens, se demande comment l’État va gérer le prochain centre hospitalier de sept étages en construction avec ces interminables pénuries d’eau. « Avec l’eau de la Sonede, impossible de tenir », tranche la professionnelle de santé. Samedi, lors d’une visite dans le chantier en réhabilitation, le directeur de la Sonede, Soundi Goulam, avait été interpellé par les journalistes sur la question, ce dernier a assuré que le nouvel hôpital sera épargné par de ces problèmes d’eau car la Banque mondiale va financer son adduction en eau et son électrification.

Précision sur le prix de la location des parcelles agricoles de l’Epfam

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Une erreur de compréhension de notre part a été effectuée dans notre article intitulé « On lutte pour que les prix des terres agricoles ne flambent pas », paru dans le Flash Infos daté du vendredi 16 août 2024. Alors que nous avons écrit que l’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) louait généralement ses parcelles agricoles au prix de 1.200 euros mensuels par hectare, il s’agit en fait du montant annuel de la location. Nous prions nos lecteurs et l’Epfam de nous excuser pour cette erreur.

Handball : un rebond attendu pour Dawiya Abdou et les Bleuettes

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L’équipe de France des moins de 18 ans féminines survolait son championnat du monde de handball, qui a lieu actuellement en Chine, avant de tomber de peu face aux Pays-Bas, ce dimanche (22-23). Sur son aile droite, Dawiya Abdou n’a pas à rougir, tant la Mahoraise empile les buts avec 22 points inscrits sur 26 tentatives. L’ex-joueuse de Combani, qui jouera en élite à Chambray Touraine Handball dès son retour en métropole, montre régulièrement ses qualités en contre-attaque.

Elle a joué un rôle prépondérant dans les trois matchs de poule remportés facilement contre l’Inde (50-14), le Kosovo (16-44) et le Brésil (34-18). Si les Pays-Bas se sont avérées un faux pas pour les Bleuettes, l’heure est maintenant au rebond contre le Japon (mardi à 11h, heure de Mayotte) dans leur dernier match de poule, avant des quarts de finale, dès jeudi.

La Ville de Koungou déplore la grève au Sidevam

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La collecte des déchets ménagers est perturbée depuis le début de la grève d’agents du Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), qui a commencé le lundi 12 août à l’appel du syndicat Snuter-FSU. Dans ce contexte, la mairie de Koungou a souhaité s’adresser à ses administrés pour rappeler que la situation ne relevait pas de son fait. « Il est important de comprendre que la commune ne peut pas assumer la responsabilité́ et les coûts de ces dysfonctionnements et de rappeler que ces prestations d’enlèvement des déchets ménagers et électroménagers usagés sont confiées au Sidevam, avec une facture annuelle déjà lourde à assumer par la commune”, écrit la Ville dans un communiqué. « Nous espérons sincèrement, tout comme vous, que cette situation anormale et problématique cesse au plus tôt. » Cette grève intervient dans un contexte tendu dans le Nord concernant la collecte des déchets : la Communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte (CAGNM) souhaite en effet reprendre en main la collecte des déchets sur son territoire en raison d’un travail qu’elle juge peu satisfaisant de la part du Sidevam.

Les travaux du garage solidaire de Koungou commencent ce mardi

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La Ville de Koungou organise la pose de la première pierre du Garage Solidaire ce mardi 20 août à 14h30, au Vallée 3, en face de Mayotte Plastique. Cet événement va réunir plusieurs officiels ainsi que les entreprises qui vont contribuer aux travaux et marquera le lancement du chantier.

Une campagne d’information sur le métier d’assistant maternel

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En septembre, le centre communal d’action sociale (CCAS) de Mamoudzou va lancer une campagne de promotion pour le métier d’assistant maternel, afin que cette profession soit mieux connue sur le territoire. Plusieurs réunions d’information sur ce métier vont être organisées, de 12h à 16h le 10 septembre à la MJC de Vahibé, le 12 septembre à la Médiathèque de Passamaïnty, le 17 septembre à la MJC de Tsoundzou 2, le 19 septembre à Tsoundzou 1 (Place de la Mosquée), le 24 septembre à la MJC de M’tsapéré, le 26 septembre à Cavani (Maison de Quartier), le 27 septembre au CCAS de Mamoudzou, le 1er octobre à la MJC de Mamoudzou, le 3 octobre à la MJC de Kawéni, le 8 octobre à la place publique de Doujani.

L’adressage va changer à Koungou

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La Ville de Koungou a tenu une réunion de travail la semaine dernière avec Lacroix et La Poste sur la question de l’adressage de la commune. Ce dernier passera au système métrique. Cela consiste à définir un numéro de voie sur une habitation en fonction de la distance qu’elle occupe par rapport au début de la rue ou du chemin. Ce système facilite la distribution des courriers et une meilleure géolocalisation. Des actions de sensibilisation seront effectuées, car avec la transition au système métrique, aucun courrier ne sera distribué sur les anciennes adresses.

Un temps d’échange avec EDM à Acoua ce mercredi

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Électricité de Mayotte (EDM) se rend à Acoua le mercredi 21 août afin de rencontrer la population. Cette rencontre, qui s’effectuera de 9h à 11h à la mairie, doit permettre aux habitants de mieux connaître les offres d’EDM, obtenir des explications sur ses différents services et recevoir des conseils pratiques afin de réaliser des économies d’énergie. Pour cela, une présentation aura lieu, suivie d’un temps de questions réponses entre les professionnels et le public.

Un nouveau quai de transfert promis contre les odeurs de la station de Baobab

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A droite, Fatimaty Abdallah Toana, vice-présidente de la Cadema, et Abdou Hariti, directeur général des services par intérim de la collectivité, ont souhaité avoir des réponses sur les odeurs de la station d’épuration de Baobab, à Mamoudzou. Face à eux, les représentants du syndicat Les Eaux de Mayotte ont reconnu le problème et indiqué qu’ils souhaitaient y mettre fin avec un quai de transfert prévu à Longoni.

Sollicitée par les riverains incommodés par les odeurs de la station d’épuration Baobab à Mamoudzou, la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou a invité le syndicat Les Eaux de Mayotte, ce vendredi matin, à un point presse improvisé. Le syndicat et son délégataire, la Société mahoraise de l’assainissement (SMAA), reconnaissent qu’il y a un problème d’évacuation des boues et assurent qu’un quai de transfert à Longoni le résoudra.

D’où vient le problème des odeurs ?

Pour ceux qui habitent à proximité du rond-point du Manguier, à Mamoudzou, c’est devenu un calvaire quotidien. Agée de 24 ans, la station d’épuration Baobab située en contrebas dégage constamment des odeurs nauséabondes à plus ou moins forte intensité. Une situation qui dure et qui remontre fréquemment aux oreilles de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou, à qui revient la compétence de l’assainissement. Fatimaty Abdallah Toana, vice-présidente de la Cadema, et Abdou Hariti, directeur général des services par intérim, ont donc voulu prendre le taureau par les cornes en demandant des explications, in situ, en présence des médias. Ainsi, Françoise Fournial, la directrice de la Société mahoraise de l’assainissement (SMAA), a accepté de se prêter à l’exercice, ce vendredi matin. « La station de Baobab fonctionne plutôt correctement (N.D.L.R. elle traite les rejets de 40.000 habitants pour une capacité de 60.000). Mais, depuis quelques mois, la problématique des odeurs est plus importante parce qu’on a des difficultés d’évacuation des boues », reconnaît celle qui est à la tête de la filiale de Vinci. Celle-ci gère le site en tant que délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte. « On est bien conscient du problème. Nos agents, qui sont sur site tous les jours, en souffrent. »

Comment s’est-il accentué ?

Les boues recueillies lors du traitement des eaux sont habituellement séchées, puis transférées à l’ISDND (installation de stockage de déchets non dangereux) de Dzoumogné. Sauf que « l’ISDND a eu des petits soucis d’évacuation, ces derniers mois. Donc, on a été obligé de stocker les boues sur la station, ce qui explique les odeurs. Cette situation est en train de se résoudre », explique la directrice de la SMAA. Parmi les problèmes soulevés, il y a celui des hydrocarbures retrouvés dans les boues et qui les rendaient non conformes pour l’ISDND. Françoise Fournial prend comme exemple les garages clandestins ou la légende qui consiste à mettre de l’huile dans une fosse septique pour en atténuer les odeurs. « Ça ne marche pas, je tiens à le préciser. » Concernant le site géré par la Star Mayotte à Dzoumogné, ce seraient des dégradations et des incendies volontaires qui ont ralenti les transferts, ces derniers mois.

Quelle serait la solution ?

Le syndicat affirme qu’il travaille à une solution alternative pour le stockage de ces boues nauséabondes. Un site à Longoni devrait prochainement servir de plateforme de stockage en attendant chaque transfert vers Dzoumogné. « Ça va nous permettre de diminuer le stock à Mamoudzou, donc diminuer les nuisances olfactives », fait remarquer Steeves Guy, le nouveau directeur des services techniques du syndicat des eaux. Ce quai de transfert devrait voir le jour « avant la saison des pluies ».

Quid du projet de station à Tsoundzou ?

C’est un autre point soulevé par les élus. La Cadema s’impatiente de ne pas voir les projets sortir de terre sur son territoire, avec en premier lieu, la station d’épuration Mamoudzou sud, qui est prévue à Tsoundzou (voir encadré) depuis des années. Steeves Guy ne peut pas donner de date, mais indique que le dossier s’accélère avec une entreprise retenue fin juin et des études préparatoires qui vont commencer. Elle sera construite à la suite de celle de Koungou. Le site initial étant trop compliqué techniquement, il a été écarté au profit d’un deuxième à proximité du pont de Kwalé.

Autre sujet d’inquiétude, qui sera abordé au cours d’une réunion entre la Cadema et le syndicat, ce mardi, les raccordements sauvages à Passamaïnty sur le réseau des eaux pluviales. Ce qui entraîne des problèmes de rejets dans le lagon. Les Eaux de Mayotte indiquent avoir identifié les contrevenants, mais ne pas avoir de pouvoirs de police. Les représentants de la Cadema présents ce jour-là ont promis de regarder ça de près, la collectivité s’étant dotée récemment d’une police intercommunale.

Une maîtrise d’ouvrage toujours au syndicat

En janvier 2023, la Cadema avait voté une délibération pour sortir du syndicat les Eaux de Mayotte en ce qui concerne la maîtrise d’ouvrage pour les projets concernant l’eau et l’assainissement, la gestion des réseaux restant à la charge du syndicat des eaux. Cette décision forte tenait au fait que la collectivité, ainsi que la mairie de Mamoudzou, étaient fatiguées d’attendre des projets depuis des années et pointaient l’absence de réponses du syndicat. La reprise d’une compétence entraînant des négociations entre les deux parties, peu d’informations ont filtré depuis sur l’état de la procédure. Ce vendredi, Abdou Hariti indique qu’elle est toujours « en cours ». Côté syndicat, on assure pourtant ne plus entendre de cette reprise et on avance que des réunions avec l’ex-président de la Cadema, Rachadi Saindou, et le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, auraient apaisé les tensions.

Trophées du tourisme : A eux cinq, ils font de Mayotte une destination attractive

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Par leurs actions, ils permettent à Mayotte de rayonner au-delà du lagon. Le court-métrage « Laka », l’agence Maestria, la société Angalia, les Super Jeunes de Bandrélé et l’association Émanciper Mayotte sont les cinq prétendants au titre du « prix de l’attractivité » des deuxièmes Trophées du tourisme. Organisé par l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM) et la Somapresse (qui édite Flash Infos et Mayotte Hebdo), l’événement se tiendra le samedi 7 septembre, à Mamoudou. En attendant, vous avez jusqu’au dimanche 1er septembre pour sélectionner vos candidats préférés via le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote). 

Le court-métrage « Laka », quand Mayotte s’invite en festival

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Les images aériennes des pirogues voguant sur une eau couleur bleu clair rappellent à quel point Mayotte bénéficie du plus beau lagon du monde. Mais plus qu’une carte postale, l’histoire de « Laka » (pirogue en shimaoré) est un hommage aux croyances locales et la pêche traditionnelle. D’une vingtaine de minutes, le court-métrage réalisé par Germain Le Carpentier a la particularité d’être tourné entièrement en shimaoré, le français n’est qu’en sous-titre. « Au départ, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de récit en shimaoré. On s’est dit qu’on allait le faire nous-mêmes en utilisant le cinéma », expliquait, lors de l’avant-première, Daniel Chebani Chamssoudine. Le Mahorais, qui coproduit l’œuvre avec Nourdine Abdourahim, est celui qui a eu l’idée de ce court-métrage qui a nécessité neuf mois de réalisation. On y voit Mariama (interprétée par Hafidati Combo) partir avec son père (Ali Mounir) à la pêche en utilisant la pirogue d’un ami, car la leur a été récemment volée.

A l’arrivée, cette quête a mené le film dans plusieurs festivals, en plus de sa diffusion sur France Télévisions, son partenaire. Il a par exemple concouru au 22ème Prix Unifrance du court-métrage en mai, à Cannes. C’est ensuite le Pune short film festival en Inde qui l’a accueilli en juin. Dans les semaines à venir, il fera également partie de la programmation du premier grand festival du nord du Nigéria, le Kaduna international, mais également du Cinef (cinéma au féminin), du 19 au 24 août à Kinshasa, puis il sera dans la sélection nationale du Chouette festival à Rieux-Minervois, dans l’Aude.

Agence Maestria, Mayotte expliquée aux nouveaux arrivants

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L’agence de recrutement Maestria dédie tout un pan de son activité à l’installation des nouveaux arrivants venant travailler à Mayotte. “Impatriés ou expatriés, nous accueillons et organisons l’installation de tout nouveau salarié et de sa famille dans le département”, décrit l’agence sur son site internet. L’agence s’occupe de l’accueil physique du nouvel arrivant et l’aide également dans ses démarches administratives relatives au déménagement ou encore au visa. Elle peut s’occuper de trouver un logement en le cherchant et le pré-visitant. Maestria propose aussi d’aider à la mise en service des contrats utiles et de donner des conseils quant à la scolarisation ou la garde des enfants. L’agence de recrutement peut accueillir les nouveaux salariés en leur faisant découvrir l’île, ses activités sportives, culturelles et associatives, tout en proposant une immersion dans la culture locale.

Angalia, faire briller l’archipel au-delà des frontières

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Cela fait bientôt 25 ans que l’agence d’événementiel et de communication Angalia existe sur le territoire mahorais et contribue à le faire rayonner par-delà les frontières de l’île. Créée en 2000, elle est notamment connue pour avoir relancé le Beach Foot entreprises, événement désormais incontournable à Mayotte. Faire rayonner le département à l’international, c’est une des valeurs de l’agence et de ses douze collaborateurs, comme avec le Festival international de l’image sous-marine (FIISM), qui fait venir des contributions et des invités du monde entier. “On veut donner des images positives de Mayotte. On a toujours dans l’idée de mettre en avant le territoire”, défend Laurent Mounier, directeur d’Angalia, qui œuvre pour cela depuis 26 ans sur l’île aux parfums. La course de pneus, dont la quarantième édition aura lieu le 1er septembre, est également un de ses événements signature, que l’agence a contribué à faire évoluer en championnat. “Désormais, on a 800 enfants qui courent dans les différentes communes”, compte celui dont l’entreprise a aussi développé il y a deux ans une application mobile dédiée à l’événement, téléchargée 30.000 fois à travers le monde. Angalia accompagne également de nombreux acteurs pour assurer leur communication. Par exemple spécialisée dans la création de marque, c’est ainsi que l’agence a permis de développer la filière volaille sur le territoire, en créant la marque Mon Pouleti, qu’on peut retrouver sur l’ensemble de l’île. L’agence de communication travaille aussi sur le dossier de la piste longue. “Nous sommes très fiers d’accompagner ce projet important pour Mayotte”, souligne Laurent Mounier.

Les Supers Jeunes de Bandrélé, un rayonnement à l’international

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Les Supers Jeunes de Bandrélé sont la révélation de l’année 2024. Tout a commencé en janvier lors qu’ils représentent Mayotte pendant le concours de chant folklorique diffusé sur France 3. Costumés, les 39 participants ont présenté des chants et danses locales. Leur performance leur a permis de remporter la troisième place. « C’était un moment incroyable que nous n’oublierons jamais », raconte Chafika Mady, la porte-parole de la troupe. Leur bon résultat leur a permis d’être invité à un festival international de folklore à Taïwan en août. Si le financement du voyage a été difficile à trouver, les jeunes ont néanmoins réussi à partir. Sur l’île située en mer de Chine, les jeunes ont été  les ambassadeurs de Mayotte face au reste du monde. Sur place, ils ont assuré huit prestations avec à chaque fois des costumes différents. « Nous avons dansé le bomo, le chakacha, le biyaya, le chitété, le namandziya », décrit la porte-parole. Dans ce festival international, Mayotte était la seule représentante des territoires ultra-marins français.

Emanciper Mayotte, permettre aux jeunes de voir plus loin

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Créée en 2017, l’association Émanciper Mayotte est d’abord connue sur l’île pour le Forum de la mobilité qui se déroule chaque année en juillet. Son but : orienter les bacheliers et les étudiants dans la poursuite de leurs études en dehors de Mayotte. En parallèle, l’association organise des mobilités à l’international. « Dans le cadre du programme d’Erasmus +, nous accompagnons les jeunes pour faire des stages de trois à six mois à l’étranger », explique Mounira Abdillah, responsable du pôle mobilités. Avec ce programme, des étudiants de Norvège et de Lituanie sont venus à Mayotte en juillet. Enfin, l’association permet à des jeunes de participer à « Discover EU », un dispositif européen pour voyager en Europe en train et découvrir le patrimoine culturel de l’Europe et son histoire. Les Mahorais qui participent à ces mobilités sont aussi formés à un module « patrimoine culturel et touristique de Mayotte ». Après cette formation, « l’objectif est que les jeunes deviennent ambassadeurs de Mayotte à l’étranger et qu’ils puissent vendre l’île », indique Mounira Abdillah.

Tous les portraits des sept catégories sont à retrouver sur le site tourisme.yt. Ou vous pouvez directement voter, jusqu’au dimanche 1er septembre, sur le formulaire en ligne (tourisme.yt/vote).

Un projet de Koh Lanta à la mahoraise organisé en décembre ?

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Une première édition d’une compétition inspirée de Koh Lanta avait réuni des jeunes de Koungou à l’îlot Karoni l’année dernière.

L’association Espoir Majicavo et Miss Events souhaitent créer en décembre une compétition inspirée par l’émission de survie Koh Lanta. Comme le programme de TF1, les participants seront filmés. Au-delà des épreuves d’aventure, le but est de souder des jeunes issus de différentes communes de Mayotte et de promouvoir le vivre-ensemble. L’association en appelle pour cela au sponsoring.

Les commerçants de Cavani « espèrent retrouver leur clientèle »

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Au restaurant le Voulé, avec l’occupation de la rue, « nous avons connu une baisse de fréquentation de 25 %», souligne Nasma Abakar, la responsable de salle.

Les gérants des restaurants aux abords du stade de Cavani expriment leur satisfaction de voir les camps de fortune démantelés et les migrants d’Afrique continentale évacués. Ils espèrent retrouver leur chiffre d’affaires antérieur à l’occupation de la zone.

Les abords du stade de Cavani sont vides, malgré l’évacuation des migrants mercredi, la vie reprend timidement son cours, quelques rares piétons traversent la rue. Au restaurant Le Voulé, situé au fond de l’artère, Nasma Abakar, la responsable de salle a encore du mal à croire que l’occupation soit terminée. « Mercredi, le jour de l’évacuation, j’étais chez moi quand un collègue m’a appelé pour me dire que la rue était dégagée, je croyais que c’était un rêve », s’exclame-t-elle. « Nous espérons retrouver la clientèle. Nous avons connu une baisse de fréquentation de 25 % », précise la salariée, « Beaucoup d’habitués ne voulaient pas venir car ils étaient mal à l’aise avec l’idée d’aller manger et de sortir et de voir des personnes dans le besoin, cette idée leur coupait l’appétit », explique-t-elle.

Reprise des soirées au Voulé

L’équipe du Voulé compte bien reprendre son activité comme avant, le restaurant va rouvrir le soir, les soirées du vendredi ou les soirées salsa, les premiers samedis du mois, vont de nouveau être programmées. La terrasse devant l’établissement devrait également être réinstallée pour y proposer des petits-déjeuners.

A l’autre extrémité de la rue, au snack Le Perchoir (le restaurant est en cours de travaux), l’équipe salue également l’évacuation des migrants. Jouxtant les abris de fortune, le snack a lourdement pâti des événements. « Les clients avaient peur de venir, ils craignaient d’attraper des maladies », raconte Abdallah Charfaune, l’un des salariés. Vendredi en fin de matinée, Mahamoud vient commander un café au comptoir. Habitué du lieu, il commence tout juste à y revenir après des mois d’absence. « Avant, je venais ici tous les jours manger un oubou, mais plus depuis quelque temps. J’étais inquiet du manque d’hygiène avec le camp à proximité », témoigne-t-il. Ces derniers mois, le chiffre d’affaires du commerce était proche de zéro. « Habituellement, nous vendons pour 1.000 euros chaque semaine. Ces derniers mois, nous vendions pour cinquante euros par semaine », illustre Abdallah Charfaune.

A l’arrière de la boutique, des habitants installent des stands pour la foire de la rentrée qui débute en ce début de semaine. Un événement dont les organisateurs espèrent qu’il attirera du monde pour que la vie reprenne aux abords du stade.

Comores : Une dizaine de Comoriens piégés dans les prisons biélorusses

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En réaction aux sanctions européennes, la Biélorussie est devenue une voie de l’immigration pour le Moyen-Orient ou l’Afrique. Les candidats à l’entrée en Europe, dont des Comoriens, se retrouvent parfois emprisonnés dans le pays, comme ici à Grodno, à la frontière avec la Pologne.

Le ministère comorien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a en sa possession seulement les copies de neuf passeports, tous des hommes. Toutefois, selon l’avocat franco-comorien Saïd Larifou, qui dit attendre une confirmation en début de semaine, il y aurait plus d’une vingtaine de Comoriens éparpillés dans des prisons.  

Deux feux de végétation à Dzoumogné ce vendredi

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Dix-huit sapeurs-pompiers ont été mobilisés au total.

Vers 11 h 30, ce vendredi 16 août, un feu de bambou s’est déclaré près du rond-point à l’entrée de Dzoumogné, brûlant une surface de 30 m2. Un deuxième foyer a ensuite débuté à proximité, sur les hauteurs à 500 mètres de la station-service. Il s’agit d’un feu de végétation qui a brûlé une surface de 500 m2. La zone de ce deuxième incendie était difficilement accessible notamment à cause du fort dénivelé. Grâce à des seaux-pompes, les sapeurs-pompiers sont parvenus à le maîtriser.

Leur intervention a causé des perturbations de la circulation sur la RN 1. A cette heure, les deux incendies sont maîtrisés. Toutefois, des professionnels sont encore sur place pour s’assurer qu’il n’y a pas de reprise du premier, car le bambou est un bois qui brûle très en profondeur. Dix-huit sapeurs-pompiers ont été mobilisés au total, venus des casernes d’Acoua, de Longoni et de Kawéni. D’après les premiers éléments de la gendarmerie, ces feux sont d’origine accidentelle.

Alain Guicharrousse est champion du monde master au lancer de javelot

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Alain Guicharrousse a obtenu le titre de champion du monde master au lancer de javelot, ce jeudi matin, en Suède, dans la catégorie des 60-64 ans.

Trois sportifs mahorais concourent au championnat du monde master d’athlétisme à Göteborg, en Suède, cette semaine. Si les lanceurs de javelot Alain Guicharrousse (champion du monde en M60, soit 60 ans et plus) et Ali Soultoini (vice-champion du monde en M45) ont chacun leur médaille, le sprinteur Mohamed « Benji » Ousseni aura une nouvelle chance en 200m (catégorie M35), ce dimanche, après avoir été éliminé en demi-finale du 100m.

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Ali Soultoini avait montré la voie à son compère au javelot en prenant lui aussi une médaille de vice-champion du monde master (M45), ce mardi.

Licencié au club d’athlétisme de Mamoudzou depuis septembre 2023, Alain Guicharrousse a obtenu le titre de champion du monde master au lancer de javelot, en Suède, ce jeudi matin, avec un jet à 55m34. Dans la catégorie des 60-64 ans, il prend le meilleur sur le Finlandais Ari Heikki Johannes Kittilä (54m15) et le Japonais Hirofumi Fukuda (50m03). « Alain a repris l’athlétisme pour ses 50 ans en 2013 après plus de vingt ans d’arrêt pour se consacrer à sa carrière professionnelle et a depuis glané pas moins de huit titres de champion de France de lancer de javelot et deux titres de champion d’Europe en 2014 en Turquie et en 2017 au Danemark dans la catégorie des 50 ans », rappelle son club, heureux de compter un champion du monde dans ses rangs. En janvier, le soixantenaire avait déjà mis la barre très haute en s’adjugeant le record de France de sa catégorie à Saint-Denis de la Réunion (55m64).

Ali Soultoini vice-champion du monde

C’est une nouvelle médaille qui vient garnir l’armoire à trophées du Mahorais Ali Soultoini. Le lanceur de javelot âgé de 45 ans est devenu vice-champion du monde master, ce mardi. Avec un lancer à 60,04 mètres, il est devancé par le Suédois Stellan Per Back (62,2 mètres) dans la catégorie des 45-49 ans. L’ancien vice-champion de France, licencié du club Ouchapiha Athlétisme, réalise encore une très belle saison avec une victoire au championnat Été austral de La Réunion en janvier (63,80m) et le titre remporté aux Jeux des Iles de l’océan Indien à Madagascar, l’an dernier, avec un jet à 64,92 mètres.

Autre sportif de Mayotte engagé dans la compétition en Suède, le champion de France master des 100m et 200m (catégorie M35, soit 35-39 ans), Mohamed « Benji » Ousseni, est arrivé deuxième de sa série au 100m (11’’85), ce mercredi après-midi. Avec la huitième place en demi-finale en 11’’59, il n’a pas pu se qualifier ensuite pour la finale. L’athlète du Racing club Mamoudzou n’en a pas fini avec le championnat du monde toutefois. Il prendra le départ du 200m, dimanche soir.

Le Cros Mayotte félicite Raphaël Mohamed et Habab Abdou-Moktar

« Le comité régional olympique et sportif (Cros) de Mayotte est fier de saluer l’extraordinaire parcours de Raphaël Mohamed » et « tient également à féliciter Habab Abdou-Moktar ». Aux côtés de Sébastien Synave, le président du comité d’athlétisme de Mayotte, les deux Mahorais ont rendu fière leur île en ayant participé à la demi-finale olympique du 110m haies pour l’autre, tandis que l’autre a officié en tant que juge arbitre fédéral au stade de France.

« L’année 2024 restera gravée dans nos mémoires comme une année historique pour Mayotte, avec plus de 40.000 licenciés et des représentants aux Jeux Olympiques. La dynamique « Mayotte Terre des Jeux », initiée avant les Jeux des Îles 2023 et poursuivie jusqu’aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, commence à porter ses fruits, renforçant notre place dans le paysage sportif national et international. Ce succès n’aurait pas été possible sans le soutien indéfectible de nos partenaires. Au nom du mouvement sportif mahorais, le président du Cros Mayotte (N.D.L.R. Madi Vita) tient à remercier chaleureusement le CNOSF, le conseil départemental, la Drajes, l’ANS, la Préfecture, les collectivités locales, ainsi que tous les partenaires privés qui contribue au développement du sport mahorais », indique le Cros, qui annonce l’arrivée du hurdler Raphaël Mohamed à Mayotte, en fin de semaine prochaine.

Rugby : Mouslimou Ali en Supersevens avec le Stade Rochelais

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Formé à Mayotte, aux Loulous de Dembéni, Mouslimou Ali (photo aux Jeux des Iles de l’océan Indien en 2023) a poursuivi sa formation à La Réunion, puis en métropole depuis 2019. A Soyaux-Angoulême (Pro D2) d’abord, puis Niort et Cognac, dans les divisions inférieures ensuite. Toujours en Aquitaine, il est à l’US Salles (Gironde) pour cette nouvelle saison, un club de Nationale 2, soit la quatrième division nationale. Avant de rejoindre ses partenaires, il a cependant eu le droit à une belle surprise. En effet, les capacités physiques de l’ailier de 23 ans ont tapé dans l’œil du Stade rochelais et lui permettent de jouer en parallèle l’In Extenso Supersevens avec les Maritimes. Derrière ce nom barbare, figure une compétition nationale de rugby à 7 qui se déroule sous forme de plusieurs tournois étalés sur quelques week-ends seulement. Ce samedi, par exemple, celui qui portera le numéro 7 sera lancé dans le grand bain à Mont-de-Marsan. Le jeune Mahorais y évoluera avec d’autres talents régionaux comme lui et des espoirs du Stade Rochelais. Le comité territorial de rugby de Mayotte, qui suit de près son protégé, l’a d’ailleurs félicité pour cette aventure.

Formation pour devenir observateur en mer de mammifères marins

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L’association Ceta’Maore propose sa troisième session de formation « Observateur en mer » à la mairie de Bandrélé, le 24 août 2024 de 8h30 à 13h. Une formation accessible à tous. Pour y participer, il faut au préalable adhérer à Ceta’Maore, association spécialisée dans l’étude et la protection des mammifères marins.

Cette formation d’une demi-journée est obligatoire pour pouvoir embarquer à bord des prochaines sorties de suivi scientifique organisées par l’association. Elle sera l’occasion d’en apprendre plus sur les mammifères marins présents à Mayotte et dans l’océan Indien. L’objectifdes sorties en mer est de participer à la campagne scientifique en suivant le protocole WUJUA («Connaître » en shimaore) développé par Ceta’Maore. Le but est d’acquérir des données scientifiques à l’échelle de l’individu avec la photo-identification ainsi que l’étude acoustique et comportementale des espèces et des populations de mammifères marins de Mayotte. Les sorties dédiées se déroulent sur un bateau affrété uniquement pour les membres de l’association : pilote, coordinateur de mission, observateurs, photographes, scribes…

Pendant les sorties prestataires, un bénévole effectue le suivi scientifique en autonomie. Il profite d’une place disponible avec le prestataire nautique Lagon Aventure. Les créneaux sont disponibles régulièrement. En 2023, 7 sorties dédiées et 23 sorties prestataires ont eu lieu, en grande majorité pendant la saison des baleines, avec des départs de Mamoudzou, du Nord et du Sud. En 2024, le but est d’augmenter ce nombre de sorties grâce aux nouveaux bénévoles qui seront formés et actifs.

Tarif standard : 20 euros par personne, réduit (étudiants, demandeurs d’emploi et mineurs) : 10 euros. Adhésion, inscription et paiement en ligne via la page HelloAsso de Ceta’Maore. Contact : cetamaore@gmail.com

Sécurité : M’tsangamouji et le lycée du Nord travaillent main dans la main

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« L’insertion des jeunes et la lutte contre les violences scolaires sont des sujets préoccupants sur notre île. En effet, une grande partie des violences urbaines démarre ou se termine dans les établissements scolaires, principalement dans les lycées », observent la municipalité de M’tsangamouji et le lycée du Nord qui est situé dans la commune voisine d’Acoua. Pour cette raison, un partenariat a été signé ce mercredi 14 août, entre les deux, par l’intermédiaire de quatre conventions, afin d’assurer l’accompagnement des jeunes en difficultés.

La première est une convention fonctionnelle pour formaliser les échanges entre le lycée et le comité local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). La seconde vise à lutter contre le décrochage scolaire à travers un partage d’informations sur les jeunes en décrochage afin de pouvoir les accompagner en termes de soutien scolaire et d’orientation ou d’insertion professionnelle. Les deux dernières conventions concernent les mesures de responsabilisation et de prise en charge : après décision du conseil de discipline, l’élève vient travailler aux services techniques communaux pendant une durée déterminée sur les heures où il n’a pas cours (responsabilisation) ou sur la période d’exclusion (prise en charge).

Les mesures de prise en charge sont déjà expérimentées depuis 2021 entre la commune et le collège de M’tsangamouji et ont permis de responsabiliser les élèves perturbateurs et leurs parents, de ne pas laisser les élèves traîner et sans occupation pendant leurs exclusions, ainsi que donner le sens du service public aux jeunes. Depuis 2021, ce sont 29 élèves du collège qui ont été encadrés aux services techniques communaux dans des missions de propreté urbaines. « Il n’y a eu aucune récidive », souligne la commune.

Outre un meilleur suivi des élèves perturbateurs, « le partenariat va permettre à la commune d’avoir une veille sur les jeunes scolarisés au lycée de Nord afin de mettre en place des actions d’insertion professionnelle, de préparation aux études supérieures et démarches associées, et des animations adaptées », décrit la commune. Ces conventions s’inscrivent dans la continuité des actions de la commune dans la lutte contre la délinquance : responsabiliser les parents avec des rappels à l’ordre et une collaboration avec la gendarmerie, occuper les jeunes pour ne pas les laisser en situation d’oisiveté favorisant la petite délinquance. Depuis juin 2024, la commune a déployé des activités sportives régulières, des éducateurs pour aider les jeunes dans leurs démarches en ligne et leur insertion professionnelle.

Chambres de métiers et de l’Artisanat : consultation de la liste électorale

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 Le 21 novembre 2023 dernier, l’ex-préfet de Mayotte, Thierry Suquet, avait dissous l’assemblée générale de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Mayotte par arrêté. Une commission provisoire composée de quatre artisans non élus issus de différentes catégories d’activité, a été mise en place par arrêté préfectoral du 21 novembre 2023 pour administrer la Chambre jusqu’aux prochaines élections.

Les élections des membres se dérouleront le 20 novembre. La première étape du processus électoral est l’établissement et la publication de la liste des électeurs. Ces derniers proviennent d’un corps de personnes physiques (chefs d’entreprises artisanales), de dirigeants sociaux des personnes morales immatriculées au répertoire des métiers ainsi que des conjoints collaborateurs immatriculées ou mentionnés depuis au moins six mois dans ce répertoire à la date de clôture du scrutin.

La liste électorale sera consultable du 22 août au 2 septembre à la préfecture de Mayotte (Avenue de la préfecture à Mamoudzou, au bureau des élections), du lundi au jeudi de 8h à 16h et le vendredi 8h à 12h ou au siège de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Mayotte, place Mariage à Mamoudzou, au service Centre de Formalités des Entreprises, du lundi au jeudi de 8h à 12h et 13h30 à 16h et le vendredi de 8h à 11h.

Pendant cette période de publicité de la liste des électeurs, toute personne qui prétend y avoir été omise, en avoir été radiée à tort ou y avoir été classée dans une catégorie autre que celle à laquelle elle appartient, peut formuler une réclamation auprès du président de la commission d’administration provisoire de la Chambre de métiers et de l’artisanat.  De plus, du 22 août au 23 septembre, tout électeur intéressé peut directement réclamer l’inscription ou la radiation d’un électeur omis, ou indûment inscrit, ou son inscription dans une catégorie autre que celle à laquelle il appartient, devant le tribunal judiciaire dans le ressort duquel est située l’entreprise.

Après avoir vérifié qu’il a été procédé à toutes les rectifications ordonnées, le préfet de Mayotte arrêtera la liste des électeurs par voie d’arrêté préfectoral publié au plus tard le 1er octobre.

Tennis de Table : une initiation ce samedi au gymnase de M’gombani

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Le club Poutou Bébérou organise une journée d’initiation au tennis de table, le samedi 17 août, de 7h30 à 12h30, au gymnase de M’gombani à Mamoudzou en mettant en avant les enfants (garçons et filles) ainsi que les adultes. « Suite au succès retentissant du tennis de table aux Jeux Olympiques de Paris 2024 », le club a souhaité créer cet événement. Gratuit, il est conçu pour « encourager le développement de ce sport passionnant sur l’île et faire découvrir à tous ses bienfaits uniques aux néophytes et amateurs confirmés », souligne l’association.

Dans les activités prévues, il y a des ateliers d’initiation dirigés par des joueurs expérimentés pour permettre aux débutants de s’initier au tennis de table dans un cadre ludique. Il y aura aussi des matchs d’exhibition pour montrer la technique et la précision du sport, des jeux ludiques avec des prix à gagner pour tous les âges et une rencontre avec des joueurs expérimentés.

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Lundi 5 mai 2025

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Le journal des jeunes