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Donner du sens aux mathématiques : Ephé’mer

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Donner vie aux mathématiques, c’est la mission qui a rassemblé presque 400 élèves de la petite section à la terminale. L’édition se renouvelle cette année, vendredi 19 mai au matin, à l’occasion de la semaine des mathématiques. Les objectifs des organisateurs, rendre les mathématiques concrètes et appliquer la géométrie dans l’espace de manière originale. En outre de la dimension pédagogique, cela permet aux enseignants d’aborder aussi une dimension écologique. Les professeurs ont aussi pour but de sensibiliser les élèves au réchauffement climatique, mais aussi de leur parler de la notion de développement durable. Pas moins de six collèges participeront au projet.

Un dessin gigantesque est prévu sur la plage de Mbouini. L’année dernière, elle avait abrité un arbre de Pythagore de plus d’une dizaine de mètres.

Santé : deuxième séance d’information sur les partenariats inter-régionaux

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Une séance d’information sur les formations et partenariats inter-régionaux est organisée le samedi 20 mai 2023, à l’Institut des études en santé (IES) du centre hospitalier de Mayotte (CHM). L’occasion de présenter les IFSI (institut de formation en soins infirmiers) partenaires et de préciser les modalités d’inscription et d’organiser et prendre en charge des étudiants en formation délocalisée. Les places sont limitées à 30 personnes. L’inscription se réalise directement à l’IES en composant les numéros suivants : 0269 64 71 20 – 0269 64 80 60 – 0269 61 86 19.

Mansour Kamardine demande à Élisabeth Borne de se rendre à Mayotte

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La Première ministre, Élisabeth Borne, a programmé un déplacement sur l’île de la Réunion du jeudi 11 au samedi 13 mai prochain. Dans une lettre adressée à la Première ministre, le député Mansour Kamardine lui demande « de bien vouloir aménager votre agenda pour effectuer une visite à Mayotte à l’occasion de votre déplacement dans l’océan Indien ». 

Alors que l’opération « Wuambushu » a récemment été lancée par le gouvernement à Mayotte, « que celle-ci rencontre les écueils du harcèlement judiciaire opéré par des associations d’aides aux migrants clandestins et du délit des autorités comoriennes à accepter le retour de leurs ressortissants en infraction au regard du droit de séjour », le député estime qu’il « serait incompréhensible, qu’à l’occasion de ce déplacement, vous ne veniez pas à Mayotte ». Pour Mansour Kamardine, « les services de l’Etat, qui s’investissent sous votre responsabilité, dans une tentative historique de restauration de l’Etat de droit à Mayotte, méritent que vous apportiez in situ, votre soutien et vos encouragements ». Face aux « déclarations publiques de nombreux responsables nationaux de Moroni », qui se sont « multipliées ces derniers jours », le député assure que la présence de la Première ministre à Mayotte réaffirmera « la souveraineté française ».

Mayotte mobilisée lors du forum mondial de l’économie sociale et solidaire

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Le Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire, organisé par le GSEF (Global Forum for Social and Solidarity Economy), s’est tenu pour la première fois en Afrique, à Dakar (Sénégal) avec pour objectifs de réunir des élus et dirigeants du monde entier et de favoriser les échanges pour promouvoir une économie centrée sur l’humain et le respect de l’environnement. L’objectif affiché était d’impulser des politiques structurantes sur les territoires au service de l’atteinte des Objectifs de Développements Durables (ODD) en faisant la promotion d’une économie respectueuse des humains et de la planète.

Mayotte fait entendre sa voix lors de ce rendez-vous majeur avec de nombreux représentants intercommunaux et deux élues départementales, Zaounaki Saindou et Maymounati Moussa Ahamadi. Cette délégation composée de représentants intercommunaux et d’entreprises de l’ESS a été composée par la CRESS Mayotte. De nombreux maires et élus de tous horizons ont témoigné de leur volonté de venir conforter le modèle mahorais qui fait la part belle à l’économie sociale et solidaire. Ce forum était organisé par le GSEF, la ville de Dakar et le RACTES. Tous les deux ans, le GSEF organise un Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire, coconstruit avec les villes membres à travers les continents. La prochaine édition aura lieu en 2025, à Bordeaux.

Le Département célèbre le Mois et la Journée de l’Europe

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Le Joli mois de l’Europe est un moment dédié à la célébration de l’Union européenne et de ses États membres. Il est observé en mai de chaque année, en hommage à la déclaration dite Schuman du 9 mai 1950. C’est cette déclaration qui acte, en effet, la naissance de l’union Européenne (UE). Le mois de l’Europe marque l’occasion pour les citoyens européens de se familiariser avec l’UE et ses réalisations, ainsi que de réfléchir aux défis à venir. C’est aussi une occasion pour l’UE et ses institutions de communiquer avec les citoyens et de promouvoir la compréhension et la coopération entre les pays membres. Durant ce mois, des événements sont organisés dans toute l’Europe, tels que des expositions, des conférences, des concerts et des festivals, qui mettent en valeur la diversité et la richesse culturelle de l’UE.

 C’est dans cette logique que le Conseil départemental de Mayotte, autorité de gestion pour la première fois sur cette programmation 2021-2027, propose ou s’associe à des actions autour de ce joli mois de l’Europe. La participation à des matinées d’information en partenariat avec le GIP où le Conseil départemental informera le public du lancement du Programme opérationnel Interreg Canal du Mozambique le mercredi 10 mai à la Communauté de communes du Sud de Bandrélé, le mercredi 17 mai à Mtsamboro, le mercredi 24 mai à la Communauté de communautés de Petite Terre, le mercredi 31 mai à l’hémicycle Younoussa Bamana de Mamoudzou. Un quizz est prévu sur les réseaux sociaux et à la radio en partenariat avec les médias avec des lots à gagner. 

« Ce que nous voulons faire, malgré ce contexte compliqué, c’est expliquer à nos concitoyens que l’Europe, qui leur parait souvent lointaine, elle est dans leur vie de tous les jours, parce qu’elle finance et soutien des projets ou des infrastructures comme les deux nouveaux amphidromes par exemple », souligne la vice-présidente Zamimou Ahamadi, qui souhaite « notamment s’adresser aux plus jeunes sur ce sujet important ».

Le maire de Tsingoni condamné à douze mois de prison avec sursis

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Bacar Mohammed, ici lors de la visite du ministre de la Santé François Braun en novembre 2022, a été condamné par le tribunal correctionnel de Mamoudzou pour prise illégale d’intérêts.

Le tribunal correctionnel de Mamoudzou a rendu, ce mardi matin, sa décision concernant deux faits reprochés à Bacar Mohamed. Il a été condamné à douze mois de prison avec sursis, 15.000 d’euros d’amende et une peine d’inéligibilité de trois ans avec exécution provisoire pour prise illégale d’intérêts. Il a été relaxé pour atteinte à la liberté d’accès aux marchés publics.

Au cours de l’audience du 28 mars, le président départemental du parti Les Républicains a dû s’expliquer à la fois sur des contrats passés avec des entrepreneurs locaux qui ne respectaient pas les règles des marchés publics et la vente de terrains à des proches, notamment sa fille, à des prix très avantageux (trois euros le mètre carré). Ce dernier point, qui constitue une prise d’illégale d’intérêts, a fait l’objet d’une délibération du conseil municipal, le 16 mai 2020.  Le terrain nu de 1.160 m2 situé entre la bibliothèque de Mroalé et la route départementale a été vendu à quatre acheteurs. Le prix fixé à trois euros par mètre carré donne un total de 3.480 euros. Dénonçant une cabale politique d’une élue d’opposition, le maire avait justifié ce tarif préférentiel en rappelant qu’il était appliqué à Tsingoni depuis la régularisation foncière de propriétaires déjà installés. Mais ici, il s’agissait d’acquisition et non de régularisation. Le conseil municipal, devant le tollé généré, a fait annuler en février 2022 la délibération.

« Le maire décidait seul »

Pour les marchés, c’est la chambre régionale des comptes (CRC), qui se penche régulièrement sur les finances des collectivités, qui avait décelé un problème. En effet, plusieurs marchés ont été découpés selon la technique du « saucissonnage ». C’est-à dire que les prestations étaient séparées les unes des autres pour que le montant total n’atteigne pas les plafonds nécessitant une procédure plus stricte de mise en concurrence. Par exemple, la rénovation de l’école de la mosquée du vendredi de Tsingoni en 2016 a fait l’objet de deux factures distinctes (58.000 euros pour l’extérieur, 66.700 euros pour l’intérieur). Mises ensemble (124.700 euros), elles dépassaient le plafond de 90.000 qui nécessite de passer par le bulletin officiel des marchés publics et des annonces légales. Pareil pour des travaux réalisés sur les différents terrains de football de la commune. La société chargée des travaux a établi un montant pour chaque site. Autre problème et non des moindres, s’il y a eu une mise en concurrence pour ces marchés, il n’y en a plus aucune trace à la mairie. La CRC a été incapable de trouver les devis. Le maire avait affirmé, le 28 mars, qu’il y avait des problèmes d’archivage à la mairie, mais que des progrès avaient été faits depuis. Il s’était également pris à son ancien adjoint, le jugeant responsable des irrégularités.  Pourtant, l’une des employés communaux avait chargé le maire, au cours des auditions, en affirmant que le maire « décidait seul ».

Pour prise illégale d’intérêts, celui qui est maire de Tsingoni depuis 2014 et actuel candidat aux élections sénatoriales a été condamné à douze mois de prison avec sursis, une peine d’inéligibilité de trois ans et 15.000 euros d’amende. La vice-procureure, Delphine Moncuit, avait demandé une peine d’inégibilité de cinq ans avec exécution provisoire, ainsi que vingt-quatre mois de prison avec un sursis simple et 7.000 euros d’amende.

Deux entrepreneurs mahorais, le gérant d’une entreprise de peinture à Tsingoni et un spécialiste de l’équipement sportif du nord de Mayotte, ont été également condamnés pour avoir profité des marchés irréguliers.

Bacar Mohamed réagit à sa condamnation

Le désormais ex-maire de Tsingoni a pris acte de la décision du tribunal. Il la trouve « sévère eu égard aux griefs qui [lui] sont reprochés ». « Je fais remarquer qu’on ne me reproche ni un enrichissement personnel ni une rétrocommission quelconque », poursuit-il. Sans évoquer la prise d’illégale d’intérêts (la vente de terrains à sa fille), il dit « continuer toujours à nier avec vigueur » le délit de favoritisme. 

Sur la suite, « il appartient maintenant à mon successeur de maintenir l’unité que j’ai mise en place depuis 2014 au sein de la majorité municipale actuelle, et ce jusqu’à la fin de la mandature en cours ». Même s’il peut toujours faire appel (cela ne suspend pas la décision), il remercie sa majorité, les agents municipaux et les habitants de sa commune de leur confiance. 

« De toute évidence, face à ce procès purement politique, je ne me laisserai pas facilement abattre et me réserve le droit, en concertation avec mon avocat, de faire appel pour laver mon honneur », prévient-il.

Dix-huit mois de prison pour un coup de sabre

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Un jeune homme de 20 ans a été reconnu coupable de violences aggravées, ce mardi 9 mai, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Il a presque sectionné la main d’un autre jeune avec un sabre, à Kawéni. Cette blessure a nécessité 60 jours d’ITT. Il a été condamné par le tribunal à 18 mois de prison, avec une interdiction de porter une arme pendant cinq ans.

« Je ne peux plus attraper un stylo ou une fourchette. Même écrire me fait mal. » Le 17 novembre 2020, la vie de la victime a définitivement changé. Sa main a été presque sectionnée par un coup de sabre, les médecins ont recommandé 60 jours d’interruption temporaire de travail (ITT), sous réserve de cicatrisation de la plaie. Le prévenu âgé de 20 ans n’en est pas à son coup d’essai. Il a déjà été condamné plusieurs fois pour des faits similaires. Les deux jeunes hommes se connaissent apparemment depuis le lycée. D’abord amis, ils se sont disputés pour un « regard bizarre » ou des menaces. Depuis, les deux ont intégré des bandes rivales et cultivent toujours cette haine vis-à-vis de l’autre.

Pourtant, le 17 novembre 2020, le prévenu a eu d’ailleurs un emploi du temps chargé. Dans l’après-midi, il s’est attaqué, avec un sabre et deux complices, à une entreprise de Kawéni. Ils sont repartis avec des ordinateurs portables et un téléphone (il a été condamné en 2020 à deux ans de prison pour ça). Puis quelques heures plus tard, il a croisé le chemin de la victime, en sortant de son banga, soûl. L’agresseur s’est plaint des chiens de la victime. Il lui aurait ensuite donné un coup de bouteille cassée. Néanmoins, le jeune homme réfute à la barre du tribunal correctionnel, ce mardi, en affirmant qu’il buvait dans une canette. Son ancienne petite-amie a, en tout cas, confirmé sa version. Les choses sont allées ensuite plus loin, puisqu’il a sorti son sabre et attaqué la victime, lui sectionnant plusieurs tendons au niveau du poignet. « Je n’avais pas de sabre. Lui, par contre, avait une machette », se défend encore le prévenu. Au cours de l’altercation, la victime a réussi à prendre la fuite et a récupéré le sabre tombé. Le voyant ensanglanté, sa sœur a appelé direct les secours. Une bande arrive et fracasse la maison, ils blessent les habitants et cassent la porte. Ils sont là pour reprendre le sabre. Le père de la victime, lui tend à travers ce qu’il reste de la porte. Les secours évacuent la victime.

Une blessure handicapante

Interrogé sur les séquelles de sa blessure, la victime témoigne : « Je peux conduire, mais je ne peux plus attraper un stylo, ou une fourchette. Même écrire me fait mal ». Se pose aussi la question de savoir s’il va pouvoir retravailler après son incarcération. Le prévenu nie avoir blessé le jeune homme. « Je ne me souviens pas qu’il ait eu du sang » déclare-t-il. La juge, surprise de sa réponse, demande alors : « Comment n’avez-vous pas vu s’il y avait du sang ? ». Pour se défendre, puisqu’il n’a pas d’avocat, il affirme vouloir participer à l’éducation de son enfant à naître et espère donc ne pas recevoir une peine trop lourde.

Il a été reconnu coupable par le tribunal et condamné à 18 mois de prison ferme, soit au-delà de l’année de prison ferme requise par le Parquet. Il a également une interdiction de porter une arme pendant cinq ans. En l’absence d’avocat de la partie civile et de l’expertise d’un médecin, une audience sur les intérêts civils sera tenue pour évaluer le préjudice physique subi par la victime elle aussi en prison.

La première déchetterie de Mayotte à Malamani, « un grand ouf de soulagement »

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Houssamoudine Abdallah, le maire de Sada, est président du Sidevam976 depuis octobre 2020.

Les travaux qui viennent de débuter dans le sud de Mayotte annoncent la création de la première déchetterie sur l’île. Houssamoudine Abdallah, le président du Sidevam, y voit un moyen de valoriser les déchets sur l’île et compte sur le succès des déchetteries mobiles pour continuer dans cette voie.

Flash Infos : Quel bilan tirez-vous de vos premières années de mandat à la tête du Sidevam ?

Houssamoudi Abdallah : Dans les premières semaines qui ont suivi mon arrivée (octobre 2020), on a eu un mouvement de grève. Il y avait une perte de confiance de la part des agents, des élus et des partenaires dans le fonctionnement du Sidevam. La première chose était de la restaurer. Donc on a engagé des études, sur l’optimisation de la collecte, sur l’organisation de l’administration et sur les finances. Concernant la deuxième, nous avons recruté des cadres avec un nouvel organigramme. On a un directeur de la collecte, un autre de la communication, des ambassadeurs qui font de la sensibilisation, un nouveau directeur général des services (il n’y en avait pas depuis des années). Par la suite, on a mis des responsables de secteurs. Depuis quelques mois, on a des compétences au Sidevam pour qu’on puisse réaliser nos missions convenablement. Le service de la performance, par exemple, nous permet de contrôler la délégation de service public. On connaît le tonnage chaque jour, ce qui se passe sur le terrain avec des informations qui remontent via des messages Whatsapp. Le problème reste les pannes de camions. On manque encore de moyens. Pour l’optimisation de la collecte, il faut un aménagement des points de collecte. Le bureau d’études mandaté en a répertorié 2.300 sur Mayotte [hors communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou, qui est la seule intercommunalité à ne pas avoir déléguer son ramassage au Sidevam]. On pourra y trouver des bacs métalliques, des citernes enterrées ou des quais rampants. On est en train de finaliser ça avec les mairies et on espère lancer le marché d’ici septembre. Autre point soulevé par le rapport, le nombre de bacs nécessaires. Il en faudrait 20.000. On en a déjà acheté 5.000 et on a déjà vu le résultat avec une augmentation du tonnage. 

F.I. : Le fonctionnement du Sidevam a retenu de l’attention de la justice, ces dernières années. Une perquisition a même eu lieu en avril 2022. Est-ce que cela est derrière lui ?

H.A. : La direction n’a jamais été saisie de ça, ce n’était pas notre gestion. Je dirais même que nous ne sommes pas au courant des suites de l’enquête. Donc pour nous, ça ne nous a jamais concerné.

F.I. : A quels projets voulez-vous vous atteler dorénavant ?

H.A. : On a déjà des projets réalisés. On a 5.000 bacs, pour les 15.000 autres, le marché est clôturé, on espère les avoir d’ici la fin de l’année. Concernant les déchetteries, on avait lancé une programmation de huit déchetteries. On se heurte aux problèmes de foncier. Mais on ne voulait pas attendre, on a donc lancé les déchetteries mobiles il y a sept ou huit mois. On a nos bennes déposées dans les intercommunalités tous les samedis. On permet ainsi aux usagers d’amener leurs encombrants, leurs ferrailles, leurs déchets verts, l’électroménager. C’était timide au départ. Mais le message est passé grâce à l’aide des intercommunalités, nos bennes sont pleines à chaque fois. On a remarqué aussi qu’on nous demandait beaucoup d’efforts. On a donc lancé le service Allo Urahafu avec un numéro (06 39 27 44 44) pour prendre rendez-vous. En organisant le passage des camions, on atteint maintenant les dix tonnes à chaque fois.

F.I. : Justement, la première déchetterie de l’île est en construction à Malamani, sur la commune de Chirongui. Qu’est-ce que cela va permettre ?

H.A. : Tout est acté, les travaux ont commencé la semaine dernière et leur fin est prévue à la fin de l’année. Avec la préparation des équipes, elle devrait ouvrir début 2024. C’est un grand ouf, parce que ça fait un moment qu’on y travaille, on attend ça avec impatience. C’est une première pour Mayotte ! On pourra sensibiliser sur son fonctionnement, que ça puisse rentrer dans les mœurs. Car on demande des efforts à tout le monde, mais tant qu’on n’a pas l’équipement, les gens n’en voient pas l’intérêt. Il s’agira d’une déchetterie ouverte aux Mahorais, mais je vois mal les habitants du nord descendre pour ça. Par contre, on pourra ramener des déchetteries mobiles du sud pour les concentrer dans le nord. Toutefois, comme le sud est attractif le week-end, le site sera ouvert tous les jours. Il sera même gratuit dans un premier temps pour les professionnels pour qu’ils prennent l’habitude d’y déposer leurs gravats. La déchetterie fixe permettra beaucoup plus de flux que les mobiles.

F.I. : Et qu’en est-il des suivantes ?

H.A. : On a déjà le foncier à Bandrélé. On est pour l’instant bloqué par une voisine et un problème de voirie, on est en négociation, mais ça pourrait ensuite commencer rapidement. Longoni sera le troisième village doté d’une déchetterie. Il manque juste l’attribution du foncier par le conseil départemental. Une commission est prévue en mai.  

F.I. : Le syndicat rencontre encore des problèmes avec ses camions trop souvent immobilisés. Est-ce que des nouveaux véhicules sont prévus ?

H.A. : On vient de signer une convention avec l’Europe. Dans l’étude sur la collecte, il ressort que le Sidevam est sous-doté. On a des pannes qui sont dues aux incivilités, parce que souvent on retrouve dans les bacs de l’électroménager ou des pièces métalliques qui abîment nos camions. Chaque semaine, on a deux ou trois camions en panne sur une flotte de 24. Pour assurer convenablement, il faut quasiment le double. On est obligé de faire appel à des camions de location. On espère, si la commande arrive d’ici la fin de l’année (N.D.L.R. qui inclut quatre camions-grues et d’une dizaine de camions-poubelles), changer de visage. Là, on pourra remplir pleinement nos missions. On sait que les semaines où nous n’avons pas de pannes, les maires ne nous appellent pas.

F.I. : Outre les déchetteries, d’autres sites du Sidevam feront-ils l’objet de travaux ?

H.A. : Le pôle logistique sera ici, à Dzoumogné. C’est le garage. Les agents travaillent actuellement à même le sol, sous la pluie et le soleil. On a mis un chapiteau pour les protéger. Le premier objectif est donc d’avoir un garage pour réparer ou entretenir nos camions. On a aussi l’ambition de spécialiser nos sites, puisqu’aujourd’hui, nous travaillons dans les anciens locaux des syndicats avant la fusion. On ne fait que rajouter des modulaires en fonction des besoins. On aimerait avoir un siège officiel au milieu de l’île pour être à équidistance de tous les secteurs, donc le positionner à Combani ou Kahani. On aimerait un centre technique mutualisé avec la mairie de Mamoudzou pour en faire la vitrine sur la valorisation des déchets et faire un pôle gestion de déchets et un centre technique en Petite-Terre. Cela permettra de faire barger les déchets verts. Cela entraînera un changement profond avec une feuille de route. Dans le sud, on aura aussi un point logistique.   

F.I. : Le site d’enfouissement se remplit plus vite que prévu. Quelle sera la suite ?

H.A. : La solution aujourd’hui est d’éviter que ça se remplisse aussi vite. Ce sont les déchetteries fixes ou mobiles, pour qu’on puisse éviter que les encombrants et les déchets verts aillent à la l’ISDND (Installation de stockage de déchets non dangereux) dont la saturation est prévue en 2030. Nous sommes en train de réfléchir à un projet d’envergure, un centre de tri et d’incinération d’ici sept ou huit ans. Le prochain contrat de délégation de service public (DSP) devra intégrer sa création. C’est minimum 100 millions d’euros. On veut réduire l’enfouissement, qui est presque de 100% ici. 

F.I. : Le meilleur moyen de ne pas avoir à traiter les déchets, c’est de ne pas en produire. Y a-t-il un plan au Sidevam pour les réduire justement ? 

H.A. : On essaye de trouver des solutions immédiates. On lance un projet sur les composts collectifs. On a fait également des expérimentations dans deux manzarakas à Sada. On a récolté 500 kilogrammes rien qu’avec les emballages.

F.I. : La réglementation sur les déchets, d’abord en métropole, va se faire de plus en plus stricte. A quels défis vous attendez-vous ?

H.A. : On est plein dedans avec l’Ademe. Dans le cadre du PLPDMA (programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés), on a onze axes à réaliser, dont le respect de la règlementation. On y trouve aussi la réduction du gaspillage. On a aussi un projet local, le projet « Douka », qui nous semble adapter au niveau local. Les épiceries, sous la forme de conventions, pourraient recueillir des bouteilles plastiques. Vous amenez, par exemple, dix kilos d’emballages, et en contrepartie, tu prends des couches dans les rayons.

Le bureau des admissions de l’hôpital bloqué à nouveau

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Le centre Jacaranda, au cœur de Mamoudzou, est fermé depuis jeudi dernier.

Plusieurs sites du centre hospitalier de Mayotte (CHM) ont été entravés, ce mardi, par des membres des collectifs locaux favorables à l’opération Wuambushu. La direction n’a pas voulu faire de déclarations, mais des soignants appellent à « sanctuariser » leurs établissements. 

Le fonctionnement du centre hospitalier de Mayotte a été perturbé, ce mardi. Des groupes de personnes affiliées aux collectifs citoyens locaux ont investi plusieurs lieux, à commencer par l’hôpital de Mamoudzou où le bureau des admissions a été bloqué plusieurs heures. Sur place, des effectifs de la police nationale ont été dépêchés « pour éviter des affrontements entre usagers et membres des collectifs », indiquent les forces de l’ordre. Les urgences n’ont toutefois pas été concernées par les blocages. Le CHM n’a pas souhaité commenter les événements, mais a bien confirmé la fermeture forcée de son bureau des entrées, ainsi que de ses dispensaires de Bouéni et de Mramadoudou, sur la commune de Chirongui, où aucune consultation n’a été pratiquée ce mardi.

Jacaranda toujours fermé

Le centre Jacaranda est lui aussi toujours fermé, bloqué depuis jeudi dernier. « Azali assume ton indépendance et ta population », ou encore « Stop aux titres de séjour territorialisés » lit-on sur des banderoles accrochées autour de l’espace d’attente attenant au centre de soins. Car là est le motif de ces blocages, destinés à faire pression sur la communauté comorienne, que les collectifs accusent d’accaparer l’offre de soins publique de l’île. « Ces hôpitaux-là ne soignent pas les Mahorais ! », argue Safina Soula, la porte-parole du Collectif des citoyens de Mayotte 2018, précisant que le blocage a vocation à dénoncer le refus des autorités comoriennes à accueillir les personnes expulsées dans le cadre de l’opération Wuambushu. La porte-parole annonce que les blocages initiés ce mardi devraient se poursuivre, voire s’étendre à d’autres établissements.

Des soignants ont déclaré avoir alerté, ce mardi, le préfet de Mayotte, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) et le directeur du CHM sur cette situation de « non-respect du droit des patients, d’entrave à l’accès aux soins ou de rupture de prise en charge sanitaire », précisant que des signalements ont été effectués auprès de l’ARS. « Nous souhaitons simplement exercer notre rôle de soignants dans nos structures respectives, qu’il s’agit aujourd’hui de sanctuariser », précisent-ils sous couvert d’anonymat. 

Interrogé vendredi dernier sur le blocage du centre Jacaranda, le préfet de Mayotte Thierry Suquet a estimé « qu’on verra avec le temps comment ça va se passer ».

Soixante collégiens en « expédition scientifique » sur le lagon

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Un groupe d’élèves explore un tombant en « PMTG » (palmes-masque-tuba-gilet).

Soixante collégiens de Pamandzi et de Labattoir ont sillonné le littoral mahorais dans le cadre d’un programme de sciences participatives sur la pollution plastique : une façon de s’ouvrir sur le lagon et de favoriser la coopération entre élèves des deux communes. Portée par deux enseignants, cette expédition scientifique scolaire a été retenue pour représenter Mayotte à la Journée nationale de l’innovation de l’Éducation nationale, le 17 mai prochain, à Grenoble (Isère).

Deux semaines durant, le catamaran Mayotte Explo – habitué aux sorties touristiques sur le lagon – a revêtu des airs de Marion Dufresne, embarquant à son bord soixante jeunes scientifiques en herbe. Par petits groupes, les élèves de quatrième des classes « Lagon » du collège Zena M’Déré de Pamandzi et « Environnement » du collège Boueni Mtiti de Labattoir se sont relayés sur le bateau pour mener une série d’observations scientifiques sur la pollution plastique tout autour de l’île. « Nous avons adhéré au programme Plastique à la loupe de la fondation Tara », renseigne Julie Frances, l’enseignante en sciences et vie de la terre à Labattoir qui a monté le projet aux côtés de Cyril Imbert, qui lui est professeur d’éducation physique et sportive à Pamandzi. « Les élèves avaient un protocole expérimental à respecter, consistant à prélever les déchets sur une zone donnée de chaque plage pour en dresser un tableau de la pollution à l’instant T. Une fiche est remplie et les données sont ensuite remontées auprès de la fondation », détaille-t-elle.

Deux jours et une nuit en mer par élève

L’expédition aura permis à chaque élève de passer deux jours et une nuit sur le navire en itinérance sur le lagon, qui a successivement fait escale à Saziley, M’zouazia, M’tsamboro et Handrema. « Cela nous a permis de prendre ce temps d’observation qui est très important en sciences. On a vu une raie-manta, des dauphins… On a récolté du plancton que l’on a pu observer au microscope », raconte Julie Frances. « Quand il fallait repartir, c’était un peu la soupe à la grimace chez les élèves », ajoute en riant Cyril Imbert. « L’une de nos grandes satisfactions, c’est qu’absolument 100 % des élèves ont participé à l’activité PMTG (palmes-masque-tuba-gilet, NDLR). Tous ont mis la tête sous l’eau, et ont pu admirer poissons et coraux », précise le prof d’EPS. « Alors que quand on regarde les chiffres du savoir-nager (l’attestation scolaire de maîtrise du milieu aquatique, NDLR) à l’échelle de l’île, ou même au niveau national, on est bien loin de ces 100 % », ajoute-t-il. « Ce que l’on retient aussi, c’est l’entente entre les élèves des deux établissements, alors que ce n’était pas gagné d’avance. Des amitiés se sont nouées et presque tous les groupes ont demandé qu’on refasse quelque chose tous ensemble en fin d’année », se réjouit Julie Frances.

Des perspectives professionnelles sur le lagon

L’expédition – cofinancée par le Parc marin et la cité éducative de Petite-Terre – s’inscrit plus largement dans une volonté des deux établissements de s’ouvrir sur la mer. A Pamandzi, par exemple, le cursus « Lagon » s’intègre dès la cinquième et vise à « offrir des perspectives professionnelles en lien avec la mer », indique Cyril Imbert. « Les élèves passent une après-midi sur le lagon tous les quinze jours, avec une activité différente à chaque trimestre : PMTG, kayak, paddle… L’idée c’est qu’ils puissent passer des diplômes qui leur permettent de s’insérer dans ce milieu par la suite ».

Les élèves de troisième volontaires peuvent ainsi passer le brevet d’initiation à la mer (BIMer), un diplôme de découverte de la culture maritime et des métiers de la mer mis en place par le gouvernement en 2020.

Une future expédition à Mohéli

Les élèves se destinant à passer le BIMer auront d’ailleurs peut-être la chance de participer à une expédition plus exceptionnelle encore. En octobre prochain, Julie Frances et Cyril Imbert veulent amener un groupe à Mohéli (Comores) : un périple de dix jours, toujours dans le cadre de l’opération « Plastique à la loupe ». « Nous appliquerons le même protocole expérimental à différents endroits de l’île », précise l’enseignante de SVT. Pour l’heure, Julie Frances et Cyril Imbert se déplaceront à Grenoble (Isère) le 17 mai prochain, dans le cadre de la Journée nationale de l’innovation organisée par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et pour laquelle leur projet d’expédition scientifique scolaire a été sélectionné pour représenter Mayotte.

L’Udaf prépare les Journées nationales d’actions contre l’illettrisme

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Dans sa lettre d’information mensuelle, l’Union départementale des associations familiales de Mayotte (Udaf) retrace ses actions entreprises par au cours de ce mois d’avril. L’association a organisé deux événements ce mois-ci. Un atelier de sensibilisation à la violence sexuelle était lancé le 19 avril à la MJC de Vahibé. Portant sur la contraception et les grossesses précoces, une sage-femme est venue présenter les moyens de contraception, où les participants peuvent les trouver et a répondu aux questions.

Du côté associatif, l’association Autisme Mayotte organisait un événement ce 2 avril à la MJC de M’gombani. Le président de l’Udaf, Nizary Ali, a pris la parole sur l’évolution de cette association. Le 11 avril a eu lieu la présentation des Journées Nationales d’Actions contre l’Illettrisme à la MJC de Combani. Les actions auront lieu du 10 au 15 septembre. Le thème de cette année est « L’illettrisme, en parler pour avancer ». Enfin, le 14 avril s’est déroulé un colloque au collège de Kwalé. Il portait sur l’autisme et l’école inclusive à Mayotte.

Made in Mayotte fête les mamans à Mamoudzou

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L’association Made in Mayotte organise la troisième édition du Fêti Djema Maman à l’occasion de la fête des Mères. L’évènement se tiendra dans le hall du Comité du Tourisme à Mamoudzou, du 17 au 31 mai. Une boutique éphémère sera ouverte pendant quinze jours. Y seront présentés, des produits du terroir local, de la poterie, de la céramique, du textile et su prêt à porter, ainsi que des bijoux, des cosmétiques et des objets en bois. Les enfants pourront participer à des ateliers créatifs, pour fabriquer des cadeaux à l’attention de leur mère. Les participants pourront trouver des ateliers bien-être, pour se faire masser et de quoi se faire poser du henné. Pour plus de sécurité, l’évènement se déroulera en intérieur et plusieurs équipes de personnel resteront à disposition du public.

Cadéma : modification du planning de collecte des déchets ménagers

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La communauté d’agglomération de Dembéni – Mamoudzou informe ses habitants que la collecte des déchets ménagers de la Cadéma nord et centre sera effectuée de nuit de 18h00 à minuit. Les usagers sont également invités à consulter le site cadema.yt pour retrouver toutes les informations pratiques et les plannings de collectes.

Démantèlement d’une filière d’aide à l’immigration clandestine

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Les enquêteurs du service territorial de la police judiciaire ont démantelé le week-end dernier une filière d’aide à l’immigration clandestine. Les trois mis en cause fournissaient des packages complets aux ressortissants comoriens en situation irrégulière comprenant une traversée d’Anjouan à Mayotte et de faux titres de séjour. Plus d’un millier de personnes ont ainsi profité de ces prestations facturées 2.500 euros par bénéficiaire.

Les trois hommes ont par ailleurs escroqué 100.000 euros à un chef d’entreprise mahorais avec des faux billets de banque. Déférés, ils ont été condamnés à douze mois de prison ferme et à une interdiction du territoire de français.

Un vol de carburant découvert lors d’un contrôle de police

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Le mercredi 3 mai, les policiers du service territorial de la sécurité publique ont contrôlé à Vahibé, deux individus alors qu’ils circulaient à bord d’un véhicule anormalement chargé. Ce contrôle a permis de découvrir que ces deux hommes étaient en situation irrégulière, mais également qu’ils avaient en leur possession 10 bidons de type jerrican remplis de gasoil. Par ailleurs, ils étaient en possession du kit complet de siphonnage, le passager ayant à ses pieds un tuyau de près d’1m50 de longueur, imbibé de carburant. Spontanément, ils ont reconnu que ces bidons provenaient d’un vol de carburant de près de 254 litres, sur un chantier des Hauts-Vallons. Autre fait, le conducteur s’avérait être dépourvu de permis de conduire. Conduits devant les enquêteurs de la Police judiciaire, ils ont été placés en garde à vue et devront s’expliquer sur l’ensemble de ces faits.

La police nationale de Mayotte rappelle être très vigilante sur la détention et l’emploi des jerricans de carburant, à la suite de la diffusion de l’arrêté préfectoral N°2023-CAB-0362 portant interdiction de la vente et du transport de carburant sous forme conditionnée dans le département de Mayotte.

Des interpellations en série par la police nationale

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En marge de la sécurisation des quartiers effectuée quotidiennement, les forces de l’ordre de la direction territoriale de la police nationale (DTPN) de Mayotte, ont procédé à plusieurs interpellations, à savoir de deux individus pour des vols dans des véhicules à Convalescence, d’un pour un vol par escalade à Kawéni d’un autre place mariage pour des vols dans divers véhicules et d’un cinquième pour usage illégal de la profession de Taxi. En parallèle, les policiers de la DTPN de Mayotte ont procédé à l’interpellation de trois mineurs impliqués dans les épisodes de violences urbaines de Doujani, commises la semaine passée. Ceux-ci avaient, entre autres, dérobé, à un jeune, son téléphone portable flambant neuf. Ainsi, depuis le début de l’opération, 34 personnes ont été placées en garde à vue pour des faits en relation directe avec des épisodes de violences urbaines.

Plus que quelques jours pour demander une bourse et/ou un logement auprès du Crous !

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Les élèves entrant dans l’enseignement supérieur ou qui poursuivent leurs études pour l’année universitaire 2023-2024 et qui souhaitent bénéficier d’une bourse et/ou d’un logement en résidence universitaire peuvent constituer leur dossier social étudiant (DSE) avant le 31 mai 2023.

Pour s’assurer une rentrée universitaire sereine, les lycéens et les étudiants doivent constituer un DSE, en ligne uniquement sur messervices.etudiant.gouv.fr.

Le dossier social étudiant doit être saisi avant d’avoir finalisé l’inscription dans un établissement d’enseignement. Sans dossier complet avant la date limite (avec toutes les pièces justificatives), la demande sera considérée comme hors délais et traité plus tardivement. Face à l’ampleur de la précarité étudiante, le Gouvernement a annoncé, dans un communiqué publié le 29 mars 2023, des mesures visant à augmenter le nombre de boursiers en permettant à 35 000 étudiants supplémentaires d’être éligibles au premier échelon de bourse. De même, afin d’apporter un meilleur soutien à l’ensemble des étudiants boursiers, une revalorisation d’au moins 37€/mois (soit 370€/an) va être mise en place pour toutes les bourses et tous les échelons. Cette aide permettra notamment à des étudiants de basculer à un échelon supérieur en tenant compte de sa situation familiale.

Quels sont les avantages d’un DSE saisi et complet avant le 31 mai ? Si la demande de bourse est acceptée, l’étudiant recevra un avis conditionnel de bourse qui permettra l’exonération du paiement de la Contribution de Vie Etudiante et de Campus (CVEC), d’un montant de 100 euros, ou son remboursement si le paiement est déjà été réalisé, l’exonération des droits d’inscription, d’accéder aux tours de logement dès le mois de juin, la prise en charge du Passeport Mobilité Études auprès de LADOM (si étude en Métropole), d’être éligible au paiement anticipé de la mensualité de septembre dès le mois d’août.

Comment et quand demander un logement ? Du 2 mai au 30 juin, les étudiants pourront formuler plusieurs vœux de logement partout en France. 4 tours d’affectation se succéderont, en raison d’un par semaine, lors desquels chaque étudiant pourra recevoir plusieurs propositions de logement. À partir du 11 juillet, les étudiants internationaux, non boursiers et autres boursiers pourront consulter les offres de logement restant disponibles et en faire la demande.

Cap Business Océan Indien renouvelle son comité directeur

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Soutenir ses membres ainsi que leurs entreprises adhérentes et consolider le tissu économique dans un contexte de relance. C’est dans cette optique que Cap Business Océan Indien a réuni ses membres lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le mercredi 26 avril 2023, à l’hôtel Voilà Bagatelle, à l’île Maurice. Lors de cette rencontre, l’association a renouvelé son comité directeur, qui a élu Guillaume Hugnin, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maurice (MCCI) de 2020-2022 et actuel représentant de la MCCI au sein de Cap Business OI, à la présidence de l’association. Il remplace Joséphine Andriamamonjiarison, présidente de la Chambre de Commerce et d’industrie d’Antanarivo (CCIA) de 2016 à 2022 et actuellement élue de la CCIA. Ce comité veillera à la mise en œuvre des différents projets, conformément à la Feuille de route 2021-2026 de l’association.

Tous les six territoires, dont sont issus les membres de Cap Business OI, sont représentés au sein du comité directeur. Les nouveaux membres sont : président : Monsieur Guillaume Hugnin, Chambre de commerce et d’industrie de Maurice – MCCI, vice-Président : Monsieur Chamsouddine Ahmed, Union des Chambres de Commerce et d’industrie des Comores – UCCIA, secrétaire : Monsieur Rivo Rakotondrasanjy, Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo – CCIA, trésorier : Madame Marie-Nadine Angélie, Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion – CCIR, assistant- secrétaire : Monsieur Bourahima Ali Ousseni, Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte – CCIM, assistant-trésorier : Monsieur Oliver Rony Bastienne, Chambre de commerce et d’industrie des Seychelles – SCCI.

Pour faciliter l’organisation du quatorzième forum économique des îles de l’océan Indien (FEIOI) qui se tiendra à Mayotte en novembre 2023 et avancer sur la coopération régionale dans le domaine de la formation professionnelle, deux représentants des partenaires associés participeront également aux travaux du comité directeur : Zamimou Ahamadi , Agence de développement et d’innovation de Mayotte – Adim, Bernard Picardo – Chambre des métiers et de l’artisanat de La Réunion.

Deux noyades à Mayotte au cours de ce même week-end

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Nos confrères de Mayotte la 1ère rapporte que deux noyades sont intervenues au cours de ce week-end. Dimanche soir, un jeune homme de 18 ans a été retrouvé mort sur la plage de M’zouzia, vers 20h30. Quelques heures plus tôt, il était porté disparu alors qu’il se baignait à la plage Mastara pendant un voulé. Deux jours plus tôt, à Bandrélé, c’est cette fois un petit garçon de 4 ans qui a trouvé la mort dans une mangrove. Toujours selon la chaîne de télévision, il a échappé à la vigilance de sa grandmère, alors que la marée était haute. Il a été retrouvé par son oncle et les secours en début de soirée, mais les premiers soins n’ont pas permis de le sauver.

Justice : douze mois de prison pour des faux titres de séjour

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Le procureur de la République, Yann Le Bris, a communiqué sur l’arrestation de deux personnes « qui fournissait des documents français falsifiés dans le but de permettre à des personnes en situation administrative irrégulière de se rendre en France continentale ». L’enquête réalisée par la brigade mobile de recherches de la police de Mamoudzou entre le mois de janvier et le 2 mai a mis à jour ce réseau.

Ce vendredi 5 mai, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, « les deux déferrés étaient reconnus coupable des faits d’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France et faux dans un document administratif ». Ils écopent d’une peine de douze mois de prison dont six mois avec sursis, ainsi que de trois ans d’interdiction du territoire français. Ils sont placés sous mandat de dépôt.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes