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Zena Air : la compagnie communique les aspects financiers

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« Dans un souci de transparence, il est important pour nous de vous partager les aspects financiers de la création de la compagnie ZENA », explique la compagnie sur ses réseaux sociaux. Monter une compagnie aérienne nécessite un certain budget car il s’agit ici d’avions, d’assurances de transport de passagers, de diverses cautions et dépôts de garantie, de fret, etc.

Sur leur publication, la compagnie aérienne détaille la répartition du budget. L’enveloppe la plus importante est représentée par les réserves réglementaires obligatoires, s’élevant à 12,3 millions d’euros. La caution pour la location des avions est fixée à 6 millions d’euros et le fonds de roulement à 3 millions. La caution pour les aviateurs serait de 1,5 millions d’euros, le capital de certification (CTA) à 1,4 million et les cautions versées aux aéroports à 800.000 euros. « Comme chaque mahorais le sait, ZENA est un projet nécessaire et ambitieux, et son lancement sollicite des moyens importants », rappelle Zena Airlines.

La compagnie détaille également ses ambitions relatives à son chiffre d’affaires prévisionnels sur les trois premières années. La première année, 93,3 millions d’euros de chiffre d’affaires est envisagée, puis 123,5 millions la deuxième année, et 135,9 millions en troisième année. Le retour sur investissement serait de 47 % dès la deuxième année.

L’Agence de l’outre-mer pour la mobilité publie son rapport d’activité de l’année 2022

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Dès 2022, LADOM a retrouvé un niveau d’activité global tout à fait satisfaisant. Portée pour l’essentiel par le dispositif d’aide au voyage grand public, la majorité des dispositifs de mobilité retrouve le niveau d’activité d’avant la crise de la COVID. « En 2022, ce sont plus de 60 000 Ultramarins (tous DROM-COM confondus) qui ont bénéficié d’un dispositif de LADOM. La relance de l’activité, soutenue collectivement, est aujourd’hui une réalité. Par ailleurs, les arbitrages concernant l’évolution de la continuité territoriale, attendus dans le cadre du Comité Interministériel des Outre-mer (CIOM), devraient permettre à LADOM d’aller bien au-delà, en étoffant son offre », souligne Saïd Ahamada, directeur général de LADOM.

A travers ses trois dispositifs de mobilité dédiés aux étudiants que sont le Passeport mobilité études, le Passeport mobilité en stage professionnel et Cadres d’avenir, LADOM a accompagné 9.756 jeunes ultramarins. Comme chaque année, c’est Mayotte qui de loin, enregistre le plus grand nombre de demandes, 43 % soit 4.033 des billets délivrés ont été octroyés à des étudiants Mahorais. Le Passeport pour la Mobilité de la Formation Professionnelle (PMFP), à Mayotte, 31,8 % (525 bénéficiaires) ont bénéficié de l’aide et le budget engagé pour la formation professionnelle, à Mayotte, s’élève à 1,2 million €.

Un nouveau plateau d’équipement sportif à M’tsangamouji

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La MGEN, dans le cadre de sa politique de prévention et de promotion du Sport Santé à travers son dispositif APINESS (Activité Physique Intergénérationnelle d’Extérieur pour le Sport et la Santé) vise à favoriser l’activité physique et sportive pour tous et à construire une dynamique partenariale large autour du sport santé, notamment avec les collectivités et les universités ; en facilitant l’accès à tous à des équipements extérieurs gratuitement, en assurant la promotion d’une activité physique et sportive régulière dans le but de favoriser l’émergence d’actions de prévention en participant à l’éducation à la santé des citoyens. La commune et le CCAS de M’tsangamouji s’inscrivant dans ces objectifs, un partenariat a été fait naturellement pour la mise en place d’un espace Air Ait.

En effet, le CCAS organise depuis plusieurs années des ateliers Sport Santé, notamment pour les personnes âgées ; la commune a également mis en place 3 city-stades et un espace de street-working ouvert à tout public. Ce plateau sportif situé dans le cadre idyllique du front de mer est financé par la MGEN Mayotte et exploité par la commune, le CCAS et les associations sportives de M’tsangamouji.

Le bus itinérant de France Alzheimer inauguré à Chiconi

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France Alzheimer a inauguré avec fierté son bus itinérant ce jeudi, au siège de l’association à Chiconi. Ce dispositif a pour but de faciliter l’accès aux droits et aux soins des personnes âgées à Mayotte. L’événement s’est déroulé en présence du vice-président du conseil départemental chargé de la santé, Madi Moussa Velou, du président de la Fédération Mahoraise des Associations des Personnes Âgées et des Retraités (FMAPAR), ainsi que de la vice-présidente de la caisse de sécurité sociale de Mayotte.

Ce bus itinérant représente une étape significative dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer et dans l’amélioration de l’accès aux droits des personnes âgées à Mayotte. L’objectif principal de ce projet novateur est de faciliter la téléconsultation et le diagnostic précoce des personnes suspectées d’être atteintes de la maladie d’Alzheimer. Grâce à ce bus équipé de technologies médicales avancées, les personnes âgées pourront bénéficier d’un suivi médical de qualité, même dans les zones les plus reculées de l’île.

Lors de la cérémonie, le vice-président a salué l’initiative de l’Association France Alzheimer et a souligné l’importance de ce bus itinérant pour la communauté mahoraise. Il a mis en avant l’engagement des institutions à soutenir les initiatives visant à améliorer les soins de santé et l’accès aux droits des personnes âgées. Le Président de la FMAPAR a également exprimé l’importance de la solidarité intergénérationnelle et de la prise en charge des personnes âgées dans notre société.

Le bus itinérant sera équipé de matériel médical de pointe, permettant aux professionnels de santé d’effectuer des téléconsultations et des diagnostics précis. Les patients pourront bénéficier de consultations à distance avec des spécialistes, réduisant ainsi les déplacements et les coûts liés aux soins médicaux. En plus des services médicaux, le bus itinérant proposera des sessions d’information et de sensibilisation sur la maladie d’Alzheimer, ainsi que sur les droits et les prestations sociales auxquels les personnes âgées peuvent prétendre.

Réseau Halo : vente des cartes de transport scolaire 2023-2024

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Le réseau halO’ informe l’ensemble des usagers que la vente des cartes de transport scolaire pour l’année 2023/2024 débute le lundi 3 juillet 2023. Cette année, le réseau halO’ innove avec la mise en place du paiement en ligne accessible sur smartphone, tablette ou ordinateur. Payer en ligne c’est gagner du temps. Pas d’attente pour récupérer sa carte dans le point de vente halO’ de votre choix.

6 points de ventes halO’ pour acheter votre carte de transport scolaire : Longoni – ZI Vallée 3, locaux MATIS : ouvert de 7h30 à 15h du lundi au vendredi ; MJC de M’Gombani : ouvert de 8h à 15h30 du lundi au jeudi et de 8h à 12h le vendredi ; Dembéni – agence TRANSDEV Mayotte : ouvert de 6h à 17h30 du lundi au vendredi et le samedi de 7h à 12h ; Coconi – bureau de l’agriculture : ouvert de 7h30 à 15h du lundi au vendredi ; Mramadoudou – Ecole maternelle Said Vita : ouvert de 7h30 à 15h du lundi au jeudi et de 8h à 12h le vendredi ; Douka Mobile halO’ : planning consultable sur le site halo.yt. Le Douka Mobile halO’ se rendra dans les différents villages de l’île pour être au plus proche de ses usagers.

Attention ! Le prix de la carte de transport scolaire 2023 -2024 est fixé à 50€ par enfant (tarif non dégressif). Toute amende non payée au titre de l’année 2022-2023 bloquera la délivrance de la nouvelle carte. Pour plus de renseignements, nous invitons l’ensemble de nos usagers à rester connecté aux alertes infos via www.halo.yt ; suivre les évolutions sur les réseaux sociaux de halO’ Mayotte ; contacter par téléphone au 0269 666 360 ou écrire par courriel à l’adresse contact.mayotte@transdev.com

Opération Wuambushu : le député Mansour Kamardine demande un prolongement jusqu’à la fin de l’année

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Ce week-end, le ministre de l’Intérieur s’est rendu à Mayotte pour notamment réaliser un point d’étape de l’opération Wuambushu. Suite à cette visite, le député Mansour Kamardine s’exprime au travers d’un communiqué de presse, notamment pour demander le prolongement de l’opération jusqu’à la fin décembre.

« Venu en visite à Mayotte pour effectuer un point d’étape de l’opération Wuambushu de restauration de l’état de droit, le ministre de l’Intérieur a pu constater le soutien populaire suscité par sa détermination à rétablir la sécurité et la maîtrise des flux migratoires. Gérald Darmanin est désormais l’ami des Mahorais.

Si le volet de démembrement des bandes de délinquants et des réseaux de criminalité transnationale organisée est bien engagé, comme en atteste la baisse des agressions de 22% et la réduction des flux d’entrée de clandestins en 2 mois, l’annonce d’une 1ère prolongation de l’opération Wuambushu est bienvenue pour atteindre les objectifs fixés en matière de reconquête des territoires perdus de la République à Mayotte et de réduction du nombre de personnes en situation irrégulière. En effet, le harcèlement judiciaire de quelques structures et le manque d’efficacité de notre diplomatie ont considérablement ralenti les volets 2 et 3 de l’opération.

C’est pourquoi je formule dès maintenant le souhait d’une prolongation de Wuambushu jusqu’à la fin de l’année en cours.

Enfin, des contingences locales de dernières minutes regrettables n’ont pas permis à de nombreux Mahorais, qui souhaitaient témoigner au ministre leur appui, de venir l’accueillir à Mamoudzou. Sans doute, la nouvelle visite annoncée pour le mois de septembre sera l’occasion de se réunir massivement pour marquer l’attachement de Mayotte à la France et la reconnaissance de ses habitants pour le seul ministre de l’Intérieur qui s’est mobilisé depuis plus de 10 ans pour y rétablir les valeurs de notre République.

En République, quand on veut, on peut ! »

Collecte de vêtements ce samedi 1e juillet

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Le Rotary Club de Mamoudzou Hippocampe Mayotte organise une collecte de vêtement ce samedi 1e juillet de 8h à 13h, au Quartz à Hauts-Vallons et au sein de Habari Presse, à Mamoudzou. Offrez une deuxième vie à vos vêtements et recyclez-les. Une fois récoltés, les dons seront distribués auprès des plus démunis.

Inscriptions pour le podium de la réussite à Bouéni

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Dans le cadre de son programme communal de réussite éducative, la commune de Bouéni organise la neuvième édition du Podium de la Réussite. Le forum de la mobilité aura lieu le mercredi 19 juillet 2023 à la MJC de Bouéni de 8h à 13h. La cérémonie de remise des récompenses aura lieu le vendredi 21 juillet à 18h, à Majiméouni. Les pré-inscriptions sont ouvertes jusqu’au mercredi 5 juillet. Pour pouvoir figurer parmi les récompensés, les candidats au baccalauréat et aux diplômes d’études supérieures 2023 et résidant à Bouéni, doivent impérativement se préinscire, jusqu’au mercredi 5 juillet 2023 inclus, par mail au service Politique de la ville, en envoyant leur pièce d’identité, leur RIB, leur justificatif de domicile à podiumdelareussite@boueni.fr

Pas de publication de l’indice des prix du mois de mai à Mayotte

L’Insee publie tous les mois un indice des prix à la consommation (IPC) pour Mayotte. L’IPC est l’instrument de mesure de l’inflation. Il permet d’estimer, entre deux périodes données, la variation du niveau général des prix des biens et des services consommés par les ménages. À Mayotte, le suivi des prix s’appuie sur près de 3.000 relevés de prix mensuels collectés par les enquêteurs de l’Insee sur le terrain.

L’Insee ne sera cependant pas en mesure de publier un indice d’ensemble des prix à la consommation à Mayotte pour le mois de mai 2023. En effet, au cours du mois de mai, l’Insee a été amené à suspendre la collecte des prix sur le terrain, pour préserver l’intégrité de ses agents en raison de la situation locale. Sauf évènement particulier, l’indice des prix du mois de juin 2023 à Mayotte sera diffusé le 25 juillet.

Les collectifs demandent la fin du visa territorialisé

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Profitant de la venue de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, ce week-end à Mayotte, Safina Soula a signé un courrier à son attention. Si elle loue la mise en œuvre de l’opération Wuambushu, la présidente des collectifs demande au ministre l’abrogation du titre de séjour territorialisé en la faisant « figurer dans les dispositions de la future loi Asile et Immigration ».

« Il convient de rappeler qu’à Mayotte, la délivrance des titres de séjour s’effectue sans obligation d’entrée régulière. Ce qui était censé être exceptionnel est devenu la norme, avec une interprétation subjective par les juges visant à favoriser la délivrance de titres de séjour à tout prix. Les critères de résidence, examinés de manière indicative, ainsi que l’absence de conditions de ressources, sont des faiblesses du dispositif actuel », estime la représentante des collectifs. « Chaque jour, environ 300 personnes sont accueillies à la préfecture, avec 4.000 nouvelles admissions au séjour par an et la délivrance de 18.000 titres de séjour annuellement. »

Afin de réduire la pression migratoire sur Mayotte, elle souhaite donc la fin du séjour territorialisé et « appliquer le droit commun en matière de délivrance de titre de séjour ». En outre, elle émet l’idée que les maires soient associés « par le biais de conventions dans le processus d’admission au séjour », une vérification accrue des conditions de logement avant la délivrance d’un titre de séjour à Mayotte, des tests osseux plus réguliers pour « tout prévenu en situation irrégulière qui déclare ne pas avoir atteint la majorité » et d’intensifier les moyens pour réduire d’éventuelles fraudes (faux certificat médical, fausses déclarations de paternité). Elle souhaite aussi que la police municipale puisse participer à la chasse aux marchands de sommeil et « rétablir le délit de séjour irrégulier supprimé sous François Hollande par la loi du 31 décembre 2012 ».

En judo, les Mahorais nourrissent de grandes ambitions

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La délégation mahoraise a passé une semaine à l’Institut national de judo à Paris pour préparer les Jeux des Îles de l’océan Indien 2023, du 23 août au 3 septembre.

Après avoir participé aux championnats de France de deuxième et troisième division, les 10 et 11 juin, à l’Institut national de judo à Paris, l’équipe mahoraise se prépare à s’envoler direction Madagascar pour les Jeux des Îles de l’océan Indien 2023, du 23 août au 3 septembre.

Le judo est la discipline sportive qui a rapporté le plus de médailles à Mayotte lors de l’édition 2019 des Jeux des Îles. Cette année, la compétition aura lieu à Madagascar, et Bruno Bonnefoy, président du club de judo de Kawéni et entraineur de l’équipe avec Cyril Imbert, ne compte pas rentrer les mains vides. Et la préparation n’a pas été laissée au hasard. En effet, neuf des dix-huit membres de l’équipe de judo de Mayotte ont participé aux championnats de France de Judo de deuxième et troisième division, organisés la semaine dernière, à l’Institut national de judo à Paris. Lors de ces deux jours de combats, les judokas de l’équipe mahoraise sont parvenus à rafler une médaille d’argent en deuxième division et une médaille de bronze en troisième division. « C’est remarquable », commente l’entraineur. « En plus de ces deux médailles, on a aussi des parcours intéressants, qui nous laissent assez optimistes. On n’a pas à rougir de notre niveau ! », ajoute-t-il avec fierté.  

Le déplacement en métropole a aussi été l’occasion pour les judokas de faire un stage d’une semaine à l’institut. Un entraînement supplémentaire et couteux, mais essentiel afin que l’équipe puisse donner le meilleur d’elle-même. Formateurs spécialisés, coachs et préparateurs physiques, ils ont côtoyé l’élite de la discipline pendant sept jours, dans le but de parfaire leur technique. « C’était une semaine très éprouvante pour eux, mais vraiment nécessaire », souligne Bruno Bonnefoy.

Neuf médailles en 2019

Le 23 août, l’ensemble des sportifs mahorais participants aux Jeux décolleront vers Tananarive pour un peu plus de dix jours. Cette année, les règles de la compétition de Judo ont été modifiées : deux judokas de la même nation pourront participer pour une même catégorie, alors qu’une seule personne était autorisée jusqu’en 2019. Une nouveauté qui désavantage l’équipe mahoraise d’après l’entraineur. « Ça va être plus compliqué, car on n’a pas beaucoup de judokas à Mayotte. Ça va avantager les grosses nations qui participent. » Une pression supplémentaire pour les combattants du 101ème département français, qui vont devoir affronter leurs concurrents de La Réunion, des Seychelles, des Maldives, des Comores, de Madagascar et de Maurice. « On a aussi la pression, car en 2019, le judo a ramené neuf médailles. On est attendus au regard des performances précédentes. Je crains que l’on en ait moins cette année, mais on ne va pas revenir bredouille. Toute l’équipe a hâte d’y aller », prévient le coach.

Il compte notamment sur Cyril Imbert pour montrer une nouvelle fois la voie.

Le Département de Mayotte à la peine dans la gestion des PMI

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Le fonctionnement des PMI à Mayotte représente une quinzaine de millions d’euros de dépenses, chaque année.

Depuis 2006, les PMI (protection maternelle et infantile), ces structures qui font le suivi des grossesses et de la santé des jeunes enfants, sont du ressort du conseil départemental de Mayotte. Une compétence qu’il a dû mal à assumer du fait de moyens limités et d’un manque de structuration, estime le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes.

Avec presque 11.000 naissances par an et une natalité largement supérieure à la métropole, les 17 PMI (protection maternelle et infantile) de Mayotte sont toujours aussi fréquentées et s’avèrent une charge importante pour le Département de Mayotte. La Chambre régionale des comptes de La Réunion-Mayotte vient une nouvelle fois d’en démontrer la preuve dans son dernier rapport. Elle y pointe encore des manquements à différents niveaux, comme l’absence d’un schéma directeur. « Le défaut de formalisation par le Département d’une vision pluriannuelle en matière de PMI s’accompagne d’une absence d’évaluation des actions conduites. L’estimation des besoins des populations n’est pas réalisée et aucun plan d’actions n’est défini pour les prochaines années », déplore l’organe qui évalue la conduite des politiques publiques. Elle en veut pour preuve les centres d’accueil qui attendent toujours leur reconstruction. « L’offre ne cesse de se contracter depuis 2007, année où il y avait alors 27 centres. En quinze ans, plus de 40 % des centres ont donc été supprimés. » Cependant, ce qui rassure la CRC, c’est que « la présentation du schéma aux élus départementaux, initialement prévue avant la fin 2022, a été reportée à la fin du premier trimestre 2023 »

Dans son fonctionnement, les PMI peinent aussi à assurer leurs missions. « L’offre de prestations de la PMI est loin des standards nationaux : trois consultations de grossesse au lieu de six, dépistage insuffisant des handicaps et de la malnutrition, traitement des maladies sexuellement transmissibles (MST) non proposé, etc. », est-il noté. L’instance donne toutefois des circonstances atténuantes à la collectivité. « Le Département de Mayotte n’est pas pour l’heure en mesure de relever seul ces défis. Il a besoin d’un accompagnement, d’autant plus que ses difficultés sont liées en partie aux effets d’un contexte migratoire sur lequel il n’a aucune prise. »

Une compensation douze ans après

Si l’argent est le nerf de la guerre, la responsabilité de l’État dans les difficultés des PMI n’est pas non plus écartée par l’instance. « La compensation tardive par l’État du transfert de la compétence PMI peut expliquer en partie les difficultés du Département de Mayotte à fixer ses objectifs et structurer l’exercice de ses missions en la matière », fait-elle remarquer. En effet, il a fallu douze ans pour que la France octroie 105,7 millions d’euros au Département au titre de la période 2009-2017. Et depuis 2018, une dotation annuelle de 14,5 millions est versée au budget annexe du CD.

En 2021 par exemple, les dépenses du budget SPE (PMI + Aide sociales à l’enfance) représentent ainsi près de 14 % de celles du budget consolidé du Département de Mayotte. En moyenne annuelle, les dépenses réelles de fonctionnement de la PMI, durant la période 2018-2021, représentent quinze millions d’euros. La dotation de l’État devrait normalement compenser ces dépenses, sauf que l’aide sociale à l’enfance (environ 28 millions d’euros par an) plombe le budget commun car l’ASE n’est financée que d’un tiers par l’État. Ces derniers mois, le conseil départemental de Mayotte n’a cessé d’alerter cette situation, menaçant de refuser l’accès de ses PMI aux non assurés sociaux. Ben Issa Ousseni, son président, souhaite ainsi pousser l’État à mettre davantage la main à la poche pour lui venir en aide.

La Chambre régionale des comptes partage le même avis dans son rapport. Toutefois, « si le Département de Mayotte venait à négocier et obtenir une nouvelle aide exceptionnelle pour la PMI, cette aide devrait en tout état de cause, selon la chambre, être subordonnée et conditionnée à l’amélioration de sa gestion, via un accompagnement formalisé par un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens faisant l’objet d’un suivi régulier, rigoureux et effectif », prévient-elle.

Un nouveau chapitre commence pour la formation hôtelière

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« Il ne faut pas oublier que la réussite du bac pro à Mayotte est de 84%, soyons fiers et tentons de faire encore mieux », Aminata Thienta, proviseure du lycée polyvalent de Kawéni.

Une nouvelle étape a été franchie dans le domaine de la formation hôtelière à Mayotte avec l’inauguration de l’hôtel d’application au lycée polyvalent de Kawéni. Cet événement marquant a été célébré en présence du recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, accompagné du maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaila, et des architectes qui ont mené à bien ce projet. La visite des lieux par la proviseure du lycée a été clôturée par une dégustation. De quoi montrer les compétences des étudiants du lycée en termes de service.

« Ce nouveau bâtiment a vocation à accueillir des générations entières qui vont tendre vers l’excellence. Il fait partie de la construction de Mayotte. » C’est sur ces mots que la directrice de l’établissement, Aminata Thienta, a accueilli ses invités. Ce nouveau bâtiment flambant neuf abrite désormais un laboratoire boulangerie/pâtisserie, une salle d’œnologie et une chambre d’application ainsi que deux nouvelles chambres d’hôtel. Cet ensemble doit permettre de former spécifiquement des étudiants à l’hôtellerie car jusqu’à présent, le lycée ne les formait qu’à la restauration et à la cuisine. Les élèves pourront désormais toucher à toutes les branches du secteur et laisser leur empreinte dans le monde de l’hôtellerie et de la gastronomie tout en valorisant les richesses culturelles et culinaires de Mayotte.

Depuis la pose de la première pierre en 2011, le lycée hôtelier de Kawéni a connu une évolution significative. Les travaux de la partie hôtellerie ont débuté en 2019 et se sont récemment achevés. Plusieurs obstacles ont ralenti le processus telle que la réforme du baccalauréat professionnel qui a imposé une modification des espaces en construction. « On avait prévu cinq chambres hôtelières à la base, mais la réforme nous a forcés à créer des cuisines et un laboratoire donc nous avons seulement gardé deux chambres au final », explique Houzainoudine Moustafa, responsable des projets immobiliers du rectorat. Difficile de s’imaginer que le terrain qui accueille aujourd’hui des élèves en BTS, CAP et Bac pro n’était qu’un amas de terre il y a quelques années. « A ses débuts, il n’y avait qu’un seul bâtiment abritant une cuisine et une salle de réception mais ce n’était pas vraiment aux normes donc il a fallu presque tout refaire », explique le même responsable. Aujourd’hui, plusieurs bâtiments sont sortis de terre et ceci pour le plus grand plaisir des étudiants qui peuvent y apprendre tous les métiers de l’hôtellerie-restauration avec des équipements et des techniques dignes des plus grands !

Un secteur avec des fondations fragiles

Lors de son discours, le recteur a rappelé que 4.500 élèves sortent chaque année de Terminale à Mayotte, mais seulement 1.000 d’entre eux trouvent un emploi. « Il faut qu’on aide à l’insertion à travers des contrats professionnalisant comme l’alternance », a-t-il souligné. L’hôtellerie-restauration est un secteur qui recrute, d’autant plus à Mayotte où le tourisme se développe peu à peu. C’est sans doute l’une des raisons qui ont poussé ces « gamins pétris de talent », comme l’a dit le recteur, à choisir cette voie. Malgré cet attrait pour le secteur, les bases et les notions des étudiants restent fragiles dans l’ensemble. Ces derniers n’ont parfois pas les références et connaissances culinaires qui proviennent de métropole ou d’Europe de l’Ouest, ce qui rend leur apprentissage d’autant plus difficile. Les classes du cursus professionnel sont composées de 24 élèves encadrés par des professeurs issus du monde professionnel. « La plupart d’entre eux continuent ensuite sur un BTS hôtellerie ou tourisme », affirme Véronique Hornez, professeur dans le secteur de l’hôtellerie restauration depuis une vingtaine d’années. Ce challenge éducatif pousse les professeurs à mettre les bouchées doubles et à inciter leurs étudiants à tendre vers l’excellence à travers de la rigueur et de l’exigence. Jacques Mikulovic a d’ailleurs rappelé que « c’est respecter les élèves que d’être dans l’exigence ».

Une visite à travers les cinq sens

Cette visite du lycée a été ponctuée de surprises aussi bien buccales qu’olfactives ou visuelles. Le recteur s’est laissé tenter par une dégustation de vin dont il s’avère être un véritable amateur. « Je déconseille à tout le monde de faire ce que je suis en train de faire, parce qu’après ça coûte très cher », a-t-il ironisé alors qu’il goutait un vin de Bordeaux. Cette dégustation s’est déroulée dans la salle d’analyses sensorielles, équipée de tables et matériaux modernes et aux normes. « Les étudiants sont amenés à apprendre à mettre des mots sur chaque saveur, chaque odeur qu’ils perçoivent et ceci nécessite une grande pédagogie du corps enseignant », explique l’un des professeurs encadrants, Éric Guerini.

L’inauguration s’est conclue par une dégustation de mets préparés par les professeurs et les élèves du lycée. En guise de ruban symbolique, une brioche vendéenne « Made in Mayotte » a été découpée par le recteur et le maire. Les invités ont également eu l’occasion de déguster des délices issus de la pâtisserie française, agrémentés de touches mahoraises – telles que des tartelettes à la papaye et à la cardamone. Rafraîchissements et boissons en tout genre étaient également servis par des étudiants soucieux de bien faire et de mettre en application les compétences acquises.

Cette inauguration marque une étape importante pour le lycée hôtelier de Kawéni, offrant de nouvelles opportunités de formation et contribuant au développement du secteur hôtelier à Mayotte. Grâce à ces nouveaux espaces et équipements, les étudiants bénéficieront d’un environnement propice à l’apprentissage qui leur permettra d’avoir toutes les clés en main pour plonger dans le monde professionnel d’ici quelques années.

Trente ans de Mayotte Fournitures : « on n’avait jamais entendu parler de Mayotte »

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L’entreprise Mayotte Fournitures est installée en zone Nel, à Kawéni, à côté de Zolpan.

Mayotte Fournitures fête ses trente ans, ce mardi 27 juin. Cette entreprise de Kawéni commercialisant des peintures murales professionnelles s’est installée sur le territoire mahorais en 1993. Au départ chez Zolpan, Jean-Pierre Lefevre, aujourd’hui âgé de 67 ans, exprime sa fierté et fait un retour sur ses débuts.

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Jean-Pierre Lefevre, dirigeant de Mayotte Fournitures, à son bureau.

C’est en 1987 que Jean-Pierre Lefevre pose la première fois le pied sur le territoire mahorais. À l’époque, il travaillait exclusivement à La Réunion. « On n’avait jamais entendu parler de Mayotte, personne ne connaissait l’île d’ailleurs », confie-t-il. Cette année-là, alors tout juste âgé d’une trentaine d’années, il entend parler de Mayotte. En travaillant chez Zolpan, une entreprise de peinture murale qui commercialisait ses produits dans les îles de l’océan Indien telles que Madagascar, Maurice, les Seychelles, il est encouragé à visiter ce territoire inconnu. « J’ai toujours été d’un naturel baroudeur, curieux. Donc quand on m’a conseillé d’y aller, j’ai pris le premier avion et j’y étais », raconte-t-il. Mais en ce temps-là, Mayotte n’était pas comme il s’y attendait, « C’était trop tôt. Mayotte bougeait, oui, mais pas beaucoup ».

« Faire ce qu’on savait faire de mieux »

Deux ans plus tard, il revient une nouvelle fois sur l’île aux parfums. Cette visite a fortement étonné ce chef d’entreprise, car Mayotte avait fortement évolué en très peu de temps. C’est à ce moment-là qu’il perçoit le champ des possibles localement. « J’ai toujours cru en son potentiel. J’ai toujours su que Mayotte allait évoluer », déclare-t-il. De plus, l’entreprise reçoit durant ces deux années, de nombreuses demandes de cotation, pour commercialiser les produits Zolpan dans des commerces sur Mayotte. « On s’est dit qu’on ne pouvait pas continuer comme ça, c’est pour ça que je suis venu », concède Jean-Pierre Lefevre. En juin 1993, Mayotte Fournitures voyait le jour. Quand il parle de cette époque, le gérant certifie : « On est venu faire ce qu’on savait faire de mieux, c’est-à-dire les finitions bâtiments. On s’est concentré sur notre savoir-faire. Beaucoup de gens disaient qu’il fallait se diversifier parce qu’on allait couler, mais finalement, on s’en est bien sorti ». Alors, bien entendu, la vente n’a pas été leur seule activité. « Nous avons formé à l’utilisation de nos produits parce qu’à Mayotte, les gens ne savaient pas appliquer correctement la peinture. Elle demande un certain niveau technique que beaucoup n’avaient pas. » Donc les professionnels de Mayotte Fournitures faisaient les liaisons entre les différentes équipes pour être sûr que les peintures soient appliquées de façon irréprochable et ainsi avoir un rendu impeccable. Des démarches d’autant plus compliquées, car il était plus difficile de communiquer. « On avait le fax ou le téléphone, mais c’est tout », rappelle-t-il.

Un développement qui continue

Depuis, l’entreprise ne cesse de croître. « Je suis énormément fier du chemin parcouru. Cette entreprise, c’est mon plus gros succès ma plus grande fierté. On a participé à de nombreux projets. À l’époque, Mayotte comptait à peine 100.000 habitants, la SIM [Société immobilière de Mayotte] débutait tout juste. C’est d’ailleurs eux qui lançaient le plus de projets. Nous avons donc participé à la construction de la plupart des bâtiments de l’île. » Jean-Pierre Lefevre ne cache pas la satisfaction qu’il ressent vis-à-vis de son travail. Prochaine étape, faire commercialiser les produits de Mayotte Fournitures dans des quincailleries de l’île pour faciliter les déplacements des clients.

La nouvelle caserne des pompiers en Petite-Terre enfin inaugurée

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Située à Pamandzi, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers a été inaugurée officiellement par le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin.

L’inauguration officielle de la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Petite-Terre, à Pamandzi, a constitué la troisième séquence de la visite du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, ce dimanche matin. 86 agents y sont affectés.

Il fallait forcément que la cérémonie d’inauguration de la caserne des pompiers de Petite-Terre se fasse en grande pompe, ce dimanche matin. Alors que le projet du service départemental d’incendie et de secours de Mayotte (Sdis 976) date de 2014 et le premier coup de crayon de 2016, il a connu un certain temps de repos, notamment à cause du Covid-19. La nouvelle structure est désormais fonctionnelle pour couvrir les besoins en secours des habitants de la Petite-Terre pour les années à venir. En termes d’effectifs, ce sont 86 agents qui sont affectés à cette caserne pour un potentiel journalier de onze d’entre eux actifs tous les jours. « Ces onze personnes en garde assurent à la fois le secours aux personnes, l’incendie et puis l’ensemble des spécialités inhérentes à leur mission nautique », rappelle le colonel Olivier Neiss, le directeur du Sdis 976.

Dans les rangs des sapeurs-pompiers, on avait prévu des animations, telles que la présentation des engins ou des manœuvres au grand public. La journée a revêtu un aspect plus officiel quand la délégation ministérielle caserne a déboulé sur les lieux, dimanche matin, avec le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. Il était accompagné du président du conseil départemental de Mayotte, Ben Issa Ousseni, du préfet de Mayotte, Thierry Suquet, les deux sénateurs mahorais, Thani MohamedSoilihi et Abdallah Hassani, le maire de Pamandzi, Madi Madi Souf, et Saïd Omar Oili, président de l’intercommunalité de Petite-Terre et maire de Dzaoudzi-Labattoir.

Avant de dévoiler la plaque inaugurale, le ministre de tutelle des pompiers a lu un message qui s’inscrit dans le cadre de la Journée nationale des sapeurs-pompiers.

Le brevet 2023 est lancé dans les collèges mahorais

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Les encouragements des professeurs retentissaient au collège M’Gombani, à Mamoudzou. Un peu plus de 400 élèves y passent le brevet cette année, 7.951 à l’échelle du département.

Les épreuves de français ont commencé ce lundi, suivies des mathématiques l’après-midi. « C’est sur l’autobiographie », a soufflé François Balédent, principal du collège de M’Gombani, qui recevait Jacques Mikulovic. Le recteur de Mayotte a lui-même distribué les sujets, tandis que le stress a rempli la salle. La dictée tant redoutée par les élèves cette année était un extrait d’ « Histoire de ma vie » de George Sand.

« Le brevet, c’est un rite de passage. C’est un exercice intéressant pour voir dans quelle mesure les élèves ont intégré la compréhension du français », affirme le recteur. Le brevet est le seul diplôme de l’enseignement secondaire, puisque le baccalauréat est considéré comme relevant de l’enseignement supérieur. « C’est aussi intéressant parce que les élèves se confrontent à une épreuve, c’est leur première épreuve. Ça les prépare pour l’avenir, à savoir le baccalauréat. La plupart des concours sont écrits aujourd’hui, il faut donc s’entraîner à écrire et à comprendre ce qu’on nous demande », continue Jacques Mikulovic.

Les CM2 reçoivent un livre pour les vacances

Après un passage au collège, le recteur a rejoint l’école élémentaire de M’Gombani pour distribuer « l’Odyssée » d’Homère à trois classes de CM2. Informellement appelé « un livre pour les vacances », le rectorat de Mayotte offre aux élèves avant leur rentrée au collège un ouvrage à lire pendant les grandes vacances d’été. Ce dispositif, financé par le rectorat, provient de la volonté du ministre de l’Éducation nationale, Pap N’diaye. « Le livre de cette année, c’est « l’Odyssée » d’Homère. C’est voyager dans le temps et dans l’imaginaire. Mais au-delà de ça, c’est de pouvoir lire le journal, avoir accès à la connaissance par soi-même et surtout ne pas être dépendant des autres », fait observer Jacques Mikulovic. Il a insisté sur l’importance de la lecture. Sur un territoire où une personne sur trois est en situation d’illettrisme selon l’Insee, il est selon lui primordial de faire de la lecture une habitude et non une corvée.

Deux recours contre l’arrêté de circulation alternée à Mamoudzou rejetés

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Deux requêtes, enregistrées respectivement le 15 et 16 juin dernier, faisait demande de suspendre l’exécution de l’arrêté municipal n°2023.00006 du 31 mai 2023 portant la circulation alternée ont été jugés irrecevables faute de motivations juridiques suffisantes.

Crise de l’eau : point épidémiologique de Santé publique France

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Mayotte est confrontée à une sécheresse, avec un déficit pluviométrique inédit depuis 1997. Santé publique France met en place un dispositif de surveillance renforcée, qui s’appuie sur des systèmes de surveillance déjà en place ou ayant été éprouvés lors de crises précédentes, comme la surveillance syndromique à partir des résumés de passages aux urgences du centre hospitalier de Mayotte ; surveillance de la mortalité toutes causes (données Insee) ; réseau de pharmaciens et médecins sentinelles ; surveillance des pathogènes ; maladies à déclaration obligatoire ; surveillance au sein des infirmeries des collèges et lycée en lien avec le rectorat.

Au cours de la semaine 24, 22 cas de diarrhées aigues déclarées par les médecins sentinelles, soit un taux d’activité de 3,38 %, contre 2,08 % la semaine précédente. La vente d’anti-diarrhéiques poursuit sa hausse après trois semaines consécutives. Selon santé publique France, on observe une tendance à la hausse du nombre de cas d’infections cutanées déclarées en semaine 4 (53, soit un taux d’activité de 8,14 % contre 6,57 % en semaine 23).

Le nombre de passages aux urgences pour gastro entérite est en diminution en semaine 24 chez les enfants de moins de 5 ans. Cette observation est à considérer avec prudence car elle intervient dans un contexte de tri des patients en amont des urgences, mise en place sur le territoire pour réguler l’offre de soins (déclenchement du niveau 2 du plan blanc au CHM). Il n’est pas observé de variation significative sur les autres indicateurs syndromiques suivis dans le cadre de la surveillance renforcée mise en place vomissements, infections urinaires, conjonctivites, infections cutanées, stress et troubles anxieux. Une déclaration de fièvre typhoïde en semaine 23 a été recensée.

Santé publique France rappelle les conseils aux usagers lors de la remise en eau : veiller à la fermeture de tous les robinets de l’habitation et de laisser couler l’eau durant les premières minutes tout doucement ; laisser couler l’eau ensuite jusqu’à ce qu’elle soit claire (en la récupérant dans un récipient pour un usage autre qu’alimentaire) ; faire bouillir l’eau pour des usages alimentaires (boissons, cuisine) dans la première demi-journée suivant la remise en eau.

Impôts : vérifiez votre relevé d’identité bancaire

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Il ne faut pas oublier de vérifier ses coordonnées bancaires avant le 3 juillet. La déclaration d’impôt 2022 permet à l’administration fiscale d’établir le montant définitif de l’impôt dû sur la base des revenus et des dépenses de l’an dernier. Si le montant de l’impôt prélevé et le même que le montant définitif alors pas de problème. Si ce n’est pas le cas et que les services fiscaux ont trop prélevé, ils vont alors effectuer un remboursement, et au contraire s’ils n’ont pas assez pris, ils vont effectuer un prélèvement. Les coordonnées bancaires sont nécessaires aux services fiscaux pour rectifier les montants, et ainsi garantir un remboursement plus rapide ou un paiement simplifié. Les démarches sont plutôt simples. Il suffit de se connecter sur impots.gouv.fr, aller sur le service « Prélèvement à la source », rubrique « Mettre à jour vos coordonnées bancaires ». Sinon il faut contacter par téléphone, le numéro vert, non surtaxé, 0809401401 du lundi au vendredi, de 8h à 19h. Quand le changement sera effectué, un programme de sécurité se mettra en route et enverra un code unique par SMS si l’endroit prévu à cet effet dans l’espace particulier est rempli. En cas d’usurpation, il est nécessaire de retirer immédiatement le RIB délictueux, puis de contacter les services fiscaux de Mamoudzou sur l’ « espace personnel » sur impôts.gouv ou par mail sip.mamoudzou@dgfip.finances.gouv.fr

Orange et le Carif Oref rejoignent Sayna pour « Mayotte Talents Numériques »

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Sept mois se sont déjà écoulés depuis la signature de la convention de partenariat entre Orange et le Carif-Oref, pour lancer le programme Orange Digital Center à Mayotte. Depuis novembre 2022, des ateliers ont été déployés sur tout le territoire avec plus de 600 bénéficiaires accompagnés dans le numérique.

Le déploiement se poursuit et s’enrichit avec un nouveau partenaire SAYNA, la Startup originaire de Madagascar, qui révolutionne depuis quelques années, l’éducation et le travail numérique. Les trois acteurs se sont associés pour lancer « Mayotte Talents Numériques ». Un programme qui cible les jeunes scolarisés ou en dehors du circuit scolaire, en situation de décrochage ou encore demandeurs d’emplois.

« Mayotte Talents Numériques » leur propose un accompagnement unique, ayant pour objectif de plonger les jeunes Mahorais dans l’univers des technologies afin de développer progressivement leurs compétences numériques. Le programme est déployé en ligne depuis les espaces numériques du réseau partenaires du CARIF-OREF qui se trouvent sur Grande Terre et Petite Terre dans différentes villes : Koungou, Mzouasia, Kani-Keli, Bandraboua, Mangajou, Pamandzi, Acoua, Mgombani, Hamjago, Mamoudzou, Poroani, Ces 11 Hubs sont de véritables espaces dédiés propices à l’acquisition de compétences. D’autres Hubs vont progressivement rejoindre ce réseau pour être au plus près de notre population cible. D’autres partenaires locaux comme Mayotte In tech ou Pôle Emploi sont aussi de véritables facilitateurs pour relayer cette opportunité pour les jeunes Mahorais.

La promesse de l’Orange Digital Center est de proposer un parcours modulaire à celles et ceux qui veulent s’initier ou développer des compétences plus approfondies dans le numérique. Ce partenariat avec le CARIF-OREF et SAYNA s’inscrit dans la même philosophie. C’est pourquoi, avec « Mayotte Talents Numériques », les jeunes mahorais motivés, persévérants et voulant révéler leurs potentiels dans le domaine, auront la possibilité de se former progressivement. Pendant 9 mois, ils seront immergés dans un univers futuriste, puis petit à petit concevoir des projets numériques alliant les compétences web et du Marketing Digital.

120 places seront proposées au début du programme. A mi-parcours, seuls 60 d’entre eux pourront aller plus loin. Et pour les 20 apprenants qui sortiront avec succès du programme, ils pourront se lancer à leur compte dans le secteur du numérique, se réorienter vers des nouveaux métiers en forte croissance avec la plateforme Sayna.work, accéder à des niveaux de formation supérieurs ou intégrer le vivier de recrutements d’Orange ou d’entreprises installées sur le territoire. « Mayotte Talents Numériques », co-financé par Orange et la Banque des Territoires est entièrement gratuit pour les jeunes qui souhaitent suivre le programme. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 7 juillet.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes