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Une matinée consacrée à l’accompagnement des parents le 23 septembre

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L’Union départementale des associations familiales (Udaf) convie les familles à la « Matinée des parents ». Cet événement, organisé par le Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (Reaap) avec l’appui du Conseil départemental, aura lieu le samedi 23 septembre, de 8h30 à 12h, au collège Bouéni M’Titi, à Labattoir. Cette matinée rassemblera le réseau de Petite-Terre autour d’activités de soutien et d’accompagnement à la parentalité. Des ateliers informatifs et interactifs seront proposés, et les parents pourront recevoir conseils et ressources.

Gastro-entérite : une explosion du nombre de cas

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Présente habituellement à Mayotte en cette saison, la gastro-entérite se propage davantage ces dernières semaines et le nombre de passages aux urgences n’a jamais été aussi élevé sur ces quatre dernières années. Santé publique France relève « une forte augmentation de l’ensemble des indicateurs sur les trois dernières semaines ». « On observe en semaine 36, une forte augmentation des prélèvements positifs ainsi que du taux de positivité à rotavirus, virus fréquemment responsable des épidémies saisonnières de gastro-entérites. Le nombre de prélèvements positifs à rotavirus était de 38 en S36-2023 avec un taux de positivité de 42% », poursuit l’agence nationale. Le taux de passages aux urgences pour gastro-entérites chez les enfants de moins de 5 ans est en forte augmentation depuis la semaine 33 (il y a quatre semaines). Ce taux est ainsi passé de 7% à 32% (89 passages) pour cette dernière semaine.

Si Santé publique estime « qu’il n’y a pas de recrudescence de maladies hydriques en lien direct avec la pénurie d’eau en cours », l’agence nationale reconnaît que le manque d’eau peut avoir des conséquences sur les mesures d’hygiène, notamment le lavage des mains. Elle n’exclut pas « des conséquences sur l’intensité ou la durée de l’épidémie de gastro-entérites en cours par rapport à ce que l’on a observé les années précédentes ».

Crise de l’eau 2 : le SNE-FSU exprime sa solidarité

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« La situation de pénurie d’eau dans laquelle sont placés les Mahoraises et les Mahorais est humainement et sanitairement inacceptable. Le SNE-FSU (N.D.L.R. Syndicat national de l’environnement – Fédération syndicale unitaire) exprime sa totale solidarité avec l’entièreté des résidents mahorais. Cette situation est d’autant plus inacceptable qu’elle est le fruit d’une incurie récurrente des différents responsables publics et des opérateurs privés ayant une responsabilité, directe ou indirecte, dans la gestion de la ressource et la distribution d’une eau de qualité au robinet de la population, telle que le prévoit la règlementation.

Si le risque de pénurie est identifié de longue date avec de premières alertes dès le début des années 1970, les réponses n’ont jamais été à la hauteur de ce risque : succession d’une gestion ponctuelle des crises avec le recours abusif à des solutions provisoires, vite oubliées jusqu’à la crise suivante, sous-estimation du besoin en eau potable lié au déni démographique et migratoire, effets du changement climatique sur la raréfaction de la ressource en eau mobilisable trop longtemps ignorés, insuffisance chronique d’investissements sur la connaissance, la protection des ressources en eau et pour des infrastructures durables efficientes et pérennes et absence d’organisme public à même de financer et garantir la bonne utilisation de l’euro investi.

La crise actuelle n’était et n’est toujours pas une fatalité et les seules incantations n’y répondront pas! Pour la population mahoraise, l’accès à l’eau sans contrainte et dans les plus brefs délais est la priorité absolue au-delà de la gestion d’urgence de la pénurie provocant les restrictions. Même s’il déplore la gabegie environnementale qu’elles pourraient constituer, le SNE-FSU estime que des mesures d’exception existent et doivent être prises sans délai (transport d’eau, unités de traitement d’eau…). L’État et les autorités locales ont le devoir de décider et de s’en donner réellement les moyens. Mayotte doit sortir au plus vite d’une gestion de l’eau se résumant au traitement d’une succession de crises de plus en plus graves. Pour ce faire, l’État doit mettre en œuvre sans délai les mesures inscrites aux documents de planification (SDAGE Mayotte…) : connaissance des masses d’eau, fiabilisation des réseaux de distribution, projections à cinq, dix et trente ans des besoins en eau, choix des investissements les plus responsables et les plus résilients, programmation à court et moyen terme des investissements nécessaires. »

Crise de l’eau : une nouvelle manifestation le 27 septembre

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Une première mobilisation, le samedi 9 septembre, avait réuni environ 200 personnes, dans les rues de Mamoudzou. Avec comme toile de fond la pénurie d’eau qui touche le territoire mahorais, les manifestants y avaient demandé plus de transparence sur la gestion de cette crise de l’eau, des sanctions à l’encontre des responsables du manque d’investissement dans les infrastructures de l’île et des mesures telles qu’une baisse du prix des bouteilles d’eau ou le gel des factures d’abonnement de la Société mahoraise des eaux (SMAE). Dans le cortège, des échanges ont eu lieu entre les organisateurs et la promesse que d’autres actions seront menées a été faite.

Ce sera le cas, le mercredi 27 septembre. Une nouvelle mobilisation est prévue, à partir de 8h, sur la place de la République à Mamoudzou.

Crise de l’eau : Une équipe de sapeurs-sauveteurs pour potabiliser de l’eau

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L’unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile, qui a atterri ce vendredi à Mayotte, est constituée de quarante personnes.

Une unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile a atterri à Mayotte, ce vendredi matin. Ce dispositif, envoyé pour lutter contre la crise de l’eau actuellement vécue sur l’île, compte quarante personnes. Chaque jour, les équipes pourront, grâce à leur matériel, potabiliser de l’eau douce jusqu’à 200 m3 d’eau. Le ministère de l’Intérieur des Outre-mer a également annoncé qu’un bateau transportant 600.000 litres d’eau potable destinés aux plus vénérables a quitté La Réunion et arrivera le 20 septembre.

Le futur terre-plein de M’tsapéré au stade de la co-construction

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Vendredi soir, une centaine de personnes ont voulu en savoir plus sur les ambitions de la municipalité sur le terre-plein de M’tsapéré.

Vendredi soir, un groupe d’habitants de M’tsapéré étaient rassemblés sur le terre-plein qui sépare le village de la rocade. Y ont été rapidement évoqués les futurs projets de la Ville de Mamoudzou, un palais des congrès, un parc, la mairie annexe, la darse nautique, avant que la parole ne soit laissée au public pour recueillir les idées.

« Il faut faire attention au niveau de la mer, il y a toujours un risque d’inondation. Il faut aussi prendre le littoral en considération, les jeunes ici sont toujours allés s’y baigner, encore aujourd’hui », donne comme conseil Dhinouraini Boina à Gjerj Miçari, l’architecte-urbaniste du cabinet AEI. Celui qui a grandi à M’tsapéré sait de quoi il parle, il a vu le village se transformé avec l’arrivée du terre-plein, qui accueille une réunion publique, ce vendredi soir. Il fait partie des nombreux intervenants qui ont assisté à la présentation du projet faite à la fois par le cabinet d’architecture et le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. « On le fait avec vous », promet l’élu, qui est aussi là pour écouter les propositions. Pour rappel, en parallèle de la première ligne du Caribus (qui reliera Passamaïnty et les Hauts-Vallons), la Ville de Mamoudzou compte ajouter plusieurs éléments au terre-plein. Outre la mairie annexe à côté des locaux de la Dealm, la refonte de la darse nautique et la halle des pêcheurs devraient former un nouvel ensemble dédié évidemment à la pêche. Tandis que tout au bout du terre-plein, à proximité du rond-point de Doujani, un palais des congrès entouré d’un parc doit aussi voir le jour.

Une caserne de pompiers

Le public présent a loué ces futurs équipements sur le rare foncier disponible à proximité du centre de Mamoudzou. Il n’a pas non plus oublié de faire des propositions. Une résidence pour personnes âgées, un parc, « on n’en a très peu », fait observer une participante à la réunion, ou une future caserne de pompiers ont été émis comme idées. Le lieu dispose encore d’espace disponible et nécessitera sans doute des aménagements, voire des arbitrages. Car la préfecture ne serait pas contre une future cité administrative sur le terre-plein. « Pour la caserne des pompiers, ça répond à la même logique que le poste de la police municipale (N.D.L.R. prévu en décembre). Ça réduirait le temps d’intervention au sud de Mamoudzou, notamment à Tsoundzou, Passamaïnty et Vahibé », note Dhinouraine M’Colo Mainti, le premier adjoint au maire.

L’aspect économique n’est pas non plus oublié. Djadid Abdourraquib a rappelé l’importance de ce type de projet pour les entrepreneurs locaux et demandé qu’une partie des appels d’offres prenne en compte leurs services. « Rien ne se fera sans eux », avertit-il.

Résidence des gouverneurs : Le grand coup de pouce de la Fondation du patrimoine

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La Résidence des gouverneurs à Dzaoudzi, haut lieu de l'exercice du pouvoir à Mayotte pendant deux siècles.

Comme annoncé en mars, Stéphane Bern et sa Fondation du patrimoine viennent secours de la Résidence des gouverneurs sur le rocher de Dzaoudzi. La quarantième édition des Journées européennes du patrimoine (JEP), ce week-end, a permis à un large public de découvrir les secrets architecturaux du quartier historique, en particulier son patrimoine historique issu de la colonisation.

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La rénovation de la Résidence de Dzaoudzi est le fruit d’un partenariat entre le Département, la direction des affaires culturelles (Dac Mayotte), et les deux communes de Petite-Terre.

Haut lieu de l’exercice du pouvoir à Mayotte durant deux siècles, la Résidence des gouverneurs à Dzaoudzi (bâtie en lieu et place de l’ancien palais des sultans) est pour le moins dans un sale état. Devenue propriété du département en 2004, le lieu (déjà vétuste) s’est très rapidement dégradé au fil des années, au point que son accès est désormais limité aux seuls techniciens chargés d’étudier sa rénovation. Une rénovation qui se fait attendre depuis 2011 et qui s’inscrit globalement dans le projet de musée de Mayotte. Ce joyau de l’architecture coloniale à forte prédominance de métal est attribué au génie de Gustave Eiffel, le créateur de la tour du même nom, un des monuments le plus visités à Paris. Samedi matin, lors de la deuxième journée de la célébration des quarantièmes Journées européennes du patrimoine (JEP), cétait le moment de la remise officielle d’un chèque de 500.000 émanant de la Fondation du patrimoine portée par le très médiatique journaliste Stéphane Bern et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux.

« Un soutien à point nommé »

« Un soutien qui arrive à point nommé et honore l’institution », selon le Département de Mayotte pour lequel ce financement va permettre « de mieux envisager, avec la Fondation et la direction des affaires culturelles de la préfecture de Mayotte (DAC), notre principal partenaire, la restauration de la splendeur de la Résidence des gouverneurs qui recevra la partie du projet du musée ». Cette cérémonie organisée dans le vaste jardin entourant l’édifice à sauver, sous le patronage de M. El Anrif Assani, conseiller départemental de Mamoudzou 1 et vice-président de l’Office culturel départemental (OCD), a permis au public (qui était composé en très grande partie de scolaires, d’enseignants et de parents d’élèves) de suivre sur un écran de télévision la retransmission du message vidéo de Stéphane Bern, félicitant Mayotte pour son désir de restauration du site historique de Dzaoudzi.

Crise de l’eau : la préfecture interdit désormais les manzarakas

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Les manzarakas sont dès maintenant interdits à Mayotte en raison de la pénurie d’eau. (image d'archives)

En accord avec le conseil cadial, la préfecture de Mayotte a durci les restrictions d’usage de l’eau depuis ce jeudi 14 septembre, en raison de la pénurie qui touche le territoire. Les manzarakas, les grandes cérémonies de mariage, sont interdits, tout comme le lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelle sans système de recyclage de l’eau. Le nouveau calendrier des tours d’eau a aussi été annoncé avec des changements (voir ci-dessous). Ainsi, les coupures d’eau de 48 heures s’étendent à Kawéni village, Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty.

Le Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, avait donné comme recommandation de ne pas faire de manzarakas en cette période de sécheresse. Le préfet de Mayotte a entériné la mesure via un arrêté datant du jeudi 14 septembre. « Ce nouvel arrêté complète le dispositif de tours d’eau décidé par les membres du Comité de suivi de la ressource en eau, pour repousser la date de vidange des retenues collinaires », prévient la préfecture de Mayotte. S’y ajoute « l’interdiction du lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelles équipées d’u système de recyclage de l’eau ».

Ces nouvelles dispositions rejoignent tout un panel d’interdictions préfectorales qui peuvent entraîner des amendes si elles ne sont pas respectées (1.500 euros d’amende, 3.000 euros en cas de récidive). Il n’est pas autorisé de laver des trottoirs, des bâtiments, façades, terrasses, l’arrosage des espaces verts, des jardins potagers (de minuit à 18 heures), le remplissage et le maintien à niveau des piscines privées ou des manifestations de type « pool party » par exemple.

Un nouveau calendrier avec quelques changements

Si le principe de coupures d’eau de 48 heures ou nocturnes est inchangé, le nouveau calendrier comporte quelques changements pour des villages. « L’attention des usagers est appelé sur certaines adaptations au niveau du découpage des secteurs pour limiter le risque du vidange des réservoirs », confirme la Société mahoraise des eaux (SMAE). Deux secteurs, le quartier Convalescense à Mamoudzou et le village de Bandraboua seront divisées en deux. A Bandraboua par exemple, il y aura désormais le Village Nord (secteur 1) et le Village Sud (secteur 2).

L’autre modification concerne Kawéni Village (dès maintenant), Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty qui passent aux coupures d’eau de 48 heures. Les quatre étaient jusqu’alors sur un rythme de coupures nocturnes du lundi au vendredi, puis une de 36 heures le week-end. Désormais, seule la zone industrielle de Kawéni et Petite-Terre restent sur ce rythme, au moins jusqu’au 1er octobre selon le planning indiqué.

Droit de retrait au CHM suite au caillassage d’une navette

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Les manifestants ont fait bloc devant la barge ce vendredi matin.

Un bus reconduisant du personnel du centre hospitalier de Mayotte s’est fait attaquer par un jet de pierre, ce jeudi soir, à Doujani. Une jeune étudiante a été grièvement blessée au visage par un projectile. A la suite de cet événement, le personnel du centre hospitalier a manifesté, ce vendredi matin. Dans un premier temps devant le CHM, ils se sont rendus en Petite-Terre afin de rencontrer le préfet de Mayotte. Le droit de retrait exercé ce jour, ne sera pas reconduit ce week-end.

C’est après la vacation de 19h30 que le personnel du centre hospitalier de Mayotte s’est fait caillassé dans le bus les reconduisant chez eux, en direction de M’tsangamouji. L’attaque aurait eu lieu aux alentours de 19h50, selon la police. Une élève infirmière à l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) a été gravement blessée au visage et risque de perdre son œil. Deux autres personnes auraient été touchées légèrement. Ce n’est pas la première fois qu’un bus du CHM se fait caillasser. En effet, en mai dernier, l’un d’eux avait été attaqué à Majicavo-Dubaï.

Un ras-le-bol général

A la suite de cet événement, le personnel du CHM s’est mobilisé, ce vendredi matin.  Une partie du personnel a exercé son droit de retrait. En début de matinée, après s’être réunis devant la préfecture à Mamoudzou, plus d’une centaine de manifestants a pris la direction de la barge afin de se rendre en Petite-Terre. L’objectif ? Rencontrer le préfet de Mayotte et faire entendre leurs voix. C’est pour dénoncer cette situation et exprimer un « ras-le-bol général » que se sont réunis syndicats du CHM et agents. « On est là pour dire stop a tout ça et qu’il va falloir trouver une solution pérenne. Pas seulement régler le problème pendant un mois et attendre qu’il y ait un prochain blessé pour réagir », revendique Toibu Mchindra, représentant du personnel CGT-Ma Santé.

Trouver une solution pérenne

« Même les ambulances se font caillasser. Il y a des patients aux urgences qui n’osent pas rentrer chez eux la nuit. Ça ne concerne pas que nous », dénonce une des agents. L’âge de l’élève gravement blessée touche encore plus le personnel soignant. « C’est la nouvelle génération qui est touchée. Vous vous rendez compte du message que ça lui envoie ? Tu vas soigner des gens qui vont t’agresser », regrette-t-elle. Les agents du CHM réclament qu’une solution pérenne soit trouvée afin que leur sécurité, mais aussi de bonnes conditions de travail soient assurées. « On n’arrive plus à faire venir du personnel, les agents sont fatigués. Il faut que ça s’arrête ! ».

Les syndicats ont rencontré le préfet en milieu de matinée, et il aurait assuré déployer des moyens ce vendredi soir afin d’assurer la sécurité des agents du CHM. « La réponse du préfet n’a pas été à la hauteur de nos attentes », déclare Ousseni Balahachi, secrétaire général de la CFDT Mayotte. Il ajoute que les syndicats attendent de voir ce qui va être concrètement mis en place pour assurer leur sécurité de manière durable. Les syndicats devraient être reçus d’ici mardi par le préfet dans le but de discuter plus amplement de leurs attentes. Il n’y aura pas de droit de retrait ce week-end, mais celui-ci sera de nouveau exercé lundi et mardi, dans l’attente de la réunion avec la préfecture.

Des journées portes ouvertes dans les structures de Mlezi Maoré

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Du samedi 16 au vendredi 22 décembre, le groupe Mlezi Maoré organise des portes ouvertes dans ses différents pôles. Cet acteur majeur du social et du handicap sur l’île accueillera du public dans 17 structures répartis sur tout le territoire. Ça commence dès ce samedi avec la Maison d’enfants à caractère social à Chirongui, de 10h à 14h. Au cours de la même matinée, de 9h à midi, le siège du groupe à Cavani fera la même démarche d’ouverture pour un échange sur les enjeux de Mlezi.

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Une conférence sur le debaa et le m’biwi au CUFR ce vendredi

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Ce vendredi 15 septembre à 12h30, l’amphithéâtre du Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Dembeni accueillera une nouvelle conférence publique, intitulée « L’anthropologie de la danse au service du patrimoine immatériel, l‘exemple du debaa et du mbiwi à Mayotte ». Cette conférence sera animée par Eléna Bertuzzi, docteure en Anthropologie. A partir d’une recherche sur le debaa et le mbiwi à Mayotte, elle présentera la méthodologie appliquée à l’étude de ces deux danses à Mayotte, fondée sur l’analyse et la transcription du mouvement et sur une approche participative et engagée du corps.

Bandrélé : réunion d’informations pour les parents des bacheliers

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Dans le cadre du projet « 100% réussite », de la mairie de Bandrélé, le maire de la commune, Ali Moussa Moussa Ben convie les parents des bacheliers de la promotion 2023, à prendre part à une réunion de présentation du dispositif d’accompagnement de leurs étudiants effectué par l’association Emanciper Mayotte. La réunion aura lieu le samedi 23 septembre à la salle de conseil de la mairie de Bandrélé, de 9h à 11h.

Le projet d’hôtel sur le front de mer de Mamoudzou toujours d’actualité

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Le préfet de Mayotte publie, ce jeudi, l’appel à manifestation d’intérêt pour un établissement hôtelier sur le front de mer de Mamoudzou. Cet endroit est au cœur des enjeux de développement du territoire en raison d’une part, de la place qu’il occupe dans les stratégies de promotion touristique, et d’autre part, de l’importance que prend le littoral dans les pratiques récréatives et touristiques émergentes de la population locale. Actuellement inexploité et occupé par des équipements hétérogènes, une stratégie de développement à moyen-long terme est en cours de réflexion à travers d’une orientation d’aménagement et de programmation menée par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou. L’objectif étant de donner une signature visuelle unique à ce littoral qui est la vitrine de la ville chef-lieu du département.

La parcelle stratégiquement située face au lagon, proche du rond-point dit « Mahabou » et aux quais d’embarquements des barges, offre une vue panoramique idéale. Le projet devra ainsi présenter une identité forte et s’insérer la stratégie de développement de la zone. L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert entre le mercredi 13 septembre 2023 et le 20 décembre 2023 à 2h. Le dépôt des dossiers de candidature peut être réalisé par voie dématérialisée via la plateforme « Démarches simplifiées» avec le lien suivant www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ami-parcelle-az322 ou par voie postale sous pli cacheté et recommandé à l’adresse suivante : Préfecture de Mayotte, secrétariat général pour les affaires régionales, pôle politiques publiques, AMI pour un établissement hôtelier sur le front de mer de Mamoudzou, BP 676 – 97600 Mamoudzou. Le dossier peut être retiré au secrétariat général des affaires régionales auprès dAlissa Houmadi, chargée de missions infrastructures (alissa.houmadi@mayotte.gouv.fr et 02 69 66 50 35).

Rendez-vous au salon XtremPro à M’tsangabeach

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La société MIM organise la troisième édition de son salon Xtrem Pro ce vendredi 15 et samedi 16 septembre. L’événement, à destination des professionnels, se déroulera à M’tsangabeach, de 9h à 17h. Ces deux jours sont l’occasion pour la société MIM de présenter à ses clients ses produits et nouveautés. Depuis plus de 25 ans, l’entreprise intervient sur ses champs de compétences (agriculture, transport, bâtiment et travaux publics, manutention, modules) au développement du territoire.

La Coopérative Taxi Vanille 976 invite ses adhérents à une réunion le 16 septembre

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La Coopérative Taxi Vanille 976 convie l’ensemble de ses adhérents à une réunion le samedi 16 septembre. Ce rendez-vous commencera à 9h, dans la salle de délibérations de la CCI, place Mariage à Mamoudzou. La coopérative, qui compte aujourd’hui près d’une centaine d’adhérents, poursuit son développement et abordera probablement la question des transports en commun sur l’île lors de cette rencontre. Pour davantage de renseignements, contactez la coopérative au 06 39 03 33 33 ou à l’adresse contact@taxivanille976.com.

Du beach rugby à la plage de N’Gouja ce samedi

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Un tournoi de beach rugby est prévu ce samedi 16 septembre sur la plage de N’Gouja. Organisé par le Comité territorial de rugby de Mayotte et le Jardin Maoré, cet événement sera l’occasion pour les enfants de suivre une initiation au rugby de 9h à 12h. Un tournoi dédié aux adultes aura lieu de 12h à 16h. L’initiation et le tournoi seront mixtes. « C’est une première sur l’Océan Indien ! Il y aura deux structures gonflables de 30 x 40 installées de 9h à 16h (le matin pour les enfants, l’après-midi pour les adultes) », explique l’équipe du Jardin Maoré.

L’entrée est libre et le Jardin Maoré assurera le bar et la restauration sur place. Le covoiturage pour venir est encouragé et des sacs seront mis à disposition pour trier les déchets. « Nous vous invitons à profiter de chaque instant et à créer de précieux souvenirs tout en respectant la Nature », poursuit le Jardin Maoré sur ses réseaux sociaux.

Souloutoini Hamouza dans l’Infernal trail des Vosges

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Originaire de M’tsangamouji et actuellement en métropole, Souloutoini Hamouza a réalisé un défi sportif peu commun : l’Infernal trail des Vosges, lors du dernier week-end. Il a réalisé la course IT200, soit parcouru 208 kilomètres avec plus de 10.000 mètres de dénivelé positif. Il s’agit d’une des ultras-distances les plus difficiles de France. « J’étais émerveillé en arrivant à Saint-Nabord. Le départ m’a donné des frissons avec la musique, le feu d’artifice et la flamme de l’Infernal qui brûlait dans la nuit », déclare le coureur de 37 ans. Il a grandement apprécié l’ambiance conviviale de cette course, entre les rires des coureurs et l’aide des bénévoles. « Vers la fin de mon périple, ma famille est venue me retrouver aux points de ravitaillement et cela m’a donné une énergie incroyable pour terminer. Je suis fier d’être allé au bout de cette course légendaire, car presque un coureur sur deux a abandonné », raconte Souloutoini Hamouza, qui remercie au passage l’ex-Monsieur athlétisme de France Télévisions, Patrick Montel, qui l’a suivi de près pendant le parcours. Le Mahorais espère, par sa performance, partager le goût du sport avec les jeunes de son île.

Une réunion publique, ce vendredi, au remblai de M’tsapéré

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La Ville de Mamoudzou organise une réunion publique afin de recueillir les attentes de la population concernant le projet d’aménagement du terre-plein de M’tsapéré. Vous êtes invités à participer à ce temps d’échange ce vendredi 15 septembre, à 15h30, sur le remblai de M’tsapéré (entrée côté rond-point de Doujani). Pour rappel, celui-ci est en plein travaux du fait de la future ligne Passamaïnty-Hauts-Vallons, la première ligne de transport en commun de la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou). A son extrémité, la commune de Mamoudzou envisage la création d’un palais des congrès.

Briques de terre compressée : Un chantier-école pour se professionnaliser à Tsingoni

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Zoubert Ambouharya, Faïdine Ahamadi, Soule Youssouf, Idaroussi Ahamada (les quatre apprenants), Adélaïde Papay et foundi Chazouli Halidi étaient sur le chantier-école, ce jeudi après-midi, à Tsingoni.

Pendant quatre jours, l’association Likoli Dago mène un chantier-école autour de la création d’une voûte en briques de terre compressée à Tsingoni. Une semaine de formation qui allie théorie et pratique, aboutissant à la réalisation du prototype. Ce projet a ainsi permis à quatre apprenants, qu’ils soient chefs d’entreprises, artisans ou ouvriers, de se former.

Une partie des écoles de Mamoudzou toujours privées d’eau

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Dès 9h30, ce jeudi, l’école Cavani-stade a dû renvoyer les élèves à cause du manque d’eau.

Alors que Koungou a choisi de mettre en place « des tours de classe » faute de cuves nécessaires, Mamoudzou est aussi en proie aux difficultés dans une partie de ses établissements scolaires qui ne sont pas sur le chemin de l’eau. Le maire, Ambdilwahedou Soumaïla, confirme qu’une pénurie de surpresseurs retarde les raccordements.

F.I. : Ce jeudi matin, les élèves du Cavani-stade ont dû quitter l’établissement vers 9h30 par manque d’eau. Est-ce que d’autres écoles de Mamoudzou sont concernées par le même problème ?

Ambdilwahedou Soumaïla : J’ai compris qu’il y avait de difficultés à Cavani Sud. C’était la même chose à Tsoundzou 2 pendant deux jours, mais j’ai reçu un message d’un parent d’élève qui m’a dit que c’était réglé. Mais le problème, c’est la pénurie de surpresseurs sur l’île, on est obligé d’en commander en métropole. A Mamoudzou, on a 19 établissements sur une trentaine au total qui ne sont pas sur le chemin de l’école. Onze ont reçu les cuves, dont six qui sont déjà raccordés.

F.I. : Les jours sans classe commencent à s’accumuler pour une partie des élèves.

A.S. : On cherche à résoudre le problème dans les jours à venir. Je sais qu’il faut qu’on assure un semblant d’éducation. Ça sera compliqué, personne ne sait ce qui nous attend avec cette pénurie qui s’aggrave.

F.I. : On a senti que le rectorat accusait le coup au moment où ont été annoncées les coupures de 48 heures. On imagine la même chose pour les communes.

A.S. : Oui, on sait qu’à chaque fois qu’il y a des nouvelles coupures, ça compliquera tout. Tout le monde doit trouver le moyen de s’adapter.

F.I. : Sur la suite justement, est-ce qu’on vous tient informés de ce qui nous attend ?

A.S. : Il y avait une réunion, aujourd’hui, avec le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et celui de l’eau, Gilles Cantal. Mais encore une fois, la gouvernance du syndicat Les Eaux de Mayotte n’était pas présente. Je ne comprends pas. On a l’impression qu’ils se culpabilisent. Dans des moments comme ça, au contraire, il faut resserrer les rangs. C’est ça être responsable. Il faut expliquer, essayer de donner des réponses.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes