Accueil Blog Page 213

Nawal fait son grand retour, mais cette fois en duo

-
nawal-fait-son-grand-retour-mais-cette-fois-en-duo

Absente de Mayotte un moment, Nawal Mlanao retrouve la scène mahoraise en se produisant, ce samedi, à 20h, au CUFR de Dembéni. Elle ne sera pas seule lors de ce concert organisé par l’association Hippocampus puisqu’elle sera accompagnée par Catherine Braslavsky.

Nawal, « The voice of Comoros », grande voix de l’océan Indien, est de retour à Mayotte ce jeudi, après plusieurs années d’absence. Elle ne revient pas seule, elle forme désormais un duo avec Catherine Braslavsky, un duo inspiré et inspirant, « la Rose des vents ». Les deux femmes qui chantent et composent mêlent deux univers : Nawal est revenue aux sons de l’archipel des Comores et de l’océan Indien, populaires, classiques et soufis, quand Catherine est imprégnée des chants de la Méditerranée, de l’Antiquité au Moyen-Âge. Elles se produiront, ce samedi soir, à l’auditorium du Centre universitaire de Mayotte (CUFR) de Dembéni, à partir de 20h. Le duo propose des créations nouvelles, un chant original où les voix des deux artistes se font l’écho l’une de l’autre en un jeu de miroirs où tout peut s’enrichir à l’infini. Ce faisant, elles interrogent notre mode de vie d’aujourd’hui en célébrant le partage, la tolérance, la liberté, l’équilibre du masculin et du féminin, la nature. Un concert-événement d’une grande qualité, à ne manquer sous aucun prétexte.

Des chants traditionnels revisités

Au programme, il y aura principalement des compositions de Nawal Mlanao et Catherine Braslavsky créées par le duo, ou arrangées pour l’occasion. Certains chants empruntent des textes à des poètes inspirants comme Harzat Inayat Khan ou Shlomo Ibn Gabriol, sans oublier quelques chants traditionnels revisités. Concert Hippocampus, en partenariat avec le pôle culturel du CUFR, soutenu par la DAC de Mayotte, et le théâtre des Bambous de Saint-Benoît à La Réunion, sont à l’initiative de ce grand concert-événement de samedi soir.

« La Rose des vents » sera produite ensuite à l’Alliance française de Moroni le 30 septembre, avant de revenir sur Mayotte pour une représentation le 7 octobre au Mystic Bar à Pamandzi.

Samedi 23 septembre, à 20h, au CUFR de Dembéni, concert « la Rose des vents » par Nawal Mlanao et Catherine Braslavsky. Tarifs : 10 euros, 5 euros pour les adhérents à l’association Hippocampus et gratuit pour les moins de dix ans.

Des avancées et des projets pour le Crous à Mayotte

-
des-avancees-et-des-projets-pour-le-crous-a-mayotte
De gauche à droite : Ketty Grondier (vice-présidente étudiante élue au conseil d’administration du Crous), Pierre-Olivier Sampère (directeur général du Crous), Dominique Marchand (présidente du Cnous), Aline Ferrère (gestionnaire du Dossier social étudiant), Mcolo Bacar Mcolo (responsable sur site du Crous à Mayotte) et Naila Madi (assistante sociale du Crous).

Ce jeudi, une opération petit-déjeuner gratuit était organisée à destination des étudiants du centre universitaire de formation et de recherche. Ce sont plus de 1.500 élèves qui ont pu en profiter. Cette première opération s’est déroulée en présence de Dominique Marchand, présidente du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous), et de Pierre-Olivier Sampère, directeur général du Crous de La Réunion et de Mayotte. L’occasion de faire un point d’étape sur les actions déployées depuis la création de l’antenne locale.

Le Crous de La Réunion et de Mayotte a vu le jour en janvier 2023 et une antenne locale a ouvert dans les locaux du centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Dembéni. Avec l’objectif d’échanger avec les acteurs locaux afin d’envisager un point de situation et d’aborder les évolutions à conduire dans l’avenir, la présidente du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (Cnous), Dominique Marchand est actuellement en visite à Mayotte. Accompagnée par Pierre-Olivier Sampère, directeur général du Crous de La Réunion et de Mayotte, la présidente a tenu à rappeler que sur l’île, « on a des personnels sur place, qui sont investis et qui connaissent les spécificités mahoraises ». Depuis sa création, le Crous a d’ores et déjà déployer des actions et mesures.

Des petits-déjeuners gratuits

Premier projet et apport menés aux étudiants du Cufr, celui de la salle de restauration. « Parce que la restauration, c’est important en termes d’alimentation, mais aussi en termes d’espaces de sociabilisation, d’échanges et de rencontres », concède la présidente. C’est d’ailleurs dans cette salle, ouverte en avril dernier, que la première opération de petit-déjeuner gratuit s’est déroulée ce jeudi matin. Durant deux heures, ce sont plus de 1.500 étudiants qui ont pu profiter d’un petit-déjeuner – croissant, brique de lait et orange – gratuit, servi par les services du Crous. Outre l’apport pour les étudiants, cette opération permet de renforcer les échanges entre les élèves. Cette action pourrait être amenée à être renouvelée au cours de l’année. A court terme, la salle elle-même devrait être quelque peu aménagée, avec l’installation d’un rideau, « pour que les étudiants puissent continuer à occuper la salle, après la fin du service », complète Mcolo Bacar Mcolo, responsable du site du Crous à Mayotte.

Une assistante sociale à temps plein

En parallèle, grâce à l’instruction des dossiers de bourse sur critères sociaux, reprise par le Crous, 413 étudiants ont pu percevoir un paiement anticipé dès le mois d’août de leur bourse. Pour Dominique Marchand, « ce qui est majeur pour que les étudiants puissent bénéficier de leur bourse tout de suite ». En réalité, ce paiement anticipé consiste à effectuer la mise en paiement de la mensualité de septembre, dès le mois d’août. De plus, des tours de paiement ont eu lieu, pour un montant de 270.000 euros. « A date, on a instruit plus de 20 % de dossiers que l’année dernière », reconnait-elle. Les équipes instruisant les demandes de bourse – formulée par l’intermédiaire du Dossier social étudiant ont d’ores et déjà traitées 2.116 dossiers, sur les 2.652 déposés.

Afin de soutenir les étudiants en difficulté, le Crous déploie un service social. Depuis mai dernier, une assistante sociale a été nommée à temps plein sur le site du centre universitaire, « pour les étudiants du Cufr, mais aussi pour tous les étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur », précise la présidente. Cette présence locale permet une augmentation de l’accompagnement des étudiants de Mayotte. Afin de mieux les accueillir, un réaménagement des locaux est envisagé afin de réunir l’assistante sociale à un pôle santé. Ce nouveau local permettrait également de recevoir plus facilement les étudiants, en toute confidentialité. En compléments de ces actions d’ores et déjà mises en place sur le territoire, le Crous se penche sur la question des logements étudiant. Certes, sur le site actuel du centre universitaire, le foncier ne permet pas l’implantation de logements.

Avec le projet de nouvelle implantation du CUFR, dont le foncier est situé à Ouangani, Dominique Marchand explique qu’actuellement, « nous travaillons de manière conjointe à travailler sur les projections d’effectifs pour déterminer les besoins de vie étudiante, en logement et en restauration ». Ce travail transversal permettra ainsi de mieux répondre aux attentes et besoins des étudiants de l’île hippocampe.

Jeux des Iles 2027 : La mise au point du Comité sportif mahorais

-
jeux-des-iles-2027-la-mise-au-point-du-comite-sportif-mahorais
Les prochains Jeux des Iles de l’océan Indien doivent avoir lieu aux Comores en 2027. D’ici là, les sportifs mahorais espèrent que la diplomatie leur permettra d’afficher leurs couleurs françaises.

Critiqué pour sa volonté de participer aux prochains Jeux des Iles de l’océan Indien « où qu’ils soient et dans le respect de la charte des Jeux », le Comité régional olympique et sportif (Cros) réitère sa position dans un communiqué daté de ce jeudi. Il s’oppose à une délégation France Océan Indien qui a pu exister auparavant, exclut toute co-organisation avec les Comores et rappelle que des changements dans la charte des Jeux (l’utilisation du drapeau français et l’hymne national) dépend davantage des élus.

jeux-des-iles-2027-la-mise-au-point-du-comite-sportif-mahorais
Madi Vita, le président du Cros Mayotte.

« Depuis l’attribution des Jeux des Îles de l’Océan Indien 2027 à l’Union des Comores, de nombreuses sorties ont agité les médias locaux (presse écrite, télé et radio confondues), les réseaux sociaux, mais également la sphère politique locale. Le Comité régional olympique et sportif (Cros) Mayotte, représentant le mouvement sportif mahorais qui est le principal concerné au milieu de cette agitation, tient à rappeler sa position sur certains points, ainsi à éclairer qui bon le souhaite.

En premier lieu, le Cros Mayotte rejette catégoriquement toute idée de co-organisation des Jeux des Iles avec les Comores, que ce soit en 2027 ou une autre année, car cela entrerait en contradiction avec le projet de candidature de Mayotte pour l’organisation de cet événement, qui doit permettre une restructuration globale du territoire (développement des infrastructures sportives, du réseau routier, des capacités d’hébergement, renforcement du système de santé, des dispositifs de sécurité, etc.) ; le combat que nous, Mahorais, menons depuis 1841 pour affirmer notre statut d’île française et notre identité en tant que tel.

De la même manière, le Cros Mayotte s’oppose fermement à la création d’une délégation La Réunion-Mayotte, dite « France Océan Indien ». Nous gardons en effet un souvenir amer des Jeux des îles 2003 à Maurice, où ce choix avait été imposé à Mayotte et mal vécu par nos dirigeants et athlètes. Si bien que la proposition de la Jeunesse et des Sports de recréer une délégation France Océan Indien pour les Jeux de la CJSOI 2018 à Djibouti avait été rejetée par le mouvement sportif mahorais, à l’unanimité. Nous n’en avons jamais voulu et n’en voudrons jamais, les Réunionnais non plus d’ailleurs !

« Le Cros attend des engagements fermes »

La question du drapeau et de l’hymne de la France aux Jeux des îles pour Mayotte ne dépend pas du mouvement sportif mahorais, mais bien de la diplomatie française. Seuls nos élus ont la légitimité de travailler sur ce dossier, tout particulièrement nos parlementaires qui ont pour mission le contrôle de l’action gouvernementale à travers les différents ministères dont les affaires étrangères et européennes. Aussi, ils ont le pouvoir d’agir et d’influencer sur cette décision. Ainsi, le Cros Mayotte attend des engagements fermes de la part de nos élus afin de faire évoluer la charte des Jeux.

En attendant, le mouvement sportif mahorais réaffirme la volonté des ligues et comités sportifs de participer aux prochains Jeux des îles de l’océan Indien, où qu’ils soient et dans le respect de la charte des Jeux. Capituler en renonçant d’y participer si la charte n’évolue pas, comme on peut l’entendre ici et là, c’est faire le jeu des Comores, qui souhaitent bloquer la participation de Mayotte à cet événement, comme ils ne se sont pas privés de le faire entre 1979 et 2003. »

Comores : Une fillette qui serait victime de viol cachée à Mayotte depuis des mois

-
comores-une-fillette-qui-serait-victime-de-viol-cachee-a-mayotte-depuis-des-mois
Les parents auraient envoyé leur fille à Mayotte afin d'étouffer une affaire de viol. (image d'illustration)

Une petite fille, âgée seulement de 11 ans, reste introuvable au point qu’un avis de recherche a été lancé il y a quelques jours, par une de ses tantes résidant à la Grande Comore. Un acte qui lui a valu une convocation. Le père de la victime, qui serait l’auteur du viol, l’aurait envoyée à Mayotte afin de faire taire le scandale. Sur l’île aux parfums, le Parquet n’a pas eu de remontées d’information concernant cette histoire.

L’affaire fait beaucoup parler aux Comores en ce moment, même si aucun média n’a traité l’information. L’histoire est celle d’une petite fille qui aurait été abusée par son propre père biologique, selon les dires de certains membres de la famille dépités par ce qui se serait passé. Ces derniers ont d’ailleurs commencé à s’exprimer sur internet. L’une des tantes a lancé un appel à l’aide sur sa page Facebook, lundi, à toutes les personnes vivant à Mayotte et qui apercevraient sa nièce. Une photo à l’appui, elle écrit ces mots : « Cet enfant est soupçonné d’avoir subi des agressions sexuelles commises par son père. La fille E est portée disparue depuis à Mayotte. Toute personne ayant des nouvelles d’elle, peut contacter la ville de Chouani », publie -t-elle. Ce post lui a valu une convocation des siens qui visiblement voudraient étouffer l’affaire.

D’après nos informations, tout remonterait à la fin de l’année dernière. « Bizarrement, nous avons appris que l’enfant a été envoyé à Mayotte. Vers juillet 2023, des rumeurs ont émergé comme quoi c’était une façon de dissimuler un acte plus grave. Mais lorsque nous avons demandé à ses parents, ils ont nié. Ils répondaient seulement que Mayotte était juste un lieu de transit avant que l’enfant regagne la France. Le problème est que personne ne sait où elle se trouve », a souligné un proche de la petite, qui se demande dans quel état vit la petite arrachée de son environnement.

Fausse identité

Selon un courrier adressé, le 17 septembre 2023, à une association de protection des enfants, la présumée victime aurait embarqué via Maria Galanta, sous une fausse identité, le 25 décembre 2022. On l’aurait confiée à une tante paternelle, qui vit à Koungou. Notons qu’en raison de son absence, aucune enquête n’a pu être ouverte à Moroni. Alors que le responsable du service d’écoute au niveau de la Grande Comore, Mradabi Mziarani a confirmé qu’effectivement, après avoir été saisis par un oncle, ils ont présenté le dossier au Parquet de Moroni. Dans la lettre citée un peu plus haut, la famille demande aujourd’hui l’aide à l’association Fainat. « Nous venons solliciter votre soutien pour le dénouement de cette situation et afin de protéger cette petite fille qui est en danger et probablement victime désormais d’un enlèvement et d’une séquestration », plaident les proches. La question qui revient sur toutes les lèvres est la suivante : est-ce qu’étant donné l’ampleur prise par l’affaire, les autorités judiciaires ne prendront-elles pas les choses en main en facilitant le retour de l’enfant ?

Du côté du tribunal judiciaire de Mamoudzou, le Parquet indique ne pas eu avoir connaissance d’une fillette recherchée localement au sujet d’un viol aux Comores.

Rugby : c’est la reprise pour le championnat à dix

-
rugby-cest-la-reprise-pour-le-championnat-a-dix

Après la médaille de bronze aux Jeux des Iles de l’océan Indien de l’équipe féminine mahoraise, les affaires reprennent dans le championnat local. Dimanche dernier, les premières rencontres du championnat à dix ont eu lieu sur les terrains de l’île. Dans la poule 1, le RC Mamoudzou et le RC Combani prennent les devants, laissant les Desperados et les Éclairs noirs de M’tsangamouji aux deux dernières places. En Poule 2, l’AS Ampountra club de Chiconi et le RC Koungou ont gagné leurs premiers matchs, laissant le RC Secteur sud de Mayotte et le Racing club de Petite-Terre derrière.

La prochaine journée est prévue ce dimanche, à Kangani, dans la commune de Koungou. A la fin de la saison régulière, les deux meilleures équipes de chaque poule se rencontrent lors des demi-finales prévues le dimanche 26 novembre.

Assemblée générale du Gepomay à Combani

-

Ce samedi, a lieu l’assemblée générale du Gepomay, rendez-vous incontournable pour les adhérents et pour tout savoir de leurs activités. Le rendez-vous est fixé à 9h30, dans les locaux de l’association. A 14h, une sortie à la retenue collinaire de Combani est organisée. Cette sortie est réservée aux adhérents, avec un prix à cinq euros. Le départ sera donné devant les locaux de l’association, il faudra compter trois heures de sortie avec les observations. Les participants sont invités à prévoir de l’eau, des chaussures et vêtements solides, de la protection contre les moustiques avec des manches et pantalons fortement conseillés.

L’eau non-conforme à Mamoudzou, à Koungou et en Petite-Terre

-
leau-non-conforme-a-mamoudzou-a-koungou-et-en-petite-terre

L’Agence régionale de santé (ARS) alerte, ce jeudi matin, sur deux non-conformités relevées sur le réseau d’eau potable. « Des analyses reçues ce jour font état, après examen par le laboratoire départemental de Mayotte, de deux non-conformités de la qualité de l’eau. Ces résultats imposent de prendre des mesures de précaution en urgence pour garantir la potabilité de l’eau consommée par la population », prévient l’agence.

Plusieurs secteurs sont touchés. Il y a d’abord l’ensemble de Petite-Terre, soient les villages de Dzaoudzi, Labattoir et Pamandzi. Dans les communes de Koungou et Mamoudzou, une partie des villages sont concernés. Koungou, Majicavo 1 et 2, Hauts-Vallons pour la première (Longoni, Trévani et Kangani ne sont pas sur le même réseau). Pour Mamoudzou, il s’agit de Kawéni, M’tsapéré, Ambassadeur, Doujani et Passamaïnty (quartier de Ngnambo Titi uniquement). Mamoudzou village, Cavani, ainsi que le sud de Mamoudzou (Tsoundzou 1 et 2, Vahibé et une large partie de Passamaïnty) sont sur des réseaux où aucune non-conformité n’a été relevée.

Bouillir l’eau

Comme à chaque fois maintenant, l’ARS « demande à l’ensemble de la population de ces secteurs de faire systématiquement bouillir l’eau avant de la boire, faire à manger ou se brosser les dents. L’ébullition permet de stériliser l’eau et d’éliminer ainsi toutes les bactéries présentes. Cette eau peut être stockée dans un récipient dédié, conservée à l’abri de la chaleur et peut être utilisée pendant 48 heures ». L’agence indique que « des nouveaux contrôles seront effectués dans les tous prochains jours afin de suivre l’évolution de la situation ». Elle promet une communication des résultats.

Il s’agit de la deuxième situation de ce genre sur l’île, ces dernières semaines. Le 6 septembre, les villages d’Acoua, Sohoa, Chiconi, Coconi, Ongojou, Sada, Ouangani, Poroani et Miréréni (commune de Chirongui) ont fait l’objet d’une alerte pour des bactéries coliformes retrouvées dans l’eau. La situation était revenue à la normale, le dimanche 10 septembre.

Une conjoncture économique mahoraise qui résiste

-

Au deuxième trimestre 2023, la conjoncture économique de Mayotte résiste malgré les prévisions d’activités pessimistes des chefs d’entreprise au trimestre dernier et les incertitudes liées notamment à la crise de l’eau. « L’indicateur du climat des affaires (ICA) se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période », explique l’Iedom (Institut d’émission des départements d’Outre-mer). Dans le département, l’inflation enregistre un léger ralentissement, mais demeure tout de même élevée, « ce qui semble affecter la consommation des ménages », note l’Iedom. Les perspectives d’activité pour le troisième trimestre seraient plus optimistes que le trimestre dernier. Néanmoins, la crise de l’eau ainsi que le contexte social continuent d’inquiéter les chefs d’entreprises. Les prévisions d’investissement, quant à elles, demeurent toujours favorables. Il faut noter qu’au u deuxième trimestre 2023, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A augmente légèrement par rapport au trimestre précédent (+0,4 %). Également, contrairement au trimestre précédent, les importations se replient, avec une baisse de 1,6 %. A l’inverse, l’activité dans le secteur de la construction demeure « robuste avec des carnets de commande qui continuent de s’étoffer », note l’Institut.

Une enquête publique sur la question des déchets

-

Le Département de Mayotte informe du lancement prochain d’une enquête publique relative à la prévention et à la gestion des déchets. En effet, conformément à l’arrêté n°804 du 03/08/2023/DTEE/CD, un processus de consultation sur le projet de Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de Mayotte (PRPGD) est entamé. Cette enquête se déroulera sur un période de 31 jour consécutif, à savoir du 4 octobre au 3 novembre 2023 inclus.

Le PRPGD est un outil essentiel pour coordonner les actions en matière de prévention et de gestion des déchets à Mayotte. Élaboré sous la responsabilité du président du Conseil départemental de Mayotte, ce plan vise à rassembler l’ensemble des parties prenantes engagées dans cette cause capitale pour l’île. Une commission d’enquête a été désignée par le président du tribunal administratif de Mayotte (décision n° E23000007/97) pour superviser ce processus.

Le dossier d’enquête publique, conformément aux dispositions légales, inclut le rapport d’évaluation environnementale, l’avis de l’Autorité environnementale, ainsi que les avis émis par les institutions dans le cadre de la consultation administrative. Durant toute la période de l’enquête publique, il sera possible de consulter ou de télécharger ces documents. La participation et les avis sont essentiels pour façonner l’avenir de la gestion des déchets à Mayotte. Faites entendre votre voix et contribuez à notre engagement commun au lien suivant : https//tinyurl.com/3kabjath ou par courrier électronique à l’adresse suivante : com.enqu.prpgd976@gmail.com

Journée « Sentez-vous Sport » à M’tsangabeach, le samedi 30 septembre

-
journee-sentez-vous-sport-a-mtsangabeach-le-samedi-30-septembre

L’accès à la pratique d’une activité physique régulière est un enjeu majeur pour le territoire de Mayotte et sa population. Le sport et les activités physiques sont des outils intéressants du fait des valeurs qu’ils véhiculent (équité, le travail d’équipe, l’égalité, la discipline, l’inclusion, la persévérance et le respect), mais aussi leurs impacts sur la santé des pratiquants, petits et grands.

Pour la deuxième année consécutive, le CROS Mayotte se mobilise à l’occasion de « Sentez-Vous Sport ». Sera ainsi organisée, à M’tsangabeach, une journée initiation et découverte sportive le 30 septembre prochain, de 9h à 15h. Seront réunis sur une même journée différentes associations représentant les disciplines sportives pratiquées sur le territoire. Cette action donnera à la population l’occasion de tester plusieurs d’entre elles, et qui sait, susciter des vocations chez de potentiels futurs athlètes. Cette journée est une opportunité de pouvoir s’immerger dans le monde du sport, de la santé et du bien-être. Elle est gratuite et ouverte à tous, personnes seules, en famille ou entre amis.

Le mois de septembre est synonyme de rentrée sportive. C’est à cette occasion que le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) lance, comme chaque année à cette période, une large opération nationale destinée à encourager à la pratique d’activités physiques et sportives pour le plus grand nombre. Cette année marque la 14ème édition de cette opération. Cette action nommée « Sentez-vous sport », fait la promotion d’un mode de vie actif et sain en offrant aux participants la possibilité de découvrir différentes pratiques d’activités physiques et sportives, mais aussi de venir à la rencontre des acteurs de la santé, du social et du sport (club sportifs, associations, entreprises…).

CGT Éduc’action Mayotte appelle à la grève à partir de mardi

-

La CGT Educ’action Mayotte a déposé un préavis de grève dans le cadre de la crise que traverse le territoire. Ce préavis couvre les mobilisations locales jusqu’au 13 octobre. Le syndicat dénonce l’absence en besoins élémentaires non satisfaits des élèves et des personnels. « Nous demandons une présence rapide de nos services publics au cœur même de cette crise, afin d’évaluer de manière fiable les besoins, d’établir des priorités dans l’action de l’État face à cette catastrophe sanitaire et sociale qui devient de plus en plus insupportable », annonce le syndicat dans une lettre. Ce préavis est destiné à couvrir toute action revendicative concernant l’amélioration et le respect des conditions de travail. La CGT Educ’action revendique la mise en place de règles et de normes en matière d’hygiène et la mise en place de plans d’urgences dans l’ensemble des secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et du monde associatif pour répondre aux besoins de la population.

Crise de l’eau : Le premier bateau avec 600.000 litres d’eau est arrivé à Mayotte

-
crise-de-leau-le-premier-bateau-avec-600000-litres-deau-est-arrive-a-mayotte
Les 600.000 litres d’eau sont arrivés à Mayotte ce mercredi matin. A cette occasion, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et Gilles Cantal, le préfet de l’eau, étaient sur place.

Le premier bateau affrété par l’État, avec le soutien de la Fondation CMA-CGM est arrivé au port de Longoni, ce mercredi matin. Grâce à cette livraison, ce sont 600.000 litres d’eau embouteillée, destinée à l’alimentation en eau potable de la population vulnérable de l’île qui pourront être distribués. Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et Gilles Cantal, préfet de l’eau, se sont rendus sur place, en compagnie des forces armées, en appui sur le dispositif.

Annoncé la semaine dernière, un premier bateau affrété par l’État et la Fondation CMA-CGM, qui prend en part une partie du fret, est arrivé ce mercredi matin au port de Longoni. Dans la matinée, ont été déchargés trente-deux conteneurs du navire Kiara, contenant 600.000 litres d’eau. Ces 400.000 bouteilles d’eau seront destinées à permettre l’alimentation en eau potable de la population vulnérable à Mayotte (femmes enceintes, nourrissons de moins de deux ans, personnes immunodépressives, personnes handicapées fortement dépendantes et personnes de plus de 65 ans). Sur place, Thierry Suquet explique que « ce sont 50.000 personnes concernées » et non plus 30.000 comme cela avait été annoncé. Après une estimation, un travail est mené pour constituer des listes nominatives afin d’affiner au maximum le nombre.

« Donner de l’eau aux gens qui en ont besoin »

Une fois réceptionnées au port, les bouteilles d’eau – de trois marques, dont Australine – seront distribuées avec le soutien des collectivités locales. Cette étape devrait débuter d’ici la fin de semaine. « On dialogue avec les communes et l’UDCCAS de façon à sélectionner avec eux des lieux sécurisés où vont se faire les distributions », ajoute le préfet, qui précise que ce sont les communes qui pilotent la distribution au public. Selon la taille des dix-sept communes de l’île, les distributions s’étendront d’un à trois jours. Dans un premier temps, une commune sera desservie par jour, puis plusieurs. « L’idée, c’est de pouvoir donner de l’eau aux gens qui en ont besoin, une fois par semaine pour la totalité de la semaine », soutient le délégué du gouvernement. La dotation en eau est de deux litres par personne pour les adultes et un litre pour les nourrissons.

Ces livraisons de conteneurs d’eau vont se poursuivre, avec un deuxième bateau prévu pour le début du mois d’octobre, qui contiendra 800.000 bouteilles d’eau, soit 1,2 million de litres. « C’est le double de ce qu’on a à l’heure actuelle et les autres commandes sont également parties », note Thierry Suquet. Une commande d’eau supplémentaire à La Réunion qui a permis de constituer un stock stratégique. Le préfet complète en expliquant que tant que la capacité de production d’eau potable n’est pas revenue à la normale et que la distribution d’eau au robinet pas régulière, « on va continuer ces opérations ». Ainsi, des programmations qui vont permettre de tenir le rythme dans les semaines à venir sont prévues.

Une mobilisation des forces armées

Outre le fait de s’appuyer sur les collectivités locales et les transporteurs, l’opération requiert l’implication des forces armées. Ainsi, le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) et le Régiment du service militaire adapté (RSMA) de Mayotte sont mobilisés pour un appui logistique. « Les moyens seront adaptés aux besoins », explique le colonel Jean-Alexis Poupon, commandant le DLEM et commandant militaire de Mayotte. Les équipes procéderont à des opérations de manutention, tant sur le port, que sur les lieux de distribution. « On a besoin d’une souplesse que l’utilisation des armées nous permet », ajoute le préfet. De son côté, le colonel Guilaume Larabi, chef de corps du RSMA, observe que le régiment a « la capacité de venir en appui car, on à la fois des bras et la jeunesse, mais aussi, on peut mettre en place des rotations d’effectifs ». Tout en poursuivant leur formation, l’intégralité des effectifs du régiment sera donc mise à contribution.

 

Et le prix des bouteilles d’eau dans les commerces ?

Concernant le prix des bouteilles d’eau minérale, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet a réexpliqué que les prix sont gelés par décret – prix en date du 3 juillet 2023 – et que cela permet d’être en position de fournir de l’eau à l’ensemble de la population. Le délégué du gouvernement a également rappelé, concernant cette livraison de conteneurs, que « l’eau gratuite, elle est pour ceux qui sont malades et en danger immédiat. Autrement, on se fournit dans son magasin comme d’habitude ».

Interrogé sur la question du prix des bouteilles d’eau, ce mardi, le préfet de l’eau, Gilles Cantal, a expliqué que deux actions sont possibles. La première porte sur le contrôle des prix, afin de garantir « qu’ils ne soient pas dépassés par les commerçants au détriment des consommateurs ». Le deuxième moyen, dont dispose la préfecture, serait de prendre un second arrêté complémentaire d’application du décret, afin « d’intervenir sur ces marques qui n’auraient pas été recensées dans le cadre du premier ». Ce ne sera donc pas dans l’immédiat que le prix des packs d’eau sera revu à la baisse.

Un accident mortel au port ce mercredi

Lors des opérations de déchargement du navire ce mercredi, un accident mortel se serait produit. Contactés, la gendarmerie et le parquet confirment qu’un accident a bien eu lieu, mais précise qu’une enquête est en cours, afin de déterminer les circonstances de cet événement. L’inspection du travail a également été saisie.

« J’en ai marre qu’on me fasse passer pour un monstre »

-
jen-ai-marre-quon-me-fasse-passer-pour-un-monstre
Concernant le pied sectionné d’un jeune de Passamaïnty en juin 2019, la cour d’assises a estimé qu’il n’y avait pas assez d’éléments probants pour déterminer la culpabilité des membres de « la brigade anti-Bac », une bande de Doujani.

Un garçon de douze ans et demi est devenu infirme en juin 2019, à Passamaïnty. Sept jeunes hommes liés à « la brigade anti-Bac » ont finalement été acquittés pour ce fait par la cour d’assises de Mayotte, ce mercredi. Le leader de cette bande de Doujani reste toutefois en prison en raison d’une condamnation précédente.

Les jurés de la cour d’assises de Mayotte ont tranché. Pour eux, celui qui se fait appeler « Azimoff » et sa bande ne sont pas les auteurs de l’agression de « Messi », un garçon de douze et demi qui habite à Passamaïnty, le soir du 16 juin 2019. Le groupe n’a pas été reconnu coupable non plus des blessures infligées à une autre jeune homme qui a été attaqué dans son banga, près du collège, lors du même soir. Pendant ces six jours de procès, les avocats ont tout fait pour dédouaner les sept accusés, demandant tous l’acquittement. Et finalement, ils l’ont obtenu, ce mercredi après-midi.

Car plusieurs points ont mis en difficulté l’accusation. Il y a d’abord la version de celui qui s’est constitué prisonnier quatre mois après les faits. En effet, il avait avoué à plusieurs reprises être là au moment où le village de Passamaïnty a été une horde de trente et quarante individus armés de pierres ou de machettes. Il avait même raconté avoir porté des coups. Â de 28 ans, il ne fait pas partie à proprement parler de « la brigade anti-Bac », mais il connaît leur chef depuis « tout petits ». Il avait donné des noms et des détails assez précis de l’agression du jeune au pied sectionné. Alors qu’il a peu changé de version durant quatre ans (par sécurité, il était même incarcéré à La Réunion), il a effectué un complet revirement lors du procès en affirmant qu’il n’était pas dans son état normal au moment de ses déclarations initiales et qu’il n’était pas présent le soir du 16 juin 2019. Son avocat, maître Abdel-Lattuf Ibrahim, n’explique pas ce soudain changement, mais indique que les premières versions de son client, « ce n’est pas la vérité ». Sur les détails, il assure que tout le monde connaissait cette histoire et qu’il était facile d’identifier les membres de « la brigade anti-Bac ». « Les enquêteurs avaient besoin d’éléments et il est arrivé en disant qu’il était là », ajoute-il.

« Jamais présenté un tel dossier »

A partir de là, il était plus difficile de porter l’accusation. Car l’audition du directeur d’enquête n’a guère amélioré le travail des parties civiles représentées par maître Soumetui Andjilani. A la retraite, le policier admet « n’avoir aucun souvenir » de l’affaire. Il n’y a pas de géolocalisation, pas d’ADN ni de vidéosurveillance. Même le scellé renfermant le sabre qui aurait servi à découper le pied de la victime n’est plus là. L’avocat général, Albert Cantinol, qui ne peut compter que sur les témoignages, a alors vu le dossier prendre l’eau. « J’ai été magistrat-instructeur pendant quinze ans et je n’aurais jamais présenté un tel dossier aux Assises », a-t-il pesté. Il n’en fallait pas plus pour les avocats des accusés pour reprendre la formule. « Vous n’avez rien », « si vous n’avez pas d’éléments, pourquoi vous portez l’accusation», « vous n’avez pas démontré les culpabilisés », constatent tour à tour maîtres Ahmed Idriss, Jean-Paul Ekeu et JeanBaptiste Kondé.

L’avocat général avait beau soulevé plusieurs éléments lors de ces réquisitions. Le survêtement du chef des agresseurs et le bob rouge correspondent à ceux du chef de bande et d’un de ses coaccusés, les témoignages des habitants attribuent à la bande les exactions commises ce soir-là dans Passamaïnty. Par exemple, le proche d’une des victimes a entendu son frère crier : « Pourquoi tu veux me tuer « Azimoff » ? ». D’autres affirment avoir vu ce même chef « avec un casque blanc sur la tête ». Les mobiles aussi, dont les versions divergent, sont parfois flous et ne correspondent pas forcément à l’heure des faits situés entre 19h et 20h. Des éléments qui n’ont pas convaincu les jurés.

« Le coupable idéal »

Le profil de la bande et de son chef semblait pourtant idéal. En 2019, les rixes entre les jeunes de Passamaïnty et Doujani sont légion. Connu pour sa violence, le principal accusé venait de sortir de prison depuis deux mois et était sous contrôle judiciaire. Alors que quatorze ans sont requis contre lui, il dit souffrir de cette réputation. « J’en ai marre qu’on me fasse passer pour un monstre », lâche-t-il à la barre, la veille du verdict. Pour la plupart des avocats, il était « le coupable idéal ». Son avocate, maître Céline Cooper, va plus loin. Elle dit « qu’elle a peur d’une erreur judiciaire » et que cette affaire en contiendrait tous les ingrédients. Elle revient sur le manque de preuves, les aveux de l’accusé qui finalement n’en sont plus, « la pression de la communauté » pour trouver des coupables. « On inverse les paradigmes. Il est présumé coupable et doit prouver son innocence », plaide-t-elle. Avec toutes les incertitudes qui règnent sur l’affaire, le chef de « la brigade Anti-bac » est finalement acquitté, comme les autres. Il ne sortira pas pour autant de prison puisqu’il purge une condamnation dans une autre affaire.

A la sortie du tribunal, « Messi » ne peut cacher sa frustration, même s’il n’a jamais pu identifier ses agresseurs. « Les policiers m’ont dit qu’ils avaient les coupables, ça dure depuis quatre ans, je passe la semaine au tribunal et voilà, rien », déplore celui qui est tout de même reconnu comme victime et sera indemnisé. « Ce n’est pas le plus important. Je voulais voir les responsables et comprendre pourquoi on m’a fait ça », poursuit celui qui restera infirme à vue.

Sénatoriales 2023 : Siaka Mahamoudou veut accompagner la jeunesse

-
bandeau-elections-senatoriales-2023-siaka-mahamoudou-veut-accompagner-la-jeunesse

Jeune militant au Parti socialiste à Besançon (Doubs), Siaka Mahamoudou fait partie des dix candidats* qui briguent les deux sièges de sénateurs de Mayotte au Palais du Luxembourg, ce dimanche 24 septembre. Agent de la Mission locale à Mamoudzou, il se veut proche de la jeunesse mahoraise dont il veut être l’ardent défenseur s’il réussit à se faire élire.

Flash Infos : Qu’est-ce qui vous a poussé à être candidat ?

Siaka Mahamoudou : La politique m’a toujours paru comme étant un des meilleurs moyens d’assurer le développement d’un territoire. Je m’en suis intéressé dès mon jeune âge, et lorsque je me suis retrouvé étudiant en métropole il y a quelques années, j’ai milité au sein du parti socialiste (PS), à Besançon (Doubs) puis à Nantes (Loire-Atlantique). A la fin de mes études, j’ai décidé de m’investir en faveur de mon territoire d’origine. Je considère aujourd’hui que j’ai une expérience suffisante dans ce domaine pour aller de l’avant dans la défense des intérêts des Mahorais.

F.I. : En quoi vous serez un bon sénateur ?

S.M. : Très clairement, je dirai que nous avons de très bons candidats pour ces élections sénatorialesci, le seul élément qui me différencie par rapport aux autres c’est l’amour que j’ai pour cette île et ses habitants. J’ai un grand dessin pour eux, la réussite de tout un chacun afin que tous les Mahorais puissent s’en sortir professionnellement et socialement quels que soient leurs choix de vie. Cela rentre dans ma vision globale du développement économique et social de ce territoire. Je n’ai pas la prétention de me considérer comme un étant le candidat parfait pour ce scrutin toutefois, je sollicite la confiance des grands électeurs de Mayotte pour qu’ils fassent de moi un des deux prochains sénateurs de cette île. Nous sommes majoritairement une population jeune qui a besoin d’actions dans tous les domaines, le sport, l’éducation, l’économie, l’entrepreneuriat et la création d’emplois, etc. J’aimerai que cette jeunesse arrive à s’épanouir dans l’effort et la créativité, qu’elle puisse aller encore plus loin dans ce qu’elle a déjà entrepris ou qu’elle envisage d’entreprendre, afin qu’elle devienne professionnelle dans tous les domaines d’activité qu’elle se sera choisi. Je souhaite l’encourager et l’accompagner dans toutes ses initiatives et projets.

F.I. : Quels sujets aimeriez-vous défendre au Sénat ?

S.M. : Je voudrais préciser que le responsable politique que j’entends être n’accepte pas la notion de priorité dans les chantiers importants à ouvrir pour Mayotte. Dans la mesure où tout le monde s’accorde sur le fait que l’île cumule des retards considérables dans tous les domaines, il me paraît de bon sens de parler plutôt de choix à faire puisqu’il est impossible de s’atteler à tout en même temps. Pour ma part je retiendrai trois sujets majeurs à défendre : l’économie, la sécurité et le sport. Nul ne peut contester le fait que les clubs mahorais sont les meilleurs en matière de sport collectif, toutes disciplines confondues, dans l’océan Indien. Nos jeunes désirent persévérer dans ce sens, aussi je souhaite contribuer à dégager des canaux pouvant les conduire à des niveaux professionnels au niveau national. Le sénateur que j’espère devenir aura à travailler avec le ministère des sports pour que ces voies soient mises en place dès que possible, en évitant bien sûr la contrainte de devoir transiter par La Réunion, un gros problème auquel sont actuellement confrontés nos sportifs. En dehors des sports collectifs, il existe d’autres disciplines en pleine expansion, on a vu récemment que des athlètes mahorais ont pu prendre part à d’autres compétitions nationales grâce aux performances qu’ils ont réalisées pendant les Jeux des Iles de l’océan Indien à Madagascar, en particulier dans le relai. Je serai là pour les booster, les aider à s’exprimer et montrer leurs compétences.

Sur le plan économique Mayotte est sujette à beaucoup de problèmes en ce moment. Notre territoire a traversé une première crise qui est celle du Covid19, laquelle a engendré beaucoup de soucis, à peine commençait-elle à remonter la pente, que la voilà confrontée à la crise de l’eau, une crise d’une ampleur sans précédent qui impacte tout le monde économique mahorais. Je pense que la meilleure des solutions est de proposer une zone franche afin de protéger nos entreprises et leur permettre de se refaire une santé. Cela dure 5 ans et va nous permettre de vérifier leurs capacités réelles de résistance. Il faut aider les plus petites d’entre elles et les plus fragiles. Il est bien connu que nos jeunes sont très nombreux à vouloir créer leurs propres activités professionnelles, il leur manque principalement les moyens de le faire et un emplacement pour s’installer. C’est important de se pencher sur ces deux questions car en s’installant durablement ces petites et moyennes entreprises (PME) vont pouvoir embaucher. Par ce moyen, la société mahoraise sortira de l’idée selon laquelle pour trouver du travail il faut exclusivement postuler auprès des administrations locales et structures publiques. Pour nos jeunes ce sera l’occasion de se sentir libres d’aller au bout de leurs efforts et donner le meilleur d’eux-mêmes. L’économie c’est aussi le tourisme, malheureusement on va se heurter à un préalable qui est la disponibilité en eau car sans eau il sera difficile de développer un tourisme. Toutefois, je ne désespère pas que nous puissions sortir rapidement de cette situation de pénurie d’eau, ce qui m’amène à faire remarquer que cette crise actuelle ne nous empêche nullement de réfléchir à quel type de tourisme nous voulons concrètement dans cette île. Là-dessus également il va nous falloir faire des choix car les cas de certains pays nous montrent ô combien le tourisme de masse est une contrainte. L’abondance de tourisme ne signifie pas forcément une bonne santé économique et une bonne qualité de vie sociale. Elle peut aussi être vecteurs de dangers dont il faut en tenir compte dès à présent, s’organiser suffisamment pour les éviter.

S’agissant de la sécurité, je vais en parler de manière globale. J’admets que l’Etat a beaucoup fait ces derniers mois, en dépêchant des forces de l’ordre sur l’ensemble du territoire. Mais je suis contraint de poser deux questions, va-t-il en être ainsi pour toujours ou s’agit-il d’une solution purement temporaire ? Nous savons tous que ce personnel est installé dans des hôtels ici et là et non dans des casernes prévues à cet effet. Il faut donc trouver une solution pour le long terme. Sans vouloir polémiquer, il est quasi impossible de dissocier l’insécurité de la question de l’immigration clandestine, bien qu’elle soit suffisamment importante pour être traitée entièrement à part. Pour commencer je proposerai que tout étranger irrégulier faisant l’objet d’une condamnation pénale soit reconduit définitivement dans son pays d’origine une fois sa peine effectuée. Il est nécessaire à mes yeux que tous les immigrés disposant d’un titre de séjour puissent circuler librement dans l’espace national et ultramarin et se fixer sur le territoire de leur choix. Continuer à parquer autant de monde sur un aussi petit territoire de 374 km² ne peut qu’engendrer des problèmes en cascades. Au bout d’un moment ça va exploser et les autorités ont une obligation d’éviter qu’une telle tragédie ne se produise. Une autre question qui se pose, la situation de tous ces jeunes clandestins livrés à eux-mêmes, ils traînent sur la route ne sachant pas où aller dans les villes et villages. L’État doit décider s’il y a lieu de les reloger et de s’occuper d’eux (ou pas) car ce n’est pas avec les trente euros mensuels qu’ils perçoivent qu’ils vont pouvoir vivre dignement, mais c’est un autre débat. Dans l’immédiat, moi je pense à leur propre sécurité. Je pense personnellement que nous ne devons pas attendre que les choses s’enveniment, dans la mesure où ils sont sans papiers, ils doivent être renvoyés vers leurs pays d’origine.

F.I. : A quel groupe politique souhaiteriez-vous vous rattacher ?

S.M. : Moi, je me décris comme candidat divers droite. Par conséquent, cela ne me dérangera pas de siéger parmi Les Républicains, je me vois plus avec eux qu’avec une autre famille politique. Voyez-vous, lorsqu’on se rattache à un groupe on a toujours des priorités à défendre, en l’occurrence les priorités des Mahorais qui doivent être prises en considération et défendues par le groupe auquel on a adhéré.

F.I. : Question d’actualité, le ministre comorien des Sports offre d’étendre au département de Mayotte, île comorienne, certaines épreuves des JIOI en 2027, qu’en pensez-vous ?

S.M. : On ne peut pas empêcher les autorités comoriennes de penser ce qu’elles veulent. Pas plus qu’elles ne peuvent empêcher les Mahorais de penser le contraire. Dans la Constitution française, Mayotte est désormais un département français d’Outre-mer et les Comoriens n’y changeront rien quoi qu’ils disent. Le DOM de Mayotte désire ardemment organiser ces jeux sur son sol, en tant que sénateur, mon devoir sera de contribuer à matérialiser ce vœu de nos populations et par conséquent, je soutiens à 100 % ce projet. Par conséquent, je soutiens la rénovation d’équipements sportifs existants dans notre département et la construction de nouveaux à différents endroits adéquats. L’offre du gouvernement comorien est à mes yeux une déclaration sans intérêt, si ce n’est d’engendrer une polémique de plus qui n’apporte rien aux deux parties. Mon devoir est de rassurer nos populations et de conseiller nos différents responsables à se focaliser sur notre propre projet d’accueillir un jour ces jeux sur notre territoire. Que les Comoriens nous croient incapables d’organiser ces jeux chez nous, c’est leur problème, nous n’avons pas à jouer leur jeu, c’est stérile, puérile et surtout illusoire. Quand bien même ils continueraient à demander une aide internationale pour conquérir le sol mahorais, cela reste un jeu idiot dans lequel nous n’avons pas à prendre part parce que nous le savons d’ores et déjà irréalisable. Notre objectif reste l’émancipation de nos jeunes sur le plan sportif, éducatif, culturel et dans tous les domaines. A nous de faire en sorte de leur donner satisfaction et de nous investir en conséquence.

Le dimanche 24 septembre, les 540 grands électeurs de Mayotte (les 26 conseillers départementaux, les 4 parlementaires et 510 délégués des conseils municipaux) sont amenés à choisir les deux futurs sénateurs de Mayotte pour la mandature 2023-2029. Si les deux ou l’un des deux candidats en tête n’ont pas recueilli 51% des voix ou plus, un deuxième tour aura lieu le même jour.

* Seul Mouslim Abdourahamane n’a pas participé au jeu de l’interview croisée dans les colonnes de nos différents titres (Flash Info et Mayotte Hebdo) malgré nos sollicitations.

Le parcours des candidats

Siaka Mahamoudou

Natif du village de Chembenyoumba dans le nord de Mayotte et âgé de 34 ans, il a passé toute son enfance dans le village de M’roalé, dans la commune de Tsingoni. Il a fréquenté le collège de Chiconi et le lycée de Sada où il a décroché un baccalauréat économie et social (ES). Il a poursuivi ses études dans l’Hexagone à Besançon où il a obtenu une licence et ensuite un master de sciences politiques à Toulouse. Il s’est impliqué dans la politique dès son arrivée en métropole au sein du Parti socialiste et regrette aujourd’hui sa désagrégation quasicomplète. Dès lors, il s’est forgé l’idée de devenir un acteur politique et a choisi de revenir servir son île. Il déplore que le PS local ait été cadenassé par des personnalités qui n’ont laissé aucune chance d’expression aux jeunes militants. Il travaille à la Mission locale à Cavani dans l’insertion des jeunes.

Des discussions passionnées sur l’avortement au colloque Mayotte en Santé

-
des-discussions-passionnees-sur-lavortement-au-colloque-mayotte-en-sante
Laoura Ahmed, directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles, a présenté l’histoire du droit à l’avortement lors de la conférence.

La deuxième édition du colloque Mayotte en Santé, organisée par l’association Nariké M’Sada, s’est tenue du 18 au 20 septembre au Pôle d’excellence rurale de Coconi. Les conférences sur les addictions et la santé sexuelle ont eu beaucoup de succès, comme celle sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) qui a suscité beaucoup d’échanges.

Ce mercredi 20 septembre, une conférence ayant pour thème l’IVG a rassemblé une salle comble lors du colloque Mayotte en Santé. Christine Fleck, sage-femme, a rappelé la procédure médicale et le déroulement des consultations. Une occasion pour la professionnelle d’indiquer que cette procédure est totalement prise en charge au Centre hospitalier de Mayotte (CHM), sans avance de frais. Les femmes peuvent ainsi accéder jusqu’à sept semaines de grossesse à une IVG médicamenteuse. Entre sept et quatorze semaines, on procède par chirurgie.

Wardal Chanrani, qui travaille en Protection maternelle et infantile (PMI), assure, elle, l’entretien psychosocial obligatoire pour celles qui souhaitent recourir à une IVG. « Notre rôle est de faire le point sur l’état émotionnel de la patiente et de la rassurer. Il n’y a aucun jugement ou remise en question du choix de la patiente, et cet entretien est confidentiel », assure la professionnelle.

L’avortement, un tabou qui persiste

Des rappels lors de cette table ronde qui semblent nécessaires. « À Mayotte, il y a eu les mouvements pour revendiquer le droit à l’IVG, mais aujourd’hui, on a l’impression d’un retour en arrière », regrette Laoura Ahmed, directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), qui insiste sur la nécessité de démocratiser une information claire et objective sur l’IVG. Cette dernière explique que la place de l’Islam dans la culture mahoraise rend le recours à l’avortement tabou. « Les femmes vont entendre leur père leur dire que c’est contre la religion. Or, on ne trouve pas d’interdiction au recours à l’IVG dans les textes », assure-t-elle. Un tabou qui a pour conséquence que Laoura Ahmed a déjà reçu des femmes ayant essayé de pratiquer des avortements elles-mêmes, avec des breuvages à base de plantes.

Le Cadi Saïd Ali Mondroha était présent pour exposer le point de vue des religieux sur la question. Un exercice compliqué face à une assemblée composée majoritairement de femmes, comme lui-même l’a souligné au début de son intervention. « J’aimerais qu’on puisse se réunir avec tous les professionnels pour échanger sur la question », a-t-il assuré, optimiste et persuadé qu’un terrain d’entente idéologique pouvait être trouvé sur le sujet.

Un public particulièrement attentif

Le public a ensuite eu de nombreuses questions et réflexions, montrant l’importance du débat. « Le fait que l’IVG n’est pas directement interdite dans les textes, je ne le savais pas, il faut que les Mahorais le sachent », a affirmé une spectatrice. « Il me semble que dans les textes, il est écrit que le souffle de vie n’arrive qu’au 120ème jour, est-ce que la religion ne pourrait pas trouver un terrain d’entente dans ce passage ? », a demandé une autre.

Le sujet a eu l’air de susciter un tel intérêt que la table ronde a été prolongée après une autre conférence. Moncef Mouhoudhoire, président de l’association Nariké M’Sada, s’est même dit disposé à organiser un événement à part pour parler du sujet. « Le but de ce colloque, que l’on souhaite renouveler annuellement, est de créer un espace de discussion. Cette conférence a eu du succès. De manière générale, les trois espaces ont généralement été complets depuis le début du colloque », commente-t-il après la conférence.

Une discussion nécessaire selon Laoura Ahmed : « Assurer l’accès au droit à l’IVG, c’est protéger les femmes et leur place dans la société. »

Des témoignages de jeunes femmes

Lors de la table ronde sur l’IVG, plusieurs témoignages anonymes de jeunes femmes ont été diffusés. « J’ai eu un problème et ai dû accoucher par césarienne. Je suis retombée enceinte peu de temps après et le médecin m’a conseillé d’avorter, car une autre grossesse à ce moment aurait été dangereux pour ma santé », raconte une première. « Je suis tombée enceinte au lycée. J’ai déçu ma mère, qui a voulu que je garde l’enfant. J’ai dû arrêter d’aller à l’école. […] Aujourd’hui, ça va, mais je regrette d’avoir un enfant, car je n’ai pas l’âge pour ça », déplore une autre.

Agression du personnel du CHM : la préfecture rencontre les syndicats

-
agression-du-personnel-du-chm-la-prefecture-rencontre-les-syndicats

L’attaque d’un bus à Doujani, le jeudi 14 septembre, avait rappelé la dangerosité des routes mahoraises, notamment pour le personnel du CHM qui s’est retrouvé pris pour cible à plusieurs reprises, cette année. Ayant vu une étudiante-infirmière grièvement blessée à l’œil par une boule de pétanque, les soignants ont exercé leur droit de retrait et rencontré le préfet de Mayotte, lors d’une visite impromptue à Dzaoudzi. Un autre rendez-vous était prévu ce mardi, comme le rappelle la préfecture de Mayotte : « Comme il s’y était engagé vendredi 15 septembre auprès de la délégation du CHM, le préfet, représenté par sa directrice de cabinet, a rencontré ce mardi après-midi les organisations syndicales de l’établissement aux côtés de la direction du CHM, de l’ARS, de la police et de la gendarmerie nationales.

Après une déclaration liminaire, la majorité des représentants du personnel du CHM ont quitté la table des discussions. Un échange a pu se tenir avec les représentants restés dans la salle : le préfet a rappelé à cette occasion l’engagement total des services de l’État pour la sécurité des Mahoraises et des Mahorais et sa disponibilité totale pour poursuivre le travail mené tous ensemble avant l’été pour identifier, site par site et situation par situation, les besoins de sécurisation et apporter des réponses territorialisées, concrètes et efficaces.

Le préfet propose aux représentants du personnel du CHM une nouvelle réunion de travail en ce sens dès la semaine prochaine. Face à la délinquance et aux tentatives de mise à l’arrêt des services publics à Mayotte, c’est en travaillant tous ensemble et au plus près des problématiques de terrain que nous pourrons améliorer la sécurité de tous les professionnels et de tous les habitants de ce département. »

Un séminaire sur la e-medecine à Tsingoni, le 26 septembre

-
un-seminaire-sur-la-e-medecine-a-tsingoni-le-26-septembre

L’association EPVS (Ensemble pour votre santé) organise un séminaire dont le thème est « La esanté, c’est bien…. s’il y a un médecin au bout, c’est mieux…. », à Tsingoni village, le 26 septembre, de 12h à 14h. Il sera l’occasion de présenter un projet-phare de l’association mahoraise, le dispositif de télémédecine « Sac à dos » (photo). « Il est spécialement conçu suite aux demandes des infirmiers lors de notre précédent séminaire », arguent les organisateurs, qui invitent les personnes intéressées à en confirmer leur présence avant le 20 septembre, en précisant leurs noms, prénoms et numéros de téléphone au 06 39 09 34 33 ou secretariat@epvs.yt.

Des députés Les Républicains en visite à Mayotte

-
des-deputes-les-republicains-en-visite-a-mayotte

Invités par les adhérents mahorais du parti Les Républicains, trois députés LR sont actuellement sur le territoire mahorais. Aurélien Pradié (Lot), Raphaël Schellenberger (Haut-Rhin) et Pierre-Henri Dumont (Pas-de-Calais) sont à Mayotte « pour s’imprégner de la réalité de la situation du 101ème département et des difficultés des habitants », indique leur collègue mahorais, Mansour Kamardine. Et le programme est chargé pour ces trois jours, puisque la délégation a commencé, ce mardi, par le centre de rétention administratif de Pamandzi, puis une rencontre avec Ben Issa Ousseni (lui aussi LR), le président du Département de Mayotte, une autre avec Ambdiwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou. Une visite d’un bidonville à Kawéni était également prévue. Ce mercredi, ils seront à Kahani, au lycée et au dispensaire, puis à la retenue collinaire de Combani et à la mosquée de Tsingoni. La journée se terminera par une réunion puis un dîner avec les membres, les cadres et les élus de la fédération LR à Sada. Jeudi, avant leur départ vers 16h, « un moment sur le terrain concernant la biodiversité marine du lagon et sa fragilité », puis un autre avec la gendarmerie en Petite-Terre sont programmés.

Ce samedi, c’est « La matinée des parents » à Labattoir

-

Le réseau d’écoute d’appuis et d’accompagnement des parents (REAAP), porté par l’Udaf (Union départementale des associations familiales) de Mayotte organise « La matinée des parents », le samedi 23 septembre 2023, au collège de Labattoir (Bouéni M’titi), de 8h30 à 12h. L’objectif de cette matinée est de mettre en avant les initiatives et la diversité d’actions en lien avec la parentalité à Mayotte. Il s’agit de permettre aux parents d’expérimenter ces ateliers et d’en comprendre l’impact ou l’intérêt pour l’ensemble de la famille. Cette matinée est ouverte à toutes les familles. Au programme : ateliers informatifs ; activités interactives ; conseils et ressources ; rencontre avec des réseaux à l’écoute. Le REAAP mahorais a été initié en novembre 2022 en réponse aux besoins définis dans le cadre du Schéma Départemental des Services aux Familles 2020-2022. Ce dispositif est soutenu par la caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) et le conseil départemental. Il est porté physiquement par l’UDAF Mayotte.

La journée nationale du sport scolaire, c’est ce mercredi !

-

Promouvoir les activités des associations sportives des collèges et lycées et de l’UNSS auprès des élèves, des équipes éducatives, des parents d’élèves et du monde sportif local : telles sont les ambitions de la journée nationale du sport scolaire, qui aura ce mercredi 20 septembre à Mayotte et dans la France entière. Le thème de cette quatorzième édition est « l’olympisme et le paralympisme ». Ce sera l’occasion, pour plus de 8.000 élèves au sein des associations sportives de Mayotte, de partager les valeurs de l’olympisme à quelques mois des Jeux olympiques de Paris 2024.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes