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Un rendez-vous pour les jeunes en quête d’une formation

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Le mercredi 4 octobre, le Centre régional information jeunesse (Crij) donne rendez-vous de 9 h à 12 h aux jeunes en quête d’une formation. Organisé à la Cité des métiers de Koungou, cet événement offrira des renseignements sur les formations permettant de travailler dans les domaines du sanitaire, du social, du commerce, de la sécurité, du BTP et de l’animation. Pour plus d’informations, il est possible de contacter le Crij au 06 39 00 16 36 ou par mail à l’adresse contact@crij-mayotte.fr.

Travaux des quais de Dzaoudzi : des navettes gratuites dès ce lundi

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Le conseil départemental de Mayotte informe que, dans le cadre des travaux de réhabilitation des infrastructures maritimes à Dzaoudzi, le parking Issoufali sera fermé aux usagers à compter du lundi 25 septembre 2023 dès 5h du matin et ce pendant toute la durée des travaux. C’est ainsi que des navettes gratuites, réservées uniquement aux usagers dudit parking, sont mises en place avec deux lignes de bus (A et B), d’une capacité de 54 places, partant toutes deux du Rond-point Tunnel et desservant respectivement des arrêts sur les grands axes à Pamandzi et à Labattoir ainsi que de ligne connexes, d’une capacité de 9 places, qui sont assurées par la coopérative Taxi Vanille. Reportées d’une semaine, à la suite de la gronde des taxis, des navettes seront mises en place pour diminuer le flux de véhicules dans cette zone.

Il est important de noter que l’accès à ces navettes est conditionné par la présentation d’un titre de transport provisoire remis au préalable à tout usager ayant déposé un formulaire de demande. Il sera, plus tard, délivré un titre définitif d’une validité de trois mois après validation du dossier. Le Conseil départemental de Mayotte invite tout usager n’ayant pas encore déposé de demande à retirer le formulaire et à le déposer aux points définis. Pour la ligne A, le premier départ a lieu à 5h30 de l’arrêt rond-point tunnel, et le dernier à 7h30. Mêmes horaires pour la ligne B. Les retours dans l’après-midi commenceront à 14h45 pour les deux lignes depuis l’arrêt STM quai Issoufali. Le dernier retour partira à 16h45. Les départs et retours se feront toutes les demi-heures.

Crise de l’eau 3 : des aides pour les agriculteurs mahorais

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Calamités agricoles : le préfet demande la mise en œuvre du fonds de secours et une mission d’enquête pour évaluer les dégâts sur la production agricole. La Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) a organisé le 21 septembre, à la demande de Thierry Suquet, préfet de Mayotte, une réunion sur les conséquences de la crise de l’eau pour le secteur agricole. Outre les services de l’État, étaient présents des représentants de la CAPAM, des syndicats agricoles et d’organisations de producteurs, ainsi que la direction en charge de l’agriculture du Conseil départemental. Les professionnels ont exprimé leurs inquiétudes quant à la continuité de leur activité, certains maraîchers ayant dû s’arrêter complètement faute d’eau, et certains éleveurs devant trouver des solutions d’urgence pour maintenir l’abreuvement de leurs animaux.

Face à la situation exceptionnelle de sécheresse à laquelle est confrontée Mayotte, des actions de court terme seront déployées rapidement : un dispositif exceptionnel d’aide pour le secteur des fruits et légumes qui sera très prochainement ouvert jusqu’au 27 octobre : il s’agit d’un forfait de 240 € par hectare déclaré à la PAC en 2022 et pourrait bénéficier à environ 1 300 producteurs ; le versement de l’aide de minimis pour les bovins d’ici décembre ; l’ouverture au secteur agricole du dispositif d’aide aux coûts fixes annoncé par le Ministre délégué aux outre-mer ; l’étude de solutions pragmatiques pour aider à l’accès un minimum d’eau dans les situations les plus sensibles, notamment pour les petits élevages non branchés au réseau et qui n’ont plus de ressources sur leur exploitation ; l’activation de la procédure du Fonds de secours pour l’outre-mer (FSOM) avec la désignation d’une mission d’enquête d’ici fin septembre 2023.

Le rôle de la mission d’enquête est d’objectiver les dégâts sur la production agricole et de constituer le dossier nécessaire à l’arbitrage gouvernemental d’activation du Fonds de secours pour l’outre-mer ou d’un dispositif équivalent pour les producteurs éligibles. La mission d’enquête se rendra sur le terrain pour déterminer notamment quels sont les agriculteurs touchés et pour quelles productions végétales ou animales, dans quelles parties du territoire et avec quelle intensité.

Des actions de moyen et long terme sont par ailleurs engagées entre les services de l’État, le Conseil départemental et les professionnels : l’engagement des agriculteurs à la régularisation de leur situation vis-à-vis du droit au prélèvement de l’eau pour l’irrigation ; le développement de systèmes d’économie d’eau (goutte-à-goutte…) et la recherche de solutions visant tant à diversifier les sources d’eau à finalité agricole et à assurer un partage équilibré de la ressource disponible (ex : récupération d’eau de pluie, plantation de haies ou de reboisement, développement de l’hydraulique individuelle ou collective). Le FEADER pourra venir au soutien à l’investissement de ces projets dès lors que les porteurs de projets se mobilisent. « De prochains rendez-vous seront organisés dans les semaines à venir pour réaliser la mission d’enquête et affiner le plan d’actions », conclut la préfecture par communiqué.

Crise de l’eau 2 : Reconquête demande « un plan d’urgence »

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Il y a quelques mois, Nicolas Bay, député européen du parti Reconquête, était en déplacement à Mayotte. Ce représentant de la formation d’Éric Zemmour suit toujours le destin de l’île aux parfums, puisqu’il vient de signer un communiqué sur le sujet. Liant la crise de l’eau aux problèmes migratoires, celui-ci s’en prend à Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outremer. « Ce dernier avait notamment promis qu’aucun Mahorais ne manquerait d’eau… Aujourd’hui, tel un pays du tiers-monde, ce département français abandonné depuis 2016 subit très violemment cette crise, qui oblige les Mahorais à la consommation d’eau impropre, entraînant parfois des fermetures d’établissements scolaires », rappelle-t-il.

Il demande « un plan d’urgence », jugeant insuffisantes les mesures actuelles (sixième campagne de forages qui débute, l’osmoseur de M’tsangabeach,…). « Face à cet énième abandon de l’État, symbole de l’impuissance des pouvoirs publics, les Mahorais peuvent compter sur Reconquête ! et sa fédération locale menée par Aurélia Maillard pour faire entendre leur voix trop souvent oubliée dans les institutions et dans les médias », fait-il valoir.

Crise de l’eau : « pas de recrudescence de maladies hydriques »

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En semaine 37, du lundi 11 au dimanche 17 septembre, Santé publique France fait état d’une baisse de passages aux urgences pour gastro-entérites, après quatre semaines de hausse consécutive. Avec un taux d’activité nettement supérieur à ceux observés les trois années précédentes, l’épidémie est toujours en cours. Selon Santé publique France, depuis le début de l’épidémie de GEA, six cas graves ont été admis en réanimation au centre hospitalier de Mayotte.

Aussi, les ventes d’anti-diarrhéiques et des solutés de réhydratation orale (dans les officines se situent à un niveau supérieur à la moyenne des années précédentes. En semaine 37, les communes de M’tsangamouji et Ouangani ont une proportion de vente d’anti-diarrhéiques et de solutés de réhydratation orale (SRO) supérieure à 4%. Cette proportion est supérieure à 7% dans la commune de Tsingoni. Le taux d’activité pour diarrhées aigües déclaré par les médecins sentinelles est en légère baisse et se situe à un niveau similaire à ce qui était observé les années précédentes avec un taux d’activité de 4,4%. Toutefois, à ce jour, il n’y a pas de recrudescence de maladies hydriques en lien direct avec la pénurie d’eau en cours.

Les gendarmes et Transdev sécurisent le transport scolaire

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Depuis 2021, la Gendarmerie de Mayotte et la société Transdev Mayotte, gestionnaire du transport scolaire, se coordonnent pour organiser des opérations de contrôles conjoints aux montées et descentes des bus. Ainsi, sur l’année scolaire 2022 – 2023, près de 120 opérations ont été réalisées sur tout le département, particulièrement aux abords des établissements scolaires, sur les hubs et les arrêts considérés comme sensibles. Depuis la rentrée du 23 août 2023, quasiment chaque jour, des contrôleurs Transdev procèdent au contrôle des titres de transport tandis que des gendarmes départementaux ou mobiles, parfois renforcés par des policiers municipaux, effectuent une fouille des sacs (sous réquisition du procureur de la République). Des armes blanches et des armes par destination (sacoches lestées par exemple) ont déjà été découvertes et saisies. En complément, les gendarmes de Mayotte sont engagés quotidiennement pour la sécurisation du transport scolaire et aux abords des établissements.

Un jeune homme retrouvé brûlé dans une poubelle à Cavani

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Samedi soir, vers 23h, un jeune homme a été retrouvé dans une poubelle, rue Babous Salama, à Cavani. Selon les habitants du quartier, ses gémissements ont permis sa découverte. Ayant des marques de brûlure, il a été transporté à l’hôpital de Mamoudzou.

Quelques heures plus tôt, de violents affrontements ont eu lieu entre des bandes de Cavani et M’tsapéré, plutôt côté M’tsapéré. Samedi soir, c’était davantage à Cavani que des heurts ont été notés. Toujours selon les riverains, ils n’ont pas connaissance de l’identité de la victime, ce qui pourrait signifier qu’elle n’est pas du quartier.

Le droit de retrait maintenu au centre hospitalier

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Le plan blanc est maintenu jusqu’à nouvel ordre au centre hospitalier de Mayotte (CHM). Cela veut dire service minimum à l’hôpital, où le personnel fait valoir son droit de retrait, suite au caillassage d’un de ses bus, ayant fait une blessée grave. Plusieurs mesures sont appliquées à partir de ce vendredi 22 septembre, afin de maintenir l’accès aux soins urgents, a fait savoir le centre hospitalier au travers d’un communiqué. Les urgences ne sont désormais qu’accessibles aux pompiers, gendarmes et structures mobiles d’urgence et de réanimation (Smur). Le CHM demande ainsi aux habitants de ne pas s’y présenter de manière spontanée. Même consigne pour le dispensaire de Jacaranda. Les prises en charge ne se feront qu’après appel au Centre 15. Les services d’hospitalisation continuent, eux, de fonctionner normalement et les patients chroniques sont pris en charge. Malgré les escortes mises en place mardi, une navette a subi une attaque le matin même. Le personnel prévoit de maintenir son droit de retrait jusqu’à ce que des mesures concrètes soient prises pour assurer leur sécurité.

Sénatoriales 2023 : Thani repart au Sénat, Saïd Omar Oili y va avec lui

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Entre sa remplaçante Salama Ramia et son directeur de campagne, Houssamoudine Abdallah, Thani Mohamed Soilihi peut être soulagé. Il reste sénateur de Mayotte pour les six prochaines années.

Saïd « S2O » Omar Oili (Néma) et Thani Mohamed Soilihi (Renaissance) ont remporté le second tour des élections sénatoriales, ce dimanche. Le deuxième a bénéficié d’un important report de voix au détriment de Zaïdou Tavanday (Les Républicains). Anchya Bamana (85 voix), Aminat Hariti (21) et Siaka Mahamoudou (7) complètent les résultats du second scrutin.

« Ça été compliqué, surtout quand on a vu les résultats du premier tour, mais on a su se remobiliser », lâche Houssamoudine Abdallah, le maire de Sada et directeur de campagne de Thani Mohamed Soilihi. Le sénateur sortant, étiqueté Renaissance (ex-La République en marche), a eu chaud, en ce dimanche de sénatoriales. A la sortie du premier tour, il était à la troisième place avec 185 voix, derrière Saïd Omar Oili (239) et Zaïdou Tavanday (218). Mais comme souvent, les alliances d’entre-tour ont forgé le destin de cette élection particulière, qui se joue en une journée. En effet, quatre candidats sur les dix ont préféré ne pas se présenter au second tour. Et pas des moindres puisque Nadjim Ahamada (121), Abdoul Doukaïni (84), Mouslim Abdourahamane (41) et Salim Nahouda (39) avaient un stock non négligeable de suffrages. Le candidat MDM, alors quatrième, a rallié le camp du sénateur sortant. Le maire de Bouéni, s’il s’est présenté en tant qu’indépendant, s’inscrit du côté de la majorité présidentielle, tout comme Thani. Assez inquiet, ces dernières semaines, et critiqué en tant que seul candidat présentant un bilan au Sénat, le Sadois retourne finalement au Palais du Luxembourg pour une troisième fois grâce à ses 257 voix.

Les LR toujours aussi divisés

Alors qu’il espérait compter sur les voix du conseil municipal de Mamoudzou, le plus gros contingent de cette élection, Zaïdou Tavanday a peu progressé entre les deux tours (229 voix au final). Il n’en a trouvé que onze de plus (+72 pour Thani Mohamed Soilihi). Il n’a même pas bénéficier du report de voix de son collègue Les Républicains, Abdoul Doukaïni. Ce dernier indiquait simplement « ne pas être candidat au second tour », sans donner publiquement de consignes de vote.

Plus à l’aise qu’en 2017 où il avait vu les postes de sénateurs dévolus à Thani Mohamed Soilihi et Abdallah Assani, Saïd Omar Oili semblait plus confiant et n’a jamais quitté la première place durant tout ce dimanche d’élection (293). « C’est une victoire tout simplement méritée, pas seulement au niveau du score. Vu mon expérience en matière politique et mon engagement pour l’île, les grands électeurs m’ont mis largement en tête avec presque 300 voix », réagit l’ancien président du consécartant l’idée de revanche. L’actuel maire de Dzaoudzi-Labattoir et président de la communauté de communes de Petite-Terre a d’ores et déjà promis, « pour se tenir au fait de ce qui se passe à Mayotte », de rester à la fois aux conseils municipal et communautaire.

Ça ne passe pas pour Anchya et Nahouda

L’ancienne maire de Sada, Anchya Bamana, n’a pas réussi à convaincre et termine à la quatrième place au second tour (85 voix). Beaucoup d’élus de son fief, le maire en tête, ont préféré soutenir le candidat sortant. Pour Salim Nahouda, qui s’est montré offensif et a pu compter sur le soutien de la députée Estelle Youssouffa, c’est la douche froide. Il n’a collecté que 39 voix au premier tour et ne s’est pas représenté ensuite. Le syndicaliste a sans doute été handicapé par le manque de réseau parmi les grands électeurs. Vice-présidente du syndicat des Eaux de Mayotte, Aminat Hariti a payé, elle, le bilan de la collectivité dans la crise de l’eau. Si elle améliore son score entre les deux tours, l’ex-suppléante de Thani Mohamed Soilihi n’engrange que 21 suffrages. Peu connu des grands électeurs, Siaka Mahamoudou ne pouvait espérer mieux que la dernière place, comptabilisant sept voix seulement au second tour.

Déjà candidat en 2017, il peut se préparer maintenant à 2029, la prochaine échéance où Saïd Omar Oili et Thani Mohamed Soilihi devront remettre leurs postes de sénateurs en jeu.

Les résultats des Sénatoriales 2023 à Mayotte

Le second tour

Saïd Omar-Oili* (remplaçante : Sitirati Mroudjae) : 293 voix, Thani Mohamed Soilihi (Salama Ramia) : 257, Zaïdou Tavanday (Marise Ali) : 229, Anchya Bamana (Soumaïla Daoudou) : 85, Aminat Hariti (Oussouldine Abdou) : 21, Siaka Mahamoudou (Charifia Mgazi) : 7. Huit abstentions, quatre blancs et deux nuls.

*En gras, les sénateurs élus

Le premier tour

Saïd Omar-Oili (remplaçante : Sitirati Mroudjae) : 239 voix, Zaïdou Tavanday (Marise Ali) : 218, Thani Mohamed Soilihi (Salama Ramia) : 185, Nadjim Ahamada (Tayza Abdallah) : 121, Anchya Bamana (Soumaïla Daoudou) : 90, Abdoul Doukaïni (Anrifia Saïdina) : 84, Mouslim Abdourahamane (Achiaty Attoumani) : 41, Salim Nahouda (Zaïna Assani) : 39, Aminat Hariti (Oussouldine Abdou) : 11, Siaka Mahamoudou (Charifia Mgazi) : 8. Douze abstentions, un blanc et deux nuls.

Crise de l’eau : Une centaine d’ambassadeurs de l’eau déployée

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Pour sensibiliser les habitants sur les bons comportements à adopter face au manque d’eau, plusieurs associations prévoient d’envoyer sur le terrain des ambassadeurs de l’eau, recrutés en service civique. Certains, déjà en place, accompagnent également la population dans l’installation kits hydro économes.

Face à la pénurie d’eau sur l’île, l’association Mlezi Maore recrute 100 ambassadeurs de l’eau en service civique. « Le but est de faire de la sensibilisation auprès des habitants de l’île sur les économies d’eau, la façon dont l’eau arrive à Mayotte, ou encore sur les enjeux autour de l’utilisation des autres sources d’eau comme les puits ou les rivières », explique Salha Es Sassi, directrice Insertion et Vie sociale de l’association. Pour réussir cette mission, Mlezi Maore recrute vingt jeunes en service civique par communauté d’agglomération.

Des kits pour économiser l’eau

« Depuis le début du mois, on a déjà reçu trente candidatures et retenu seize d’entre elles », raconte Salha Es Sassi, qui se réjouit de ce nombre, tout en évoquant les difficultés liées au recrutement. « Certains candidatent alors qu’ils ont déjà fait un service civique, or on ne peut que recruter des personnes qui n’en ont jamais fait. On a aussi des candidats qui n’ont pas tous leurs papiers. »

Les ambassadeurs de l’eau et leurs médiateurs, en dehors de leur mission de sensibilisation, vont aussi accompagner les habitants dans l’installation de kits hydro économes qui permettent de consommer deux fois moins d’eau en aérant son flux. « On ne va pas juste les distribuer, on veut vraiment accompagner les foyers dans l’installation de ces kits pour être sûrs qu’ils soient bien utilisés », ajoute Salha Es Sassi.

« Nous sommes sur le terrain tous les jours »

Du côté de l’association Jardin de M’tsangamouji, qui travaille en partenariat avec Mlezi Maore, les ambassadeurs de l’eau ont commencé leur mission au mois d’août. Ils sont huit répartis entre Acoua et M’tsangamouji. « La mission se passe bien et ils sont plutôt bien accueillis. Ils sensibilisent par exemple la population à ne pas aller prendre de l’eau au niveau des captages. On sent qu’il y a une prise de conscience. On installe également des économiseurs d’eau », explique Moussa Nassim, président de l’association.

« Nous sommes sur le terrain tous les jours, on essaye aussi de rassurer la population. On n’arrive pas toujours à voir tout le monde, car la plupart des gens travaillent à Mamoudzou. C’est pour cela que l’on vient aussi le samedi », explique Anli Mabou, médiateur pour l’association qui a l’habitude, désormais, d’informer la population sur les problématiques d’eau. En effet, depuis 2018, le Jardin de M’tsangamouji mène des actions de sensibilisation sur l’utilisation de la ressource en eau. Elle organise ainsi des visites de la rivière, des forages, de l’usine de traitement de l’eau et des captages. C’est dans cette logique que l’association souhaite désormais recruter des services civiques pour travailler sur la préservation de la rivière de M’tsangamouji.

De son côté, Salha Es Sassi est confiante à l’idée de trouver prochainement les 84 ambassadeurs nécessaires pour compléter le recrutement chez Mlezi Maore, tout en rappelant que les candidats doivent avoir moins de 26 ans et n’avoir jamais encore fait de service civique.

La vigilance pour la non-conformité de l’eau levée

Jeudi matin, l’Agence régionale de santé (ARS) avait indiqué que des contrôles sur la qualité de l’eau avaient conclu à deux non-conformités en Petite-Terre et sur le réseau englobant des villages de Koungou et Mamoudzou. Les villages de Dzaoudzi, Labattoir, Pamandzi, Koungou, Majicavo 1 et 2, Hauts-Vallons, ainsi que Kawéni, M’tsapéré, Ambassadeur, Doujani et Passamaïnty (quartier de Ngnambo Titi uniquement) pour la commune de Mamoudzou, étaient concernés. La préfecture de Mayotte et l’Agence régionale de santé (ARS) confirment que de nouveaux contrôles font apparaître un retour à la conformité, ce dimanche.

Cependant, les préconisations de l’Agence pour le retour de l’eau sont toujours en vigueur. Il est conseillé de la bouillir dans les six heures en cas de coupure d’eau nocturne et dans les douze heures lors d’une interruption de plus de 24 heures.

Un renforcement des pouvoirs du préfet

Compte tenu de la gravité et de la durée de la crise hydrique à Mayotte, le Gouvernement a décidé de renforcer de manière temporaire et encadrée sous l’autorité du préfet de Mayotte l’organisation de la direction des moyens de l’État. Pour ce faire, les dispositions de l’article 27 de la loi de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI), codifié à l’article 742-2-1 du code de sécurité intérieure sont activées pour la première fois.

Compte tenu de l’état de la ressource en eau à Mayotte et d’un retour à la normale qui n’est pas attendu avant plusieurs mois, cette disposition doit permettre de faire face aux risques tant sanitaires qu’en matière d’accès aux biens de première nécessité (approvisionnement en potable) ou qu’en termes d’ordre public. « Concrètement, ces dispositions permettent au préfet de Mayotte, autorisé par le préfet de la zone de défense et de sécurité du Sud de l’océan Indien, d’exercer une autorité fonctionnelle sur l’ensemble des services de l’État pour les seules mesures liées à la gestion de la crise hydrique », informe la préfecture, au travers d’un communiqué. Cela concerne notamment le rectorat de Mayotte, l’ARS ou l’OFB et Météo France. L’objectif est d’inscrire l’action des services déconcentrés et des établissements publics de l’État dans un cadre cohérent et sous une direction unique. Ces dispositions sont prises pour un mois, renouvelable par période maximale d’un mois, et elles prendront fin dès que les circonstances qui les ont justifiées ne seront plus réunies.

« On tente de nous vendre une Twingo pour une Mercedes »

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Le CUFR de Dembéni doit devenir « une université de plein exercice » au 1er janvier 2024.

Un projet de décret portant création de l’INU « dénommé université de Mayotte » doit être approuvé par le conseil départemental de Mayotte, ce lundi matin. Thomas M’saïdié, lui-même maître de conférences en droit public au CUFR de Mayotte, explique pourquoi il est contre le texte présenté.

Une auto-école sociale et solidaire pour obtenir son permis

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Sylvie Boichot, responsable de l’auto-école, Marion Frutoso, responsable d’établissement, et Nattidja Toibibou, était présentes pour accueillir les visiteurs lors de la journée portes ouvertes.

Au cours de la semaine écoulée, l’association Mlezi Maore organisait des journées portes ouvertes dans ses différents établissements. C’est à cette occasion que l’auto-école sociale et solidaire, installée à Tsoundzou 2, a accueilli le grand public le temps d’une matinée.

A Mayotte, comme partout ailleurs sur le territoire national, l’absence de permis B peut être un frein à l’embauche. Pour remédier, l’auto-école sociale et solidaire (AESS) est un dispositif d’insertion professionnelle et sociale de l’association Mlezi Maore. Ouverte en janvier 2022 à Tsoundzou 2, cette structure propose une formation au permis de conduire (permis B) adaptée au niveau et au profil des bénéficiaires. Dû à sa capacité d’accueil non-extensible, le lien entre le projet professionnel et l’obtention du permis de conduire est l’un des critères essentiels retenu pour l’intégration des apprenants. Depuis le début de l’année, ce sont 55 personnes qui ont été inscrites à l’auto-école.

Faciliter l’accès au permis

Ce dispositif est accessible aux personnes en insertion professionnelle ou demandeurs d’emploi, dont les revenus sont insuffisants pour financer les coûts du permis classique. Grâce à ce dispositif, le budget est fixé à 300 €. L’objectif à terme, est de guider les intéressés à réaliser un diagnostic mobilité pour, par la suite, intégrer l’auto-école. La mission principale de ce dispositif est de faciliter l’accès au permis de conduire aux publics rencontrant des difficultés d’ordre social ou économique. Cependant, « l’auto-école ne reçoit pas directement les bénéficiaires, il faut qu’ils soient orientés par des structures partenaires, avec lesquelles sont signées des conventions », ajuste Sylvie Boichot, coordinatrice du dispositif. Cette pédagogie adaptée permet de répondre aux attentes et aux capacités de chacun, mais également d’améliorer l’insertion professionnelle des personnes en situation de précarité.

L’accompagnement des bénéficiaires se base sur la préparation à l’épreuve théorique générale du permis de conduire (ETG), notamment grâce à une formation intensive. Il est possible d’obtenir cette épreuve en trois mois, mais pour les bénéficiaires non-scripteurs, non-lecteurs, ce temps d’étude peut être allongé. C’est là qu’intervient le facilitateur d’apprentissage. « Le prérequis c’est tout de même d’avoir une bonne compréhension en français à l’oral », stipule la coordinatrice. Une fois le code obtenu, les élèves passent à la préparation de l’épreuve pratique du permis, jusqu’à l’obtention de l’épreuve. Actuellement, onze personnes participent au cours de conduite. Et depuis la création, six bénéficiaires ont obtenu le permis B.

Et en 2024 ?

La structure emploie un enseignement de la conduite à temps plein et un à mi-temps, ainsi qu’un facilitateur de l’apprentissage. Chaque jour, une voiture sillonne les routes de l’île pour les leçons. Dans une phase de mobilisation de financement, cette journée portes-ouvertes permettait de mieux faire connaitre l’auto-école et son fonctionnement. « On est aussi dans une phase où on n’a pas forcément de perspective pour 2024 au niveau des financements et on a aussi besoin d’un deuxième véhicule », admet la directrice d’établissement, Marion Frutoso. Cet événement permettait donc de mettre en lumière le projet, ses atouts et ses missions. Un projet qui n’est pas figé, mais qui peut être amené à évoluer dans le temps. « Il faut qu’on arrive à trouver un modèle économique qui tienne dans la durée », reconnait-elle. La motivation principale pour les acteurs de l’auto-école étant d’accompagner l’élève à la réussite, pour ainsi le transformer en conducteur.

L’alerte pour la non-conformité de l’eau levée à Mamoudzou, Koungou et Petite-Terre

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La vigilance est levée à Mamoudzou, Koungou et Petite-Terre, ce dimanche. Jeudi matin, des non-conformités avaient été relevées sur deux réseaux différents.

Jeudi matin, l’Agence régionale de santé (ARS) avait indiqué que des contrôles sur la qualité de l’eau avaient conclu à deux non-conformités en Petite-Terre et sur le réseau englobant des villages de Koungou et Mamoudzou. Les villages de Dzaoudzi, Labattoir, Pamandzi, Koungou, Majicavo 1 et 2, Hauts-Vallons, ainsi que Kawéni, M’tsapéré, Ambassadeur, Doujani et Passamaïnty (quartier de Ngnambo Titi uniquement) pour la commune de Mamoudzou, étaient concernés. La préfecture de Mayotte et l’ARS confirment que de nouveaux contrôles font apparaître un retour à la conformité, ce dimanche.

Cependant, les préconisations de l’Agence pour le retour de l’eau sont toujours en vigueur. Il est conseillé de la bouillir dans les six heures en cas de coupure d’eau nocturne et dans les douze heures lors d’une interruption de plus de 24 heures.

Le court-métrage mahorais « Laka » à l’affiche

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C’est une première sur le territoire : dès le 4 octobre prochain, le grand public pourra découvrir « Laka », un court-métrage 100% Mayotte porté par le producteur Daniel Chebani Chamssoudine et le réalisateur Germain Le Carpentier. Il sera à l’affiche du cinéma Alpa Joe, à Mamoudzou. L’intrigue a pour cadre le lagon de Mayotte et a été pensée comme un conte qui met en exergue la relation père-fille à travers la recherche de l’un de leur bien le plus précieux : leur pirogue, leur laka.

« Dans le lagon paisible de Mayotte, Mariama et son père partent à la pêche quotidienne et à la recherche de la pirogue qu’on leur a volé. Au loin, McCombe, un volcan sous-marin, gronde ». Voilà le synopsis que l’on peut lire de « Laka » qui sortira dans exactement deux semaines. Le court-métrage véhicule plusieurs messages, mais il s’agit avant tout pour l’équipe d’apporter sa pierre à l’édifice du monde du cinéma mahorais, qualifié par beaucoup comme encore au stade embryonnaire.

« Foire à tout » à Ouangani en octobre

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Le centre communal d’action sociale (CCAS) de Ouangani organise une « Foire à tout » où chacun pourra trouver une foire et brocante, la vente de plats et gâteaux traditionnels, un marché agricole (fruits et légumes, jus locaux), des animations de loisirs et des chansons et danses traditionnelles. Cette foire aura lieu le samedi 14 octobre à Barakani, de 8h à 14h.

Cette journée a pour objectif de favoriser les échanges, de tisser et renforcer les liens sociaux. C’est également l’occasion pour les exposants de libérer de la place dans leurs placards et pour les visiteurs de découvrir des produits divers et variés. Une vente de produits locaux par les agriculteurs de la commune est également prévue. Pour les personnes qui souhaitent réserver un stand pour la vente de produits, prenez contact avec le service d’animation du centre communal d’action sociale.

La ville de Mamoudzou modifie ses horaires suite aux tours d’eau

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Suite au durcissement des tours d’eau, une réorganisation des horaires d’accueil est mise en place à la mairie de Mamoudzou. Ainsi, depuis ce mercredi 20 septembre, l’hôtel de ville optimise le fonctionnement de ses services et l’accueil du public. Les services de la ville accueillent le public du lundi au vendredi de 7h à 11h.

La fête de Maoulida célébrée le jeudi 28 septembre

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Le grand Cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda a informé, au travers d’un communiqué de presse, que la fête de Maoulida, célébration de la naissance du Prophète Mohammad, est fixée au jeudi 28 septembre 2023. Le grand Cadi de Mayotte souhaite « une bonne et heureuse fête à toute la communauté musulmane de Mayotte ».

La Caisse d’épargne s’implante davantage à Mayotte

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La Caisse d’épargne CPAC de Mayotte dispose de deux nouvelles agences bancaires sur le territoire. Une agence physique à Labattoir et une autre, mobile, à bord d’un mini-bus pour sillonner les villes et villages du nord, centre et sud de l’île (Dzoumogné, Combani, Dembéni et Chirongui). Elle innove ainsi en allant vers ses clients pour leurs offrir des prestations identiques à celles disponibles dans ses agences de Mamoudzou et Kawéni, ouverture et gestion de comptes au quotidien, conseil et accompagnement des experts. Cette inauguration s’est déroulée, ce jeudi, à l’agence de Labattoir en présence des responsables locaux, régionaux et nationaux de la CPAC, au premier rang desquels Robert Richeville (le directeur du territoire), Alain Ripert, Fabrice Guilhem et Moïse Nice, de Saïd Omar Oili et Madi Madi Souf, les maires de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, ainsi que de la conseillère départementale de Dzaoudzi, Maymounati Moussa Ahamadi.

Crise de l’eau : Une première distribution de bouteilles d’eau à Dembéni

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La distribution d’eau en bouteille a débuté ce jeudi matin à Dembéni.

Dembéni est la première commune à organiser sa distribution d’eau aux personnes vulnérables, dans le cadre de la crise de l’eau. Ce jeudi matin, les dix-huit tonnes d’eau sont arrivées en conteneur sur le parking de la Maison pour Tous et les premières distributions ont eu lieu, menées par le centre communal d’action sociale de Dembéni.

La première distribution d’eau embouteillée, réceptionnée ce mercredi au port de Longoni, s’est déroulée à la Maison pour Tous de Dembéni, ce jeudi. Afin de distribuer fluidement les bouteilles d’eau aux personnes vulnérables de la commune, un parcours avec plusieurs étapes a été mis en place.

Une distribution sur émargement

Chaque personne, au préalable contactée par la commune, doit passer l’étape de l’émargement, où un contrôle est effectué. A la suite de ce pointage, une carte est remise. Cette dernière précise les coordonnées et le nombre de litres à donner. Puis, un tampon est apposé sur cette carte afin de valider leur passage et ainsi permettre une traçabilité. « C’est uniquement quand on a rempli toute cette partie-là, que l’on repart avec son pack d’eau », explique Thierry Suquet, préfet de Mayotte, venu sur place. Chaque personne repart à son domicile avec l’équivalence d’une semaine d’eau, à raison de deux litres par jour par adulte et un litre pour les nourrissons.

Le président de l’UDCCAS (Union départementale des centres communaux d’action sociale), Saïd Salim, a rappelé qu’il était important de travailler en synergie, avec une réelle coordination et « dès lors qu’on est là pour un objectif commun, on peut trouver des solutions ». Au total, ce jeudi matin, une vingtaine d’agents de la commune et du CCAS de Dembéni étaient mobilisés pour l’action. A leurs côtés, le détachement de la Légion étrangère de Mayotte (DLEM) et le régiment du service militaire adapté de Mayotte (RSMA) étaient également présents pour l’appui logistique, notamment pour décharger le conteneur.

Un recensement

Les stocks d’eau non-distribués ce jour resteront au niveau de la commune et la collectivité aura alors la charge de la ventiler aux bénéficiaires. « On invite la population à venir se recenser au CCAS d’Iloni, afin de connaitre les bénéficiaires que nous n’aurions pas dans nos bases de données », réaffirme la directrice du CCAS de Dembéni, Zainaba Malidi. Une action de distribution réalisée grâce à un travail partenarial privé-public, avec un seul objectif : distribuer de l’eau aux plus vulnérables.

« On ne peut pas distribuer des milliers de litres d’eau par jour n’importe comment, ça demande beaucoup de préparation », note le délégué du gouvernement. En effet, l’organisation mise en place à Dembéni ce jeudi, devra être reproduite à minima dans 23 points sur l’île, « et il faut que ça dure trois ou quatre mois, donc ça nécessite de la robustesse ». Chaque jour, une action de distribution aura lieu par commune, qui se reproduira chaque semaine.

Le Département rend hommage au manutentionnaire décédé

Faisant partie des compétences du Département de Mayotte, le port de Longoni a été le théâtre d’un drame, ce mercredi. Un manutentionnaire de 58 ans a trouvé la mort en déchargeant le navire Kiara, qui amenait un important approvisionnement d’eau potable pour une distribution aux plus vulnérables. Le conseil départemental a souhaité communiquer suite à ce décès : « C’est le cœur serré que Mayotte apprend ce mercredi 20 septembre la disparition de M. Attoumani Daouda, survenue dans la zone portuaire de Longoni, à la suite d’un accident regrettable. Salarié de la CMAT (Ex-Smart), il était né à Dzaoudzi, de parents originaires de Sohoa, et vivait à Labattoir avec son épouse et ses enfants. Âgé de 58 ans, il laisse derrière lui une famille et des collègues endeuillés. Que ces derniers reçoivent, ici, les condoléances attristées et le soutien inconditionnel de l’ensemble des élus départementaux de Mayotte. »

 « L’entreprenariat doit être accessible à tous »

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Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité d’accompagner les chefs d’entreprise mahorais.

La quatrième édition de « Mayotte acteur de son développement » a commencé le jeudi 21 septembre, place de la République, à Mamoudzou. Cet événement, organisé par l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), soutenue par le conseil départemental et en partenariat avec la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), a pour but de valoriser l’entreprenariat sur l’île.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes