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Nilda Chadhouli promeut la culture mahoraise au Kenya

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Nilda Chadhouli a fait des études d’anglais et d’espagnol à la Sorbonne.

Nilda Chadhouli travaille actuellement pour l’Alliance française de Mombasa. De Mayotte au Kenya, en passant par Paris et la Tanzanie, la jeune Mahoraise de 26 ans revient sur son parcours et sur la façon dont elle a vécu ces différentes expériences à l’international. Retrouvez dans le dernier numéro de Mayotte Hebdo, les portraits de Mahorais, qui comme Nilda Chadhouli, ont réussi à l’étranger.

« Je suis une personne de nature plutôt réservée, un peu dans sa bulle. Depuis, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. » C’est ainsi que, depuis le Kenya, Nilda Chadhouli décrit ce qu’elle retire de son expérience à l’étranger. La jeune femme nait à La Réunion, puis vient vivre à Mayotte pendant quatre ans. Elle part ensuite en métropole jusqu’à ses quinze ans, puis revient sur l’île aux parfums. Vivant alors à Sada, elle garde précieusement le souvenir de son passage au club de handball local, Haima. « On avait gagné la coupe de Mayotte », se souvient la Mahoraise de 26 ans.

Puis vient le temps de partir de l’île pour poursuivre ses études. Elle va à Paris, où elle suit une licence en langues étrangères appliquées à la Sorbonne. Un cursus pendant lequel elle étudie notamment l’anglais et l’espagnol, et qui laisse dès lors présager l’attrait de la jeune femme pour les autres contrés. Puis, elle continue ses études dans le domaine de la communication, à l’ISEE Business School, près de Nanterre. « Là, j’ai pu faire des stages à l’étranger : à Liverpool en Angleterre et à Barcelone en Espagne », complète Nilda Chadhouli. Deux expériences qui font naître chez elle l’envie de travailler hors de France.

« J’ai eu un ras le bol général »

Puis, les bouleversements en 2020 liés à la pandémie de Covid-19 la poussent à prendre la décision de partir pour de bon. « J’ai eu un ras le bol général, cela faisait cinq ans que j’étais à Paris, j’avais envie de voir autre chose », justifie celle qui, fraîchement diplômée, peine à ce moment-là à trouver un emploi. 

Si elle se met à chercher un travail en Europe, la tâche est compliquée sans expérience. Puis, elle entend parler d’une offre de volontariat de solidarité internationale (VSI) auprès de l’Association franco-zanzibarite (AFZ), en Tanzanie, qui, comme une Alliance française, promeut l’apprentissage du français et organise des événements en lien avec la culture locale. Une destination qu’elle n’avait pas vraiment envisagée au premier abord. « Je ne connaissais vraiment pas la Tanzanie, encore moins Zanzibar, si ce n’est ce qu’on peut en voir sur les cartes postales et les réseaux sociaux. Je n’avais aucune idée de l’environnement dans lequel j’allais être envoyée, mais j’ai quand même tenté ma chance », explique Nilda Chadhouli.

« Vivre à Zanzibar en tant qu’étranger n’est pas facile »

Si l’expérience professionnelle lui plaît et lui apprend beaucoup de choses, la vie là-bas est plus compliquée. « Vivre à Zanzibar en tant qu’étranger n’est pas facile, et encore moins quand on est une femme noire et musulmane. J’ai été victime de beaucoup de harcèlement, les rapports homme-femme sont très compliqués. Ce n’était pas non plus facile de créer des liens avec les locaux. Ça a été l’une de mes plus grandes déceptions », regrette la jeune femme qui, avant de partir, pensait que les similarités culturelles entre Zanzibar et Mayotte lui permettraient de s’intégrer plus aisément.

Elle tient une année là-bas, à travailler pour la communication de l’AFZ, cadre dans lequel elle fait venir des artistes mahorais en Tanzanie. Elle réussit ensuite à obtenir le même poste à l’Alliance française de Mombasa, au Kenya. Là, elle assure les mêmes missions de promotion de la coopération entre Mayotte et le pays, gagne en expérience rapidement, mais cette fois, dans une meilleure ambiance. « Ici cela se passe très bien. La population est très mélangée, il y a beaucoup de musulmans, de chrétiens, de bouddhistes, donc chacun vit sa religion et sa culture comme il l’entend. Les gens sont beaucoup plus ouverts. Quand ils voient un étranger, ils sont très curieux : ils veulent tout de suite en apprendre plus sur lui et lui faire découvrir leur culture et leurs coutumes », décrit la jeune Mahoraise, qui vit là-bas depuis un an et demi.

Sortir de sa zone de confort

Son contrat doit prendre fin dans un an. Si elle n’a encore aucune idée d’où elle se trouvera à l’issue de son séjour au Kenya, une chose est sûre : elle ne compte pas rentrer en métropole. « Je vais chercher un poste similaire en Afrique anglophone, donc plutôt à l’est. Si je n’arrive pas à trouver, je miserai sur le Canada », projette-t-elle.

Une expérience internationale qu’elle souhaite donc prolonger. « Cela m’apprend beaucoup de choses et me sort de ma zone de confort. Je veux dire aux autres jeunes Mahorais qu’il y a beaucoup d’opportunités à l’étranger, il ne faut pas laisser la langue être une barrière. Ce sont des expériences vraiment enrichissantes », assure Nilda Chadhouli. Mais ce périple prendra fin un jour. La jeune femme se donne encore deux ou trois ans pour accumuler le plus d’expérience possible avant de revenir à Mayotte, où se trouve sa famille et dont la culture lui manque.

Retrouvez les portraits de « ces Mahorais réussissent ailleurs » dans le Mayotte Hebdo numéro 1060.

Crise de l’eau : les coupures seront plus longues en Grande-Terre à partir de ce mercredi

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La retenue collinaire de Combani est remplie à 13,6 % de ses capacités et celle de Dzoumogné à 7 %. (image d'archives)

Si le planning reste inchangé jusqu’à la fin de la semaine, la remise en eau interviendra « entre 16h et 18h » et les coupures du lendemain « entre 10h et midi », dès le mercredi 11 octobre. En Petite-Terre et dans la zone industrielle de Kawéni, il n’y a pas de changements d’ici la fin de semaine. L’interruption de l’alimentation en eau est procédée de 16h à 8h pendant la semaine et une coupure de 36 heures dans le week-end. Cependant, il est annoncé que dès le lundi 16 octobre, Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi seront au même rythme que Grande-Terre.

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A partir de ce mercredi, des changements ont lieu, notamment pour les coupures d’eau qui interviendront « entre 10h et midi ».
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Il n’y a pas de changements de secteurs jusqu’au dimanche 15 octobre. Toutefois, dès le lundi 16 octobre, les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi intégreront des secteurs soumis aux coupures d’eau deux jours sur trois.

« Le système de tours d’eau mis en place depuis le début de l’année a permis de repousser la date de vidange des retenues collinaires initialement prévue en mai de plus de cinq mois. Malgré l’élargissement progressif des périodes de coupures, le niveau des retenues collinaires continue de diminuer à une vitesse alarmante », annonce la préfecture de Mayotte, dans un communiqué daté de ce lundi soir. Afin de préserver la ressource au moins jusqu’à la mi-novembre, en attente des travaux d’urgence (interconnexion Grande-Terre/Petite-Terre, nouveaux forages et captages, réparation de fuites), les coupures d’eau sont allongées dès ce mercredi, a décidé le comité de suivi de la ressource en eau. « À compter du mercredi 11 octobre, les tours d’eau de deux jours sur trois sont maintenus dans l’ensemble des communes de Grande-Terre, mais la période d’accès à l’eau est réduite à 18 h au lieu de 24 h. L’ouverture se déroule entre 16 h et 18 h avant une nouvelle coupure entre 10 h et 12 h le lendemain, selon les secteurs. L’eau est rétablie entre 16 h et 18 h deux jours plus tard », est-il précisé.

Fin des coupures nocturnes en Petite-Terre

A Pamandzi et Dzaoudzi-Labattoir, le système des coupures nocturnes et une autre de 36 heures le week-end prévaut. Toutefois, il changera à partir du lundi 16 octobre. Les deux communes passeront au rythme de deux jours sans eau et un autre en alimentation. La remise en eau sera la même qu’en Grande-Terre, « entre 16 h et 18 h » le premier jour et la coupure « entre 10 h et 12 h le lendemain ». Selon le comité, « ces aménagements en Petite-Terre doivent permettre de réduire les importations d’eau depuis Grande-Terre et la retenue de Dzoumogné ». La zone industrielle de Kawéni est la seule à conserver des coupures nocturnes en semaine, avec une coupure de 36 h le week-end.

« Au regard de cette situation critique, il est essentiel que chacun veille à ses habitudes de consommation. Il est impératif de faire des économies et de respecter l’arrêté préfectoral de limitation des usages. Le surstockage de l’eau durant les périodes d’ouvertures doit être évité. L’eau conservée au-delà de 48 h peut être utilisée pour tous les usages à l’exception des consommations d’eau potable (boire, cuisiner, se laver les dents), pour faire la vaisselle, se laver ou encore faire fonctionner les chasses d’eau », font remarquer le préfet et le comité de suivi, qui en appellent « à la participation de chacun à cet effort collectif ».

Distribution d’eau : le nouveau calendrier du CCAS de Mamoudzou

Depuis deux semaines, la Ville de Mamoudzou et son centre communal d’action sociale procèdent à la distribution gratuite de bouteilles d’eau aux résidents appartenant à un public vulnérable. Des permanences sont ainsi exercées dans les quartiers de la commune pour que les bénéficiaires puissent récupérer leur stock chaque semaine. La municipalité indique qu’il y aura quelques changements, à partir de ce mercredi (voir tableau).

« Les ayants droit non recensés à ce jour par le CCAS peuvent se faire recenser sur site le jour de la distribution. Ils peuvent également déléguer un mandataire adulte pour récupérer leurs bouteilles d’eau », rappelle-t-elle également.

Pour inciter au recyclage des bouteilles, la condition instaurée par la Ville est de ramener celles qui sont vides. « Les distributions ne seront effectuées qu’aux personnes ayant ramené les précédentes bouteilles distribuées vides. »

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Quelques changements ont lieu, cette semaine, dans le calendrier de permanence pour que les bénéficiaires puissent récupérer leur stock.

Prévention des déchets : une enquête publique a commencé à Mayotte

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Sous le nom de plan de prévention et de gestion des déchets (PPGD), une feuille de route concernant la collecte et le traitement des déchets a vu le jour au conseil départemental de Mayotte. Le texte, qui a pris du retard par rapport à Mayotte par rapport au décret initial (qui date de 2016) liste tout ce qui est fait sur le territoire à ce sujet, mais émet aussi des objectifs à atteindre. Avant qu’il soit confirmé, une enquête publique est menée dans les intercommunalités de l’île et permet de recueillir de nouvelles observations. Après ces ultimes retours et une validation des élus du Département, le PRGD devrait renter en application l’année prochain.

Calendrier des permanences : au siège de la Cadema, mardi 10 et mercredi 25 octobre, de 9h à midi, lundi 16 et mardi 31 octobre, de 13h30 à 16h30 ; au siège de la communauté de communes de Petite-Terre, mercredi 11, jeudi 12, mercredi 18, jeudi 19 et mercredi 25 octobre, de 8h à 11h30 ; à la mairie de Bandrélé (CCsud), mercredi 11 et mardi 24 octobre, de 13h30 à 16h30, mardi 17 et mardi 31 octobre, de 9h à midi ; au siège de la communauté d’agglomération du Grand Nord, mercredi 11, lundi 23 et mardi 31 octobre, 9h à midi, mercredi 18 octobre, 13h30 à 16h30 ; au siège de la 3CO, mercredi 11 et mardi 24 octobre, de 9h à midi, mardi 17 et mardi 31 octobre, de 13h30 à 16h30.

Quatre bus caillassés chaque jour selon le réseau Halo’

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Le mardi 3 octobre, s’est tenue une réunion transport scolaire du réseau Halo’. Cette réunion fait partie des rendez-vous réguliers permettant de réunir l’ensemble des acteurs, à savoir la préfecture de Mayotte, le conseil départemental de Mayotte, le rectorat de Mayotte, les états-majors de la police et de la gendarmerie, les transporteurs scolaires et le gestionnaire Transdev Mayotte. Ce moment d’échange a permis de faire un bilan sur les problématiques d’insécurité du réseau Halo’ depuis de cette rentrée scolaire 2023-2024. Les Indicateurs clés depuis le début de cette rentrée (soit 33 jours), montrent comparativement à l’an dernier une aggravation des incidents.

35 interruptions du réseau en raison de barrages ou affrontements sur la voie publique ont été comptabilisés (+35%), 100 bus ont été caillassés, soit quatre bus caillassés par jour (en hausse de +83%). Au-delà des coûts directs supportés par les transporteurs, « ce sont les conducteurs et les élèves transportés qui sont exposés chaque jour à cette violence, des élèves qui ne sont plus transportés et déscolarisés faute de bus immobilisés », fait remonter le réseau. 400 services, soit 20.000 places n’ont pas pu être assurés depuis le début d’année.

« Nous remercions l’ensemble de la profession, conducteurs, médiateurs, contrôleurs pour leur résilience face à cette montée de violence, mais il apparaît important de rappeler que la sécurité du transport des élèves de Mayotte est un objectif qui doit se coconstruire, non seulement avec les acteurs du transport et les représentants étatiques, mais également avec le tissus associatif (parents d’élèves, associations locales), ainsi que les acteurs sociaux. Aussi, nous comptons sur la responsabilité morale de tous pour stopper ces faits de caillassages », rappelle le réseau de transporteurs.

Bu$hi débarque au pôle culturel de Chirongui, le 17 octobre

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Le pôle culturel de Chirongui, en partenariat avec le Kabardock, salle de musiques de La Réunion, a le plaisir d’accueillir l’artiste Bu$hi. Il se produira le mardi 17 Octobre, à 20h30, à Chirongui, avec Mussy en première partie. Originaire de La Réunion, membre du groupe Saturn Citizen et du collectif « Lyonzon » avec son binôme Mussy, le jeune artiste lyonnais évolue rapidement et impose son style et sa manière de faire, créant son label Saturn Record avec son frère et son manager : mélange de trap aux 808 saturés, de balade cloud mélodieuse ou encore de 2-step. Ses projets artistiques s’ancrent dans un univers futuriste et avant-gardiste, qui lui ouvrent les portes de nombreuses collaborations à l’international. Après une tournée « Bu$hi Tape Tour 2022 » qui a affiché complet dans quasiment toutes les villes de l’Hexagone, il repart à l’assaut des scènes des festivals de l’été 2023, et débarque à Mayotte pour une tournée inédite dans l’océan Indien.

Tarifs : plein 10 euros, habitant de la communauté de communes 7 euros, réduit 5 euros, famille 20 euros et gratuit pour les enfants. Lien pour réserver : yurplan.com/events/Concert-BUSHI/109874

Football : Auryane Abdourahim convoquée avec les U17 françaises

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Habituée des sélections en équipe de France U16, la Mahoraise Auryane Abdourahim intègre cette fois l’effectif des U17 en vue du premier tour qualificatif pour l’Euro. Une belle récompense pour la jeune joueuse de bientôt 16 ans qui se fait une place petit à petit chez les U19 du Paris-Saint-Germain, après avoir évolué longuement à l’ASJ Soyaux (le club a déposé le bilan en fin de saison dernière). Trois matchs sont au programme du rassemblement, avec l’Écosse, dès le lundi 9 octobre, l’Italie, le 12 octobre, et la Slovénie, le 15 octobre. On lui souhaite de rester dans ses standards des sélections précédentes. En U16, elle avait marqué cinq fois en neuf rencontres.

A noter aussi l’excellent début de saison de Samir Saïd Haribou dans le championnat national U19. Le FC Lorient est actuellement en tête de sa poule grâce à vingt buts inscrits, dont douze du natif de Ouangani âgé de 16 ans aussi, en sept rencontres

Crise de l’eau : Mansour Kamardine invite la Première ministre à se rendre à Mayotte

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« Je demande à la Première Ministre de se rendre à Mayotte rapidement afin, de visu, de comprendre la nécessité de prendre des mesures complémentaires, notamment de déclencher le plan Orsec Eau, de tirer les conséquences en matière de politique sociale du coût mensuel exorbitant de l’achat d’eau en bouteille pour les familles et de déclarer le régime de calamité agricole », fait savoir Mansour Kamardine, le député de la deuxième circonscription de Mayotte. Saluant les mesures prises en réunion ministérielle de ce jeudi (le paiement des factures et l’extension du nombre de bénéficiaires de bouteilles d’eau gratuites), il estime qu’elles vont « dans le sens de nos demandes réitérées depuis plusieurs mois ». Il aimerait maintenant que la Première ministre, Élisabeth Borne, vienne à Mayotte afin de « se rendre compte, elle-même, de visu, de la réalité de la situation humaine, humanitaire, sanitaire et économique ». Il reprend sa demande initiale « de déclencher le plan Orsec Eau et le régime de calamités agricoles » pour Mayotte.

Il insiste aussi sur le prix de l’eau potable en bouteille qui reste à des niveaux importants. « Cela représente une charge exorbitante pour les familles mahoraises. Dans un département où 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté, où le Smic est inférieur de 20% au Smic national, où les minima sociaux sont plafonnés à 50% des montants de droit commun, 300 à 400 euros d’achat d’eau par mois pour une famille moyenne placent nombre de Mahorais dans une situation financière intenable », alerte-il. « Je demande donc que le gouvernement mette un terme à la discrimination sociale qui caractérise sa politique dans la région la plus pauvre de France. »

Pas de cadeau ce dimanche entre les pirogues de Mamoudzou

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Ce dimanche matin, s’est déroulée la deuxième édition de la course de pirogues, organisée par la ville de Mamoudzou. Cet événement a pour vocation de mettre en valeur la pirogue traditionnelle, patrimoine culturel de Mayotte. Durant toute la matinée, les courses de jeunes, d’adultes et d’entreprises se sont enchainées. Dans les catégories « entreprises » et « adultes », les records de l’année dernière ont été battus.

Trois kilomètres en 26 minutes, record battu !

Les départs des trois courses ont été donnés en mer, à quelques dizaines de mètres du quai Colas. En premier, ce sont les jeunes qui se sont affrontés. Dans cette catégorie, ce sont trois pirogues qui se sont affrontées. Au terme des 600 mètres de course, la première équipe a passé la ligne d’arrivée en 12 minutes et 22 secondes. La deuxième équipe est arrivée en 16 minutes et 55 secondes, tandis que la troisième équipe ayant chaviré, n’a pas terminé son parcours. Aux alentours de 10h, le top départ a été donné à la catégorie « entreprises » avec onze pirogues. L’équipe du rectorat a remporté la première place avec un temps de 32’02’’, battant le record de la précédente édition. Pour la deuxième et troisième position, ce sont les équipes d’Africa Sport et Mlezi Maoré qui ont été classées, avec respectivement 33’23’’ et 33’37’’. Le dernier départ a été donné à la catégorie « adultes », avec également onze pirogues inscrites. Les trois kilomètres du parcours ont été réalisé en 26 minutes et 10 secondes, par l’équipe n°9, battant le record de l’année dernière. Derrière, l’équipe n°8 et l’équipe n°7 se sont classées deuxième et troisième (en 29’39’’ et 23’24’’) complétant ainsi le podium.

« L’essentiel de cet événement, c’était le partage et que les jeunes découvrent le laka », a réaffirmé Toiyifou Ridjali, adjoint au maire, lors de la cérémonie des prix.

 

Le lien fait entre la gastro-entérite et la crise de l’eau

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Au début de l’épidémie, le directeur de l’ARS, Olivier Brahic, avait indiqué « qu’il n’y a pas besoin d’hectolitres d’eau pour se laver les mains ». Force est de constater qu’à mesure que l’accès à l’eau diminue, la gastro-entérite ne fait qu’empirer.

La gastro-entérite, habituelle en cette période à Mayotte, connaît une ampleur inédite, cette année. Dans son dernier bilan, Santé publique France a admis que le manque d’eau pour l’hygiène « a probablement pour conséquence une intensité et une durée de l’épidémie supérieure à ce que l’on a observé les années précédente». Elle note une baisse aux urgences, certes, mais rappelle que l’hôpital travaille avec « un service en sous-effectifs », l’obligeant à réduire le nombre d’admis.

A la crise de l’eau, s’ajoute celle de la gastro-entérite, depuis un mois. Jusqu’à présent, si elle mettait en garde contre les difficultés d’hygiène, Santé publique France ne faisait pas le lien entre la circulation de la maladie et la pénurie d’eau sur le territoire. « Si la survenue d’une épidémie de gastro-entérite (GEA) à cette période de l’année n’est pas inhabituelle, la situation actuelle de pénurie d’eau rencontrée sur le département, couplée à une baisse de l’adoption des mesures d’hygiène de base liée au manque d’eau a probablement pour conséquence, une intensité et une durée de l’épidémie supérieure à ce que l’on a observé les années précédentes », reconnait désormais l’instance. Ainsi, à Mayotte, le nombre de prélèvements positifs « repart à la hausse en semaine 39 (S39) avec un taux de positivité se situant à 74 % ». Ce taux avait pourtant baissé, ces deux dernières semaines.

Un pic des ventes d’anti-diarrhéiques

Outre les prélèvements positifs, plusieurs indicateurs montrent que la gastro est encore là. La vente d’anti-diarrhéiques est à un pic encore jamais été atteint cette année. « Le taux d’activité pour diarrhées aigues déclaré par les médecins sentinelles était en augmentation depuis plusieurs semaines et se situait à un niveau supérieur à celui observé les années précédentes à la même période, avec un taux d’activité de 7,6 % en semaine 39 », confirme Santé publique France.

Il y a moins de passages aux urgences, alors que le centre hospitalier de Mayotte est toujours soumis à un plan blanc de niveau 2. Toutefois, « le taux reste à un niveau élevé, supérieur à ceux observés les trois années précédentes », note l’instance, qui rappelle qu’il y a eu « treize cas graves admis en réanimation au CH de Mayotte » depuis le début de l’épidémie de gastro-entérite.

Elle n’exclut pas d’ailleurs que la baisse du nombre de passages aux urgences (« tous motifs confondus ») soit « en lien avec un service en sous-effectifs ».

La préfecture défend l’eau produite par la Formisc

Candidate aux dernières élections sénatoriales, Anchya Bamana s’était offusquée de la distribution d’eau en sachet au collège M’gombani, à Mamoudzou, le lundi 2 octobre. Elle remettait en doute sa traçabilité et demandait que cette eau ne soit plus distribuée à son enfant. Cette dernière est issue de la rivière Coconi et potabilisée par la Formation militaire de la Sécurité civile (Formisc). Dans un communiqué daté de ce dimanche, la préfecture de Mayotte s’appuie sur « les résultats des analyses de la qualité de l’eau brute issue de la rivière, l’avis favorable émis par l’hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique saisi par l’ARS, la filière de traitement mise en œuvre ainsi que les résultats d’analyse de la qualité de l’eau traitée qui ont permis à l’agence régionale de santé de Mayotte d’émettre un avis sanitaire favorable quant au caractère potable de l’eau produite ». Elle défend une unité qui est utilisée depuis une dizaine d’années et fait remarquer que les sachets plastiques sont « adaptés aux contenances alimentaires », qu’ils peuvent « être distribués et consommés dans une limite de 72 heures après la date de production, qui figure sur les sachets produits ». Elle rappelle à l’ancienne maire de Sada, par ailleurs employée de l’ARS, que la sécurité civile réalise à Mayotte « une mission générale de protection de la population et pas une production destinée à la vente ». Dans ce cadre, « aucune mention supplémentaire n’est obligatoire ».

Terrell Elymoor aux Trace Awards 2023 : « une reconnaissance de notre travail »

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Le Mahorais Terrell Elymoor a récemment sorti un nouveau morceau, « Karaté ».

Nominé aux Trace Awards 2023 dans la catégorie Artistes de l’océan Indien, Terrell Elymoor représentera Mayotte dans cette compétition internationale. Le public a jusqu’au 21 octobre, jour de la cérémonie des récompenses au Rwanda, pour voter pour son artiste favori dans cette catégorie (via le site https://trace.plus/fr/awards/).

Flash Infos : Des artistes de renommée internationale comme Burna Boy, Rema ou encore Ayra Starr font partie des nominés aux Trace Awards 2023. Qu’est-ce que cela vous fait d’être nominé à leurs côtés ?

Terrell Elymoor : Je ne m’imaginais pas qu’un jour j’allais arriver à ce stade. Ça part d’une passion. La musique, c’était quelque chose que je faisais juste pour mon plaisir. Aujourd’hu,i grâce à ça, on va ailleurs, donc c’est vraiment positif. Il y aura aussi Davido, et même Kalash. C’est une grande opportunité pour moi, car je vais peut-être pouvoir échanger avec des artistes internationaux. Cela va peut-être m’aider pour la suite. Même juste rencontrer Davido, Kalash et Burna Boy, ce serait énorme, car je suis fan de leur musique. Je suis également nominé aux Comores Music Awards qui ont lieu en même temps, dans la catégorie dancehall. Cela fait plaisir d’avoir toutes ces nominations, c’est une reconnaissance de notre travail et ça montre que ça intéresse. Je suis fier car on est en train de mettre la lumière sur Mayotte.

F.I. : Justement, porter Mayotte dans une compétition internationale, qu’est-ce que cela vous inspire ?

T.E. : C’est une fierté de représenter Mayotte. Je pense aussi que c’est inspirant, car pour les jeunes qui me suivent, me voir au Rwanda auprès des grands artistes, cela va peut-être les pousser à faire la même chose ou même faire mieux. J’ai justement comme projet d’aider des jeunes en les produisant. Cela fait un an que j’ai créé mon label, Ngoma Records, pour cela. Peut-être que les Trace Awards pourront m’aider avec ce projet. Je me suis toujours focalisé sur la musique et sur ce qu’elle pouvait apporter ici. Aujourd’hui, je suis toujours dans la même optique et je suis heureux de voir qu’on met Mayotte sous le feu des projecteurs. Et cela me fait d’autant plus plaisir que ce soit moi qui fasse en sorte que ça arrive.

F.I. : Quels conseils donneriez-vous, justement, aux jeunes qui voudraient se lancer dans la musique ?

T.E. : Je me souviens que j’ai commencé la musique avec les chants religieux. C’est à partir de là que j’ai su que j’avais peutêtre une voix pour chanter. Je me rappelle que c’est mon grand frère qui m’a fait écouter de la musique pour la première fois. C’était Booba, et ça m’a marqué jusqu’à maintenant. J’ai commencé à prendre les anciens magnétophones où il fallait appuyer sur « Rec » pour enregistrer. J’ai commencé à m’enregistrer comme ça, et, au fur et à mesure, j’ai fait mes premiers sons. Il faut faire la musique qu’on aime, parce que, avec mon expérience, j’ai remarqué qu’il y a des personnes qui font de la musique pour plaire. Moi, j’en fais parce que j’aime ça, donc je conseille toujours aux jeunes de faire de la musique parce qu’ils aiment ça. Si vous faites quelque chose que vous aimez, vous arriverez toujours à faire la différence, ça viendra de votre cœur, vous serez plus inspirés.

Une victoire soumise au vote du public

Terrell Elymoor est nominé aux Trace Awards & Festival 2023, dans la catégorie océan Indien. La cérémonie aura lieu le 21 octobre, à Kigali, au Rwanda. Pour remporter la récompense de sa catégorie, le Mahorais doit être l’artiste ayant remporté le plus de votes de la part du public, qui peut voter une fois par jour pour son artiste préféré sur le site https://trace.plus/fr/awards/. Quelle que soit l’issue de cette compétition, l’artiste mahorais sera présent à la cérémonie où il assurera un show durant lequel il compte mettre la culture mahoraise à l’honneur. « Continuez à voter pour moi », donne comme consigne le chanteur, confiant en son public, et qui annonce être en train de travailler sur un nouvel EP, qui devrait sortir d’ici le début de l’année prochaine.

« Avant trois ans, l’exposition aux écrans peut entrainer des troubles du développement »

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Les professionnels de santé sont revenus sur le développement du cerveau chez l’enfant.

Le vendredi 6 octobre, l’unité mobile de pédopsychiatrie (UMPP) a organisé une conférence au grand hémicycle du conseil départemental, à Mamoudzou. Intitulée « De la bonne utilisation des écrans chez lenfant et ladolescent », cette table ronde avait pour but de sensibiliser le public sur les dangers des écrans pour les jeunes.

Télévisions, ordinateurs, smartphones, tablettes… Les écrans ont envahi notre quotidien. Si ces outils sont bien utiles pour souvrir au monde ou être plus efficace, ils nen demeurent pas moins nocifs pour les plus jeunes. Les risques dune exposition aux écrans pour la santé mentale des enfants étaient au cœur de la conférence organisée, ce vendredi 6 octobre, par lunité mobile de pédopsychiatrie (UMPP) du centre hospitalier de Mayotte (CHM).

« En France, il y a en moyenne sept écrans par famille, et les enfants âgés entre un mois et trois ans passent en moyenne cinq heures par semaine devant », constate la docteure Virginie Briard-Girard, cheffe de service de pédopsychiatrie et responsable de lUMPP. Si certains parents peuvent penser que la tablette ou le smartphone peut être un moyen dapprentissage pour lenfant, la pédopsychiatre alerte net. « Avant trois ans, lexposition aux écrans peut entrainer des troubles du développement, notamment du langage », explique la médecin, ajoutant que dans certains cas rares, on a pu observer des troubles sapparentant à des troubles autistiques chez les moins de 3 ans.

« L’enfant est happé par l’image »

Plus généralement, on constate également des retards psychomoteurs et des troubles de lattention chez les enfants passant du temps trop tôt sur les écrans. « Lenfant est happé par limage et reste passif devant, il risque ensuite davoir des difficultés à se concentrer », ajoute la pédopsychiatre. Durant cette période de la vie, lenfant doit être stimulé par le mouvement, les interactions avec ses parents et dautres enfants. « Les parents doivent jouer avec leurs enfants, car ils apprennent par imitation, il faut faire les choses avec lui », explique Nazlli Joma, psychologue au centre médico-psychologique enfant du CHM. Face à une vidéo sur une tablette, le cerveau du bambin nassimile pas linformation. Il est donc recommandé dappliquer une politique « zéro écran » à la maison.

À partir de 4 ans, les écrans peuvent être introduits dans la vie de lenfant, mais en veillant bien à limiter et fractionner le temps passé dessus. « Il faut également que les parents accompagnent ces moments avec les écrans, pour ajuster le contenu et faire le lien entre le virtuel et la réalité », détaille la docteure Virginie Briard-Girard. Même à l’adolescence, il est recommandé d’encadrer l’utilisation du smartphone, de la tablette et de l’ordinateur, notamment à cause des réseaux sociaux et du cyberharcèlement.

« Dans les écoles, on nous incite à utiliser les outils numériques »

Dans le public, un professeur d’Histoire a fait remarquer la complexité d’éloigner les enfants et les adolescents des écrans. « Dans les écoles, on nous incite à utiliser les outils numériques, et on parle de plus en plus de cours par visioconférence », note-t-il. La cheffe de service de pédopsychiatrie répond qu’il est d’autant plus important que les professeurs complètent leurs cours avec d’autres supports, comme ils en ont la possibilité.

Si la problématique des écrans est universelle, à Mayotte, on note quelques difficultés supplémentaires. « Les écrans sont arrivés en masse d’un coup avec la départementalisation », souligne la médecin. Une technologie alors plus difficile à appréhender et apprivoiser. L’insécurité sur l’île présente un autre facteur de risque : on garde davantage les enfants à la maison. « Après deux mois à Mayotte, je constate que le temps que mes enfants passent devant les écrans a augmenté », témoigne une maman présente dans l’assemblée, qui, auparavant, lorsqu’elle vivait en métropole, ne laissait ses enfants regarder la télévision que quelques heures le week-end.

Une conférence à revoir

Lunité mobile de pédopsychiatrie (UMPP) du centre hospitalier de Mayotte (CHM) mène différentes actions de prévention et de sensibilisation. La conférence de ce vendredi 6 octobre, « De la bonne utilisation des écrans chez l’enfant et l’adolescent », sera redonnée le 7 novembre à la MJC de Mtsamboro, le 14 novembre au cinéma de Chirongui et le 21 novembre à Pamandzi. Le mercredi 11 octobre, de 8h à 12h, une matinée se déroulera sur le thème de la santé mentale à tout âge. Cet événement aura lieu à la MJC de M’gombani, à Mamoudzou, et non dans le grand hémicycle du Conseil départemental de Mayotte comme c’était prévu initialement.

Une quincaillerie de Kawéni incendiée dans la soirée de jeudi

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Il ne reste que les étagères en métal ou les rideaux déformés par la chaleur, ce vendredi matin. La veille, vers 20h, un incendie s’est déclaré dans la quincaillerie de l’entreprise Taheri, avenue Martin Luther King, en face du Sodifram de Kawéni. Le lieu, qui sert pour le stockage de matériel, a vu son rez-de-chaussée complètement calciné. « C’était un feu extrêmement violent. Il y avait beaucoup d’explosion, notamment avec les aéorosols », confirme le colonel Enmmanuel Honor, directeur adjoint du Sdis 976. Plusieurs véhicules et centres de secours ont été mobilisés. Outre Kawéni, des pompiers des centre de Longoni, Chirongui, Kahani et Pamandzi sont arrivés en renfort. La cinquantaine d’hommes a réussi à conscrire le feu vers 2h du matin. « Le brasier était éteint vers 4h », indique le colonel. Une surveillance a été mis en place jusqu’à 9h. La police scientifique a fait les constatations pour déterminer l’origine de l’incendie.

Il n’y a eu aucune victime. S’il y a bien des appartements au-dessus de la quincaillerie, ils étaient en rénovation.

Une aide exceptionnelle au secteur fruits et légumes en Outre-mer

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Pour compenser les importants surcoûts liés à la guerre en Ukraine, Élisabeth Borne, Première ministre, a annoncé le 12 mai 2023 lors d’une visite officielle à La Réunion, la mise en place d’un soutien à hauteur de dix millions d’euros pour les productions locales de fruits et légumes dans les Outre-mer.

Dans ce contexte, un dispositif d’aide exceptionnelle réservé aux exploitations agricoles d’Outre-mer produisant des fruits ou des légumes destinés prioritairement aux marchés domestiques a été préparé par les services de l’État afin de compenser à hauteur de 90 % l’augmentation du coût des engrais et amendements au cours de l’année 2022 par rapport à 2021. Les productions de racines et tubercules alimentaires sont éligibles à ce dispositif.

Suite à la validation du dispositif par la Commission européenne le 28 août dernier, la circulaire, co-signée par le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire et le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer, précisant les modalités de mise en place de ce dispositif a été publiée au bulletin officiel ce 21 septembre. Chaque préfet de département d’Outre-mer est appelé à définir la période d’ouverture des guichets adaptée à son territoire. Ces derniers doivent être clôturés au plus tard le 27 octobre prochain afin de garantir que les aides soient octroyées avant le 31 décembre 2023.

La déchets’tri mobile intercommunale à Malamani ce samedi

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La Communauté de communes du sud de Mayotte et ses partenaires – Sidevam976, Ecosystem et ses communes membres – poursuivent le déploiement du dispositif de « Déchets’tri mobile » gratuit pour les particuliers. Ce dispositif de proximité tournant dans les quatre communes du sud (Bandrélé, Chirongui, Kani-Kéli, Boueni) permet aux particuliers d’évacuer leurs petits et gros appareils électroniques et électroménagers, les encombrants, les ferrailles, textiles et les déchets verts vers les filières de valorisation et de traitement des déchets. La prochaine édition aura lieu le samedi 7 octobre de 8h à 14h sur le parking du terrain de foot de Malamani, dans la commune de Chirongui. Attention, aucun ramassage n’est possible après 14 heures. Les déchets refusés sont les déchets des professionnels, déchets ménagers collectés en bacs ou en apport volontaire, pneus, bouteilles de gaz, déchets d’activité de soin, gravats et déchets spéciaux.

Stationnement réglementé pour la deuxième édition de la course de pirogues

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Le front de mer de Mamoudzou accueillera la deuxième édition de la course de pirogues ce dimanche 8 octobre, à partir de 8h. Un dispositif sera installé sur terre, entre le quai Colas et la place de la République, tandis que la course se déroulera en mer selon des parcours balisés par des bouées en face de cette zone. Pour le bon déroulement de l’événement, la ville de Mamoudzou fait savoir que le stationnement sera interdit sur le grand parking face au marché couvert et sur les emplacements de stationnement des Taxis Nord ainsi que dans toute la zone de l’amphidrome « Quai Colas » du vendredi 6 octobre 2023 dès 18h et jusqu’au dimanche 8 octobre à 22h30. A cette occasion, deux parkings seront à la disposition des taxis : parking de la place Zakia Madi et parking Taxis sud derrière Copemay. La circulation des véhicules terrestres à moteur sera interdite ce dimanche 8 octobre à partir de 5h30 dans toute la zone attenante au marché couvert et jusqu’à la libération des lieux.

L’accès des véhicules à la barge sera maintenu comme pour les piétons. Les sorties des véhicules de la barge se feront du côté 5/5 – camion rouge. Les services de secours emprunteront la voie en parallèle avec l’accès à la barge en contre sens, en cas d’évacuation des blessés ou par nécessité de quitter le site pendant toute la durée de la course. II est strictement interdit de vendre des boissons alcoolisées à emporter le dimanche 8 octobre de 6h à 18h30, dans les cafés, restaurants et points de vente du secteur marché en raison de la course de pirogues. Et plus particulièrement une interdiction totale de toutes ventes à la sauvette et de consommation sur la voie publique pendant la durée de l’événement à l’exception de la restauration encadrée et autorisée se situant dans le périmètre. Afin de laisser les espaces de circulation nécessaires aux services de sécurité, aucune extension de terrasse ne sera accordée ou autorisée le jours de l’événement. L’utilisation de bouteilles en verre est interdite pendant toute la durée des manifestations. L’abandon d’objets encombrants ou de déchets sur la voie publique est interdit.

Un nombre de caillassages record selon les transporteurs

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Chargé de transporter les élèves et étudiants du nord et du sud de Mayotte, le groupement « Narendré M’Béli » a donné quelques chiffres sur les caillassages subis depuis la rentrée. Depuis la rentrée du 23 aout 2023, soit après 38 jours de transports scolaires, « les actes d’incivilité qui se sont produits sur le réseau HALO battent tous les records », annonce le groupement, au travers d’un communiqué. Le groupement Narendre M’beli fait ainsi le constat de 62 bus caillassés, avec 85 vitrages et pare-brise éclatés ; 58 dépôts de plainte effectuées et 4 atteintes aux personnes (des conducteurs menacés de mort et des élèves blessés). Sur la même période, il y avait eu d’après le groupement, 33 actes de caillassages sur l’année 2021/2022 et 53 actes de caillassages sur l’année 2022/2023. « Nous ne pouvons plus maintenir un service public de qualité dans ces conditions qui deviennent de plus en plus difficiles. Cette situation qui se dégrade jour après jour, laissera des traces sur nos enfants, nos personnels et nos entreprises », déplore Narendre M’beli.

Des ateliers et concerts variés au festival Mtsanga U’Zina

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L’année dernière, un maki géant avait été construit au festival Mtsanga U’Zina.

Après le succès de sa première édition l’année dernière, le festival Mtsanga U’Zina revient à Mtsanga beach, ce samedi 7 octobre. L’année dernière, 550 personnes s’étaient rendues à l’événement. Un programme diversifié, grâce auquel petits et grands devraient trouver leur compte.

https://www.mayottehebdo.com/abonnements/flash-infos/

Samedi 7 octobre, à partir de midi, deuxième édition du festival Mtsanga U’Zina à Mtsanga beach, dans la commune de Sada. Entrée gratuite l’après-midi. Début des concerts à 19h30, entrée payante en ligne ou sur place à 25 euros. Restauration et camping sur place.

Un homme retrouvé blessé à la tête à Moinatrindri

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Un agent de sécurité a rencontré un homme avec une large entaille au front, pendant qu’il faisait sa ronde à Moinatrindri, mercredi soir.

Lors de sa ronde à Moinatrindri, dans la commune de Bouéni, un agent de sécurité a découvert un homme inconscient blessé au crâne, mercredi soir. Il a été retrouvé allongé au milieu de la route.

Un homme a été retrouvé inconscient avec une blessure importante au front, ce mercredi, vers 22h, à Moinatrindri, vers le magasin Hodi. Un agent de sécurité qui effectuait une ronde dans cette zone un peu plus tôt avait aperçu la victime sur le bord de la route, en train de marcher normalement.

Lorsque l’agent rondier est repassé dans cette zone, il l’a aperçu à nouveau, mais cette fois, assis au milieu de la route. Le témoin n’a pas osé sortir de son véhicule, mais a fait des appels de phares et a klaxonné. N’obtenant pas de réaction, il a demandé à un de ses collègues de le rejoindre. « Je l’ai appelé à 22h11, je suis allé le chercher, on est revenu ensemble à peine quelques minutes après, et c’est là qu’on l’a trouvé allongé sur le sol », relate l’agent de sécurité.

Une enquête en cours

En s’approchant, le témoin a remarqué une entaille importante au niveau du front de la victime, inconsciente, comme le confirme une vidéo. « Il respirait, on a immédiatement appelé les secours et la gendarmerie », affirme-t-il. Son collègue a reconnu l’homme blessé. Ce serait une personne habitant le village.

Elle souffrirait d’un traumatisme crânien et aurait été transféré à l’hôpital de Saint-Joseph à La Réunion. Contactés, la gendarmerie et le parquet n’ont pas pu donner d’éléments supplémentaires, l’enquête étant en cours.

« Le territoire mahorais est durable et mérite qu’on s’y attache »

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Pendant trois jours, différents experts ont imaginé la ville mahoraise durable. Une reconstitution des ateliers a eu lieu, mercredi matin, au conseil départemental de Mayotte.

Au terme de trois jours de discussions et d’échanges intenses sur ce que sera la ville mahoraise de demain, l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte) a clos le forum « Ville mahoraise durable », ce mercredi à midi. Beaucoup a été dit, beaucoup reste à faire, tous les participants ont salué l’organisation de cette manifestation qui a facilité les échanges entre différents acteurs locaux, régionaux et nationaux autour des notions, de villages anciens, intermédiaires et futurs.

A peine ce premier forum « Ville mahoraise durable » terminé, l‘Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam), organisateur de cet événement, promet de faire mieux pour la deuxième édition programmée dans dix-huit mois en début 2025. Cette journée du mercredi 4 octobre a été consacrée à la restitution des différents ateliers organisés durant les deux jours précédents. Ce sont donc exprimés des architectes, des chercheurs, des paysagistes, des urbanistes, des élus locaux, des hauts fonctionnaires d’administrations centrales parisiennes, des entrepreneurs, mais également des représentants de la société civile. Certains des participants ont insisté sur le fait que ce forum n’avait pas pour objet de donner des réponses immédiates aux différents problèmes soulevés mais qu’en revanche, « il offrait une méthodologie de travail sur le terrain, faire émerger des dynamiques de transformation auxquels Mayotte est soumise en ce moment ». Ainsi, Pascal Handschumacher préconise lui d’aller sur le terrain pour s’imprégner des réalités afin de pouvoir prendre le recul nécessaire à l’élaboration des actions à mener dans le futur pour relever les défis, gérer les risques et bâtir des trajectoires. Il met en exergue le fait qu’on ne cible pas assez les réactions en chaîne pouvant découler de l’érosion des sols dans notre département. Comme d’autres intervenants, il constate que Mayotte est un territoire pionnier dans la résilience et le développement durable. Il pose la question de savoir quelle forme donner à cette « ville mahoraise durable », doit-elle être une ville nouvelle entièrement conçue sur la base de paramètres modernes extérieurs à l’île ? Ou doit-elle être constituée de villes et villages à construire dans la prolongation de l’existant en faisant de l’habitat un enjeu mahorais ? « Cela revêt ici énormément de valeurs et ne s’arrête pas à la seule notion de logement. Comment faire de l’espace terre/mer un projet de réflexion, des champs d’exploration en se basant sur quatre notions : ressources, culture, cadre de vie et compétences ? » Il conclut son intervention sur un constat, la nécessité de faire de Mayotte un territoire pionnier, un lieu d’apprentissage et de formation permanente dans le secteur de l’habitat.

Retrouver la solidarité, le partage et le mutualisme

Autre intervention remarquée et applaudie, celle de l’urbaniste Hawa Timera (Urbanea). Elle lance le concept visant à parler davantage de territoires durables que de villes ou villages car il y a une interdépendance entre eux. « Il faut essayer de trouver des spécificités et des complémentarités entre eux pour éviter de tout concentrer sur Mamoudzou. » A cela, l’alternative selon elle consiste à favoriser les échanges en commun, un travail d’ensemble en vue de regrouper toutes les compétences existantes sur le territoire mais qui sont dispersées. En matière de culture, elle estime qu’il est urgent de retrouver dans les réflexes quotidiens des Mahorais les notions de solidarité, de partage et de mutualisation des moyens qui caractérise la société mahoraise traditionnelle. À l’adresse des élus du territoire, elle insiste sur l’importance de mutualiser les équipements sportifs et autres car selon elle, « l’acte de bâtir a forcément des impacts sur pas mal de choses ». En parallèle, Hawa Timera estime que Mayotte n’a pas le temps d’attendre la résultante des SAAR et autres PLU car elle doit avancer de front sur l’enseignement des problématiques qui se présentent quitte à se tromper parfois et à devoir corriger cette situation par la suite. Elle a insisté sur le besoin d’intégrer les populations locales dans la modernisation de l’espace et des mentalités qui l’accompagne. « Le territoire mahorais est durable et mérite qu’on s’y attache, s’en imprégner pour mieux le comprendre. Il ne tient qu’à nous tous ici présents de mettre chacun la main à la pâte pour avancer ensemble, dans une cohabitation visant à obtenir quelque chose de démonstrateur qui serait la part de Mayotte dans la France. » Dans ce besoin d’avancer frontalement sur tous les besoins et les défis qui se posent à Mayotte, Hawa Timera insiste sur le fait que ces urgences à relever ne signifient pas pour autant « construire du laid et du moche parce que nous nous inscrivons ici dans la durabilité ».  

La tradition et l’avant-gardisme

L’une des conclusions de ce forum est que l’urbanisme tout court doit être inclusif avec les Mahoraises et les Mahorais pour construire le Mayotte de demain. « Nous, les techniciens et experts, sommes là pour travailler à leurs côtés et grâce à une enquête comme notre Mayotte à moi, les populations se sont exprimées notamment les jeunes. L’échantillon utilisé dans cette enquête lancée l’année dernière compte un chiffre supérieur à la moitié des habitants interrogés, de jeunes âgés de moins de 17 ans. Les contributions les plus riches viendraient des établissements scolaires avec des enfants qui ont rêvé de leur île idéale, ont dit ce qu’ils désiraient, et je pense qu’il faut respecter leur désire et les faire participer à toutes les échelles au développement de ce territoire », rajoute l’architecte Ning Liu, qui accompagne le territoire depuis plusieurs années. Des conclusions des différents ateliers organisés à l’occasion de ce forum initié par l’Epfam, il ressort une information importante : les Mahorais aiment leur île. « Dans la presse nationale et internationale, on a souvent une image négative de Mayotte à cause de la violence et du manque d’eau notamment, ce qui est une réalité du territoire qui fait face à beaucoup de défis. Cette enquête nous a permis de découvrir et redécouvrir les qualités de l’île, notamment à travers le jardin mahorais qui est pratiqué depuis de nombreuses générations pour assurer l’autosuffisance alimentaire. On souhaite que Mayotte se dote de nouveaux équipements pour le sport et la modernité. Et là, on se heurte à une notion importante qui est sortie, à savoir, quelle est la modernité mahoraise désirée par les Mahorais eux-mêmes ? Dans cette définition de la modernité les Mahorais ont dit qu’il y a la tradition et aussi l’avant-gardisme. Cela veut dire que dans une philosophie visant à s’orienter vers le futur, ils considèrent que ces deux notions sont ensemble. »

Dans cette affirmation, Ning Liu se base sur la volonté exprimée des jeunes Mahorais pour que l’espace public soit plus accueillant, à la fois pour les grandes fêtes traditionnelles et les voulés qui occupent le haut de la page, mais également les activités scolaires, sports et loisirs, ainsi que l’accession au commerces modernes qui constituent Mayotte de demain. Pour elle, il n’y a pas de dichotomie entre tradition et modernité, au contraire, ces deux notions doivent se marier entre elles. « Je pense que dans le futur, au niveau de la conception de l’espace, les aménageurs, les urbanistes et les architectes en prennent note », a conclu l’architecte-urbaniste. Forte de sa connaissance du tissu social mahorais, elle plaide pour l’inclusion d’étudiants mahorais dans les écoles d’architecture et d’urbanisme, notamment à La Réunion où elle enseigne désormais.

Elle défend l’émergence de projets pilotes visibles d’ici deux ans avec la participation de la jeunesse mahoraise.

Crise de l’eau : la Première ministre annonce que les Mahorais seront exemptés de factures

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Le gel complet ou partiel des factures d’eau était une demande régulière des Mahorais privés d’eau deux jours sur trois.

C’est l’un des points demandés fréquemment par les manifestants contre la pénurie d’eau, un gel complet ou partiel des factures d’eau pour les foyers mahorais qui sont privés de cette ressource deux jours sur trois. Après une réunion à ce sujet, ce jeudi après-midi, Élisabeth Borne a confirmé que les factures de septembre à décembre 2023 seront prises en charge « compte tenu de la dégradation très importante du service rendu au public ».

Lors de la dernière visite de Philippe Vigier, il y a une semaine, le ministre délégué chargé de l’Outremer avait laissé entendre qu’un geste du gouvernement serait fait au sujet des factures d’eau. Il admettait que leur paiement à la Société mahoraise des Eaux (SMAE), alors que l’eau n’était pas distribuée deux jours sur trois, était « un peu incompréhensible ». Du fait des montants, la décision a finalement été prise en réunion interministérielle, ce jeudi après-midi en présence de la Première ministre Élisabeth Borne, Gérald Darmanin (intérieur et Outremer), Philippe Vigier (délégué Outremer), Sébastien Lecornu (Armées), Aurélien Rousseau (Santé), Gabriel Attal (Éducation), Aurore Bergé (Solidarités et Familles), Olivia Grégoire (déléguée PME, Commerce, Artisanat et Tourisme) et Sarah El Haïry (déléguée Biodiversité). « La Première ministre a décidé que les abonnés au service de l’eau n’auraient pas à payer les factures des mois de septembre à décembre 2023, compte tenu de la dégradation très importante du service rendu au public », nous a transmis le service presse d’Élisabeth Borne. Plus localement, si les élus du syndicat des Eaux de Mayotte semblaient d’accord pour, les représentants de la SMAE (le délégataire du syndicat) n’ont jamais voulu répondre à nos questions.

« Un devoir de solidarité nationale »

La sécheresse étant toujours là et les retenues collinaires bientôt à sec, les coupures d’eau pourraient s’intensifier dans les prochaines semaines. Alors que le communiqué rappelle les dernières mesures prises pour Mayotte (« blocage des prix de l’eau vendue en magasin, installation de rampes à eau et de citernes d’eau sanitaire, distribution d’eau en bouteille aux personnes vulnérable »), il fait remarquer que « l’approvisionnement de la population en eau potable était la priorité du Gouvernement pour Mayotte dans les semaines à venir, et qu’il y avait un devoir de solidarité nationale au profit de la population mahoraise ».

D’autres mesures devraient donc suivre, comme l’extension du public vulnérable pouvant disposer des bouteilles d’eau gratuites (environ 51.000 personnes aujourd’hui). Celle-ci devrait intervenir à la mi-novembre pour assurer un stock suffisant. Un acheminement depuis La Réunion et depuis l’Hexagone des bouteilles d’eau « en plus grande quantité » est aussi annoncé, tout comme les « 300 militaires et civils déployés à Mayotte pour assurer la logistique de cette distribution ».

Philippe Vigier, le ministre délégué aux Outre-mer, avait convenu que le paiement des factures d’eau en cette période de crise était « un peu incompréhensible ». De septembre à décembre, les Mahorais en seront exemptés.

Le recteur de Mayotte, Jacques Mikulovic, souhaitait du matériel pour que les établissements scolaires puissent potabiliser l’eau qu’ils reçoivent. Ce n’est pas le cas pour le moment, on lui promet plutôt « cinquante assistants d’éducation supplémentaires seront recrutés pour assurer la distribution de l’eau aux élèves ». Même chose pour le centre hospitalier de Mayotte (CHM) avec « trente personnels soignants qui renforceront les effectifs dans les prochains jours ». « Enfin, un dispositif d’aides aux entreprises de tous secteurs en difficulté en raison des pénuries d’eau sera mis en place courant novembre », indique le gouvernement.

Interrogé à plusieurs reprises sur les prix toujours aussi hauts des bouteilles d’eau, Philippe Vigier avait promis une rencontre avec les distributeurs, puis avait botté en touche. Selon nos informations, l’option serait toutefois sur la table.

Une assemblée constitutive du mouvement « Mayotte a soif » ce dimanche

Le mouvement « Mayotte a soif » s’organise. Le dimanche 8 octobre, à 10h, son assemblée générale constitutive aura lieu place de la République, à Mamoudzou. Les membres du bureau devraient ainsi être désignés, et différents points devraient être abordés, notamment les conséquences de la pénurie d’eau sur l’éducation, la santé ou encore l’environnement. Le mercredi 27 septembre, le mouvement avait participé à l’organisation d’une manifestation visant à interpeller les pouvoirs publics au sujet de la crise de l’eau.

A la chasse aux économies d’eau dans les collectivités, entreprises et associations

Le Comité Maîtrise de l’Énergie, composé du Conseil départemental, de la Préfecture de Mayotte, de l’Agence de la transition écologique et d’Électricité de Mayotte, lance un appel à manifestation d’intérêt pour le financement d’études ayant pour objectif de conduire à des économies sur l’usage de l’énergie et de l’eau. Le présent appel à manifestation d’intérêt propose, pour les collectivités locales, entreprises ou associations entrant dans la catégorie des grands consommateurs d’eau potable du réseau (industrie, agroalimentaire, nettoyage de voitures, collectivités…), de financer un audit sur leurs consommations d’énergie et d’eau et sur les solutions à mettre en place pour les diminuer ; souhaitant développer des actions de sensibilisation et/ou la pose de matériel visant à réduire la consommation d’eau potable ou d’énergie (par exemple, mise en place d’ambassadeurs de l’eau et de l’énergie, pose de kits hydroéconomes…) ; étudiant la mise en place d’infrastructures et la logistique associée permettant d’effacer la consommation d’eau sur le réseau d’eau potable (par exemple la récupération des eaux grises des stations d’assainissement, l’utilisation d’eau de qualité industrielle dans le BTP et l’industrie…).

L’étude sera réalisée par un bureau d’études sélectionné et mandaté par le Comité MDE après une procédure de mise en concurrence. Cette étude est entièrement financée, à 49 % par l’État à travers les charges de service public de l’énergie, et à 51 % par l’Agence de la transition écologique. En fonction des économies d’eau et d’énergies anticipées par les résultats des études, les travaux en découlant pourront également être financés.

Le dépôt des dossiers se fait de façon numérique. Une première relève aura lieu d’ici le 31 octobre (https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/audit-eau-energie-mayotte).

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes