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« Nous sommes victimes depuis des mois d’un flou »

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Le personnel du lycée de Pamandzi s’inquiète de la potabilité de l’eau dans l’établissement alors qu’il est censé être sur le chemin de l’eau. (image d’illustration)

Alors que ce week-end est synonyme de vacances à Mayotte, la communauté éducative de Petite-Terre est revenue nous a fait parvenir un communiqué sur la crise de l’eau. Elle s’inquiète notamment de la potabilité de l’eau, étant établi que la remise en eau intervenait depuis des semaines dès à la rentrée dans les classes et donc ne respectait pas les préconisations de l’Agence régionale de Santé.

« Nous, membres de la communauté éducative du lycée de Petite Terre, tenons par le présent texte à exprimer collectivement notre incompréhension. Depuis plus d’un mois, l’eau considérée comme potentiellement non-potable par l’Agence régionale de Santé est distribuée quotidiennement aux élèves du lycée sans autre alternative. Jeudi 12 Octobre, le recteur (N.D.L.R. Jacques Mikulovic), en déclarant sur Mayotte la Première : « Les établissements de Petite-Terre sont sur le chemin de l’eau, mais la canalisation n’est pas activée ! », a enfin clarifié les choses. En admettant que nous ne sommes pas sur ce fameux chemin de l’eau, et que l’approvisionnement est ainsi coupé quotidiennement, de 16h à 7h du matin, cela rend les recommandations de l’ARS (faire couler l’eau six heures après son retour et la faire bouillir cinq minutes avant de la consommer) inapplicables dans notre établissement.

« Les élèves souffrent de maux de ventre »

Nous sommes donc victimes depuis des mois d’un flou autour de cet énigmatique « chemin de l’eau » que ne clarifient ni la préfecture, ni le rectorat, ni l’ARS. Si celui-ci ne désigne pas seulement le maintien sous pression 24h/24h, des canalisations qui approvisionnent les établissements, alors ce terme ne veut absolument rien dire. Les mots du recteur [jeudi soir] ont finalement achevé de nous convaincre que notre silence fait de nous les complices par omission d’une négligence. Et si notre silence était jusqu’à présent le résultat d’une sous-information, il prend fin ce jour afin de ne pas sombrer dans la maltraitance des élèves et l’illégalité. Rappelons les faits : l’information de non-potabilité de l’eau a été transmise tardivement, le savon est absent dans les toilettes, alors même que l’ARS recommande le lavage régulier des mains pour éviter la transmission des maladies, et de plus en plus d’élèves souffrent de maux de ventre et de maux de tête.

Menace de droit de retrait

Nous prévenons donc notre administration que nous réfléchissons à user de notre droit de retrait si à la rentrée les conditions suivantes ne sont pas réunies : de l’eau et du savon dans les sanitaires et du gel hydroalcoolique dans les salles, de l’eau potable à disposition des élèves dès la première heure de cours jusqu’à la fin de la journée (7h-17h) et une communication régulière sur les actions mises en place pour assurer une scolarisation dans de bonnes conditions. Par ce texte, nous voulons alerter et exprimer clairement notre refus d’un silence coupable. »

La communauté éducative du lycée de Petite-Terre

Les signataires du communiqué

Abdallah Abidahr (AED), Abdourahmane Barry (professeur), Alexandra Jouffret (professeur), Alexandre Morel (professeur) Ali Assani (AED), Amina Moreau-Mandhui (professeur), Anchidine M’sa (professeur), Angélique Creuwels (professeur), Anne-Sarah Robigeau (professeur), Arthur Bourgogne (professeur), Astrid Charlot (professeur), Aurélie Jourdain (professeur), Benoît Castello (technicien), Carolina Sitin (professeur), Chérifa Taïb (professeur), Chloé Heslon (professeur), Christian Jonquet (professeur), Christophe Chapron (professeur), Chtani Morad (AED), David Guillerez (professeur), Denis Testud (professeur), Djalal-Edine Fouad (professeur), Dominique De Bolivier (professeur), Doriane Bijoux (professeur), Estelle Bimmel (professeur), Fallou Fall (professeur), Farhan Bouraleh (professeur), Fayir Abderemane (administratif), Françoise Aaacha (professeur), Frédéric Combelle (professeur), Frédéric Lesport (professeur), Gaël Trouvé (professeur), Hadrien Puren (professeur), Halim Cherchari (professeur), Haribou Ismaël (professeur), Irène Reyes (professeur), Issa Souleymane (professeur), Jean-Charles Gruget (professeur), Jean-Louis Bailleul (professeur), Joséphine Bourgoin (professeur), Jules Heriou (professeur), Kassim Ali (AED), Léa Fau (professeur), Maëlle Duval (Coordo), Maëlle Maisonnette (AED), Magali Colin (CPE), Mardjani Boura (professeur), Marie-José Rêve (professeur), Maryame Moissuli Himidi (AED), Nathalie Deterne (professeur), Nathalie Emonide (professeur) Nicolas Delettrez (professeur), Nouzla Omar Assani (professeur) Odile Gabillon (professeur), Ophélie Bertrand (professeur), Peggy Guillerez (CPE), Philippe Bolzer (professeur), Radjabou Boina Foudoila (professeur), Rehema Houmadi (AED), Robert Fuentes (professeur) Roger Louette (professeur), Salim Vita-Madi (professeur), Sarah Alain (technicienne), Simon Koener (professeur), Solène Combes (professeur), Sonia Sabbagh (infirmière), Stéphane Muller (professeur), Sunita Bacar Selemani (professeur), Thani Salim (technicien), Tibaut Sibbouni (professeur), Urchelin Onhima (professeur), Vincent Béraud (professeur), Wassim Lamouchi (professeur) et Yselia Olivier (professeur).

Un marchand de sommeil de Dzaoudzi condamné ce vendredi

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Des perquisitions à Dzaoudzi-Labattoir ont permis de démontrer qu’une quinzaine de logements servait à l’hébergement dans des conditions déplorables de plus d’une cinquantaine de personnes, dont une partie en situation irrégulière.

Le ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer, Gérald Darmanin, avait promis que la deuxième phase de l’opération Wuambushu serait davantage en lien avec l’économie informelle. La semaine dernière, c’est un propriétaire qui logeait plus d’une cinquantaine de personnes dont certaines en situation irrégulière à Dzaoudzi-Labattoir qui a été condamné au tribunal de Mamoudzou, en compagnie d’un complice.

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« La Grande lessive » au collège M’gombani se fait « avec ou sans eau »

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Évènement mondial, « la Grande lessive » promeut les pratiques artistiques dans les établissements scolaires, avec comme hasard cette année, un thème intitulé « Avec ou sans eau ». Un sujet fort à propos pour Mayotte que les élèves du collège M’gombani, à Mamoudzou, ont traduit par des dessins souvent en lien avec leur vie quotidienne. Les réalisations des 856 participants (soit près de la moitié du collège), de la sixième à la troisième, ont été étendues dans la cour du collège, ce jeudi. Elles y sont restées toute la journée et le seront à nouveau demain pour que tout le monde puisse en profiter.

La MJC de Kawéni célèbre à la fois l’architecture et la qualité de l’air

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À l’occasion des Journées nationales de l’architecture et de la Journée nationale de la qualité de l’air, la Ville de Mamoudzou organise des animations et des expositions portant sur les enjeux de l’architecture face aux risques, ce samedi, de 08h à 13h, à la Maison des Jeunes et de la Culture de Kawéni. Au programme : de 8h à 11h, conférence « La qualité de l’air à Mayotte » ; de 11h10 à midi, théâtre « Les gardiens de la nature » ; de midi à 12h20, documentaire « Le patrimoine historique de Kawéni ». Cinq expositions ont également présentées : Les risques naturels à Mayotte, Le NPNRU de Kawéni, Habiter le quartier de Toulouloune, L’habitat et l’écologie et Architecture mobile streetfood.

Biodiversité : La Poste et la Ligue de protection des oiseaux s’unissent

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80 % de la biodiversité française se trouvent dans les Outre-mer. De ce fait, le groupe La Poste a dédié un plan d’action spécifique en faveur de la biodiversité dans les départements ultramarins, où la LPO dispose d’un réseau de partenaires. Ce plan d’action a été conçu par la LPO et la Direction de La Poste en Outre-mer pour les trois ans à venir. Il couvrira progressivement les cinq départements où La Poste est présente, avec la même ambition qu’en France hexagonale, dont informer le plus grand nombre sur les enjeux de la biodiversité en menant deux opérations d’envergure.

Depuis ce lundi, une édition limitée de Prêt à envoyer Colissimo XXL (10 kilos) est disponible dans les bureaux de Poste de Mayotte. Ces colis sont magnifiquement illustrés par des espèces d’oiseaux emblématiques et menacées des Outre-mer : le Crabier blanc à Mayotte, le Pétrel de Barau à La Réunion, le Moqueur gorge blanche en Martinique, le Coq-de-roche orange en Guyane, l’Organiste louis d’or en Guadeloupe et le Paille-en-queue, présent sur la majorité des territoires ultramarins. Des affiches pédagogiques relatifs à la protection de la biodiversité en Outre-mer seront également déployés dans les différents sites postaux ouverts au public pour sensibiliser à la fois les postiers et le grand public.

Pouvoir d’achat dans les Outre-mer : dix mesures proposées par le Cese

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Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) a voté en séance plénière ce mercredi 11 octobre un avis intitulé « dix préconisations pour le pouvoir d’achat en outre-mer ». La problématique de pouvoir d’achat est l’une des principales causes de tension sociale en Outre-mer. La cherté de la vie et la faiblesse des revenus liée au chômage suscitant un fort sentiment d’injustice avec un enjeu majeur d’exclusion des populations les plus pauvres : 900.000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté en Outre-mer. Aujourd’hui, le Cese estime que 55 % des ultra-marins renoncent régulièrement à des dépenses du quotidien afin d’assurer l’essentiel.

Ce contexte inflationniste croissant et ses impacts particulièrement marqués sur les territoires ultramarins ont placé dernièrement le sujet du pouvoir d’achat dans les Outre-mer au cœur de l’agenda politique. Aussi, la délégation aux Outre-mer du CESE, s’est à nouveau saisi de cette problématique brûlante en proposant dans ce nouvel avis 10 préconisations concrètes pour endiguer de façon urgente la problématique pouvoir d’achat en Outre-mer. Pour cet avis, la délégation aux Outre-mer a travaillé en complémentarité avec la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur Le coût de la vie dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, présidée par Guillaume Vuilletet, député du Val-d’Oise, et rapportée par Johnny Hajjar, député de la Martinique.

Identifiant la crise du pouvoir d’achat comme résultant d’un problème multifactoriel – lié à l’insuffisance des productions locales et à la taille des marchés locaux, à la concentration des principaux importateurs et distributeurs et aux surcoûts dus aux importations, au manque d’emplois locaux et à la faiblesse des revenus, mais également à la fiscalité locale assise sur les importations – le CESE formule dans cet avis 10 préconisations concrètes, dont certaines sont conçues pour être immédiatement appliquées dans le cadre du Projet de loi de finance pour 2024. Le CESE préconise la mise à disposition par les centres communaux d’action social de « chèques » dédiés à l’aide alimentaire, l’énergie, transport. Il préconise également aux Observatoires des prix, des marges et des revenus de développer sur chaque territoire une application numérique de comparaison des prix pratiqués par les commerces, en commençant par les produits du Bouclier qualité prix permettant d’optimiser le pouvoir d’achat, et précisant pour chaque produit la qualité nutritionnelle (nutriscore), le taux d’octroi de mer et de TVA. Le Conseil demande à être officiellement saisi par la Première ministre dans le cadre de la préparation de la réforme de l’octroi de mer, mais préconise aussi une réforme de l’octroi de mer, en élargissant l’assiette à l’ensemble des biens et services et en simplifiant les taux.

Ce samedi, c’est la journée mondiale du lavage des mains

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Le 15 octobre, c’est la journée mondiale du lavage des mains. Se laver les mains à des moments clés, comme avant et après avoir préparé des aliments, mangé, utilisé les toilettes, changé des couches ou nettoyé un enfant qui a utilisé les toilettes, s’être mouché, tousser ou éternuer, toucher des animaux, des aliments pour animaux ou des les déchets et toucher les ordures sont des stratégies importantes pour accélérer l’action ensemble. L’événement se déroulera à Tsoundzou 1, place publique et à Majicavo carrière, de 7h30 à 12h30, avec ouverture des stands à partir de 9h.

Rendez-vous au salon de l’Étudiant et de l’Apprentie de Mayotte

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Vous êtes jeune et vous aspirez à trouver des informations claires et complètes sur les possibilités de formation et d’emploi qui s’offrent à vous sur l’île ou ailleurs ? Ne manquez pas cet événement annuel incontournable ! Organisé du 16 au 20 octobre par le Département de Mayotte, le Rectorat de Mayotte, Orange, AKTO et l’association des étudiants et de jeunes de Mayotte (AEJM), ce salon offre l’opportunité unique de s’immerger pendant cinq jours au cœur des choix qui façonneront votre avenir.

Le salon sera présente à différents lieux sur l’île : MJC de Dembéni, centre sociale de MiréréniChirongui, MJC de Tsingoni, MJC de M’gombani, ancienne de MJC de Bouyouni. Au programme de ce salon : établissements de Formation : Venez rencontrer des représentants des écoles et centres de formation pour découvrir une multitude de possibilités d’études ; enseignants et professionnels de l’orientation : bénéficiez de conseils avisés pour orienter au mieux votre parcours et vos ambitions professionnelles ; monde Socio-Économique : échangez avec des experts des différents secteurs d’activité pour comprendre les tendances du marché et les perspectives d’emploi ; associations étudiantes : rencon

Trois kwassas interpellés à proximité de Petite-Terre

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Au cours de la semaine, dans le cadre d’une surveillance minutieuse du lagon et de son rivage, le service de la police aux frontières (PAF) mettait en place un dispositif terrestre et maritime renforcé de lutte contre l’immigration clandestine le long de la côte ouest de PetiteTerre. Le mercredi 11 octobre, à la nuit tombée, les policiers en faction repéraient trois petites embarcations de pêcheurs circulant tous feux éteints à hauteur de la pointe de l’aéroport. Ce comportement suspect décidait les policiers de l’Unité nautique à intercepter ces trois barques, faussement immatriculées.

Dans le même trait de temps, les policiers à terre, surprenaient un homme sur la plage qui semblait avoir été débarqué en toute discrétion. Ce dernier, à leur vue, prenait immédiatement la fuite. Il était finalement interpellé. Les pilotes, membres présumés d’une filière de passeurs, étaient placés en garde à vue. Les clandestins, pour leur part, étaient placés en CRA dans l’attente de leur expulsion du territoire national.

Le rattrapage vaccinal en milieu scolaire, « une vraie opération majeure »

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Cette semaine, les équipes du rattrapage vaccinal était présentes au collège de Pamandzi.

Après une première phase de rattrapage vaccinal en milieu scolaire menée en début d’année, l’Agence régionale de santé et le rectorat de Mayotte se mobilisent à nouveau pour continuer à améliorer les chiffres portant sur la couverture vaccinale chez les enfants. Ainsi, depuis le 25 septembre, une deuxième phase de campagne est menée dans les collèges du territoire.

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Crise de l’eau : Des contrôles plus importants dans les petits commerces

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Une épicerie de Cavani a été la cible d’un contrôle de la Deets (direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités), ce jeudi matin. Peu inquiète, la gérante a laissé les inspecteurs vérifier les prix affichés.

Un nouveau décret, le 27 septembre, a étendu aux supérettes de quartier le gel des prix des bouteilles d’eau. Ils y sont plafonnés à 0,75 € pour les bouteilles de 0,5 L et de 1,40 € pour celles de 1,5 l. Et gare à ceux qui comptent passer entre les mailles du filet.

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Un tableau a été communiqué sur le gel des prix en fonction des marques et des commerces.

S’ils ne regardent pas que ça, les agents de la Deets (direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) sont plus attentifs, ces derniers temps, aux prix des bouteilles d’eau dans les magasins mahorais. Depuis le 18 juillet, un arrêté préfectoral a gelé les tarifs (à ceux du 3 juillet) dans les grandes et moyennes surfaces, tandis qu’un deuxième datant du 27 septembre a étendu la mesure aux supérettes comme les Doukabe. C’est le cas de cette épicerie de la rue de la Briqueterie, à Cavani, qui a eu le droit à un contrôle, ce jeudi matin. Devant les journalistes, les inspecteurs ont procédé à la vérification des prix. Ils connaissaient déjà l’endroit pour être venus en tant que « client mystère », la semaine précédente. Se faisant passer pour des consommateurs lambdas, ils demandent ainsi les prix aux vendeurs quand ils ne sont pas affichés. «Pour l’instant, avec la technique du « client mystère », j’ai trouvé qu’une fois des bouteilles d’eau à deux euros dans un Douka de Sada. La gérante a été verbalisée pour défaut d’affichage, parce que l’arrêté sur les prix venait juste d’entrer en vigueur », a confirmé l’inspecteur Dominique Deloge-Jasiak, du service concurrence, consommation et répression des fraudes (CCRF). Avec ses collègues, ils assurent faire entre « 80 et 100 contrôles par semaine ».

La rumeur parfois

Déjà quand le premier décret ne concernait que les grandes et moyennes surfaces, la vigilance était de mise (même si aucune infraction n’a jamais été relevée). La préfecture de Mayotte incite, en effet, les consommateurs à relayer les prix trop élevés via l’application Signalconso pour empêcher toute spéculation. Les inspecteurs confirment qu’ils suivent les signalements et font des contrôles en conséquence. C’était le cas à Sada, même s’il a fallu pour vérifier « ratisser toute la ville ». Souvent, la Deets le reconnaît, elle est confrontée à la rumeur. Car les prix, même soumis à un gel et surtout en fonction des marques, restent élevées à Mayotte. Et les commerçants ont plutôt intérêt à les respecter, car l’addition peut vite monter. Un défaut d’affichage pour un article ou un prix excessif peut entraîner une amende de 1.500 euros. Elles peuvent mêmes s’accumuler en fonction du nombre d’articles qui ne respectent pas la règlementation.

Pour ce qui est de l’approvisionnement des rayons (souvent rapidement vidés), la Deets ne peut rien faire par contre, les inspecteurs faisant valoir qu’ils ne sont pas responsables des difficultés de transport sur l’île.

Au lycée de Pette-Terre, les jeunes sensibilisés à la qualité de l’air

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Hawa Mayotte était le premier partenaire de cette matinée de sensibilisation à la qualité de l'air au lycée de Pamandzi.

Une matinée de sensibilisation au problème de la pollution de l’air a été organisée, ce jeudi, au lycée de Pamandzi. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la semaine nationale de la qualité de l’air, avec une journée spécifique qui se tient le 14 octobre de chaque année.

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Pour Amina Moreau-Maandhui, professeur de physique-chimie au lycée, les élèves sont sensibilisés sur le problème des particules fines dans l’air.

Même si la problématique de l’eau est omniprésente, ces derniers temps, les lycéens de Pamandzi n’ont pas voulu un autre élément tout aussi important, l’air. « L’objectif est de sensibiliser la population sur la pollution de l’air et ses conséquences sur l’environnement et la santé. Dans ce cadre, j’ai travaillé avec mes élèves des classes de 1ère spécialité dans le cadre d’un projet plus grand et aussi avec d’autres établissements, le collège de Pamandzi », indique Amina Moreau-Maandhui, enseignante de physique-chimie dans cet établissement de Petite-Terre. L’idée est de vraiment fédérer tous les établissements autour d’un thème commun, celui du développement durable. Le programme de cette matinée était à la fois très riche et varié, avec les élèves à l’animation. Certains ont parlé de l’atmosphère pour montrer que c’est une couche essentielle pour la vie sur terre. Pour montrer introduire le principe du pourquoi surveiller la qualité de l’air, d’autres élèves ont montré les catastrophes liées à cette pollution.

En parallèle, un groupe a montré de manière plus scientifique cette fois-ci le sujet en se basant sur des expériences réalisées par des élèves du primaire, des collégiens et des lycéens de 1ère. À leur niveau, les premiers ont surtout parlé des conséquences de la pollution sur l’environnement, la faune et la flore. Leurs aînés sont allés un peu plus loin dans tout ce qui relève de la mesure de la qualité de l’air. Face au public, ces derniers ont présenté également des expériences ludiques, par exemple, une bouteille qui devient bleue lorsqu’il y a une transformation chimique avec un dioxygène, en l’occurrence celui de l’air. À travers ces expériences, il s’agissait pour ces lycéens de démontrer qu’il y a des transformations chimiques qui se produisent dans l’air à partir des polluants qui sont directement émis par les activités humaines. « Il y a d’autres phénomènes de même type qui peuvent produire des polluants encore plus nocifs pour la santé humaine mais qui ne sont pas forcément visibles à l’œil nu. Dans la mesure où ils ne sont pas visibles et qu’on ne distingue pas leurs conséquences, il devient très difficile de se rendre compte de l’importance de ce sujet. »

D’autant que pour l’instant la qualité de l’air sur l’île est plutôt bonne. Cet événement s’est déroulé en partenariat avec plusieurs institutions et entreprises, dont Hawa Mayotte, qui ne dispose malheureusement pas de tous les outils nécessaires pour attester de la qualité de l’air dans l’île en temps réel. Le deuxième objectif recherché par le lycée de Petite-Terre à travers l’organisation de cette manifestation était de sensibiliser suffisamment les jeunes sur plusieurs thématiques afin qu’ils deviennent eux-mêmes des ambassadeurs de l’environnement.

Les consciences évoluent petit à petit

Globalement l’air respiré à Mayotte est très bon, nettement meilleur qu’en métropole sur beaucoup de polluants. Par contre, il existe des zones d’ombre sur l’île notamment au niveau de la zone industrielle de Kawéni. « C’est là, comme en métropole, on va avoir une problématique liée aux particules fines. Ce sont des poussières, minuscules morceaux extrêmement fins qui restent en suspension dans l’air et qu’on peut respirer. » Les jeunes comprennent bien que l’absence d’un certain type de grosses entreprises, d’usines et autres structures sur le territoire fait que Mayotte est moins polluée que d’autres endroits de la planète. Mais il ne faut pas se réjouir pour autant car le phénomène des bouchons qui se forme quotidiennement sur certains axes routiers de l’île constituent des facteurs de développement de la pollution, c’est ce qu’on observe dans la zone industrielle de Kawéni. « Je pense que les consciences commencent petit à petit à évoluer localement car, mine de rien, il existe des phénomènes d’asthme assez présent dans le département, non quantifiables encore faute de remontée suffisante de données par la société publique. Toutefois, je dirai que ce sont des éléments de plus en plus présents à l’instar de l’hexagone et d’autres endroits dans le monde, du coup, je pense que les consciences ont commencé à bouger, à évoluer, et les gens se demandent si l’air qu’il respire est bon ou pas », note Amina Moreau-Maandhui.

« Il y a désormais une quinzaine d’apiculteurs professionnels à Mayotte »

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Mouhamadi Ambdillah utilise un pressoir pour récolter son miel, dans les locaux de son exploitation à Sada.

Longtemps boudée, l’apiculture est en train de se développer à Mayotte. Mouhamadi Ambdillah, qui dirige l’exploitation Secret du Miel à Sada, revient sur les spécificités de cette pratique sur le sol mahorais et sur la nécessité de la développer afin de préserver la biodiversité de l’île. Son activité lui a permis de rejoindre le programme Leader (Liaison en actions de développement de l’économie rurale), un dispositif européen soutenant les projets à impact positif pour l’économie en zone rurale.

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Secret du Miel produit du miel d’abeilles sauvages, mais récupère également la cire, qui peut être utilisée en cosmétique.

Produire du miel mahorais. Si l’idée a longtemps été admise comme impossible, Mouhamadi Ambdillah l’a fait. « On ne se préoccupait pas trop des abeilles, on en avait peur. Or, même si à Mayotte, ce sont des abeilles sauvages, elles peuvent être élevées », indique le technicien en production animale. Si l’idée de produire du miel à Mayotte bourdonnait dans sa tête depuis longtemps, c’est en 2015 qu’il se penche sérieusement sur la question. À ce moment-là, il enseigne au lycée agricole de Coconi. Un jour, le conseil départemental de Mayotte lui demande d’apprendre l’apiculture à ses élèves. Il se forme en autodidacte pour savoir domestiquer des abeilles locales en même temps qu’il enseigne la discipline dans son établissement.

Des abeilles sauvages à dompter

Après plusieurs essais, il arrive à concevoir des ruches adaptées aux abeilles mahoraises, et en 2020, il lance officiellement son exploitation à Sada, Secret du Miel. « Notre objectif est de produire du miel local et naturel », insiste l’apiculteur. Pour ce faire, il suffit de réussir à attirer les colonies d’abeilles sauvages dans des ruches, puis de les laisser faire. Elles produisent elles-mêmes leur cire. « L’avantage, c’est que je n’ai à ouvrir les ruches que deux fois par mois, quand en métropole, les apiculteurs y vont tous les jours », explique Mouhamadi Ambdillah. Mais dompter ces abeilles n’est pas une mince affaire : « Ici, elles sont plus agressives et désertent la ruche plus facilement. »

Le caractère sauvage des abeilles entraine, en effet, de nombreuses différences avec celles de métropole, dont les espèces sont sélectionnées afin d’optimiser la pratique apicole. Les abeilles sauvages produisent par exemple moins de miel. Mais le passionné affirme que cette faible production offre en contrepartie une meilleure qualité. « En métropole, on utilise généralement des ruches à cadres dont on extrait le miel à l’aide d’une centrifugeuse. Ce procédé altère la qualité de la récolte. Avec les abeilles sauvages, on se sert de ruches à barrettes. Pour extraire le miel, il suffit de presser le gâteau de miel qu’on aura récupéré », détaille l’apiculteur. Un procédé qui permet de récupérer un miel intact et au goût plus prononcé.

Développer la filière miel à Mayotte

Secret du Miel valorise les différents produits de la ruche, comme la cire, qui peut être utilisée en cosmétique, et la propolis, une substance résineuse récoltée par les abeilles et connue pour ses vertus anesthésiantes et antiseptiques. Mouhamadi Ambdillah regrette que l’abeille mahoraise et ses produits soient peu connues du grand public. C’est pourquoi avec Secret du Miel, il fait aussi de la sensibilisation, notamment dans les écoles. « On va dans les classes ou bien les classes viennent dans notre rucher à Tahiti Plage, et on présente ce qu’on fait aux élèves », raconte-t-il, ajoutant que les enfants, en tenue d’apiculteurs, ressortent souvent passionnés de ces ateliers.

L’apiculteur travaille également à la Chambre d’agriculture (Capam), avec comme mission de structurer la filière sur le territoire, qui commence, depuis quelques années, à se développer. « Il y a désormais une quinzaine d’apiculteurs professionnels à Mayotte, et une centaine d’amateurs », se réjouit le Mahorais, confiant pour l’avenir de la filière. « On s’est rendu compte que beaucoup d’agriculteurs avaient ce projet, car ils avaient déjà des colonies sauvages sur leur terrain. On les forme alors pour apprivoiser ces colonies sauvages et les installer dans des ruches. »

Ces activités ont valu à Secret du Miel de rejoindre le programme Leader (Liaison en actions de développement de l’économie rurale), un dispositif européen soutenant les projets à impact positif pour l’économie en zone rurale. « Cela nous a permis de financer le matériel coûteux comme les ruches et les tenues de protection », ajoute Mouhamadi Ambdillah.

« Si les abeilles disparaissaient, il nous resterait quatre ans »

Le développement de l’apiculture permet de préserver les abeilles sauvages, nécessaires à la préservation de l’environnement sur l’île. « On entend souvent de la part de la communauté scientifique que si les abeilles disparaissaient, il nous resterait quatre ans », commente le Sadois. Les abeilles permettent en effet la pollinisation des plantes : leur existence est donc primordiale pour le maintien du reste de la biodiversité. « Malheureusement, à Mayotte, on a encore le réflexe de détruire les colonies quand on en trouve sur son terrain. Il faut nous appeler quand on en trouve, et nous on vient les récupérer », alerte l’apiculteur, qui insiste sur la fragilité particulière de la présence de l’abeille sur l’île, le territoire étant réduit.

Si l’abeille est nécessaire à la préservation de l’environnement, la préservation de l’environnement est aussi nécessaire à l’abeille. La sécheresse de cette année a grandement impacté la floraison, ce qui a entrainé un grand retard dans la récolte de miel. Mouhamadi Ambdillah reste néanmoins optimiste : « On a récolté moins de la moitié de ce qu’on récolte d’habitude. Mais ce retard devrait être rattrapé d’ici décembre, avec la floraison des acacias. »

Crise de l’eau : une non-conformité détectée à Bouéni, Kani-Kéli Chirongui et Bandrélé

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L’Agence régionale de santé indique, ce mercredi soir, qu’une non-conformité de la qualité de l’eau a été détecté à Choungui. « Des mesures de précaution en urgence doivent garantir la potabilité de l’eau consommée par la population. Elles doivent pallier tout risque sanitaire », ajoute l’ARS. Plusieurs villages des communes du sud de Mayotte sont concernés, à savoir ceux de Bouéni (Bouéni, Bambo-ouest, M’bouantsa, M’zouazia, Moinatrindri, Hagnoundrou, Majimeouni village), Kani-Kéli (Choungui, Kani Be, N’gouja), Chiroungi (Chirongui, Tsimkoura) et Bandrélé (Bambo-est, M’tsamoudou).

Sans indiquer pourquoi l’eau n’est pas conforme, le communiqué envoyé rappelle les gestes à adopter en cas de non-conformité. « Il est demandé à l’ensemble de la population de ce secteur de faire systématiquement bouillir l’eau avant de la boire, faire à manger ou se brosser les dents. L’ébullition permet de stériliser l’eau et d’éliminer ainsi toutes les bactéries présentes. Cette eau peut être stockée dans un récipient dédié, conservée à l’abri de la chaleur et peut être utilisée pendant 48 heures », préconise l’agence, avant de préciser qu’il y aura un suivi renforcé dans les prochains jours.

La grève illimitée des agents publics suspendue

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Ce lundi, débutait une grève illimitée des agents publics à l’appel de l’intersyndicale. Le même jour, environ 300 personnes s’étaient mobilisées pour demander de meilleures conditions de travail, liées au phénomène d’insécurité, à la dégradation des services publics et à la cherté de la vie. À la suite d’une réunion avec la préfecture, le rectorat, le centre hospitalier et l’agence régionale de santé, les réclamations de l’intersyndicale portant sur la hausse du taux d’indexation des salaires ont été entendues et un travail va être mené. Dans l’attente d’un retour, la grève a donc été suspendue.

A noter que ce vendredi, une grève nationale est prévue pour dénoncer la vie chère et la revendication de meilleurs salaires.

Coupe régionale de France : Mliha et Passamaïnty en finale, ce samedi

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Leader de sa poule en Régionale 3, l’ACSJ Mliha a réalisé un superbe parcours en Coupe régionale de France, en sortant le FC M’tsapéré et le Bandrélé FC lors des tours précédents. Ce samedi, à 14h30, au stade de M’zouazia (changement en cas de terrain impraticable), la petite formation de M’tsangamouji peut à nouveau créer l’exploit en finale et devenir le prochain représentant mahorais de la Coupe de France 2023-2024. Il faudrait cependant battre l’AS Rosador de Passamaïnty (Régionale 1), qui bénéficie de l’expérience à ce niveau. Le club de Mamoudzou enchaîne sa troisième finale d’affilée, dont la dernière contre les Diables noirs de Combani (2-5, photo). Les Verts, entrainés par Mohamed « Sorcier » Ibrahim, auront à cœur de ne pas connaître une nouvelle déconvenue, surtout contre une équipe qui évolue deux échelons en-dessous.

Philippe Vigier en déplacement en Martinique

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Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, est en Martinique jusqu’à ce vendredi. Il rencontrera les élus et les acteurs locaux, avec lesquels il échangera notamment sur la mise en œuvre des mesures du comité interministériel des outre-mer (Ciom) et plus largement sur les attentes et projets des martiniquais. Il a commencé cette visite par un entretien avec Serge Letchimy, le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale de Martinique, avant de participer à un comité de pilotage local consacré au chlordécone. Il présidera, ce jeudi, une réunion de travail avec les acteurs de la filière banane et les planteurs, avant une visite au Régiment du service militaire adapté (RSMA), qui propose à 800 jeunes martiniquais de se former chaque année, avec un taux d’insertion dans l’emploi proche de 80%. Il se rendra ensuite à l’école d’animation 3D Parallel 14, lauréate du programme France 2030 et poursuivra cet échange avec des représentants d’entreprises innovantes qui bénéficient du soutien de l’État. Il effectuera ensuite une visite consacrée à la rénovation urbaine et à l’habitat dans un quartier de Fort-de-France. Il se rendra enfin au grand port maritime, infrastructure majeure pour la Martinique, afin d’échanger avec les acteurs, notamment sur le projet de hub des Antilles. Il terminera cette journée par une rencontre avec l’association les Amazones, qui accompagne les femmes victimes de cancer dans le suivi et le maintien de leur activité professionnelle. Ce vendredi, le ministre aura un entretien avec le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre avant de participer aux Erasmus-days, à l’université des Antilles. Il participera ensuite à l’événement organisé dans le cadre de la journée nationale de la résilience. Le ministre délégué chargé des Outre-mer signera ensuite le contrat de redressement Outre-mer (Corom), destiné à aider financièrement les communes en difficulté en contrepartie d’efforts de gestion. Enfin, après le classement au patrimoine mondial de l’Unesco de la montagne Pelée, Philippe Vigier se rendra à Saint-Pierre afin d’échanger avec le maire de la commune, Christian Rapha.

Le quai Balou à Dzaoudzi ferme pour travaux dès ce lundi

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Depuis le 18 septembre dernier, des travaux de réhabilitation des infrastructure maritimes sont menés à Dzaoudzi par le conseil départemental. Dès ce lundi 16 octobre, le chantier débutera sur le quai Balou. C’est dans ce contexte que le quai sera fermé et le trafic dévié vers le quai Issoufali. Les travaux devraient durer six mois. Pour les utilisateurs des amphidromes, des perturbations pourront avoir lieu, notamment le premier jour.

Protection du Namoulhona : réunion publique à M’tsamoudou, ce samedi

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Le Foetidia Comorensis (Namoulhona) est une espèce végétale endémique du Sud de Mayotte, qui est en danger critique d’extinction et menacée par les perturbations humaines, telles que les déchets, la pollution, les espèces invasives et la fragmentation de l’habitat, le changement climatique, les défrichements sauvages. Avec le soutien de la Communauté de communes du Sud de Mayotte, dans le cadre de l’appel à projet « Oulanga Iyo Loulou », l’association ASVM organise une réunion publique pour échanger sur les enjeux autour de la protection du Foetidia Comorensis (Namoulhona) sur la plage de M’tsamoudou, ce samedi 14 octobre à partir de 7h. Une visite du site protégé, une présentation des enjeux et un nettoyage de la plage M’tsamoudou sont au programme de cette matinée d’échanges.

Ce samedi, c’est marché paysan à Koungou !

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Le rendez-vous mensuel du marché paysan de la Communauté d’agglomération du Grand nord de Mayotte aura lieu ce samedi 14 octobre. Lors de cette édition, il sera possible de faire le plein de produits frais et locaux et aussi, de participer à des animations. Ce marché paysan permet de soutenir les producteurs et artisans locaux et de proposer des produits de qualité. Le rendez-vous est fixé de 9h à 16h, place de la Poste à Koungou.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes