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Bandraboua confirme sa réputation de commune pilote

Les yeux sont déjà rivés vers 2015 à Bandraboua, au vu du nombre de projets d’aménagement du territoire lancés par l’équipe municipale. Le plus important peut-être, c’est le projet centre-bourg de la commune. Il est le seul dossier mahorais à avoir été retenu en novembre dernier parmi 300 autres (métropole compris), par le ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. La commune va donc disposer d’une enveloppe de 8,5 millions d’euros pour dynamiser ses villages de Dzoumogné, Handrema, Bouyouni, Bandraboua-village et Mtsangamboua. Cela passera par la création de logements, d’un marché couvert ou encore de parkings payants.

La commune va aussi consacrer 900 000 € à la réfection de la voierie endommagée par le temps et le cyclone Hellen. « Avant, les routes étaient construites en bicouche, à présent on veut passer à l’enrobé car c’est plus solide », raconte le premier élu de la localité.

La résorption de l’habitat insalubre (RHI) est toujours en cours dans la commune. Ce programme consiste en la création ou une mise à niveau du réseau d’assainissement d’un quartier et de traitement de l’habitat insalubre. Elle s’insère dans un projet global d’aménagement, de restructuration d’un quartier et favorise l’insertion par le logement. Concrètement, ce plan se traduit par le remplacement de bangas par des logements pour la plupart, sociaux et aux normes. A cela s’ajoute aussi la construction d’une station d’épuration supplémentaire.

Que deviennent les habitants des bangas ?

Une fois les bangas détruits, se pose la question du relogement de ses anciens occupants le temps que de nouveaux logements soient construits. « Nous allons les reloger dans des habitations provisoires. C’est ce que nous avons fait l’année dernière avec le RHI de Dzoumogne », assure Soulaïmana Boura. Une fois les nouveaux appartements ou maisons construits, les administrés pourront s’y installer.

Au-delà de la RHI, Bandraboua est la première commune mahoraise à expérimenter un programme de lutte contre l’habitat indigne. « Dans ce domaine, le cahier des charges est plus exigeant qu’une résorption de l’habitat insalubre », indique la mairie. A cela s’ajoute les réhabilitations de deux écoles à Bandraboua-village et Mtsangamboua pour 385 000 €, ainsi que l’extension de la bibliothèque. Enfin, une première tranche a été réalisée dans le plan d’urbanisme à Bandraboua-village dans la réalisation d’une aire de jeu, une maison de pêche, un point d’info tourisme mais, pour cela, la municipalité va devoir trouver plus de deux millions d’euros pour financer la dernière tranche.

La plupart de ces travaux vont démarrer dès janvier-février 2015. La mairie ne semble pas chômer et pourrait ainsi conserver sa réputation de commune précurseur à Mayotte en termes d’urbanisme et aménagement du territoire.

G.D

 

Innovations techniques et développement des loisirs

Bandraboua est sur le point de terminer la construction de son stade synthétique « nouvelle génération ». Cette structure unique dans l’île pourra accueillir de grandes compétitions régionales de foot mais il nous manque 1,2 millions d’euros pour construire les tribunes notamment », ajoute le maire de la commune.

Le projet phare, cher à l’équipe municipale, c’est de créer d’ici la fin de son mandat, une zone d’attraction pour occuper les jeunes à travers, notamment, des activités nautiques. « L’idée serait d’installer des entreprises de location de kayak ou de jet-skis, par exemple, et d’installer des « voulé » ou encore un camion bar.

Enfin, d’ici l’été 2015, la commune va installer trois bornes wifi . Une première expérimentation sera lancée à Dzoumogne. 

 

 

 

Un jeune mahorais happé par un train

Samedi 13 décembre, un jeune homme de dix-huit ans originaire de Mayotte est mort happé par un train alors qu’il traversait une voie ferré.

L’accident s’est déroulé en fin d’après-midi en gare du Cendre (département du Puy-De-Dome).

Le jeune mahorais surnommé « Tupac » et résident de la ville d’Aubière, a été percuté par le train assurant la liaison Clermont-Ferrand/Issoire alors qu’il traversait la voie ferrée sans emprunter la passerelle de sécurité prévue à cet effet.

 

 

 

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Des logements sociaux pour le Terre-Plein de M’tsapéré

L’Etat souhaitait tout de même décider de la part de logements sociaux et d’équipements publics à construire dans ce nouveau quartier de Mamoudzou situé entre Doujani et Mtsapéré-Mbamalanga. Il est prévu que la zone à bâtir représente 60.000m2 de surfaces de plancher pour l’ensemble du programme qui comportera des logements, des bureaux, un ensemble commercial et des équipements publics.

Les élus ont délibéré en indiquant que la part des logements sociaux et des équipements publics seront équivalents à 50% du programme global de construction. Une part justifiée selon certains élus car toutes les communes ont l’obligation de se doter d’au moins 20% de logements sociaux, or, même si la loi n’est pas encore applicable à Mayotte, Mamoudzou souhaite anticiper pour se mettre en conformité ou se mettre en capacité de le faire, lorsque il sera temps de l’appliquer sous nos cieux.

Pour l’instant, aucune date n’a été avancée pour le démarrage d’éventuels travaux de mise aux normes du terre-plein, qui devrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros. Des individus ont même planté certaines parcelles et dressé des murs en tôle, mais la mairie ne souhaite pas que ces occupants sans titre s’installent. Plusieurs expulsions ont déjà eu lieu, mais les occupants persistent à essayer de planter leur manioc.

A.T.

700 Kilos de poissons saisis

Une opération coordonnée par la gendarmerie et les affaires maritimes s’est déroulée mercredi dernier, de 17h30 à 19h00. Sept militaires de la brigade territoriale autonome de Pamandzi avec le concours de quatre militaires du DSI de Petite-Terre effectuent un contrôle de pêcheurs.

A cet effet, deux infractions pour débarquement de produits de pêche maritime et d’aquaculture marine en dehors des lieux déterminés sont relevées. 700 kilos de poissons sont saisis et détruits par les fonctionnaires des affaires maritimes.

En outre, trois étrangers en situation irrégulière sont contrôlés. Ils font l’objet d’OQTF et sont placés en rétention administrative avant éloignement. Suite à ce contrôle, certains pêcheurs professionnels ont fait connaître leur désir qu’un point de vente soit rapidement défini et mis en place.

 

 

 

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Le marché couvert pour 1€

Depuis des années, le flou artistique dans la gestion de la structure empêche la mise en place d’une véritable politique commerciale orientée vers le tourisme dans ce qui devait être la vitrine de Mayotte. Lors du dernier conseil municipal, la mairie a voté une délibération pour demander la cession gracieuse du foncier du marché couvert et des espaces publics attenants. Le conseil général souhaite en effet céder pour 1 euro symbolique la structure qui lui a causé beaucoup de soucis ces dernières années.

On se souvient que depuis quelques années, les commerçantes du marché manifestent régulièrement leur mécontentement face aux problèmes récurrents : manque d’hygiène des locaux, insécurité croissante aux abords du marché, problème de concurrence avec la persistance du marché informel, Problème de stationnement, de sanitaires, de recouvrement des loyers, d’enlèvement des ordures ménagères.

A chaque fois, la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte qui détenait la Délégation de service public, le conseil général et la mairie se renvoyaient la patate chaude. La mairie devant assurer les pots cassés en fin de compte, alors que cet espace ne relève pas de sa gouvernance. Par exemple, la construction des nouveaux brochettis a suscité de nombreux mécontentements, trop, chers  à construire, hors délais, mal équipés pour recevoir les mamas qui utilisent du charbon pour cuire leur viande.

Pendant longtemps, même après sa construction le lieu est resté fermé jusqu’à devenir un lieu d’aisance et de prostitution en 2011 et 2012. Par la suite, des clôtures ont vi le jour, puis les mamas ont pu enfin accéder à leurs emplacements, mais les problèmes d’hygiènes et de sécurité n’ont fait que s’empiler.

Désormais, la balle est dans le camp du conseil général pour acter cette rétrocession et se débarrasser d’une infrastructure dont il s’est révélé qu’il était dans l’incapacité d’en assurer la gestion. La municipalité sous l’égide de Mohamed Majani et de Mohamed Moindjié, l’adjoint délégué à l’aménagement affirme ainsi son ambition de rendre à la commune son image de vitrine de Mayotte.

Adrien Theilleux

Madagascar : la peine de mort abolie

Le Parlement de Madagascar a voté un projet de loi sur l’abolition de la peine de mort. Elle a été adoptée à l’unanimité par les 82 députés présents lors du vote mercredi à l’Assemblée nationale à Antananarivo. Cette loi attend désormais d’être promulguée par le président de la République Hery Rajaonarimampianina. La peine de mort était bien en vigueur à Madagascar même si la dernière exécution remonte à 1958, à l’époque coloniale. Depuis, les condamnations à mort ont systématiquement été commuées en peine de travaux forcés à perpétuité.
Un vote qui réjouit Jean Max Rakotomamonjy, le président de l’Assemblée nationale à l’initiative de la proposition de loi sur l’abolition : “Il y avait eu des discussions très intenses, mais ça n’a pas empêché le vote de cette loi à l’unanimité au niveau de l’Assemblée nationale.” L’abolition de la peine de mort est désormais inscrite dans la loi.

 

 

 

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Le Café Room : le nouveau lieu culturel branché de Combani

Depuis sa création en 2012, Maskaty a toujours souhaité que le Café Room soit un lieu multifonctionnel. Il a ainsi organisé les activités de son café-restaurant autour de trois grands axes.

Le premier est de faire du Café Room un lieu où se déroulent des séminaires d’entreprises et d’administrations. Dans ce but, Maskaty l’a équipé de trois salles de formation munies chacune d’un vidéoprojecteur, de tableaux ainsi que de la Wifi.

Le Café Room devait également devenir un lieu de culture et d’évènementiels. Maskaty organise ainsi régulièrement des concerts et des spectacles. Il a notamment fait venir le célèbre Bako Ali le week-end dernier qui y a donné un concert exceptionnel.

La musique proposée en ce lieu est tantôt mahoraise, tantôt occidentale afin d’attirer tout type de public. De la même manière, les évènements organisés sont tantôt profanes, tantôt cultuels. Maskaty a ainsi déjà fait venir au Café Room des groupes de Deba, une musique mahoraise sur laquelle les femmes dansent et chantent des versets du Coran.

Le troisième axe présente quant à lui un caractère plus personnel : les familles ont ainsi la possibilité de réserver le Café Room pour des mariages ou des anniversaires.

 

« Ce que je fais, je le fais pour que ça marche ! »

 

En créant le Café Room, le projet de Maskaty était de participer au développement économique de Combani, village qui, selon lui, deviendra le principal centre économique de l’île d’ici une quinzaine d’années. Situé en plein centre de l’île, Combani possède en effet une position stratégique ; c’est le pivot de l’île. Les entreprises ne s’y sont d’ailleurs pas trompées puisque beaucoup d’entre elles viennent s’installer dans ce village à l’heure actuelle.

Chef d’entreprise expérimenté, Maskaty met tout en œuvre pour que le Café Room soit un lieu animé qui attire un public le plus divers possible et les difficultés ne lui font pas peur : « Ce que je fais, je le fais pour que ça marche ! L’échec n’est, pour moi, même pas envisageable ! Des fois c’est dur, mais il faut s’accrocher et se persuader qu’on est bon. Il ne faut surtout pas écouter les clichés sur Mayotte car c’est à cause de ça qu’on tombe. Un mahorais peut être aussi bon qu’un métropolitain. Il est temps d’inverser les choses, d’être dans le positif. Si on ne s’y connaît pas dans un domaine, il faut apprendre, se former, demander. »

Le Conseil général croit, quant à lui, au potentiel du Café Room puisqu’il a aidé en partie à financer sa création. Le succès montant de l’établissement de Maskaty semble lui avoir donné raison et ce dernier continue à œuvrer pour que le Café Room devienne le nouveau lieu branché de Mayotte.

Édito : Le cocktail explosif mahorais et le drame de la jeunesse mahoraise

86.000 enfants à la dernière rentrée scolaire, 50% de la population en-dessous de 20 ans, un revenu médian mensuel de 384 €, et un tiers de clandestins… Le cocktail est explosif sur l’île aux parfums !

Avec 7 à 8.000 naissances par an à la « plus grande maternité d’Europe », cela fait 20 enfants par jour… Il aurait fallu construire une salle de classe chaque jour, même les week-end, tous les jours de l’année. Comme cela n’a pas été le cas ces dernières années, faute de moyens, faute de foncier, faute de travail sérieux des uns et des autres !, le retard s’est accumulé, et les enfants sont à la rue à tour de rôle : la moitié le matin, l’autre moitié le soir. Avec des enseignants qui se débattent comme ils peuvent, et des contractuels par centaines ou milliers, faute de titulaires attirés par Mayotte, comme à l’hôpital, et cela provoque des dégâts, parfois irrémédiables, dramatiques.

Et quelques milliers d’enfants vivent carrément sans parents, abandonnés, livrés à eux-mêmes, dérivant lentement, avec la délinquance et la violence pour toute porte de sortie de l’enfance.

Les Mahorais se sont engouffrés par milliers dans les administrations locales, dans les mairies, engorgeant ces services avec des agents de catégorie C à plus de 80%, désormais intégrés et indexés, grâce au combat des syndicats, empêchant de fait les dossiers d’avancer vraiment, et les autres sont dehors, sans emploi et regardent le spectacle sans avoir le droit, ou les moyens, de toucher au gâteau.

Pour financer tous ces emplois, il faut désormais taxer, imposer toutes les activités économiques, tous les travailleurs, toutes les marchandises qui entrent sur le territoire, toutes les parcelles de terrain construites ou non, provoquant de fait la colère de beaucoup et la vie chère pour tous.

Avec un tiers de la population vivant dans une clandestinité toute relative – au vu et au su de tous, sur les hauteurs des villes – le revenu médian à Mayotte, même s’il augmente de 8% par an, reste dramatiquement bas. Avec une mission sénatoriale il y a quelques années qui avait établi que près de 80% des habitats étaient indignes sur l’île, on imagine difficilement la vie de cette jeunesse, de la majorité de cette jeunesse. Et ce qu’elle va pouvoir devenir, avec le regard qui se porte sur elle depuis sa naissance.

Conditions de vie difficiles, terribles, confort inexistant, habitats indignes. Pas d’eau et/ou pas d’électricité pour certains. Pas de chambre et de lit douillet, pas de bureau, de livres. Pas d’espoir. Des parents parfois absents, parfois inconnus. Une alimentation… réduite. Un accès à la santé… limité. Et on voudrait renvoyer une belle image de Mayotte ?…

Quand en face, à tous ces enfants, on leur propose des établissements surchargés, engorgés, qui donc ne peuvent pas proposer tout le suivi, l’attention dont ils auraient besoin, le soutien scolaire et les activités extra-scolaires proposées ailleurs, alors l’échec scolaire se développe, la violence s’invite dans les établissements.

Faute de place dans les établissements, on ne fait plus redoubler les enfants, ils passent, ils avancent… Et ils arrivent trop nombreux au collège sans savoir lire ou écrire… Ce n’est pas grave, on avance et on se tait dans les rangs ! Les bataillons de générations sacrifiées s’accumulent. Nous avons trop titré là-dessus à la Une de Mayotte hebdo, comme sur les enfants des poubelles, sur la montée de la violence…

La pauvreté, la misère, l’insécurité, la clandestinité des parents, l’échec scolaire, la violence… Les ingrédients du cocktail sont rassemblés. Et le chômage arrive en ligne de mire, pour ces enfants qui grandissent.

En face, les efforts des autorités pour améliorer le niveau de l’éducation sont dérisoires au vu des besoins, des miettes sont versées ça et là pour répondre à une école fermée par des parents dépités.

L’attractivité du territoire est une notion encore trop floue semble-t-il. Les compétences ne sont pas suffisamment là, pas suffisamment utilisées. Beaucoup pensent encore à se servir avant de penser à servir.

Et face à cette situation terrible, la guerre devrait être déclarée, le combat devrait être engagé, pour l’emploi, en appuyant le développement du tourisme, des entreprises… Au lieu de cela, ceux qui disposent d’une once de pouvoir semblent trop souvent incapables d’appréhender cette situation complexe, avec des équipes qu’ils ne parviennent pas à mobiliser, à activer.

Des têtes se lèvent, des citoyens s’activent, se bougent, se débattent, pour essayer de faire avancer certains dossiers, mais ils sont parfois dépités face à des dépenses choquantes, des choix surprenants, des projets à l’arrêt et des besoins criants qui ne sont pas satisfaits.

L’école et la santé sont la base… Alors que des investissements y sont consacrés, le fonctionnement fait apparaître de graves problèmes, le suivi n’est pas assuré. Améliorer l’attractivité du territoire devrait être le leitmotiv, le credo de nos dirigeants. Séparer les ingrédients de ce cocktail explosif devrait constituer une urgence, un combat de chaque instant, sur tous les fronts. La mobilisation devrait être décrétée.

Améliorer le niveau de l’éducation, la qualité du système de santé hypertrophié par la maternité et les naissances. Améliorer l’attractivité du territoire, développer des secteurs d’activités, se battre pour chaque emploi créé, travailler dur pour faire honneur à son mandat, à son travail, à son territoire.

Les ingrédients d’un cocktail explosif se rassemblent, la moindre étincelle menace, paralyse.

Mayotte mérite assurément bien mieux que ça !

Laurent Canavate

La prime de Noël 2014 à Mayotte sera de 38,11 €

À l’approche des fêtes, la prime annuelle va bientôt tomber. Elle est bien en dessous de celui de la métropole : 152,45 €.

Cette différence s’explique par la spécificité économique, sociale et géographique de l’île.

Cette prime augmente suivant la taille du ménage :

– Deux personnes : 57,17 €
– Trois personnes : 68,60 €
– Quatre personnes : 80,03 €
– 3,81 € par personne supplémentaire

Pour bénéficier de la prime de Noël 2014 il faut être titulaire de l’une des quatre allocations suivantes : RSA (revenu de solidarité active), ASS (allocation spécifique de solidarité), AER (allocation équivalent retraite), ATS (allocation transitoire de solidarité).

Aucune démarche spécifique n’est exigée pour avoir droit à cette prime. Le versement annuel est automatique. Les bénéficiaires des subventions destinées aux familles en situation précaire le perçoivent directement, généralement vers la mi-décembre. Dans le cas où le versement a été omis, il faut s’adresses à une agence de la caisse d’allocations familiales le plus proche.

 

 

 

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Les jeunes champions reçus au Conseil Général

Après l’exploit des jeunes athlètes minimes garçons du collège de Pamandzi, victorieux à La Réunion du championnat d’académie du CROSS UNSS, le président du conseil général, Daniel Zaidani, les a reçu mercredi soir à l’hémicycle Younoussa Bamana.

À cette occasion des diplômes de félicitations ainsi que des médailles leur ont été remis. L’évènement s’est tenu en présence du directeur de l’UNSS, des professeurs, des principales et des parents des élèves.

Premiers et champions d’Académie devant les minimes du collège de St André et du collège de la Plaine des Cafres, les jeunes pamandziens ont hissé très haut les couleurs du sport scolaire mahorais en réalisant une superbe course sur un parcours vallonné de 3 000 mètres.

 

 

 

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269 000 tonnes de plastique dans nos océans

Publiée dans le journal scientifique PLoS ONE le 10 décembre, une étude coordonnée par l’institut 5 Gyres à laquelle l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) est associée, révèle que l’ensemble de la pollution de la surface des océans est évaluée à 5,25 mille milliards de particules, soit 269 000 tonnes de plastique.

Cette étude, la plus complète à ce jour, compile les résultats de 6 ans de travaux et prélèvements effectués sur une distance parcourue de 50 000 milles nautiques.

Grâce à cette première estimation globale de la pollution par les plastiques flottants, l’équipe internationale impliquée dans le projet a pu conclure que les plastiques et microplastiques sont présents sur l’ensemble de l’océan mondial.

Une donnée inquiétante qui doit pousser Mayotte à en faire encore plus dans sa lutte pour préserver ses écosystèmes marins.

 

 

 

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Colère des parents d’élèves à Kawéni

À 6h50 mercredi matin, les parents d’élèves énervés de l’école maternelle T6 de Kawéni ont cadenassé le portail de l’entrée.

Depuis 3 semaines, seulement un cabinet de toilette fonctionne pour les deux-cent-quarante élèves du matin et les cent-quatre-vingts de l’après-midi. Les cours n’ont pas pu être assuré de la journée.

L’inspecteur de la circonscription de Mamoudzou Nord s’est rendu sur place. Il a expliqué comprendre la colère des parents. Ce dernier avait rédigé une première lettre à la mairie en novembre ; il en a renvoyé une seconde pour exiger la réhabilitation des douze cabinets de toilette. Les parents d’élèves sont restés jusqu’à 13h. Mobilisés, ils envisagent d’étendre leur mouvement à l’école maternelle T9 située à proximité.

Ils ont menacé la reprise des cours à la rentrée du 12 janvier si les toilettes ne sont pas remises en état.

 

 

 

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Mayotte dans le guide des meilleurs spots de plongée du monde

Depuis le 18 novembre dernier, les plongeurs amateurs ont enfin leur guide. « Dans cette nouvelle édition, le Petit futé s’adresse à tous les plongeurs de loisirs, débutants ou confirmés, pourvu qu’ils soient désireux de découvrir les plus beaux spots de la planète », argumente l’éditeur.

Comme chaque année, le célèbre guide édite son livre consacré à la plongée, référençant toutes les destinations pour les amateurs de fonds marins.

Pour cette parution 2015, le Petit Futé et ses rédacteurs ont choisi d’offrir une bonne place à la destination Mayotte. Les plongeurs subaquatiques y trouveront une foule d’infos techniques et pratiques pour préparer au mieux leur voyage.

Une bonne nouvelle donc pour l’île et le développement de son activité touristique.

 

 

 

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Le FCM sacré champion de Mayotte 2014

Vainqueur mercredi soir de Bouéni (1-0), M’tsapéré est assuré de finir champion de Mayotte 2014 à deux journées de la fin du championnat. C’est le septième titre de champion du FCM. Un coup franc direct du milieu récupérateur malgache « Mahamad » a offert au FC M’tsapéré un nouveau titre de champion, ce mercredi au Baobab.

Le FCM a disposé des Bouéniens de Miracle du Sud (1-0) et ainsi ajouté une septième étoile à son palmarès. Le septième titre de champion pour le club en dix saisons. À deux journées de la fin du championnat, les M’tsapérois comptent onze points d’avance sur leur poursuivant Vahibé, qui s’est lourdement incliné au même moment à Malamani (3-0). Ils ne peuvent donc plus être rattrapés en tête du classement.

Comme en avril dernier, le FCM représentera donc Mayotte en Coupe des clubs champions de l’océan Indien (CCCOI), qui se déroulera à la Grande Comore en 2015.

 

 

 

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Viol d’une fillette : les parents d’élèves se saisissent de l’affaire

Le vice-rectorat était le lieu hier matin, d’un petit rassemblement de parents et enseignants de l’école Cavani sud. Par leur action, ils voulaient pointer du doigt la responsabilité de la direction de l’établissement dans le drame du 3 décembre dernier. Après le viol d’une élève alors qu’elle rentrait de l’école plus tôt que prévu parce que son instituteur était absent, le directeur a été suspendu de ses fonctions. Le vice-rectorat a pris cette décision par mesure de précaution, le temps que l’enquête administrative détermine les responsabilités de chacun dans cette affaire.

Afin d’apporter des réponses aux parents d’élèves, Thierry Claveri, directeur académique adjoint des services de l’éducation nationale, a reçu une délégation de parents d’élèves. « Ils reprochent à l’école de ne pas les avoir prévenu qu’ils libéraient les enfants exceptionnellement, plus tôt que d’habitude », rapporte Thierry Claveri. « Mais au-delà de la simple sécurité des enfants dans et en-dehors de l’école, c’est un problème d’insécurité générale qui frappe l’île », tient à souligner le directeur académique.

La sécurité de l’école de Cavani sud inspectée

Si Thierry Claveri comprend l’indignation des parents face à ce drame, il tient aussi à défendre le directeur de l’école. « Ce n’est pas lui le violeur, donc il faut quand même remettre les choses à leur place » insiste-t-il.

Dans le but d’améliorer la sécurité de l’école de Cavani Sud, la directrice de cabinet au vice-rectorat se rendra sur place aujourd’hui pour évaluer la sûreté des voies d’accès de la structure. L’institution souhaite ainsi rassurer les parents même si la sécurité de l’établissement n’est pas remise en cause dans cette affaire.

Pour rappel, le violeur présumé est toujours en détention provisoire à la prison de Majicavo. La fillette est toujours convalescente puisqu’elle avait été admise à l’hôpital après son agression. L’enquête de police est toujours en cours et la famille de la victime a manifesté son intention hier, de déposer plainte.

G.D

Lathéral en concert en métropole

Artiste engagé et grand défenseur de la musique mahoraise, le chanteur originaire du village d’Acoua a pris l’avion ce mercredi 11 décembre pour une longue tournée dans plusieurs villes de l’hexagone.

Invité par une association mahoraise basée à Saint-Etienne, Lathéral se produira dès le 13 décembre à Lyon, le vendredi 19 décembre à Limoges, le samedi 20 décembre à Toulouse, le 26 décembre à Rodez, le 27 décembre à Vichy, le 31 décembre à Marseille, le 3 janvier à Rennes, le 9 janvier à Nancy.

Il clôturera sa tournée le 10 janvier à Lyon. A l’issue de cette tournée, Lathéral, qui sera accompagné des musiciens de son ancien groupe Melrose Plage, prévoit de sortir un nouvel album. Il sera de retour le 12 janvier prochain.

 

 

 

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Les cadis veulent qu’on leur confie des missions

Il était question de discuter du statut des cadis et de réaffirmer leurs missions et leurs attributions dans le département qui dépense chaque année près de 3 millions d’euros pour la justice musulmane. En effet, les cadis ont soumis, il y a de ça un an au président du département, une proposition d’organisation. Ils ont fait valoir que tous les acteurs rencontrés, Etat, parlementaires ont approuvé leur projet.

En conséquence, ils attendent de la part des élus, qu’un projet de délibération voit le jour afin de statuer de leur sort en session plénière. Selon eux « il est grand temps de les (les cadis NDLR) réinstaller dans le département et selon une configuration adaptée et autorisée par la loi ». On se souvient que ces derniers se plaignaient début 2013, du flou entourant leur fonction.

De cette délibération, découlerait « le positionnement de leur profession », social ou institutionnel. Par ailleurs, les cadis souhaitent plus de précisions sur le plan de formation les concernant. Ils s’inquiètent ainsi de leur reclassement et de celui de leurs agents, estimés à plus d’une centaine. Enfin, ils réclament plus de moyens en terme de fournitures de bureau afin de « mener à bien » leurs activités.

En 2012, le rapport Mensia, un audit interne commandé par le CG, indiquait que le coût de l’institution cadiale s’élevait à 2,9 millions d’euros par an pour la collectivité, un budget qui n’a pas connu de changement significatif depuis. Il mentionnait alors 115 agents (dont 111 agents de catégorie c)  pour le service de la justice musulmane « dont les missions ont été supprimées par ordonnance en 2010 ».

Le rapport pointait du doigt le fait que ces derniers « n’exercent aujourd’hui (en 2012 NDLR) plus aucune mission pour le compte du conseil général et n’ont aucun rattachement hiérarchique au sein de la collectivité ». Bien entendu, leur utilité sociale reste indiscutable, mais le champ de leur intervention est réduit à la portion congrue par le caractère intrinsèquement laïque de la République française.

Deux ans plus tard et malgré les demandes répétées des cadis, force est de considérer que le conseil général s’avère toujours incapable de répondre à leurs attentes et de leurs attribuer une vraie fonction, dans la médiation sociale ou autre. Pourtant, ces dignitaires religieux réclament juste le droit d’accomplir un travail effectif en échange de leur salaire.

Adrien Theilleux

Le mausolée de Younoussa Bamana réceptionné

Younoussa Bamana fut préfet, député de Mayotte et président du conseil général pendant 27 ans, de 1977 à 2004.

A sa mort le 22 juin 2007, il a été enterré à Kani-Bé. Il a alors été décidé de protéger sa tombe et de construire un mausolée.

L’ouvrage sera réceptionné ce vendredi 12 décembre après-midi. Les intervenants du chantier seront donc sur place avant une prochaine inauguration officielle.

 

 

 

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Un chapardeur encerclé par la foule

Hier, peu avant 17h, un jeune homme surgit et arrache le portable d’une adolescente, à peine plus âgée que lui, quartier Kavani Sud. Mais à cette heure d’affluence dans les rues, le garçon de 13 ou 14 ans est rapidement dénoncé et encerclé par la foule. Devenu complètement hystérique, il est maintenu au sol par des riverains jusqu’à l’arrivée de la police. La victime quand à elle s’est évanouie sous le coup de l’émotion.

A l’arrivée de la police, 5 à 6 minutes plus tard, le voyou a été maîtrisé et conduit au commissariat, tandis que sa victime s’était évanouie, dans la nature cette fois. Les habitants n’ont pas manqué de faire la leçon au jeune garçon durant l’intervention, le quartier est en effet victime d’une vague de vols à l’arraché et cambriolages depuis une dizaine de jours.

 

 

 

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Saandati élue Voix de l’Océan Indien 2014

 

Le titre pour lequel Saandati a reçu son prix se nomme « M’trou mama karemoi » ce qui se signifie en shimaoré « On ne tape pas une femme ». Saandati est, en effet, une chanteuse engagée et son premier album est entièrement dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes. Le second, en revanche, est une déclaration d’amour, ce qui ne l’empêche pas pour autant de dénoncer certains faits de société éloquents.

La cérémonie de remise de trophée s’est déroulée dans le théâtre Vladimir Canter situé au campus universitaire de la Réunion au Moufia. Elle n’a pas été filmée en direct, mais a été retransmise sur la plupart des chaînes de télévision de l’Océan Indien. Mayotte 1ère préfère, quant à elle, attendre la soirée du 31 décembre pour diffuser l’émission.

Une quinzaine de chanteurs et chanteuses venus de tout l’Océan Indien étaient présents ce soir-là, même si les artistes réunionnais étaient majoritaires. Saandati était victime d’un énorme trac car elle avait peur que la musique mahoraise ne soit guère appréciée au-delà des frontières de notre île. Pourtant, le déroulement de la cérémonie lui a démontré qu’elle s’était totalement trompée puisque c’est elle qui a reçu le trophée pour une chanson dont le rythme et la mélodie s’inspire des musiques traditionnelles mahoraises.

« A ma grande surprise, les réunionnais ont adoré ma musique! La cérémonie a été extrêmement émouvante ! J’étais si touchée de recevoir ce prix que j’ai même eu du mal à parler pour remercier mes partenaires… » raconte la jeune chanteuse, ravie du déroulement de la soirée. Les thématiques qu’elle aborde dans son œuvre sont, en effet, universelles et de nombreuses femmes réunionnaises sont venues la remercier à la fin de la soirée pour la dénonciation qu’elle fait des violences faites aux femmes.

En revanche, sa participation au festival de M’tsahara dont Tiken Jah Fakoly était la tête d’affiche, l’a beaucoup moins enthousiasmée: « Ce festival a souffert d’énormes problèmes d’organisation! J’étais vraiment mécontente! Nous, artistes locaux, devions passer à l’origine avant Tiken Jah Fakoly et, finalement, le concert a commencé si tard que nous avons été obligé de passer après. Je suis montée sur scène à 2 heures du matin! Au lieu de faire la balance à 15h comme cela aurait dû être le cas, les organisateurs l’ont faite à 20h! Je suis absolument outrée par ce manque de professionnalisme! En plus, aucun échange n’a été possible entre les artistes locaux et Tiken Jah Fakoly ce qui est vraiment dommage car la musique, c’est avant tout un partage et ce festival aurait pu être pour nous l’occasion d’apprendre beaucoup de choses! Malheureusement, il n’a visiblement pas été organisé autour de ce principe! »

Malgré sa déconvenue face à l’organisation du festival, celui-ci a néanmoins été l’occasion pour Saandati d’envoûter une nouvelle fois le public de sa voix magnifique.

Nora Godeau

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes