Accueil Blog Page 600

Le Medef Mayotte s’alarme face à l’illettrisme dans l’île

Pour le Medef Mayotte, l’éducation est une « urgence républicaine » à Mayotte. C’est le cri d’alarme qu’a lancé le Mouvement des entreprises de France la semaine dernière. Il s’inquiète des très mauvais chiffres de la lecture dans le 101ème département. 75 % des jeunes mahorais de 17 ans rencontrent des difficultés pour lire.

Le Medef Mayotte rappelle qu’avant cette note ministérielle, lors  de son entrevue avec le préfet le 17 mars dernier, Thierry Galarme, président de l’organisme, avait remis une note sur les préconisations de son groupe dans divers domaines dont les chantiers structurants pour Mayotte (transports, logement et Education nationale).

Ces recommandations pour l’éducation portaient d’abord sur les chantiers structurants. « Le Medef Mayotte appelle de ses vœux la réalisation dans les meilleurs délais de travaux permettant le développement d’un système d’éducation publique digne d’un département français », s’exprimait ainsi le groupe patronal. Pour le Medef, cet impératif passe par la construction de 500 classes de primaire, une nécessité par rapport aux 60 000 enfants recensés dans l’enseignement primaire, 15 000 dans les collèges, 5 000 dans les lycées et 3 000 dans l’enseignement supérieur (universités et filières post-baccalauréat diverses). « Ce chantier est en cours, des appels d’offres sont lancés », se réjouit l’organisme.

 

« Des cadres envoient même leurs enfants au lycée français de Tananarive »

 

Le Medef Mayotte fait le constat d’un phénomène récurrent à Mayotte, celui des départs de familles pour scolariser leurs enfants en métropole ou à La Réunion. « Nous voyons chaque année des dirigeants et cadres (mais aussi des salariés) quitter Mayotte, quand arrive pour les enfants l’âge d’intégrer le lycée, pour pouvoir scolariser leurs enfants dans un lycée en France métropolitaine », regrette-t-il. Ce mouvement ne concerne pas que des citoyens métropolitains puisque de nombreux citoyens natifs de l’île quittent Mayotte pour les mêmes raisons, selon lui. « Des cadres envoient même leurs enfants au lycée français de Tananarive… N’est ce pas un paradoxe fort ? », s’interroge le Medef.

L’organisme a aussi constaté une sous-motivation d’une partie des enseignants mutés à Mayotte considérant parfois même « les petits Mahorais incapables d’apprendre ». « Nous recommandons qu’un effort soit mené à la rentrée scolaire pour motiver ces enseignants et leur rappeler les valeurs républicaines liées à leur mission », proposent les patrons de l’île.

Le renforcement du Centre universitaire de Mayotte est aussi une priorité pour le Medef Mayotte. « Le CUFR est un véritable pôle d’excellence, tant par la qualité de l’outil que la motivation très forte de ses enseignants », estime-t-il. Les chefs d’entreprise ont été conviés par le Medef Mayotte aux premières Rencontres de la forme des dirigeants d’entreprise le 3 mars dernier sur le campus. « Les patrons ont pu apprécier sa qualité. Outre son rôle premier d’éducation, le Centre universitaire de Mayotte…

Lire la suite dans le Flash Info n° 3662

Des vols spéciaux entre Mayotte et la métropole cet été

L’aller/retour est proposé à partir de 639 € TTC. Le tarif comprend les taxes d’aéroport, un bagage enregistré de 23 kg, un bagage cabine de 5 kg, un repas chaud, une collation et une offre de divertissement sur écrans collectifs.

Des réductions sont disponibles pour les bébés de moins de 2 ans, les enfants de moins de 12 ans, les jeunes entre 12 et 25 ans, ainsi que les séniors de plus de 60 ans.

 Les vols sont effectués en Airbus A330 monoclasse.

 Informations et réservations sur xl.com, au 0892 692 123 (0,34 €/min) ou dans toutes les agences de voyages de Mayotte.

Retrouvez les tarifs et les dates des vols dans le Flash Info n° 3661

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Le trésor du capitaine Kidd retrouvé à Madagascar?

C’est Barry Clifford lui-même qui a remonté du fond de la mer le lingot d’argent, qui gisait dans la «Baie des pirates», au large de la petite île de Sainte-Marie, au nord-est de Madagascar. Il l’a remise au président Hery Rajaonarimampianina, venu assister à l’événement avec des membres de son gouvernement et les ambassadeurs des Etats-Unis et de Grande-Bretagne. «Nous avons découvert treize navires dans la Baie des pirates et nous avons travaillé sur deux d’entre eux durant dix semaines, le Fire Dragon et le navire du Capitaine Kidd, l’Adventure Galley», a précisé Barry Clifford. «Après quinze ans de recherches et d’expéditions à Madagascar, j’ai enfin fait une découverte extraordinaire», a-t-il poursuivi: «Au cours d’une étude du navire que je crois être l’Adventure Galley du Capitaine Kidd, j’ai récupéré un énorme lingot d’argent. Toutes les preuves indiquent que celui-ci appartient au trésor du Capitaine Kidd. C’est une découverte incroyable pour mon équipe, mais encore plus pour Madagascar et l’histoire du monde.»

William Kidd, dit Capitaine Kidd, est né à Greenock, en Ecosse, le 22 janvier 1645, et est mort pendu à Londres le 23 mai 1701. On le retrouve dans la littérature d’Edgar Poe et dans la culture populaire américaine, ainsi que dans des bandes dessinées ou même en jeu vidéo. Le «Capitaine Kidd» avait commencé sa carrière comme corsaire au service de la couronne d’Angleterre. À ce titre, il était censé pourchasser les pirates. Avant qu’il ne devienne lui-même un pirate. Sur l’Adventure Galley, un navire équipé de 34 canons et comptant une centaine d’hommes d’équipage, Kidd a semé la terreur sur les océans, amassant entre 1696 et 1698 une fortune en or, soie et bijoux. Finalement arrêté, il a été exécuté par pendaison. Depuis, le sort du navire et de son trésor a alimenté l’une des plus durables légendes et des plus grands mystères de l’archéologie sous-marine.

«Nous sommes très inquiets» déclare l’Unesco

 L’Unesco, précise-t-elle, ne dit pas que les choses ont été mal faites, mais va envoyer une équipe sur place -à la demande des autorités malgaches- pour vérifier la qualité des fouilles. « Il ne sert à rien de découvrir le trésor, si c’est pour détruire tout le site archéologique autour», a-t-elle averti. «On ne peut pas détruire tout un patrimoine juste pour récupérer l’argent».

 

Lire la suite dans le Flash Info n°3661

  www.flash-infos.somapresse.com

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

 

 

 

EDM s’engage dans la rénovation énergétique

« La meilleure énergie est celle que l’on ne produit pas », explique le président et directeur général d’EDM Yacine Chouabia. C’est dans cette logique que le fournisseur en électricité a présenté sa nouvelle offre «Nyumba Wuhodari». Ce programme permet d’aider les chefs d’entreprise comme les particuliers à réduire leur facture, en passant à des équipements plus respectueux de l’environnement et donc moins énergivore. isolation, couverture, protection solaire, brasseurs d’air ; un ensemble de procédés permet de réduire considérablement la consommation d’énergie et donc les factures.

Des aides financières

La première aide financière d’incitation à la rénovation énergétique concerne l’isolation. À partir de 10 euros par mètre carré, EDM propose une isolation des faux-plafonds, rampante, en toiture basse ou encore une isolation des murs, qui est à privilégier pour les surfaces les plus exposées au soleil.

L’entreprise soutient aussi les couvertures de toit dite « performante » avec des aides permettant de réduire son prix, jusqu’à 15 euros par mètre carré. EDM souligne également l’importance des protections solaires au niveau des fenêtres et vitrages. Le soleil qui tape sur les vitres amène un apport en chaleur considérable qu’il est important de réduire. L’entreprise s’engage à aider le financement de ces protections solaires pour qu’elles ne coûtent que 40 euros par mètre carré de vitrage protégé, avec un facteur solaire inférieur à 0,3.

Côté équipement, EDM entend inciter l’achat de brasseurs d’air économiques. Avec une puissance du moteur inférieure ou égale à 60 watt et un débit d’air supérieur à 10 000 mètre cube par heure, ces ventilateurs accrochés au plafond des maisons ou des bureaux reviennent à 50 euros.

En ce qui concerne le chauffe-eau solaire, les aides dépendent du volume. Pour un chauffe-eau de 160 litres, 500 euros de subventions sont prévues, contre 650 euros pour un volume de 200 litres et jusqu’à 1000 euros pour un volume de 300 litres.

EDM s’engage à apporter une aide financière pour le remplacement du climatiseur, soit pour les travaux de remplacement du système existant pour un climatiseur A++ ou A+++. Les équipements éligibles aux aides sont les climatiseurs justifiant de la technologie « Inverter », ou d’une certification « Eurovent ».

Conditions d’éligibilité

Pour obtenir cette aide, certaines conditions sont à remplir. Pour les professionnels, il est impératif de fournir un extrait de Kbis. Une attestation d’assurance décennale et de responsabilité civile sera également demandée. L’entreprise devra aussi justifier d’une attestation de capacité à manipuler des fluides frigorigènes et une charte de qualité est à signer.

Enfin, en ce qui concerne les appareils de froid domestique, EDM lancera une nouvelle opération au mois de juin. Une aide financière est prévue pour l’achat d’un appareil de classe A++ ou A+++.

Si le fournisseur en électricité voit dans cette opération une façon de réduire notre impact énergétique, elle permet aussi aux professionnels et aux particuliers d’avoir l’assurance d’équipement de qualité, avec des entreprises partenaires qualifiées dans leur domaine.

L’opération implique naturellement aussi de ne solliciter que les entreprises conventionnées avec EDM.

 

RB

Édito : Pourquoi Mayotte sombre lentement dans le chaos ?…

Pourquoi 80% des agents des collectivités locales de Mayotte sont-ils des agents de catégorie C, laissés sans encadrement, sans consigne ?

Pourquoi l’essentiel des budgets de ces collectivités ne servent-ils qu’à payer les salaires de ces agents indexés et que rien ne reste pour le fonctionnement des services, ou les investissements ?

Pourquoi des milliers de gamins sont laissés à l’abandon dans les rues ?

Pourquoi les plateaux sportifs sont à l’abandon, en ruine, comme l’ex-stade de Cavani ?

Pourquoi tous les bancs du front de mer de Mamoudzou ont-ils été arrachés ?

Pourquoi de nombreuses MJC ont été construites, avec de l’argent public, mais n’ont jamais été réceptionnées ou ouvertes et tombent en ruine ?

Pourquoi l’aménagement des plages n’est-il toujours pas réalisé ?

Pourquoi le front de mer de Mamoudzou n’est-il toujours pas aménagé ?

Pourquoi le jardin botanique de Coconi, la pointe Mahabou sont-ils à l’abandon ?

Pourquoi le projet de musée est-il toujours en projet ?

Pourquoi les réponses semblent-elles parfois dans les questions ?…

Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?…

 

Pourquoi Mayotte sombre lentement dans le chaos ?…

 

Doit-on baisser les bras, baisser le rideau comme beaucoup l’ont déjà fait ?… Les élus, les fonctionnaires de passage sont-ils condamnés à essayer, mettre leurs enfants dans des écoles privées, puis abandonner devant l’ampleur de la tâche, face aux moyens humains et financiers bien trop limités ?

Les forces vives de l’île seront-elles incapables de mettre fin à cette spirale infernale dans laquelle l’île semble s’enfoncer inexorablement depuis des années déjà ?

Le 101ème département mérite bien mieux !

La diplomatie française doit régler le problème de l’immigration clandestine en amont. Elle a largement les arguments nécessaires. La population mahoraise doit de son côté cesser son hypocrisie en fournissant encore le travail ou en logeant ces individus.

Les élus doivent mettre au travail leurs milliers d’agents, les former si nécessaire, activer les MJC, remplacer les départs à la retraite par des cadres capables de porter un projet et diriger une équipe.

L’Etat doit rapidement débloquer les moyens adéquats pour construire les établissements scolaires indispensables, des logements dignes et assurer la sécurité des populations. La petite taille de l’île constitue là un avantage par la petitesse des moyens finalement nécessaires. La mise en place de ces premières infrastructures relancera l’économie locale, qui souffre depuis trop d’années. Et la création d’emplois redonnera de l’espoir à une jeunesse pour le moins désœuvrée.

La mise en place d’une Zone franche globale constitue pour l’économie, à mon avis, la première étape à activer, de toute urgence. Tous les paramètres l’indiquent : faiblesse du tissu économique, fort taux de chômage des jeunes, niveau scolaire catastrophique, très faibles revenus de la population…

 

La décision de lancer la procédure de classement du lagon de Mayotte au Patrimoine mondial de l’Humanité pourrait constituer un signe symbolique fort en direction de l’extérieur et envoyer une image positive de Mayotte.

Après des années où l’île était stigmatisée comme l’île aux clandestins, c’est désormais l’insécurité, la violence qui prennent le dessus. Et cela reflète la triste réalité. Il est temps de changer de registre.

Mayotte doit redorer son image ! Elle doit redevenir une île où il fait bon vivre. Cela passe par du concret localement, indispensable, obligatoire. Cela permettra de faire revenir des enseignants de qualité, des médecins, des cadres mahorais qui préfèrent aujourd’hui une vie paisible ailleurs.

Faute de mesures fortes, d’annonces symboliques, de mobilisation constructive de ses forces vives, Mayotte risque de connaître de nouveaux soubresauts qui pourraient s’avérer dramatiques.

 

 

Laurent Canavate

 

Lire l’édito complet dans le  MAYOTTE HEBDO n°703

Les salariés d’Only relaxés

Les salariés accusés de calomnie et d’avoir produit des attestations mensongères ont été relaxés par le tribunal. Les juges n’ont pas non plus condamné l’accusateur à s’acquitter des frais de justice. L’ancien gérant de la société Outremer Télécom devra s’acquitter des frais de justice à hauteur de 1 000 euros pour chacun des salariés qu’il avait accusé.

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an
www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Réunion : Dispositif vigie-requin

Elle s’appuie sur un arrêté préfectoral qui permet aux maires de définir des zones d’expérimentation opérationnelle pour y mettre en oeuvre différentes méthodes de réduction du risque requin. Si les conditions environnementales sont favorables, des moyens de surveillance subaquatique, nautique et terrestre seront déployés par la Ligue réunionnaise de Surf. L’accès à ces sessions sécurisées est strictement réservé aux sportifs précités, identifiables par leur tenue vestimentaire.

 Le principe d’interdiction demeure applicable pour l’ensemble du public non visé par ce protocole, pour des raisons de sécurité.

 La Réunion demeure exposée au risque requin, cette exposition étant accrue à l’approche de la saison de l’hiver austral. Un arrêté préfectoral est en vigueur afin d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral du département de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal. Cette mesure est la seule qui permette, à ce stade, de préserver la sécurité des usagers de la mer et de limiter les risques d’accident.

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Télérecours : Moins de paperasse au tribunal administratif

Les documents seront transmis avec accusés de réception automatiques ce qui devrait faciliter la réactivité des acteurs du système judiciaire.

Pour les avocats, les justiciables et les magistrats, c’est un changement majeur qui s’opère car il offrira une accessibilité immédiate au contenu de l’ensemble des dossiers, aux mémoires et aux pièces des affaires jugées par le tribunal administratif.

Afin d’expliquer les bénéfices de ce dispositif, Anne Guérin, conseillère d’Etat et présidente de la cour administrative d’appel de Bordeaux et Bernard Chemin, présidents des tribunaux administratifs de Saint-Denis et Mayotte ont fait le déplacement hier pour signer la convention avec le bâtonnier de l’ordre des avocats de Mayotte, Nadjim Ahamada. La signature a eut lieu dans la salle d’audience du tribunal administratif à Mamoudzou.

 

A.T

Festival 10 ans Hip Hop Évolution

Le festival 10 ans Hip Hop Evolution s’est tenu toute la semaine sur l’ensemble du territoire mahorais. En prélude au Battle of the year Mayotte qui se tiendra vendredi et samedi prochains à Pamandzi et à Mamoudzou, Hip Hop Evolution a organisé de nombreux événements de danse tout au long de la semaine pour entraîner les jeunes danseurs, mais aussi, et surtout, pour élargir leur univers et leur culture artistique.

Depuis 2005, Hip Hop Evolution créé des événements autour de la break dance sur le territoire mahorais et aide les jeunes talents qui le souhaitent à se professionnaliser. Elle travaille pour cela avec l’association métropolitaine Attitude qui organise depuis quatorze ans le Battle of the year France, la plus grande compétition de break dance du sud de la France qui oppose chaque année les meilleurs danseurs et danseuses de break dance de l’hexagone et de l’outre-mer.

En prélude à cette grande compétition, les deux associations ont organisé divers événements tout au long de la semaine dans plusieurs villages mahorais, afin qu’un maximum de jeunes puissent participer. Des “circle vibes” ont notamment été organisés à Kahani, à Tsararano et à Koungou pour permettre aux danseurs de s’entraîner.

Ceux-ci ont été animés entre autres par Abdallah Haribou, le fondateur de l’association Hip Hop Evolution. DJ Marrrtin, venu lui aussi de métropole pour l’occasion, était aux platines et a proposé aux danseurs un vaste panel de musiques d’origines très diverses leur permettant une grande richesse de phrases dansées.

En tant qu’entraînement au Battle de vendredi et de samedi prochain, ces “circle vibes” étaient de mini compétitions où les danseurs devaient s’affronter, seuls ou en équipe, sur des séquences musicales de huit minutes. Cette notion de compétition est très importante en break dance puisque celle-ci est née dans une banlieue pauvre de New-York, le Bronx, au début des années 70 a été créée pour que les bandes de jeunes s’affrontent par la danse plutôt que par les poings. Ce concept est particulièrement bien adapté au territoire de Mayotte où des bandes rivales issues de villages différents ont tendance à s’affronter régulièrement.

Le festival 10 ans Hip Hop Evolution a aussi pour ambition d’ouvrir les esprits des jeunes en leur proposant divers spectacles. Un spectacle de danse de la compagnie Kenji, venue elle aussi de métropole, aura notamment lieu ce soir place de la République. Les deux danseurs de cette compagnie viennent régulièrement sur l’île aux parfums pour aider les jeunes talents mahorais à perfectionner leur art. Le festival organise également des projections de film. Lundi dernier, elle a notamment projeté la célèbre comédie musicale West Side Story à Labattoir afin de mettre en lumière la manière dont est née la break dance dans les banlieues américaines et de faire le parallèle avec ce qui se passe aujourd’hui à Mayotte.

Enfin, l’originalité de ce festival est de ne pas rester cloisonné dans le domaine de la danse, mais de s’ouvrir également à d’autres domaines artistiques comme…

Lire la suite sur FLASH INFO n°3660

Le festival de l’image sous-marine rejoue les dents de la mer

“Le thème dominant cette année sera les requins”, annonce Jack Passe, organisateur.

“Dans les séances scolaires en matinée, il y a aura un film sur les requins pratiquement tous les jours. Le vendredi 29, une soirée thème (à partir de 20h30) sera de plus consacrée à la chasse sous-marine à Mayotte, avec en toile de fond les requins. En outre, l’association Shark Citizen, qui vient de débarquer à Mayotte, se fera connaître au public le vendredi 29 et le samedi 30 à 18h30. Enfin, la remise du palmarès le dimanche 31 se fera en présence de Rémy Tezier, qui a remporté l’année dernière la palme d’or-prix du président de la République lors du festival mondial de l’image sous-marine à Marseille pour son film intitulé “Attaques de requins à La Réunion : l’enquête”.”

En vue de la remise du palmarès justement- 7 prix, dont 6 hippocampes d’or, seront décernés- il est toujours possible de s’inscrire pour les concours d’affiches et de musique jusqu’au 16 mai. Les personnes intéressées peuvent se procurer la fiche d’inscription (gratuite) et le règlement (pour le concours d’affiches) sur le site du festival (festimayotte.

com) ou sur le site du comité du tourisme (mayotte-tourisme.com), ou à la salle de cinéma de la Direction de l’Ingénierie et de la Logistique culturelle et événementielle (DILCE) du Conseil Départemental (bureau du régisseur : 0269 64 95 18). Les inscriptions pour les concours de films et de photos (portfolio, trio thématique, montage audiovisuel) sont en revanche closes.

Imitation du chant des baleines

Cette année, le festival prendra aussi la forme d’un salon, avec des stands d’exposants du mardi au vendredi de 14h à 18h- et des projections en plein air le soir autour du comité de tourisme à Mamoudzou. Le festival a invité tous les représentants des métiers de la mer (pêche, aquaculture, commerçants, prestataires de services, affaires maritimes…) à tenir un stand. “Le remplissage des stands est en cours”, indique Jack Passe. “Capitaine Alandor sera notamment là pour proposer, en partenariat avec le snack

La Croisette, des menus axés sur la mer. Le peintre Gilles Renaud va de son côté proposer aux enfants de réaliser une fresque.” Dans le rang des nouveautés également, un jury jeune public sera organisé dans les collèges volontaires. “Un DVD de 5 petits films sera soumis au jugement

 

Lire la suite dans votre :  MAYOTTE HEBDO n° 703

Madagascar : Un hologramme pour se protéger des médicaments contrefaits

Le contrat consiste en la mise en oeuvre d’un système simple, mais de haute technologie, qui permet d’authentifier et de tracer les médicaments par l’apposition d’étiquettes infalsifiables de couleurs différentes. Le circuit de distribution sera ainsi plus sûr grâce à ce système, espère-t-on.

C’est un des moyens utilisés pour la lutte contre les médicaments contrefaits et le marché illicite qui sévissent actuellement à Madagascar. Mais ce nouveau système ne pourra sans doute pas endiguer le fléau du commerce florissant de médicaments illicites qui proviennent de Chine et d’Inde, des médicaments vendus moins cher, car échappant aux impôts, à une population malgache démunie.

 Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Battle of the year : le grand concours de break dance de Mayotte

L’association Hip Hop Evolution a été créée en 2005 par un jeune danseur mahorais nommé Abdallah Haribou.

Elle a pour vocation de soutenir la danse Hip Hop à Mayotte, via la création de manifestations, d’échanges et d’espaces de rencontre. L’association cherche également à développer des activités de proximité en mettant en place des ateliers de break dance un peu partout sur l’île. Ce type de danse est en effet très prisé des jeunes mahorais qui ont des facilités à se l’approprier.

L’histoire de la break dance commence à New- York, dans le quartier du Bronx, au début des années 1970. À cette époque, la misère règne et le quartier est sous l’influence de plusieurs gangs rivaux qui s’affrontent régulièrement. La drogue et la violence sont de mise. Ce quartier est toutefois également réputé pour sa musique riche de multiples influences ethniques. Certains danseurs de ce quartier ont donc l’idée de transformer leurs affrontements physiques en affrontements de danse et c’est ainsi que née le concept de break dance.

À la lumière de cette histoire, on peut facilement comprendre que les jeunes Mahorais soient attirés par le Hip Hop. Un bon nombre d’entre eux connaissent en effet bien souvent ces phénomènes d’affrontement entre bandes rivales venus de villages différents. L’objectif de l’association Hip Hop Evolution est ainsi de contribuer à l’essor d’une réelle identité artistique, propre à la culture Hip Hop mahoraise. Elle a également pour ambition de détecter les jeunes talents et de les accompagner sur le chemin de la professionnalisation.

Battle of the year” aura lieu sur deux dates.

La première se déroulera le vendredi 8 mai à Pamandzi à 18h sur la Place des Congrès. Ce soir-là, les danseurs s’affronteront un contre un.

Le samedi 9 mai à 19h sur la Place de la République, les danseurs s’affronteront cette fois-ci en équipe ou “crew” pour le plus grand plaisir des spectateurs de l’île aux parfums, friands de ce type de manifestations qui parle véritablement à la jeunesse mahoraise.

Nora Godeau

Délits routiers à la pelle au tribunal correctionnel

L’audience de ce mardi 5 mai a vu s’enchaîner les procès pour des infractions au volant. Les conduites sans permis, en état d’ivresse et/ou sans assurance, étaient au programme.

Parmi ces affaires, celle d’un Sadois de 29 ans multirécidiviste arrêté en octobre dernier au volant d’une voiture sans permis de conduire et janvier dernier après avoir percuté un véhicule à l’arrêt. Dans le rappel des faits, le juge a souligné le mensonge du prévenu au moment des faits. Ce dernier disait avoir oublié son permis à son domicile alors qu’il n’avait plus aucun point. Le délinquant routier dit avoir été obligé de prendre le volant à cause d’une urgence. En effet, il affirme que sa femme se sentait mal d’où cette décision.

Deux infractions routières en quatre mois

De plus, un gendarme ayant opéré le contrôle routier accuse l’automobiliste d’avoir voulu le renverser, ce que nie ce dernier. « J’avais le soleil dans les yeux », répond-il simplement. Cet individu n’en est pas à son premier coup d’essai en termes de délit de la route. L’intéressé a déjà été rattrapé quatre fois par la justice pour des faits similaires depuis 2006. À chaque fois, la conduite sous l’emprise de l’alcool était mise en cause. Le président du tribunal Thibaud Soubeyran s’est agacé des demandes répétitives de pardon du prévenu : « je ne suis pas là pour vous remonter les bretelles, vous n’êtes pas un gamin », lâche-t-il avant d’ajouter, « vous attendez d’avoir tué quelqu’un avant de comprendre qu’il ne faut pas conduire sans permis et qui plus est en état d’ivresse? » Le récidiviste expliquait avoir retenu la leçon, ce à quoi le juge n’a pas hésité d’afficher ses doutes au vu du casier judiciaire du prévenu.

Le réquisitoire du procureur était sans appel. « Quand j’écoute le prévenu, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un monsieur désolé car c’est le mot qui revient à chaque fois dans ces propos quand on le met face à ses responsabilités », reproche-t-il. À la fin de sa prise de parole, ce dernier requiert 12 mois d’incarcération dont 6 avec sursis.

 Lire la suite dans Flash Info n°3659 Mercredi 6 mai 2015

 

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Délits routiers à la pelle au tribunal correctionnel

L’audience de ce mardi 5 mai a vu s’enchaîner les procès pour des infractions au volant. Les conduites sans permis, en état d’ivresse et/ou sans assurance, étaient au programme.

Parmi ces affaires, celle d’un Sadois de 29 ans multirécidiviste arrêté en octobre dernier au volant d’une voiture sans permis de conduire et janvier dernier après avoir percuté un véhicule à l’arrêt. Dans le rappel des faits, le juge a souligné le mensonge du prévenu au moment des faits. Ce dernier disait avoir oublié son permis à son domicile alors qu’il n’avait plus aucun point. Le délinquant routier dit avoir été obligé de prendre le volant à cause d’une urgence. En effet, il affirme que sa femme se sentait mal d’où cette décision.

Deux infractions routières en quatre mois

De plus, un gendarme ayant opéré le contrôle routier accuse l’automobiliste d’avoir voulu le renverser, ce que nie ce dernier. « J’avais le soleil dans les yeux », répond-il simplement. Cet individu n’en est pas à son premier coup d’essai en termes de délit de la route. L’intéressé a déjà été rattrapé quatre fois par la justice pour des faits similaires depuis 2006. À chaque fois, la conduite sous l’emprise de l’alcool était mise en cause. Le président du tribunal Thibaud Soubeyran s’est agacé des demandes répétitives de pardon du prévenu : « je ne suis pas là pour vous remonter les bretelles, vous n’êtes pas un gamin », lâche-t-il avant d’ajouter, « vous attendez d’avoir tué quelqu’un avant de comprendre qu’il ne faut pas conduire sans permis et qui plus est en état d’ivresse? » Le récidiviste expliquait avoir retenu la leçon, ce à quoi le juge n’a pas hésité d’afficher ses doutes au vu du casier judiciaire du prévenu.

Le réquisitoire du procureur était sans appel. « Quand j’écoute le prévenu, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un monsieur désolé car c’est le mot qui revient à chaque fois dans ces propos quand on le met face à ses responsabilités », reproche-t-il. À la fin de sa prise de parole, ce dernier requiert 12 mois d’incarcération dont 6 avec sursis.

 

Lire la suite sur :www.flash-infos.somapresse.com

AT

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

 

 

 

Un Week-end à Nosy Be ? Les milles senteurs d’Hell-ville

Le marché d’hell-ville, reconnaissable pour ces odeurs insaisissables représente une vraie curiosité pour la population non-autochtone. D’abord parce que lorsque l’on vit à Mayotte, on perd l’habitude de croiser des étals où les fruits et légumes de toutes sortes envahissent la place. La richesse du marché d’Hell-ville est en ce point surprenante.

Si l’on exclut la viande qui en fin de journée semble pour le moins abîmée, pour le reste, le marché est un vrai paradis pour les pupilles et les naseaux.

Poivre sauvage, baie rouge, cacao, Anice et curry vert, Cardamone, combava, piment rouge, cannelle, coriandre, ail, échalote, tomate, le paradis des chefs étoilés se trouve là, dans ce petit marché couvert. Citron vert, banane, mangue de toutes sortes, ananas, salades, thon séché, carotte, haricots verts, noix de coco. La liste est longue, les pupilles en alerte. Les bouteilles d’achar mangue piment ou les bouteilles de tamarins sont confectionnées chaque jour par les marchands quotidiens

Kastaka, kojy maventy, rodry Mena, tsasisa, pistasy, maïs ou encore pichay, les sacs de graines aux noms inconnus sont légion. Citrouille géante aux formes indescriptibles, brèdes, courgettes, tout est mélangé. Le marché de Hell-ville appelle à la découverte, à l’évasion. Les prix dérisoires laissent la place à toutes les envies. Coloré et animé, le marché est un lieu incontournable de la ville. La simplicité des étals est liée aux arrivages et aux envies des vendeurs.

Pécheurs, accapareurs, acheteurs négocient le meilleur prix pour offrir aux consommateurs des produits frais. Jao, marchand depuis plus de 7 ans s’exprime sur son étal : “chaque matin, je reçois des fruits et des légumes frais que mon frère est allé cueillir. Je prépare moi-même les bouteilles d’achar ou de tamarin. Tous les produits sont frais et mes épices viennent de l’îlot Nosy Comba.

J’organise mon étal en fonction des couleurs. Je place par exemple les tomates proches des haricots verts. Le rouge et le vert vont bien ensemble, sourit le vendeur de 33 ans.”

Comme Jao, les autres marchands s’évertuent à donner envie aux acheteurs. La concurrence est rude, les produits nombreux. Le marché de Hell-ville est un endroit incontournable, à visiter, à parcourir, à admirer. Véritable centre névralgique de la ville, le marché est entouré de boutiques en tout genre. Un lieu qui vaut le détour.

PB

Les directeurs mahorais pointés du doigt

Le passage de certaines écoles primaires mahoraises en zones d’éducation prioritaires (REP+) s’accompagne, selon les syndicats mahorais, de mesures jugées brutales et visant les directeurs de ces écoles. Ceux-ci seront en effet obligés de passer un entretien et de participer aux mutations faute de quoi une mutation d’office ou un retrait d’emploi pourrait leur être signifié sans qu’aucun reproche personnel ne leur soit adressé.

Ils peuvent redemander leur poste actuel mais sans garantie de l’obtenir. Les 60 directeurs de ces écoles, futures REP+, sont donc très fermement incités à formuler également d’autres vœux, y compris sur des postes d’enseignants, ce qui mettrait fin à leur fonction de direction s’ils y sont affectés. Les directeurs visés ont été informés de cette mesure via une lettre circulaire du vice-rectorat.

Les syndicats enseignants voient dans cette mesure une remise en cause collective de la compétence des directeurs affectés dans les écoles les plus difficiles du département, d’autant plus qu’elle est sans équivalent dans les autres départements français. Ils considèrent donc qu’il s’agit d’une stigmatisation du personnel mahorais, qui contribue pourtant depuis des années à la démocratisation de l’enseignement à Mayotte, malgré les conditions extrêmement difficiles dans lesquelles ils officient.

Les SAEM et la FAEN dénoncent donc cette mesure qu’ils considèrent comme une « punition collective » et ont formulé auprès de l’Education Nationale d’autres propositions concrètes pour une mise en place des écoles REP+ basées cette fois-ci davantage sur la formation et l’accompagnement des personnels. 

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Tensions inter villageoises : « La médiation ne marche plus, il faut prendre des sanctions »

 Les week-ends se suivent et se ressemblent à Koungou. La commune est impactée par des heurts entre les jeunes de Majicavo Lamir et de Majicavo Koropa.

« Les forces de l’ordre viennent me voir pour que je procède à de la médiation entre les deux parties », explique le maire de Koungou, Assani Baindou Bamcolo, au Flash Infos, « Mais la médiation ne marche plus. Aujourd’hui, il faut prendre des sanctions contre 2 ou 3 familles pour montrer l’exemple ». Problème : pour que des sanctions soient prises, encore faut-il que des personnes portent plainte. « J’appelle les habitants à le faire », dit l’élu.

Le maire dénonce, de plus, l’attitude de certains parents qui ne font rien pour empêcher les conflits entre les jeunes des deux villages. « Soit ils prennent la défense de leurs enfants soit ils sont complètement dépassés par leur éducation », estime-t-il.

« Nous vivons derrière des barreaux »

Samedi vers 22h, une quarantaine d’habitants de Majicavo Lamir ont érigé un barrage au niveau de la prison pour “défendre leur village” contre des jeunes de Majicavo Koropa. En réaction, une centaine de personnes ont également monté un barrage à Majicavo Koropa. Au cours de la soirée, une dizaine de véhicules ont été caillassés, mais aucune personne n’a été blessée, selon les forces de l’ordre. Après l’intervention de la gendarmerie et de la police nationale, qui n’ont pas eu besoin de recourir à la force, le calme est revenu après minuit. Mais le lendemain, un policier de la Paf, venu effectuer un contrôle d’identité dans la même zone, a été victime d’un jet de galet à la tête. Il a été emmené par les pompiers à l’hôpital, mais ses jours ne sont pas en danger. Le week-end dernier, des échauffourées avaient déjà eu lieu entre les habitants des deux villages.

Assani Baindou Bamcolo souligne par ailleurs que la situation n’est pas propre à sa ville mais à tout Mayotte : « Toutes les communes sont touchées. En témoigne les récentes tensions entre des jeunes de Tsingoni et de Combani. Face à cette insécurité, nous vivons aujourd’hui derrière des barreaux ».

OL

Futsal Féminin UNSS : Mayotte – Troyes, à 8000kms de la finale !

 

C’est l’histoire de 12 jeunes filles mahoraises, qui se retrouvent toutes les semaines pour jouer au foot : parfois sur l’herbe, parfois sur un terrain de handball pour faire du futsal.

C’est l’histoire d’une équipe qui se forme au fil de l’année scolaire; à force de jouer et de s’amuser tout en travaillant, ce groupe de filles réussit à grandir sans se perdre en chemin.

C’est l’histoire d’un objectif : les championnats de France UNSS futsal. Celui-ci vient à la suite de l’objectif de la finale académique de Mayotte, remportée avec succès avec deux victoires contre des collèges voisins.

La date de la finale académique de Mayotte a eu lieu le mercredi 15 avril 2015.

C’est aussi l’histoire de jeunes mahoraises qui n’ont jamais quitté Mayotte et qui n’ont jamais eu la chance de découvrir la métropole et notamment la capitale. La distance qui sépare Mayotte de Troyes est de 8000 kilomètres.

Les filles effectueront leurs matches du 02 au 06 juin 2015 afin de tenter de décrocher un titre national UNSS. Mais au delà de l’aspect sportif que nous offre l’UNSS, nous désirons enrichir culturellement ces jeunes demoiselles en découvrant Paris, la capitale française. Souhaitons leur bonne chance ! Plus de détails sur :Futsal Féminin UNSS

 

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

 

 

 

Un magasin de produits agricoles mahorais en 2016 ?

Eric Bouyer espère l’ouverture pour l’année prochaine. Le dirigeant du cabinet conseil Berix Developpement est à l’origine d’un projet de création d’un magasin dédié à la vente de fruits et de légumes locaux. « C’est en discutant en 2005 avec un guide touristique de Mayotte sur un salon à Paris que j’ai eu l’idée de ce projet », raconte-t-il. « En 2012, je suis venu pour la première fois à Mayotte pour effectuer une mission d’observation pendant un mois. » Le consultant marketing est ensuite revenu en 2014 pour réaliser une étude des zones de chalandise (novembre-décembre 2014), et une étude qualitative avec la Chambre d’Agriculture et de la Pêche à Mayotte (CAPAM).

Une enquête a ainsi été menée auprès de 135 personnes les 7 et 10 avril 2015 à Mamoudzou, Dzoumogné et Chiroungi. Au terme de la phase de dépouillement, un constat : 42% des personnes interrogés estiment que l’agriculture locale est stagnante, en retard, sous-développée. D’autres déplorent son manque de visibilité dû aux nombreuses importations. Pourtant, les sondés reconnaissent le potentiel de l’île (terre fertile, des produits « bio » et de qualité). De même, les Mahorais se sentent proches de leur terre et aspirent à ce que leur patrimoine soit reconnu.

Magasin en forme de banga

Concernant les lieux d’achats actuels, seuls les clients des grandes surfaces (15% des achats globaux) sont satisfaits car l’effort fourni en termes de traçabilité, de qualité de produits et d’hygiène les convainc. Ceux qui achètent leurs produits et légumes sur le bord de la route (35%) et/ou au marché couvert (30%) ne sont pas du tout satisfaits (respectivement 58% et 40%). Entre 95 et 100% des personnes interrogés souhaitent qu’un magasin de produits locaux ouvre à Mayotte.

« Ce nouveau canal de distribution organisera la collecte des produits », explique Eric Bouyer. « Les exploitants ne pouvant livrer eux-mêmes leurs produits, la tentation de vendre sur le marché informel est inévitable. Il est donc nécessaire de mettre en place un système de collecte fonctionnel auprès des producteurs. Il soutiendra aussi les agriculteurs par une communication valorisante. De plus, il les encadrera par des formations professionnalisantes : modules/sessions/ateliers de formations agricoles et comptables et/ou d’accompagnement à la création et gestion d’entreprise. »

En ce qui concerne le magasin, Eric Bouyer imagine un bâtiment « en forme de banga, dont l’univers parle de l’histoire de Mayotte, de ses couleurs ». Il vise une implantation dans la commune de Mamoudzou. Afin de concrétiser le projet, il doit encore trouver « 10 à 20 » agriculteurs qui vont fournir les produits, monter un business plan et trouver le terrain. Affaire à suivre…

OL

Le prix du carburant continue d’augmenter

Les prix du carburant ne cessent leur lente progression à la hausse depuis le début de l’année. Le tarif pour un litre de supercarburant sans plomb a augmenté de 10 centimes depuis janvier. Compter à présent 1,47 € le litre de super. Le prix du litre de gazole, quant à lui, culmine à 1,18 € soit trois centimes par rapport à la même période. Le Mélange détaxé est passé de0,88 €/litre à >0,98 €/litre. Enfin, le pétrole lampant augmente de trois centimes avec un prix établi à 0,84 € le litre. C’est d’ailleurs le même tarif que le Go marine. Seul signe positif, la stabilité du prix de la bouteille de gaz de 12 kg fixée à 25,50 €

Les raisons de ces hausses sont à mettre sur le compte de la hausse du prix du baril de pétrole qui est passé de 50 à environ 59 $ ces quatre derniers mois. Cette conjoncture est due à la réduction de la production aux Etats-Unis et par les appels de l’Iran à une diminution de celle de l’Opep.

G.D

 

Recevez toute l’actualité de Mayotte, au format PDF, chaque matin dans votre boite mail. 180€ / 1 an

www.flash-infos.somapresse.com

 

 

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes