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Hamada Smis s’illustre dans l’art du conte

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Le slameur comorien Hamada Smis, qui est déjà venu de nombreuses fois à Mayotte donner des concerts, est de retour cette année avec un nouveau spectacle intitulé « M’Toulou fait son safari musical ». Ce conte pour la jeunesse, inspiré des légendes de l’archipel, sera agrémenté de musiques traditionnelles et d’une vidéo d’animation que le conteur a réussi à mêler habilement à son récit.

Le slameur Hamada Smis a décidé pour son nouveau spectacle de se reconvertir en conteur en créant « M’Toulou fait son Safari musical », conte musical pour la jeunesse qu’il présentera au public ces vendredi 8 et samedi 9 octobre à 19h à la MJ C de Kani-Kéli, en collaboration avec la compagnie Ariart. Originaire de Grande-Comore, Hamada Smis a toujours baigné dans l’univers des contes que lui racontaient les personnes âgées de son village d’origine.

C’est la raison pour laquelle il a souhaité utiliser cette matière porteuse d’un riche imaginaire afin d’en faire un spectacle. Le slameur n’en délaisse pas pour autant son talent premier, la musique, puisque le conte sera narré au son des instruments traditionnels de l’archipel que sont le dzendzé, le gaboussi et le m’kayamba.

 

M’Toulou, personnage des légendes comoriennes

 

Afin d’écrire son conte, Hamada Smis a utilisé le personnage de M’Toulou, jeune guerrier pacifique des légendes comoriennes. Vêtu d’un camouflage de feuilles de bananiers sèches et d’un masque de fibres de cocotier qui ne laisse entrevoir que ses yeux, il vit sur la 5ème île des Comores, engloutie depuis des millénaires dans les abysses de l’océan Indien. Sous la plume d’Hamada Smis, M’Toulou part à la recherche d’un trésor impalpable qui lui permettra de faire remonter son île engloutie et de ramener la paix et l’harmonie dans son archipel et dans le monde en général. Accompagné de ses deux alliés, Gombessa, le coelacanthe et N’drema, la roussette, M’Toulou va entreprendre un grand voyage autour du monde afin de retrouver ce trésor magique.

Les îles et pays que traverse le personnage sont réels, mais désignés de manière métaphorique, de sorte que le conte possède deux dimensions : l’une réaliste et l’autre fantastique. Utilisant la musique du dzendzé, du gaboussi et du m’kayamba comme armes pour triompher de ses ennemis, M’Toulou démontre que la violence n’est pas la meilleure des solutions pour arriver à ses fins. La beauté de la musique et de la poésie sont bien plus efficaces !

 

 

Une vidéo d’animation se mêle au conte

 

Si Hamada Smis est seul sur scène, les personnages secondaires sont cependant incarnés au sein d’une vidéo d’animation synchronisée avec le conte. L’artiste utilise donc une large palette d’outils pour créer un univers unique qui saura charmer les enfants comme les adultes. Si la tonalité du conte est, par essence, magique, le double niveau de lecture que possède ce spectacle permet également d’en extraire un appel à la fraternité et à une meilleure entente entre les hommes, dans un monde par trop sujette à des violences en tout genre. 

 

 

 

« Génération What ? » : ça commence aujourd’hui !

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Mayotte 1ère lance dès aujourd’hui sa grande enquête sur la jeunesse mahoraise. Intitulée « Génération Trini ? », elle entre dans le cadre d’une enquête plus vaste sur la jeunesse ultramarine en général, menée par le groupe France Télévision et intitulée « Génération What ? ». Elle permettra, d’ici quelques mois, de dresser un autoportrait de la jeunesse de notre île. Explications.

 

Que pense la jeunesse mahoraise ? Quels sont ses doutes, ses interrogations, mais aussi ses rêves, ses espoirs ? Ce sont les questions auxquelles va tenter de répondre la grande enquête « Génération Tini ? » qui s’inscrit dans le cadre de l’enquête plus vaste sur la jeunesse ultramarine intitulée « Génération What ? ». Cette dernière s’inscrit elle-même dans le prolongement de l’enquête « Génération Quoi ? », lancée en 2013 par France 2. Plus de 250000 Français s’étaient alors connectés pour exprimer leur opinion et faire leur autoportrait. En avril 2016, France 4 a lancé « Génération What ? », dédiée aux jeunes européens. Celle-ci a désormais été élargie à la jeunesse ultramarine. L’idée est qu’ils réalisent ensemble le portrait de leur génération.

 

Un miroir pour les 18-34 ans

« Génération What ? » s’adresse aux jeunes âgés entre 18 et 34 ans, résidant dans les DOM-TOM ou en métropole, mais originaires des Outremers. Cette enquête a été adaptée à chaque territoire ultramarin avec des questions communes à tous et d’autres spécifiques à chaque territoire. Rebaptisée « Génération Trini ? » à Mayotte, l’enquête comporte 166 questions dont une dizaine concerne plus spécifiquement l’île aux parfums. Celles-ci ont été élaborées par le sociologue Halime M’Dahoma. C’est ce dernier qui, avec ses collègues du groupe France Télévision, analysera les résultats à la clôture de l’enquête dans 4 mois. Il en tirera une sorte d’autoportrait de la jeunesse mahoraise permettant de définir ce qu’elle pense du fonctionnement de la société dans des aspects aussi divers que la politique, l’économie, l’amour, la famille, mais également son rapport à la France et à l’Europe ou encore ses rapports aux traditions.

La même enquête (avec ses spécificités territoriales propres) étant réalisée dans les autres territoires d’outre-mer, ces questions permettront de comparer les différences ou similitudes que présentent les jeunes Ultramarins aux quatre coins de la planète.

 

Des modules vidéo pour aérer le questionnaire

 

Le questionnaire pouvant paraître un peu long pour certaines personnes, France Télévision a prévu de l’aérer par des modules vidéo, réalisés à Mayotte par la société audiovisuelle Bouge Toi Mayotte (BTM). Ces vidéos sont des exemples de réponses pouvant être données aux questions posées et ont été sélectionnées en fonction de leur caractère ludique et divertissant. Pour les réaliser, l’équipe de BMT a lancé un casting et a sélectionné une quinzaine de jeunes Mahorais. France Télévision avait spécifiquement demandé à ce que les vidéos soient tournées au domicile des personnes interrogées, afin de créer une véritable proximité et de contribuer à libérer leur parole. L’équipe BMT a pris soin de sélectionner un échantillon représentatif de la société mahoraise d’aujourd’hui dans toute sa diversité et de trouver des personnes qui acceptent de répondre spontanément aux questions, parfois très personnelles, que recèle le questionnaire. Le rapport final de cette enquête sera dévoilé aux alentours du mois de mars 2017, avant les élections présidentielles, d’où son importance non négligeable à la fois sur le plan sociologique et politique. Les jeunes qui souhaitent y répondre doivent se connecter sur le site generation-what.yt qui a été activé dès ce matin. 

Une coalition d’associations LG BTI de l’océan Indien est née

Une première réflexion régionale pour les droits humains des personnes LGBTI (lesbiennes, gaies, bi, trans et intersexes) de l’océan Indien est née parmi les associations LGBTI qui se sont rencontrées lors de la 15ème édition du colloque VIH/hépatites de l’océan Indien, organisé à l’hôtel Paon d’or à Ivato, Antananarivo (Madagascar) du 26 au 28 septembre derniers. Pour cette grande première, le réseau malgache Solidarité des MSM (comprenant seize associations LGBT de Madagascar), la première association seychelloise LGBTI Sey, l’association réunionnaise OriZon, la délégation réunionnaise Le Refuge, l’association mauricienne Collectif Arcen- ciel & la fédération Total Respect (rassemblant notamment des associations LGBTI des départements & territoires français d’outre-mer) ont donné naissance à la première coalition LGBTI régionale. « L’union fait la force » est en quelque sorte le leitmotiv de cette coalition. Seule ombre au tableau, l’absence des Comores et Mayotte lors de cette signature du fait tout simplement de l’absence d’associations de ce type dans l’archipel.

Journées portes ouvertes ce weekend pour le 40ème anniversaire du DLEM

Samedi et dimanche se tiendront les journées portes ouvertes du Détachement de Légion étrangère de Mayotte (Dlem). Samedi, l’inauguration va démarrer à 11h, puis à 21h se tiendra le bal du légionnaire et l’élection de Miss Képi Blanc. Et ce dimanche, une tombola sera organisée à 16h. 

Accident de chantier mortel

Un homme qui travaillait sur la charpente d’une maison en construction s’est gravement coupé au niveau du ventre ce mercredi, en début de soirée à Mzouazia. Ce métropolitain âgé d’une trentaine d’années est décédé, dans la soirée, selon les premiers éléments.

Les tarifs de la banque postale vont augmenter en 2017

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C’est le site cbanque.com qui annonçait la nouvelle en septembre dernier, une hausse des tarifs sera de nouveau opérée à la banque postale dès 2017 dans toute la France (Dom compris). Même si les clients de la banque risquent de faire la moue, La Poste assure rester moins chère que ses concurrents. Comme il y a quelques années, certains tarifs proposés par la Banque postale vont connaître une hausse significative en 2017, notamment les frais de tenue de compte standard qui passent à 1 €/mois alors qu’ils étaient de 1,55 €/trimestre en 2016 (et 1 €/trimestre en 2014). Le prix a triplé en 3 ans. Les frais de compte inactif passent de 8 à 15 euros soit une hausse de 80 %. En début d’année prochaine, les commissions d’intervention seront facturées 30 centimes de plus à 6,90 € par opération (avec un double plafonnement de 20,70 € par jour et 75,90 par mois) contre 6,60 € (avec un plafond de 19,80 euros par jour et 79,20 € par mois) depuis le 1er mars 2014, rapporte le site spécialisé dans l’actualité bancaire. Le maximum prévu par la réglementation (et que la plupart des autres banques traditionnelles pratique) est de 8 € par opération, avec un plafond de 80 € par mois. Et enfin, à partir de 2017, la Banque postale a décidé que le retrait dans un distributeur de billets d’une autre banque serait payant dès la 4ème fois dans le mois, contre la 5ème jusqu’à présent, souligne le site de BFM TV . En revanche, le tarif reste le même, à savoir 65 centimes par retrait.

Football : Toifilou Maoulida a signé au FC Tours

La star du foot mahorais, Toifilou Maoulida a annoncé hier après-midi sur les réseaux sociaux avoir rejoint officiellement le Football Club de Tours qui évolue actuellement en Ligue 2.

Depuis plusieurs mois l’ancienne gloire de l’Olympique de Marseille était à la recherche d’un club après que son contrat soit arrivé à son terme avec le Nîmes Olympique l’été dernier. C’est donc un nouveau challenge pour l’ex-numéro 8 des Crocos âgé de 37 ans. La durée de son contrat n’a pas encore été précisée par son nouveau club. Une nouvelle bien accueillie par les supporters de Tours.

Un bureau d’état civil au CHM

Dans le cadre de sa politique de proximité, la mairie de Mamoudzou envisage d’ouvrir prochainement un bureau au centre hospitalier afin de permettre aux familles d’enregistrer dans les meilleurs délais leur progéniture. Avec 4500 naissances par an, la maternité de Mamoudzou détient le record absolu de France. Ce service, «permettra également de désengorger le bureau de l’état civil de la commune chef-lieu fortement saturé», a déclaré un agent de la mairie. Certaines familles mettent plusieurs jours avant de venir enregistrer leurs enfants faute de moyens.

Fin de crise entre la Smart et le CD

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Alors qu’ils campaient depuis 10 jours au sein du conseil départemental pour manifester leur inquiétude pour l’avenir de leur entreprise (voir Mayotte Hebdo de la semaine dernière), un protocole de sortie de crise a été signé hier entre le président du conseil départemental (le déléguant de la gestion du port), la direction de la Smart, les représentants des salariés de la Smart, les syndicats UDFO, CGT MA et UICFDT , et les Femmes Leader. Mais l’avenir de la Smart est toujours en suspens.

 

Les salariés de la Smart, ont pu quitter le conseil départemental (CD). Alors qu’ils campaient depuis 10 jours au sein de l’instance pour manifester leur inquiétude pour l’avenir de leur entreprise (voir Mayotte Hebdo de la semaine dernière), un protocole de sortie de crise a été signé hier entre le président du conseil départemental (le déléguant de la gestion du port), la direction de la Smart, les représentants des salariés de la Smart, les syndicats UDFO , CGT MA et UI CFDT, et les Femmes Leader. Par ce protocole, le conseil départemental semble répondre aux attentes de la Smart. Mais pour MCG, ce protocole n’a « pas de valeur, car aucun des six points ne peut remettre en question ce qui a déjà été acté. » Le conseil départemental s’engage, « dès qu’il aura le rapport de la Chambre régionale des Comptes, à examiner la possibilité de lancer une procédure de déchéance de la délégation de service public (NDLR : accordée à Mayotte Channel Gateway, la société d’Ida Nel, en 2013, pour la gestion du port de Longoni). » En outre, le protocole indique que « seule la société Smart est agréée pour l’exercice de la manutention au port de Longoni ».

 

Pour rappel, Mayotte Channel Gateway ne s’est pas vue accorder d’agrément par le conseil portuaire mais est également autorisé à faire de la manutention. C’est en tout cas ce qu’avait décidé le juge des référés du tribunal administratif de Mayotte dans une ordonnance prise le 9 octobre dernier (une ordonnance confirmée par le conseil d’État en mai dernier (voir Mayotte Hebdo n° 753). Une procédure de déchéance de la DSP à venir ? Le conseil départemental s’engage de plus dans le document à dénoncer les déclarations selon lesquelles le délégataire va exercer l’activité de manutentionnaire sur la base d’accords avec les armateurs. « Cet engagement ne peut remettre en cause l’accord que nous avions signé le 23 décembre dernier avec la Smart », explique MCG. « L’article 4 de cet accord stipule ainsi qu’aucun droit exclusif ne sera accordé par le délégataire au manutentionnaire pour l’exercice de ses activités ».

 

Le protocole explique aussi que le CD, en dernier ressort, ne validera pas le règlement d’exploitation tel qu’il est actuellement proposé, c’est-à-dire sans tenir compte des observations exposées lors de la séance portuaire du 22 juin 2016. Un point que MCG dit ne pas contester. S’agissant des tarifs, grues et RT G, le CD s’engage dans le protocole à faire examiner dès ce jour par ses conseils la possibilité de leur modification ainsi qu’annoncé dans le courrier du 1er septembre 2016 adressé à MCG. « En tant qu’autorité délégante, le CD en a tout à fait le droit », commente MCG. Enfin, concernant la formation des agents de la Smart à la conduite des grues, le CD s’engage à adresser un courrier au délégataire rappelant sa lettre du 25 février 2016, sous un délai de réponse de 48h. MCG dit ne pas se souvenir de cette lettre.

 

La société d’Ida Nel ajoute que la Smart ne lui avait fourni aucune demande officielle pour ces formations. « D’autant qu’Ida Nel en avait proposé il y a un an à la Smart. Mais cette dernière avait refusé ». Le mouvement de grève des agents du manutentionnaire est donc suspendu. Le conseil départemental lancera-t-il une procédure de déchéance de la DSP ? Le rapport d’observation définitif de la chambre régionale des comptes ne sera en tous cas pas publié avant plusieurs semaines. En attendant, le préavis du tribunal de commerce de Marseille ordonnant le transporteur CMA-CGM à travailler exclusivement avec la Smart jusqu’au 31 décembre 2016 arrive bientôt à son terme. L’entreprise de manutention s’inquiète quant à son avenir une fois l’échéance passée, car ce contrat représente 50 à 70 % de son chiffre d’affaires.

Concert Electro de Labelle

Dans le cadre de sa programmation et en partenariat avec le Service Culturel du CUFR, la DAC et le Festival Milatsika, l’association Hippocampus est heureuse de vous informer que son prochain concert public aura lieu ce samedi 8 octobre à 20h30 à l’auditorium du CUFR.

A cette occasion, nous découvrirons la musique électro de Labelle, artiste réunionnais lauréat 2015 du Grand Prix Musiques de l’océan Indien. L’univers créatif de ce musicien s’inspire de ses racines métissées et du mouvement résistant de la techno de Detroit. Labelle unit Maloya traditionnel de l’île de La Réunion et musique électro dans des performances où se rencontrent musique traditionnelle d’Afrique et d’Inde, musique contemporaine, techno et musique expérimentale. Un talent unanimement reconnu et une musique pleinement originale qu’Hippocampus vous invite à découvrir en exclusivité à Mayotte ! A ne pas rater !  

Le sénateur Ladjo placé en garde à vue hier

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Le sénateur Les Républicains Abdourahamane Soilihi a passé la journée d’hier en garde à vue à la brigade de recherche en Petite-Terre.

 

Une information dévoilée par le Journal de la Réunion, dont Mayotte Hebdo a obtenu la confirmation. Soupçonné de recel d’abus de biens sociaux et de favoritisme, l’élu de Mayotte a dû expliquer ses liens avec une société de travaux publics installée à Tahiti, à l’époque où il était maire de Mamoudzou, entre 2008 et 2014, toujours selon notre confère réunionnais. Pour rappel, le parquet général de la Réunion avait obtenu du Sénat le 28 avril dernier la levée de l’immunité parlementaire d’Abourahamane Soilihi, une mesure qui a donc permis d’entendre l’intéressé sous le régime de la garde à vue. A l’époque, le sénateur avait indiqué dans un communiqué qu’il n’avait « rien à [se] reprocher. » « J’entends participer sans difficulté et avec sérénité à la manifestation de la vérité », avait-il ajouté.

STM : Le Polé arrive avec son lot de questions sans réponse

Le nouvel amphidrome du STM baptisé « Polé » a quitté hier le chantier CNOI de l’île Maurice direction Dzaoudzi pour une arrivée prévue ce jeudi.

Un nouveau bateau plus grand que ses prédécesseurs et qui pourra transporter 590 passagers et 33 voitures. Une seule interrogation subsiste avant la mise en exploitation du navire à savoir la capacité des quais d’embarquement de Dzaoudzi et Mamoudzou pour accueillir un afflux de passagers. Des travaux sont-ils à prévoir dans les gares maritimes ? « Des travaux seront réalisés si nécessaire mais c’est lors de la mise en service que l’on verra les améliorations à faire, les bons ajustements », explique le STM .

 

« L’avantage de ce bateau c’est qu’il répond aux besoins notamment aux heures de pointe ».

 

Concernant la cale sèche du STM en Petite-Terre qui sert à effectuer les réparations sur les barges, celle-ci est sous-dimensionnée pour le nouvel amphidrome mais la direction assure que la majorité des travaux peuvent être effectués à flot. Pour le moment la date de mise en service de « Polé » n’est pas encore connue. « Pas avant le 17 octobre », précise-t-on du côté du STM . D es essais chantiers puis des formations doivent d’abord avoir lieu.

Fiscalité : payer ses impôts en ligne

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Les services fiscaux de Mayotte ont commencé à envoyer des avis d’imposition pour recouvrir les taxes foncières et la taxe d’habitation, ils redoutent un engorgement des services dans les semaines à venir et recommandent fortement le paiement en ligne.

Pour empêcher que les contribuables viennent perdre leur temps à Mamoudzou et engorger les services, la direction du Trésor public encourage les gens à payer par Internet. Les services fiscaux ont en effet envoyé 15..400 avis de taxes d’habitation cette année et 7500 avis de taxes foncières. Un chiffre très inférieur à celui de la population, mais aussi dans le cadre de l’impôt sur le revenu, avec 69.500 foyers fiscaux (dont seulement 12.700 seulement sont imposables).

Vous pouvez en effet vous connecter à votre espace particulier sur le site impot.gouv.fr et cliquez pour payer vos impôts en ligne. Il suffit de se munir de son numéro fiscal et de la référence qui figure sur l’avis d’imposition. Pour 5 communes, Mamoudzou, Koungou, Bandraboua, Dembéni, et Mtzamboro, les avis d’imposition des taxes foncières ont déjà été envoyés par courrier, pour la taxe d’habitation de ces communes, les courriers continueront à partir jusqu’au 19 octobre. Le paiement est à effectuer au plus tard le 20 octobre pour la taxe foncière de ces 5 communes et le 20 novembre pour la taxe d’habitation.

Pour les autres communes (petite-terre, Sud et Ouest de Mayotte), les avis seront envoyés dans le courant du mois de novembre et les deux taxes resteront à payer avant le 20 décembre de cette année. Les paiements en espèce aux guichets seront limités à des sommes de 300 euros pour décourager les vols et éviter le trop plein de liquidités. Le paiement par chèque est, lui, limité à 10.000 €. Il est aussi possible de contester ces taxes, en particulier la valeur locative cadastrale de votre logement en adressant un mail à cdif.mamoudzou@ dgfip.finances.gouv.fr.

En cas de graves difficultés financières, il est aussi possible de contacter le Trésor public pour obtenir une remise ou un échelonnement des paiements. Le prélèvement mensuel, entrera en vigueur à partir de l’année prochaine. Il permettra d’étaler sur l’année les versements au Trésor public et ainsi empêcher d’avoir des trous dans sa trésorerie. Il sera possible d’adhérer au prélèvement mensuel avec votre compte en banque par Internet. Le Trésor public a recouvré en 2015 pour 13,2 millions d’euros dans le cadre de la taxe d’habitation et 8,3 millions d’euros dans le cadre de la taxe foncière. Il espère augmenter le taux de recouvrement, notamment par un effort de cadastrage au niveau des communes. 

Ouvrir le droit d’asile en métropole aux migrants

Boinali Saïd souhaite ouvrir le droit d’asile en métropole aux migrants résidant à Mayotte.

Après avoir été reçu au ministère de l’Intérieur pour échanger sur les conditions d’application de la loi n° 2016-274 du 16 mars 2016 relative aux droits des étrangers à Mayotte, le député Mabawa, Boinali Saïd, fait savoir « que le contexte spécifique de Mayotte nécessite certainement une adaptation mais surtout un accompagnement des moyens nécessaires pour l’application de la loi à Mayotte ». Se souciant de la situation critique de son territoire, il a interpellé le gouvernement la semaine dernière par une question écrite, ce jour, pour l’abrogation des dispositions prévues à l’alinéa 1 de l’article L832-2 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile qui n’autorisent le séjour uniquement à Mayotte des titres de séjour délivrés par le représentant de l’État de ce département. Selon Boinali « cette mesure permettrait de désengorger Mayotte, ce territoire exigu qui connait une explosion de sa croissance démographique ». Par ailleurs, il informe que des dispositions relatives à l’application de cette loi à Mayotte seront votées la semaine prochaine, dans le cadre de l’examen en séance du projet de loi égalité réelle à l’Assemblée nationale

L’aéroport autorisé à éliminer 5 hérons

Un arrêté préfectoral a été signé le 28 juillet dernier et publié ce mois-ci dans le registre des actes administratifs. Ce dernier produit par le Deal autorise la société d’exploitation de l’aéroport de Mayotte (SEAM) « à effectuer, si besoin, la destruction d’un maximum de 5 hérons gardeboeufs par an dans le cadre de la prévention du péril aviaire sur les aérodromes, au motif d’intérêt public majeur ». Autrement dit, le but est d’éviter qu’un volatile n’entre en collision avec un avion notamment les réacteurs au risque de créer une panne moteur et donc un accident. À noter que l’aéroport utilise actuellement des drones pour faire fuir les oiseaux se situant à proximité de la piste d’atterrissage.

42 millions pour l’Aide sociale à l’enfance

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La ministre Ericka Bareigts s’est rendue vendredi après-midi aux anciens locaux de l’Aprosasoma pour une rencontre avec les élus du conseil départemental et pour annoncer une nouvelle convention de l’Etat avec la collectivité.

 

Elle a indiqué tout d’abord que le conseil départemental bénéficierait d’une dotation de fonctionnement complémentaire de 800.000 euros annuel mise en place à partir de 2017 pour renforcer les compétences régionales du département. Cependant la ministre de l’Outremer a aussi indiqué que « la répartition des recettes de l’octroi de mer entre le département et les communes n’est pas encore tranchée », que le conseil constitutionnel, qui a été saisi sur le sujet en Guyane, se prononcerait fin octobre.

 

Enfin concernant l’enfance en danger, la ministre a fait une annonce importante en accordant une compensation financière importante au département puisqu’elle reconnait cette situation difficile depuis 2009. Concrètement, Mayotte bénéficiera chaque année d’une enveloppe de 9,6 millions d’euros de crédits, « mobilisés et fléchés pour la protection de l’enfance ». Par ailleurs, une enveloppe avec effet rétrospectif depuis 2009 de 41,9 millions d’euros supplémentaire, est aussi octroyée dès maintenant dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance. Pour Issa Abdou, le conseiller départemental en charge du social, cette enveloppe inespérée est le fruit d’un long travail de lobbying à Paris pour faire valoir la cause des enfants perdus de Mayotte.

 

« Pour la 1ère fois, on a enfin été entendu à Paris », a ainsi déclaré l’élu. L’Etat accompagnera ces crédits avec la création d’une mission d’appui de 18 mois composée d’experts, gestionnaires et professionnels, ainsi que l’Association nationale des directeurs d’action sociale (Andass). « Pour le conseil départemental, a-t-elle argumenté, il s’agira de mettre en œuvre un programme ambitieux en faveur de la protection de l’enfance par des dispositifs d’accueil de mineurs mais aussi de formation professionnels du secteur social ». Par-là, elle évoque ainsi l’ouverture de l’Institut régional du travail social de Mayotte

Sécurité : Ericka Bareigts promet du changement

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Dans son discours sur le volet immigration du plan sécurité mis au point par le gouvernement, la ministre de l’Outremer a promis quelques nouveauté à l’horizon 2017 et après.

 

Tout d’abord, elle a réaffirmé l’engagement de l’Etat sur le plan de la lutte contre l’immigration clandestine en mer. « L’engagement de l’Etat est total », sur cette question, a-t-elle martelé. Mayotte devrait ainsi disposer bientôt d’un radar digne identique à celui du porte-avion Charles de Gaulle. Elle a parlé d’un « dispositif unique sur tout le territoire national », qui a déjà permis de reconduire, en moyenne 18.500 personnes par an depuis 5 ans.

 

Un dispositif qui aujourd’hui devient perméable avec l’utilisation de moteurs plus puissants par les réseaux de passeurs ou encore de technique de dissimulation à l’intérieur de barques de pêcheurs. Afin de remédier à cela, la ministre a promis à la fois plus de patrouilleurs de la marine nationale, une vedette supplémentaire pour la gendarmerie et aussi l’homogénéisation des moyens de circulation maritime des brigades pour faciliter les commandes et l’entretien du matériel.

 

Elle s’est engagée à ce que les services augmentent le temps de surveillance des côtes avec la possibilité début 2017 d’utiliser des drones pour la surveillance des littoraux. Elle a enfin évoqué une étude en cours pour trouver le meilleur site d’implantation d’un ponton de la gendarmerie sur la zone Nord de Mayotte afin d’être plus rapidement sur site en cas d’intervention au Nord et à l’Ouest. Il est aussi question d’intensifier, sur de courtes périodes, et de manière ciblée, la présence de la légion étrangère.

 

La dernière annonce en matière de défense du territoire concerne la nomination d’un élu référent dans chaque commune pour communiquer les informations locales et aiguiller les forces de l’ordre. Son ambition est que les forces d’interception « interviennent le plus rapidement possible pour garantir un meilleur niveau de protection de nos frontières ».

Meetings de soutien à Sarkozy

Deux meetings de soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy à la primaire des Républicains se tiendront ce samedi et ce dimanche à 18h respectivement à Boueni et Kani-Kély.

Le montant du RSA deux fois inférieur à Mayotte

Egalité réelle. Mais quelle égalité réelle? Dans le journal officiel d’aujourd’hui, deux décrets sur la revalorisation du revenu de solidarité active (RSA) ont été publiés. L’un pour la métropole et l’autre pour Mayotte. Dans le premier décret, on y apprend que le montant forfaitaire mensuel du revenu de solidarité active pour un allocataire est de 535,17 euros à compter des allocations dues au titre du mois de septembre 2016. L’article 2 du décret précise que « le présent décret n’est pas applicable à Mayotte. » Sans donner d’explications. Le second décret, spécifique à Mayotte, indique que le montant forfaitaire mentionné au 2° de l’article L. 262-2 du code de l’action sociale et des familles applicable à un foyer composé d’une seule personne est porté à 267,59 € à compter des allocations dues au titre du mois de septembre 2016. 535,17€ d’un côté. 267,59€ de l’autre. Cherchez l’erreur. A quand les Mahorais pourront-ils enfin se sentir pleinement Français? Inexorablement ils attendent.

Fin de la grève à La Poste

La grève prend fin à La Poste. L’intersyndicale (Fo Com, S olidaires Sud, CGT et Unsa) a signé hier midi un protocole de fin de conflit avec la direction, après deux jours de mouvement. « Nous avons obtenu satisfaction sur les revendications qui rentraient dans le champ d’action de la direction locale », indique Kamardine Abdoul Karim, secrétaire départemental de Fo Com. « Cette dernière s’est ainsi engagée à améliorer nos conditions de travail (exemple : rénovation des bureaux), à « CDIser » des agents en CDD ou en emploi d’avenir ou encore à mettre en place une caisse complémentaire de retraite pour les salariés. » Les syndicats espèrent désormais pouvoir obtenir un geste de la part de l’État en ce qui concerne leur demande de prise en compte de l’ancienneté de service ou la mise en oeuvre d’une prime de vie chère. Le service de la Poste est donc assuré normalement ce matin.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes