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Violences sexuelles : l’inceste à Mayotte, Saïrati Assimakou ose l’écrire

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Samedi dernier, au Mermoz, avait lieu la présentation officielle du premier ouvrage de Saïrati Assimakou, Ose et ça ira. La jeune femme, qui était déjà la première Mahoraise à prendre publiquement la parole au sujet de l’inceste, est aussi à la tête de l’association Souboutou ouhedzé jilaho, « Ose libérer ta parole » en français, prônant la libération de la parole des victimes de violences sexuelles. Un combat incessant pour l’auteure aux cheveux rouges, dans lequel la rejoignent chaque jour femmes et hommes sensibles à la cause.

Mayotte Hebdo : La parution de votre ouvrage est une nouvelle étape pour la libération de la parole à Mayotte. J’imagine que l’on peut dire que c’est un succès, vu le nombre de personnes présentes ce samedi ?

Saïrati Assimakou : Oui, totalement. C’est vraiment avec beaucoup de plaisir que nous avons accueilli les personnes qui sont venues nous soutenir aujourd’hui. Parce qu’en vérité, cette action n’a pas permis de ne soutenir que Saïrati, ça n’en était surtout pas l’objet. Nous voulions vraiment soutenir la libération de la parole, montrer symboliquement que parler libère, mais pour que ça libère, il faut être entendu par toutes et tous. Et toutes les personnes qui sont venues ici, que ce soient des particuliers, associations ou institutionnels, ont prouvé cela.

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M.H. : Ce rendez-vous n’est donc pas une finalité. Quelle est la suite pour le livre comme pour l’association ?

S.A. : La promotion des deux. Parce qu’en vérité, à chaque fois qu’il y aura la promotion de ce livre, ce sera surtout l’occasion de rappeler à quel point il est urgent de parler de ces questions-là. Donc, dès la fin de la semaine, je repars pour une tournée de quinze jours sur l’île de La Réunion. C’est le moment idéal de parler de ces questions en dehors de Mayotte, parce qu’on le sait toutes et tous, ce n’est pas un problème spécifique à Mayotte. Il faut être entendu partout, jusqu’à la métropole et bien au-delà, en espérant que cela fasse changer les choses.

M.H. : Où votre ouvrage sera-t-il disponible ?

S.A. : Normalement, à partir de la semaine prochaine, le livre sera disponible sur toutes les plateformes de commande en ligne. On est en train de travailler pour que ce soit également disponible dans les différentes librairies. Nous avons déjà la mairie de Mamoudzou qui s’engage à le mettre à disposition. Il faudra suivre les réseaux sociaux, où nous communiquerons sur ce sujet, mais aussi à propos de l’association, sur laquelle nous allons faire un point régulier.

M.H. : Lors de votre première prise de parole, vous aviez déjà récolté des témoignages de Mahoraises victimes de violences sexuelles. Cette parution permet-elle à de plus nombreuses personnes d’oser, comme vous le préconisez ?

S.A. : Le livre a énormément aidé. Nous avons notamment eu l’immense honneur de participer à la libération de la parole d’une femme tellement courageuse, Yasmina, qui nous a parlé de son vécu. Ça vient encore montrer, si besoin était, à quel point parler encourage les autres à avoir cette force, à se sentir légitimes dans cette souffrance qui ne doit absolument pas se transcrire dans la solitude. Aujourd’hui, on a aussi eu le témoignage d’un homme, d’un mari, qui est venu parler de sa femme, qui est passée à l’acte il y a plusieurs années de cela. Il nous rappelait à juste titre que ce n’est pas un combat de femmes. C’est un combat d’hommes et de femmes, mais surtout et avant tout un combat de société.

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Mansour Kamardine : « on a raté une marche avec la création d’une cour d’appel à La Réunion »

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Selon le député Mansour Kamardine, l’absence d’une Cour d’appel à Mayotte pose des problèmes dans le fonctionnement de l’institution judiciaire qui doit émarger sur le budget La Réunion dont elle dépend, y compris pour des dépenses minimes. Parmi les conséquences de cette situation, 5.000 des dossiers d’état-civil sont bloqués pour des milliers de Mahorais depuis 2005. Contre l’avis du gouvernement, le représentant de la deuxième circonscription de Mayotte a fait voter mercredi, un amendement visant à croître les crédits à hauteur de cinq millions d’euros afin de pallier cette situation.

Flash Info : Le public a assisté à une joute verbale entre vous et le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, au sujet d’un amendement que vous avez présenté à l’Assemblée nationale mercredi dernier, en faveur de la justice à Mayotte. Pourriez-vous expliquer aux Mahorais de quoi il s’agit exactement ? 

Mansour Kamardine : Il n’y a rien de grave en réalité, vous savez, la force de la démocratie (en France) est faite de débats au cours desquels chacun donne son point de vue et des décisions sont ensuite prises. Pour être clair, je dirai que nous avons raté une marche en 2011, au moment de la départementalisation de Mayotte, en ce sens que le gouvernement de l’époque avait consulté l’assemblée départementale qui avait donné son accord au sujet de la création d’une Cour d’appel à La Réunion. A partir de là, tous les moyens financiers avaient été affectés à cette instance, y compris les frais pour le petit fonctionnement. A dire vrai, il s’agissait d’un système qui avait été expérimenté dans les départements d’Outre-mer des Antilles et Guyane et qui n’avait pas donné des résultats satisfaisants, ce qu’a par ailleurs reconnu le rapporteur de la commission des lois à l’Assemblée nationale.

F.I. : Combien de personnes sont concernées par des problèmes d’état-civil à Mayotte ?

M.K. : Cet amendement a pour but de régler plus de 5.000 requêtes déposées au tribunal de Mayotte depuis 2005, par nombre de nos concitoyens au sujet de leur état-civil. Les personnes qui sont dans cette situation rencontrent des difficultés à se faire délivrer de nouveaux documents d’identité au moment de les renouveler. Des Mahorais résidant en France métropolitaine se voient ainsi condamnés à y rester, de même que ceux qui se trouvent à Mayotte, parce que des corrections devant être apportées à leurs documents nécessitent la décision de magistrats. Il n’échappe à personne que la juridiction concernée croule sous les dossiers alors qu’elle ne dispose que de moyens très limités, tant matériels qu’humains. Cette situation n’est absolument pas nouvelle, elle était déjà connue par les précédents gouvernements, il y a consensus autour de cette question, seule la décision politique d’avancer fait défaut. Cet amendement que j’ai fait voter vise donc à faire augmenter les crédits dédiés à la justice civile sur le territoire cinq millions d’euros afin de mettre à niveau le système judiciaire.

F.I. : Que pensez-vous de la réponse apportée par le gouvernement ?

M.K. : Nos concitoyens ont tous suivi la réaction du ministre de la Justice qui montre le désintérêt du gouvernement actuel face aux vrais enjeux qui se posent à l’évolution et au développement de notre île. Il envisage de déployer sur Mayotte pendant six mois une brigade de magistrats pour rendre la justice et prononcer les décisions qui permettront à ces 5.000 personnes de disposer de documents d’état-civil conforme à la règle du droit français. Ce désintérêt se constate aussi sur la résolution du problème de l’immigration clandestine en provenance des Comores qui gangrène le développement de notre territoire. A ma collègue Estelle Youssouffa qui propose l’aménagement, au port de Longoni, d’un quai spécifique dédié au patrouilleur outre-mer, le gouvernement se réfugie derrière l’argumentaire qu’il n’est pas gestionnaire de cet outil et qu’il incombe par conséquent au département de supporter ces travaux. Cela m’amène à réitérer ma position maintes fois exprimée sur l’urgence qu’il y a à renvoyer cet outil de souveraineté nationale à qui de droit.

 

Estelle Youssouffa : « ce n’est pas demain, c’est maintenant que nous voulons de l’eau »

Lors du débat sur la mission Outre-mer dans le projet de loi de finances pour 2023, qui s’est achevée mercredi soir à l’Assemblée nationale, Estelle Youssouffa a fait part de son « ras-le-bol » face aux problèmes de manque d’eau auxquels sont assujettis les Mahorais depuis plusieurs années. « Entendre aujourd’hui nous expliquer que l’impuissance est organisée par la complexité du mille-feuille administratif, quand on sait que ce même gouvernement ouvre de nouvelles discussions statutaires, il y en a marre », a-t-elle fait entendre. La députée de la première circonscription de Mayotte a martelé que ses administrés ne peuvent plus entendre le discours voulant que l’on prenne son temps, que c’est compliqué pour un État qui va dépenser son argent ailleurs. « Il y a urgence, ce n’est pas avant-hier, ce n’est pas demain, c’est maintenant que nous voulons de l’eau », a-t-elle ajoutée. En réponse, le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, a rappelé que le gouvernement a réagi face à la situation en prenant les mesures adéquates pour remettre en fonction l’usine de dessalement de Petite-Terre et qu’il s’était entretenu avec le président du Département de Mayotte, M. Ben Issa Ousséni, au sujet de la création de la troisième retenue collinaire d’Ourovéni.

La loi de finances a été finalement très largement amendée par les députés. Au total, ces amendements ont débouché sur augmentation de 400 millions d’euros par rapport à ce que le gouvernement avait initialement préconisé.

Des anciens dirigeants de clubs de M’tsapéré honorés

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A M'tsapéré, la vie associative a commencé au début des années 1960. Pour récompenser tous les dirigeants sportifs passés par les clubs de volley, de football, de handball et de basket, une cérémonie a été organisée, ce vendredi 28 octobre.
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Les hôtesses, membres du Basket club de M’Tsapéré, étaient aussi présentes pour l’occasion. « L’idée était de faire un pont entre jeunes et anciens représentants de la vie associative de la ville. Les anciens n’avaient jamais été récompensés alors qu’ils nous ont beaucoup appris », estime Saïd Houssene, qui participait à l’organisation de l’événement porté par l’association Espoir de M’tsapéré.
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Inzoudine Attoumani, le père de la vie associative de M’tsapéré, ancien joueur de football et ancien arbitre, a participé à la cérémonie financée par la Ville de Mamoudzou. Au total, 174 dirigeants de clubs ont été récompensés.

Toute la commune de Mamoudzou sans eau à partir de ce lundi 14h

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Des coupures d'électricité ont empêché les pompes de la station de Mamoudzou de fonctionner correctement.

Selon la Mahoraise des eaux, le délégataire du syndicat Eaux de Mayotte (ex-Smeam), une coupure d’eau est nécessaire à partir de 14h, ce lundi 31 octobre 2022, dans tous les villages de Mamoudzou. Celle-ci devrait perdurer jusqu’à ce mardi 1er novembre, à 6h.

« Suite à des coupures d’électricité, les niveaux des réservoirs dans le secteur de Mamoudzou sont trop bas pour assurer une distribution normale », explique la société. Cette interruption doit donc permettre le remplissage des réservoirs.

Les secteurs concernés sont :
• Cavani, Mandzarsoa, Mtsapéré, Doujani, Ambassadeur, Passamainty-Ngnambo Titi
• Kawéni (Village et zone industrielle)
• Convalescence et Cavani sud
• Village Mamoudzou
• Village Passamainty
• Village Vahibé
• Villages Tsoundzou 1 et 2

Octobre rose : les employés de la préfecture de Mayotte apportent leur soutien

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« Chaque année, du 1er au 31 octobre, Octobre rose vise à s’informer et se mobiliser dans la lutte contre le cancer du sein. Les agents de la préfecture de Mayotte, du cabinet du préfet, du secrétariat général commun (SGC) et du service administratif territorial de la police nationale (SATPN) ont souhaité marquer leur soutien à l’opération #OctobreRose et encourager au dépistage. Tous concernés, tous mobilisés ! », annonce la préfecture de Mayotte.

Covid-19 : le nombre de cas continue de baisser à Mayotte

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Les indicateurs épidémiques sont stables à Mayotte, confirme l’Agence régionale de santé de Mayotte. Au cours de la semaine glissante du 17 au 23 octobre, douze cas de Covid-19 confirmés ont été identifiés parmi les patients domiciliés à Mayotte, soit un taux d’incidence descendu à quatre pour 100.000 habitants. Pour vous faire vacciner cette semaine, vous pouvez vous rendre, en plus des centres fixes, dans les centres mobiles suivants :

  • Ce lundi 31 octobre – 9h/15h Bouyouni – Place de la mosquée
  • Mercredi 2 novembre – 9h/15h Hajangoua – Au niveau du faré
  • Jeudi 3 novembre – 9h/15h Kaweni- Disma
  • Vendredi 4 novembre – 9h/15h Mbouini – Plage
  • Samedi 5 novembre – 7h-13h Coconi – Au marché

Concernant la variole du singe (ou « monkeypox »), aucun cas n’a été identifié sur le territoire depuis la fin du mois d’août. Seuls deux patients contaminés lors de déplacements hors Mayotte avaient été relevés à cette période.

Reprise du travail chez les chauffeurs de bus

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Une partie du transport scolaire était perturbée en fin de semaine prochaine, après le droit de retrait de plusieurs conducteurs de bus. Plusieurs incidents étaient en effet notés dans le sud dans la commune de Mamoudzou, provoquant un mouvement les jeudi, vendredi et samedi. Finalement, « le réseau Halo informe ses usagers de la reprise de l’ensemble des services de transports scolaires à partir de lundi 31 octobre 2022 aux horaires habituels », communiquait, ce vendredi, Transdev, le délégataire du Département.

Cinq millions d’euros pour régler les problèmes d’état-civil à Mayotte

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Le député de la deuxième circonscription de Mayotte, Mansour Kamardine (Les Républicains), vient de faire adopter, ce jeudi 27 octobre, un amendement augmentant de cinq millions d’euros les crédits dédiés à la justice civile à Mayotte. Figurant dans le projet de loi de finances approuvé par l’Assemblée nationale, celui-ci doit mettre fin à l’insécurité en matière civile et traiter les dossiers en souffrance des 5.000 Mahorais qui attendent, parfois depuis de nombreuses années, des décisions de justice qui concernent leurs actes d’état civil.

L’amendement a été adopté contre l’avis du gouvernement grâce au soutien de députés venant de nombreux groupes politiques. 76 députés ont ainsi voté pour, contre 58 voix s’y opposant.

Le banga traditionnel de Passamaïnty à nouveau incendié

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Les affrontements entre des bandes de jeunes du sud de Mamoudzou ont fait une victime collatérale de plus, vendredi 28 octobre. En effet, le banga traditionnel de Mayotte situé à la sortie de Passamaïnty a été brûlé dans la soirée. Ce lieu, fait avec des matériaux traditionnels, sert d’outil pédagogique et patrimonial pour montrer l’habitat mahorais d’antan.

Ce nouvel incendie est un crève-cœur pour l’association Ade du Pass, qui a déjà dû reconstruire le bâtiment après un acte similaire dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 juillet.

L’État prolonge sa remise sur les carburants pour quinze jours de plus

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« Comme le prévoit la réglementation, le préfet de Mayotte fixe mensuellement les prix maximums des produits pétroliers suivants : supercarburant sans plomb, gazole routier et maritime, mélange détaxé, pétrole lampant et le gaz de pétrole liquéfié [les deux derniers sont non concernés par la remise] », indique la préfecture de Mayotte. Pendant le mois d’octobre, les cours avaient permis de réduire les prix. Le super sans plomb était ainsi à 1.42 euro contre 1.53 euro en septembre (sans prendre en compte la remise de 20 centimes de Total et de 7,4 centimes de la part du Département de Mayotte).

En ce mois de novembre, les tarifs devraient remonter un peu. Le gazole sera à 1.43 euro, le super sans plomb à 1.53 euro, le gazole marin à 1.13 euro et le mélange détaxé à 1.08 euro. Bonne nouvelle toutefois, Total et le Département maintiennent également leurs remises.

« Pour le mois de novembre 2022, les prix des produits pétroliers enregistrent une augmentation, en raison de plusieurs facteurs. L’évolution des cours du carburant : les cotations moyennes des produits pétroliers baisses sur les 15 premiers jours du mois de septembre (+7,2% % pour l’essence et +5% pour le gazole) et la parité euro-dollar : la dépréciation de l’euro par rapport au dollar (-2,2%) », rappelle la préfecture. Un nouvel arrêté préfectoral sera publié pour la période du 16 au 30 novembre 2022 pour fixer les prix maximums des produits pétroliers du 16 au 30 novembre 2022. Par ailleurs, le prix de la bouteille de gaz de 12 kg diminue et passe à 25 euros.

L’eau en Petite-Terre imbuvable, puis coupée ce week-end

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Les habitants de Petite-Terre ont vécu plusieurs problèmes d’alimentation en eau, au cours du week-end. Le premier, dès vendredi soir, est « une restriction de la consommation de l’eau pour la préparation des aliments et boissons pour cause de suspicion de pollution d’un captage d’eau brute ». La société Mahoraise des eaux (SMAE) a indiqué que des anguilles mortes ont été découvertes au voisinage de la prise d’eau sur le captage de Gouloué (huit mètres-cubes d’eau/heure), à Mamoudzou. « Ce captage a été isolé et n’apporte plus d’eau brute à l’UP de Mamoudzou », précisait le délégataire. Petite-Terre, mais également le village de Mamoudzou, Convalescence, Cavani sud, étaient concernés par la restriction.

Mais dans la journée de samedi, la situation ne s’est guère améliorée pour les Petits-Terriens avec une coupure annoncée pour 18h, à Pamandzi et Labattoir. « La Mahoraise des Eaux informe ses usagers que les niveaux des réservoirs de Petite-Terre sont trop bas pour assurer une distribution normale. Ceci nous oblige à faire une coupure, aujourd’hui à partir de 18h, pour permettre le remplissage de ces réservoirs », confirmait la filiale de Vinci. La remise en eau était programmée pour dimanche matin, à partir de 6h.

Dans le Nord-est, c’est la commune de Koungou qui a vu son approvisionnement interrompu dans la soirée de vendredi à samedi matin à cause des réservoirs de tête « trop bas pour assurer une distribution normale ».

Pas de miracle pour les Diables noirs de Combani en Coupe de France

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L’équipe mahoraise a été sèchement battue (8-1), samedi après-midi, au cours du septième tour de la Coupe de France. Rapidement submergés par la formation professionnelle du FC Annecy (Ligue 2), les Diables noirs ont vu très tôt qu’ils allaient devoir courir après le ballon. Ils ont résisté à quelques attaques, mais ont dû rapidement abdiquer à la dixième minute sur une frappe d’Ahmed Kashi et une faute de main de Kami Abdou. Un cafouillage à la 24ème minute a permis à Vincent Pajot de doubler la marque. Si « Lastik » Fahdul a réussi à marquer le seul but mahorais sur une échappée solitaire (29e), deux autres buts savoyards étaient marqués sur penalty par Moïse Sahi (34e), puis un autre de Pajot (45e) avant le coup de sifflet. L’ancien joueur de Ligue 1 s’est même offert un coup de chapeau (65e) en deuxième période. Les joueurs de Djamaldine « Djamal » Ali ont alors complètement laissé la partie aux métropolitains, Moïse Sahi (71e) et Zakaria Bengueddoudj (84e, 88e) clôturant le score.

Les Trophées clôturent toute une semaine dédiée à l’environnement

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Le format de la Semaine de l’environnement a beau être une nouveauté, les Trophées de l’environnement se sont déroulés dans un format des plus classiques, ce samedi soir, à Kawéni. Sept personnes, structures associatives ou collectivités ont reçu des récompenses pour leur engagement et leurs actions dans un domaine si important à Mayotte.

Le podium dans le jardin et à deux pas de la mangrove était tout indiqué cette année pour cette quatrième édition des Trophées de l’environnement. La Somapresse, la société éditrice de Mayotte Hebdo et Flash Infos, récompensait, ce samedi soir à Kawéni, ceux qui font le Mayotte de demain sur le plan environnemental. « On a appris cette semaine que la forêt mahoraise perdait 150 hectares par an. La décennie d’avant, c’était 300 ha/an. Ça a évidemment un impact important sur les ressources en eau, sur le lagon qui s’envase. L’île prend des claques. Il y a besoin de plein de bonnes volontés, d’énergie, de financements, d’associations, de scolaires, de gens qui s’investissent. C’est ce qu’on essaye de mettre en avant avec les Trophées », déclare en préambule de la soirée, Laurent Canavate, le directeur de la Somapresse. Sept seulement ont pu repartir avec un trophée (voir ci-dessous), mais de nombreuses initiatives ont pu connaître un coup de projecteur via cet événement. Stéphan Aimé, du cabinet d’architectes Tand’M, qui a été récompensé pour ces constructions en plastique recyclé, rappelle qu’ils vont « essayer de faire venir les machines à Mayotte pour valoriser les déchets produits ici et qu’on voit sur nos plages. L’idée est de les ramasser et d’en faire un produit de construction ». « Merci à tous ceux qui aiment cette île, car c’est grâce à ces gens-là qu’on peut travailler », ajoute-il.

Les associations en première ligne

Association pour le développement durable de Passamaïnty (Adedupass), Mayotte Nature environnement (MNE), Nayma, Art.Terre dans la liste des lauréats, les associations ont toutes leurs places au milieu des remettants tels que le Sidevam (syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte) ou Électricité de Mayotte. Houlam Chamssidine, le président de MNE, a d’ailleurs été très ému au moment de recevoir le trophée de la personnalité. « Ce trophée, je le dédie à toutes les associations, à tous les acteurs qui œuvrent derrière la lumière. L’environnement, c’est quelque chose qui nous concerne tous. Notre île est jolie, on a tous l’idée de transmettre un peu plus de 10% de ce que nos aînés nous ont légués », défend ce militant associatif depuis une vingtaine d’années.

 

Les lauréats de ces quatrièmes Trophées de l’environnement

Catégorie Eaux et rivières : Association Ade du Pass.
Éducation : Centre universitaire de la formation et de la recherche.
Entreprises : le cabinet d’architectes Tand’M.
Transition énergétique : l’association Art.terre.
Associations : Nayma.
Collectivités : Communauté de communes du Sud de Mayotte.
Personnalité : Houlam Chamssidine, le président de Mayotte Nature Environnement.

Un hommage à Zéna M’Déré et aux Chatouilleuses en Petite-Terre, ce lundi

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Lundi 31 octobre, à partir de 20 h, maoulida chengue en hommage à Zéna M’Déré, place des congrès à Pamandzi.

La cheffe de file du mouvement des Chatouilleuses est décédée le 27 octobre 1999. Pour les 23 ans de sa mort, un maoulida chengué est organisé, ce lundi à Pamandzi, où elle habitait. L’occasion de revenir sur ce mouvement qui a marqué l’histoire de Mayotte.

« Le combat a véritablement démarré le 6 juillet 1966 », rappelle Mariata Bacar. Cette habitante de Petite-Terre était proche de Zéna M’Déré. Ce jour-là, la cheffe de file du mouvement des Chatouilleuses rencontrait le président du Conseil de gouvernement des Comores, Saïd Mohamed Cheikh, après le transfert de la capitale de Dzaoudzi à Moroni (Grande Comore). Zéna M’déré protestait, au nom des femmes, contre l’intégration de l’île à l’archipel des Comores et contre l’indépendance de Mayotte, qui en aurait découlé.

Cette figure du mouvement, habitante de Pamandzi, est décédée le 27 octobre 1999. Pour lui rendre hommage et célébrer l’anniversaire de sa mort, un maoulida chengué est organisé à Pamandzi, ce lundi 31 octobre. « Tous les habitants de Mayotte sont conviés », précise Moustadirani Achirafi, responsable événementiel de la mairie de Pamandzi. « L’idée est de réunir les anciennes chatouilleuses et de rendre hommage à ce mouvement. » 300 à 500 personnes sont attendues pour l’occasion.

Encercler les hommes politiques

Selon Mariata Bacar, Zéna M’Déré s’est imposée comme cheffe du mouvement car elle souhaitait un combat pacifique, sans insulte, ni arme. D’où la technique des « chatouilles », qui consistait notamment à encercler les hommes politiques comoriens pour les « chatouiller » et les faire craquer. Mais ce combat a malgré tout été violent. « Si nous l’avions mené principalement avec des chatouilles, croyez-moi nous aurions été battus. Face à nous, se dressaient des Comoriens bien décidés à s’accaparer Mayotte, c’était eux qui détenaient le pouvoir, les fusils et les grenades. Comme nous n’étions pas armées par rapport à nos adversaires, souvent on y allait au culot. Il n’y avait que des femmes, les hommes avaient trop peur : s’ils bougeaient, ils perdaient leur travail ou se retrouvaient emprisonnés », racontait l’ancienne chatouilleuse, Sidi Echat, interrogée par Mayotte Hebdo en 2011.

Salama Allaoui et Anrafa Allaoui, deux habitantes de Petite-Terre, ont elles aussi fait partie du mouvement. « Nous étions très jeunes », raconte Salama, qui ne connaît pas son âge mais s’approche des 90 ans. A l’époque, les deux femmes avaient pour mission d’être « messagères ». « Il y avait très peu de moyens de communication. Nous étions parfois obligés d’aller jusqu’à Mtsamboro à pied pour informer les combattantes de la tenue d’une réunion en Petite-Terre afin d’organiser les prochaines actions », se souvient Anrafa Allaoui, 76 ans. Selon elles, le mouvement était massif. « Toutes les femmes des villages, partout à Mayotte en faisaient partie. » Le noyau dur des Chatouilleuses était composé d’une centaine de femmes, qui étaient rejointes par des sympathisantes lors des visites des représentants du gouvernement à Mayotte.

Des Chatouilleuses empoisonnées et mutilées

Pour les deux femmes, cette période reste toutefois un traumatisme. « Nous n’avions rien à manger », assurent-elles. « Les Comoriens venaient et pillaient tout ce qu’il pouvait : tout ce que cultivaient les Mahorais, mais aussi les tracteurs et le matériel sur place. » Sans parler des moyens de tortures. « Des produits chimiques étaient déversés sur les jambes des Mahorais, mais aussi dans la bouche, ça leur coupait les gencives », assure Anrafa Allaoui, âgée de 76 ans. Certaines Chatouilleuses auraient aussi été mutilées. Elles auraient perdu leurs mains voire la vie. Le 13 octobre 1969, Zakia Madi, est notamment morte lors d’un affrontement entre partisans et adversaires de l’indépendance. De leurs côtés, les femmes « maltraitaient les militaires, les gendarmes et les élus jusqu’à ce qu’ils craquent », indique Enlaouya Halidi, une habitante de Petite-Terre. Aujourd’hui, les Chatouilleuses ne seraient plus qu’une poignée. « A Petite-Terre, on en compte à peu près cinq. Même si d’autres femmes sont présentes un peu partout à Mayotte », assure Salama Allaoui.

« Ils ont oublié Zéna Mdéré et son héritage idéologique »

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Alain Kamal Martial ne décolère pas contre les responsables politiques mahorais qui ont oublié la date anniversaire du décès de l’icône du combat pour « Mayotte française », la vénérable Zéna Mdéré. Il fustige ceux qui utilisent son effigie et se revendiquent de son héritage juste le temps d’une campagne électorale, mais ne font jamais rien pour honorer sa mémoire et perpétuer son message auprès des jeunes générations.

Le jeune auteur (et historien) mahorais a décidé de pousser « un coup de gueule » en cette fin de semaine. Vendredi matin, il faisait le constat amer qu’aucune autorité ou institution locale n’avait organisé la veille, jeudi 27 octobre 2022, une quelconque manifestation pour célébrer la date anniversaire de Zéna Mdéré dont le combat a abouti à la départementalisation de Mayotte. « L’histoire d’un territoire est en soi le canal des références et des valeurs qui constituent la table des biens selon Munch, nos références indiscutables qui, à la fois, nous unissent et que nous défendons ensemble. Pour nous les Mahorais, il y a la figure de Zéna Mdéré, laquelle symbolise l’histoire française et francophile de Mayotte, le Mouvement Populaire Mahorais et tout ce qu’elle laisse en héritage plus qu’une autre soroda, chatouilleuse ou femme leader ». A Alain Kamal Martial de rappeler que la grande dame reste avant toute chose et aux yeux de tous dans le département la porteuse de trois slogans, les plus rependus dans notre mémoire collective : « Karivéndzé » (nous n’en voulons pas), « Rahachiri » (nous sommes vigilants) et « nous voulons rester Français pour être libres ». Il souligne que ces slogans qui ont un sens profond et constituent selon lui l’héritage de Zéna Mdéré (pour les Mahoraises et les Mahorais) et interroge en même temps, sont-ils utilisés actuellement à bon escient ? Par qui ? Pourquoi ? Et d’ajouter, avec certitude, qu’il n’y a pas plus grand héritage léguée par cette icône que la date anniversaire de sa mort. Puisque c’est cet événement là qui la sacralise aux yeux de la population et qui fait d’elle une « héroïne, dame du peuple, guide et mère d’un peuple ». A l’auteur de demander des comptes aux dirigeants du territoire « qu’avons-nous transmis hier 27 octobre 2022 à nos enfants, aux écoliers ? Avons-nous mentionné cette date sur nos calendriers, dans nos agendas ? Avons-nous modifié nos habitudes quotidiennes, consacré un peu de notre temps aux jeunes envers lesquels nous avons une mémoire à perpétuer ? » Il porte un jugement sévère sur ce qu’il considère être un tort collectif, un manque de considération à l’égard d’une personne qui a consacré son énergie à nous défendre. Selon lui nous (les Mahorais) avons mal compris notre histoire et le sens des trois slogans qui ne sont plus utilisés que durant les campagnes électorales, et seulement pour se valoriser soi-même …

Faire du 27 octobre un jour férié à Mayotte

Alain Kamal Martial fustige tous ceux qui se font élire avec le turban aux couleurs de la grande dame, de ses slogans, et de la petite lumière, ceux qui ne font rien une fois élus pour entretenir sa mémoire et vulgariser son héritage auprès des générations nouvelles. Dans son propos, comprendre le slogan « Rahachiri », c’est s’astreindre à une vigilance de tous les jours, de tous les instants, car la table des biens des Mahorais représente le « mal » chez leurs voisins (Comoriens). Outre le refus d’une politique qui aurait orienté Mayotte vers certaines valeurs qu’elle ne partage pas, la décision de Zéna Mdéré d’assoir la « matri cité » (mère et ville) sur le territoire est à traduire par un espace de citoyenneté à travers les valeurs d’une bonne éducation, une santé essentielle et un bien vivre économique dans un projet de développement de l’humain impossible à avoir dans un sous-développement chronique, une instabilité politique et une pauvreté de masse caractéristiques de l’État comorien actuel. « Penser à Zéna Mdéré, c’est penser tout le temps à la population mahoraise et la servir dans sa globalité, pour le bien collectif et non dans l’individualité », estime l’auteur, qui n’hésite pas à critiquer les femmes qu’il accuse de vouloir s’approprier la philosophie de l’icône alors qu’elle est ouverte à tous, n’a jamais été un combat de sexes ou de genres. Il milite pour la création d’une société (nouvelle) autour de l’image de Zéna Mdéré qui s’engagerait à servir les Mahorais. Des nouveaux serviteurs du peuple qui peuvent « porter des pantalons ou des salouvas, être égaux en tout, être plus méritants et s’investir d’avantage que d’autres dans la perpétuation de son œuvre ». L’homme de lettres revendique 30 ans de militantisme, d’un travail conséquent prenant appui sur la matri cité, la femme, un projet. Ce travail a abouti en 2020 sur un opéra-shengué (une pièce de théâtre), intitulée « Zakia Madi, la Chatouilleuse », une manière de mettre en scène les idées de Zéna Mdéré au travers de l’histoire d’une jeune femme assassinée pour avoir défendu les valeurs qu’elle porte. Il explique que cette réalisation vise à faire comprendre l’héritage idéologique et philosophique de cette dernière pour fédérer autour de son combat malmené au gré du temps, par l’argent, les divisions et les intérêts personnels ; dont les effets éloignent les Mahorais de cet héritage collectif. Il estime que cet héritage doit se traduire par une politique culturelle volontariste, un enseignement aux enfants dans les écoles de la République mais aussi dans l’école de la rue, y compris aux enfants clandestins, plutôt que de laisser les ennemis de Mayotte leur inculquer des valeurs contraires aux intérêts du territoire. « Il n’y a que de cette façon qu’ils pourront respecter l’idéal de Zéna Mdéré et Mayotte, qu’ils pourront, à terme, s’approprier l’identité mahoraise ».

Pour finir, Alain Kamal Martial annonce qu’il va s’engager dans une action visant à imposer Zéna Mdéré, qui n’était pas politicienne, dans l’histoire de notre territoire et à la faire intégrer dans la longue liste des grandes figures de l’histoire de France, aux côtés de Victor Schœlcher, Aimé Césaire et d’autres, qui sont enseignées aux écoliers français. Il souhaite que la date du 27 octobre soit déclarée jour férié à Mayotte avec une large diffusion des photos de l’icône de Mayotte française auprès des jeunes générations.

Une histoire toujours célébrée aujourd’hui

Le collectif des citoyens de 2018 a été créé dans le village de Hagnoundrou (commune de Bouéni) dans le but de rassembler les anciens capables de rappeler à tous l’esprit de Zéna Mdéré, en dehors de toute logique partisane, de partis politiques ou d’associations loi 1901. Cette création a été suivie de la rédaction d’un mémorandum à Dembéni, un travail collectif destiné à préserver l’héritage philosophique de la Chatouilleuse des intérêts individuels et visées personnelles, avec pour unique option que d’apprendre à connaître cette personnalité et sa philosophie dans un espace de dialogue entre Français de Mayotte et d’ailleurs, autour de l’histoire de France et de Mayotte, de sorte que personne ne puisse et ne doit chercher à remplacer Zéna Mdéré dans l’histoire future de l’île. Elle doit être célébrée, commémorée par toute la population assise sur le trône de l’histoire contemporaine de Mayotte, avec des disciples, des adeptes et adhérents.

Les formations professionnelles ont désormais leur forum

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Près d’une quarantaine de spécialistes de la formation professionnelle ont assisté à ce premier forum de ce type.

A Mayotte, ce ne sont pas les candidats qui manquent, mais les qualifications. La cité des métiers a donc organisé son premier forum de la formation professionnelle, à la MJC de M’Gombani, ce jeudi.

Zafalda reste un peu à l’écart, encore intimidée. Cette habitante de Doujani s’est rendue ce jeudi matin, à la MJC de M’Gombani. Davantage que chercher un boulot, celle-ci voudrait trouver une formation en lien avec la garde d’enfants. Pour cette première, une quarantaine de structures ont répondu à l’invitation de la cité des métiers. « On a l’habitude d’organiser le forum des métiers. Il y a toujours du monde, mais le problème, c’est qu’il y a souvent un manque de qualifications », a constaté Abdou, conseillère d’insertion et coordinateur à la cité des métiers. Pour traiter le problème à la source, la cité des métiers a donc décidé d’organiser ce forum de la formation professionnelle. Des centaines de personnes, dont les plus jeunes sont en classe de troisième, y participent. Sur la forme d’entretiens, ils sont renseignés sur la durée, le coût et les opportunités de telle ou telle formation. La Caisse de sécurité sociale de Mayotte, le service militaire adapté (SMA) ou l’Institut de soins infirmiers sont, par exemple, présents pour expliquer ce qu’ils proposent. « Je voulais devenir infirmier, mais je ne sais plus trop. Ça a l’air difficile », constate Ibrahim, élève dans la classe de 3e Préparation des métiers au collège de Pamandzi.

Un accompagnement pour les entrepreneurs

En proposant aux structures de participer au forum, la cité des métiers leur permet de se faire connaître sur l’île. Elles sont multiples certes, mais ce sont souvent les mêmes qui sont proposées, regrette Abdou. Les cours d’alphabétisation, par exemple, sont sans cesse proposés. Le conseiller d’insertion mise davantage sur l’accompagnent des entrepreneurs. En effet, si beaucoup de monde à Mayotte espère un jour lancer son entreprise, les démarches administratives à effectuer peuvent facilement réfréner les envies.

« Il y a beaucoup de maçons qui sont venus pour savoir comment créer leurs entreprises », confirme le conseiller d’insertion. « On les oriente vers des structures d’accompagnement comme Oudjerebou. »

Solidarité : les écoliers de Vahibé courent contre la maladie

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Vendredi, environ 410 élèves de l’école élémentaire de l’école Vahibé 2, en partenariat avec les parents et la Fédération des Associations de Vahibé (FAV), ont chaussé leurs baskets pour courir en faveur d’ELA (association européenne contre les leucodystrophies). Les leucodystrophies sont un ensemble de maladies génétiques affectant la myéline du système nerveux central. Celle-ci constitue la substance blanche du cerveau et de la moelle épinière.

Dans le cadre de cet événement appelé « Mets tes baskets et bats la maladie », les élèves de la commune ont réalisé le parcours après avoir chantonné : « On n’est pas si différents, en fauteuil, mais vaillants ».

Plus de 1.000 personnes marchent contre le cancer du sein

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Du magasin Jumbo score de Majicavo au comité de tourisme, à Mamoudzou, ils étaient plus de 1.000 à fouler le bitume sous un temps un peu lourd, ce dimanche matin. L’Association mahoraise pour la lutte contre le cancer (Amalca) avait décidé d’être conciliante en acceptant des retardataires malgré la fermeture des ventes (bracelet rose et t-shirt blanc pour dix euros) quelques jours avant. Trois bus ont conduit les marcheurs et quelques coureurs sur la ligne d’un départ donné à 8h30. Au comité de tourisme, outre des sacs et de l’eau remis aux participants, ces derniers ont pu danser sur des chorégraphies et s’envoyer de la peinture rose, symbole de ce mois dédié à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

Coupe de France : les Diables noirs de Combani défient Annecy, ce samedi

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Les Diables noirs, ici en préparation à Clairefontaine, s'attendent à un rencontre compliquée face aux joueurs professionnels d'Annecy (Ligue 2).

Est-ce que les Diables noirs feront mieux que les Jumeaux de M’zouasia [l’équipe du sud de Mayotte a atteint les 32emes de finale la saison dernière] ? Ce sera sans doute plus compliqué. Pour ce septième tour de Coupe de France, Combani se retrouve d’ores et déjà face à une équipe de Ligue 2, en l’occurrence le FC Annecy, l’actuel seizième.

Artisan de l’exploit mahorais l’an dernier, Djamaldine « Djamal » Ali espère le réitérer ce samedi 29 octobre, à 17h. Mais pour cela, le capitaine Marius, les attaquants Chamoux et Lastik devront de nouveau être réalistes devant le but (ils en ont marqué cinq à l’AS Rosador de Passamaïnty en finale régionale) s’ils veulent avoir une chance sur le terrain du Parc des sports d’Annecy (entrée gratuite).

En attendant la rencontre, les Diables noirs ont pu profiter du cadre idyllique du centre d’entraînement de Clairefontaine, le camp de base de l’équipe de France, pour se préparer.

 

Avec la grève des internes, le CHM déclenche le plan blanc

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Opposés à la mise en place d’une quatrième année d’internat en médecine générale, les internes du centre hospitalier de Mayotte ont décidé de se mettre en grève à partir de ce vendredi (voir Flash Infos du jeudi 27 octobre). « Depuis ce vendredi 28 octobre, à 8h, suite à l’appel à la grève au niveau national, seize internes sur les 35 présents au CHM se déclarent grévistes, dont onze au service des urgences », prévient la direction du CHM.

« Cette situation génère des difficultés de fonctionnement au sein du CHM. Une réunion de crise s’est réunie [jeudi matin] et il a été décidé de déclencher le niveau 1 du plan de gestion des tensions hospitalières et des situations sanitaires exceptionnelles. En fonction de l’évolution de la situation, toute nouvelle mesure sera communiquée au personnel et à la population. »

La grève devrait se limiter à ce week-end. Au cours de la semaine prochaine, l’année se finissant pour eux, il y aura une rotation des équipes d’internes sur l’île.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Lundi 12 mai 2025
Lundi 12 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes