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L’alimentation en eau était coupée, ce jeudi, à Bandrélé, Passamaïnty et Dembéni

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Les communes de Dembéni, Bandrélé et le village de Passamaïnty ont connu une interruption de la distribution d’eau, ce jeudi 3 novembre, à partir de 11h, et jusqu’au vendredi 4 novembre, à 5h. « Suite à une casse à l’usine d’eau potable de l’Ourouveni, la production d’eau potable de l’usine a été perturbée durant une grande partie de la nuit. La réparation a été réalisée et la production a repris. Malheureusement, le niveau d’eau dans le réservoir d’Ongojou n’est pas satisfaisant, ce qui rend nécessaire une interruption de la distribution d’eau », a annoncé la société Mahoraise des eaux (SMAE), hier matin. Le délégataire du syndicat Eaux de Mayotte (ex-Smeam) a ajouté que les communes de Ouangani et Sada « pourront connaître des perturbations (baisses de pression) ce jour suite au même incident ».

Un examen de français pour les titres de séjour pluriannuels ?

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Dans un entretien au Monde, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a annoncé plusieurs mesures qui figureront dans la prochaine loi sur l’asile et l’immigration. A une question sur l’immigration familiale qui représente la moitié des flux vers la France, il s’est montré favorable à un durcissement des conditions d’obtention du titre de séjour. « Nous souhaitons conditionner les titres de séjour pluriannuels à la réussite d’un examen de français. Cela va changer beaucoup de choses. Aujourd’hui, un quart des étrangers qui ont des titres de séjour comprennent et parlent extrêmement mal le français », a déclaré l’omniprésent ministre du gouvernement d’Élisabeth Borne.

S’il est favorable, avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, aux visas de travail dans les métiers en tension (une demande du patronat), les deux hommes veulent punir plus durement le travail illégal. « Nous souhaitons proposer au Parlement de travailler sur des sanctions administratives qui puissent être plus rapides. On peut imaginer une forme d’amende forfaitaire par travailleur irrégulier constaté dans une entreprise. On peut aussi autoriser les préfets à prononcer la fermeture administrative des établissements concernés pour des durées supérieures à ce qui existe aujourd’hui », prévient d’ailleurs Olivier Dussopt, dans les colonnes du quotidien.

Un milliard d’euros sera investi d’ici 2030 pour augmenter l’offre de logements

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La société immobilière de Mayotte (SIM) vise un patrimoine immobilier de 7.140 logements en 2030, contre 2.433 actuellement. Pour quasiment tripler son offre de logements, elle se fixe des objectifs ambitieux.

« La SIM a déjà amorcé une dynamique de développement très soutenue, avec en moyenne 550 logements mis en chantier chaque année », souligne Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la société immobilière de Mayotte. D’ici 2030, l’objectif est de faire passer son parc immobilier de 2.433 à 7.140 logements. Avec l’ambition d’atteindre 4.700 logements sociaux dont 60 % « très sociaux » destinés aux Mahorais les plus fragiles. Pour y parvenir, la société d’économie mixte d’aménagement et de construction envisage d’investir un milliard d’euros durant cette période. Pour « construire, aménager, rénover, entretenir et accompagner ce développement », elle sera appuyée financièrement par CDC Habitat, filiale immobilière de la Caisse des Dépôts. « Le groupe CDC Habitat accompagne la SIM pour répondre à la diversité des besoins d’un habitat adapté et inclusif sur le territoire », souligne Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat. Cinq partenariats avec les collectivités ont ainsi été signés. Le but : « produire une offre de logements diversifiée, dans l’objectif d’une mixité sociale et fonctionnelle se traduisant notamment par des locaux d’activités, des bureaux ou des commerces en pied d’immeubles », poursuit la présidente.

1.500 logements sociaux à Mamoudzou

Avec la Ville de Mamoudzou, la SIM et CDC Habitat s’engagent notamment à produire chaque année 300 nouveaux logements sociaux en moyenne, soit une production globale de 1.500 logements d’ici 2025 à l’échelle de la commune. Pour faciliter le lancement de ces programmes, les deux premiers vont diversifier l’offre, mais également s’adapter aux modes de vie des habitants en assurant une cohérence architecturale et urbaine. Autre enjeu : favoriser un climat de sérénité aux abords de ces résidences avec l’organisation de rondes fréquentes par la police municipale, ainsi que l’éclairage public aux abords des logements de la SIM. La remise en état des voiries des ensembles immobiliers est également au programme.

En 2021 déjà, plusieurs logements et commerces ont été livrés. C’est le cas notamment dans la ZAC du Soleil Levant à Mamoudzou où une population d’environ 800 personnes est installée. Ce nouveau quartier prend vie avec l’ouverture de restaurants, d’un cabinet médical, d’une pharmacie, mais aussi d’une école de tourisme et d’une crèche. Au total, au cours de l’année, 394 logements sociaux et très sociaux ont été livrés à Mayotte dont 158 à Mamoudzou, 118 à Dzaoudzi-Labattoir, 56 à Dembéni, 36 à Chirongui et 26 à Tsingoni. 569 logements ont été mis en chantier sur la même période. Ils ont permis de créer 330 emplois sur l’année, en lien avec 200 entreprises mahoraises du secteur du BTP.

Des objectifs environnementaux

Des objectifs environnementaux sont aussi fixés pour les nouveaux programmes immobiliers, notamment au sujet de l’efficacité énergétique, par la réduction de la consommation. Les dispositifs mis en place concernent l’isolation des parois et toitures, la protection solaire des baies, l’usage de la brique de terre compressée, l’eau chaude solaire, les brasseurs d’air ou les ampoules basse consommation. L’objectif est également de déployer l’utilisation de matériaux bas carbone tels que la brique de terre, à la fois pour maintenir une homogénéité des quartiers, mais également pour favoriser les circuits-courts. « La SIM s’engage dans une démarche vertueuse, avec des actions qui portent sur l’économie d’énergie dans tous les programmes neufs. L’usage de matériaux locaux, la récupération de l’eau de pluie, l’autoconsommation de l’énergie solaire photovoltaïque, sont des dispositifs intégrés dans la conception », souligne Ahmed Ali Mondroha, directeur général de la SIM.

La SIM souhaite en effet utiliser l’énergie solaire photovoltaïque pour l’eau chaude, l’éclairage des communs et les machines à laver, mais également réutiliser des matériaux issus de la déconstruction des maisons ou bâtiments, tel que la pierre pour le remplissage des gabions, le bois de la charpente pour les aménagements extérieurs et clôtures, les blocs en béton (concassage) pour les fonds de forme des cheminements piétons ou les tôles pour les clôtures de chantier.

Thani Mohamed-Soilihi : « si les sénatoriales étaient aujourd’hui, je serais candidat »

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Sénateur depuis 2011, le Sadois Thani Mohamed-Soilihi a présenté son bilan annuel, ce jeudi, à Cavani.

Coutumier de ces bilans annuels pour expliquer son action au Sénat, Thani Mohamed-Soilihi a évoqué plusieurs sujets avec la presse, ce jeudi 3 novembre, à Cavani. Il est revenu notamment sur ses travaux sur le foncier, la sécurité, le loi Mayotte et ses relations avec les autres élus du territoire.

Sur sa candidature

A un an des élections sénatoriales, Thani Mohamed-Soilihi ne dément pas sa volonté de continuer son travail au Sénat. « Si elles étaient aujourd’hui, je dirais que je suis candidat », confirme-t-il, ce jeudi, dans sa permanence de Cavani. « Je ne peux pas être catégorique puisqu’il reste un an de travaux. »

Sur le foncier

Rapporteur de plusieurs travaux sur ce sujet, il insiste sur le fait que ceux-ci « doivent continuer ».  « C’est sur la base de ces trois rapports que le foncier outre-mer a été réformé ces trois dernières années et que la commission d’urgence foncière a été créée », rappelle-t-il, avec fierté.

Sur la sécurité

Pour « cette préoccupation majeure », il est satisfait qu’une commission soit venue à Mayotte afin de se rendre compte de la situation locale. « Nos appels, nos alertes ont fini par être entendus », estime-t-il, en faisant référence aux rendez-vous passés avec le président de l’association des maires (David Lisnard), la présidente de l’Assemblée nationale (Yaël Braun-Pivet) et le ministre délégué aux Outre-mer (Jean-François Carenco). Un autre est déjà prévu avec le cabinet de la Première ministre, Élisabeth Borne, le 24 novembre. « On ne parlera pas que de sécurité », fait-il cependant remarquer.

Il ajoute qu’il milite toujours pour un renforcement des forces de l’ordre sur le territoire et un passage « nécessaire » en zone police de Koungou et Petite-Terre. Mais pourquoi se satisfaire de nouveaux gendarmes alors ? « C’est ça qui était en discussion. On n’allait pas cracher dessus », dit-il rigolant.

Sur le centre éducatif fermé

Cette demande régulière du sénateur a fini par porter ses fruits. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a annoncé sa construction prochaine en 2024 (voir Flash Infos du 22 août). S’il ne connaît pas encore les détails et admet que ça ne fera pas tout, il revendique « cet outil nécessaire pour juguler la flambée de violences sur l’île ». D’une capacité d’une quinzaine de pensionnaires, il permet « à la fois de faire de la répression et de la prévention auprès des mineurs ».

Sur ses relations au Sénat

Le sénateur argue qu’il entretient de bonnes relations avec ses collègues sénateurs, même quand ils ne sont pas de son bord politique (La République en Marche). « Je me suis toujours débrouillé pour discuter avec mes collègues qui ne sont pas de la famille politique », fait-il valoir. « Le rendez-vous avec Gérard Larcher (N.D.L.R. Les Républicains, président du Sénat), c’est moi qui l’aie obtenu. » Ou quand il évoque la visite de la sénatrice Laurence Cohen (Parti communiste) dans le cadre d’une mission sur la question des soins (voir FI du 7 mars 2022). « Madame Cohen est ressortie d’ici en disant qu’elle va être une grande défenseure de Mayotte à chaque fois qu’il en sera question au Sénat ».

Sur la loi Mayotte

Même s’il souhaite montrer un visage d’unité avec les élus locaux et ses collègues parlementaires, il concède que la loi Mayotte n’a été pas le meilleur exemple. Il met davantage cela sur « un manque de communication ». Il ne cache pas qu’il aurait préféré que le conseil départemental émette « un avis réservé » et laisse le texte prendre la direction du Parlement (voir FI du 14 janvier). Mise au placard, la loi comportait plusieurs domaines différents (immigration, santé, social, sécurité, institutions).

Se déclarant favorable à l’instauration d’un scrutin de liste pour les élections départementales, il espère d’ailleurs que « le toilettage institutionnel » sera plus facile à mettre en place hors « d’un texte fourre-tout ».

Sur l’histoire des billets de banques

La Banque centrale européenne va mettre en circulation de nouveaux billets représentant l’Union européenne et ses territoires ultramarins. Sauf que Mayotte n’y figure pas. Un oubli que le sénateur essaye de faire corriger avant qu’il ne soit trop tard. « J’ai envoyé un courrier à Christine Lagarde, la présidente de la BCE, en mettant en copie le président de la République Emmanuel Macron, le président de la cour des comptes Pierre Moscovici et celle de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Ils m’ont tous accusé réception », défend-il, optimiste quant à l’issue de sa demande.

 

Une nouvelle présidente au tribunal judiciaire de Mamoudzou

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Catherine Vannier (à l'avant) est la nouvelle présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou. Huit nouveaux magistrats intègrent la structure à ses côtés.

Après quatorze ans en Polynésie française, Catherine Vannier intègre le tribunal judiciaire de Mamoudzou pour en devenir présidente. Sur un territoire qui connaît une forte immigration et de l’insécurité, le manque de greffiers et de magistrats est l’un de ses principaux défis. En outre, huit nouveaux magistrats rejoignent également la juridiction mahoraise.

« C’est avec beaucoup d’humilité et de prudence que j’aborde mes fonctions. » Catherine Vannier vient d’être nommée présidente du tribunal judiciaire de Mamoudzou. Elle remplace Laurent Ben Kemoun, parti en août dernier. Originaire de Bourgogne, la nouvelle présidente a rejoint l’école nationale de la magistrature en 1990, après avoir été sous-directrice d’établissements pénitentiaires. Diplôme en poche, la femme de droit s’est envolée pour la Polynésie française afin d’y exercer en tant que juge, à Papeete puis sur l’archipel des Marquises. Au total, elle est restée quatorze ans sur le territoire. « Là-bas, je me suis passionnée pour le contentieux foncier et celui de l’état civil. Deux thématiques qui ont une certaine résonance à Mayotte », souligne la présidente, qui apportera une attention particulière à ces sujets sur le territoire.

Catherine Vannier a une solide expérience en Outre-mer. En 2018, elle a également rejoint la cour d’appel de Saint-Denis de La Réunion afin d’en devenir la vice-présidente. A Mayotte, elle sait que « de nombreux défis l’attendent », en lien notamment avec l’insécurité et l’immigration. « En 2050, on estime que le territoire comptera entre 440.000 et 760.000 habitants », souligne Benoît Rousseau, vice-président du tribunal. « En 2022, nous avons déjà enregistré 6.000 requêtes. »

Un manque criant de greffiers

Autre défi de taille : le manque de personnel. « Ce qui m’a frappé en arrivant est le nombre de postes vacants au sein du tribunal. Il y a un manque criant de magistrats mais surtout de greffiers », assure la présidente. En cause, « le manque d’attractivité de l’île », précise-t-elle. Le tribunal pour enfants ne compte d’ailleurs qu’un seul greffier.

Huit nouveaux magistrats viennent toutefois de rejoindre le tribunal à ses côtés. Deux d’entre eux rejoignent le parquet, les autres intègrent le siège. Parmi eux, il y a une nouvelle vice-présidente chargée des fonctions du juge des enfants, un juge de l’application des peines, une juge des enfants, un juge d’instruction et deux substituts du procureur.

 

Une cité judiciaire à construire à Kawéni

Parmi les chantiers de la nouvelle présidente, il y aura la construction de la future cité judiciaire sur l’actuelle emprise de la Deal (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement), à Kawéni, en face du restaurant Haraka. Le conseil départemental de Mayotte, propriétaire du site de 5.800 mètres carrés, avait rapidement fait part au ministre de la Justice qu’il était prêt à le céder, lors de sa visite en mars. Eric Dupont-Moretti s’était fait volontairement pressant pour que les magistrats d’un tribunal judiciaire devenu trop exigu puissent travailler dans de meilleures conditions.

Concernant le délai justement, Laurent Ben Kemoun, le prédécesseur de Catherine Vannier, tablait sur une arrivée dans les nouveaux locaux « dans quatre ou cinq ans ».

La huitième édition du festival Laka se tient à Kani-Kéli, ce week-end

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Avant la finale de dimanche après-midi, les trois catégories (jeunes, adultes et entreprises) prendront le départ chacune leur tour de la plage Mbouini. Crédit : David Lorieux / Office français de la biodiversité.

Le parc naturel marin organise son festival Laka, sur la plage de Mbouini, ces samedi 5 et dimanche 6 novembre. Durant tout le premier jour, des ateliers et des animations ont lieu sur la plage de Kani-Kéli. Puis, le dimanche, c’est au tour des rameurs de prendre la mer sur des pirogues deux places.

La plage de Mbouini sera pendant deux jours le théâtre de l’événement cher au parc naturel marin, sa course de pirogues. « Ce moment récréatif pour les familles » dédié au « laka » sera composé d’ateliers et de stands permettant de rappeler « ce qui relie les Mahorais à la mer », préviennent les organisateurs. Dans le village des traditions de la mer, « Mila ya bahari », de nombreuses activités seront possibles dès le samedi. Des ateliers participatifs (fabrication de pirogue, pêche au djarifa, fabrication du sel, masque de msindzano sans corail, apprentissage de la navigation en pirogue), un stand « Pour une pêche durable », la visite virtuelle du musée de Mayotte, un jeu de boîtes mystères « Nos liens avec la mer » et des contes animeront cette journée tournée vers le lagon.

Un espace cinéma sur les liens culturels de Mayotte avec la mer (portraits, témoignages, technique et savoir-faire, histoires, légendes,…), une table ronde « L’histoire et le devenir de la pirogue à Mayotte » et la diffusion en avant-première film « Haïrami, le dernier taxi piroguier à voile » sont aussi programmés.

Un parcours de 3km autour de l’îlot Mbouini

Le dimanche, ce sera le moment pour les sportifs d’accomplir « le Défi du fundi », un circuit de trois kilomètres au départ de la plage de Mbouini qui contournera l’îlot du même nom. « Au lancement de la course, chaque équipage doit tirer son embarcation depuis la ligne de départ et, au retour, jusqu’à la ligne d’arrivée située à cinq mètres de la mer », stipule le règlement. Ouvertes aux participants âgés de plus de 14 ans, les courses sont réparties en trois catégories, celle des « jeunes Foundis » (entre 14 et 18 ans), les adultes et les entreprises (où des salariés défendront leur société). Deux participants sont autorisés par embarcation. Pour des raisons de sécurité, les participants doivent être aptes à nager au moins 25 mètres et à s’immerger pour les moins de 16 ans, et à plonger et nager 50 mètres pour les plus de 16 ans.

L’an dernier, environ 200 concurrents avaient pris le départ de la plage de Bambo Ouest.

 

Un défi en trois temps, ce dimanche

8h : accueil des participants, formalités et distribution des pagaies et gilets
9 h : départ de la course « Défi des jeunes Fundis »
10h30 : départ de la course « Défi des Fundis adultes »
12h : départ de la course « Défi des Fundi entreprises »
14h 30 -15h30 : finale
16h/16h30 : remise des récompenses

L’alimentation en eau coupée à Bandrélé, Passamaïnty et Dembéni, ce jeudi

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Une casse à l'usine d'eau potable de l'Ourouveni engendre des perturbations sur le réseau, ce jeudi 3 novembre.

Les communes de Dembéni, Bandrélé et le village de Passamaïnty connaissent une interruption de la distribution d’eau, ce jeudi 3 novembre, à partir de 11h, et jusqu’au vendredi 4 novembre, à 5h.

« Suite à une casse à l’usine d’eau potable de l’Ourouveni, la production d’eau potable de l’usine a été perturbée durant une grande partie de la nuit. La réparation a été réalisée et la production a repris. Malheureusement, le niveau d’eau dans le réservoir d’Ongojou n’est pas satisfaisant, ce qui rend nécessaire une interruption de la distribution d’eau », annonce la société Mahoraise des eaux (SMAE).

Le délégataire du syndicat Eaux de Mayotte (ex-Smeam) ajoute que les communes de Ouangani et Sada « pourront connaître des perturbations (baisses de pression) ce jour suite au même incident ».

Une fête du Livre à la bibliothèque de Pamandzi, ce samedi

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Étant la première bibliothèque ayant testé le dispositif livres à soi sur toute l’île de Mayotte, une fête de clôture ouverte à tous publics (bébés, jeunes et adultes) est organisée à cette occasion à la bibliothèque de Pamandzi, ce samedi 5 novembre, dès 9h.

Ce dispositif a vu le jour en partenariat avec l’ARLL Mayotte et est soutenu par la direction des affaires culturelles et d’autres institutions.

Un séminaire dédié aux cadres et aux élus à l’hôtel Sakouli

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La délégation de Mayotte du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) en partenariat avec le centre de gestion de Mayotte et l’association des directeurs généraux des services de Mayotte, organisent, ce jeudi 3 novembre de 8h30 à 16h30 à l’hôtel Sakouli, un séminaire des cadres sur la thématique suivante « les relations cadres-élus, les bases d’une collaboration réussie ». Plusieurs DGS y partageront ainsi leurs expériences, eux qui font souvent office de bras droit administratif des dirigeants politiques.

Une nouvelle coupure d’eau a touché le nord-est de Mayotte, ce mercredi

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Dès 10h30, ce mercredi, l’alimentation en eau a été coupée dans la commune de Koungou, les villages de Kawéni, Mtsapéré, Labattoir, Doujani, et le quartiers Ambassadeur, Mandzarsoa, Mro wa Handra, Passamaïnty Njambo Titi, Cavani sud, ainsi que celui de La Vigie à Pamandzi. Selon la société mahoraise des eaux (SMAE), cette coupure prévue jusqu’à 5h, ce jeudi matin, avait pour but de « faire remonter les niveaux d’eau dans les réservoirs ».

Deux jours avant, la commune de Mamoudzou avait connu une autre grande interruption sur son réseau d’eau suite à des coupures électriques qui n’avaient pas permis aux pompes de remplir ces mêmes réservoirs.

Une enquête publique à l’échelle de la ville de Mamoudzou

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La ville de Mamoudzou lance sa première enquête publique afin de recueillir l’avis de la population quant aux politiques publiques déployées par la collectivité au service des usagers. Avec cette enquête en ligne, la ville de Mamoudzou développe ses outils de participation citoyenne et d’évaluation des politiques publiques.

L’analyse des résultats permettra d’apprécier la qualité et l’efficacité du service public de la collectivité et ainsi apporter une aide aux décisions politiques. Ces résultats seront commentés par le maire de Mamoudzou en introduction de son prochain échange questions/réponses le 2 décembre prochain en live sur la page Facebook Ville de Mamoudzou.

Pour participer, rendez-vous sur le site internet de la ville www.mamoudzou.yt et ses réseaux sociaux. L’enquête est ouverte jusqu’au 30 novembre 2022, les réponses sont libres et anonymes.

Lien vers l’enquête en ligne : www.mamoudzou.yt/actualites/392-enquete-evaluation-service-public

Les croisières reprennent à Mayotte dès la fin novembre

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Jusqu’en 2018, environ six bateaux de croisière fréquentaient le lagon chaque année.

Alors que l’île aux parfums accueillait jusqu’à vingt bateaux par an, le trafic s’est brutalement arrêté en 2010, faute d’infrastructures pour les accueillir. Un ponton adapté a depuis été construit, mais la crise sanitaire a, à nouveau, bouleversé cette activité. L’année 2022 signe son retour avec, dès le mois de novembre, l’arrivée d’un navire de 600 passagers à Mamoudzou.

Le 27 novembre, le bateau de croisières Artania de la compagnie allemande Phoenix Reisen, accostera à Mamoudzou avec 600 passagers à son bord. Il sera suivi, le 28 décembre, par un second, accueillant autant de croisiéristes. Ces arrivées signent la reprise de l’activité de croisières sur le territoire. « Depuis 2018, plus aucun paquebot ne s’était arrêté à Mayotte », précise Michel Madi, directeur de l’Agence d’attractivité et de développement touristique de Mayotte (AaDTM). Il faut même remonter à 2010 pour retrouver des traces significatives de cette activité sur l’île.

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Trois navires sont d’ores et déjà prévus dont le bateau de croisières Artania de la compagnie allemande Phoenix Reisen, dès le 27 novembre.

A cette époque, quinze à vingt navires par an y faisaient escale pendant une journée. Jusqu’à 1.200 passagers pouvaient ainsi découvrir le territoire, en circuits organisés ou par leurs propres moyens. « En 2010, l’activité s’est arrêtée pour des raisons logistiques », signale le directeur de l’AaDTM. L’opérateur Costa Croisières avait prévu une escale, mais l’absence de ponton adapté pour accueillir ces estivants avait empêché son arrivée. « Toutes les compagnies ont alors déprogrammé Mayotte de leurs circuits », poursuit-il.

Six bateaux par an entre 2014 et 2018

Ce n’est qu’en 2013 que le conseil départemental de Mayotte a entrepris des travaux pour construire un ponton capable d’accueillir ces bateaux à Mamoudzou, au niveau du restaurant La Croisette. A partir de 2014, des navires des compagnies Phoenix Reisen, Hapag-Lloyd et Silversea ont à nouveau accosté sur le territoire avec 500 à 600 passagers. « Jusqu’en 2018, nous avons accueilli environ six bateaux par an. »

Pour cette nouvelle saison, qui s’étendra jusqu’en mai prochain, un troisième navire de 1.200 passagers devrait accoster le 11 février. Quatre confirmations pour des arrivées entre janvier et avril sont également en attente. « L’activité repart doucement, mais l’objectif est de monter en puissance », indique Michel Madi.

120 à 150 € dépensés par croisiériste

Si le directeur de l’AaDTM est aussi motivé, c’est que les retombées économiques seraient intéressantes pour le territoire. « Les bateaux de croisières accueillent une clientèle en majorité retraitée, anglo-saxonne ou germanophone, avec un gros pouvoir d’achat », détaille-t-il. En moyenne, ils dépensaient 120 à 150 € par personne avant la crise sanitaire dans les transports, la restauration ou en faisant appel à des guides, notamment pour la traduction. Pour Mayotte, ces flux de touristes participent également à l’image et à l’attractivité du territoire. « Cette clientèle peut envisager de revenir en vacances ou en parler à son entourage. »

Autre intérêt pour l’île, qui possède une offre d’hébergement restreinte, les croisiéristes n’ont pas besoin de dormir sur place. La plupart du temps, le bateau arrive à 7h et repart vers 18h et les passagers dorment à bord.

Que peut-on craindre sur l’aspect environnemental ?

Les paquebots de croisière sont de plus en plus décriés, notamment à cause de leur impact sur l’environnement. « Les émissions de ces bateaux influent sur la qualité de l’air. Ils utilisent du fioul lourd et doivent faire tourner les moteurs en continue lorsqu’ils sont à quai pour recharger les batteries et avoir de l’électricité. Sauf que ce carburant rejette du souffre », explique Nils Paragot, ingénieur d’études à Hawa Mayotte. A Marseille, notamment, ces navires à quai ont de grosses conséquences sur la pollution de l’air. Sans compter les dégâts qu’ils peuvent provoquer sur les fonds marins et les coraux. A Mayotte, aucune étude n’a pour le moment été réalisée sur les conséquences de ce trafic sur l’atmosphère ou la dégradation des écosystèmes marins. Pour Nils Paragot, la reprise de cette activité peut être préoccupante dans une ville comme Mamoudzou, déjà polluée par le trafic routier et les barges. « Pour l’instant, la fréquentation n’est pas problématique », estime toutefois Houlam Chamssidine, président de l’association Nature Mayotte Environnement. « Les conséquences nous paraissent donc mineures à côté de l’érosion ou de la déforestation. » Un constat partagé par Michel Charpentier, président de l’association Les Naturalistes. « Tout est question de fréquence et de quantité de bateaux mais Mayotte n’a pas vocation à devenir un lieu de tourisme de masse. Et l’arrivée des croisiéristes peut aider les structures locales. » 

Le cabinet dentaire de Chiconi braqué par six personnes cagoulées

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Frédéric Peltier, Gabrielle Trinqué et Diane Flory sont chirurgiens-dentistes au sein du cabinet dentaire de Chiconi. Ce mercredi 2 novembre, ils ont été victimes d’un braquage.

Alors que quatre patients étaient dans la salle d’attente du cabinet dentaire de Chiconi, six personnes cagoulées et armées se sont introduites pour dérober la caisse et le sac d’une victime, ce mercredi 2 novembre 2022. Trois patients ont reçu des coups de machettes. Ils ne sont pas gravement blessés.

Ce mercredi 2 novembre, aux alentours de 9h30, six personnes cagoulées se sont introduites dans le cabinet dentaire de Chiconi. Quatre patients étaient alors en salle d’attente et un cinquième en soin dans un cabinet. C’est une femme qui sortait de l’établissement qui a donné l’alerte. « Elle s’est mise à crier en voyant arriver les six personnes cagoulées, en combinaison blanche, qui couraient vers elle avec des machettes », assure Gabrielle Trinqué, chirurgien-dentiste qui exerce dans l’établissement aux côtés de deux autres chirurgiens et de trois assistantes.

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Le cabinet sera fermé au moins toute la semaine. Les praticiens ne savent pas s’il rouvrira.

Des coups de machette à trois patients

Les agresseurs auraient donné des coups à trois patients dans la salle d’attente. Parmi eux : une jeune fille de 11 ans, une femme âgée d’une trentaine d’années, qui se serait fait voler son sac à main et un homme d’environ 40 ans. Aucun d’entre eux ne souffre de blessures graves. Les voleurs auraient également dérobé la caisse, qui comptait 350 € en liquide.

La praticienne Gabrielle Trinqué, se trouvait à l’accueil. « J’ai eu le temps de me réfugier dans un des cabinets », confie-t-elle. Les gendarmes de Sada et les pompiers ont été alertés, ils se sont déplacés mais n’ont, pour le moment, pas interpellé les auteurs des faits.

Seulement neuf dentistes libéraux sur l’île

Les soignants ont pris la décision de fermer le cabinet temporairement. « Il sera fermé au moins toute la semaine », précise Frédéric Peltier, chirurgien-dentiste, qui s’est installé à Chiconi il y a deux ans. Pour l’heure, le praticien ne sait pas s’il rouvrira son établissement.

Mayotte compterait, au total, neuf chirurgiens-dentistes libéraux. La fermeture de ce cabinet entraînerait donc la disparition d’un tiers de ces soignants. « Nous savons que si l’on part c’est un drame, mais nous avons peur que cela se reproduise », insiste Gabrielle Trinqué.

Les agressions envers les soignants seraient rares sur le territoire. Mais le Conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes de La Réunion et de Mayotte note une augmentation des cambriolages et des violences ces derniers mois.

Une nouvelle école aux Hauts-Vallons, « on peut déjà prendre date ! »

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Élus, rectorat et préfecture de Mayotte ont lancé officiellement la construction du groupement scolaire T24 Hamaha.

La commune de Mamoudzou a lancé officiellement la construction du groupement scolaire T24 Hamaha, aux Hauts-Vallons, ce mercredi 2 novembre 2022. Avec ses 24 salles de classe, dont neuf en maternelle, il accueillera dans deux ans les élèves de ce quartier où fleurissent de nombreux logements.

Comme partout sur l’île, le manque de salles de classe est criant. La construction d’une nouvelle école est donc toujours la bienvenue comme le projet des Hauts-Vallons réunissant neuf salles de classe de maternelle et quinze autres en élémentaire. Ce mercredi 2 novembre, la mairie de Mamoudzou, le rectorat et la préfecture de Mayotte ont posé conjointement sa première pierre. « Construire une école, c’est une compétence du maire, mais ce n’est pas quelque chose de banal », admet Ambdilwahedou Soumaïla. Le maire, qui veut faire de ce nouveau groupement « un sanctuaire », en a déjà prévu l’inauguration en 2024. « On peut déjà prendre date ! »

Surplombant le village de Kawéni et pas très loin de Mayotte la 1ère, le site voit perpétuellement les logements se construire. C’est donc pour accueillir cette nouvelle population que le groupement a été envisagé. D’une surface de 4.300 mètres carrés, il disposera d’un parking souterrain, des 24 salles donc, mais aussi d’un espace restauration alimenté par la future cuisine centrale de Kawéni. 22 mois sont nécessaires pour les travaux estimés à treize millions d’euros.

17.200 élèves à Mamoudzou

Ce nouvel établissement est aussi une bonne nouvelle pour le rectorat de Mayotte. Gilles Halbout, le recteur rappelle d’ailleurs qu’il table sur « une cinquantaine de nouvelles salles à la prochaine rentrée ». « Ensuite, on sera sur un rythme de 150 à 200 nouvelles par an », promet-il. A Mamoudzou, où 17.200 élèves sont scolarisés, toutes les écoles connaissent la rotation des classes [N.D.L.R. une classe utilise la salle le matin, une autre l’après-midi]. « Avec parfois deux classes dans la même salle, on arrive à quatre dans la même journée ! », fait remarquer le recteur.

Le groupement scolaire en construction n’est pas donc le seul projet aujourd’hui sur la commune, le maire indique qu’un autre doit voir le jour dans le centre de Passamaïnty « d’ici la fin de la mandature ». « Il y aura 32 salles, c’est le plus gros groupement jamais construit », dit-il avec enthousiasme, après avoir cité l’école de Doujani comme prochain chantier arrivant à terme. Pour rappel, sur le territoire de Mamoudzou, « 600 élèves sont sur liste d’attente ».

« Je ne dis pas ça parce qu’on est proches de Majicavo, mais une école qui ouvre, c’est une prison qui ferme », déclare l’élu.

 

Des gros besoins en maternelle

Au rectorat, on espère que ce type de projets viendra aider un système éducatif qui passe son temps à pousser les murs. « On a beaucoup de retard sur les sections de maternelle », reconnait le recteur. A Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla annonce que le gros projet de Passamaïnty comportera également une partie réservée aux maternelles. Dans le quartier Disma, à Kawéni, une école maternelle devrait également voir le jour, ainsi qu’une crèche municipale. Cette dernière devrait toutefois être précédée de celle de M’Gombani, en 2024, qui sera la première du genre pour le chef-lieu de Mayotte.

Une journée de la reconversion professionnelle « au-delà de nos espérances »

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Chargé de mission de Transitions Pro Mayotte, Daoud Abdou a été la cheville ouvrière de la première journée de la reconversion professionnelle et de la formation à Mayotte, au lycée des Lumières à Kawéni, ce mercredi. Il ne cache pas son optimisme pour l’avenir et fait part de nombreuses sollicitations émanant du public.

Flash Info : Quelles sont vos impressions à l’issue de cette rencontre ?

Daoud Abdou : Pour une première, c’était franchement extraordinaire, au-delà de nos espérances. Je retiens particulièrement les interactions avec le public qui s’est montré très concerné. D’habitude, les chefs d’entreprises se montrent très réticents à l’idée dès qu’il est question de faire former leurs employés. Là, il faut reconnaître que c’est la réaction contraire que nous avons constatée. D’autant que deux témoignages sont venus corroborer l’efficacité du dispositif mis en place par Transitions Pro Mayotte. Le premier est un jeune journaliste qui a pu créer sa propre entreprise et qui la développe actuellement grâce au soutien de notre soutien. La deuxième est une dame qui a travaillé dans le secteur bancaire autrefois et qui s’épanouit maintenant dans le commerce de prêt à porter en ligne, preuve s’il en est qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser son rêve.

F.I : Comment se présente pour vous l’avenir pour votre organisme ? 

D.A. : Énormément d’espoir dirons-nous dans la mesure où les Mahorais nous ont montré cet après-midi par leur affluence qu’ils vont très rapidement s’approprier Transitions Pro, ce nouvel outil qu’ils viennent de découvrir. Beaucoup d’attentes également de la part des employés du secteur privé, la rencontre a suscité un grand intérêt chez eux et nous avons été obligé de limiter le nombre de questions posées par individu. Nous avons également noté cet intérêt du côté des élus, notamment le conseil départemental de Mayotte et d’autres organismes publics qui étaient représentés. Nous sommes convaincus qu’il en sortira très rapidement une synergie profitable aux travailleurs de ce territoire et formons le vœu que 2022 finisse en beauté pour la dix-huitième structure Transitions Pro de France, nous allons pouvoir consommer la totalité des crédits qui nous ont été alloués en bouclant dix dossiers de reconversion professionnelle.

Une organisation qui compte dix-huit structures

Placé sous l’autorité de l’État, « Transitions Pro Mayotte » est une commission paritaire interprofessionnelle régionale très récente. Si sa création sur l’île ne remonte seulement qu’à 2020, elle ne reste pas moins membre d’un groupement de dix-huit autres structures de même type réparties sur l’ensemble du territoire national depuis 50 ans (une par région). Elle est pilotée par les partenaires sociaux avec une présidence tournante tous les deux ans. Elle se constitue de deux collèges, un patronal et un salarial élus pour exercer un mandat de quatre ans. Depuis le mois juin 2022, c’est le Medef qui en a pris les commandes sous la présidence de Marcel Renaldi, avec comme vice-président Ali Abdou (représentant le syndicat CFDT). A Mayotte, ces partenaires sociaux exercent leur mandat en qualité de bénévole. Pour 2022, l’organisme peut compter sur une enveloppe de 309.000 € réussissant ainsi à assurer le traitement de sept dossiers de reconversion professionnelle (pour effectif du secteur privé estimé à 17.200 employés), aidé en cela par la différence des besoins manifestés par les différents candidats. « Transition Pro Mayotte » exerce également, entre autres, la compétence de contrôleurs d’organismes de formation sur le territoire.

Route de Soulou : la circulation sera fermée pendant une nuit

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Avant la saison des pluies, un confortement de la voie est nécessaire sur la route entre Soulou et Tsingoni.

Un arrêté sera publié et diffusé au recueil des actes administratifs de la préfecture de Mayotte. Pour rappel, en cas d’infraction, tout conducteur contrevenant à la limitation de tonnage prescrite par l’arrêté susvisé sera puni de l’amende de 750 euros prévue pour les infractions de la quatrième classe au code de la route. De plus, le véhicule en infraction fera l’objet d’une mesure d’immobilisation. Tous renseignements sur ces restrictions de circulation peuvent être obtenus auprès de la Deal de Mayotte, service Infrastructures, Sécurité et Transports (06 39 09 10 06).

Duo OHM et Maya Kamaty au pôle culturel de Chirongui, ce week-end

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Au programme respectivement les vendredi 4 et samedi 5 novembre, le Duo OHM et Maya Kamaty. Le premier, comme son nom l’indique, est constitué de deux adeptes des musiques électronique et indienne. « Les artistes Loya et Balakumar, qui ont tous deux des origines tamoules, se sont rencontrés lors du tournage du clip « Malbar dance » de Loya en 2016. Après cette expérience, ils ont eu envie de créer un concert entier mélangeant la tradition indienne qui a été créée il y a 5.000 ans à la modernité de la musique électronique, « mettre en valeur cette identité, cette culture très ancienne avec une langue, une littérature, une civilisation, une musique. Cela a du sens de retrouver cette histoire », prévient le pôle culturel.

Pour la Réunionnaise (elle aussi à 20h30), l’équipe de Chirongui dit l’attendre « avec impatience depuis février 2021 ! Si la pandémie a mis cette date en suspens, c’est avec encore plus de fourmillements dans les jambes que nous l’accueillons cette saison au Pôle Culturel. Maya Kamaty naît à La Réunion et grandit entre les accords de son père, leader du groupe Ziskakan, et les contes de sa mère. Elle fait ses gammes au milieu des musiciens et des poètes, bercée par la belle langue créole et les rythmes du Maloya, musique traditionnelle de La Réunion. »

Tarifs : cinq, sept ou dix euros. Réservations en suivant ces liens ou sur le site du pôle culturel :

yurplan.com/event/DUO-OHM-20h30/92387

yurplan.com/event/MAYA-KAMATY/93106

Une sixième édition du Mois sans tabac à Mayotte

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L’opération, mise en place au niveau national depuis 2016 par Santé publique France et le ministère de la Santé et de la Prévention, en partenariat avec l’Assurance Maladie, est l’occasion pour les fumeurs de rejoindre un mouvement les invitant collectivement à s’engager dans une démarche d’arrêt du tabac pendant un mois. Car réussir à arrêter de fumer pendant trente jours multiplie par cinq les chances d’abandonner le tabac définitivement. Tout au long du mois d’octobre, les fumeurs sont invités à se préparer à arrêter, et à participer au défi en s’inscrivant sur le site internet dédié et sur l’application Tabac info service. Un important dispositif de communication est progressivement déployé en TV, radio, affichage et digital. A Mayotte, ce sont 367 fumeurs qui se sont inscrits depuis 2017 à l’opération Mois sans tabac.

En France, le tabac reste la première cause évitable de mortalité, ce qui en fait un enjeu majeur de santé publique. A Mayotte, en 2019, 18% des hommes fumaient quotidiennement à Mayotte, contre 19% à La Réunion et 22% en métropole. Chez les femmes, 5% fumaient tous les jours à Mayotte, contre 13% à La Réunion et 16% en métropole. Si la prévalence a diminué ces dernières années chez les jeunes, elle reste conséquente : près de 9% d’entre eux fument toujours quotidiennement à Mayotte contre 17% en métropole.

Des actions de terrain sont à nouveau déployées pour être au plus proche des fumeurs, à la fois pour les informer, les conseiller, les motiver et les accompagner. A Mayotte, un stand Mois sans tabac sera au centre commercial Jumbo Score de Mamoudzou, les 7 et 8 novembre. Des professionnels de la POPAM2 seront présents pour fournir les informations utiles sur l’arrêt du tabac. Sinon, il existe toujours Tabac info service, le dispositif majeur de l’accompagnement à l’arrêt du tabac, qui comprend le site internet tabac-info-service.fr, le numéro d’aide à distance (39 89) et l’application d’e-coaching Tabac info service qui comprend un programme complet et personnalisé. Pour les fumeurs mahorais, une page Facebook Mois sans tabac Réunion Mayotte a été aussi créée. Ils peuvent trouver chaque jour des éléments d’information, et du soutien au sein même de la communauté du groupe privé. Enfin, un kit d’aide à l’arrêt Mois sans tabac comprenant le programme de 40 jours –composé de deux phases : 10 jours de préparation et 30 jours de défi – une roue des économies et aussi cette année deux flyers d’informations, l’un détaillant les différents outils disponibles pour arrêter de fumer et l’autre expliquant comment avoir recours à un professionnel de santé pour être accompagné.

Le nombre de chômeurs augmente à Mayotte au troisième trimestre

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Les chiffres fournis par la préfecture de Mayotte montrent qu’au troisième trimestre 2022, 15.430 demandeurs d’emploi, en recherche d’emploi et sans emploi (catégorie A), étaient inscrits à Pôle Emploi, soit une hausse de +7.9 % sur un trimestre (soit +1.130 personnes) et de +6 % sur un an.

Sur ce trimestre, le nombre de personnes inscrites en catégorie B ayant une activité réduite, s’établit à 1.055, en hausse de +14.1 % et à 1.120 pour la catégorie C, en baisse de +3.9 %. Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C est de 17.605. Il augmente de +7.4 % sur un trimestre (+1.215 personnes) et de +8.3 % sur un an.

La hausse est plus importante pour les femmes, inscrites en catégorie A, B et C (+8.2 %) que pour les hommes (+5,8 %). Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans est en hausse de 6,3%, de +8.5 % pour les 25-49 ans, de +4.2 % pour les 50 ans ou plus. Les personnes inscrites (catégories A, B, C) depuis plus d’un an, sont en baisse de 0.1 % sur un trimestre et de -9.6% sur un an.

Dans les autres départements d’outre-mer, les demandeurs d’emploi inscrits en catégories A, B et C sont en baisse de -3.1% en Guadeloupe, de -1.5% en Martinique, de -1.1% à la Réunion et en hausse de +0.8 % en Guyane. En France, le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 5.2 millions pour les catégories A, B et C, dont presque trois millions pour la première rassemblant ceux n’ayant aucun emploi.

Caribus : une déviation à Passamaïnty à partir du 14 novembre

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La communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou (Cadéma) informe les usagers d’une déviation à l’entrée de Passamaïnty, à partir du lundi 14 novembre et jusqu’en janvier 2023. En effet, les véhicules ne pourront plus circuler sur une portion de la route nationale 2, du club de kayak au rond-point à l’entrée du bourg.

Pour entrer ou sortir de Passamaïnty, en direction de Vahibé ou Mamoudzou, les automobilistes sont invités à emprunter l’avenue Arantabé en passant par le giratoire près du cimetière et du parc d’activités sportifs. Une chaussée provisoire et en double sens est aménagée sur six mètres avec la possibilité d’un stationnement d’appoint.

Les travaux prévoient la construction d’un pôle d’échange multimodal, la création d’une voie réservée aux bus, des carrefours à feux et des trottoirs plus larges pour les piétons et une piste cyclable. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter http://www.caribus.mobilite.yt

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes