La Deal (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) de Mayotte s’est invitée au conseil des ministres, ce mardi. En effet, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a présenté un décret relatif à la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer à Mayotte. « Celui-ci s’inscrit dans le cadre de la circulaire du Premier ministre du 24 juillet 2018 relative à l’organisation des services de l’État sur le territoire et intervient à la suite d’une proposition des préfets de Mayotte et de la Réunion formulée en mai 2019 », a rappelé le ministre. Pour une question d’organisation et des missions, la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Mayotte intégrera une dimension maritime. A Mayotte, ce qui relève du lagon est dévolu normalement à l’unité territoriale de la direction mer Sud océan Indien (DMSOI). « Cette transformation doit permettre notamment de gagner en lisibilité et en efficience pour une action de l’Etat renforcée sur le territoire mahorais. Les synergies créées permettront de mieux répondre aux enjeux maritimes », fait valoir le ministère, avant de rappeler que l’évolution sera effective au 1er janvier 2023. En conséquence, la Deal deviendra la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm).
Vers un droit conventionnel à Mayotte ?
Deux chargés de mission de l’Institut National du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (INTEFP) sont en visite dans le département jusqu’au samedi 3 décembre. Ils sont là pour construire avec la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), les partenaires sociaux et les acteurs du monde économique et social, un cadre favorisant le développement d’un droit conventionnel à Mayotte. Ces experts s’entretiendront successivement avec les organisations professionnelles d’employeurs, les syndicats de salariés et les services de l’État. Après des entretiens qui se déroulent tout au long de cette semaine, un séminaire de lancement se tiendra au cours du premier trimestre 2023, ainsi qu’un plan de formation pour préparer les partenaires sociaux et les futurs présidents de commissions mixtes paritaires à leurs rôles respectifs. La démarche portée par l’INTEFP vise à accompagner les acteurs locaux à développer la négociation collective sur trois niveaux, le dialogue social territorial, la négociation interprofessionnelle départementale et la négociation collective de branche locale dans les secteurs choisis par les partenaires sociaux pour leur forte implantation à Mayotte et mener ces négociations par le biais de commissions mixtes paritaires présidées par un représentant de l’État rompu aux pratiques du dialogue social.
« L’action de l’État en vue du développement d’un dialogue social constructif au service du développement économique de Mayotte, se poursuit et s’inscrit complètement dans le processus de convergence sociale attendue dans le territoire. L’objectif essentiel est de permettre, très rapidement, aux acteurs du dialogue social et économique du territoire d’avoir tous les leviers pour négocier des règles qui prennent mieux en compte les attentes des salariés comme les besoins des entreprises. Le préfet de Mayotte recevra les chargés de mission de l’INTEFP, pour faire le point de leur visite et assurer l’ensemble des acteurs du monde économique et social de l’appui et de l’accompagnement des services de l’État tout au long du processus envisagé », fait valoir la préfecture.
Ouverture des demandes de subventions aux associations à Mamoudzou
La Ville de Mamoudzou lance sa campagne de subventions pour l’année 2023. En effet, elle apporte « un soutien financier aux associations de la commune afin de développer et favoriser les activités de proximité dans les villages et quartiers. Cette aide sous forme de subvention est accordée aux associations œuvrant dans les domaines de la jeunesse, des sports, de la culture, de la citoyenneté, de l’environnement, du socio-éducatif et de l’insertion afin de leur permettre d’exercer leurs activités courantes dans de bonnes conditions, de financer la réalisation de leurs activités et projets spécifiques et de contribuer au financement des opérations particulières et exceptionnelles », informe la municipalité via un communiqué.
Les demandes peuvent se faire dorénavant sur le site www.mamoudzou.yt (rubrique Démarches). « Les dossiers papiers ne seront pas considérés comme recevables. Aucune dérogation ne sera accordée en 2023. Attention, il doit être utilisé un seul et unique compte utilisateur par structure », prévient la Ville. « Tout dossier incomplet ne pourra être transmis : toutes les informations doivent être complétées et les pièces jointes marquées d’une étoile « * » sont obligatoires. » Contact : 02 69 63 77 59.
Des nouvelles coupures d’eau dans le sud et le centre de Mayotte
Outre la mise en place de tours d’eau sur le nord de l’île, les communes du sud et du centre connaissent également des galères dans l’approvisionnement ces jours-ci. Une nouvelle fois, ce jeudi, des coupures y ont eu lieu. La première est intervenue, dès le matin, « à la suite d’une nouvelle casse sur la conduite d’adduction qui alimente le sud ». Pour pallier le manque, des citernes d’eau potable étaient positionnées à Kani-Kéli (au niveau du terrain de football), à Chirongui (à côté de l’école et du distributeur BFC) et à Bouéni (grande place publique au niveau de la MJC). La société mahoraise des eaux avait bon espoir de « rétablir la distribution d’eau potable dans des conditions normales », jeudi soir, vers 20 h, en fonction du niveau de remplissage des réservoirs. Plus tard dans la journée, toujours en rapport avec la casse, il était néanmoins annoncé que les communes de Sada, Ouangani, Chiconi et Dembéni allaient être privées d’eau potable à partir de 17h à cause des « niveaux des réservoirs trop bas pour assurer une distribution normale ».
Total accepte de baisser son prix sur le carburant aviation
Interpellé le 9 novembre, en commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Patrick Pouyanné a répondu à la députée Estelle Youssouffa sur le prix du carburant aviation qui est à Mayotte plus cher qu’à La Réunion. Pas forcément au courant des tarifs pratiqués sur l’île, le jour de son audition, le PDG du groupe Total s’est renseigné et admet que « la taille réduite du marché mahorais du carburant aviation génère des surcoûts opérationnels et une complexité logistique qui ont un fort impact sur nos coûts et donc sur le prix de vente ». Toutefois, il s’est engagé auprès de la représentante de la première circonscription de Mayotte à mettre en place « une grille de remise sur le prix de base pour les compagnies aériennes principales, en particulier Air Austral ». Il n’exclut pas des « mesures incitatives additionnelles » pour ces mêmes compagnies, conditionnées cette fois à un plus gros volume.
Le chauffeur de bus agressé à Majicavo-Koropa reprend du service
Blessé aux mains par des éclats de bouteille, le conducteur du bus agressé à Majicavo-Koropa, le 16 novembre, reprend le volant ce vendredi, confirme la société Matis. Il ramenait ce jour-là des élèves à Mamoudzou quand une bande de Majicavo-Dubaï a tendu un guet-apens et s’en est pris aux jeunes de Kawéni à l’intérieur du véhicule. « La direction de Matis exprime, à cette occasion, sa satisfaction et souligne l’extraordinaire résilience de ce conducteur et au travers de lui, celle de l‘ensemble des conducteurs du réseau de transports scolaires Halo’ », fait remarquer la société de transport scolaire. « Bien que mise à mal par des actes de malveillance à répétition, notre profession ne reculera pas devant la délinquance. »
Confidentiel : une quarantaine de caméras en plus dans les rues de Mamoudzou
Aux 66 caméras de vidéosurveillance installées sur le territoire de Mamoudzou, sont en train de s’adjoindre 40 nouvelles caméras de nouvelle génération en cours d’installation.
Confidentiel : le cinéma Alpajoe pourrait ouvrir avant la fin de l’année
La commission hygiène et sécurité est passée au cinéma Alpajoe de Mamoudzou. L’avis favorable et les derniers aménagements en cours devraient permettre au cinéma de rouvrir ses portes avant la fin de l’année.
Mayotte veut aller vers la souveraineté alimentaire

Structurer l’agriculture mahoraise en industrialisant les filières, c’était le thème de l’après-midi de la deuxième et dernière journée du forum économique, ce jeudi 1er décembre, au cinéma Alpajoe. L’occasion pour les acteurs du territoire de faire le point sur les différents projets.
« Mayotte est la porte d’entrée sur le marché franco-africain et européen. Nous sommes convaincus que notre île est un territoire idéal pour jouer un rôle économique majeur via sa position. » C’est en ces termes que Sofiata Souffou, vice-présidente de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Mayotte, a introduit la deuxième après-midi du forum économique de Mayotte. Organisé par le Département de Mayotte et l’Adim (Agence de développement et de l’innovation de Mayotte), il se tenait au sein du cinéma Alpajoe de Mamoudzou. Pour la CCI, l’un des enjeux du développement économique de l’île est sa capacité à structurer son agriculture afin d’aller vers davantage de souveraineté alimentaire en industrialisant les filières.
L’une des priorités est ainsi la mise en place d’une cuisine centrale pour « fournir des repas équilibrés aux élèves, qui ne disposent pas de cantines scolaires ». Pour Sofiata Souffou, « cela répondrait à un besoin du territoire et permettrait de lutter contre l’obésité. Aujourd’hui, il y a un problème de qualité et de quantité ». Dans le même temps, ce projet permettrait de créer de l’emploi et de favoriser la production locale. Cette cuisine centrale pourrait en effet dynamiser la filière agricole, en lui proposant des débouchés.
« Une agriculture de subsistance »
En parallèle, le territoire veut donc développer des unités de transformation. « A Mayotte, il s’agit principalement d’une agriculture de subsistance, informelle. De nombreux agriculteurs ne vendent pas leur production », indique Philippe Emery, responsable service économie agricole de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) de Mayotte. Notamment parce que les contraintes sont nombreuses : insécurité, vols et surtout difficultés d’accès au foncier. « Le conseil départemental met en place des aides pour permettre aux agriculteurs de s’installer. Mais aujourd’hui, de nombreuses exploitations sont peu productives », complète-t-il.
Un abattoir de volaille a déjà été créé l’année dernière pour atteindre à terme 1.500 tonnes de denrées alimentaires. Et un second abattoir de boucherie devrait bientôt voir le jour pour les bovins et les ovins. « Normalement, les animaux doivent être abattus de cette manière. Aujourd’hui, tous les abattages de zébus, notamment, sont illégaux. Cela pose un problème de salubrité », souligne Patrick Garcia, chef du service de l’alimentation au sein de la Daaf de Mayotte. En parallèle, une plateforme de transformation de végétaux devrait également être créée. « Grâce aux produits locaux et à des filières de transformation sur le territoire, nous pouvons arriver à une autosuffisance », assure le responsable service économie agricole. « Pour les œufs, nous y sommes déjà et pour les fruits et légumes, nous ne sommes pas loin ».
Une stratégie d’ici mi-2023
Le conseil départemental souhaite, dans le même temps, développer la production de sel de Bandrélé pour limiter les importations. La collectivité prévoit d’ailleurs de missionner un cabinet pour construire un plan d’actions pour industrialiser des filières agricoles et espère mettre au point une stratégie d’ici mi 2023.
Au-delà de la souveraineté alimentaire, structurer l’agriculture mahoraise permettrait également de développer les importations. « La demande en termes de produits tropicaux est très forte au niveau international, et le made in France apporte un gage de qualité. C’est notamment le cas avec le café ou la vanille Bourbon à La Réunion », estime Jérôme Vuillemin, directeur du pôle de compétitivité Qualitropic, qui accompagne l’île voisine dans ces projets agricoles. Des produits hauts de gamme, à forte valeur ajoutée, qui pourraient être développés à Mayotte et commercialisés dans les hôtels des îles voisines.
Le digital center comme moyen de développer les pratiques

L’inclusion numérique offre des perspectives extraordinaires à la jeunesse mahoraise. Au travers d’un partenariat officialisé mercredi en fin d’après-midi par la signature d’une convention le GIP Carif-Oref, la Fondation Orange s’engage à Mayotte pour développer un numérique utile à tous. Ce concept développé en Afrique il y a dix ans est transposable sur le territoire, mais également ailleurs en métropole et en Europe, avec à chaque fois, des adaptations au contexte local et aux besoins spécifiques du territoire concerné.
La directrice générale adjointe-CEO d’Orange France, Fabienne Dulac, a spécialement fait le voyage à Mayotte cette semaine pour parapher une convention de partenariat avec Youssouf Moussa, directeur du GIP Carif Oref. Cet événement qui s’est déroulé, mercredi après-midi, à la cité des Métiers à Mamoudzou marque le lancement du programme Orange Digital Center à Mayotte. Un partenariat qui s’ouvre également à d’autres acteurs du département, Mayotte In Tech de Feyçoil Mouhoussoune et Banque des territoires, représentée par Line Rogations, sa directrice de mission dans l’île. Cette synergie ainsi mise en place vise à déployer des ateliers et agir ensemble dans l’inclusion numérique à Mayotte à travers le développement de différents programmes, dans un parcours poussé et modulaire. En d’autres mots, offrir gratuitement au public la possibilité de passer de la phase découverte à l’envie d’aller plus loin au travers d’ateliers dédiés.
Les femmes mahoraises encouragées
Une initiative à saluer dans la mesure où elle vise également à agir sur le développement de l’employabilité, aussi bien en faveur des jeunes que des seniors, notamment les femmes. La fondation Orange est très impliquée dans le développement du numérique depuis trente ans, et ce concept qu’il a entrepris de dupliquer sur d’autres sols européens très prochainement a vu le jour sur le continent africain il y a dix ans. Le recul et le résultat très positifs qu’il a obtenu lui a permis de transposer l’expérience à Paris, en juin dernier. En raison des particularités locales, Orange a jugé utile de ne pas concentrer ses actions dans un dispositif unique, mais au contraire de s’appuyer sur plusieurs acteurs de terrain capables de traduire les attentes de la population. C’est le cas de Carif Oref qui dispose d’un réseau en Petite comme en Grande-Terre et avec lequel elle va pouvoir mener des opérations communes en direction des femmes, des seniors et des petites structures telles que les micros entreprises qui ont besoin de l’outil numérique pour se développer. Beaucoup d’autres associations locales accompagnent Orange dans cette démarche, à sa grande satisfaction, dans a mesure où les bénéficiaires n’ont aucun centime à débourser. « Pour nous, cette initiative sera une totale réussite lorsque les femmes mahoraises oseront aller de l’avant dans la fracture numérique et qu’elles pourront accéder à des emplois dans ce secteur très prometteur dans l’avenir. Et puis, il faut admettre que le numérique est entré dans notre vie quotidienne avec la dématérialisation de certaines démarches par l’Etat », fait remarquer Mélissa Cuttaz, en charge de la communication sur ce digital center mahorais.
En marge de cette signature de convention, des ateliers ont été organisé durant plusieurs heures dans les locaux de la Cité des Métiers. Il a été question de codage informatique, d’impression 3D pour les enfants et de démarches administratifs pour les seniors. Des ateliers qui ont fait sensation auprès des scolaires et qui ne manqueront pas de susciter des vocations au profit de Mayotte de demain. En effet, à l’aide d’un kit robotique et des Lego, des enfants ont pu construire des engins miniatures animés capable de se déplacer d’un point A à un point B grâce à des programmes injectés. Le robot « NAO » a retenu l’attention d’un grand nombre d’enfants et d’adultes, avec ses acrobaties programmées et ses mouvements de yoga, très utiles pour des personnes âgées sujettes à un handicap.
Il est peut aussi faire la joie des écoliers car il peut enregistrer les leçons à l’école et les restituer en temps utile.
La poolatomix débarque à l’hôtel Sakouli ce samedi
Une fanfare de treize musiciens et six DJs locaux donnent rendez-vous aux fêtards, ce samedi 3 décembre, à l’hôtel Sakouli, sur la commune de Bandrélé, pour une pool-party. Un événement qui devrait réunir 450 personnes.
A partir de 16h, ce samedi, l’hôtel Sakouli accueille la Poolatomix. Cette « pool-party » (« une fête dans une piscine » en anglais) sera rythmée par une fanfare de treize musiciens, avant que six DJs locaux ne prennent le relais avec des musiques house et techno. « C’est la première fois que nous organisons une soirée dans cet endroit », souligne Jean Philippe Moya, président de l’association Atomix sound system. « La nouvelle direction de l’hôtel voulait redynamiser ce lieu et inaugurer sa nouvelle terrasse ». Au total, 450 personnes devraient être accueillies. Trois maîtres-nageurs surveilleront les baigneurs pour qu’ils puissent accéder à la piscine jusqu’à 3h du matin. Un poste de secours sera également sur place, ainsi que 25 bénévoles.

Dix-huit artistes internationaux au Kariboum
L’association qui existe depuis quinze ans fait « la promotion des musiques électroniques, des arts visuels et des arts de rue tels que le jonglage, les acrobaties ou les tissus aériens ». Une fois par mois, elle organise une soirée dans un lieu différent. « Nous essayons de varier au maximum les endroits. Le but de tous nos événements est de financer le festival Kariboum qui aura lieu du 27 au 29 mai à Mtsangabeach. Pour cet événement, notre budget est de 100.000 euros. Nous faisons venir 18 artistes d’un peu partout dans le monde : des DJs allemands, albanais… », énumère le président de l’association. Pour le festival, 100 bénévoles seront mobilisés. Mais avant cet événement, Atomix sound system prévoit plusieurs soirées. Le 14 janvier 2023, l’association sera au restaurant La Marine, sur la plage d’Acoua. En février, elle se rendra dans le sud, vers Kani-Kéli dans un lieu qui n’est pas encore défini. Puis le 11 mars, une soirée sera organisée en Petite Terre.
Ce samedi 3 décembre, de 16h à 3h du matin, Poolatomix à l’hôtel Sakouli. Complet.
Football, basket-ball, rugby, un samedi fourni sur les terrains de sport

Duel entre La Réunion et Mayotte en basket, finale du championnat de rugby à 10 et fin de saison haletante en Régionale 1 de football, les amoureux de sport ont le choix, les samedi 3 et dimanche 4 décembre.
Au stade de Cavani, ce samedi 3 décembre, c’est rugby. Le comité organise sa finale de championnat à 10, à 17h30. Le racing club du secteur sud de Mayotte (Bouéni) défie le Desperados rugby club (Mamoudzou). A Mayotte, la saison du ballon ovale a la particularité de se jouer en deux phases. Le championnat à 7 se joue au début de l’année civile, puis celui à 10 se déroule de septembre à décembre. Leaders de leurs poules, Bouéni et Mamoudzou se retrouvent logiquement en finale après avoir écarter Combani et Koungou, la semaine dernière, à Chirongui. Le lever de rideau est prévu à 13h30, avec trois autres rencontres. Le samedi suivant, le vainqueur sera le représentant de Mayotte dans un duel, lui aussi organisé à Mayotte, contre le meilleur club réunionnais. Pour rappel, en février 2022, c’était le Desperados qui avait battu le club du Tampon.
Un Mayotte-La Réunion sous les panneaux
En basket, deux places sont à aller chercher pour se rendre en métropole, ce samedi, au gymnase de Pamandzi. En Coupe de France, les féminines du Fuz’ellips de Cavani et du Tampon se rencontrent à 13h. Redoutables, les Réunionnaises ont infligé un sévère 99-27 au BC M’tsapéré lors de leur dernière venue au mois de mai. Et ce sont justement les garçons du BCM qui auront l’occasion de laver l’affront. Ils feront face au Basket club dyonisien (Saint-Denis), à 15h. Cette même équipe s’était inclinée à Labattoir (75-72) au terme d’un match tendu contre le Vautour. Si les deux équipes veulent participer au prochain tour, elles n’ont plus le choix, il faudra montrer laquelle est la meilleure de l’océan Indien.
Quatre premiers de Régionale 1 qui jouent à la maison
Il ne reste que trois matchs avant l’ultime coup de sifflet, c’est dire si cette treizième journée initialement reportée est importante aux yeux des quatre premiers du championnat de Régionale 1 toujours en course pour le titre. Cette journée a ceci de particulier que les quatre, FC M’tsapéré (40 points), les Jumeaux de M’zouazia (38 pts), l’AS Kawéni (37 pts) et l’AJ Kani-Kéli (36 pts), se produisent à domicile, à 15h. Seul match ce dimanche, le leader accueille le FC Bandrélé. Alors que ce samedi, les champions en titre sont les hôtes de l’AS Rosador, l’ASK reçoit les Abeilles de M’tsamboro, tandis que M’tsangamouji se rend à Kani-Kéli y défier l’AJ. En bas du classement et à égalité de points, l’USCP Anteou (Poroani) et l’AS Bandraboua s’affrontent dans une rencontre qui s’annonce déjà cruciale pour le maintien.
Caribus : Des navettes gratuites comme solution aux embouteillages

La première tranche des travaux du Caribus dans le sud de Mamoudzou avance, avec depuis ce mardi 29 novembre, la mise en place d’une déviation et d’une circulation alternée. Comme les usagers de la route ont pu s’en rendre compte, ce système a engendré des embouteillages, déjà quotidiennement présents sur cet axe. La Cadéma (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou) envisage de mettre des bus dès la semaine prochaine pour réduire le trafic de voitures.
Et si Caribus était mis en place un an à l’avance ? A la vue des désagréments subis par les automobilistes empruntant la route nationale 2 et de la durée prévisionnelle de deux mois de chantier, Rachadi Saindou, le président de la Cadéma (communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou), a lancé des études afin de proposer une solution temporaire. « Nous espérons proposer, dès la semaine prochaine, la mise en place de bus-navettes à partir de Hajangua, pour les personnes arrivant du sud de l’île, et depuis Tsararano, pour les personnes venant de l’ouest », explique-t-il.

Concrètement, c’est une dizaine de navettes gratuites qui sera déployée, avec un premier départ aux alentours de 5 heures d’Hajangua et de Tsararano. Quant au retour, les bus partiront vers 15h30 de Mamoudzou (parking des taxis Sud). « Nous n’avions pas prévu que le problème de circulation allait être si important et causer autant de désagréments », concède le président de la collectivité.
« Le pic du dérangement est derrière nous »
Pour rappel, ce chantier, concerne la pose de canalisations du réseau d’eau potable, ainsi que les travaux de traversées de chaussée sur deux giratoires. « La réalisation de ces travaux provoque une déviation via les futures voies de bus. La circulation de la route nationale se retrouve donc, sur pôle d’échange multimodal, qui n’est pas configuré pour recevoir autant de véhicules. La signalisation verticale a été renforcée et la signalisation horizontale va l’être également. Une chicane a également été résorbée pour permettre un meilleur passage », indique Jean-Français Bergéal, directeur de projet de Narendré, groupement de maitrise d’ouvrage du projet Caribus.

Il ajoute également qu’« au-delà du carrefour en lui-même, les automobilistes sont ralentis par cette signalisation. Il faut que chacun s’approprie cette déviation ». La durée des feux provisoires va être également modifiée avec l’allongement du feu de circulation installé à la sortie de Passamaïnty. « Avec ces modifications, la circulation devrait redevenir à la normale. Le pic du dérangement est derrière nous, maintenant, ça ne peut que s’améliorer », estime Jean-François Bergéal.
En attendant, la Cadéma mise beaucoup sur ces navettes, qui seront vues comme un test, afin de réduire la pression automobile et de fluidifier la circulation intense des heures de pointe. « Nous proposons une solution et c’est à chacun de participer. C’est l’affaire de tous ! », rappelle Rachadi Saindou.
Un pavillon agriculture biologique au marché de Coconi, ce samedi
Pour l’édition de décembre au marché de Coconi, les agriculteurs engagés en agriculture biologique seront réunis sous un pavillon commun. Qu’ils soient certifiés ou en cours de conversion à l’agriculture biologique, ils seront présents, ce samedi 3 décembre de 8h à 13h, pour vendre leurs productions. « Une initiative qui devrait ravir de nombreux consommateurs de fruits et légumes à la recherche de produits de qualité ! Si elle rencontre le succès escompté à Coconi, le pavillon devrait s’installer dans différents marchés de l’île », prévient l’Epfam (Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte). « Cette action s’inscrit dans le projet de structuration d’une filière agriculture biologique à Mayotte, porté par l’EPFAM, l’Ucoopam et l’EPN de Coconi, avec le soutien de la préfecture de Mayotte et du Feader », ajoute l’établissement public. www.epfam.fr/projet/structurer-agriculture-biologique
Les P’tits Loups de Cavani se mettent au street-art
L’école et le centre de loisirs Les P’tits Loups (Cavani-Mamoudzou) ont érigé « Mayotte » comme thème de l’année. Ainsi, le nom des classes, ainsi que la plupart des activités déployées au sein de notre structure sont en lien avec l’île (activités manuelles en rapport avec les tortues, les ylang, bananier etc…). Les contes traditionnels mahorais, les instruments de musique locaux ainsi que les mangroves (visite de la mangrove de Passamaïnty) ont déjà pu être étudiées par les élèves. Fréquentant le centre de loisirs, ces derniers ont pu faire appel à leur imaginaire et leur créativité via le street-art. Après avoir échangé avec l’artiste locale Luz Leon, ils ont établi le projet de réaliser une fresque murale géante sur les murs de la cour de récréation sur le thème « Mayotte Sauvage: flore et faune locale ». L’idée est de permettre aux enfants à travers la peinture murale de représenter Mayotte et sa nature dans toutes ses richesses : makis, roussettes, feuilles de bananiers, baleine, tortues, hippocampe. Mais également d’améliorer l’espace de vie récréatif des enfants en y apportant une multitude de formes et couleurs. La Direction des affaires culturelles (DAC) de Mayotte a décidé de soutenir ce projet qui a pu rapidement démarrer et a contribué à ouvrir l’horizon culturel des enfants qui fréquentent notre centre de loisirs. A travers plusieurs ateliers de street-art en compagnie de l’artiste Luz Leon, les enfants ont pu donner vie à cette fresque murale qui devrait-être complètement achevée à la mi-décembre 2022.
Annoncé en 2019, le groupe de travail sur le retour aux Comores de mineurs isolés n’a jamais vu le jour
A une question posée par Mansour Kamardine, en septembre, sur le retour aux Comores des mineurs non accompagnés abandonnés à Mayotte, le gouvernement vient de répondre. En effet, le député mahorais a souhaité avoir des réponses sur « la création d’un groupe de travail conjoint sur la question des mineurs non accompagnés présents à Mayotte, afin de favoriser la réunification de leurs familles ». Actée en juillet 2019, la création de ce groupe ne comporte aucun représentant mahorais et le parlementaire de Sada voulait connaître « les conclusions de ce groupe de travail, les décisions qui en sont issues et l’état de la mise en œuvre de ces dernières ». Le gouvernement français explique cependant que malgré les échanges avec les Comores, ce groupe n’est toujours pas constitué. « La question des mineurs comoriens non accompagnés à Mayotte est particulièrement délicate, notamment car elle achoppe sur une définition mutuellement partagée du phénomène. Dans ce contexte, nous poursuivons l’objectif défini dans l’accord cadre pour un partenariat renouvelé franco-comorien du 22 juillet 2019, et travaillons à la réunion d’un groupe de travail. Dans l’intervalle, et à titre transitoire, une approche au cas par cas est susceptible de donner des résultats. Grâce au travail d’acteurs associatifs de terrain, certaines situations individuelles ont été identifiées. Des réunifications familiales, puisque des parents comoriens résidant aux Comores sont désireux de retrouver leurs enfants, semblent possibles, dans un cadre juridique sécurisé sur lequel nous travaillons », assure le gouvernement.
Gérald Darmanin passera le Nouvel an à Mayotte
Lors de son déplacement à Mayotte à la fin du mois août 2022, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, s’était engagé à revenir sur l’île d’ici « le mois de novembre ». Il reviendra finalement un mois plus tard, puisqu’il est attendu « fin décembre ». Après un passage par La Réunion, il sera sur l’île aux parfums pour « faire un point d’étape sur les engagements pris alors (pérennisation d’un quatrième escadron de gendarmerie mobile de 72 gendarmes en appui des effectifs territoriaux, renforcement des actions conduites dans le cadre du plan Shikandra lancé en 2019, financement de la vidéoprotection et d’équipements des polices municipales au profit des communes, livraison de deux intercepteurs supplémentaires au premier trimestre 2023, création entre 2023 et 2027 de quatre nouvelles brigades de gendarmerie, etc.) », indique le ministère. Sa venue coïncide également à l’intermède entre les débats de l’Assemblée nationale et du Sénat sur son projet de loi sur l’immigration. Plusieurs mesures pourraient d’ailleurs concerner Mayotte. « Le ministre se rendra ainsi à Mayotte fin décembre et passera à cette occasion le Nouvel an aux côtés des Mahorais et des policiers et gendarmes mobilisés pour assurer la sécurité de la population », ajoute son ministère.
Un nouveau chef de brigade à la gendarmerie de Pamandzi
Ce mercredi matin, le capitaine Rodolphe Meulenyzer a pris le commandement de la brigade de gendarmerie de Pamandzi. Il a été intronisé dans ses nouvelles fonctions par le chef d’escadron Laurent Seurin, commandant de la compagnie départementale, et en présence du colonel Olivier Casties, le numéro 2 de la gendarmerie de Mayotte. Le nouveau chef prend la tête d’une équipe de 38 personnes.
Deux accidents de la route près de Combani, ce mercredi matin
Ce mercredi 30 novembre, à 8h30, un scooter a été percuté par une voiture à proximité de la Maison France Service à Combani. La conductrice, qui souffrait de douleurs à une jambe, a été conduite au dispensaire mais ses blessures seraient légères. Peu de temps après, un scooter seul aurait chuté près de la mosquée de vendredi à Combani. Les deux passagers, dont un enfant de 11 ans, ont été transportés au CHM pour des radios de contrôle. Leurs blessures seraient également légères. Ces deux accidents ont provoqué d’importants bouchons dans le village.
Les prix des produits pétroliers augmentent ce jeudi 1er décembre

« Comme le prévoit la réglementation, le préfet fixe mensuellement les prix maximums des produits pétroliers suivants : Supercarburant sans plomb, Gazole routier et maritime, Mélange détaxé, Pétrole lampant, Gaz de pétrole liquéfié », rappelle la préfecture de Mayotte. L’État, depuis le 15 novembre et jusqu’au 31 décembre, applique une remise forfaitaire de 8.33 centimes par litre. Toutefois, les prix sont révisés tous les quinze jours en fonction des cours. C’est pour cette raison, que la préfecture annonce des nouveaux tarifs. Le supercarburant sera donc à 1,81 euros par litre (contre 1.78 précédemment), le gazole à 1.61 €/l (1.68), le mélange détaxé à 1.29 €/l (1.33) et le gazole maritime à 1.23 €/l (1.38). Si le prix du gazole semble diminuer, toutefois, ce mois décembre marque « la fin de la remise de 7,4 centimes/l de la taxe spéciale de consommation sur le prix de l’essence et du gazole routier par le Conseil départemental de Mayotte », indiquent les services de l’État.
Par ailleurs, le prix de la bouteille de gaz de 12 kg augmente de 50 centimes d’euros par litre et passe à 25,50 euros.