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Un forum où planter des petites graines de l’entreprenariat

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Une vingtaine de structures ont pu répondre aux questions des visiteurs.

Ce jeudi 8 décembre, à l’Office de tourisme de Petite-Terre, se tenait la quatrième édition de la « Journée pour entreprendre » organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM). Outre la mise en relation des porteurs de projets et des divers organismes accompagnateurs, l’événement a pu permettre à de jeunes lycéens de se projeter comme futurs entrepreneurs. Reportage.

Carnets de notes en main et sacs sur le dos, quelques dizaines de lycéens déambulent parmi les stands dispersés sur le parvis de l’Office de tourisme de Petite-Terre, près du rond-point du Four à chaux, à Labattoir. Pas forcément le public auquel on s’attendait ce jeudi matin, pour la quatrième édition de la « Journée pour entreprendre », organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM) dans le cadre du projet de structuration des filières économiques à Mayotte cofinancé par le fonds européen de développement régional (Feder). Et pourtant, le futur de l’économie mahoraise repose peut-être sur les épaules de ces jeunes visiteurs. « On a mis en place un projet pédagogique Mini-entreprise », explique Roshan Sewsurn, enseignant en économie-gestion au lycée des Lumières de Kawéni, qui accompagne ses élèves sur le salon. « Le concept, c’est que nos élèves créent une véritable entreprise de A à Z. Ils sont en seconde, dont on est au début du projet : on leur explique les différentes étapes, les démarches à suivre, les statuts juridiques et on leur fait rencontrer les partenaires. » Et partenaires il y a ! Plus de vingt structures d’accompagnement, de financement et d’insertion étaient présentes, parmi lesquelles – outre la CCIM – l’Agence de développement et d’innovation de Mayotte (Adim), le réseau Initiative Mayotte, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), ou encore la caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM) – qui chapeaute le statut d’auto-entrepreneur sur le territoire.

L’auto-entreprise, prisée à Mayotte

Le statut d’auto-entrepreneur, lancé en 2009 en France, présente de nombreux avantages, notamment en termes de simplicité administrative et de flexibilité. Le dispositif, étendu à Mayotte en 2020 – notamment pour enrayer l’économie informelle – connaît un franc succès sur le territoire : 6.143 auto-entreprises ont été créées dans le département sur la période 2021-2022.

Pour garantir le succès et la pérennité de ces initiatives, tout un écosystème de structures s’active. On finance, on forme et on conseille… Du côté de l’Adie par exemple, on se félicite « d’accompagner entre 800 et 1.000 personnes chaque année, principalement des petits commerçants ». L’association accorde des prêts d’un montant pouvant atteindre 15.000 euros aux porteurs de projets n’ayant pas accès au crédit bancaire. Risqué ? « Nous avons un taux de pérennité sur trois ans de 93 % ! C’est à dire qu’au bout de trois ans, 93 % des entreprises accompagnées sont toujours en place », se ravit Max Verouden, conseiller Adie sur la zone de Kawéni.

Vers une tertiarisation de l’économie mahoraise ?

« Aujourd’hui, le secteur le plus prisé à Mayotte, c’est le commerce, tout le monde va là-dedans ! Comme on dit ici à Mayotte, le fleuve se déverse dans la mer… On va dans ce qu’on connaît déjà ! », concède Omar Simba, directeur administratif de la CCIM. « Mais le secteur des services pourrait être beaucoup plus porteur, surtout pour une petite île comme la nôtre qui n’a pas beaucoup de foncier ! », plaide-t-il. Qui sait ? Les futurs pontes du secteur tertiaire mahorais sont peut-être dans l’assemblée ? « On plante les graines ! Si sur la trentaine d’élèves présents ici, on peut donner envie à l’un ou deux d’entre eux de créer leur entreprise, leur faire comprendre qu’il y a une autre voie possible que le salariat ou l’administration, c’est déjà gagné ! », abonde Roshan Sewsurn, le prof d’économie. La journée n’est pas terminée, que les graines germent déjà : « je compte bien ouvrir ma propre entreprise après l’école », affirme Soumaya Roukia Roukaia, élève en seconde métiers de la relation client (MRC).

L’association Amalca s’implante durablement

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Le tout nouveau bureau d’accueil au sein duquel les membres de l’association reçoivent les patients ainsi que les familles.

Depuis 2013, l’association mahoraise pour la lutte contre le cancer (Amalca) se bat pour venir en aide aux personnes atteintes du cancer et plus particulièrement aux femmes victimes du cancer du sein. Ce jeudi 8 décembre, les premiers locaux de l’association sur l’île ont été inaugurés dans le quartier M’gombani, à Mamoudzou.

Selon Santé publique France, le cancer du sein est le cancer le plus fréquent en France et première cause de décès par cancer chez la femme. Pour lutter contre cette maladie, plusieurs associations ont été créées afin d’apporter leur soutien aux patients ainsi qu’aux familles, telles que le CRCDC Redeca Mayotte, l’Asca (Association des soignants contre le cancer) ou encore Amalca. « Ensemble, luttons contre le cancer », tel est le slogan de cette dernière. Son objectif est de réunir toutes les personnes physiques et les entreprises qui souhaitent venir en aide aux victimes du cancer. Au travers de leur soutien, les membres de cette structure mènent des actions, font de la prévention, accompagnent les patients et leurs familles afin de « leur permettre de sortir de l’isolement », explique Nadjlat Attoumani, présidente de l’association. Ils participent également à l’amélioration de la prise en charge des patients et coordonnent des initiatives comme Octobre rose pour la lutte contre le cancer.

Accueil et groupes de parole sont les activités mises en place par Amalca ces dernières années. Elles ont été créées dans le but d’aider les malades avec, dans les prochaines années, des « activités physiques adaptées », poursuit la présidente. Elles seront dédiées aux personnes qui sont en cours de soins ou qui en sortent.

Des locaux pour un meilleur suivi

Depuis de nombreuses années, Amalca est présente et active à Mayotte, mais sans posséder de locaux. Ce jeudi matin, dans le chef-lieu, l’association a accueilli ses différents partenaires, notamment ceux majeurs qui l’accompagnent et la soutienne financièrement, à savoir la préfecture de Mayotte, la CSSM (Caisse de sécurité sociale de Mayotte), l’Agence régionale de santé, la Cress (Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire), le centre hospitalier de Mayotte et le conseil départemental de Mayotte afin d’assister à l’inauguration de leurs premiers locaux sur l’île. D’après Nadjlat Attoumani, ces derniers vont permettre d’accueillir les patients et leur famille, mais également de mieux les accompagner.

Et s’il s’agit des premiers locaux de la structure, elle ne compte pas en rester là. Les membres de l’association envisagent en ouvrir d’autres et surtout, comme l’explique la présidente, de « se rapprocher de la population ». En attendant, Madi Moussa Velou, le vice-président du conseil départemental, a évoqué la possibilité d’utiliser des bureaux du département pour aider l’association.

Le Parc marin installe treize nouveaux filets anti-déchets

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Margaux Bouillet chapeautait l’installation de trois filets anti-déchets au niveau du cours d’eau de Mangamagari, à Dzaoudzi, ce jeudi 8 décembre.

Pour limiter la pollution du lagon, deux filets avaient déjà été installés en amont des cours d’eau et des caniveaux, à Koungou et Pamandzi. Le parc marin poursuit son expérimentation avec l’installation de treize autres pour retenir les déchets qui se déversent dans l’océan, avant la saison des pluies.

Un être humain absorberait en moyenne cinq grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte bancaire. Les microplastiques ont en effet envahi notre alimentation, selon un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF). Stopper la propagation des déchets devient donc un enjeu crucial. « Mayotte est largement touchée par cette pollution. Jetés dans la nature, les déchets sont emportés par les grosses pluies dans les caniveaux et les cours d’eau et arrivent directement dans le lagon. On s’est rendu compte que la principale pression sur l’écosystème marin était terrestre donc nous avons intensifié notre travail sur le littoral », souligne Christophe Fontfreyde, directeur du Parc naturel marin de Mayotte. L’augmentation de ces détritus dans les milieux naturels engendre en effet une dégradation de la qualité de l’eau du lagon et la santé des écosystèmes marins. Face à ce constat, l’organisme a décidé de déployer des filets anti-déchets sur le territoire afin de mener une expérimentation pendant la saison des pluies. « Ça n’avait pas de sens d’attendre que tout soit au fond du lagon pour aller les chercher », estime le directeur du Parc marin.

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Deux agents de la société Pollustock étaient également présents à Dzaoudzi pour mettre en place les filets. Cette société est en effet celle qui a conçu « ces barrières » anti-déchets.

Trois filets installés à Dzaoudzi

Ce jeudi 8 décembre, deux membres de son équipe ainsi que des agents de la société Pollustock, qui conçoit ces filets, s’étaient donné rendez-vous au niveau du cours d’eau de Mangamagari à Dzaoudzi. « Nous sommes ici depuis mercredi pour installer trois filets », détaille Margaux Bouillet, animatrice de l’observatoire des déchets du Parc marin. Le parc a d’abord recensé tous les ouvrages de Mayotte qui pouvaient accueillir ce type de filets. « Nous nous sommes concentrés sur les cours d’eau pluviaux, avant l’arrivée en mer, pour récupérer un maximum de déchets », poursuit-elle. Plastiques, métaux, tissus, déchets verts ou autres sédiments sont ainsi emprisonnés par les filets ayant une capacité de trois tonnes.

L’année dernière, deux filets avaient déjà été installés dans la rivière Koropa de Koungou et dans un caniveau de la commune de Pamandzi. Une expérimentation qui a fait ses preuves et découle sur la deuxième phase du projet. « Pour nous, l’enjeu est également de faire prendre conscience à la population de la quantité de déchets qui se déverse dans le lagon », souligne Christophe Fontfreyde. Tout au long du mois de décembre, le Parc marin va déployer treize filets en aval des cours d’eau ou des caniveaux pour récupérer les déchets solides. Cinq collectivités se sont manifestées pour accueillir ces dispositifs : la communauté d’agglomération du Grand Nord, les communes de Chiconi, Dzaoudzi-Labattoir, Kani-Kéli et celle de Pamandzi. Au total, un million d’euros sera investi dans ce projet, soutenu par l’Union européenne, France relance et l’Office français de la biodiversité. Ce programme devrait s’achever fin 2023. Les collectivités, qui prennent en charge la gestion, les prélèvements et l’entretien des filets, pourront ensuite conserver ces installations si elles le souhaitent.

Des déchets ingurgités par les espèces marines

Selon le parc marin, la présence des déchets dans le lagon est une menace à plusieurs niveaux. D’abord, les plastiques et batteries génèrent des polluants chimiques qui dégradent directement la qualité de l’eau. Ces déchets peuvent également être ingurgités par des espèces marines et être d’autant plus facilement ingurgitables en se décomposant en microparticules. Mais pour le Parc marin, cette solution ne résout pas le problème de la pollution. « Il faut mettre en place d’autres mesures pour limiter voire endiguer les dépôts sauvages, et améliorer la gestion des déchets. L’idée est également d’inciter les communes à mettre, elle-même, en place ce type de dispositifs », poursuit le directeur.

Les déchets collectés via les filets seront pesés puis triés afin que les collectivités puissent caractériser les déchets produits. En parallèle, ce projet permettra au Parc marin d’alimenter son observatoire des déchets marins, lancé en 2017. Il étudie l’origine et les caractéristiques des macro-déchets échoués sur les plages, flottants ou dans les fonds marins et des microplastiques présents dans les sédiments sur les plages, dans l’eau et dans les organismes d’animaux marins. L’objectif : mieux comprendre la problématique pour accompagner la mise en place de solutions de gestion.

Oudinot du pouvoir d’achat : Jean-François Carenco confirme le renforcement du bouclier Qualité Prix +

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Ce jeudi 8 décembre, s’est tenue la présentation par le ministre délégué chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, de la démarche de « l’Oudinot du pouvoir d’achat ». Pour rappel, cette dernière combine des mesures prises au niveau national et des chartes locales signées dans chaque territoire. A Mayotte, cette démarche se traduit par la mise en place du « Bouclier Qualité Prix + » et par le maintien du prix maximal global du panier du bouclier, fixé à 200 €, jusqu’en mars 2023 malgré l’inflation. Ce sont également, au travers de ce BQP+, onze produits pour lesquels le conseil département de Mayotte s’est engagé à diminuer l’octroi de mer, jusqu’à zéro pour certains pendant six mois à compter de décembre et renouvelable une fois.

L’octroi de mer appliqué aux ailes de poulet, produit très consommé sur l’île, passera de 5% à 0%. Il a également été ajouté à la liste des 74 produits du panier du BQP 2022. L’Oudinot du pouvoir d’achat a permis la mobilisation de nouveaux acteurs dans le domaine du transport et de la distribution pour le « Bouclier Qualité Prix + » aux côtés des signataires historiques : Mayotte Tropic, Somaco, Mayotte Channel Gateway, Tilt et Transit Express Mayotte.  En outre, le groupe CMA/CGM s’est engagé à effectuer une remise de 750 € sur les conteneurs 40 pieds à destination des Outre-mer. De plus, en 2023, la franchise du colis a augmenté dans le cadre de l’application des taxes, qui doublera. En effet, seuls les colis dont la valeur est supérieure à 400 € seront taxés (contre 250 € actuellement).

Dix millions de Français concernés par la prime carburant

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La Première ministre, Élisabeth Borne a ainsi annoncé ce mercredi matin le dispositif qui prendra le relais de la remise carburant : une indemnité carburant de 100 euros qui permettra de soutenir les travailleurs qui utilisent leur voiture pour se rendre au travail. Cette aide bénéficiera à 10 millions de Français, soit les déciles de 1 à 5 (d’une personne seule touchant moins de 1.314 euros nets/mois à un couple avec trois enfants dont le revenu fiscal ne dépasse pas 5 255 euros nets/mois). A partir de janvier 2023, cette aide remplacera la remise sur les prix des carburants qui a été mise en place en avril 2022 et qui prendra fin au 31 décembre.

« Pour un Français qui parcourt 12.000 km par an (ce qui correspond à la moyenne), cette indemnité représente une aide d’un peu plus de 10 centimes par litre. Un couple qui travaille et possède deux voitures bénéficiera de 200 euros. Cette aide s’appliquera quel que soit le type de véhicule (thermique, hybride rechargeable, électrique), y compris les deux roues », prévient le Gouvernement. Pour la toucher, il faudra remplir un formulaire sur le site impôts.gouv.fr en indiquant son numéro fiscal, sa plaque d’immatriculation et son numéro de carte grise et une attestation sur l’honneur indiquant que l’on utilise son véhicule pour aller travailler.

« L’aide sera ensuite versée directement sur le compte en banque du bénéficiaire, sans démarche supplémentaire. Cette nouvelle aide ciblée contribue à protéger le pouvoir d’achat des Français, dans la lignée des dispositifs adoptés par le Parlement depuis l’hiver dernier face à la hausse des coûts de l’énergie, et cet été via le paquet pouvoir d’achat (revalorisation des prestations sociales, triplement de la prime « Macron », déblocage exceptionnel de l’épargne salariale…). Cette indemnité, dont le coût maximal est d’un milliard d’euros si tous les concernés en font la demande, sera financée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2023, actuellement en débat au Parlement », note l’État.

Jean-Luc Raharimanana s’expose à la médiathèque de Bandrélé

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Ce mercredi, a eu lieu le vernissage de l’exposition « La voix, le loin » à la médiathèque de Bandrélé. Installation artistique mêlant photos, poèmes et expériences sonores, l’exposition trouve racine dans le recueil de poèmes éponyme écrit par Jean-Luc Raharimanana et paru en octobre 2021 aux éditions Vents d’ailleurs. Elle est accessible au public jusqu’au 17 décembre prochain.

Le lycée du Nord célèbre la laïcité et les valeurs de la République

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Depuis ce mercredi et jusqu’à ce vendredi se tient la « semaine de la laïcité et de célébration de la République » au lycée polyvalent (LPO) du Nord. Au programme : expositions du musée national de l’éducation (Munaé) et de travaux d’élèves, projections de films et tables rondes. Récemment lauréat du « prix de la laïcité de la République française », l’établissement entend utiliser les crédits alloués pour produire une « charte de la laïcité illustrée pour l’école mahoraise » l’année prochaine.

La France cherche ses futurs « pôles territoriaux d’industries culturelles et créatives »

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Rima Abdul Malak, ministre de la Culture et Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement ont annoncé le lancement du dispositif « Pôles territoriaux d’industries culturelles et créatives », dont l’objectif est de structurer et renforcer localement les acteurs les plus innovants dans le champ des industries culturelles et créatives : métiers d’art, design, création de mode, technologies du son et de l’image. La première phase de cette action prend la forme d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) doté de 1.8 million d’euros, qui doit permettre de mieux identifier les dynamiques territoriales en cours, et d’apporter un appui à la structuration d’un pôle territorial d’industries culturelles et créatives, via le financement d’ingénierie de projet. La deuxième phase, prévue au printemps 2024 interviendra sous forme d’appel à projets (45 millions d’euros) et financera les projets les plus solides. Les démarches relatives à la première phase sont à effectuer en ligne avant le 31 mars 2023 : www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ami-france-2030-poles-territoriaux-d-icc

Mayotte, un marché florissant pour la banque en ligne Nickel

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Thomas Courtois, le président de la banque en ligne Nickel, était en visite rapide à Mayotte ce mercredi matin. Accompagné de Laurent Guivarch, son directeur commercial, il est venu célébrer la percée extraordinaire de son offre dans notre département. En seulement un an, la banque en ligne a réussi à s’attirer 20.000 clients à travers trente points de vente, dont celui de « La Pause kids » à Cavani Mtsapéré, qui comptabilise à lui seul la moitié des clients sur tout le territoire. Les deux hommes doivent reprendre l’avion pour l’île de La Réunion, ce jeudi après-midi. Pour Nickel, l’océan Indien représente aujourd’hui près de 100.000 clients (80.000 à La Réunion et 20.000 à Mayotte).

Droit de retrait au collège de Majicavo-Lamir

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Des agressions à l’intérieur même du collège de Majicavo-Lamir, dont la dernière ce mardi, ont eu raison de la patience des professeurs. Ils ont exercé un droit de retrait uniquement pour ce mercredi 7 décembre. Les élèves ont été invités à rentrer chez eux, tandis que leurs enseignants ont participé à une réunion qui a duré neuf heures, en présence de la direction et du rectorat. « C’était préventif. On voulait être écoutés par le rectorat et on a l’impression que c’était le cas », confirme l’un d’eux, décrivant « une montée de la violence » qui ne date pas que de ces derniers jours. On leur a assuré des mesures, dont notamment une plus forte présence de la gendarmerie à l’extérieur. Une nouvelle rencontre est d’ores et déjà prévue fin janvier pour voir s’il y a eu les avancées escomptées.

« Après le lycée des métiers, on aura la pose d’une première pierre tous les quatre mois »

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Pratiquement 100 millions d’euros sont prévus pour le lycée des métiers du bâtiment.

Le rectorat de Mayotte s’est lancé dans une politique de grands chantiers afin de réduire la pression sur des établissements scolaires surchargés. Le lycée des métiers du bâtiment de Longoni, dont la première pierre sera posée ce jeudi, n’est que le premier d’une longue série.

Le pôle immobilier et logistique du rectorat s’est étoffé à mesure que les projets s’accumulent. Une quinzaine de personnes y travaille dorénavant. Parmi les nombreux projets sur la table, celui du lycée des métiers du bâtiment de Longoni est le plus urgent. Ce jeudi justement, la première pierre va être posée symboliquement. Ce chantier avance bien, même s’il a subi une contrariété judiciaire ces derniers temps. En effet, des entreprises ont attaqué en justice l’appel d’offres qui a attribué l’un des lots à l’entreprise Colas. Le tribunal administratif a condamné le rectorat et l’oblige à réitérer l’appel d’offres. Contrarié, Jean Bondu, le directeur du pôle immobilier, assure que son équipe s’y attelle déjà. Prévu pour 1.800 élèves, l’établissement est prévu pour la rentrée 2025-2026 et ne devrait pas souffrir de retard. « Ce sera le plus grand lycée en bois de France », rappelle celui qui supervise un projet estimé à 99.5 millions d’euros (dont 73 millions d’euros de travaux). S’il pourrait subir des surcoûts liés à l’inflation sur certains matériaux, son élément principal, le bois, « n’a jamais vu son prix aussi bas », fait remarquer le directeur.

L’évènement aujourd’hui a également ceci d’important qu’il devrait être suivi par d’autres. « Après le lycée des métiers, on aura la pose d’une première pierre tous les quatre mois », note Gilles Halbout. A son arrivée, le recteur a eu comme première mission de conduire à terme la construction du collège de Bouéni. L’outil face à la baie des Tortues a accueilli ses premiers élèves en 2019, aucun autre établissement du secondaire (le primaire relève des communes) n’a vu le jour depuis sur l’île. « On a fait une vague de modulaires pour répondre à l’urgence », reconnaît le haut fonctionnaire. Ces constructions ont été réalisées pour accueillir l’équivalent de 3.000 élèves, « c’est cinq ou six collèges ». Dorénavant, l. « On a une visibilité jusqu’en 2035 avec douze établissements en réflexion. Huit sont financés et sept disposent déjà du foncier », énumère Jean Bondu.

« Deux nouveaux collèges par an »

Dans la suite de Longoni, des collèges devraient voir le jour sur un rythme de « deux nouveaux par an », prévoit le recteur. Ceux de Bandraboua et Vahibé sont les prochains et pourraient sortir de terre dès 2023. Trois autres en Petite-Terre, à Longoni et à Cavani-stade doivent suivre. La tendance n’est plus aux grands ensembles, où parfois la cohabitation entre les villages est compliquée, mais à des établissements prônant l’excellence comme celui de Cavani qui développera une filière sportive. Basées sur les habitations et vu le problème du foncier, les enceintes pourront être également extensibles si besoins. Ce sera le cas à Vahibé par exemple. « Prévu pour 900 élèves, il sera extensible à 1.200 », avertir le directeur du pôle immobilier, qui suit de très près l’évolution démographique de l’île. Les lycées ne sont pas non plus oubliés. M’tsangamouji ou Kwalé figurent sur le calendrier.

Côté budget, une enveloppe de « 650 millions d’euros » est déjà débloquée pour tous ces projets.

 

Les cuisines ne sont pas oubliées

Autre grand chantier du rectorat, la restauration va devenir un enjeu majeur. Les nouveaux établissements seront dotés de réfectoires, voire de cantines. Six cuisines centrales et une dizaine de satellites de restauration sont d’ores et déjà prévues. Une organisation pas simple à mettre en place, admet le recteur. « Ce n’est pas notre cœur de métier. » A Kaweni par exemple, il mise sur une gestion de la future cuisine centrale prévue en 2023 confiée à un privé. Des acteurs réunionnais se montrent intéressés, peu d’entreprises locales étant sur ce secteur actuellement. A l’autre bout de Grande-Terre, la communauté de communes du sud planche également sur un projet en partenariat avec le rectorat. Longoni, Kwalé, Petite-Terre et Coconi sont les quatre autres sites ciblés. La dernière, de par la présence de filières agricoles, devrait bénéficier d’un approvisionnement local quand elle sera en fonctionnement « en 2027 ». En tout cas, c’est le souhait du rectorat.

« Ces embouteillages ont des conséquences sur notre qualité de vie »

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De nombreux automobilistes éprouvent des difficultés à se rendre au travail à Mamoudzou. Si les bouchons étaient déjà quotidiens, les travaux actuels à Passamaïnty n’ont rien arrangé.

Les navettes mises en place par la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou sont en fonctionnement depuis ce lundi. Elles ont pour principale mission de désengorger l’axe principal routier reliant Dembéni à Mamoudzou, qui, avec le feu de circulation et la déviation instaurés le temps du chantier Caribus, connait de fortes perturbations et conduit à de gros embouteillages.

Beaucoup d’usagers de la route subissent des embouteillages amplifiés ces derniers temps par les travaux du Caribus. Nombre d’eux partent très tôt de leur domicile et rentrent tard dans la soirée. Certains automobilistes nous ont fait part de leurs difficultés via notre page Facebook, à l’image d’Ah Ly, qui explique les embouteillages qu’il subit chaque jour en expliquant que « deux heures de Mamoudzou à M’tsapéré (19h-21h) c’est inadmissible. Toute la journée c’est engorgé, on ne circule plus ». Une circulation très dense, qui parfois peut mettre plusieurs heures avant de se fluidifier.  « Du matin au soir, ça ne désengorge pas. [Lundi], je n’ai sincèrement jamais vu ça : les embouteillages commençaient à la barge dans le sens des retours ! » ajoute-t-il.

Des ajouts d’arrêts comme solution ?

Des solutions ont été apportées par la Cadéma (communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou), via la mise en place de navettes gratuites, mais ces dernières n’obtiennent pas l’adhésion des automobilistes. À Mayotte, ils sont nombreux à préférer leur confort au sein de leur véhicule personnel aux transports en commun. Dans le but de mieux s’adapter aux besoins, la collectivité a donc mis en place un nouveau planning d’horaires de la navette, mais également ajouté un arrêt à Passamaïnty. Certains usagers de la route, comme Dominique Hannah, suggère un « arrêt de la navette au niveau de Tsoundzou 2, là où commencent souvent les embouteillages, serait top ! »

« Je suis fatigué. Tout mon corps me fait mal »

Tout au long de la journée, avec des pics le matin et en soirée, les embouteillages sont omniprésents et représentent une dure réalité pour les habitants de l’île, qui peuvent perturber leur vie personnelle et professionnelle. Soufiane Hatake explique via son témoignage que « ces embouteillages ont des conséquences sur notre qualité de vie. Je me lève à 3h du matin et je pars à 4h du matin. En partant de Mamoudzou à 15h30, j’arrive à Sada à 19h. Je suis fatigué. Tout mon corps me fait mal. Ce ne sont pas des conditions dignes d’un département français ».

Du côté des solutions envisageables, la Cadéma a évoqué la possibilité de la création d’une ligne maritime, reliant Iloni à Mamoudzou. Cela induirait la construction d’un ponton et n’aboutirait qu’à horizon 2024. D’autres idées, émanant des habitants pourraient inspirer des solutions envisageables, comme Soufiane Hatake qui propose également « la mise en place de ponton flottant sur les quatre coins de Mayotte à l’image de celui de Mamoudzou. Mettre en place des bateaux mouches pour relier le nord/Mamoudzou et le sud/Mamoudzou en une heure maximum ». Mariane Petit, quant à elle, soumet l’idée « du covoiturage, du vrai. Avec des aires de stationnement pratiques et sécurisées ».

Des problèmes d’accès liés au chantier

Un autre problème est soulevé par les habitants du secteur, l’accès au quartier de Gnambotiti, à Passamaïnty. En effet, Iness Ahamada témoigne via notre page Facebook que lorsque l’on « vient du sud, on est obligé d’aller faire demi-tour à Doujani, pour rentrer dans Gnambotiti. Et pour aller travailler, on est obligé de continuer jusqu’au rond-point Dinga ou à La Croix rouge, pour rejoindre Mamoudzou ». Un problème de circulation auquel sont aussi confrontés les utilisateurs de la station essence. Ellarsone s’interroge sur le trajet à effectuer afin de repartir en direction du sud, il constate qu’« avant, on contournait le rond-point Dinga. Maintenant, nous sommes obligés d’aller contourner celui de Doujani ».

Des problèmes de circulation, ainsi que des embouteillages qui perdureront encore le temps du chantier. Celui-ci est prévu pendant deux mois.

 

Les navettes partiront plus tôt d’Hajangua et Tsararano

A partir de ce mercredi 7 décembre, les horaires et l’itinéraire des navettes Cadéma bus évoluent. En effet, les départs de Hajangua (en face du marché couvert) et Tsararano (rond-point) seront réalisés à partir de 4h, jusqu’à 7h30 et les derniers départs de retours depuis Mamoudzou se feront entre 15h30 et 17h30. De plus, un arrêt à Passamaïnty a également été ajouté à l’itinéraire des navettes (allers et retours). Les arrêts sont donc : Hajangua, Tsararano, Passamaïnty, Mamoudzou, Kawéni Deal, Kawéni tribunal, Jumbo Score. Les conducteurs de bus donneront un ticket aux passagers à l’entrée du bus afin que ceux-ci puissent prendre le bus retour. Il est important de ne pas perdre le ticket car seul ce dernier permettra de prendre la navette retour.

Le juge Hakim Karki, accusé de viol, devant les Assises de Paris

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Le procès d’Hakim Karki se tient devant la cour d’assises de Paris depuis le mardi 6 décembre et à huis clos.

Depuis ce mardi 6 décembre, l’ancien juge d’instruction de Mamoudzou comparaît devant la cour d’assises de Paris pour le viol d’une enseignante commis alors qu’il était en poste sur l’île en 2014. Il plaide non coupable en évoquant des rapports consentis et crie au complot.

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Pour l’accusé, cette histoire de viol est un complot pour l’écarter des enquêtes qu’il supervisait à Mayotte.

Sept ans après les faits, le juge d’instruction Hakim Karki est en passe d’être jugé. Son procès devant la cour d’assises de Paris a commencé, ce mardi 6 décembre, pour un verdict attendu le 16 décembre. Il comparaît pour le viol d’une enseignante, âgée aujourd’hui de 38 ans, qui aurait été commis dans la nuit du 1er au 2 juillet 2014 à Mayotte. Pour Hakim Karki, 50 ans, ce rapport sexuel était consenti. Selon lui, il s’agit d’un complot orchestré par le cimentier Lafarge, sur lequel il enquêtait au moment des faits. Ce magistrat exerçait au sein du tribunal de Mamoudzou, entre octobre 2010 et juillet 2014.
« Le viol aurait eu lieu après un dîner au Caribou », rapporte le journal Le Parisien. A la barre, l’homme précise qu’il se « consacrait à son travail » et que « sa compagne vivait à La Réunion ». Au cours de cette soirée, il aurait repéré deux jeunes femmes, une kiné et la plaignante, au sein du bar-restaurant, et se serait installé à leur table. Ensemble, ils auraient discuté des récentes apparitions médiatiques du juge. L’homme avait en effet fait parler de lui pour ses prises de position dans plusieurs dossiers en cours. C’est lui, par exemple, qui a fait éclater l’affaire Roukia, dans laquelle plusieurs membres du groupement d’intervention régional (GIR) de la gendarmerie ont été mis en examen pour avoir fourni la drogue à une jeune fille, provoquant sa mort par overdose. En 2021, ces derniers ont été jugés et relaxés. A ce moment-là, le bureau du juge d’instruction avait été placé sous surveillance suite à des fuites dans la presse. Il avait aussi été convoqué devant la justice pour des propos insultants sur l’appareil judiciaire, tenus face à un avocat.

« Des actes de violences pendant trois heures »

Après ces discussions, la kiné aurait quitté le bar. Le patron de l’établissement, qu’Hakim Karki connaissait bien, lui aurait alors demandé de raccompagner la victime présumée. Selon le prévenu, la femme se serait « jetée sur lui dans une 206 ». Il lui aurait alors proposé de monter chez lui. Dans son appartement, trois rapports sexuels auraient eu lieu. La plaignante aurait alors subi des violences, des gifles, des menaces et des actes forcés pendant trois heures. Cette dernière a porté plainte le lendemain et Hakim Karki a été placé en garde à vue quelques jours plus tard. Le médecin ayant examiné la femme aurait relevé des traces de coups. L’auteur présumé portait aussi des marques de cette soirée : des griffures, qui auraient eu lieu à l’occasion d’un jeu sexuel. Après trois jours derrière les barreaux, l’homme a été assigné à résidence chez sa compagne de l’époque, à La Réunion. Il n’aurait cessé de nier les faits qui lui sont reprochés depuis. « Elle ment, c’est de la folie, ça me fout en l’air », avait-il déclaré à la barre, selon Le Parisien.

En charge d’une information judiciaire visant le groupe Lafarge

Pour l’homme, il s’agit en effet d’un complot. Au moment des faits, il était en charge d’une information judiciaire visant le cimentier Lafarge après la découverte, en 2012, d’un stock de 6.000 tonnes de ciment pouvoir contenir des taux de chrome six fois plus élevés que ce qu’autorise la réglementation. Les matériaux avaient ainsi été placés sous-scellé pendant dix-huit mois, engendrant de lourdes pertes pour le groupe. En 2014, déjà, l’avocat d’Hakim Karki estimait que l’on cherchait à « déstabiliser un homme et à médiatiser une affaire ».

Au total, une cinquantaine de témoins doivent défiler à la barre durant ce procès. S’il est innocenté, le magistrat a confié vouloir « revenir à Mayotte, pour que la justice triomphe », concédant toutefois ne pas savoir s’il en « aurait la force ou la foi ».

Jeux des jeunes : des premières médailles tombent pour Mayotte

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Ce dimanche 4 décembre, a débuté la douzième édition des jeux des jeunes de l’océan Indien. Ces derniers réunissent toutes les délégations des membres de la commission à la jeunesse et au sport de l’océan Indien (CJSOI). Jusqu’au 12 décembre, La Réunion, Maurice, les Comores, les Seychelles, ainsi que Mayotte, et Djibouti, s’affrontent dans plusieurs disciplines différentes.

Partie vendredi dernier, une délégation mahoraise composée de 92 participants, dont une cinquante de jeunes âgés de 14 à 17 ans, disputent sur l’île Maurice la douzième édition des Jeux des jeunes. Ils représentent Mayotte dans trois principales disciplines : le futsal, le beach hand et la pétanque. Douze jeunes particiepent également à des à des événements culturels, à savoir un spectacle musical, une assemblée des jeunes et une compétiton d’e-sport.

Dès leur arrivée sur les lieux où se déroulent les nombreuses compétitions, la délégation mahoraise a été accueillie « très chaleureusement », affirme Binti Mdala, membre de l’assemblée des jeunes.Quand bien même les jeunes joueurs mahorais n’ont pas eu l’occasion de défiler lors de la cérémonie d’ouverture aux couleurs de la France (voir ci-dessous), cela ne les empêche pas de prendre du plaisir et faire de nouvelles rencontres comme Naofal Youssouf, qui grâce à ce voyage à nouer « des affinités avec de nombreuses personnes ».

Une place d’argent en e-sport

Par ailleurs, les Mahorais ont pu montrer leur talent au cours du tournoi. Durant le premier match de e–sport contre les Seychelles, Samianti Moegni a réussi à se qualifier pour la finale. Elle obtient une médaille d’argent et l’île Bourbon récupère la médaille d’or. Son coéquipier, Naofal, qui était très fier de sa prestation, espère lui aussi ramener une médaille au sein de « son village ». Ce dernier jouera son premier match, ce jeudi 8 décembre.

Lundi, il y a eu une bonne nouvelle d’entrée pour l’équipe du beach hand mahoraise. Cette dernière s’est imposée lors de son premier match face aux joueurs seychellois, puis a enchainé par un deuxième exploit contre les joueurs mauriciens. Ce mercredi, les joueurs mahorais devaient jouer leur troisième rencontre face à leurs adversaires réunionnais. Un match qui s’annonçait « compliqué », confirme la directrice de la déléguée régionale académique à la jeunesse, à l’engagement, aux sports (Drajes), Madeleine Delaperriere.

 

Pas de Marseillaise pour la délégation mahoraise

Les jeunes Mahorais ont été privés d’hymne national et du drapeau français lors de la cérémonie d’ouverture de cette compétition. Comme leurs ainés qui participent aux Jeux des îles de l’océan Indien, tous les quatre ans, à cause des tensions toujours présentes entre l’Union des Comores et Mayotte. Le sort se répète une fois de plus pour cette douzième édition des Jeux des jeunes de la commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien.

Football : Sada se dote d’un nouveau terrain synthétique

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Le nouveau terrain synthétique de Sada sera livré pour la reprise de la saison de football, en février prochain.

La commune de Sada vient de rénover son terrain de foot en gazon naturel. Pour limiter la poussière et organiser des matchs, même en saison des pluies, elle a opté pour du gazon synthétique. 2,6 millions d’euros ont été investis dans ce projet.

En février 2023, les matchs pourront reprendre sur le terrain de foot de Bandrani à Sada. Après un an et demi de travaux, la Ville se tient prête pour la nouvelle saison sportive prévue en début d’année. « Nous avons opté pour du gazon synthétique pour limiter la poussière et pouvoir organiser des matchs à tout moment, même en saison des pluies », souligne Ismaël Chakrina, adjoint au maire chargé des équipements sportifs. Jusque-là, le terrain de foot était en gazon naturel. En période de saison sèche, il devenait donc très poussiéreux. « Certains enfants faisaient de l’asthme à cause de la poussière », assure l’élu. Et à chaque averse, les matchs étaient annulés. « Désormais, ils pourront avoir lieu même lorsqu’il pleut. Et nous pourrons organiser des entraînements de qualité », poursuit-il

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Au total, 2,6 millions d’euros ont été investis dans la réhabilitation de cet équipement sportif.

Un budget de 2,6 millions d’euros

Après avoir posé le gazon synthétique, remplacé les grillages et posé des bancs de touche, les ouvriers ont tracé les marquages du terrain. Reste désormais à fixer les cages de but. Tous les matériaux installés ont été importés de métropole. C’est la société de travaux publics MCTP qui a été sélectionnée pour le gros œuvre. « Elle a également réalisé le stade de Cavani et celui de Bandraboua », indique l’adjoint au maire. Au total, la Ville investit 2,6 millions d’euros dans ce projet. Un investissement soutenu à 35 % par le rectorat, 30 % par l’État et 14 % par le Département. « Pour ouvrir les gradins, nous avons besoin d’un budget complémentaire de 300.000 euros, nous cherchons donc d’autres fonds mais le terrain sera opérationnel même si cela n’est pas terminé », précise celui qui souhaite également pouvoir accueillir des compétitions.

En parallèle, la Ville vient de rénover le stade de foot de Mangajou. « Nous avons installé une plateforme, raccordé le terrain à l’électricité, construit des gradins et des vestiaires », énumère l’élu. La commune, qui axe notamment sa politique sur le développement du sport, envisage également de couvrir le plateau de basket de Mangajou et celui de Sada, situé à côté du terrain de foot.

Les navettes partiront plus tôt d’Hajangua et Tsararano

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A partir de ce mercredi 7 décembre, les horaires et l’itinéraire des navettes Cadéma bus mises en place en raison des travaux de Passamaïnty évoluent. En effet, les départs de Hajangua et Tsararano sont réalisés à partir de 4h, jusqu’à 7h30 et les derniers départs de retours depuis Mamoudzou se font entre 15h30 et 17h30. De plus, un arrêt à Passamaïnty a également été ajouté à l’itinéraire des navettes (allers et retours). Les arrêts sont donc : Hajangua, Tsararano, Passamaïnty, Mamoudzou, Kawéni DEAL, Kawéni tribunal, Jumbo Score. Les conducteurs de bus donnent un ticket aux passagers à l’entrée du bus afin que ceux-ci puissent prendre le bus retour. Il est important de ne pas perdre le ticket car seul ce dernier permet de prendre la navette retour.

Naid annonce la sortie de son nouveau clip

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Sur ses réseaux sociaux, le chanteur Naid a annoncé la sortie de son nouveau clip « Gucci » le 17 décembre prochain. Le jeune artiste est notamment connu pour son titre Vibes, qui cumule à ce jour plus de 4,4 millions de vues sur YouTube.

A Mamoudzou, la campagne de subventions pour l’année 2023 bientôt lancée

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La mairie de Mamoudzou informe les associations de la commune que la campagne pour les subventions pour l’année 2023 est ouverte du 1er janvier et jusqu’au 23 janvier 2023. Ces subventions ont pour but d’aider financièrement les associations afin de développer et favoriser les activités dans les villages et les quartiers. Cette aide s’adresse à toutes les associations qui œuvrent dans les domaines suivants, à savoir la jeunesse, le sport, la culture, la citoyenneté, de l’environnement, socio-éducatif ainsi qu’à l’insertion. Elle leur permettra, dans un premier temps, d’exercer leurs activités dans des bonnes et meilleures conditions, de financer leurs activités qu’elles exercent et leurs projets, mais également de contribuer au financement des opérations particulières et exceptionnelles. La mairie de Mamoudzou informe à toutes les structures que tous les dossiers en format papier ne seront pas acceptés. Pour faire la demande auprès de la ville chef-lieu, les associations sont invitées à déposer leur dossier en ligne sur le site www.mamoudzou.yt. Il faut noter par ailleurs que par structure, un seul et unique compte doit être utilisé. Elle informe également que tout dossier incomplet sera rejeté.

Une journée dédiée au développement durable, le lundi 12 décembre, à Tsimkoura

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Dans le cadre de l’opération « colonies apprenantes » mise en place par le ministère de l’Éducation nationale, une journée découverte et protection de la nature a lieu le 12 décembre, dans le village de Tsimkoura à Banga Parc. Cet événement est organisé afin de montrer l’importance de l’environnement et du développement durable dès le plus jeune âge. Durant cette journée de découverte, les collectifs des mineurs (ACM) proposeront plusieurs actions ainsi que des activités avec ou sans hébergement. Dans un premier temps, ils feront découvrir aux jeunes présents ce jour-là le cycle des déchets. Ensuite, ils organiseront des sorties découvertes au sein de l’usine de recyclage, ainsi qu’une sortie mangroves. Dans la même journée, pour montrer aux jeunes comment valoriser les déchets, il y aura plusieurs ateliers tels que l’instauration et fabrication de poubelles de tri, un atelier de fabrication de bracelets en paille, porte-monnaie ou de bijoux.

Des fêtes de fin d’année sans crustacés

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Depuis le 1er novembre et jusqu’au 31 mars 2023, la pêche, la vente et la détention de langoustes, cigales de mer et crabes de mangrove est interdite à Mayotte par arrêté préfectoral. Le Parc naturel marin de Mayotte rappelle que cette période de répit permet aux crustacés de se reproduire, de maintenir leur population et d’enrichir le lagon pour les saisons à venir. Pour la préservation des écosystèmes et des ressources, le Parc invite chacun au respect le plus strict de cette réglementation, en rappelant au travers d’un communiqué que « du 1e novembre au 31 mars, je ne pêche pas de crustacés, je n’achète pas de crustacés, je ne détiens pas de crustacés, je ne consomme pas de crustacés, je ne vends pas de crustacés. »

Si vous souhaitez plus d’informations sur ces espèces, vous pouvez visiter cette page du site du Parc : parc-marin-mayotte.fr/editorial/les-crustaces

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes