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Piste longue : un délai et un coût plus importants que prévus

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En marge du comité de pilotage, ce mercredi 14 septembre, la préfecture de Mayotte et la direction générale de l’aviation civile ont annoncé un commencement des travaux « courant 2026 ». Si la piste convergente est bien le scénario retenu, cela implique son rehaussement par rapport à ce qui est prévu et la construction de protections contre les risques naturels, soit une nouvelle facture « entre 550 et 700 millions ».

Depuis le premier débat public en 2011, la nouvelle piste tant attendue voit son délai se rallonger autant que ses mètres. Selon la préfecture de Mayotte et la direction générale de l’aviation civile pourtant, elle reste en bonne voie. « C’est déjà une centaine d’emplois et trois millions d’euros engagés dans la réalisation des études », confirme le préfet Thierry Suquet. Ce mercredi matin, le comité de pilotage réuni à Dzaoudzi a entériné le choix du scénario, à savoir le numéro 2. Celui-ci signifie qu’une piste provisoire de 1.840 mètres verra le jour au nord du site actuel. Ensuite, celle-ci fera l’objet d’un agrandissement dans le but d’atteindre 2.600 mètres (la piste actuellement utilisée fait 1.930 mètres). « On a quasi-finalisé les études pour savoir comment construire cette piste, ses caractéristiques de longueur ou de hauteur », annonce Aline Pillan, la sous-directrice des aéroports à la direction générale de l’Aviation civile.

Un surcoût des travaux

Si le président de la République avait promis la fin des études, le comité de pilotage sait qu’il ne pourra pas y couper. « Pour tenir compte des risques naturels, environnementaux et des acheminements des matériaux, il y a encore des études à mettre en œuvre », reconnaît le préfet. Cela retarde le délai d’au moins un an. Le lancement de l’enquête publique, puis l’obtention de la déclaration d’utilité publique repoussent le début des travaux « courant 2026 ». Et ceux-ci ne sont pas moindres. Les risques naturels comme un tsunami ou une submersion marine étant évalués depuis ce printemps, plusieurs modifications du projet ont déjà été actées.  Ainsi, la piste actuelle et son extension devront être surélevées. Une protection devra être érigée autour du site et d’autres matériaux seront nécessaires. Leur acheminement semble déjà un vrai casse-tête. « Il va falloir créer de nouvelles routes », promet déjà le délégué à la piste longue, Christophe Masson. Tout ceci engendre un coût évalué « entre 550 et 700 millions d’euros », contre 250 millions envisagés lors du débat public.

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Le délégué à la piste longue, Christophe Masson, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et Aline Pillan, la sous-directrice des aéroports à la direction générale de l’Aviation civile, annoncent qu’un nouveau délai sera nécessaire avant des travaux prévus en 2026.

Une solution alternative dans le nord de Grande-Terre

Si le calendrier s’allonge, il le doit aussi aux autres options à étudier, une obligation juridique. « Pour sécuriser le processus de réalisation de la piste longue, il est nécessaire de montrer que ce site est le meilleur possible à Mayotte », admet Thierry Suquet. Plusieurs lieux ont fait l’objet d’observations, Acoua, Tsingoni, Kwalé (Tsoundzou 1), Dapani. Seul un emplacement au niveau de la départementale 2, entre Bouyouni et M’tsangamouji, a retenu l’attention. Présentant un relief modéré et peu habité, « on ne peut pas l’écarter », justifie le délégué du Gouvernement. D’autres enquêtes sur le terrain doivent être effectuées en 2023, mais le comité de pilotage assure que l’option Petite-Terre garde l’avantage. « Le site de Bouyouni pourrait coûter plus cher puisqu’il faudrait monter un aéroport de toutes pièces », assure néanmoins Christophe Masson.

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