Le rendez-vous incontournable pour les lycéens et étudiants de l’île, le salon de l’étudiant de Mayotte se déroulera du 20 au 24 février. Dembéni, Kani-Kéli, Tsingoni, Mamoudzou (Cavani), Bandraboua sont les lieux des différents évènements prévus. Enseignants, professionnels de l’orientation ou encore du monde socio-économique du territoire, vous êtes invités à vous inscrire à cet événement afin de présenter vos métiers, formations, expériences et répondre aux questions des visiteurs. Le Département, le Rectorat et l’Association des étudiants et des Jeunes de Mayotte (AEJM) informent de l’ouverture des inscriptions aux partenaires à l’édition 2023, jusqu’au 10 février.
Cette année, le Département et le rectorat de Mayotte ont fait le choix de mettre à l’honneur les formations d’excellence ainsi que les métiers sous tension sur le territoire. Ce choix se traduit par une volonté profonde des deux acteurs d’accentuer l’accompagnement des professionnels de demain vers la réussite. Les autres formations et métiers du territoire y seront également présentés. Pour cette édition 2023, près d’une cinquantaine de partenaires et plus de cinq mille visiteurs sont attendus sur les différentes étapes de cet évènement. Le salon de l’étudiant de Mayotte propose des rencontres sous forme de speed dating et café-débat entre professionnels, jeunes et parents. Des mini-concerts et séances photos animées par de jeunes artistes locaux seront réalisés à la fin de chaque étape.
Le samedi 28 janvier dernier, Karim, Ziadati, Soihibou, Farde, Soumtah et Onmar, élèves au collège de M’Gombani et champions d’académie par équipe mixte, ont participé au championnat de France de cross-country à Dijon. Ce championnat avait rassemblé plus de 1.800 élèves de collèges et lycées venus de toute la France, y compris des départements, régions et collectivités d’outre-mer. L’exercice était rendu difficile pour les athlètes mahorais de s’exprimer par des températures proches de zéro. L’équipe, qui a vécu une fabuleuse expérience sportive, termine 71e sur 85.
Dans le 101e département, entre le 1e janvier 2021 et le 31 décembre 2022, 53 cas de paludisme ont été signalés au département de la sécurité et des urgences sanitaires (DéSUS) de l’agence régionale de santé de Mayotte (19 cas en 2021 et 34 cas en 2022). Le nombre de cas est augmentation depuis 2018, mais il s’agit de cas qui ont été importés. Au cours de ces deux années, plus de la moitié des cas signés (56,6 %) ont été hospitalisés, dont 10 % en réanimation.
Mayotte est entrée officiellement en phase d’élimination du paludisme depuis 2014. L’île reste tout de même vulnérable au paludisme, une transmission autochtone à partir d’un cas importé demeure un risque permanent. Le maintien des politiques de lutte contre le paludisme est essentiel afin d’éviter une reprise de transmission dans l’île.
L’office de tourisme de l’intercommunalité du Centre-Ouest (3CO) lance un appel à candidature en vue de la conclusion d’une convention d’occupation du domaine public pour l’installation et l’exploitation d’une offre de petite restauration au pôle d’excellence rurale de Coconi. Ouvert depuis le 1er février jusqu’au mercredi 1er mars 2023, cet appel à projets s’adresse à des personnes physiques ou des personnes morales de droit privé (entreprises sous forme sociétaire, coopératives, associations) dont le siège social de l’activité est localisé à Mayotte. Une visite du site est obligatoire avant de déposer un dossier. Il convient de prendre contact par mail avec le directeur de l’Office de Tourisme de la 3CO, Ackeem Ahmed (direction@tourisme-centreouest.yt) pour convenir d’une date de visite de l’emplacement prévu.
La Croix-Rouge française de Mayotte se mobilise pour collecter des dons alimentaires, afin d’aider les personnes les plus fragiles pendant le mois de Ramadan. Les dons seront récoltés du vendredi 3 février au samedi 1e avril. Les collectes auront lieu au sein des centres commerciaux Jumbo Score et Baobab, tous les vendredis et samedi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h. Cette collecte d’aliments en boîte de conserve et de tout produit alimentaire non périssable permettra d’approvisionner les personnes issues de milieux précaires, orientées à la Croix-Rouge par les travailleurs sociaux.
Près de 300 licenciés filles et garçons issus de quatorze associations sportives d’établissement du second degré sont inscrits pour participer au tournoi de beach rugby, ce mercredi 8 février, de 9h30 à 15h. Cet événement, qui a lieu à Bambo-est organisé par l’Union nationale du sport scolaire (UNSS), en partenariat avec le comité de rugby de Mayotte.
En ce début février, l’UNSS Mayotte a atteint la barre des 8.000 licenciés, avec une quasi-parité : 49,25 % de filles et 50,75 % de garçons. Par rapport à la même époque en 2022, c’est 2.000 licenciés de plus.
Le palmarès 2023 du Label national Territoires, Villes et Villages Internet a été dévoilé à Paris, ce vendredi 3 février. Lors de cette 24e édition, 257 collectivités ont ainsi découvert leurs distinctions de une à cinq arobases (une pour Dembéni) en fonction de leurs initiatives répertoriées dans une mosaïque de 16 enjeux transversaux, regroupant 139 services numériques. La distinction « Territoire d’excellence numérique » a été décernée cette année à quatre collectivités.
Attribuée pour une durée de trois ans, elle salue la continuité des efforts dans le déploiement des services publics numériques, après avoir obtenu six fois une labellisation de 5@. 17 collectivités ont reçu par ailleurs une mention pour leur investissement spécifique et leurs expérimentations innovantes dans un domaine : quatre sont auréolées de la mention démocratie locale, trois ont vu leur travail reconnu en matière de médiation numérique, trois ont reçu la mention numérique éducatif et sept ont décroché l’arobase verte pour leurs actions déployées en faveur de la transition écologique.
« Nous sommes un gouvernement libéral qui croit à l’économie de marché : ceux qui la réclament auront l’autonomie pour leur territoire mais ils l’obtiendront avec les recettes et les richesses produites localement, pas avec des subventions ! », a indiqué Gérald Darmanin, lors d’un colloque sur l’outre-mer organisé, jeudi, par le journal Le Point. Il répondait notamment à l’adoption en Guyane d’un deuxième drapeau, en plus de celui de la France. « L’AMF rappelle que les dotations ne sont pas des subventions, mais des dus, qui viennent compenser la suppression par l’État de la fiscalité des collectivités », lui répondu l’association des maires de France dans un long communiqué où l’instance dit « réitérer son soutien et son respect aux élus et à la population des outre-mers ».
Celui qui est le représentant à la fois de l’Intérieur et de l’Outre-mer a également affirmé : « La France a sans doute mis, dans des conditions extraordinairement difficiles, les populations colonisées dans des états désastreux, mais c’est la République qui a aboli l’esclavage. On leur demande d’aimer la République, pas toute l’histoire de France ». 17 des 27 députés ultramarins (dont les deux parlementaires mahorais ne font pas partie) ont cosigné une tribune afin de répondre à ce qu’ils qualifient de « révisionnisme historique ».
« Nous condamnons ces propos avec la plus grande fermeté. Au relativisme moral des puissances colonisatrices (…), semble avoir succédé une forme nouvelle de révisionnisme historique. (…) l’abolition de l’esclavage est avant tout le fruit de la lutte de nos ancêtres, la consécration de tant de femmes et d’hommes aux vies sacrifiées (…) là où les décisions de la République mentionnée par Gérald Darmanin tardaient à être proclamées, et plus encore, à être appliquées. »
Catherine Vautrin, présidente de l’Anru (en blanc), Madi Madi Souf, maire de Pamandzi (à droite) ont visité le quartier de La Vigie, à Pamandzi.
En visite à Mayotte, les présidente et directrice générale de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru), Catherine Vautrin et Anne-Claire Mialot, se sont rendues en Petite-Terre ce vendredi, pour découvrir le quartier de La Vigie. Celui-ci va bénéficier d’un projet de voirie nécessaire pour apporter, par la suite, une réponse en matière de logement.
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Le maire et la présidente de l’Anru sont d’accord sur un point, il faut « désenclaver le quartier ».
Le quartier de La Vigie s’étend maintenant sur près de 160 hectares et compte 9.000 habitants, dont 6.000 vivent dans des logements de fortune.
Thomas Caselli, directeur de la rénovation urbaine de la CCPT, renseigne Anne-Claire Mialot, directrice générale de l’Anru, sur le phasage du projet.
Le développement de l’habitat informel à La Vigie crée des sentiers qui se remplissent facilement de détritus pendant la saison des pluies.
« On vous a fait passer par ici pour vous montrer que c’est vraiment inaccessible La Vigie ! » « Et bien c’est réussi ! », s’exclame Catherine Vautrin, la présidente de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) aux côtés de sa directrice générale Anne-Claire Mialot, tandis que toute la délégation qui les accompagne patauge dans la bouillasse et les déchets ravinés par les pluies matinales. « La nature a bien fait les choses ! Vous voyez la réalité du terrain », argue le maire de Pamandzi, Madi Madi Souf. Après avoir visité les sites de Majicavo Koropa et Kawéni, ce jeudi, les représentantes de l’Anru étaient accueillies ce matin à La Vigie pour évaluer de plus près le projet de voirie porté par la communauté de communes de Petite-Terre (CCPT) – projet destiné à « désenclaver le quartier », et pour lequel l’Anru s’est engagé à hauteur de quatorze millions d’euros, aux côtés du conseil départemental de Mayotte (1,5 millions d’euros) et de l’intercommunalité (quatre à cinq millions d’euros).
Pendant une bonne heure, Thomas Caselli, directeur de la rénovation urbaine à la CCPT, a guidé la délégation sur différents secteurs concernés par le projet. Les cadres de l’Anru appréhendent les difficultés spécifiques du site. « La physionomie du terrain génère de l’insécurité, […] les forces de l’ordre n’arrivent pas forcément à suivre les jeunes délinquants jusqu’ici », renseigne un habitant du quartier. A quelques mètres de là, un groupe d’enfants n’ayant pu se rendre à l’école en raison des précipitations observées plus tôt dans la matinée, épie l’attroupement. « C’est l’un des sites les plus difficiles que j’ai vus en termes d’aménagement urbain », admet Anne-Claire Mialot. Le quartier de La Vigie, qui s’étend sur près de 160 hectares, compte 9.000 habitants, dont 6.000 vivent dans des logements de fortune.
Des travaux à partir de juin 2023
Concrètement : près d’un kilomètre de voirie reliant la route Marcel-Henry au boulevard des Amoureux, via La Vigie, verra le jour. Les travaux seront initiés au mois de juin, et dureront trois ans, rapporte la CCPT. L’intercommunalité précise par ailleurs que sur les six démolitions de cases en tôle nécessaires à la réalisation du projet, quatre familles ont déjà une offre de relogement par la Société immobilière de Mayotte (Sim). Le chantier permettra « d’ouvrir le quartier » et de déployer le projet urbain de la collectivité – déjà acté – qui inclut une école, une maison pluridisciplinaire de santé et une maison d’assistantes maternelles, entres autres. « Ce que l’on attend des subventions de l’Anru, c’est un effet levier. Ce qui compte, c’est ce que ça va générer en matière de logements, d’équipements publics et autres. […] Nous sommes très attendus là-dessus », indique à ce titre Jérôme Josserand, directeur adjoint de la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm) de Mayotte. « On ne fait pas juste des routes, sinon on aura loupé le rendez-vous ! », résume la présidente de l’Anru.
Saïd Maanrifa Ibrahima, le président de la communauté de communes du centre-ouest et maire de M’tsangamouji, et Mohamed Bacar, maire de Tsingoni, entourés d’autres élus, devant la plaque de l’inauguration des aménagements de la cascade de Soulou.
Le sentier de la cascade de Soulou vient d’être réhabilité. Ce vendredi 3 février, les collectivités porteuses du projet inauguraient les nouveaux aménagements. Une première phase de travaux pour le site qui devrait, à l’avenir, se doter d’hôtels et de restaurants.
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Ce vendredi 3 février, les élus locaux se sont réunis pour inaugurer les nouveaux aménagements aux abords de la cascade.
Le parking et l’espace d’accueil ont notamment été réhabilités pour accéder au lieu emblématique de l’île.
« La cascade de Soulou est l’une des seules de l’île. C’est un lieu de loisirs, préservé de l’urbanisation et prisé des Mahorais. » C’est en ces mots que Saïd Maanrifa Ibrahima, le président de la communauté de communes du centre-ouest (3CO) et maire de M’tsangamouji, s’est exprimé ce vendredi 3 février. Une date qui marquait l’inauguration des aménagements réalisés sur le site de la cascade de Soulou. Les travaux, engagés depuis mars 2022, ont permis de réhabiliter le parking et l’espace d’accueil mais également d’installer des farés aux abords du sentier. « Ces nouveaux aménagements permettent d’offrir aux administrés des services répondant à leurs besoins », estime Bacar Mohamed, le maire de Tsingoni. Le site est en effet à cheval sur les communes de Tsingoni et M’tsangamouji.
532.000 € engagés
Le projet, dont le coût est de 532.000 €, a été financé par le conseil départemental de Mayotte et la communauté de communes du centre-ouest. Pour les collectivités, il ne s’agit d’ailleurs que d’une première phase. Une deuxième devrait se concrétiser avec « la mise en place d’agents en permanence pour assurer la sécurité », assure le maire de Tsingoni. Une troisième devrait ensuite permettre au site de se doter d’espaces de loisirs, d’hôtels et de restaurants. Ambitieuse, la communauté de communes envisage même de réaménager entièrement le secteur, jusqu’aux ruines de l’ancien domaine sucrier.
D’autres sites bientôt réaménagés
Plusieurs plages du centre-ouest devraient également être réhabilitées cette année. « Dès 2023, un programme d’aménagement des plages de Tahiti, à Sada, Tanaraki, à M’tsangamouji, et Zidakani, à Tsingoni, sera engagé », assure Saïd Maanrifa Ibrahima. La cascade de Barakani devrait également bénéficier d’aménagements dans le but de « valoriser le patrimoine historique de la communauté de communes. »
Mouslimou Ali fait son retour dans l’élection le Sportif de l’année. Logique, au vu de ses performances en club et des titres remportés en 2022 avec le Soyaux Angoulème XV Charente. L’ailier formé aux Loulous de Dembéni a en effet remporté le championnat de France Espoirs, et participé à la montée du SA XV en Pro D2 lors de la dernière saison. Le jeune rugbyman Mahorais a rejoint les rangs du Niort Rugby Club en National 2 (4ème division nationale) cet été, après trois saisons passées à Angoulème. « J’étais titulaire en Espoirs, j’ai fait quasiment tous les matchs, mais j’avais besoin de franchir une étape, de jouer régulièrement en senior et d’engranger de l’expérience. C’est ce que me proposait Bertrand Cazamaio, entraineur de l’équipe première de Niort qui est aussi mon ancien entraineur à Angoulème. » Élu Mahopolitain de l’année 2019, le rugbyman dembénien passé par le CREPS de la Réunion et membre de la sélection de Mayotte à VII aux derniers Jeux des îles, fait désormais les beaux jours de Niort.
Kadri Moendadzé – 28 ans – Basket-Ball
Savoie Aix Maurienne Basket puis Chorale Roanne Basket
Kadri Moendadzé était aller chercher du temps de jeu et retrouver de la confiance à Aix Maurienne (Pro B) dans l’objectif de retrouver le championnat de première division nationale. Mission accomplie ! En deux ans en Savoie, de 2020 à 2022, l’arrière formé au BC M’tsapéré est devenu le capitaine et leader incontestable de son équipe. Résultat : une signature l’été dernier à la Chorale Roanne Basket, avec qui il s’épanouit cette saison 2022/2023 en Betclic Élite. « J’ai réalisé une très belle saison 2021/2022 avec Aix-Maurienne. Le club m’a accordé sa confiance et je pense lui avoir bien rendu. Je suis aujourd’hui très heureux avec la Chorale. J’ai un rôle différent certes. À Aix Maurienne, j’étais un titulaire et un cadre. Aujourd’hui, je suis dans une rotation au sein d’un groupe extrêmement compétitif, mais je suis très satisfait de mon début de saison en Pro A. » On ne compte plus les nominations et trophées de Kadri Moendadzé au Sportif de l’année, tant il a été régulier au haut niveau ces 10 dernières années.
Winston Daka – 18 ans – Basket-Ball
Étoile Angers Basket
Winston Daka a fait ses classes sportives du côté du TCO Mamoudzou, à M’gombani, d’où il est originaire, avant de s’envoler pour la Réunion et le CREPS Océan Indien. Repéré ensuite par l’Étoile Angers Basket, il intègre le centre de formation du club de la Loire. Il y poursuit sa progression jusqu’alors, avec les Espoirs B et la Régional 1. « J’espère faire du basket-ball mon métier. Je travaille pour, que ce soit avec les Espoirs ou la R1. » Contacté par la sélection de Mayotte, Winston est candidat aux Jeux des Îles de l’Océan Indien, l’été prochain à Madagascar. Le meneur pourrait disputer sa première compétition internationale. En attendant, il honore sa première nomination à l’élection du Sportif de l’année.
Warmed Omari – 22 ans – Football
Stade Rennais
Warmed Omari a fêté en 2022 sa première sélection en équipe de France. C’était en mars dernier, avec les Bleuets, dans le cadre des qualifications pour l’Euro Espoirs 2023. Titulaire ce jour-là aux côtés des finalistes de la dernière coupe du Monde Badiashile et Camavinga, le natif de Mayotte et originaire de Bandraboua se voyait récompenser d’une excellente saison 2021/2022 en Ligue 1 avec le Stade Rennais. Avec 34 matchs disputés, il a été l’un des joueurs les plus utilisés par Bruno Genesio. « C’est un joueur complet. Un joueur de duel, d’abord, qui aime défendre. C’est de plus en plus rare chez les jeunes défenseurs. Il est aussi très juste techniquement. Il a une très bonne première passe, une qualité de relance assez impressionnante (…) Je l’apprécie beaucoup et c’est la raison pour laquelle on a décidé de lui faire confiance », indiquait l’ancien entraineur de l’Olympique Lyonnais au sujet de son joueur. Warmed Omari a été élu Mahopolitain de l’année 2021. Restera-t-il le favori des suffrages en 2022 ?
Marius Randriantsehe – 30 ans – Handball
Sarrebourg Handball
Plusieurs fois nommé au Sportif de l’année depuis la création de l’élection en 2009, Marius Randriantsehe poursuit inlassablement sa carrière de handballeur professionnel dans l’Hexagone. Le Poroanien, arrivé en métropole en 2006 après avoir grandi à La Réunion, a entamé en septembre sa deuxième saison avec Sarrebourg, club de deuxième division française avec lequel il enchaine les matchs. Homme d’expérience, il fait figure de cadre auprès de ses équipiers. « J’ai mon rôle au sein du groupe. Je m’appuie sur mes qualités et mon vécu pour aider le club à atteindre ses objectifs. » Et plus encore, si l’occasion se présente. En effet, le club, qui vise habituellement le maintien en D2, est actuellement au contact des places qualificatives pour les play-offs. Le rêve d’un exploit et d’une montée Lidl Starligue, la première division française de handball, est ainsi permis pour Sarrebourg et son cadre mahorais.
Dijon Football Côte d’Or Féminin puis Football Féminin Yzeure Allier Auvergne
À 20 ans, Sanéra Ahamadi a toujours ce rêve dans un coin de la tête : porter un jour le maillot de l’équipe de France. « Je vois le niveau international et je me dis que c’est encore jouable, vu mon niveau actuel et mon âge. C’est sûr qu’il y a du travail, mais j’ai encore une grande marge de progression. Je reste convaincue que c’est un objectif atteignable. J’y crois. » En attendant, la jeune attaquante originaire de M’zouasia a entamé la saison 2022/2023 avec son nouveau club : le Football Féminin Yzeure Allier Auvergne, en deuxième division nationale. Un nouveau défi pour l’attaquante, transfuge du Dijon Football Côte d’Or où elle a évolué ces trois dernières années, après une première expérience métropolitaine à Nîmes. Son passage dans les équipes jeunes de Dijon, club de D1, lui a d’ailleurs valu le titre de meilleur espoir féminin à l’élection du Sportif de l’année 2019. Un statut que Sanéra Ahamadi confirme avec ce nouveau challenge en équipe première de D2F.
Rakchina Ibrahim – 18 ans – Rugby
Stade Bordelais Rugby
Le Comité Territorial de Rugby de Mayotte sort régulièrement des pépites de son programme. Ces jeunes talents mahorais formés sur l’île suivent pratiquement le même itinéraire, avec une intégration au pôle Outre-mer de rugby basé à La Réunion, suivie de tests dans des centres de formation métropolitains bien souvent concluants. Ils poursuivent ainsi leur parcours de sportif de haut-niveau dans des clubs structurés, renommés, avec l’espoir d’en devenir un(e), et pourquoi pas, côtoyer l’équipe nationale. C’est précisément le cas de Rakchina Ibrahim. À la sortie du Creps, la jeune ailière de 18 ans formée au Despérados Rugby Club de M’tsapéré a été détectée par le Stade Bordelais Rugby, où elle poursuit sa progression. Son statut de titulaire indiscutable en moins de 18 ans et ses apparitions en Élite 1 – première division de rugby amateur – ont été récompensés en octobre par une première sélection en équipe de France U18. Rakchina Ibrahim devient ainsi la première rugbywoman mahoraise appelée en Bleu.
Kaïla Issoufi – 21 ans – Judo
Sainte Geneviève Sport
Le Paris Grand Slam, le Tbilisi Grand Slam en Géorgie, le Riccione European Open en Italie… L’année 2022 a été riche en compétitions internationales pour Kaïla Issoufi. La combattante de l’équipe de France a particulièrement brillé aux championnats d’Europe U23, en octobre dernier à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine), où elle est montée sur la deuxième marche du podium. Ancienne membre du pôle France d’Orléans, la judokate de la Sainte Geneviève Sport Judo a intégré en 2020 l’Insep : le plus grand centre d’entrainement de France, appelé aussi « l’usine à champions » ! « J’ai sept à huit heures d’entraînement par semaine, à l’Insep, et la même chose au SGS. Derrière, ce sont beaucoup de déplacements en grands prix, en compétitions et parallèlement je fais une licence Staps (Sciences et techniques des activités physiques et sportives), je suis en 3e année. Pour valider mon dernier module, je me suis dirigée vers un Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS). »
Zaliata Mlamali – 19 ans – Handball
Metz Handball
Réputé comme le plus grand club de handball féminin dans l’Hexagone avec ses 24 titres de champion de France, le Metz Handball a accueilli dans ses rangs Zaliata Mlamali. Après avoir honoré sa première sélection en équipe de France jeunes en 2021, et conquis sa première médaille internationale (3ème au championnat d’Europe U19, en Slovénie), la jeune mahoraise de 19 ans poursuit son apprentissage au sport de haut-niveau au sein de la réserve senior féminine du club et chez les Bleuettes. Elle était du championnat du monde U20, entre juin et juillet dernier en Slovénie, confirmant sa sélection nationale de 2021 et sa place parmi les meilleures handballeuses de France de sa génération. Naturellement, la jeune internationale originaire de Mamoudzou et Combani a été sollicitée par l’équipe professionnelle féminine en 2022, et fait quelques apparitions en première division nationale.
Raïmila Andjibou – 18 ans – Grand Paris Seine Ouest 92
Football
Après trois années passées à Bordeaux, Raïmila Andjibou, 18 ans, n’aura pas eu le temps de se bonifier à Bordeaux. En vain : la Dionysienne et ex attaquante du SDFC a mis le cap à l’intersaison vers la plus belle capitale du monde en signant au Grand Paris Seine Ouest 92 Issy, club de Ligue 1 féminine l’an passé. Elle qui en 2019 ne devait pas faire le stage national de Clairefontaine, mais qui finalement s’est révélée être la meilleure sur le concours. Le GPSO 92 Issy est un club de football exclusivement féminin comprenant plus de 250 licenciées. Son équipe première a évolué quatre fois en première division nationale (2012/2013, 2014/2015, 2020/2021 et 2021/2022). Raïmila Andjibou est entraînée par Erwann Bouchard qui, à seulement 23 ans, sera le plus jeune technicien à entraîner une équipe de Haut Niveau en France ! Le club est également présent cette saison dans deux championnats nationaux : la D2F nationale et la U19F nationale. L’équipe réserve évolue en Régional 1 de la Ligue de Paris Ile-de-France. Enfin, le GPSO dispose d’équipes dans toutes les catégories de jeunes et ce dès 5 ans, avec une école de football labellisé « Or » par la FFF depuis 2016.
Djoumoi Ramia est le président du très jeune ordre des experts-comptables de Mayotte.
Djoumoi Ramia restera dans les annales comme le premier Mahorais à avoir présidé l’ordre des experts-comptables dès sa mise en place sur le territoire, le 30 décembre 2022. Il ne compte pas faire de la figuration, et il a de la suite dans les idées, comme la mise en place d’une TVA à 5%. Il veut également rendre sa profession attractive pour les jeunes Mahorais.
Flash Info : Comment s’est déroulé votre élection à la présidence de l’ordre des experts-comptables de Mayotte ? Est-ce une surprise pour vous ?
Djoumoi Ramia : Non, je n’ai pas vraiment été surpris parce que le vote se faisait entre des élus membres de notre profession. Le vote s’est déroulé de manière convenable dans le respect des textes qui régissent notre profession, à savoir l’ordonnance de 1945, le décret du 30 mars 2012 et l’arrêté de janvier 2022. Il faut savoir que depuis 2015 un comité départemental de l’ordre des experts-comptables fonctionnait à Mayotte, présidé par le président de la Chambre d’appel du tribunal de Mamoudzou et deux délégués du département, la DRFIP assumant le rôle de commissaire du Gouvernement. On peut dire que le 30 décembre 2022, Mayotte est entré dans le droit commun, en même temps que la Guyane d’ailleurs puisque les textes le précisent bien. Autrement dit, pour ces deux départements d’outre-mer, les choses changent désormais, avec un président de l’ordre qui est élu et non plus désigné. Une réforme de 2020 fixe les nouvelles modalités de son élection qui sont les mêmes que celles d’un président de région. A l’échelle nationale, se sont donc 18 présidents et 58 élus qui représentent notre profession. S’agissant des 18 élus ultramarins, nous nous réunirons tous les deux mois dans une commission spécifique, avec des journées de travail les mardis et des sessions de vote de textes de fonctionnement, achat de bâtiment, campagne de publicité, les mercredis, etc…
F.I. : Quel changement concret va apporter à Mayotte la création de cet ordre ?
D.R. : Le rôle du président de l’ordre des experts-comptables est de faire remonter à l’échelle nationale les problèmes propres à Mayotte. Ils peuvent être d’ordre fiscal, mais également économiques ou liés à la retraite. C’est à cela que nous allons nous atteler au cours des deux prochaines années. Nous conduirons aussi des actions annuelles de communication pour faire connaître notre rôle auprès des institutions, un rôle très central dans l’économie locale. Pour vous prendre un exemple concret, je vous citerai la mise en place, il y a deux ans d’outils très intéressants mais, à mon sens mal adaptés, qui modifient la fiscalité à Mayotte et offre 80 % d’abattement d’impôt aux transporteurs dans la zone de Mamoudzou. N’étant imposé que sur les 20 % restants, ils font donc jusqu’à 30.000 euros de bénéfices non imposables. Si ce même abattement de 80 % était répercuté sur d’autres secteurs qui vont permettre de développer le sud et désenclaver Mamoudzou, ce serait à mon avis une très bonne chose. En plus du développement, ils permettraient aussi de préserver la santé des travailleurs obligés de se lever la nuit pour prendre la route vers Mamoudzou et vice-versa. Ces personnes n’ont quasiment pas de vie de famille sans parler de problèmes de santé que cette présence prolongée sur les routes leur provoque. En raison de cela, j’ai décidé, au niveau de mon cabinet, de louer des locaux dans à Bandrélé et sans le nord. Cette mise en avant de l’humain permettra de préserver leur santé et je suis convaincu que mon entreprise en sortira gagnante dans le long terme.
Actuellement, je mène une réflexion sur une étude d’impact en vue de la mise en place d’une TVA (autour de 5 % à 7%). Cette idée n’est pas le fruit du hasard, l’activité économique à Mayotte est plutôt bonne, comme le soulignait à juste titre le président des CCI françaises en visite sur l’île, il y a quelques jours.
F.l. : Sur quel élément vous basez-vous pour justifier cette bonne santé de l’économie mahoraise ?
D.R. : La base de notre réflexion résulte d’une étude sur les pharmacies à Mayotte qui enregistre une augmentation de 18% de leur chiffre d’affaires contre 10% seulement à l’échelle nationale (hormis la Corse). Ces données nous permettent de mener une étude d’impact sur les recettes des collectivités locales et ma manière de pallier la baisse de l’octroi de mer suite à la réforme de 2019. La TVA qui est actuellement de 0 % à Mayotte et en Guyane serait le meilleur moyen de résoudre le problème de la baisse de l’octroi de mer. La TVA est un impôt payable par tout le monde, réguliers et irréguliers, Mayotte en sortira donc gagnante. En outre, la TVA instaure ce qu’on appelle une facture électronique, un mécanisme de droit commun qui permet de prendre le pouls économique de l’île tous les trois mois avec la possibilité d’un ajustement dans le long terme au moyen de véritables propositions.
F.I. : Ces changements se feront-ils ressentir tout de suite ou est-ce un long processus qui s’ouvre pour les membres de votre institution ?
D.R. : Je dirai plutôt rapidement. La plupart des gens ont une vision très partielle de notre profession. Ils ne voient que l’aspect financier, alors qu’elle contient aussi un aspect juridique ou régalien, social, insertion et apprentissage. Dans un premier temps, nous allons nous attaquer à l’exercice illégale de la profession dans l’île par certaines personnes. Il faut savoir qu’il y a plus de dix individus qui exercent le métier d’expert-comptable à Mayotte sans en avoir la compétence. Ils n’ont pas suivi le cursus ni fait les formations requises. Ils mettent en danger la vie des entreprises et font courir des risques aux banques et à l’administration fiscale. Donc, c’est à toute la société qu’ils font courir des risques dans la mesure où notre profession est directement rattachée au ministère des Finances et Budget à Bercy. Des descentes surprises de police en présence d’huissiers de justice ne sont pas à exclure prochainement.
F.I. : Pensez-vous que votre profession est assez connue des jeunes Mahorais et suffisamment attractive pour l’avenir ?
D.R. : Il nous faut penser à l’attractivité de notre profession à Mayotte. Je suis un peu rassuré depuis que j’ai appris l’existence de trois jeunes natifs de l’île qui sont experts-comptables mémorialistes. Ils méritent d’être suivis et soutenus. Nous réfléchissons sur un partenariat avec la Délégation de Mayotte à Paris et le conseil national des experts-comptables pour l’organisation de conférences régulières sur des thématiques intéressantes et des actions conviviales comme « La nuit qui compte ». Il est nécessaire d’étudier les meilleures façons de donner envie à ces jeunes de revenir travailler dans leur île. Nous devons faire le maximum pour capter ces talents qui sont nécessaires au développement de ce département, bien entendu, une fois qu’ils auront fait leurs preuves en métropole ou dans d’autres pays. Nos activités sociales ont une déclinaison nationale et locales. Ainsi nous nous rendons trois fois par an dans les lycées pour expliquer notre métier aux jeunes, nous participons l’opération « allô impôt » depuis cinq ans, et cette année, nous allons apporter notre contribution à l’organisation d’Octobre rose.
Le correspondant de RFI à Moroni, un journaliste de Facebook FM, ainsi que la vice-présidente du syndicat des journalistes comoriens, ont été convoqués à la gendarmerie après avoir relayé et révélé des faits d’attouchements qui auraient été commis à l’office de radio et télévision des Comores (ORTC). Le directeur de l’information de la télévision publique est également attendu à la brigade des recherches, ce lundi 6 février.
Du nouveau dans l’affaire d’attouchements qui éclabousse l’office de radio et télévision des Comores (ORTC). Depuis le jeudi 2 février, la gendarmerie nationale a entamé des auditions non pas des présumées victimes, mais des journalistes qui ont révélé l’existence de ces pratiques. Parmi les reporters convoqués, Abdallah Mzemababa, correspondant à Moroni de la Radio France Internationale, Oubeidillah Mchangama du très populaire média en ligne Facebook FM, ainsi qu’Andjouza Abouheir, vice-présidente du syndicat des journalistes comoriens. Ils ont tous passé la matinée de jeudi à la brigade des recherches. Sur place, Andjouza Abouheir, ressortie libre après trois heures d’audition, a appris qu’elle faisait l’objet de deux plaintes. La première a été déposée au parquet par l’ORTC pour « injure et diffamation ». Pendant que la seconde émane d’Hablani Assoumani. Ce dernier, qui est le directeur opérationnel de la télévision nationale accuse la numéro 2 du syndicat d’avoir tenu des propos mensongers à son encontre. Cela fait deux semaines, que ce cadre de la télévision publique dénonce une machination ourdie contre lui. Dans un post publié, le 20 janvier, sur son mur Facebook, il a clamé son innocence dans cette affaire. « Je déclare haut et fort que je suis diffamé. Je tiens à rassurer mes proches et leur dire que je suis serein. Parce que lorsqu’on n’a rien à se reprocher, on a la conscience tranquille. Personne ne peut m’intimider sur la base de contre-vérités. Par ces écrits, je ne cherche pas à convaincre ni à persuader sur mon innocence, mais je demande à ceux qui sont doués de raison de cogiter sans passion, sur cette campagne de nuisance », se défendait-il.
Pas de nom
Le 17 janvier 2023, le syndicat national des journalistes comoriens, avait interpellé le chef de l’État lors des vœux de nouvel an sur des actes d’attouchements et d’harcèlements dont seraient victimes des jeunes journalistes de la télévision des Comores. « Une information faisant état d’attouchements évidemment non consentis, par au moins un homme, un supérieur, sur des jeunes femmes, évidemment de position hiérarchique inférieure, nous a été remontée. Nous savons aussi que ce même homme promet des promotions à ces jeunes femmes si elles se laissaient faire », a révélé la vice-présidente du syndicat, Andjouza Abouheir. Une déclaration qui avait irrité le locataire de Beit-Salam. A cette occasion, la journaliste de La Gazette des Comores, n’avait en revanche pas mentionné de nom. Présomption d’innocence oblige. Dans sa dépêche, publiée le 18 janvier, le tout nouveau correspondant de RFI, Abdallah Mzembaba, s’était lui aussi contenté de relayer l’information, citant seulement le discours, sans désigner quelqu’un. Des précautions qui ne lui ont pas permis d’échapper aux ennuis puisqu’il a été entendu ce vendredi. Cet ancien rédacteur en chef Al-Watwan est visée par une plainte déposée encore par le directeur opérationnel de la télévision nationale se disant victime de diffamation. Quant à Toufeyli Maecha, actuel secrétaire de rédaction de La Gazette des Comores et en même temps directeur de l’information à l’ORTC, il devra se présenter à la brigade des recherches ce lundi matin. Même rendez-vous pour Oubeidillah Mchangama, par ailleurs journaliste de la radio RCM13. Des convocations en cascade qui ont poussé le syndicat à réagir. Dans une déclaration faite jeudi dernier devant la presse, la présidente de l’organisation, Faïza Soulé Youssouf a encore une fois dénoncé les pratiques d’attouchements que s’adonneraient « certains » responsables de la chaîne publique.
Intimidation
La correspondante de Mayotte la 1ère a rappelé que ces actes répréhensibles ne datent pas d’hier, mais qu’ils existent au contraire au sein de la télévision nationale, depuis fort longtemps. En effet, dans le premier livre consacré à l’histoire des médias comoriens, publié en 2022, on a rapporté de nombreux témoignages glaçants d’harcèlements commis à l’ORTC. « Ailleurs, si de telles révélations sont faites, la justice ouvre une enquête pour rechercher les victimes. Malheureusement, aux Comores, depuis que cette affaire a éclaté, seuls les journalistes sont inquiétés et menacés de poursuites. Nous appelons donc le directeur de l’ORTC à lutter plutôt contre ces abus. C’est d’ailleurs l’objectifde notre alerte », a ajouté la présidente du syndicat, dénonçant au passage ces intimidations devenues monnaie courante ces temps-ci. Pas plus tard que le 19 janvier dernier, le secrétaire général du parti au pouvoir, Youssoufa Mohamed Ali, intimait les journalistes du quotidien de service public Al-Watwan de ne jamais critiquer le pouvoir au motif qu’ils sont payés par l’argent du contribuable comorien. Alors que l’année 2022 s’était achevée sans arrestation de journalistes, l’on est en droit de demander si la tendance ne serait pas en train de changer au vu des évènements de ces dernières semaines. Jusque-là, le ministère comorien de l’Information ne s’est pas exprimé. Seules l’ambassade de France aux Comores et l’Union européenne ont apporté un soutien aux journalistes. Dans un tweet post, jeudi, la chancellerie appelle à la protection des lanceurs d’alerte qui signalent publiquement des informations d’intérêt public. Une prise de position assimilée par certains internautes à « une ingérence ».
Suite à l’annulation pour cause d’intempéries il y a quelques semaines, la septième édition de l’événement national les Nuits de la Lecture aura lieu le samedi 4 février au sein de l’AJP (Association des Jeunes de Pamandzi), à partir de 16h.
Le Réseau Halo informe l’ensemble des usagers, qu’en raison des dégâts occasionnés suite à huit caillassages de véhicules du réseau Halo ce jour dans la zone Nord, les services de la zone Nord seront fortement perturbés, ce vendredi 3 février. « Le retour à un fonctionnement habituel devrait être effectif à compter du lundi 6 février », prévient Transdev, le délégataire du Département de Mayotte.
L’Union interprofessionnelle CFDT Mayotte annonce qu’un préavis de grève a été déposé à partir de ce lundi 6 février. « Monsieur le maire, nous vous annonçons la volonté commune des Atsem (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) de votre collectivité à se mettre en grève illimitée à partir du lundi 6 février, suite aux retenues de salaires auxquelles certains d’entre eux sont victimes », écrit Balahachi Ousseni, dans un communiqué. Les agents dénoncent « un manque de dialogue social, une dégradation de leurs conditions de travail » et réclame la préservation des droits professionnels. Une porte de sortie avant le début de mouvement est quand même proposée. L’Union dit « rester ouverte à toutes négociations préalables ».
La première édition du festival « Les Mycéliades », festival de science-fiction a lieu jusqu’au 15 février. Plus de cinquante couples de salles de cinéma et de médiathèques se réunissent autour d’une même mission intergalactique : faire vivre la science-fiction un peu partout en France ! Pour cette première édition, le pôle culturel de Chirongui et la médiathèque y participent. Jusqu’à ce dimanche 5 février, la médiathèque vous proposera une animation de réalité virtuelle, avec thème « voyage dans l’espace », un concours de dessin sur les astres et un atelier de fabrication d’instruments de musique en matériaux de récupération. Ces ateliers sont sur inscription, avec un nombre de place limité.
Du côté du 7e art, le pôle culturel diffusera le film d’animation Wall-E, le chef d’œuvre intemporel La planète des Singes et l’incontournable Le Cinquième Élément. En parallèle, le cinéma diffusera le planning habituel des films à l’affiche.
Samedi 4 février est la journée mondiale contre le cancer 2023. A cette occasion, le centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) de Mayotte organise une journée de prévention. De 8h à 13h, à la MJC de Miréréni – Combani, chacun pourra se renseigner sur les facteurs de risque des cancers, s’informer sur les moyens de prévention, bénéficier d’une consultation gratuite par des sage-femmes pour débuter ou poursuivre un parcours de dépistage du cancer du sein ou du cancer du col de l’utérus. L’objectif de cet événement est de mieux informer et ainsi mieux comprendre le cancer. Un fitness collectif clôturera la matinée de prévention.
La French Tech Mayotte vient de recevoir le label de Communauté par la Mission French Tech pour une durée de trois années. Cette labellisation vient confirmer le dynamisme de l’écosystème Tech de la région. Le rôle de La French Tech Mayotte sera de l’animer et d’assurer la continuité de l’action de la Mission French Tech sur le territoire. La French Tech Mayotte est l’une des 32 communautés à être labellisées. Les Communautés French Tech en France sont des regroupements d’entrepreneuses et entrepreneurs bénévoles qui reposent sur l’engagement collectif de leurs membres.
Elles ont pour vocation d’animer la communauté entrepreneuriale locale, d’intensifier les collaborations entre start-up, catalyseurs privés et acteurs publics et d’assurer la visibilité de cet écosystème sur tout le territoire national. Elles participent à certaines actions phares de leur Capitale French Tech de référence et proposent leurs propres initiatives en fonction des enjeux de leur communauté. « Nous tenons à remercier l’ensemble des start-up locaux qui forment la communauté French Tech Mayotte ainsi que tous les partenaires qui ont soutenu la candidature de Mayotte », tient à faire remarquer la structure.