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La fête de la musique s’invite sur l’île aux parfums

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La fête de la musique 2023 à Mayotte, sera célébrée ce 21 juin .

Chaque 21 juin est célébrée la fête de la musique. Cette année, elle envahira Mamoudzou, Sada ou encore Petite-Terre. De jeunes mahorais en résidence artistique à Mayotte, des concerts et artistes locaux, divers rendez-vous vous attendent pour cette journée, placée sous le signe de la musique.

Dans toute la France, la fête de la musique animera les rues ce mercredi 21 juin. Mayotte ne déroge pas à la règle. Sur l’île, trois évènements auront notamment lieu à Mamoudzou, en Petite-Terre et à Sada. Ces célébrations permettront de mettre notamment à l’honneur des artistes locaux et animeront les centres-villes.

Quelles animations à Mamoudzou ?

Cette année, une résidence d’artistes se présentera sur scène et la fête aura lieu sous forme de concours. Les résidents seront alors mis en concurrence par un jury, qui décidera lequel d’entre eux gagnera. En réalité, les participants sont les sélectionnés de la scène ouverte organisée par l’Office culturel départemental. Cette soirée servira de finale à cette initiative, initiée en 2022. Ce dispositif regroupant des jeunes talents permet de mettre en avant la nouvelle scène locale afin d’accompagner et d’encourager ceux et celles qui se lancent dans des projets culturels. L’événement aura lieu de 19h à 22h, au cinéma Alpa Joe. L’entrée est gratuite.

D’un point de vue sécurité, le lieu de l’événement sera surveillé par des agents de sécurité privés, ainsi que par la Police municipale et nationale. Le portail du parking du cinéma sera fermé et surveillé. Les agents de sécurité contrôleront les entrées et sorties, en vérifiant les sacs et en palpant le public à l’arrivée. La portion de route devant le cinéma sera quant à elle fermée afin d’assurer la sécurité des piétons.

Et du côté de Petite-Terre ?

L’office de tourisme de Petite Terre organise une fête de la musique sur son parking, au rond-point du Four à Chaux, à Dzaoudzi-Labattoir. Du côté des animations, de 9h à 15h, se tiendra une exposition portant sur les instruments de musique de Mayotte, pour apprendre et s’initier à la culture locale. A 10h, 11h30 et 14h se tiendront des ateliers de démonstration d’instruments traditionnels tels que le Mkayamba, Gabussi, Ngoma et le Mbiwi. Pour les amateurs de musique, les artistes Komo, Bouhouri et Diho se produiront en concert, de 15h à 17h.
Du côté de Pamandzi, des animations auront également lieu. Musique, peinture, chant, danse traditionnelles rythmeront la journée. La place des Congrès accueillera, de 14h à 20h, une dizaine d’artistes qui assureront le show. Les mineurs non-accompagnés ne seront cependant pas acceptés. Une programmation chargée est prévue. Les artistes Bodo, Bedja, Clej Pamandzi, Djesh, El-Rhey, Echo, Kinga Folk, Lima wild, N’Pro Game, Ouvoimoja Hip-hop, ZedCee se produiront à Padmanzi. Un panel d’artistes, pour faire bouger le public ! Afin d’assurer la sécurité du public, des agents médiateurs de la communauté de communes ainsi que la police municipale surveilleront l’évènement.

Sada en fête

Sur la place Manzakara à Mangajou, plusieurs activités sont organisées à l’occasion de cette fête de la musique. En revanche, elle ne se déroulera pas le jour même, mais le samedi 24 juin, de midi à minuit. De 12h à 13h, vous pourrez vous restaurer à base de plats traditionnels vendus sur place. A 13h, commencera « La Jeunesse en fête » avec des activités autour de la musique pour les enfants. De 16h à 17h30, une session « Folklore » attend le public, le maire viendra ensuite ouvrir « la fête des artistes ». Sur scène, les artistes qui se produiront sont Jimawe Music, SamiJackson Crew, Sarera, Eddy Haribou, Wakete, Légendaire, Adesh, Saki, Benjamin et Mbabasky. A 23h50, « Sada en déambule », marquera la fin de cette célébration.

« On n’a pas l’impression que le respect de la loi soit votre fort »

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Clamant pourtant avec ardeur son innocence, un prévenu a été condamné à un an de prison, ce mardi 20 juin au tribunal correctionnel de Mamoudzou. Il s’est rendu coupable d’une tentative de vol avec violence et menaces de mort. Le tribunal n’a pas été convaincu par sa version.

La salle d’audience est silencieuse. Ni partie civile, ni avocat ne sont présents. Le prévenu, déjà incarcéré à Poitiers (Vienne) comparait par visioconférence. Il lui est reproché d’avoir, à Bandrélé le 27 avril 2019, tenté de voler une sacoche. Ayant obtenu de la résistance de la part du propriétaire, il l’a ensuite roué de coups. Sa famille alertée, est arrivée, le prévenu menace alors de sortir son arme pour les tuer. Cette agression a entraîné, après examen médical, dix jours d’ITT (incapacité totale de travail).

 Sur les coups de 4h30, la victime, un père de famille, handicapé à cause d’un AVC (accident vasculaire cérébral) marchait dans les rues de Bandrélé. Sont arrivés, deux assaillants, qui ont tenté de lui arracher de force sa sacoche. L’homme ne s’est pas laissé faire et a tant bien que mal résisté. Un des deux délinquants lui a pris sa canne et l’a frappé dans la nuque, dans le dos puis, il lui a asséné des coups de pied et de poing. Les proches de la victime sont arrivés peu de temps après, le prévenu les a menacés de sortir son couteau. Ils ont affirmé qu’il était très énervé et qu’il avait l’air d’avoir bu. Lors de son interrogatoire par la police, la victime désigne très clairement le prévenu sur des photos, cependant, il a certifié n’avoir pas vu de couteau. Il a aussi ajouté que l’autre agresseur s’appelait Abdou.

 « Ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! »

 « Je ne connais pas Abdou moi ! », s’insurge le prévenu. Il est, lors de l’audience, très agité. Il coupe sans cesse la parole du substitut du procureur, Delphine Moncuit et du président, Benoît Rousseau, qui perd patience. « Vous ne pouvez pas interrompre tout le monde. Si vous continuez, je vais couper votre micro ! ». Tout au long du procès, il ne cesse de clamer son innocence, « ce n’est pas moi ! Je n’ai rien fait ! Je ne connais pas ces personnes ! Je n’ai pas commis ces faits, on m’accuse de choses que je n’ai pas faites ». Il soutient qu’il n’était pas à Bandrélé ce jour-là, car il avait interdiction de se rendre sur les lieux (peine d’une condamnation passée). Benoît Rousseau l’interpelle, « en quoi une interdiction d’aller à Bandrélé vous empêche vraiment de vous y rendre ? On n’a pas l’impression que le respect de la loi, de l’autorité soit votre fort ». Il s’offusque et clame, « j’ai changé ! Je ne sais pas pourquoi ils m’accusent ! ». Pourtant, lors de l’examen de son casier judiciaire, le tribunal se rend compte qu’il est bien fourni. Il présente onze mentions pour des faits similaires. Le multirécidiviste, parti à Poitiers pour ses études est, aujourd’hui incarcéré pour outrage, violence, menaces de mort et destruction de biens.

 La substitut du procureur dénonce « des déclarations peu crédibles. Les victimes le reconnaissent formellement et le certificat médical témoigne de la violence de l’agression ». Étant donné que le prévenu a déjà été jugé pour des faits similaires à de nombreuses reprises, elle recommande 12 mois de prison et une interdiction de posséder une arme pendant 5 ans. Le tribunal de Mamoudzou n’a cependant pas cru le prévenu et le condamne suivant les instructions de Delphine Moncuit.

La relaxe pour une entreprise ruinée

SARL GMC, une entreprise de construction a fait faillite à cause de l’épidémie de Covid-19. Il y a cinq ans, en mars 2018, la société a employé un travailleur en situation irrégulière sur un de leurs chantiers à Tsingoni. Il aurait travaillé trois à quatre heures par semaine pendant environ un mois avant de se faire arrêter. L’entreprise affirme qu’il était bénévole. « Il s’était proposé et si on était content de son travail, on allait peut-être le rémunérer », est-il expliqué. Toutefois, le jeune homme a lui, affirmé, ne pas savoir combien il allait être payé et n’a jamais mentionné son bénévolat. Cette société a depuis fait faillite. La substitut du procureur requiert une amende de 2.000€, les dirigeants savant très bien que ce jeune homme était en situation irrégulière. Mais l’avocat, Maitre Ahamada Nadjim demande au tribunal « de ne pas tuer un mort ». La cour a finalement décidé de relaxer la SARL GMC.

Dix-huit mois de prison pour une agression à main armée

Le 2 décembre 2021, dans le village de Bouéni, un jeune homme s’est retrouvé pris dans une altercation entre bandes. La victime ne se rappelle pas qui l’a agressé. Il se souvient par contre très bien que juste avant, il faisait face au prévenu. Le jeune homme s’est apparemment retrouvé assailli par un groupe de dix à quinze personnes. Il a été retrouvé en sang avec trois grandes plaies. Une aide-soignante, première sur les lieux, a effectué un point de compression. Elle déclare aux forces de l’ordre lors de son interrogatoire, que les plaies étaient bien nettes et qu’elle pensait à une arme blanche. Une version corroborée par un deuxième témoin qui soutient qu’il a souvent entendu parler de ces affrontements et d’un jeune surnommé « Gofa » ou « Gofast », qui tenait un couteau. Ce surnom est attribué au prévenu. Ce dernier, absent lors de l’audience, avait contesté les faits. Il avait ensuite ajouté qu’il n’avait pas de couteau, mais une bouteille. Il a cependant reconnu l’agression d’un autre jeune la même soirée. Le tribunal le déclare finalement coupable et le condamne à 18 mois de prison avec sursis.

Jean-Pierre Redjekra : le proviseur globe-trotter

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Jean-Pierre Redjekra, proviseur du lycée de Sada dans son bureau

Proviseur du lycée de Sada, Jean-Pierre Redjekra a toujours exercé au sein de l’Éducation nationale. Après avoir travaillé dans l’hexagone, en République Centrafricaine et en Guyane, il décide en 2016 de s’installer sur sa terre d’origine : Mayotte. Mais le proviseur a l’âme voyageuse, et s’apprête à faire ses valises pour s’envoler vers une nouvelle destination : Bamako.

Il avait promis qu’il ne serait « jamais professeur » à ses parents, tous deux enseignants. Et pourtant, Jean-Pierre Redjekra a fait toute sa carrière dans l’Éducation nationale, au service de laquelle il a parcouru les quatre coins du globe. Jeune adulte, il a l’opportunité de passer un concours de personnel de direction et d’encadrement de l’Education Nationale. Il  cède alors à la tradition familiale en se lançant en tant que secrétaire général de la coordination des élèves et étudiants en République Centrafricaine. Très vite, il met ses aprioris de côté. Il s’épanouit dans ses fonctions, et se projette dans le métier.

“L’appel du pays”

Tout au long de sa carrière, Jean-Pierre Redjekra bouge constamment. Pour lui, il est nécessaire de changer de lieu de travail tous les trois ou quatre ans, afin d’éviter de tomber dans la routine.  Alors qu’il est cadre en métropole, il ressent le besoin de changer d’air.  En 2006, le fonctionnaire met les voiles en Guyane pour exercer dans un collège en tant que Conseiller Principal d’Éducation. Trois ans plus tard, le voilà devenu principal adjoint… mais il décide pourtant de revenir dans l’hexagone, avant de partir pour Mayotte en 2016. Né en France métropolitaine, il désire visiter et connaître la terre d’origine de sa mère mahoraise. C’est au décès de cette dernière – en 2005 – qu’il décide qu’il ira y travailler un jour. “Je me sentais redevable envers ma mère et son pays d’origine. Elle était l’une des premières femmes enseignantes à Mayotte, je voulais continuer ce qu’elle avait commencé”.

Proviseur à Mayotte : une expérience humaine

Jean-Pierre Redjekra dirige d’abord le lycée de Petite Terre jusqu’en 2018, et devient ensuite chef de cabinet du recteur de Mayotte. L’année suivante, il prend la tête du lycée de Sada. Il observe sur l’île un rapport spécifique à l’Éducation nationale et à l’enseignement. “La population scolaire est très différente de celle de la métropole. Elle est jeune et en demande de l’école, respectueuse.” Le proviseur relève également une relation toute particulière entre le corps enseignant et les familles. “Il faut prendre le temps d’expliquer aux parents d’élèves comment fonctionne l’école, quelles sont les attentes. Mais ils sont très impliqués, et à l’écoute.”

 

En dépit de cette ambiance de travail plaisante, Jean-Pierre Redjekra reconnait qu’il est plus difficile d’exercer son métier à Mayotte que sur le reste du territoire. « En plus de l’éducation scolaire, on doit s’occuper de faits sociaux et de problématiques sociales colossales. Quand on n’a pas les moyens d’aider les élèves et les familles, ça peut être très dur humainement.» Une situation qui ne décourage pas le proviseur, bien déterminé à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves sur l’île.

Engagé pour la jeunesse

Donner l’occasion aux lycéennes et aux jeunes filles d’expliquer ce qu’elles traversent et subissent à Mayotte est l’un des objectifs de Jean-Pierre Redjekra. En dehors de sa profession, il est directeur de la « Fondation Juliette Bébé », une association nommée d’après sa mère enseignante.  Son but : participer à « l’émancipation des femmes »  en donnant de la visibilité aux figures féminines de l’éducation mahoraise. Il souhaite lutter contre les discriminations, notamment celles subies par les élèves. Il explique avoir en effet remarqué une forte inégalité entre les femmes et les hommes à Mayotte. « Il y a une différence de traitement entre les garçons et les filles, qui sont souvent laissées derrière. En tant que chef d’établissement, c’est important pour moi de donner la parole aux filles. »  Jean-Pierre Redjekra finance et organise dans cette optique différents événements avec la Fondation Juliette Bébé, pour « promouvoir le droit à l’éducation des jeunes » et « l’épanouissement moral et physique de la jeunesse » . Au travers d’activités littéraires, de conférences ou encore de concours artistiques, le proviseur tente de lutter contre toute forme de violence.

En route pour le Mali

Après sept ans d’exercice à Mayotte, le fonctionnaire exprime un « besoin de changement ». Toujours assoiffé d’aventure et de découverte, Jean-Pierre Redjekra s’envolera bientôt vers un nouveau pays : le Mali. Il mettra le cap pour Bamako à la fin de l’année scolaire, où il dirigera le lycée international français Liberté. Un choix qui ne doit rien au hasard : le proviseur tient à poursuivre sa carrière dans un territoire francophone, où il pourra « représenter la France et à la faire rayonner avec honneur » au travers de l’enseignement. En attendant de rendre définitivement ses fonctions mahoraises, un pot de départ est organisé vendredi 30 juin au lycée de Sada.

Le Petit prince inspire les collégiens de Dembéni

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Ce mardi après-midi était placé sous le signe de l’art et de la créativité au collège Zakia Madi, à Dembéni. Les élèves des classes de troisième option danse et option enseignement artistique – représentant une soixantaine de collégiens – accompagnés de la chorale, ont organisé le vernissage de leur exposition sur le thème du Petit prince. « Nous allons célébrer la beauté de la diversité culturelle », lance lors de son discours d’ouverture Daisy Brabant, la principale du collège Zakia Madi. Cette exposition clôture les trois années d’existence du projet d’option enseignement artistique, lancée pour « développer l’art et la culture », explique Haro Faria, professeur d’arts plastiques. En parallèle à cette exposition, d’autres travaux d’arts plastiques sont également présentés. Avec l’objectif d’animer musicalement ce vernissage et de présenter leur travail, la chorale a présenté des musiques, en tenue traditionnelle et les élèves de l’option danse ont offert une représentation de hip hop.

Incendie mortel à Bressuire : deux mises en examen

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Le vendredi 8 juillet 2022, un violent incendie avait ravagé quatre appartements dans un immeuble du centre-ville de Bressuire (Deux-Sèvres). Lors de cet incendie, cinq personnes avaient perdu la vie, toutes les victimes étaient issues de la communauté comorienne. Ce jeudi 15 juin 2023, le Parquet de Poitiers a annoncé la mise en examen et le placement en détention de deux personnes suspectées d’être à l’origine de l’incendie, comme le relate nos confrères de La Nouvelle République. Un homme de 43 ans et une femme de 38 ans, ont été mis en examen. Selon nos confrères, dans un communiqué, le parquet indique que cette mise en examen intervient « suite au dessaisissement par le parquet de Niort au profit du pôle criminel du tribunal judiciaire de Poitiers, et à l’ouverture d’une information judiciaire ». Auparavant, le procureur de la République de Niort avait précisé que les deux suspects avaient reconnu en garde à vue « le caractère volontaire de l’incendie et son lien avec un conflit lié à une transaction de stupéfiants ». La qualification pénale retenue leur fait encourir la réclusion criminelle à perpétuité.

RAS, un expert en sûreté s’implante durablement à Mayotte

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RAS acteur historique de la sûreté aéroportuaire depuis plus de 24 ans dans la zone océan Indien, étend sa présence à Mayotte. Elle compte embaucher une trentaine de personnes d’ici la fin de l’année.

RAS fait partie du Groupe RAA, leader de la sécurité, de la sureté, de la formation et de l’assistance aéroportuaire qui compte plus de 750 employés dans la zone Océan Indien. RAS la filiale spécialisée dans la Sureté et la Sécurité propose désormais ses prestations performantes et sur-mesure pour la sécurité des biens et des personnes à Mayotte. « Le Groupe RAA via ses deux filiales RAS et RAF intervient dans le domaine de la sureté et de la formation aéroportuaire sur le territoire de Mayo4e depuis 10 ans. C’est donc une suite logique pour nous de nous installer durablement sur le territoire et d’y créer de l’emploi », a déclaré Jean François Moutoussamy, directeur Général du Groupe RAA.

C’est à la suite de l’obtention d’un premier appel d’offre dans le domaine de la Grande Distribution que RAS a pu créer en mai 2022 ses premiers emplois permanents sur l’île. Depuis, l’entreprise a poursuivi sa croissance et a obtenu récemment un nouvel appel d’offre portant sur la réalisa-on de la sécurité de la CGSS / CAF de Mayotte, lui permettant de porter ses effectifs à plus d’une vingtaine de professionnels en moins d’un an. Un palier important qui l’a poussé à s’implanter sur place. RAS est actuellement en phase de développement de ses locaux, afin de renforcer sa présence locale.

RAS s’engage à répondre aux besoins de sécurité dans les secteurs du commerce, de l’industrie, des bureaux et des sites sensibles à Mayotte en mettant à profit son expertise en sécurité gardiennage, sécurité incendie et également en télésurveillance grâce à une autre filiale du groupe : Bourbon Sécurités.

« A travers ce nouveau défi, nous sommes également heureux de contribuer au développement professionnel de notre collaborateur Assoumani Mikidachi, originaire de Mayotte », explique Olivier Cortez, directeur du pôle sécurité de RAS. Après avoir commencé chez RAS en tant qu’agent de sureté, Assoumani Mikidachi a progressé au sein de l’entreprise en devenant formateur en sécurité privée. Sa nouvelle fonc5on au poste de chef d’équipe en sécurité lui confère aujourd’hui la responsabilité de la ges7on des équipes de Mayotte. « Cette promotion illustre mon engagement à valoriser les compétences et l’expertise acquises au fil des années et à les me6re au service du développement de mon île », a déclaré Assoumani Mikidachi. Dans une perspective de développement à court terme, RAS envisage d’augmenter son effectif à une cinquantaine d’employés, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi pour les habitants de Mayotte. L’entreprise est par5culièrement intéressée par les jeunes Mahorais désireux de construire une carrière dans le domaine de la sécurité. Les candidatures spontanées sont les bienvenues et peuvent être adressées à contact@ras.re.

Fin de saison au pôle culturel de Chirongui

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La fin de saison 2022-2023 pointe le bout de son nez et pour l’occasion, le pôle culturel de Chirongui propose une semaine sous le signe du hip-hop. Pour commencer, il sera proposé des ateliers découverte initiation hip hop – à partir de 6 ans – d’une durée 1h30 à 2h, sur inscription. Durant une semaine, des ateliers découverte initiation hip hop sont programmés dans les 6 villages de la commune de Chirongui en partenariat avec Hip Hop Évolution et la Politique de la ville de Chirongui. Du 19 au 23 juin, plusieurs intervenants de Hip Hop Evolution vous feront découvrir l’univers de cet art au travers d’ateliers d’initiation dans les 6 villages de la commune tout au long de la semaine.

Ensuite, les artistes d’Hip Hop Évolution feront découvrir leur spectacle « Narizrongowé ». D’une durée de 1h30, ce spectacle aura lieu le mardi 20 juin, à 17h à Poroani, devant le Terrain de Basket. L’entrée est libre et ouverte à tous. Deux jours plus tard, le jeudi 22 juin, à 17h à Miréréni, au parvis du Centre Social. « Ce spectacle est un pamphlet qui montre des réalités locales jouées de manière burlesque.  L’enjeu est de montrer un spectacle accessible à une population qui n’est pas habituée aux spectacles et encore moins à aborder des sujets tabous en public. Le spectacle s’inspire de scènes de vie du quotidien de Mayotte, les règlements de comptes entre bandes rivales à l’école ou dans les quartiers. Il évoque aussi les positions sociales, l’exploitation des personnes… Les danseurs s’expriment ponctuellement, dans le spectacle, en shimaoré. Les personnes ne maîtrisant pas la langue pourront se tourner vers l’un de leur voisin pour leur expliquer le sens des paroles. Il dévoile comment il est possible de dépasser tous ces obstacles ensemble si on fait le cheminement de se rappeler qui on est, d’où on vient pour avancer et créer ensemble notre identité d’aujourd’hui. » Et pour terminer la semaine et la saison en beauté : « Battle en scène » avec huit crews Hip Hop Evolution, le samedi 24 juin à 15h30 (sur réservation). Pour réserver vos places : https://yurplan.com/events/Battle-en-Scene/106553?from=facebook

La politique maternelle et infantile (PMI) à Mayotte étudiée par la chambre régionale des comptes

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La chambre régionale des comptes de Mayotte a procédé au contrôle de la protection maternelle et infantile (PMI) du Département de Mayotte. Le contrôle a été ouvert en avril 2022 et les observations définitives ont été arrêtées par la juridiction en mars 2023. Au terme des délais prévus par le code des juridictions financières, la chambre peut désormais publier ses observations assorties de huit recommandations, qu’elle diffuse au travers d’un communiqué de presse : « La PMI constitue une compétence obligatoire des départements. Elle recouvre la prise en charge de la prévention en santé pour les femmes et les jeunes enfants, notamment à travers le suivi des grossesses des premières et la vaccination des seconds de zéro à six ans. Le Département de Mayotte s’est vu transférer cette compétence au 1er janvier 2006, sans qu’elle ne donne lieu à compensation budgétaire. L’État a corrigé cette omission en 2018 en lui attribuant une compensation rétroactive de 105,7 M€ au titre de la période 2009-2017, ainsi qu’une dotation annuelle de 14,5 M€ à compter de 2018. Une enveloppe spécifique de 20 M€ a en outre été octroyée pour le financement du programme de construction et de rénovation des centres d’accueil. Depuis, le Département n’affecte à l’exercice de cette compétence que les compensations versées par l’État.

Ces différentes compensations ont été comptabilisées dans un budget annexe dédié au pôle santé, famille, enfance (SFE), qui a en charge la mise en œuvre des compétences départementales en matière de PMI et d’aide sociale à l’enfance (ASE). La gestion des dotations relatives à ces deux compétences au sein de ce même budget annexe a entrainé de facto une confusion des crédits, laquelle s’est opérée, faute d’arbitrage et de pilotage, au détriment de la PMI.

Le service de la PMI pâtit depuis sa création de l’absence d’un schéma directeur dont l’élaboration tarde à aboutir. Ce service est amené à jouer un rôle de premier plan en matière d’accès aux soins et d’offre de premier recours, aux côtés du centre hospitalier de Mayotte (CHM) et d’un secteur libéral émergent, face à d’immenses défis : natalité galopante, immigration incontrôlée, faible densité médicale, etc.

La réalisation du programme de construction et de rénovation des centres d’accueil a non seulement pris du retard, imputable en grande partie à la collectivité territoriale, mais également abouti, en l’absence de formalisation préalable d’un schéma stratégique directeur des travaux, à des implantations déconnectées des besoins et souvent sans corrélation avec l’offre existante, comme les dispensaires du CHM. Cette situation prive les populations de l’accès à un service indispensable alors même que l’offre de prestations de la PMI est loin des standards nationaux : trois consultations de grossesse au lieu de six, dépistage insuffisant des handicaps et de la malnutrition, traitement des maladies sexuellement transmissibles (MST) non proposé, etc. L’activité de la PMI reste toutefois difficile à objectiver tant en termes quantitatifs que qualitatifs faute d’outils statistiques. Par suite le pilotage opérationnel du service manque de réactivité et d’efficience.

Les résultats médiocres s’expliquent principalement par les difficultés que le pôle SFE rencontre en matière de coordination avec les autres directions administratives et logistiques du Département, chargées de l’appuyer dans l’exercice de ses missions, qui retardent les projets : déploiement du système d’information, facturation des prestations à l’assurance maladie, mise en place des interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, réalisation effective du programme immobilier et enfin démarrage des consultations itinérantes pour « aller vers » les populations.

La collectivité n’est pas en mesure de relever seule les défis qui se posent à elle dans ce domaine. Elle considère qu’un accompagnement de l’État est nécessaire, faisant valoir qu’elle n’a aucune maîtrise sur les flux migratoires et que l’absence d’aide médicale d’État (AME) la pénalise. Si tel était le cas, cet accompagnement devrait être conditionné selon la chambre par l’amélioration de sa gestion. Il ne dispenserait pas le Département de clarifier sa politique en matière de PMI, en adoptant un schéma directeur, en développant le dialogue entre ses services opérationnels et d’appui et en affectant les moyens nécessaires pour un exercice plein et entier de sa compétence.

Après le contrôle de la maison départementale des personnes handicapées de Mayotte, dont le rapport a été rendu public le 3 juin, la chambre régionale poursuit ses contrôles dans le champ social. La juridiction délibère le 20 juin sur l’aide sociale à l’enfance (ASE) ».

À Mayotte, 70.315 assurés sociaux possèdent une carte vitale

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Au 1er janvier 2023, la CSSM, c’est 211.111 assurés sociaux et seulement 70.315 assurés possèdent une carte vitale. Cette campagne de communication a pour objectif d’inciter la population à obtenir une carte vitale afin de bénéficier de ses avantages pour renforcer l’accès aux soins de santé sur le territoire.

La Carte Vitale est un outil essentiel qui facilite l’accès aux soins de santé en permettant un remboursement rapide et simplifié des dépenses médicales. Les assurés bénéficient d’une prise en charge plus efficace. La carte vitale permet de consulter le dossier médical du patient, d’accéder à des informations médicales essentielles et de faciliter les démarches auprès des professionnels de santé.

La campagne de communication comprendra plusieurs séries d’actions visant à informer et à sensibiliser la population sur l’importance de posséder et d’utiliser leur Carte Vitale. Des supports de communication tels que des affiches, des dépliants et des vidéos explicatives seront largement diffusés sur le territoire, les médias et sur les réseaux sociaux.

Cette campagne de communication s’inscrit dans la politique d’accès aux droits de la CSSM. En utilisant la Carte Vitale, la population pourra bénéficier d’un accès plus facile et rapide aux soins de santé, tout en contribuant à la modernisation et à l’efficacité du système de santé de l’île. Les usagers n’ayant pas de carte vitale, qu’elle soit perdue ou volée, peuvent la commander en passant par le site Ameli.fr. Pour plus d’informations et pour toute demande de renseignements : https://www.ameli.fr/mayotte/assure

Selon la préfecture, 80 cases en tôles avaient été construites sur ce site.

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La communauté de communes du Sud et les communes de Bandrélé, Bouéni, Chirongui, et Kani-Kéli, organise le traditionnel marché agricole et d’artisanat du Sud. Dans une démarche de valorisation des producteurs et artisans du territoire, les collectivités du Sud organisent des marchés évènementiels. Ces marchés sont organisés de manière collaborative, avec l’intercommunalité et les communes, et grâce aux exposants du Sud. Le prochain marché Agricole et d’Artisanat du Sud se déroulera ainsi le samedi 24 juin, à Mramadoudou de 8h à 13h. Comme à chaque marché, vous trouverez de nombreux exposants et produits locaux : fruits, légumes, plantes, sel et épices… des produits d’artisanat : décoration, ustensiles de cuisine, broderies… et des produits de restauration traditionnelle : plats, jus, gâteaux, achards. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook de la CCSud ou par mail en vous adressant au Service Développement des Activités Économiques à economie@ccsud.yt.

La démolition de « Barakani » à Koungou est lancée

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L’opération de démolition des habitats insalubres du quartier de Barakani a débuté ce lundi 19 juin, au matin.

Les opérations de démolition d’habitats insalubres continuent sur l’île. Ce lundi matin, la destruction du quartier Barakani, à Koungou, a commencé. En début de matinée, les engins de chantier étaient à l’œuvre pour détruire les quelques habitats restants. Cette opération intervient un mois après la démolition de « Talus 2 ».

La troisième opération de démolition d’habitats insalubres, dans le cadre de l’opération Wuambushu, a débuté ce lundi matin, dans le village de Koungou. L’arrêté préfectoral avait été déposé le 12 avril dernier et deux familles avaient saisi le tribunal administratif pour contester le texte. Cependant, le juge a rejeté le vendredi 9 juin, leurs recours, considérant que des offres de relogement ont bien été faites par les services de l’État. Selon la préfecture, ce sont 80 cases en tôles qui étaient érigées sur le site de Barakani. Cependant, les occupants ont pris les devants et il n’en restait que quelques-unes à démolir le jour-j.

« Les gens sont partis très vite »

Au sein de ce quartier informel, ce sont vingt familles qui y avaient construit leurs habitats et « deux tiers étaient en situation régulière », malgré cela, « aucune n’a été relogée », souligne Psylvia Dewas, chargée de la résorption de l’habitat illégal et de la construction de logements sociaux à la préfecture de Mayotte. Des solutions de relogement refusées par les familles ou restées sans retour. À la suite des premières visites de reconnaissance sur le terrain, « les gens sont partis très vite, même ceux qui avaient des propositions de relogement », reconnait Psylvia Dewas. Avant l’opération de démolition, de nombreuses cases en tôles avaient été détruites par les habitants eux-mêmes. Malgré ces destructions volontaires, « encore la semaine dernière, nous étions en contact avec deux familles ayant déposé des recours, mais elles ont refusé les propositions de relogement », complète-t-elle.

Dix arrêtés de démolition déposés

Sur place, Thierry Suquet, le préfet, explique que « pour le moment nous avons déterminé 15 périmètres », ce qui représente 1.000 habitats informels, mais aucune date d’échéance n’est précisée par le délégué du gouvernement. Une dizaine d’arrêtés de destruction de bidonvilles ont été pris, dont trois – dans la commune de Koungou – ont d’ores et déjà été effectués. « On continuera à en prendre », réaffirme le préfet. Pour le maire de Koungou, Assani Saindou Bamcolo, également présent sur place, « ce sont des opérations importantes pour le développement de la commune ». En début de matinée, les ouvriers ont œuvré à déblayer les gravats et les tôles, avant de commencer à détruire les cases restantes. Ce chantier de « décasage » devrait durer jusqu’à mercredi.

Une future station d’épuration

Propriétés du conseil départemental et du syndicat des eaux de Mayotte, les parcelles du site accueilleront à l’avenir une station de traitement des eaux. « On souhaite que sur les sites où l’on applique la loi Élan, il y ait des projets d’aménagement », réaffirme Thierry Suquet. Les travaux de sécurisation des lieux et de terrassement devraient débuter d’ici la semaine prochaine. Cette station d’épuration permettra de traiter les eaux de 25.000 habitants des villages de Koungou et Majicavo.

« Nous avons toutes les conditions réunies pour développer et atteindre la souveraineté alimentaire »

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Les membres de la délégation tanzanienne venus à Mayotte rassemblés au conseil départemental. Ils étaient présents à Mayotte jusqu’au 18 juin.

La Chambre d’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte et les Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture de Tanzanie ont récemment signé des accords de partenariats agricoles. Invitée par le Conseil Départemental, une délégation tanzanienne est récemment venue discuter des ambitions futures pour cette collaboration.

 Les conversations et remerciements fusent à l’hémicycle Younoussa Bamana à Mamoudzou, ce vendredi. La délégation tanzanienne et les acteurs économiques mahorais sont tous rassemblés. « Vous êtes ici chez vous », énonce Ben Issa Ousseni, président du conseil départemental, s’adressant à ses invités tanzaniens. La Chambre d’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture de Mayotte (CAPAM) et les Chambres de commerce d’industrie et d’agriculture (CCIA) de Tanzanie ont lancé une rencontre, suite à la signature d’accords agricoles. « Il fallait d’abord, apprendre à se connaître », déclare Ambdilwahedou Soumaila, maire de Mamoudzou. Une énième rencontre entre les deux états, qui va permettre de dégager de nouveaux horizons pour la région. « Puissent ces moments de rencontre et de réflexion nous conduire à réaliser nos objectifs communs », conclut en souriant le président du Département.

Redorer le blason de l’océan Indien

« Il faut donner à Mayotte la place qu’elle mérite au sein du canal du Mozambique », déclare Ali Suleiman Amour, président de la Chambre de commerce Nationale de Zanzibar. Selon lui et beaucoup de ses confrères, la Tanzanie et l’île aux parfums sont similaires. Ils auraient la même dépendance à la pêche, à l’agriculture, à l’aquaculture ainsi que des ressemblances culturelles. Le point qui met tout le monde d’accord, c’est le caractère, défini comme « essentiel » par lui, ses collègues tanzaniens et mahorais, de ce rapprochement entre les deux nations.

Fatma Washoto, cheffe de la délégation, a mis un point d’honneur sur l’agriculture locale et régionale. « Avec la guerre en Ukraine, on a de très faibles arrivages en blé. Cependant, le blé ne pousse pas ici. C’est un héritage de la colonisation. Nous avons des produits naturels ici : la coco, le riz ou encore le manioc. Le sol est riche ici, nous devons arrêter de dépendre des imports », insiste-t-elle. Les collaborateurs sont convaincus de la possibilité de création de nouveaux circuits d’échanges régionaux et de la capacité de production de Mayotte. « Nous avons toutes les conditions réunies pour développer et atteindre la souveraineté alimentaire. On doit moins importer et augmenter nos exportations », ajoute le président du Département. « Mayotte est un poste français et européen au sein du canal du Mozambique et plus largement, en Afrique de l’Est. Avec une stabilité politique et une croissance économique forte, notre territoire a tous les atouts pour devenir un partenaire privilégié pour ses voisins », soutient le directeur du conseil départemental. Il croit au possible développement économique et agricole du territoire mahorais.

« Mayotte va beaucoup gagner »

Le plus proche objectif de cette collaboration est que la Tanzanie prêtera des terres pour que des agriculteurs mahorais puissent cultiver là-bas. « Mayotte va beaucoup gagner », affirme Fatma Washoto. Une initiative positive, soutenue par Said Attoumani, directeur de la CAPAM,  « l’autonomie alimentaire n’est pas un rêve, ça doit être un objectif. C’est nécessaire pour offrir plus de stabilité à notre territoire ». Obtenir un accès plus équitable aux denrées alimentaires et en quantité plus suffisante, c’est ce que veut sur le long terme l’organisme d’agriculture. Ce point-là est gagnant-gagnant, puisqu’il rapportera aux tanzaniens de nouveaux producteurs agricoles sur leur territoire.

Des vols directs entre la Tanzanie et Mayotte

Plusieurs projets à venir se sont dessinés au sein de l’assemblée. Le préfet, Thierry Suquet, a notamment dans les tuyaux le projet de créer des vols directs entre l’île et la Tanzanie. « On veut permettre aux jeunes d’être plus mobiles et de s’ouvrir à d’autres opportunités », confirme le préfet. Une ouverture de plus de Mayotte sur l’océan Indien s’inscrit dans les futurs points de cet échange.

La grande arnaque du « Hajj business »

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Des centaines de candidats au pèlerinage musulman de la Mecque sont bloqués à Mayotte, pour la deuxième année consécutive. Cela fait plusieurs jours qu’ils reviennent bredouilles de l’aéroport international Marcel Henry de Pamandzi, faute d’aéronef disponible pour les conduire sur le sol saoudien.

L’affaire est en passe de prendre une tournure politique, avec une implication du département dit-on, mais également de la commune de Mamoudzou. Elle fait grand bruit depuis quelques jours parce qu’elle se répète à nouveau, pour la deuxième année consécutive. Des sources bien informées dans les milieux organisationnels du pèlerinage à la Mecque avancent le chiffre de 441 (sur un total de 600 personnes) Mahorais programmés pour aller effectuer le cinquième (et dernier) pilier de l’islam en Arabie Saoudite cette année, sous la gouverne de l’association ASPEL basée à Sada. Seulement un tiers de ces 441 candidats au pèlerinage a pu arriver sur le sol saoudien à ce jour, non sans de nombreuses épreuves inattendues à Nairobi.

Au cœur de cette affaire, une totale désorganisation de certaines associations en charge de ce qu’il convient de décrire comme « un juteux business de la foi ». À croire que l’Islam n’échappe malheureusement pas aux maux qui frappent les autres religions, où des affairistes sans vergogne profitent, sans retenue ni honte aucune, de la foi des croyants pour s’enrichir sur leur dos. Que ce soit à Lourdes, Rome, Saint-Jean de Compostelle, Jérusalem, Herba, La Mecque ou Kerbala, le système est quasiment le même, des organisations verseuses détroussent gaiement les croyants sur la route de leur quête de « la sainteté, de la purification de l’âme et de la rédemption ». Dans le cas présent, il importe de savoir que ces pèlerins potentiels privés probablement de « Hajj », ont eu chacun à débourser entre 8.500 € et 10.000 €. L’investissement de toute une vie pour bon nombre d’entre eux, voire le fruit d’une cotisation familiale élargie.

L’intermédiaire n’aurait pas reversé l’argent des billets à Kenya Airways

De sources sûres nous indiquent que depuis Mayotte, le pèlerinage à La Mecque est l’affaire de trois associations officiellement admises par les autorités saoudiennes, le ministère en charge du Hajj et du culte (wizaratil hajj). Il s’agit de l’ASPOM, du DJAMOU et de l’ASPEL, sise à Sada et dirigée par un certain M.Bamzé. Ces trois organisations se sont réunies en une fédération dont le siège est installé à Mtsapéré – Mtsangani, dans la commune de Mamoudzou.

À elles seules, elles gèrent un quota annuel de 600 pèlerins agréés par l’Arabie saoudite, « qu’elles se répartissent de manière totalement opaque », selon les dires de certains. C’est l’ASPL qui est au centre de la tourmente qui s’annonce depuis l’année dernière et qui se trouve dans l’incapacité de faire voyager 441 candidats, qui pourtant se sont acquittés de toutes les sommes qui leur étaient réclamées. Visiblement, pour 2022, elle s’y était prise avec un certain retard. Mais cette année, la difficulté serait d’une autre origine d’après certaines sources. En effet, cette association aurait choisi de sous-traiter l’achat des billets d’avion de ses clients auprès de la compagnie Kenya Airways via « une personne de confiance », directement à Nairobi. Pourquoi, alors que, cette compagnie aérienne qui dessert Mayotte depuis très longtemps dispose d’une grande agence à Mamoudzou. « Mystère et boule de gomme » dirait l’autre, arrangement de gros sous affirment d’autres habitués locaux de ce marché. Toujours est-il que « l’honorable intermédiaire » aurait omis de payer le quota de billets attendus auprès du transporteur aérien kényan. Ignorant ce fait, à peu près un tiers des effectifs, que l’ASPL se serait engagée de faire voyager cette année, serait arrivé à bon port à Nairobi pour attendre la globalité du groupe afin de cheminer ensemble vers la ville de Djeddah, à bord d’un appareil de Qatar Airways que devait affréter Kenya Airways à cet effet. Mais il n’en a rien été ! Et pour cause …

Une question de méthodes entre l’avant et après pandémie du Covid-19

Ce tiers de candidats pèlerins a fini par voguer vers les cieux saoudiens après s’être acquitté collectivement de la coquette somme de 30.000 €, valeur du vol Nairobi-Djeddah, à raison de plus de 1.300 € par passager. Une somme totalement imprévue pour eux qui vient s’additionner aux 8.500 à 10.000 € (variable d’une association à une autre sur les 3 agrées par les autorités saoudiennes) qu’ils ont payés au préalable sur place à Mayotte. On pourrait se demander pourquoi le Kenya se retrouve au milieu de cette affaire ? La réponse provient d’une réorganisation des modalités du Hajj par l’Arabie saoudite après la pandémie du Covid-19. Auparavant, les trois associations locales fédérées dépêchaient chacune sur place des représentants qui se chargeaient de régler toutes les démarches préalables à l’obtention des visas des ressortissants mahorais, en particulier la question du logement condition sine qua non à l’obtention du précieux sésame, délivré par l’ambassade saoudienne à Nairobi. En effet, Mayotte était englobée au sein d’un ensemble de pays d’Afrique de l’Est et de l’océan Indien. À partir de 2022, ayant tiré toutes les leçons de la pandémie,  le ministère du Hajj a procédé à de profonds changements, notamment une forte dématérialisation des procédures, avec des démarches à remplir depuis une plateforme numérique. A l’issue de celles-ci, les visas sont disponibles en ligne sur le site du ministère saoudien du Hajj et du culte, à charge pour chaque association de les télécharger, un à un, et de les remettre à leurs clients. Et si le réseau internet n’est pas au meilleur de sa forme, il arrive que des visas sautent au passage.

La difficulté nous explique une employée d’agence de voyage locale, « c’est qu’il faut être capable de suivre régulièrement ces changements introduits par les saoudiens qui ne font que s’adapter aux évolutions actuelles du monde. Certaines des associations mahoraises continuent à vouloir opérer comme avant la pandémie du Covid-19 et cela génère tous les problèmes qui apparaissent au grand jour ces derniers temps. Elles doivent admettre qu’il y a désormais un avant et un après Covid-19 dans l’organisation et la gestion du pèlerinage à la Mecque ». S’agissant de l’ASPL, elle manque d’autant plus de chance qu’après ses déboires de 2022, elle aurait décidé de transférer l’intégralité du montant des frais consentis par ses clients à cet intermédiaire kényan au lieu de les leur restituer. Une grande incompréhension quand on sait que la totalité des guides mahorais au pèlerinage de la Mecque n’ignore en rien tous les problèmes en vogue dans le Hajj business. Dans le secret de l’anonymat, l’un d’entre eux dénonce ouvertement les arnaques dont sont victimes les pèlerins locaux. « Ces guides sont des voleurs qui se couvrent du drap de la religion pour arnaquer leurs semblables dans une action de piété et alors que ceux-ci cherchent la miséricorde d’Allah et la  rédemption pour leurs pêchers. Absolument rien ne justifie les sommes énormes qu’ils prennent à nos pèlerins !».

Le Hajj entre coût réel et marges exorbitantes

Ce dernier explique que le coût réel du pèlerinage serait inférieur à 7.000 € pour un ressortissant français de Mayotte, contre 6.400 € pour tanzanien ou un kényan et 6.000 € pour un comorien. Il est à se poser des questions de ce montant, quand le déplacement d’un pèlerin de Mayotte jusqu’au Kenya coûte seulement 600 à 800€ aller-retour. Autre élément fourni, les associations et les guides se feraient un bénéfice de 120 % sur le dos des pèlerins car des frais supplémentaires pouvant aller jusqu’à 1.000 € se rajoutent au fur et à mesure,  alors même que l’ensemble des besoins des pèlerins serait entièrement couvert par l’enveloppe, initialement déjà abondée de 1.500 à 3.000 €. « Ces guides sont de véritables escrocs qui financent leurs billets d’avion à partir des frais payés par les pèlerins. A cela s’ajoute non seulement les marges de 1.500 à 3.000€ que je viens d’évoquer, et les frais annexes, mais également des subventions que leur accorde le conseil départemental de Mayotte, justement pour éviter des déboires à nos compatriotes. Si vous additionnez l’ensemble de ces sommes rapporté au nombre de 600 pèlerins, vous vous apercevrez que ça dépasse 80.000 € chaque année qu’ils se mettent dans la poche en plus des subventions publiques. Ils vous diront que ces sommes servent à faire fonctionner les associations mais, bien sûr, tout ça et faux ». Ces dénonciations ne sont pas nouvelles, cela fait plusieurs décennies qu’elles sont reportées aux autorités publiques locales, sans que le système ne soit réformé. Au final, avec une organisation bien rodée, il serait beaucoup plus rentable pour nos pèlerins de faire le déplacement à La Mecque via Paris, sachant que le trajet France-Arabie saoudite coûte à peine 800€.

En passant par la filière comorienne

Des agences de voyages locales réussissent chaque année à assurer aux pèlerins de l’île un déplacement sans encombres pour le Hajj. Cependant avec toutefois un inconvénient majeur, les pèlerins émargent sur le quota accordé aux Comores par l’Arabie saoudite. Cela implique qu’ils optent pour une double nationalité franco-comorienne et le recours à des vols commerciaux réguliers entre Mayotte et la Grande Comore ou des navettes maritimes au départ de Dzaoudzi. Une solution qui n’a pas que des adeptes, certaines sources locales estiment que cela équivaut à priver de Hajj à des ressortissants comoriens qui se trouvent recalés, au motif que les Mahorais paie un peu plus cher qu’eux. Ce surplus serait, dit-on, reversé aux opérateurs comoriens. Quoi qu’il en soit, ces pèlerins-là reviennent bien à Mayotte sans encombres.

Bedja, le grand retour

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L’artiste Bedja a sorti un nouvel album, « SOS ».

Bedja signe un nouvel album, « SOS », pour marquer un retour en force dans l’actualité musicale mahoraise. Plus connu pour son goût prononcé pour le zouk love, l’artiste de Pamandzi a décidé de changer de registre cette fois-ci et adopte un style reggae, plus adapté aux messages qu’il veut faire passer auprès du public. 

Pas moins de 14 morceaux pour signer son retour dans la sphère musicale mahoraise dans un nouvel album intitulé « SOS », inhabituellement revendicatif, il indexe les manquements vis-à-vis de Mayotte qui ont conduit à cette insécurité sans égal dans le 101 ème département français. Un titre particulièrement éponyme, un cri d’alarme qu’il lance en direction des hautes autorités de l’État face à l’insécurité qui frappe Mayotte et les conséquences désastreuses qu’elle entraine au quotidien pour ses habitants. Lui-même fut victime de cette agression juvénile gratuite dans sa ville de Pamandzi, pris à partie par 25 adolescents délinquants alors qu’il revenait de son footing matinal. « Je me suis demandé ce que j’avais pu leur faire pour mériter un tel traitement de leur part, ne leur ayant même pas adressé un moindre regard ? Cette agression m’a tellement marqué qu’à la fin, j’ai décidé d’exprimer mon ras-le-bol en chanson, qui est aussi celui de milliers de mahoraises et mahorais ».

Lutte contre l’insécurité

Dans « SOS », Bedja ne s’érige pas en donneur de leçons, mais lance quelques pistes qu’il estime pouvoir contribuer à une réflexion globale afin de remédier au plus vite à cette insécurité qui gâche la vie aux habitants de notre île. Un tantinet ironique et sarcastique à travers un morceau intitulé « Gnombé ya pépési » (en shimaoré : le zébu aux longues cornes pointues mais incapable de faire du mal à une mouche), une vieille chanson locale revue, corrigée et modernisée par l’artiste qui tourne en dérision les élus locaux auxquels il reproche de continuer à vendre la départementalisation de Mayotte à leurs électeurs comme étant la panacée. Dans cet album, Bedja aborde sur des notes reggae d’autres thématiques chères à ses compatriotes, des titres sous format single disponibles en streaming et téléchargement payant sur des plateformes numériques spécialisées (i Tunes, Deezer, Spotify, You Tube etc…). Par ce même canal, d’autres morceaux non inclus dans l’album « SOS » sont aussi à découvrir depuis quelques semaines. C’est notamment le cas de « Voulé », dans lequel l’artiste défend cet art de vivre comme « le pilier véritable de notre culture, facteur de cohésion, source de plaisir partagé entre amis, familles et proches ; un patrimoine dont nous pouvons fièrement revendiquer en tant que Mahorais quel que soit le lieu où nous vivons ».

A ses fans qui ne lui connaissaient pas ce nouveau style reggae qu’il chérit maintenant, Bedja, qui sera à l’affiche le 21 juin 2023 dans le cadre de la fête de la musique sur la place du congrès à Pamandzi, explique qu’il le pratique depuis ses débuts avec Babadi qu’il a accompagné, en arrière plan, sur 4 titres, dans l’album « Rahachiri ». L’artiste participera au festival Mila Tsika cette année à Chiconi prévu pour les 21 et 22 octobre.

« Nous avons besoin de plus de joueurs et de mahorais surtout »

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Deux jeunes de l’équipe, un en train d’effectuer un grand coup. Le but est de lancer la balle droite et loin.

Permettre aux jeunes de s’entraîner sur un vrai terrain, c’est l’objectif de Pierre Rivaud, professeur d’éducation physique et sportive au collège de Doujani. Après que son équipe soit arrivée huitième au championnat de France UNSS de golf, un partenariat entre le golf des Ylangs et l’UNSS de Doujani s’est lancé. On fait le point avec lui.

Presque un an après l’ouverture de la section golf à l’UNSS du collège de Doujani, un partenariat s’est créé entre l’association sportive et le Golf de Ylangs à Combani, qui permet aux élèves de venir s’entraîner les mercredis et vendredis après-midi. Récemment, le collège de Doujani a fait la fierté des golfeurs mahorais, en arrivant huitième sur seize au classement du championnat national. Ciblés, plusieurs objectifs sont dans le collimateur du professeur de sport, Pierre Rivaud.

Flash Infos : En quoi consiste le partenariat entre le Golf des Ylangs et l’UNSS Doujani ?

Pierre Rivaud : En tant que professeur d’éducation physique, nous avons ouvert à l’UNSS une section golf. Nous pouvions nous permettre de jouer sur le mini parcours que nous avons créé au collège, mais pour les grands coups c’était plus problématique. C’est pour ça que nous avons collaboré avec le Golf des Ylangs. Nous pouvons donc utiliser le terrain le mercredi après-midi avec l’UNSS, et le vendredi. Le problème c’est que le seul vrai parcours est à Combani au Golf des Ylangs. L’intérêt c’est, qu’à long terme, des jeunes mahorais puissent jouer sur Mayotte et s’ouvrir sur des compétitions à La Réunion, voire dans l’hexagone. C’est aussi de développer les capacités des jeunes, pour qu’il puisse plus tard jouer, je l’espère, au niveau national, puis si, dans quelques années, un se démarque et devient très fort, tendre vers l’européen ou l’international. Mais ça, c’est un objectif très lointain. Là pour le moment, le partenariat c’est qu’on puisse avoir des conventions avec les écoles primaires, les collèges, et pourquoi pas les lycées et l’université de Dembéni. Le Golf des Ylangs est complètement ouvert à ça, nous avons besoin de plus de joueurs et de mahorais surtout.

F.I. : Pouvez-vous nous parler un peu du championnat et du résultat ?

P.R. : Nous avons commencé le golf au collège de Doujani au mois d’août de l’année dernière. Les compétitions organisées par le service régional de l’UNSS étaient cette année qualificatives pour le championnat national. C’est le collège de Doujani qui a gagné. Nous sommes partis en métropole du 5 au 10 juin, nous nous sommes retrouvés huitième sur seize équipes, grosse performance, on en est très fiers ! Nous étions une équipe de quatre et un arbitre. L’équipe est obligatoirement mixte, donc obligatoirement une fille. Pourquoi ne pas espérer tendre vers une mixité totale avec deux filles deux garçons.

F.I. : Envisagez-vous de réitérer votre participation l’année prochaine ? Quel résultat espérez-vous ?

P.R. : Tout à fait. Ce que l’on espère pour l’année prochaine c’est que, même si je ne sais pas encore comment ça se passera pour le collège de Doujani, parce qu’un autre collège de Mayotte peut être sélectionné, mais il va y avoir des grosses discussions pour qu’une équipe de Mayotte puisse être qualifiée des trois catégories scolaires. Il y a excellence qui est réservée aux sections sportives aux jeunes joueurs qui sont classés, un championnat établissement, celui auquel on a participé où là tous les élèves peuvent venir s’ils ne sont pas classés et le dernier, le championnat de sport partagé, où un élève en situation de handicap, joue avec un élève dit « valide ». On espère que l’année prochaine on aura des financements pour qualifier des équipes dans ces catégories. Et nous, par rapport à Doujani, c’est sûr qu’on aimerait bien se qualifier au moins dans une catégorie. On veut repartir l’année prochaine et on espère, si c’est le cas faire mieux dans le classement.

La Déchets’tri mobile s’installe à Bouén

Pour contrer les dépôts sauvages, chaque premier samedi du mois, la déchetterie mobile intercommunale du Sud se pose dans une ville. Un roulement est effectué entre les villes de Bandrélé, Chirongui, Bouéni et Kani-Kéli. Le samedi 1er juillet prochain, la Déchets’tri sera présente au carrefour de Majimoeni, dans la commune de Bouéni. Le ramassage est organisé de 8h à 14h. Les habitants sont invités à déposer leurs petits et gros équipements électroniques et électroménagers, des encombrants, de la ferraille et des déchets verts. Les autres types de déchets ne seront pas acceptés. En dehors de ces dates, il suffit d’appeler « ALLO URAHAFOU » au 06.39.27.44.44 pour poser un rendez-vous.

Mamoudzou célèbre la musique

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Après Petite-Terre, c’est à Mamoudzou d’organiser sa fête de la musique. Elle sera couplée à la finale des scènes ouvertes. Sont annoncés des artistes comme Roylee Juine, Ludo Perfect et le groupe Zutung. Rendez-vous donc, sur le parking du cinéma Alpajoe, le 21 juin prochain. Les festivités débuteront vers 19h et prendront fin sur les coups de 22h.

Le samedi 1e juillet, nouveau spectacle d’Hippocampus au CUFR

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L’équipe Hippocampus organise un nouvel évènement, le samedi 1e juillet à 20h dans la salle auditorium du CUFR de Dembéni. En première partie (20 minutes), découvrez la création « La voie des âmes », de la compagnie Cie Soazara. Ce spectacle mêlant textes, sons, arts visuels aborde de manière novatrice et captivante divers thématiques de l’archipel des Comores et de l’île de Mayotte. Le jeune auteur Nadjim Mchangama a publié récemment son premier recueil de poésie : « Amère » soutenu par les éditions Project’îles et l’artiste Jean-Luc Raharimanana. Ce jeune talent est accompagné par Natcho Ortega sur scène, compositeur de musique expérimentale basé à Mayotte. En deuxième partie (45 minutes) : « Le corps de Jésus ». Cette création questionne les thématiques culturelles, les traditions et les religions à Mayotte, à partir d’un corpus de textes et de danse, dans une mise en dialogue entre texte et corps abordant la transformation sociale, l’oubli, l’histoire complexe de Mayotte et l’interculturalité qui la caractérise. Pour l’auteur Hamza Lenoir, cette île est façonnée par plusieurs forces extérieures prenant alors une forme scénique et chorégraphique impliquant différents regards : traditionnels, culturels, rituels et religieux. Pas de restauration sur place, pas de machine à carte bleue. Tarifs : gratuit pour les moins de 10 ans ; 5 euros adhérents ; 10 euros non adhérents ; adhésion à l’année : 15 euros.

La maison des familles du Nord de nouveau cambriolée

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Une semaine après un premier cambriolage, la maison des familles du Nord a subit un nouveau cambriolage dans la nuit de jeudi à vendredi. « Les malfaiteurs ont utilisé les mêmes modes opératoires », est-il constaté. À la suite du premier cambriolage, une sécurisation était en train d’être mise en place. Récemment, la structure s’est lancée dans un projet de soutien à la parentalité. Les familles présentent sur les lieux sont « choquées » par cet acte. Avec l’accord des membres de bureau, la maison des familles restera fermée, « jusqu’à à ce que nous trouvions une solution pour mettre fin à ces cambriolages ».

Cérémonie de commémoration de l’Appel du 18 juin 1940

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Ce dimanche 18 juin, Thierry Suquet, préfet de Mayotte, délégué du Gouvernement, a présidé la cérémonie commémorant le 83e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940. La cérémonie de commémoration de cet appel historique à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi, a eu lieu à la Place de France, à Dzaoudzi. Elle s’est déroulée en présence des élus, des autorités civiles et militaires, de l’association des anciens combattants de Mayotte et des élèves de la classe défense du collège de Labattoir.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes