Pour ce mardi 31 octobre, soirée d’Halloween, lepôle culturel a évidemment de choisi de basculer dans l’horreur en programmant deux films du genre. Déguisés ou non, le rendez-vous est fixé à 17h avec le classique « L’Exorciste : Dévotion » de David Gordon Green (interdit aux moins de 12 ans). Puis c’est un film en avant-première qui suivra, « Five nights at Freddy’s » (interdit aux moins de 12 ans), l’adaptation d’un jeu-vidéo dans lequel des figurines animées prennent vie la nuit dans une pizzeria. Le programme du pôle culturel est à retrouver sur son site internet(polecultureldechirongui.com), sa page Facebook ou sur place.Vous pouvez prendre vos places directement en ligne, via le lien :www.ticketingcine.fr/index.php?lang=fr&nc=1178
Chaque semaine, Santé publique France diffuse son point épidémiologique. En semaine 42, entre le 16 et 22 octobre, l’épidémie de gastro-entérite est toujours en cours, mais la tendance est à la baisse. Aussi, après une baisse observée les deux semaines précédentes, le nombre de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est de nouveau en hausse. Le nombre de passages aux urgences pour gastro-entérite aigüe est également en diminution. À cette pénurie d’eau et à l’épidémie de gastro-entérite en cours s’ajoutent « des problèmes d’accès aux soins liés à un faible effectif des soignants qui avait motivé la mise en place d’une régulation des passages aux urgences par le centre 15 au cours des dernières semaines. L’impact potentiel de cette situation sur l’accès aux soins sera analysé avec les données disponibles », précise Santé publique France.
Créée en 2022, l’APMK (association des producteurs maraîchers de Kawéni) travaille d’arrache-pied pour la promotion du maraîchage dans la commune chef-lieu. Installée à Kawéni dans la zone industrielle Nel sur une parcelle de la collectivité départementale, elle a déjà a son actif plusieurs plants de tomates, salades, piments, aubergines et ciboulettes. Ainsi, les membres se sont retrouvés samedi dans la journée sur le site autour d’un voulé pour célébrer la convention signée entre la mairie de Mamoudzou et le département pour la mise à disposition officielle de la parcelle d’environ deux hectares. « Notre objectif est de permettre à la population de la commune chef-lieu de s’approvisionner à moindre coût des produits de maraîchage », a déclaré son président. Afin de faciliter l’arrosage en cette période de crise de l’eau que connaît le département, la municipalité de Mamoudzou en partenariat avec la Cadema(Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou) va procéder à la mise en place d’un forage et d’équipements d’arrosage.
Le vendredi 20 octobre, un nouveau-né a été retrouvé vivant dans une poubelle enterrée, devant une copropriété HLM du quartier Bréquigny, à Rennes. Le père de 24 ans, puis la mère de 17 ans, tous deux originaires de Mayotte, ont été interpellés, l’ADN ayant pu remonter jusqu’au premier. Selon les propos du procureur Philippe Astruc, rapportés par nos confrères de France Bleu Armorique, l’adolescente a confirmé avoir mis l’enfant dans le container. « Elle savait qu’elle était enceinte depuis plusieurs mois et a reconnu qu’après avoir accouché dans sa chambre, elle avait mis le bébé dans un sac plastique puis dans un sac poubelle, avant de le placer dans le container poubelle à proximité de son domicile », a détaillé le magistrat.Elle a été mise en examen et écrouée, ce samedi.
Une rixe a éclaté également à Iloni, jeudi soir, vers 19h, entre des bandes de Dembéni et Iloni. Huit patrouilles de gendarmerie ont été mobilisées à la fois pour disperser les jeunes qui s’affrontaient et dégager la route nationale. Selon la gendarmerie, « le calme est revenu vers 22 heures ». Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée, mais l’enquête est en cours. Il n’y a pas eu de blessés non plus.
Au Crij de Mayotte (centre régional d’information jeunesse), la matinée de samedi était consacrée à la production de courts-métrages centrés sur les jeunes de quartier.L’action avait pour thème : « L’auto-analyse des jeunes par le court-métrage : quelle image je renvoie par le film de ma vie ? ». « Le projet consiste à produire des courts métrages sur des thématiques qui impactent les jeunes dans le but de favoriser et susciter une autocritique sur l’image que ces derniers renvoient à la société », explique la structure installée à Cavani. Les participants étaient ainsi invités à échanger avec des psychologues et sociologues dans le but de leur permettre une auto-analyse de leurs comportements et leurs actes.« Ce projet a déjà fait ses preuves et pourrait peut-être conduire à une solution aux violences urbaines et mettre fin au phénomène de bandes rivales », espère le Crij.
Madi Madi Souf, le maire de Pamandzi et président de l’association des maires de Mayotte, se dit « acculé par les élus de l’opposition ».
Mis en minorité au sein du conseil municipal de Pamandzi, Madi MadiSouf a écrit à ses administrés pour déplorer un énième conseil où les délibérations n’ont pas été approuvées. Une situation qui dure depuis des mois et qui plonge la commune dans l’impasse.
Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.
Événement de la Somapresse (société éditrice de Flash Infos et Mayotte Hebdo), les Trophées de l’environnementmettentenvaleur les actions et les acteurs qui oeuvrent dans cedomainesi important sur l’île aux parfums. Jusqu’audimanche 19 novembre, vouspouvez voter sur le site environnement.yt. Parmi les nommés, on vousprésente déjà la catégorie associations.
Wenka Culture veutdigitaliser la luttecontre les déchetssauvages
Omar Saïd, directeur général de Wenka Culture, et Ansoim Ahamadi, chargé de projet innovation sociale. Image d’archives.
L’associationWenka Culture a étécrééeen 2008 pour luttercontrel’insalubrité dans le quartier de Kaweni, à Mamoudzou. La protection de l’environnement a toujoursété au cœur de sesprojets.
Cette structure d’insertionéconomiqueprotègel’environnementenallantchercher des personneséloignées du monde du travail et en les insérant sur un de ses quatre chantiers. L’associationtravailleainsi sur la propretéurbaine, avec des agents nettoyant le quartier plusieursfois par semaine. Elle a également un chantierconsacré aux espaces verts, un autredédié aux métiers de la poterie et de la céramique, et un dernier centré sur le recyclage. « On recycle notamment le bois pour fabriquer du mobilier », explique Omar Saïd, directeurgénéral de Wenka Culture.
Depuis 2020, Wenka Culture travaille sur un projet qui a pour ambition d’éradiquer les déchargessauvages. Pour ce faire, elle a conceptualiséune application mobile, Wezo, qui devraitpermettre aux utilisateurs de signaler les déchets qui sontenpleine rue oudans la nature. Il suffit de prendre unephotographie et d’ajouter un commentaire, et cesinformationsainsi que des données de géolocalisation précises sont ensuite transmises à l’association, la communautéd’agglomérationDembéni-Mamoudzou (Cadema) et au service technique de la ville de Mamoudzou. Cesdifférentsorganismespourraientalorsintervenir pour nettoyer et emmener les déchets au recyclage. « Nous avonsfini de concevoirl’applicationcetteannée, il ne reste plus qu’à faire appel à des développeurs pour qu’elleexisteenfin », se réjouit Omar Saïd, qui attend désormaisd’obtenir des financements pour rendreceprojetréel.
Les Naturalisteslancentune revue sur les enjeuxécologiques dans l’océanIndien
Solène Peillard, secrétaire de rédaction du magazine et salariée des Naturalistes de Mayotte, Michel Charpentier, le président des Naturalistes, et Anne-Gaëlle Chapuis, directrice adjointe de l’AFD à Mayotte, au moment de l’annonce de la sortie du premier numéro de Gecko, en octobre. Image d’archives.
L’association Les Naturalistes de Mayotte a étéfondéeen 1999. Depuis, ellemène de très nombreuses actions enfaveur de la préservation de la biodiversité et pour le développement durable.
Suivi et protection des tortues, restauration des padzas, luttecontrel’érosion… Les Naturalistessont sur tous les fronts de l’environnement. Cette année, l’association a mis en place les Villages nature nomade. Ce nouveau dispositifcible les scolaires et consisteenl’installation de plusieurs stands aux abords des établissements. Ainsi, les élèvespeuventenapprendredavantage sur la biodiversité, le développement durable, l’eau et la santé, l’érosion des sols ou encore l’étude du littoral. « L’idée, c’était de rassembler les élèves dans une culture commune autour des risquesnaturels, de la santéenvironnement et de la biodiversité », expliquait François Beudard, le directeur de l’association, dans noscolonnesenseptembre.
Autrenouveauté pour l’associationcetteannée : la revue Gecko. En partenariat avec l’Agence française de développement (AFD), Les Naturalistesontlancéenoctobrecesemestrield’unesoixantaine de pages. Le but est de proposer des articles de vulgarisationscientifique sur la biodiversité de l’océanIndien et sesenjeux face au réchauffementclimatique. Un magazine unique à l’échellerégionale. Dans le premier numéro, on retrouveainsi un article sur l’associationGepomay et son travail pour préserver le crabierblanc. Des contenus qui peuventêtreretrouvés sur le site internet www.revue-gecko.com. Le prochain numéroportera sur l’érosioncôtière.
Gepomayveutoffrir un refuge aux oiseaux
Le Groupe d’études et de protection des oiseaux de Mayotte (Gepomay) a étécrééen 2010 afin de garantir la protection des oiseaux et de leurs habitats. L’associationétudieégalement les différentesespècesprésentes sur l’île et sensibilise le public sur leurpréservation.
En 2023, l’associationGepomay a entamé la dernièreannée du plan national d’actions (PNA) enfaveur du crabierblanc, qu’elle anime depuis 2019. Mayotte abriteeneffet 20 à 40 % de la population mondiale de ce petit héronenvoied’extinction. Dans le cadre de ceprojet, le Gepomayrecense les individus de cetteespèce, protège son habitat et luttecontre les rats noirs des mangroves, qui se nourrissent avec les œufs du crabierblanc. Le travail de préservationd’habitats des différentesespècesd’oiseauxestd’autant plus primordial cetteannée avec la sécheresse. Au lac Karihani, entre Combani et Tsingoni, l’eau qui a pratiquementdisparuaentraînéunedésertion de cet habitat par les poulesd’eau, les grèbescastagneux et les crabiersblancs.
En avril, l’association a égalementinauguré un refuge pour la biodiversité au parc de la pointe Mahabou, à Mamoudzou. Un site pilote, érigé dans le cadre de l’adaptation du programme « refuges LPO » (Ligue de protection des oiseaux) à Mayotte. Ce sont des terrains publics ouprivésdont les propriétaires doiventsuivreunecharte de bonnes pratiques écologiques. Des nichoirs et hôtels à insectesontégalementétéinstallés. « C’est un projetpilote, donc on verra ce que çadonne, mais on espèrevoiroiseaux et insectesinvestir les lieux ! », confie Laurie Gaillard, chargée de mission biodiversitéurbaine au Gepomay, dans noscolonnesenavril dernier.
La FMAE a pour mission de préserver les pollinisateurs
La FMAE forme environ 80 apiculteurs amateurs pour structurer la filière apicole. Crédit photo : FMAE
La Fédération mahoraise des associations environnementales (FMAE) travaille à préserverl’environnementdepuissacréationen 2003 et regroupeaujourd’hui 31 associations adhérentes. Cette année, elle a notammenttravaillé sur la préservation des pollinisateurs.
Depuiscetteannée, la FMAE estanimatrice du plan national d’actionenfaveur des insectespollinisateurs et de la pollinisation. Dans ce cadre, elle a mené la mission consistant à structurer la filièreapicole. Elle a ainsiformé environ 80 apiculteurs amateurs, notamment sur le rôle que jouent les insectespollinisateurs dans la préservation de l’environnement et la sauvegarde des écosystèmes. En effet, c’est grâce aux papillons ou encore aux abeilles, qui transportent le pollen enbutinant, que la plupart des plantespeuvent se reproduire.
Toujours pour mener à bien cette mission, la FMAE ainstalléenaoût dernier un rucherpédagogiquecomposéd’unedizaine de ruchespeuplées à Coconi, dans le parc forestier, enpartenariat avec le conseil départemental. « Dans cerucher, nous avonsintégré un « parcourspollinisateurs », grâceauquel le public peutdécouvrir les différentsinsectes qui permettent la pollinisation sur le territoiremahorais», préciseLatufaMsa, coordinatrice pour la FMAE. Il y a également des ruches–piège pour attraperd’autresessaimsd’abeillessauvages. À terme, l’objectifest de pouvoir installer des rucherspédagogiques sur l’ensemble du territoire, notamment pour accompagner le public scolaire dans la connaissance des pollinisateurs.
L’École de la joie et de la liberté mobilise les enfants pour l’environnement
Les collectes de déchets de l’École de la joie et de la liberté réunissent en général une centaine d’enfants. Crédit photo : École de la joie et de la liberté
L’association École de la joie et de la liberté, basée dans le village de Nyambadao, dans la commune de Bandrélé, a étécrééeen 2018. Elle propose différentesactivités aux enfants, dont des collectes de déchets.
Dèssacréation, l’École de la joie et de la liberté a commencé à proposer aux enfants qu’elleaccompagnait de collecter les déchets du village de Nyambadao. Chaque dernier samedi du mois, cescollectesont lieu dans le village et sur la plage. Un grand nombre de participants sontgénéralement au rendez-vous. « Il y a toujours au minimum unecentained’enfants de 6 ans à 17 ans qui viennent», précise Amir Tayiha, le vice-président de l’association, qui ajoutequ’ils’agitessentiellement de jeunesbénéficiant du soutienscolairedispensé par l’École de la joie et de la liberté. En effet, à côté de sa mission environnementale, la structure proposeaussi du soutienscolaireou encore du soutien à la parentalité.
Mobiliser la jeunesse autour de cescollectesestvenucommeuneévidence à l’association face à la problématiqued’insalubrité que connaît le village. Les bénévoles, les enfants et parfoisleurs parents aidentaussid’autres associations dans leursramassages de détritus. Chacune de cesopérationspermettentengénéral de récolter entre 100 et 120 sacs poubelleremplis de déchets. L’École de la joie et de la liberté et sesjeunesparticipentégalement à des actions de plantation de fleurs et d’arbres. Prochainement, l’associationcompteégalementmener des opérations de sensibilisation sur les conséquences de la déforestation et sur la nécessité de préserver la faune et la flore.
Houlam Chamessidine, président de Mayotte nature environnement (MNE), et Rachadi Saindou, président de la communauté d’agglomération Dembéni – Mamoudzou, ont signé une convention de partenariat pour aller leur force grâce aux « Sentinelles de la nature ».
Afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou et Mayotte nature environnement (MNE)ont signé un partenariat, ce vendredi, pour collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Au travers de ce partenariat, les actions pourront être menées avec rapidité,afin de résorber les déchets sauvages.
C’est un fait, la pollution et les déchets sont une menace pour l’île de Mayotte. Face à ce constat, des actions sont menées pour lutter contre ce fléau. La collaboration pour partager les connaissances entre les acteurs institutionnels et associatifs peut offrir une perspective plus complète des enjeux environnementaux. C’est ainsi que la convention entre Mayotte nature environnement (MNE) et la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) est née. « La fragilité de nos espaces naturels, la volonté de préserver notre environnement exige une mobilisation sans faille et de chacune d’entre nous », admet RachadiSaindou, président de la Cadema, lors de la signature de la convention, ce vendredi matin. Cette ambition passe alors par la réduction et la valorisation des déchets.
Le citoyen au cœur
Ainsi, afin de lutter contre les atteintes à l’environnement, MNE et la Cadema vont collaborer grâce aux données récoltées sur la plateforme « Sentinelles de la nature ». Cette plateforme, développée par France nature environnement, est portée par l’association localement. Celle-ci permet de mettre le citoyen au cœur de la protection de l’environnement en l’accompagnant dans le signalement et le traitement des atteintes à l’environnement et dans la valorisation des initiatives qui œuvrent pour sa préservation. De son côté, la Cadema a déployé des dispositifs pour le captage de l’ensemble des déchets produits sur son territoire. Ces actions « couvrent actuellement plus de 70 % du territoire », note le président de la Cadema. Le budget dédié à la collecte s’élève à plus de sept millions d’euros. Sur l’année 2022, ce sont plus de 30.000 tonnes de déchets qui ont été ramassés.
Avoir une stratégie d’action
Partant de cette expérience de terrain préoccupante, l’intercommunalité a décidé «le renforcement de ses missions afin d’apporter des solutions concrètes aux habitats de l’agglomération ». Ainsi, desambassadeurs écogestes ont été formés et une police intercommunale de l’environnement verra le jour. Dans la continuité des actions, le partenariat conclut entre les deux entités « s’inscrit totalement dans notre dynamique », confirme RachadiSaindou.L’alliance créée au travers de la plateforme permettra « d’avoir une stratégie d’action », indique HoulamChamssidine, président de Mayotte nature environnement. Ainsi, l’association pourra « déployer des actions de sensibilisation, de formation et d’éveil de conscience», complète-t-il.
Des menaces croissantes
Une sensibilisation qui devient optimale lorsqu’elle est accompagnée de données, « puisque quand vous avez des données, ça vous permet d’avoir des éléments concrets et donc, d’agir plus efficacement », note HoulamChamssidine. Cette signature conduira à une mutualisation des ressources, des connaissances et la participation active des citoyens, ce qui constitue « une force phénoménale face aux menaces croissantes sur la nature à Mayotte», d’après le président de l’intercommunalité.
Une soixantaine de signalements ont d’ores et déjà été publiés sur la plateforme, depuis son lancement en juin dernier. Ces derniers portent notamment sur des pollutions de rivières, des déchets ou encore des véhicules hors d’usage.
Est-ce que la Marche de l’espoir (Mwendrowatama) de ce dimanche après-midi a battu celle de l’année dernière et ses 1.500 participants ? Oui, c’est une certitude. Organisé par l’association Amalca (Association mahoraise pour la lutte contre le cancer), l’événement qui clôture tout un mois dédié à la prévention et à la sensibilisation au dépistage du cancer du sein a attiré une foule importante (3.000 personnes étaient attendues) dans le stade de Cavani, à la fois lieu de départ et d’arrivée du parcours. Lieu de fête aussi où les échauffements ou les chorégraphies n’ont pas douché l’enthousiasme et le dynamisme des participants malgré la chaleur. Outre le village santé, les organisateurs avaient prévu une boucle de 4,20 kilomètres passant par le quartier Vétiver, l’hôpital de Mamoudzou, le bas de place Mariage, le front de mer de Mamoudzou et un retour par le rond-point Baobab. L’arrivée, comme souvent avec Amalca, s’est terminée dans une ambiance de fête.
Le calendrier des coupures d'eau ne change pas, ce lundi 30 octobre. Elles seront toujours de 54 heures. Seule la zone industrielle de Kawéni connaît un système de coupures d'eau nocturnes et le dimanche.
A partir du lundi 30 octobre, le calendrier actuel des coupures d’eau est prolongé pour deux semaines supplémentaires. Hormis la zone industrielle de Kawéni, qui connaît des coupures d’eau nocturnes, le reste de l’île reste à celles de 54 heures. Le seul changement intervient pour les quartiers des 100 Villas et Vétiver à Mamoudzou qui passent en secteur 1. A noter toutefois, des modifications temporaires pour des travaux en Petite-Terre, du lundi au mercredi (voir encadré).
La crise de l’eau perdure à Mayotte et les coupures d’eau avec. Ce vendredi midi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) a communiqué le calendrier des deux semaines à venir. Il n’y a pas de changements de fréquence du 30 octobre au 12 novembre. On reste à deux jours sans eau potable au robinet et un troisième approvisionné. La zone industrielle de Kawéni fait figure d’exception avec des coupures nocturnes la semaine et une autre tout le dimanche.
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Le calendrier des coupures d'eau du lundi 30 octobre au dimanche 5 novembre.
Le calendrier des coupures d'eau du lundi 6 au dimanche 12 novembre.
Seul le secteur Convalescence opère un changement, ce lundi. Les quartiers des 100 Villas et Vétiver passent dans le secteur 1.
Toujours pour le calendrier, le seul changement à noter est pour le quartier Convalescence à Mamoudzou (dans le secteur 3). Un nouveau découpage sera en vigueur, ce lundi, « afin d’améliorer le service par rapport à la capacité limitée du réservoir. Ainsi, 100 Villas et Vétiver intègrent le secteur 1 dans ce nouveau planning ».
La SMAE indique également qu’une carte recensant les 180 rampes d’eau a vu le jour. Une légende de couleurs montre lesquelles sont actives, désactivées sur demande de la police ou de la mairie, voire vandalisées. Elles ont été installées depuis début septembre « afin de pouvoir bénéficier d’une eau potable en permanence. Ces rampes sont ouvertes de 6 h à 19h », explique le site du délégataire du syndicat des Eaux de Mayotte.
De lundi à mercredi, des travaux à Pamandzi obligent la SMAE à ouvrir le réseau d’eau potable plus tôt (14h) le lundi pour le secteur de Labattoir, La Vigie et Pamandzi ouest et le fermer également plus tôt le lendemain (6h au lieu de 10h). Pour Pamandzi La Vigie et Pamandzi est, c’est l’inverse. L’eau arrivera plus tard, à 22h le mardi (au lieu de 16h), et fermera le lendemain à 16h (au lieu de 10h). Durant ce laps de temps plus conséquent sans eau, la SMAE se dégage la journée de mardi pour « des travaux d’urgence d’amélioration de la distribution d’eau dans l’ensemble de la Petite-Terre ». Il s’agit ici de « percer la cuve du réservoir de Pamandzi au niveau de sa base afin d’alimenter un ensemble de surpresseurs ». Les travaux devraient être effectués dans la matinée avant une phase de « nettoyage du réservoir, désinfection et analyses avant remise en service ».
Une légère baisse des ventes d'anti-diarrhéiques a été constatée cette semaine.
Chaque semaine, Santé publique France diffuse son point épidémiologique. En semaine 42, entre le 16 et 22 octobre, l’épidémie de gastro-entérite est toujours en cours, mais la tendance est à la baisse. Aussi, après une baisse observée les deux semaines précédentes, le nombre de prélèvements positifs à au moins un pathogène entérique est de nouveau en hausse. Le nombre de passages aux urgences pour gastro-entérite aigüe est également en diminution. À cette pénurie d’eau et à l’épidémie de gastro-entérite en cours s’ajoutent « des problèmes d’accès aux soins liés à un faible effectif des soignants qui avait motivé la mise en place d’une régulation des passages aux urgences par le centre 15 au cours des dernières semaines. L’impact potentiel de cette situation sur l’accès aux soins sera analysé avec les données disponibles », précise Santé publique France.
Concernant les diarrhées aiguës, comme observé depuis plusieurs semaines, la part des ventes d’anti-diarrhéiques et de solutés de réhydratation orale en semaine 42 se situait à un niveau supérieur à la moyenne des années précédentes données non consolidées, malgré une diminution depuis trois semaines consécutives. La majorité (57%) des pathogènes identifiés dans les prélèvements gastro entériques ces quatre dernières semaines était des Rotavirus (responsables de la majorité des cas de l’épidémie saisonnière de gastro entérite) et des entérobactéries de type Escherichia coli, Epathogène et Escherichia coli Eadhérent.
Pour le passage aux urgences, chez les moins de 5 ans, d’après Santé publique France, une tendance à la baisse est amorcée en semaine 42, mais le taux d’activité reste toujours élevé par rapport à ceux observés les trois années précédentes sur la même période. Depuis le début de l’épidémie de GEA en semaine 34 (21-27 août 2023), il y a eu 20 cas graves admis en réanimation au CHM à la suite d’une gastro entérite aiguë. Aussi, un cas d’hépatite A a été signalé.
En fin d’après-midi, ce jeudi, un affrontement entre plusieurs jeunes a eu lieu, à l’intérieur de l’aéroport Marcel-Henry. Sur une vidéo circulant sur la page Facebook IRM, on voit des individus se porter des coups en bas des escalators de l’aérogare. La police confirme la rixe entre « cinq ou six personnes » de chaque camp originaire de Petite-Terre. Si le mobile de la querelle n’est pas encore connu, un protagoniste a été interpellé sur les lieux. L’enquête est en cours, confirment les policiers.
Une rixe a éclaté également à Iloni, jeudi soir, vers 19h, entre des bandes de Dembéni et Iloni. Huit patrouilles de gendarmerie ont été mobilisées à la fois pour disperser les jeunes qui s’affrontaient et dégager la route nationale. Selon la gendarmerie, « le calme est revenu vers 22 heures ». Aucune interpellation n’a eu lieu dans la soirée, mais l’enquête est en cours. Il n’y a pas eu de blessés non plus.
Le samedi 11 novembre, de 9h à 12h à la médiathèque Messo de Poroani, les amateurs de mode écoresponsable et de bonnes affaires pourront participer à un événement exceptionnel, celui d’un vide-dressing écoresponsable qui marquera les esprits par sa démarche éthique et abordable.Ce rendez-vous, organisé avec le souci de la durabilité et du respect de l’environnement, mettra en avant une vaste sélection de vêtements de seconde main, proposés à des prix abordables, variant de 50 centimes d’euros à un maximum de deux euros. Une occasion unique de renouveler sa garde-robe tout en contribuant à la réduction de la production de déchets textiles.En plus de l’opportunité de s’offrir des pièces de qualité à des prix imbattables, l’événement proposera trois ateliers engageants : atelier de sensibilisation sur la vie des déchets et textiles (découvrez l’impact des vêtements sur l’environnement et les actions que vous pouvez entreprendre pour les réduire) ; atelier de revalorisation des textiles (animé par une couturière d’expérience, cet atelier vous apprendra à donner une seconde vie à vos vêtements en les personnalisant ou en les réparant) ; atelier de sensibilisation aux dons (apprenez comment vos dons peuvent aider ceux dans le besoin tout en participant à la réduction des déchets).Cet événement est ouvert à tous les amoureux de la mode écoresponsable, de la chasse aux bonnes affaires, et de l’engagement envers un monde plus durable.
Le maire d’Acoua, chez nos confrères Tsanga Tv, a fait part de sa désolation après l’incendie d’un véhicule de la police municipale. Cet incident regrettable a déclenché une réaction unanime de la part de la communauté, des forces de l’ordre, et des responsables locauxdont MaribHanaffi, maire d’Acoua, qui a réagi avec fermeté en condamnant cette attaque. Il a déclaré : « L’attaque contre un véhicule de la police municipale est une attaque contre la République elle-même. Nous ne tolérerons pas de tels actes de violence. Notre réponse sera résolue, et nous travaillerons main dans la main avec les forces de l’ordre et les autorités judiciaires pour traduire les responsables en justice. Il est regrettable de constater que ces actes semblent être commandités pour semer la discorde et créer une atmosphère délétère dans notre commune». Les enquêtes seraient en cours pour identifier les responsables de cet acte de vandalisme.
Ce jeudi, l’opération de levage d’installation de deux passerelles du projet Caribusa débuté, en présence du président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), RachadiSaindou. Pesant chacune 21 tonnes, les passerelles seront dédiées aux piétons et cyclistes. Cette nouvelle section du tronçon, longue de quatre kilomètres, sera ouverte aux piétons et cyclistes en milieu de semaine prochaine. Elle offrira un espace sécurisé pour se déplacer dans l’espace. « Ces passerelles sont une preuve tangible de notre fort engagement envers la mobilité durable », indique la Cadema.
Les archives audiovisuelles racontent les histoires de la vie et des cultures des peuples du monde entier. Elles représentent un patrimoine inestimable qui est une affirmation de notre mémoire collective et une précieuse source de connaissances dans la mesure où elles reflètent la diversité culturelle, sociale et linguistique de nos communautés. Afin de sensibiliser à leur importance et de les protéger, à l’initiative de l’Unesco, le 27 octobre se tient la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel. Le patrimoine audiovisuel étant particulièrement fragile (films, bandes magnétiques, disques, etc.), il est crucial, pour assurer sa conservation, d’envisager sa numérisation et sa conservation dans une institution patrimoniale.
Afin de montrer son attachement au patrimoine audiovisuel, le Conseil départemental, à travers sa direction des archives, s’associe pour la deuxième année consécutive à l’évènement.Les archives départementales de Mayotte, œuvrent effectivement depuis de nombreuses années à la sauvegarde du patrimoine audiovisuel mahorais, et plus particulièrement du patrimoine oral et sonore. Cela passe principalement par la collecte des traditions orales mahoraises. Ces collectes se font sous forme d’enregistrements audio ou vidéo. Les archives orales ainsi constituées, complétées des documents qui nous sont donnés, représentent une ressource documentaire inestimable sur Mayotte et sa région. Cette ressource est désormais numérisée et donc aisément accessible.
Pour cette édition 2023 qui se déroulera les 27 et 28 octobre, les Archives départementales ont décidé de mettre en avant les contes de Mayotte et la pratique du Mguru.S’agissant des contes, de petits trésors ont été trouvés à l’intérieur des récits de vie recueillis entre 1997 et 2002. Vous pourrez les découvrir à cette occasion et en profiter pour parcourir les contes édités par les Archives départementales de Mayotte.
Zily, ici lors du festival Sanaa début septembre, fait partie de la pléiade d’artistes mahorais qui composent exclusivement la programmation, cette année.
En sommeil depuis quatre ans, le festival de musiques urbaines renaît, vendredi et samedi, à M’tsangamouji. Celui-ci fait la part belle aux artistes mahorais comme Zily,TerrellElymoor, Meiitod, Youbbée ou Kueena. Un choix assumé par l’Office culturel départemental, qui compte faire renouer le public avec son événement gratuit et populaire.
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El-Kabir Bin Mohamed, directeur de l’Office culturel départemental, au milieu des conseillers départementaux, El Anrif Hassani, Nadjayedine Sidi et Farianti M’dallah, a encouragé les artistes avant l’événement.
Une bonne partie des artistes du festival des musiques urbaines étaient présents au conseil départemental de Mayotte, ce jeudi midi.
Le festival des musiques urbaines débarque au stade de football de M’tsangamouji, ce week-end. L’événement avait disparu pendant quatre ans et après une deuxième édition qui s’était déroulée sur le terre-plein de M’tsapéré, avec 9.000 entrées à l’époque. Une fois la crise du Covid-19 passée et le retour de son grand frère le Festival de Mayotte en octobre 2022 (les deux alternent chaque année), c’était le moment de faire renaître ce festival axé davantage sur le r’n’b, la soul, le dancehall ou le rap.« La musique urbaine, c’est la musique populaire, qui est écoutée de tout le monde », indique El-Kabir Bin Mohamed, directeur de l’Office culturel départemental.
Pour cette troisième édition, sa structure a fait le choix d’un plateau 100% mahorais, avec une quinzaine d’artistes locaux (le programme en encadré). C’est un souhait assumer afin de mettre en valeur les talents de l’île aux parfums. « On a beaucoup d’artistes mahorais qui sortent de Mayotte et qui sont bien vus à l’extérieur. Quoi de plus logique que les mettre aussi en valeur sur place », poursuit le directeur, qui a invité les artistes au siège du Département, ce jeudi midi. Ainsi, TerrellElymoor et Zily, récompensés respectivement pour une nomination aux Trace Music Awards 2023 (Goulam est finalement le lauréat de sa catégorie) et deux victoires aux ComoresMusic Awards, font partie de la programmation. Youbbée et Kueena, lauréate du concours de chant Nyora, l’an dernier, sont aussi de la partie.
« Que tout le monde puisse en bénéficier »
Afin de sortir de Mamoudzou et d’en faire profiter les autres, les deux soirées seront à M’tsangamouji, la commune de l’ouest de Mayotte étant partenaire. « La musique est une passion sociale et culturelle. On pense qu’il faut qu’on aille vers la population pour que tout le monde puisse en bénéficier », estime El Anrif Hassani. Le conseiller départemental de Mamoudzou 1 est venu encourager les artistes en compagnie de ses collègues,Nadjayedine Sidi et Farianti M’dallah.El-Kabir Bin Mohamed renchérit en leur promettant le meilleur matériel scénique possible.
Nouveauté cette année, l’entrée toujours gratuite est dématérialisée.« Ça nous permet de voir comment les artistes sont vus, quel public vient les voir, d’où les gens viennent », explique le directeur, qui ne veut pas en faire un obstacle non plus.« Il ne faut pas que les gens se disent que c’est uniquement sur inscription et qu’ils ne pourront pas rentrer. Vous venez sans inscription, on vous donne un QR code et vous rentrez. »
Et vous en profitez, c’est en tout cas ce qui est promis par les artistes rencontrés ce jeudi midi.
Vendredi 27 et samedi 28 octobre, troisième festival des musiques urbaines au stade de football de M’tsangamouji. Gratuit. Billets disponibles sur : my.weezevent.com/fmu976.
Les artistes de ce troisième FMU
Vendredi 27 octobre, à 17h : scène ouverte puis DJ Chack, 19h05 : Badja Ben, 19h30 : Big F, 19h55 : Maître Tapopo, 20h30 : Wubani Spirit, 21h : Kueena, 21h30 : Naid, 22h : Youbbée et 22h40 : B Junior.
Samedi 28 octobre, à 18h : DJ Innocent, 19h30 : Big Cho, 19h55 : SimaoPoulo, 20h20 : Djavera, 20h45 : 976K, 21h10 : TerrellElymoor, 21h45 : Meiitod et 22h45 : Zily.
Les études comparatives, entre Pamandzi et Bouyouni-M’tsangamouji, du projet de piste longue de l’aéroport de Mayotte devrait connaitre un dénouement en cette fin d’année 2023.
L’année 2023 est consacrée aux études pour le projet de piste longue à Mayotte. Certaines d’entreelles permettaient de réaliser un comparatif entre le site de Pamandzi et celui de Bouyouni-M’tsangamouji, afin de justifier le choix de l’emplacement. La diffusion des résultats avait été annoncée pour la fin d’année. Point d’étape avec Christophe Masson, délégué de la piste longue de l’aéroport de Mayotte.