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Le premier Festival de La 1ère le 30 mai à Marseille

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La première édition du Festival La 1ère se déroulera à Marseille du 30 mai au 2 juin. Organisée par le pôle Outre-mer de France Télévisions, des  projections de documentaires inédits, spectacles de danse, concerts, DJ-set, rencontres littéraires, ateliers culinaires sont prévus. Une conférence sur la pensée du poète et du philosophe Édouard Glissant inaugurera le festival. Douze documentaires inédits seront présentés, Chris Combette et Alexandra Hernandez seront en concert et un spectacle vivant, Black Label, se tiendra, avec notamment JoeyStarr et Sélène Saint-Aimé.

Le ramassage des déchets renforcé dans le Nord face au choléra

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Face à l’épidémie du choléra qui sévit à Mayotte, la Communauté d’Agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) adapte ses efforts. Depuis le jeudi 16 mai et jusqu’à la fin du mois, la CAGNM met à la disposition des communes des camions grappins de 26 tonnes et 19 tonnes pour le ramassage des dépôts sauvages, notamment de ferraille et de déchets mélangés. Ce dispositif vise à renforcer l’action collective contre la propagation du choléra.

Une opération contre les carcasses de voitures à Mamoudzou

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La Ville de Mamoudzou a organisé ce lundi une opération d’enlèvement des Véhicules Hors d’Usage (VHU) abandonnés à M’tsapéré, dans le quartier Bonovo. Cette initiative a pour but d’améliorer le cadre de vie des habitants, et est dans la lignée de la cause communale de propreté urbaine décrétée par le maire de Mamoudzou. Cette opération fait partie du plan de propreté et du projet « Ville Mamoudzou 2030 ». Des évènements similaires ont déjà eu lieu à Tsoundzou, Doujani et Passamainty. L’enlèvement des VHU permet de libérer l’espace public des véhicules abandonnés, qui représentent un danger pour l’environnement et la santé de la population. C’est pour cela qu’il est interdit d’abandonner un véhicule sur la voie publique, quel que soit son état. Le propriétaire, s’il est identifié, sera mis en demeure de remettre son véhicule en état de circulation sous dix jours. Passé ce délai, le véhicule peut être mis en fourrière, entraînant des frais supplémentaires pour sa récupération.

Loi Mayotte : Emmanuel Macron se donne un délai d’un mois pour présenter le texte

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La rencontre à l’Élysée entre les élus mahorais et le président de la République, Emmanuel Macron, vendredi en fin d’après-midi, est une nouvelle étape vers le projet de loi ordinaire et la réforme constitutionnelle concernant Mayotte. D’une durée de deux heures, celle-ci sera suivie d’un séminaire gouvernemental qui permettra de réaliser les premiers arbitrages.

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Loi Mayotte 2 : Les premières orientations dévoilées par le gouvernement

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Un contrôle plus poussé de l’immigration fait partie des axes de la future loi ordinaire.

Une première base de travail a été envoyée aux élus mahorais concernant la loi ordinaire, ce samedi. On y retrouve les trois axes initialement dévoilés, un plus grand contrôle de l’immigration, le développement du territoire et des changements institutionnels. Ministères et élus locaux doivent désormais trouver des accords au cours des deux semaines qui viennent.

Réduire le poids de l’immigration en diminuant celle qui est légalement sur le territoire, tout en espérant ainsi décourager les candidats à l’immigration, c’est le but du gouvernement. Gérald Darmanin et Marie Guévenoux, respectivement ministres de l’Intérieur et des Outremer et ministre déléguée aux Outremer, l’avaient rappelé en annonçant une future suppression du droit du sol à Mayotte, tout comme la fin du séjour territorialisé. Ce samedi, le document transmis aux élus par Marie Guévenoux et qui sert de base de travail en fait ainsi état. « Il est proposé de rendre opposable l’entrée régulière à Mayotte pour l’obtention des titres « parents d’enfant français » et « liens privés et familiaux » tant pour les premières demandes que pour les renouvellements », est-il écrit dans le document que nous nous sommes procurés.

Toujours dans le domaine de l’immigration, les reconnaissances de paternité ou de maternité pourraient s’effectuer qu’à Mamoudzou pour réduire celles qui pourraient être frauduleuses. Il est aussi évoqué un plus grand contrôle des flux financiers vers des pays tiers en les conditionnant « à la vérification préalable de la régularité du séjour du client ». Enfin, les nouvelles routes de l’immigration en provenance d’Afrique continentale pourraient faire l’objet d’une extension de l’aide au retour volontaire, comme il existe aujourd’hui pour les ressortissants comoriens.

Une convention d’urgence et de rattrapage

« Il est envisagé la conclusion d’une convention d’urgence et de rattrapage avec le conseil départemental de Mayotte qui permettra de déterminer les engagements de l’État pris pour accélérer le développement du territoire et de fixer les modalités d’accompagnement, par l’État, de la collectivité pour développer les politiques publiques dont elle a la charge », annonce le gouvernement en ce qui concerne le développement de Mayotte. La convergence sociale est évidemment sur la table et pourra bénéficier de la mission interministérielle commencée en avril. Toutefois, le document rappelle que les « propositions sur des scénarii de trajectoire de convergence » devront être « soutenables pour les acteurs économiques ». D’autres idées sont lancées comme la refonte des règles d’implantation des pharmacies sur l’île « afin d’augmenter le nombre à Mayotte » ou d’améliorer l’attractivité du territoire pour les fonctionnaires en « valorisant la période d’exercice à Mayotte » et « l’affectation à Mayotte dans le parcours des fonctionnaires ».

Le dernier point vise à modifier les institutions sur l’île en faisant de Mayotte « un département-région » formalisant un peu plus un territoire qui remplit à la fois des compétences départementales et régionales. Il est proposé aussi de revoir le scrutin qui est pour l’instant calqué sur le modèle départemental (deux élus par canton) et d’augmenter le nombre d’élus de la future assemblée. Cela viserait « à adapter la représentativité au poids démographique de Mayotte » tout comme « concilier la représentativité liée à une assise territoriale reconnue et au pluralisme politique », est-il noté.

Raphaël Mohamed dans une forme olympique à deux mois des Jeux de Paris

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Il l’a fait ! Le hurdler mahorais, Raphaël Mohamed, a fait un pas de plus vers les Jeux olympiques en réalisant les minimas, ce dimanche, au meeting de Montgeron (Essonne). Le pensionnaire du Racing club de Mamoudzou est arrivé quatrième de la finale du 110 m haies en 13’’27, battant son record personnel.

Avec ce nouveau temps de référence, le Mahorais se donne une chance de participer aux Jeux olympiques de Paris, du 26 juillet au 11 août. Mais il faudra aussi faire avec la concurrence, car trois places sont disponibles dans la sélection française. Derrière le meilleur français Wilhem Belocian, Aurel Manga (3e à Montgeron en 13’’24), Sasha Zhoya, voire l’expérimenté Pascal Martinot-Lagarde, aspirent tout autant que le Mahorais à se rendre au Stade de France. Seul Just Kwaou-Mathey est d’ores et déjà forfait.

Des citoyens veillent sur les tortues

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Sur la plage de Mtsoumbatsou, dans la commune de M’tsangamouji, une tortue a été la proie de braconniers.

Pour lutter contre le braconnage de tortues, des citoyens ont décidé de se mobiliser, sans étiquette associative pour l’instant, pour veiller sur les plages. Une fois par semaine, ils souhaitent se retrouver pour bivouaquer et dissuader les braconniers d’amarrer par leur présence.

« Vous sentez cette odeur de charnier ? » David Lugnier arpente la partie rocailleuse de la plage de M’tsanga Fanou, à la recherche des carapaces de tortues que les braconniers auraient pu laisser derrière eux. Guidé par l’odeur reconnaissable entre mille, il ne tombe que sur de vieux ossements. Avec trois autres citoyens mués par la volonté de veiller sur cette espèce protégée, il a décidé d’organiser un bivouac pour dissuader les braconniers d’amarrer leur kwassa pendant la nuit. « S’ils voient de la lumière sur la plage, cela peut suffire à les empêcher de venir », explique-t-il, donnant comme exemple une première nuit de ce type à proximité de Sohoa, durant laquelle les lampes frontales ont permis aux tortues de venir en paix.

« Ils attendent que les tortues viennent pondre sur la plage pour s’en prendre à elles. C’est le moment de leur vie où elles sont le plus vulnérables, absolument sans défense », s’offusque Hugo Amielh, adossé à un des rochers de la plage située dans la commune d’Acoua. Avant que les étoiles n’apparaissent, il dénombre les vieilles carapaces qu’ils ont retrouvées dans l’après-midi. Elles étaient deux cachées dans le bosquet longeant le sable, accompagnées de trois crânes et d’os, sûrement là depuis un moment déjà.

Abdillah Saïd Djanffar, « Djanffar », salarié des Naturalistes habitué à veiller sur les tortues à Saziley, est là cette fois sans association, avec son ami Ani. « J’aime les tortues, je ne veux pas qu’il leur arrive du mal. On veut faire ça chaque semaine, et changer de plage », explique celui qui voudrait à terme pouvoir impliquer des jeunes du Nord à ces bivouacs citoyens, et y faire participer sa propre association environnementale, Mtsanga Environnement. Cette initiative citoyenne, qui s’exerce pour la troisième fois ce jour-là, a en effet pour but de développer la surveillance anti-braconnage dans cette partie de l’île, et faire participer Mahorais et mzungu ensemble, selon David.

Après un repas convivial, chacun se couche dans son hamac, bercé par le bruit des vagues mais à l’affût du moindre son de moteur qui viendrait fendre celui du vent. Toutes les deux heures, le réveil d’Hugo vibre pour lancer une ronde à la recherche de tortues venues pondre. Frontale rouge et tenue sombre exigée pour ne pas déranger l’animal. Cette nuit-là, ni tortue, ni braconnier. « On cherche encore notre stratégie, on essaye différentes plages pour voir celles qui sont le plus ciblées », explique David.

Une scène de crime au petit matin

Au lieu de rentrer directement une fois le sable fin caressé par les rayons du soleil, la petite équipe décide de faire une escale par la plage de Mtsoumbatsou, où elle avait fait fuir des braconniers lors d’une précédente mission. Cette fois, l’odeur caractéristique se fait sentir de manière décuplée. Plusieurs carapaces plus ou moins fraîches jonchent le sol de la forêt aux abords de la plage. Plus loin, on repère les vestiges d’un feu, parmi lesquels la blancheur d’un os de tortue rompt la noirceur de la cendre. En contrebas, sur le sable, la tête de l’animal est encore là. « Tout ça n’y était pas la dernière fois », constate Djanffar, la mine dépitée.

En continuant de longer la côte, dans les rochers, l’équipe retrouve la carapace, couverte de mouches, et dont le fumet soulève le cœur à chaque bourrasque de vent. Cette marche funèbre continue jusqu’à la plage de Petite Seychelle. David, Djanffar, Ani et Hugo découvrent une véritable scène de crime, dont les traces laissent penser qu’elle s’est déroulée pendant la nuit. Dans le sable, on peut voir les empreintes caractéristiques d’une tortue qui a remonté la plage depuis la mer avant de creuser pour pondre ses œufs. Mais depuis son trou, un tracé linéaire en direction des rochers évoque un braconnier la traînant, carapace contre sol. En suivant ce couloir de la mort, on retrouve cette dernière, remplie de sang, entourée de dizaines d’œufs brisés. « C’est horrible », lâche David, qui ne trouve pas d’autres mots pour décrire cette vision macabre. Pour lui, pas de doute : la propreté des découpes constatées montre qu’il ne s’agit pas de personnes affamées venues se nourrir, mais bien de « professionnels » alimentant un trafic de chair.

Hugo s’occupe de prendre les photos et de noter les informations sur chaque dépouille retrouvée pour pouvoir les signaler au Remmat (Réseau échouage mahorais des mammifères marins et des tortues marines). David et Djanffar pensent déjà, eux, à venir camper sur cette plage la prochaine fois.

Le braconnage est puni par la loi

Les tortues marines sont protégées par la loi : les braconniers s’exposent à deux ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende. La consommation de chair de tortue est également dangereuse pour la santé, et peut même s’avérer mortelle, en raison d’une bactérie qui peut être présente dans leur chair.

Des savons made in Mayotte pour valoriser les plantes locales

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Du savon 100% naturel et made in Mayotte.

Conçus à base de produits naturels mahorais, les savons (liquides ou en morceaux) et autres shampoings made in Mayotte sont au cœur du travail de Kalathoumi Ahamada Madi, qui met en avant le patrimoine naturel de l’île.

Kalathoumi Ahamada Madi est la fondatrice d’« Hippocampe Nature ». Elle fabrique des savons et des produits cosmétiques 100 % naturels et made in France. Membre d’un cluster local spécialisé dans cette activité, elle plaide pour une sous labellisation made in Maoré (Mayotte en shimaore). Que ce soit à l’occasion de foires commerciales ou de visites sur son lieu de production à Kahani dans le centre de l’île, elle explique longuement à ses clients le processus de fabrication de ses produits, les recherches préalables à leur conception, les produits locaux bio qu’elle intègre pour obtenir tel ou tel aspect, les senteurs, les formes et les mélanges de couleurs sur la base de fruits, de plantes ou de fleurs de Mayotte. « C’est au regard de tous ces aspects que nous sommes plusieurs créateurs à revendiquer une distinction spécifiquement locale à nos produits sous le label made in France. Nous n’utilisons pas le même process que nos collègues de métropole, nos créations répondent à une logique purement mahoraise et il importe de valoriser ainsi notre territoire », souligne-t-elle.

Pour Kalathoumi Ahamamada Madi, les savons qu’elle fabrique véhiculent avant tout une image, celle de l’authenticité de Mayotte. Les plantes diverses et variées qui entrent dans le processus de fabrication de ses savons n’existent qu’à Mayotte et c’est une touche particulière qu’elle estime indispensable à mettre en exergue. « Le moringa, le henné, le jujube et bien d’autres plantes sont des espèces endémiques aux effets connus apaisants et nourrissants pour la peau. Elles font partie du patrimoine traditionnel et ancestral de notre île et possèdent de réelles vertus », décrit-elle. Au premier rang de ses combats, Kalathoumi Ahamada Madi tient à fabriquer des savons 100 % naturels, sans colorant artificiel et avec des doses de parfums raisonnables.

« Je vous donne un exemple : lorsque vous travaillez le henné, la réaction immédiate au contact de l’huile (de coco) est une coloration marron. Il en résulte un savon qui s’adresse à des peaux très sensibles, que des parfums artificiels pourraient agresser », explique-t-elle. Au sein de son cluster d’artisans, chacun mène ses propres recherches, teste les produits mahorais, les parfums prisés par le marché local. Le recours aux senteurs n’est pas vraiment sa spécialité, elle préfère mettre en pratique un slogan simple, « de la racine aux feuilles d’un arbre ».

Des plantes endémiques au cœur des recettes

Elle a fait le choix du bio et des plantes endémiques plutôt que de l’exotisme classique, de travailler les fruits, les noyaux et les feuilles. Si elle reconnaît qu’il faut mélanger différentes huiles pour concevoir un savon, dont certaines indisponibles sur place, Kalathoumi Ahamada Madi explique privilégier l’huile de coco, le copra mahorais qui fait mousser ses savons. Outre les savons de douche, elle propose toute une gamme de produits cosmétiques, du shampoing à la vanille, et angaya bé.

Active depuis trois ans, elle a connu sa traversée du désert, en particulier durant sa première année où elle n’avait pas réussi à vendre un seul savon. « Je me suis concentrée à tester mes produits, à les montrer aux gens et à recueillir leurs impressions. Grâce au soutien apporté par notre cluster, les artisans en cosmétique de Mayotte, œuvrent pour aller de l’avant », confie-t-elle. Ses produits se déclinent sous différents formats tels que des paniers cadeaux prêts à offrir. Elle peste contre les barrages du mois de février 2024 qui ont failli ruiner sa profession et réduire à néant plusieurs années de dur labeur.

Un travail néanmoins récompensé par une participation à la Foire internationale des produits africains (FIPA) de Dakar dans trois semaines.

Élections européennes : Trois Mahoraises présentes sur les listes de candidats pour le 9 juin

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Sur les 720 députés à élire au parlement européen, 81 seront choisis lors du scrutin en France du dimanche 9 juin.

Avant le scrutin du 9 juin, les différents partis candidats aux élections européennes de 2024 en France ont dû se faire connaître officiellement jusqu’au vendredi 17 mai. 37 listes regroupant 81 noms ont été déclarées. Trois Mahoraises y figurent : Hélène Pollozec (Besoin d’Europe, Modem), Anzimiya Houmadi (Les Républicains) et Afidati Mkdara (Rassemblement national).

Combien de listes sont présentées ?

Le ministère de l’Intérieur a enregistré 37 listes, ce vendredi, date limite des candidatures. C’est quatre de plus qu’en 2019. Chacune comporte 81 noms, soit le nombre total de députés français à élire. Évidemment, quelques-unes seulement pourront gagner des sièges avec le vote à la proportionnelle. En 2019, cela avait souri à six formations (Rassemblement national, Renaissance, Europe écologie, Les Républicains, La France insoumise et le Parti socialiste).

Si on retrouve les partis présents d’habitude au grandes échéances (hormis Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan qui fait l’impasse cette fois-ci), il y a également une multitude de partis écologistes ou d’extrême-gauche. Plus original, le chanteur Francis Lalanne et l’humoriste Dieudonné M’bala M’bala font liste commune sur « France libre ».

Est-ce qu’il y a des candidats mahorais ?

Pour être exact, ce sont plutôt des Mahoraises. Très impliquée dans la campagne européenne, Hélène Pollozec a obtenu la 31e place de la liste Besoin d’Europe. La conseillère départementale du canton de Mamoudzou 3 profite ici d’un accord passé entre Renaissance, Horizons et sa formation, le Modem. Conseillère municipale Les Républicains de Mamoudzou, Anzimiya Houmadi hérite de la 34ème place sur la liste de son parti appelée « La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe ». Quant au Rassemblement national, Saïdali Boina Hamissi ayant été écarté pour ses propos déplacés sur les réseaux sociaux, c’est Afidati Mkadara qui le remplace à la 58e place de. Celle-ci était la suppléante du délégué départemental du Rassemblement national lors des élections législatives de 2022.

Par contre, leurs places respectives laissent peu de chance aux Mahoraises d’être éligibles. Pour rappel, le Rassemblement national et Renaissance qui étaient arrivés en tête en 2019 ont pu qualifier que 23 députés chacun.

Qui sont les favoris ?

Comme en 2019, le parti de Marine Le Pen (en 80e position) et Jordan Bardella est le favori des sondages. L’enjeu pour lui est donc de faire aussi bien que les 23,3%, son score historique. Pour son premier scrutin européen, Reconquête de Marion Maréchal-Le Pen et Éric Zemmour (en 80e position) pourrait lui piquer quelques voix. Derrière, la liste « Besoin d’Europe » de Valérie Hayer qui rassemble Renaissance, le Modem et Horizons aimerait conserver la deuxième place. Déjà député européen, Raphaël Glucksmann (Place publique) et le parti socialiste sont annoncés à la troisième place. La France insoumise portée par Manon Aubry et le Réunionnais Younous Omarjee (en deuxième position) n’ayant pas souhaité remettre sur pied la Nupes qui allie leur camp et Europe écologie, les deux partis partent chacun de leur côté à la chasse aux sièges. Enfin, Les Républicains de François-Xavier Bellamy, qui restent sur un faible 8,5% en 2019, aimeraient faire oublier ce pire score de la droite aux élections européennes.

Et à l’échelle européenne, qu’est-ce que ça donne ?

Outre la France, les 26 autres pays de l’Union européenne sont amenés à élire leurs représentants au parlement de Strasbourg, du 6 au 9 juin. L’enjeu est de taille, les coalitions de partis à l’échelle européenne permettent soit de constituer une majorité au sein des 720 députés à élire soit dégager un groupe assez fort pour peser dans les décisions. Par exemple, si Les Républicains ont fait un score assez faible en 2019, son groupe (Parti populaire européen) demeure la première coalition à l’échelle européenne. Les sondages lui donnent pour l’instant une nouvelle victoire devant les Sociaux et démocrates. La troisième place se jouera sans doute entre les centristes (dont Besoin d’Europe fait partie) et deux formations nationalistes, les Conservateurs et réformistes ou Identité et démocratie (le groupe du Rassemblement national).

Les 37 listes au complet

Pour une humanité souveraine ; Pour une démocratie réelle : décidons nous-même ; La France fière (Reconquête) ; La France Insoumise-Union populaire ; La France revient ! (Rassemblement national) ; Europe écologie ; Free Palestine ; Parti animaliste ; Parti révolutionnaire communistes ; Parti pirate ; Besoin d’Europe (Renaissance, Modem, Horizons) ;  Pace-Parti des citoyens européens ; Équinoxe ; Écologie positive et territoire ; Liste Asselineau-Frexit (UPR) ; Paix et décroissance ; Pour une autre Europe ; La droite pour faire entendre la voix de la France en Europe (Les Républicains), Lutte ouvrière-Le camp des travailleurs ; Changer l’Europe ; Nous le peuple ; Pour un monde sans frontières ni patrons, urgence révolution ! ; « Pour le pain, la paix, la liberté ! »-Parti des travailleurs ; L’Europe, ça suffit (Les Patriotes) ; Non ! Prenons-nous en mains ;Forteresse Europe-Liste d’unité nationaliste ; Réveiller l’Europe (Parti socialiste) ; Non à l’UE et à l’Otan-Communistes pour la paix et le progrès social ; Alliance rurale ; France libre ; Europe territoires écologie ; La Ruche citoyenne ; Gauche unie pour le monde du travail (Parti communiste) ; Défendre les enfants ; Écologie au centre ; Démocratie représentative ; Espéranto langue commune.

Football : Auryane Abdourahim et les Bleuettes battues par l’Espagne

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L’Euro des U17 féminines, qui se déroule en Suède, est terminée pour l’équipe de France. La Mahoraise Auryane Abdourahim et ses coéquipières ont été sèchement battues en demi-finale par l’Espagne (6-1), ce mercredi. La Pamandzienne est celle qui a sauvé l’honneur en inscrivant le but français à la 59ème minute. « La défaite est logique, l’équipe espagnole a été meilleure que nous sur ce match, il n’y a pas photo. Nos dix premières minutes ont été catastrophiques, on se fait transpercé de tous les côtés car on ne met pas en pratique ce que l’on s’était dit. On a voulu aller les chercher haut, ce qui ne fallait pas faire, hormis sur les sorties de balle », a réagi Cécile Locatelli, sur le site de la fédération française de football. Il reste aux Bleuettes à se battre sur la troisième marche, ce samedi, face à la Pologne. Quant à Auryane Abdourahim, elle rentrera au Paris-Saint-Germain pour y terminer sa très belle première saison.

Le Salon de l’écotourisme à Pamandzi ce samedi 

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« Venez découvrir les atouts de notre beau territoire et vous sensibiliser, afin de vous permettre de contribuer à les préserver », écrit Mayotte nature environnement sur Facebook, pour inciter le public à venir à son stand lors du salon de l’écotourisme, ce samedi 18 mai. Organisé par l’office de tourisme de Petite-Terre, l’événement se déroulera sur la digue de Sandravuangue, de 8 h à 17 h 30. Plus de 30 exposants seront présents, dont l’association Oulanga Na Nyamba, des artisans, des artistes ou bien des professionnels du tourisme, de l’environnement, de la mode, du domaine culturel ou encore du social. Des activités gratuites seront proposées, y compris des jeux avec plusieurs cadeaux à gagner.

Le projet de nouvel aéroport présenté à la rentrée 

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Interpellé par la députée Estelle Youssouffa ce mardi 14 mai au sein de l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le ministère délégué chargé des Transports Patrice Vergriete a annoncé que le nouveau projet de créer un aéroport à Bouyouni-Mtsangamouji au lieu de la piste longue “n’est pas un renoncement” et sera présenté “à la rentrée aux Mahorais une fois les études [N.d.l.r. : les résultats des études de faisabilité concernant les deux projets candidats ont été annoncées mardi 7 mai après 5 ans de travaux, il s’agirait plutôt de l’étude de ces résultats] terminées avec l’engagement d’aller en direction d’un aéroport sur un site plus sûr”. Car pour le moment aucun calendrier ou détail de construction n’a été donné. 

Festival Kariboum samedi 

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La neuvième édition du festival de musique Kariboum organisé par le sound system Atomix se déroulera du samedi 18 mai au lundi 20 mai, jour de Pâques. Il prendra place sur la plage de M’tsangabeach, dans la commune de Chirongui. Une grande aire de camping est prévue pour rester dormir les deux nuits.

Des navettes gratuites à réserver en avance sur Yurplan sont disponibles depuis la barge à Mamoudzou et depuis le site, pour le retour. Événement payant avec possibilité de payer sur internet en allant sur la page Facebook de Doujah sound (participe aux festivités), Atomix sound system, ou la page Kariboum 9, ou bien sur place.

Avant-première du docufilm « Un seul rêve », ce vendredi 31 mai

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Le docufilm « Un seul rêve » réalisé par près de 200 jeunes de la commune de Dembeni et pour les jeunes sera présenté en avant-première vendredi 31 mai à 8 heures 30, à la maison de la jeunesse et de la culture (MJC) de Dembeni. Il s’agit d’un événement organisé par l’association Mayotte Presta en partenariat avec la Ville, dont le projet était de « faire découvrir aux jeunes de la commune les métiers de l’audiovisuel, leur permettant de produire eux-mêmes un film », informe Mayotte Presta. « Nous espérons encourager les jeunes à se reconnaître dans les récits présentés et à questionner leurs choix de vie. »

La communauté de communes de Petite-Terre interpelle le ministre délégué chargé de la Santé

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Après une visite du ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, à Mayotte, jeudi 9 et vendredi 10 mai, la communauté de communes de Petite-Terre a adressé une missive à son attention mardi, concernant la propagation du choléra dans l’archipel. “La création et le déploiement du plan régional de lutte contre l’épidémie en appui avec la Piroi (Plateforme d’intervention régionale de l’océan Indien) dont les opérations pourraient être financées par le programme Interreg 5 (N.d.l.r. : programme de coopération avec les Comores notamment) semble plus que nécessaire”, écrit-elle. Selon elle, la France devrait, par anticipation, apporter de l’aide ‘en moyens et logistiques’ en établissant un plan anti-choléra dans les pays voisins. La communauté de communes rappelle également “qu’il existe des conventions cadres dans le domaine de la santé entre la France et les pays voisins, y compris les Comores au sein desquels l’épidémie fait des ravages”

Dans une autre lettre cette fois-ci adressée à l’Agence régionale de santé (ARS), l’intercommunalité réclame un plan anti-choléra en Petite-Terre, une unité mobile des réservistes avec des vaccins “en quantité suffisante pour les populations vulnérables”, et le renforcement de la campagne de sensibilisation contre la dengue. 

Cérémonie de remise des prix du concours « Selfise ton préservatif » vendredi

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L’Association des étudiants et des jeunes de Mayotte (AEJM) organise une cérémonie de remise des prix de la sixième édition de son concours phare, « Selfise ton préservatif », vendredi 17 mai. Elle aura lieu de 10 heures à 11 h 30, à la section MGEN de Kawéni, parrain du concours, dans la commune de Mamoudzou. Elle honorera cinq lauréats avec, notamment, comme possibilité de récompense celle de gagner un billet d’avion aller-retour Mayotte-La Réunion et un téléphone portable. Lancé en 2018 par des jeunes et pour les jeunes, ce concours sert à sensibiliser la jeunesse sur la santé sexuelle en se servant des réseaux sociaux.

Le documentaire “Alma” projeté à Chirongui samedi en présence des réalisateurs

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Une projection inédite du documentaire “Alma”, au pôle culturel de Chirongui, aura lieu samedi, à 17 heures, en présence de l’équipe du film, suivie d’un échange. « Alma a appartenu pendant cinq ans à l’un des gangs les plus violents du Guatemala, pays aujourd’hui décimé par une guerre qui ne dit pas son nom”, lit-on en synopsis dans le communiqué de presse envoyé par le pôle. “Une confession sans fard, les yeux dans les yeux, où les mots de la jeune femme ouvrent sur les images de ses souvenirs et de la vie dans le gang. » Le documentaire est déconseillé aux enfants de moins de douze ans. Réservations ici. https://yurplan.com/events/Seance-Film-documentaire-ALMA/124307

Nuit européenne par une classe de CM1 à Pamandzi samedi

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Les élèves de CM1 de l’école élémentaire Pamandzi 5, en Petite-Terre, participent à la neuvième édition de la nuit européenne des Musées, ce samedi 18 mai. Un événement en local qui coïncide avec la 20ème édition à l’échelle européenne. Pour cette journée, le conseil départemental de Mayotte, en partenariat avec la Direction des affaires culturelles de Mayotte (Drac), le Parc naturel marin et l’école notamment, organise de 13 heures 30 à 21 h 40, une série d’activités ludiques, allant des expositions de collages à des ateliers éducatifs et des conférences informatives. 

Une exposition intitulée L’île au Corail par l’artiste Simon Rouby sera présentée à l’ancienne maison de la Gendarmerie de Dzaoudzi, “offrant aux visiteurs une immersion dans l’univers coloré et vibrant du corail de Mayotte”. 

Des ateliers prendront place de 13 h 30 à 15 h 30 au parc de la résidence des gouverneurs, puis ce sera au tour d’une conférence “Quand le corail blanchit” de 16 heures à 18 heures. A partir de 19 heures, une performance poétique « La barrière corallienne de Mayotte », sera animée par Bacar N’tro avec la classe de CM1 A de l’école Pamandzi 5. Elle débouchera sur une comédie musicale « La légende de Sailé », par la compagnie Herecumbe avec la classe de CM1 B de l’école.

Choléra : Les écoles de Majicavo-Lamir et Majicavo-Koropa fermées par précaution

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La présence de plusieurs cas de choléra dans la commune de Koungou a amené la municipalité à prendre des mesures drastiques. Les écoles des villages de Majicavo-Lamir et Majicavo-Koropa sont fermées provisoirement jusqu’au samedi 18 mai, tout comme le collège de secteur.

L’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte faisait état de 78 patients atteints par la bactérie du choléra dont quinze actifs, ce lundi. La semaine précédente, ils étaient 58 cas dont six actifs seulement. L’évolution de la situation sanitaire, notamment à Koungou qui a été touchée par la mort d’un enfant de trois ans, n’incite pas à l’optimisme dans la deuxième commune de l’île. Ce mardi 15 mai, la municipalité a publié un arrêté instaurant une fermeture des écoles et du collège dans les villages de Majicavo-Lamir et Majicavo-Koropa, alors que c’était davantage celui de Koungou qui était touché jusque-là. Cet arrêté, pris alors que les élèves sont revenus de vacances ce lundi, est valable pour l’instant jusqu’au samedi 18 mai. Mais sera-t-il rapidement prolongé ? Car la problématique des écoles est importante pour éviter la propagation de la bactérie. Un mauvais lavage des mains après s’être rendu aux toilettes, d’autant plus dans une période où l’eau est disponible deux jours sur trois, facilite la transmission de la maladie.

Et la vaccination ?

Elle est demandée à corps et à cris par les députés, Estelle Youssouffa et Mansour Kamardine. « Mayotte a besoin de vaccins, de distribution d’eau en bouteilles et de médecins », clame la première en direction de Frédéric Valletoux, le ministre de la Santé venu à Mayotte la semaine dernière, et le Premier ministre Gabriel Attal, que la Mahoraise a rencontré, ce mercredi soir, en amont de la présentation du double projet de loi Mayotte, ce vendredi.

L’Agence régionale de Santé exclut une vaccination générale faute de stocks disponibles au niveau mondial et parce que les cas recensés se limitent à des patients récemment arrivés sur le territoire et le foyer relevé à Koungou. Ce lundi, elle comptabilisait 4.456 contacts vaccinés et 464 « proches traités ».

Comores : Azali Assoumani invité au 80e anniversaire du débarquement de Normandie

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Au cours du dernier entretien téléphonique entre le président comorien et Emmanuel Macron, les deux dirigeants ont, entre autres, discuté de la coopération et de l’intégration régionales, et les Jeux des Iles de l’océan Indien de 2027 attribuées à Moroni. A l’issue de l’appel, Azali Assoumani a été invité pour la célébration du 80e anniversaire du débarquement en Normandie, au mois de juin, en France. 

 

Depuis le lancement le 16 avril de l’opération Wuambushu 2, récemment renommée « Mayotte place nette », aucun échange de haut niveau n’avait eu lieu entre le gouvernement comorien et français. Mais ce lundi, la présidence comorienne a annoncé via sa page Facebook, que le président comorien, dont la réélection est toujours contestée, s’est entretenu avec son homologue français, Emmanuel Macron. L’appel téléphonique (il date du 11 mai) portait sur plusieurs sujets, précise le service de communication de Beit-Salam, la présidence des Comores. Les deux chefs d’État ont d’abord discuté en premier lieu de l’immigration clandestine que subit Mayotte. « Lors de cet entretien, qui a porté sur beaucoup de sujets d’intérêts communs, le président Azali Assoumani a tout d’abord vivement remercié le président Emmanuel Macron de l’aide et du soutien accordés par la France aux Comores, dans la lutte menée contre le choléra sur l’ensemble de l’archipel. S’agissant de la question de Mayotte, le président français a, entre autres points, mis l’accent sur les conséquences de l’immigration venant des pays des Grands lacs et par conséquent, la nécessité d’assurer la sécurité de Mayotte », révèle, dans un premier temps, le communiqué publié ce lundi, vers 14h.

Accord de 2019

Toujours sur la question de la pression migratoire, le chef de l’État comorien, dont les garde-côtes de son pays, traquent jusqu’alors toutes les personnes qui veulent rejoindre Mayotte par kwassa-kwassa, conformément à l’accord cadre de 2019, a rebondi sur cette question épineuse, dévoile le communiqué, très succinct et qui ne précise pas la durée de l’appel. « Le président Azali Assoumani a insisté sur l’importance, pour les deux pays, de continuer à travailler ensemble pour améliorer la circulation des biens et des personnes dans des conditions sécuritaires et, de favoriser les échanges, aussi bien économiques, culturels que sportifs », ajoute la présidence comorienne. Depuis plus d’un an, des migrants continentaux, originaires pour la plupart des pays des Grands lacs ou de la Corne de l’Afrique, transitent par les trois îles indépendantes, avant de rejoindre Mayotte dans l’espoir de trouver une vie meilleure ou de bénéficier des soins. On dit que des passeurs comoriens seraient impliqués dans ce business très lucratif. Pas plus tard qu’au mois de mars dernier, cinquante migrants continentaux ont séjourné, des semaines durant, au nord de la Grande Comore dans le village natal d’un passeur très connu, sans être dérangés par les autorités comoriennes. Ces candidats sont repartis au calme. Possible qu’ils aient réussi à rentrer à Mayotte clandestinement. Remarque plus importante à noter, lors de cet entretien téléphonique du 11 mai : le président de l’Union des Comores, n’a aucun moment critiqué l’opération « Mayotte Place Nette » et n’a pas fait mention d’une quelconque réclamation sur le statut de l’île aux parfums. Pourtant, ce sont souvent les revendications territoriales qui causent les crispations entre Paris et Moroni, plus particulièrement dès que les autorités françaises veulent expulser des comoriens originaires des autres îles.

Invitation en France

Les deux présidents, dont le dernier appel remonte au 10 février, quand le premier félicitait le second pour sa réélection, qui souffre toujours de légitimité, ont échangé sur des sujets ayant un lien avec l’actualité mondiale du moment, à l’instar de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine. « Azali Assoumani a réitéré sa position sur l’Ukraine et la pertinence des résolutions de l’Organisation des Nations unies, tout en soulignant que les deux parties en conflit doivent parvenir à une paix durable », rapporte le service de communication de Beit-Salam. A propos de la Palestine aussi, le chef de d’État comorien a réaffirmé sa position relative à l’urgente nécessité d’instaurer un État palestinien. « Il a aussi rappelé la position historique de la France incarnée notamment par le Général de Gaulle, François Mitterrand et Jaques Chirac, et a, dans ce sens, encouragé son homologue français à poursuivre sa politique d’apaisement et à jouer un rôle de médiateur, pour une paix durable dans la région, et notamment à travers la défense de la politique de deux États, palestinien et israélien », poursuit le communiqué. A l’issue de cet appel téléphonique, le président français a convié son homologue en France pour le 80e anniversaire du débarquement en Normandie et les Jeux Olympiques. L’occasion pour les deux hommes d’approfondir leurs échanges sur les sujets bilatéraux. Sur le plan sportif, l’échange téléphonique du 11 mai, a permis aux deux dirigeants de discuter des Jeux des Iles de l’Océan Indien de 2027 attribués aux Comores, de la coopération et de l’intégration régionales.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes