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Crise de l’eau : « Hors de question que nous passions en force sur ce projet d’Ironi Bé »

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Pour éviter de se retrouver sans eau, comme ici en 2023 à la retenue collinaire de Combani, l’État et le syndicat Les Eaux de Mayotte misent sur une nouvelle usine de dessalement à Ironi Bé, dont le dossier environnemental est bientôt achevé.

L’État ne cherchera pas à passer en force sur le projet de l’usine de dessalement d’Ironi Bé. A l’occasion de la première réunion de la conférence de suivi du plan eau 2024/2027 qui s’est tenue mardi après-midi à Mamoudzou, nombreux ont été les intervenants et représentants d’associations locales à avoir adopté des positivions vives sur ce projet qui pourrait permettre une production de 10.000 mètres-cube par jour d’ici 2026 et mettre fin aux habituels tours d’eau.

La question de la disponibilité d’eau potable sur le territoire a donné lieu à de moultes inquiétudes parmi les différents intervenants qui ont eu à s’exprimer lors de la première réunion publique du comité de suivi du plan eau 2024/2027, ce mardi, à Mamoudzou. Des associations de lutte pour la protection de l’environnement, des consommateurs mahorais mais aussi le conseil économique, social et environnemental de Mayotte (Cesem) ont l’occasion de donner leurs avis sur les projets de forage, de retenue collinaire d’Ourovéni et d’usine de dessalement d’eau de mer destinés à répondre au besoin en eau potable de la population de l’île après la crise hydrique de l’année dernière. Ayant pris la parole après l’ouverture officielle des débats par Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental de Mayotte, le préfet François-Xavier Bieuville a introduit son propos en citant l’article 15 de la convention des droits de l’homme et du citoyen, « tout agent public doit rendre compte de son activité et des finances utilisées », comme pour préfigurer la teneur des réactions à venir de certaines personnes présentes dans l’hémicycle.

L’objectif final des discussions qui se sont ouvertes cette semaine (et qui vont s’étaler sur plusieurs mois d’activités et d’action) est de permettre aux différents acteurs engagés dans ce processus de s’acheminer, lentement mais sûrement vers une fourniture de l’eau courante, sans coupures, pour les habitants de Mayotte.  « Ce qui est important, c’est que chacun a compris que l’eau est un enjeu capital. Je me félicite d’une chose, nous avons des débats qui sont parfois rudes avec des questionnements et des interrogations, avec des citoyens des associations, des parties prenantes qui posent des questions et dans ce processus-là qui est un processus démocratique, chacun s’empare de la question de l’eau pour bien la comprendre, et puis au fond apporter des réponses », estime le délégué d’un gouvernement toujours dans l’attente d’être formé. « Je trouve extrêmement important parce qu’une fois qu’on a fait ce travail de conviction, de pédagogie et de présentation, au fond on comprendra tout ce que nous faisons aujourd’hui au profit de Mayotte », a-t-il souligné.

Un objectif de fin des tours d’eau en 2026

L’objectif à atteindre est la fin des tours d’eau en 2026 au plus tard. Se positionnant lui-même en citoyen de Mayotte, il a déclaré comprendre l’injustice profonde ressentie par les mères de familles, les enfants, les organisateurs de manzaraka et les personnes en situation de difficultés de devoir supporter les tours d’eau. Du côté des représentants de la société civile, l’heure était plutôt à l’agitation des cartons rouges devant de possibles atteintes à l’environnement marin. Ça a été le cas de Michel Charpentier, le président de l’association des Naturalistes de Mayotte, qui a parlé d’une précipitation à vouloir construire l’usine de dessalement d’Ironi Bé alors que personne ne peut actuellement garantir quel est l’impact de cet outil sur les eaux du lagon. Il a émis de sérieux doutes sur ce qui pourrait se produire dans les cinquante mètres autour de la zone de rejets des saumures et a émis le vœu que soit repris en considération le principe de refouler les retombées à haute teneur en sel hors du lagon. Un son de cloche partagé par la députée Estelle Youssouffa qui est intervenue dans les débats par vidéoconférence depuis Paris.

« Je ne suis pas scientifique, j’ai une inspectrice de l’environnement et du développement durable, Céline Debrieux-Levrac, qui est ma conscience verte, laquelle me dira : « Monsieur le préfet, le projet passe », auquel cas, je donnerai l’autorisation. Ou alors : « Monsieur le préfet, le projet ne passe », auquel cas, je demanderai de nouvelles études. Il est hors de question que nous passions en force sur ce projet d’Ironi Bé. On a besoin d’un avis scientifique, j’ai une personne en situation de donner cet avis et à partir du moment où le feu vert sera donné, je considère que le préfet pourra décider en toute connaissance de cause sur la validité de ce projet d’usine de dessalement », s’est défendu le préfet. Il a été arrêté le principe d’une implication de l’université de Mayotte dans le suivi régulier du phénomène tant redouté par les associations de défense de l’environnement dans l’hypothèse d’une mise en service de cette deuxième usine de l’île, après celle de Petite-Terre.

Outre les aspects techniques et organisationnelles de cette conférence de suivi, il a longuement été question des différents financements engagés dans la réalisation des forages et la question du traitement des eaux usées dont le rejet dans le lagon a des conséquences lourdes sur l’écosystème marin.

« Si j’arrive à en faire, peut-être que je prendrai un vélo »

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Hilda, en stage à la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), a réussi à pédaler seule au bout de quelques minutes, à l’aide de Léo Jusiak, chargé de mobilités actives pour la Cadema.

Alors que la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), vient de louer seize vélos pour les déplacements professionnels de ses agents, plusieurs d’entre eux se sont montrés motivés mais sans aucune expérience de ce moyen de transport. Pour y remédier, l’intercommunalité a organisé ce jeudi une première formation dans l’espoir de généraliser cette pratique.

“Il faut baisser la selle là, c’est trop haut pour moi.” Comme Nadjat, ils sont une dizaine d’agents de la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) ce jeudi matin à essayer le cyclisme pour la première fois. Grâce à une subvention de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), l’intercommunalité a pu louer seize vélos à assistance électrique à l’entreprise Mob’helios pour 15.000 euros afin de les mettre à disposition de ses employés pour les trajets professionnels et domicile-travail. Une façon d’encourager une mobilité douce plus respectueuse de l’environnement. “Seulement, certains agents, notamment des femmes, ne savent pas en faire et ont demandé à être formés”, explique Léo Jusiak, chargé de mobilités actives pour la Cadema.

Ni une, ni deux, ce dernier a décidé d’organiser une première formation ce jeudi, avec la participation d’éducateurs sportifs de la Ville de Mamoudzou, pour démocratiser la pratique du vélo et la connaissance de la signalétique. “Mettez bien votre casque”, intime Mouhtar Madi Ali, un des formateurs, à Nadjat qui pose ses pieds sur des pédales pour la première fois à côté du marché couvert de Mamoudzou. “Si j’arrive à en faire, peut-être que je prendrai un vélo”, envisage-t-elle avant de tenir le guidon. C’est aussi une initiation pour Hilda, en stage à la Cadema. “J’avais peur au début, mais plus du tout maintenant. Je vais en refaire, c’est sûr”, avance-t-elle après avoir réussi à pédaler seule au bout de quelques minutes sur le parcours de plots installé par les éducateurs.

Des formations qui vont se multiplier

Pour Badrou Radjab, élu chargé de la mobilité à la Cadema venu admirer les progrès des apprentis, voir ces derniers faire leurs déplacements à vélo servirait à montrer l’exemple. “C’est important de commencer par nos agents, car ces formations vont aussi être initiées dans les écoles”, explique celui qui annonce que des conventions sont en cours de travaux avec les communes de Mamoudzou et de Dembéni pour former les élèves au cyclisme. “C’est important aussi avec l’arrivée du Caribus et le circuit de vélo qui va aller de Tsoundzou au quartier des Hauts-Vallons.”

Léo Jusiak, qui fait lui-même le trajet depuis Sada chaque matin en 50 minutes grâce à un vélo à assistance électrique, espère que le fait de former les agents de la Cadema et de mettre à disposition des vélos va inspirer les autres institutions et grosses entreprises de l’île. “Avec les embouteillages, ces vélos, qui peuvent aller jusqu’à 25km/h, permettent de gagner du temps. Pour d’autres, c’est un moyen d’être enfin véhiculés”, argumente celui qui estime un trajet Passamaïnty – Centre de Mamoudzou à dix minutes en vélo contre parfois une heure de voiture.

Si pour l’heure, tous les vélos loués par la Cadema sont déjà réservés, le but est de pouvoir étendre le parc. Dans six mois, à la fin de l’expérimentation, la location devrait être reconduite, à moins que l’intercommunalité ne décide de les acheter. Quoi qu’il en soit, d’ici un an, cette flotte pourra rouler sur les pistes cyclables qui devraient alors être terminées.

Une matinée sur l’écomobilité avec Mlezi Maore

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Ce vendredi 20 septembre, l’association Mlezi Maore organise une matinée autour de l’écomobilité et de la sécurité routière, dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité. En partenariat avec la Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou, cet événement se tiendra de 8h à 12h à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Tsoundzou 2, à Mamoudzou. Plusieurs rencontres et échanges sont prévus avec les différents acteurs de l’écomobilité. Il y aura également plusieurs animations, notamment des jeux et des circuits à vélo.

Santé : la coqueluche en forte augmentation à Mayotte en 2024

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À Mayotte, en 2024, on observe « une forte hausse du nombre de cas de coqueluche par rapport aux années précédentes », annonce Santé Publique France, ce jeudi. 125 cas ont été rapportés au mercredi 18 septembre, contre 17 en 2023 et huit en 2022.

Cette hausse s’inscrit dans un contexte national et européen de recrudescence à un niveau d’intensité élevée en 2024. L’augmentation du nombre de cas à Mayotte est principalement observée pour les mois de juin de cette année (23 cas) et en août (55 cas). Une diminution a été amorcée depuis fin août. Sur le territoire, l’épidémie concerne majoritairement les enfants de moins de 1 an (55 %).

La vaccination de la femme enceinte constitue le moyen le plus efficace de protéger le nouveau-né et le nourrisson avant qu’ils se fassent vacciner à leur tour. La haute autorité de Santé recommande par ailleurs un rappel vaccinal à toutes les personnes pouvant être en contact rapproché avec des nouveau-nés et nourrissons de moins de six mois, si la dernière injection reçue date d’il y a plus de cinq ans.

Handball : Dawiya Abdou et Zaliata Mlamani débutent leur saison

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Le premier duel entre les deux Mahoraises engagées en Ligue Butagaz énergie pour cette saison 2024-2025 n’a finalement pas eu lieu, ce mercredi soir. Dawiya Abdou, qui a joué son premier match avec le Chambray Touraine Handball contre Brest, le mercredi 11 septembre, n’était pas alignée contre les Dragonnes de Metz de Zaliata Mlamani. Au cours de la première défaite sévère en Finistère (28-15), la joueuse originaire de Combani n’a pas encore fait trembler les filets en élite malgré une première tentative. Élue meilleure ailière droite du dernier championnat du monde des moins de 18 ans en Chine, elle a signé en Touraine en provenance du club de Toulouse qui est arrivé dernier de deuxième division lors de la dernière saison.

Quant à l’ailière gauche des Dragonnes de Metz, elle a bien participé aux deux premières victoires des championnes en titre, d’abord contre Toulon (33-22), puis face à Chambray (25-21). La remplaçante de l’internationale Chloé Valentini a inscrit deux buts pour l’instant en première division. Elle en compte également un autre en Coupe d’Europe contre les Norvégiennes de Storhamar.

La grève continue au lycée de Dembéni, une autre en préparation à Majicavo

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Marqué par des rixes, la semaine dernière, le lycée de Dembéni situé à Tsararano voit une partie de son personnel toujours en grève pour réclamer davantage de sécurité. Selon le rectorat de Mayotte, « à ce jour (N.D.L.R. ce jeudi), 11.7% des enseignants sont considérés comme grévistes, la situation dans ce lycée ne rentrant pas dans les critères juridiques d’un droit de retrait ». Afin de trouver une solution, le cabinet « s’est engagé à fournir en fin de semaine un échéancier des travaux et améliorations à venir. Le recteur et ses équipes travaillent activement pour retrouver la sérénité nécessaire dans l’intérêt des élèves et des personnels de l’académie ».

Au collège de Majicavo-Lamir, c’est également une grève qui pourrait commencer, le mardi 24 septembre. Trois syndicats ont, en effet, déposé un préavis. Les SGEN-CFDT et SUD dénoncent « un déficit de communication de la direction », « une intimidation du personnel et de la discrimination selon les statuts des agents, un manque de considération et une infantilisation du personnel » et des pratiques de ressources humaines « ne respectant pas le cadre légal ». Le rectorat note qu’il n’y a pas de consensus pour ce mouvement, le Snes-FSU et le SE-Unsa se seraient désolidarisés, le deuxième étant pourtant annoncé comme gréviste. « La CGT n’appelle pas non plus à la grève. »

Concernant « le déficit de communication », Jacques Mikulovic dit « s’étonner de cette accusation ». Le recteur rapporte que Narima Chaiche, la principale du collège, a invité l’ensemble des représentants syndicaux à une réunion qui s’est tenue le 10 septembre, mais que le représentant du SGEN « a refusé de participer contrairement à ses homologues de la CGT et du Snes ». Un nouveau rendez-vous avec les syndicats serait fixé « dans une dizaine de jours ». En outre, sur le problème de ressources humaines, il n’y aurait « aucun remontée précise » du SGEN.

Chirongui participe à la journée européenne du patrimoine

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Les 20 et 21 septembre, la commune de Chirongui participera aux Journées européennes du Patrimoine. Cette 41ème édition, organisée par le ministère de la Culture, aura pour thème le patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions. Durant ces deux journées, plusieurs activités sont prévues : visites des hauteurs de Chirongui, confection de bouquet de roses, soirée conte, ateliers culinaires ainsi que des ateliers d’initiations au m’biwi, la danse mahoraise inscrite au patrimoine culturel immatériel depuis 2023.

Mamoudzou célèbre le patrimoine maritime

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Les 20, 21 et 22 septembre, la Ville de Mamoudzou prévoit trois jours d’activités dans les différentes MJC et médiathèques de la commune pour les Journées européennes du patrimoine, sur le thème du « Patrimoine des itinéraires, des réseaux et des connexions » et du « Patrimoine maritime ». Le vendredi est dédié aux scolaires en lien avec le dispositif « levez les yeux ». Une immersion dans l’histoire des itinéraires et des réseaux de transport anciens permettra de découvrir les connexions maritimes historiques à travers des visites guidées ainsi qu’un panel d’ateliers de construction et d’expositions photographiques. Sont ainsi par exemple prévus des excursions dans la mangrove, des ateliers de construction de pirogues ou encore de l’initiation au kayak.

Agriculture : des aides possibles pour l’encadrement administratif

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La direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Daaf) de Mayotte renouvelle un appel à projets dans le cadre de l’aide à l’encadrement administratif dans les structures collectives agricoles. Les bénéficiaires potentiels sont les groupements, organisations de producteurs, coopératives, sociétés d’intérêt collectif agricole, associations de producteurs des filières de diversification animale et végétale actifs dans le secteur de la production agricole primaire, de la transformation et/ou de la commercialisation des produits agricoles à Mayotte.

Seront financées des actions concernant à la prise en charge des postes d’encadrement (direction, animation, coordination, audit/évaluation) et des fonctions support (secrétariat, comptabilité, gestionnaire). Les actions et les dépenses éligibles couvrent la période du 1er  janvier 2024 au 31 décembre 2024.

La subvention est versée sous la forme de remboursement des coûts éligibles réellement engagés et payés, avec un taux d’aide publique plafonné à 66 % des dépenses éligibles, et ce dans la limite de l’enveloppe disponible. Elle n’est pas cumulable avec d’autres dispositifs pour les postes aidés par le présent dispositif.

Les candidats doivent déposer leur projet à la Daaf au plus tard le vendredi 11 octobre à midi, délai de rigueur. L’appel à projets et toutes les informations nécessaires pour candidater sont disponibles sur le site internet de la Daaf : daaf.mayotte.agriculture.gouv.fr/aide-a-l-encadrement-administratif-dans-les-structures-collectives-agricoles-de-r144.html

Les élections pour la présidence du Medef Mayotte n’auront pas lieu ce vendredi

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Nizar Assani Hanaffi a eu recours à la justice pour s’opposer au maintien de Carla Baltus à la tête du Medef mahorais en juin. Il devrait affronter dans plus d’un mois Fahardine Mohamed, le candidat soutenu par la sortante.

Après un vote annulé en juin, le scrutin à la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef) Mayotte est encore reporté. Ce vendredi 20 septembre, les 108 entreprises adhérentes au Medef Mayotte devaient élire les quatorze membres du futur conseil d’administration. Un vice de forme empêche la tenue des élections, tandis qu’une nouvelle assemblée générale est prévue le 24 octobre.  

Nouveau coup de théâtre au Mouvement des entreprises de France (Medef) de Mayotte, après le scrutin à la présidence annulée au mois de juin. L’élection qui devait se tenir au lycée des Lumières à Kawéni, ce vendredi 20 septembre, n’aura pas lieu. Il s’agissait en premier lieu de renouveler les quatorze sièges du conseil d’administration. Cette course à la présidence comprend la liste « Développons Mayotte avec nos entreprises », avec à sa tête Fahardine Mohamed, le gérant de Mayotte Consulting et Formation. Soutenue par la présidente sortante, Carla Baltus, celle-ci fait face à la liste « Pour un développement économique durable et équitable » conduite par Nizar Assani Hanaffi, gérant de l’Agence de l’île. 

La mandataire judiciaire nommée par le tribunal judicaire de Mamoudzou a observé un empêchement au bon déroulement des élections. « Une des listes des candidats n’est pas conforme, un vice de forme existe, ce qui oblige à refaire l’assemblée générale », affirme la mandataire. En effet, un doute sur la validité des têtes de liste subsiste. L’une étant conduite par une personne morale au nom de Mayotte Consulting et Formation représenté par Fahardine Mohamed et l’autre au nom éponyme conduite par une personne physique, Nizar Assani Hanaffi. 

Une nouvelle assemblée générale le 24 octobre

Ce détail crucial vient s’ajouter à une lutte à la présidentielle acharnée. Les dernières élections initialement en juin ont été perturbées par un conflit qui oppose les deux candidats. Le gérant de l’Agence de l’île dénonçait l’absence de communication des procès-verbaux des précédents conseils d’administration du mouvement. Saisi, le tribunal judicaire de Mamoudzou lui a donné gain de cause. Il était aussi question d’une trentaine de demande d’adhésion qui avait été refusé par Carla Baltus et l’actuel conseil d’administration, car ces derniers craignaient « un bourrage des urnes ». Là aussi, il a obtenu la suspension de ses décisions. Néanmoins, le dernier point et non des moindres, l’opposant demandait que la candidate sortante soit déclarée inéligible à briguer la présidence au bout des deux mandats qu’elle vient d’achever. Le tribunal a autorisé la patronne de la société de transport du même nom à se présenter considérant que « le président du Medef Mayotte peut être réélu pour un troisième mandat de deux ans ». 

Cette décision a ouvert la porte à un maintien de la candidature de Carla Baltus, avant que la direction générale du Medef indique qu’elle n’est pas forcément de cet avis. Garance Pineau, la directrice au niveau national, avait même demandé à la sortante de « tirer sans attendre les conséquences que les circonstances imposent » dans un courrier. Ce qui est fait puisque c’est désormais Fahardine Mohamed qui doit portera la liste. 

Chargée du bon déroulement et du respect des procédures de l’élection du conseil d’administration et de la présidence, l’administratrice judiciaire annonce une nouvelle assemblée générale qui se tiendra le 24 octobre. Ensuite, on aura peut-être le dénouement d’un long feuilleton.  

La grève continue au lycée de Dembéni, une autre en préparation à Majicavo

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Une bagarre générale s'est produite à l'intérieur du lycée de Dembéni, le jeudi 12 septembre, provoquant des blessures de plusieurs élèves. archives photos
Marqué par des rixes, la semaine dernière, le lycée de Dembéni, situé à Tsararano, voit une partie de son personnel toujours en grève pour réclamer davantage de sécurité. Selon le rectorat de Mayotte, « à ce jour (N.D.L.R. ce jeudi), 11.7% des enseignants sont considérés comme grévistes, la situation dans ce lycée ne rentrant pas dans les critères juridiques d’un droit de retrait ». Afin de trouver une solution, le cabinet « s’est engagé à fournir en fin de semaine un échéancier des travaux et améliorations à venir. Le recteur et ses équipes travaillent activement pour retrouver la sérénité nécessaire dans l’intérêt des élèves et des personnels de l’académie ».
Au collège de Majicavo-Lamir, c’est également une grève qui pourrait commencer, le mardi 24 septembre. Trois syndicats ont, en effet, déposé un préavis. Le SGEN-CFDT et Sud dénoncent « un déficit de communication de la direction », « une intimidation du personnel et de la discrimination selon les statuts des agents, un manque de considération et une infantilisation du personnel » et des pratiques de ressources humaines « ne respectant pas le cadre légal ». Le rectorat note qu’il n’y a pas de consensus pour ce mouvement, le Snes-FSU et le SE-Unsa se seraient désolidarisés, le deuxième étant pourtant annoncé initialement comme gréviste. « La CGT n’appelle pas non plus à la grève. »
Concernant « le déficit de communication », Jacques Mikulovic dit « s’étonner de cette accusation ». Le recteur rapporte que Narima Chaiche, la principale du collège, a invité l’ensemble des représentants syndicaux à une réunion qui s’est tenue le 10 septembre, mais que le représentant du SGEN « a refusé de participer contrairement à ses homologues de la CGT et du Snes ». Un nouveau rendez-vous avec les syndicats serait fixé « dans une dizaine de jours ». En outre, sur le problème de ressources humaines, il n’y aurait eu « aucun remontée précise » du SGEN

Moins d’oxydes d’azote dans les fumées de la centrale des Badamiers

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La fumée issue de l’activité des moteurs de la centrale thermique des Badamiers passe désormais par des catalyseurs, où urée et air sont injectés pour éliminer les oxydes d’azote.

Ce mercredi, Électricité de Mayotte (EDM) a inauguré ces nouvelles installations de dénitrification des fumées produites par la centrale thermique des Badamiers (Dzaoudzi-Labattoir). Un procédé qui permet de réduire drastiquement la concentration d’oxydes d’azote dans les rejets de cette dernière.

Un carburant polluant

Pour alimenter nos ampoules ou encore nos climatiseurs en électricité, ce sont des centrales thermiques qui tournent à base de gazole. Dans celle des Badamiers, en Petite-Terre, quatre moteurs tournent quotidiennement, consommant chacun 1.000 L de carburant par heure, pour alimenter 20% du réseau mahorais. Seulement, cette activité rejette de la fumée, qui contient des oxydes d’azote (NOx).

Des rejets dangereux

Les NOx contribuent à la formation de l’ozone en basse atmosphère, ce qui favorise l’effet de serre et le réchauffement climatique. Leur impact sur l’environnement ne s’arrête pas là, en ce qu’ils acidifient les pluies, nuisant aux sols et aux végétaux et augmentant la concentration de nitrates dans les terres. Enfin, ces gaz sont néfastes pour la santé respiratoire à court et long terme.

Des seuils à atteindre

Il y a encore peu, la centrale située dans la commune de Dzaoudzi-Labattoir relâchait 29,3 microgrammes (μg) de NOx par m3 sur une moyenne annuelle. Si le seuil réglementaire est de 40μg/m3, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande une concentration de 10μg/m3 en moyenne annuelle. C’est pour tendre vers cet objectif qu’Électricité de Mayotte (EDM) a mis en place des installations de dénitrification (DeNOx) des fumées aux Badamiers, comme elle l’a fait auparavant dans l’autre centrale de l’île, à Longoni (Koungou) en 2015. Un procédé qui lui permet désormais de réduire la concentration de NOx à 2,6μg/m3.

La dénitrification

Pour ce faire, EDM importe désormais de l’urée sous forme solide, avant de la traiter à Longoni pour la rendre liquide. Elle est ensuite transportée en citerne jusqu’à la centrale située en Petite-Terre. Là, elle est injectée dans la nouvelle installation. Avant d’être relâchée, la fumée à 300 degrés passe désormais par des catalyseurs (qui se présentent comme des grosses cheminées en métal vu de l’extérieur). C’est au moment de ce passage que de l’urée et de l’air sont injectés, et la réaction chimique qui en découle permet d’éliminer une grande partie des NOx. “Il faut imaginer cela comme les filtres à particules pour les voitures”, simplifie le directeur général de l’entreprise, Raphaël Ruat. Les résidus de cette opération rejoignent ensuite le circuit de traitement des déchets dangereux.

Quatre moteurs équipés

EDM a investi une vingtaine de millions d’euros pour équiper les quatre moteurs de Badamiers 2. Quant à ceux de Badamiers 1, il n’a pas été question de les munir de cette technologie, ces derniers devant être arrêtés en 2029 et ne tournant que quand les autres ont besoin de renfort. Après des travaux commencés par Eiffage Métal en novembre 2022, les quatre moteurs ont réalisé leurs tests de performance cette semaine, avec succès.

Un progrès industriel

“Cela montre qu’il est possible de concilier le progrès technologique et la protection de l’environnement”, se félicite le maire de Dzaoudzi-Labattoir, Mikidache Houmadi, ce mercredi, lors de l’inauguration du dispositif. Un leitmotiv qui revient dans l’ensemble des discours prononcés ce jour-là, à l’image de la formule employée par Echati Issa, présidente du conseil de surveillance d’EDM et conseillère départementale du canton de Koungou : “Allier performance industrielle et protection de l’environnement”. Une manœuvre nécessaire pour Raphaël Ruat, qui rappelle qu’en même temps que la population mahoraise augmente de 4% par an, ses besoins en électricité le font tout autant. “Depuis vingt ans, on consomme 5% en plus par an”, insiste-t-il.

Économiser l’énergie

Si le processus de dénitrification permet d’augmenter la production avec un impact amoindri sur la nature, le directeur général fait néanmoins intervenir lors de son discours une notion à retenir : la “maîtrise de la dépense d’énergie” (MDE). En effet, optimiser sa consommation d’électricité et y faire attention jouent un rôle majeur dans la préservation de la planète et du portefeuille des foyers.

La conversion au bioliquide en 2028

Lors de l’inauguration des installations de dénitrification à la centrale des Badamiers, à Dzaoudzi-Labattoir, le directeur général d’Électricité de Mayotte (EDM), Raphaël Ruat, a clarifié les prochaines étapes à franchir pour l’entreprise. Une nouvelle vague d’investissements est prévue, à hauteur de plus de 250 millions d’euros sur la décennie à venir. Parmi les deux nouvelles lignes sous-marines prévues pour relier Petite et Grande-Terre ou encore le développement des centrales photovoltaïques, c’est un projet d’envergure qui ressort : celle de la conversion totale des deux centrales thermiques mahoraises au bioliquide, annoncée par le directeur général pour 2028. Dans ce cas-ci, du biocarburant à base de colza remplacera le gazole. Une énergie considérée comme plus propre, mais qui nécessitera un approvisionnement plus important par bateau.

Que se passe-t-il sur les quais du port de Longoni ?

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Faute de quai n°1, le port de Longoni doit compter sur son seul quai n°2 pour encore quelques années.

Alors que le rapport visant à la création du schéma directeur du développement des ports est élaboré actuellement par le cabinet Artelia, les premiers éléments révèlent plusieurs chantiers prioritaires pour la principale porte d’entrée et de sortie des marchandises à Mayotte, le port de Longoni. Tour d’horizon des principaux enjeux.

Trafics

Avec plus de 98.000 conteneurs en transit en 2022, par le port de Longoni connaît « un taux de croissance annuel moyen des trafics de conteneurs hors transbordement de 6,5% entre 2014 et 2022 », note le cabinet Artelia. « Le trafic du port de Longoni affiche une progression quasi constante sur les dernières années. Cette croissance des trafics s’explique par la croissance des flux imports portés par la conjoncture économique favorable du département, la croissance de la population entrainant de manière directe la croissance de la consommation dont les produits sont importés en grande majorité et la croissance des trafics de transbordement de conteneurs. »

Avant qu’un schéma directeur du développement des ports de Mayotte va voir le jour à l’initiative du Département de Mayotte, le cabinet Artelia s’est attelé à la rédaction d’un rapport en trois parties. Si la dernière, qui porte sur les leviers de développement, est encore en cours de rédaction, les deux premières sont prêtes. Elles montrent déjà que la principale porte d’entrée et de sortie des marchandises de Mayotte qui ne manque pas de projets.

Accès sud

C’est l’un des chantiers prioritaires, qui faisait déjà partie du projet 2021-2023 du délégataire, la société Mayotte Channel Gataway. La congestion de camions à l’entrée du port de Longoni rend la création d’une nouvelle porte au sud, qui rejoindrait la route nationale 1, inévitable. Le cabinet estime que l’accès actuel permet le passage de 23.000 camions par an, alors qu’il y en a 28.000. « Le nombre de gates est sous dimensionné par rapport au trafic conteneur et conventionnel local actuel. Des gates supplémentaires sont donc nécessaires », est-il diagnostiqué.

Quai numéro un

Privé de quai n°1, le port fonctionne avec le seul n°2 et son terminal pétrolier et gazier. Une situation due à des problèmes de corrosion sur la première infrastructure qui date de 1992 et a été très peu entretenue depuis. Les travaux (divisés en trois : la plateforme en béton, les pieux et les réseaux d’alimentation en eau et électrique) ont bien commencé en 2021, mais ne devraient pas être terminés avant 2026.

C’est ce quai qui devait également servir à la logistique du projet gazier de Total au Mozambique. « Le site de Longoni a été évalué afin de qualifier sa capacité à accueillir des équipements hors gabarits. Il serait ainsi prévu d’utiliser le quai #1 ainsi que la zone de stockage arrière-quai d’une surface d’environ un hectare. Ces infrastructures seraient utilisées pendant la phase de construction uniquement soit une durée estimée de 18 à 24 mois au total », estime le cabinet. Toutefois, lors du conseil portuaire, les services de l’État ont laissé entendre que le projet du géant pétrolier, dès qu’il reprendra (la région de Pemba a connu de nombreuses attaques djihadistes), ne se servira pas de Longoni.

Un stockage important

Avec un trafic toujours plus important, la question du stockage revient sur la table. Mayotte dénote ainsi par le temps que les conteneurs passent sur le terre-plein. « Il est de treize jours en moyenne à Mayotte alors qu’il est de 6,4 jours à La Réunion, six jours en Guadeloupe et 5,8 jours à la Martinique », note le cabinet. Si les entreprises rechignent autant à enlever les conteneurs, cela tient à leur capacité à pouvoir les mettre ailleurs.

Une nouvelle zone de stockage est prévue dans le centre de l’île afin d’y remédier.

Gare maritime

C’est l’une des idées lancées pour réduire les embouteillages au nord de Mamoudzou, notamment à Kawéni. La création d’une gare maritime à Longoni doit permettre de rejoindre Mamoudzou en passant par le lagon.  « Les conclusions des études menées en 2008 puis 2021 sur l’emplacement de la gare maritime sur le site de Longoni positionnent cette dernière au niveau de la zone ex-Mayotte Aquaculture », rappelle le cabinet, soit à l’est du port actuel. Au cours de la consultation publique en juillet et août, le Département avait donné un peu de détails sur l’équipement. « L’ouvrage principal sera la construction d’un ponton fixe de 155m de longueur et 4m de largeur utile, permettant d’atteindre la cote de 3.50mNGM de fond, offrant la possibilité de navigation par toute marée », répertorie son dossier de consultation.

Un autre projet, de cabotage de fret cette fois, est toujours dans les cartons. Réalisés par amphidrome, les trajets doivent permettre de transporter les camions de Longoni jusqu’en Petite-Terre, en évitant la route. Un premier test devait être effectué en 2022, mais il avait été repoussé faute de navires suffisants.

Gérance

Si la compétence est dévolue au conseil départemental de Mayotte, celui-ci a décidé de confier la gérance à un acteur privé sous forme de délégation de service public (DSP). Jusqu’au 31octobre 2028, celle-ci revient à la société Mayotte Channel Gateway et à sa gérante, Ida Nel. Ce mode de fonctionnement n’a pas été épargné par des relations devenues glaciales entre la collectivité et son délégataire.  « L’ensemble des différends et l’absence de dialogue sont de nature à porter atteinte au bon emploi des deniers publics et à mettre en péril la viabilité du port », avait même alerté la Chambre régionale des comptes de La Réunion-Mayotte en 2017. Alors que la DSP touche à sa fin, quelle gestion prendra la suite, sachant que le Département ne rechigne à faire un avenant au contrat initial ? Toutes les options seraient sur la table, cela pourrait déboucher sur une DSP avec une nouvelle mise en concurrence, voire l’adoption d’un nouveau mode de gérance. Plusieurs ports en métropole sont passés, par exemple, sous la coupe de société d’économie mixte. Selon la Cour des comptes, cet organisme qui regroupe acteurs publics et privés a des « règles de gouvernance très protectrices des intérêts des collectivités et des élus qui y participent, mais peu favorables à la constitution d’un véritable affectio societatis entre partenaires publics et privés ».

Coupe régionale de France : Le club de Malamani avait-il le droit de disputer la demi-finale ?

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L’AS Neige de Malamani a fait entrer un remplaçant avec le numéro 16 à la 89ème minute, lors du quart de finale de la Coupe régionale de France, le 17 août. Le maillot fait partie d’un jeu qui n’a pas été fourni par la ligue mahoraise.

Le week-end dernier, l’AS Neige Malamani s’est inclinée en demi-finale de la Coupe régionale de France de football, face au Feu du centre de M’roalé (0-1). Un match que le club de Chirongui n’aurait jamais dû jouer, estime le Trévani SC. Battu au tour précédent, ce dernier avait posé une réclamation au sujet d’un problème de maillot. Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) lui a donné raison.

Convoitée par les joueurs de football des clubs mahorais, la Coupe régionale de France a cet attrait de pouvoir représenter ensuite Mayotte au niveau national. Une opportunité qu’ont les deux derniers qualifiés, le Feu du Centre de M’roalé (Régionale 4) et les Diables noirs de Combani (R1). Une chance aussi que n’a plus le Trévani SC, éliminé par l’AS Neige de Malamani, le 17 août, en quart de finale. Ce jour-là, les locaux l’ont emporté sur un score de 2-0. Cependant, un fait du match à la 89ème minute n’a pas manqué de faire tiquer les dirigeants du club de Koungou. Un remplaçant arborant un numéro 16 est entré sur le terrain en tant que joueur de champ. Or, selon le règlement de la Coupe de France, il est stipulé que « lorsqu’un club décide de faire figurer sur la feuille de match le nombre maximum de joueurs autorisé, l’inscription d’un gardien de but remplaçant, numéroté 16, est impérative ». En outre, le maillot du joueur entrant était différent de ses coéquipiers parce qu’il ne provenait pas du jeu de maillots offert par la Ligue mahoraise de football à ce stade de la compétition.

Rendez-vous au tribunal administratif

Les visiteurs se sont donc orientés vers la Ligue pour une réserve de qualification. Celle-ci a jugé la demande irrecevable. Elle a bien estimé qu’il y a eu une faute puisqu’une amende de 500 euros a été infligée à Malamani, mais n’a pas retiré au club de Chirongui le droit de jouer la demi-finale, perdue ce samedi contre M’roalé (0-1). La tenue de cette rencontre n’a atténué en rien la colère du Trévani SC qui s’était orienté entretemps vers le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), qui leur a donné raison par une décision rendue par le tribunal d’instance dans la soirée du jeudi 12 septembre. Dans ses propositions, celui-ci conseille « d’infliger à l’Association sportive Neige de Malamani la perte de la rencontre du 17 août 2024 et de tirer toutes les conséquences de ces mesures de conciliation en intégrant le Trévani Sports et culture aux demi-finales de la coupe régionale de France prévues le 14 septembre »

Seulement, le comité n’a pas de pouvoir de décision et ne peut que conseiller les mésententes entre une ligue sportive et ses adhérents. Contactée justement, la Ligue mahoraise de football dit tenir compte de la décision du CNOSF. Elle admet toutefois que son comité directoire n’a pas pu se réunir à temps lors de la demi-finale du 14 septembre. Elle dit s’attendre à ce que le club de Trévani fasse un recours vers le tribunal administratif. Une voie que les dirigeants de la formation de Régionale 4 confirment vouloir utiliser avec l’aide d’un avocat.

En attendant, la finale de la Coupe régionale de France est prévue le 12 octobre et doit opposer les Diables noirs et le Feu du Centre.

Une réclamation aussi de Bandrélé

Plus récemment, c’est le club de Bandrélé qui a porté réclamation contre l’équipe des Diables noirs de Combani. Ce samedi, lors de la demi-finale, le club du centre de Mayotte a égalisé d’une tête rageuse de « Raphaël » en fin de match, avant de l’emporter aux tirs aux buts. Selon la lettre de réclamation du Bandrélé FC, l’arbitre aurait été contraint par les supporters locaux de valider le but égalisateur. Le club ajoute aussi que leurs partisans auraient subi des menaces durant la rencontre. Pour non-assistance aux bonnes conditions de déroulement de la rencontre, Bandrélé demande à ce que ce match soit déclaré « perdu » pour l’équipe des Diables noirs.

Football : Auryane Abdourahim commence la saison tambour battant

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L’attaquante du Paris-Saint-Germain, Auryane Abdourahim, connaît une belle rentrée autant en club qu’avec l’équipe de France des moins de 19 ans. Ce samedi, la Mahoraise a débuté le championnat par un triplé inscrit contre son ancien club de l’ASJ Soyaux-Angoulême, avec un large score au coup de sifflet final (15-0). Au PSG, la joueuse de bientôt 17 ans entame sa deuxième année au centre de formation de la section féminine.

Autre bonne nouvelle, en début de semaine, elle a passé trois jours de tests à Clairefontaine avec le staff de l’équipe de France U19. Sélectionnée à dix-huit reprises dans les catégories U16 et U17, elle a inscrit neuf buts sous le maillot bleu. Après ce nouveau stage en compagnie de joueuses de son âge, elle pourrait être appelée par Philippe Joly pour participer au premier tour des qualifications à l’Euro 2025. Les U19 françaises affronteront le Portugal, la Slovaquie et la Macédoine du Nord, du 27 novembre au 3 décembre.

Une couveuse d’entreprises spécialisé dans le service de domiciliation

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La couveuse d’entreprises Oudjerebou offre aux entrepreneurs l’opportunité de bénéficier d’une adresse professionnelle dans Mamoudzou, améliorant ainsi leur gestion administrative et renforçant l’image de leur entreprise. Le but ? Profiter d’une adresse tout en se concentrant sur la croissance et la réussite de son affaire. Contact : 14 rue du stade, 976 000 Cavani, Mamoudzou, 0269 80 12 30 et contact@oudjerebou.fr

Devenir sentinelle de la nature

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L’association Mayotte Nature Environnement coordonne la plateforme numérique Sentinelles de la Nature, elle permet de signaler les atteintes portées à la nature à Mayotte, et les initiatives favorables à l’environnement dont on est témoin. Les signalements permettent de les recenser. Ils peuvent donner lieu à des actions concrètes pour prévenir ou résorber les atteintes à l’environnement et valoriser les actions positives. Pour rejoindre le mouvement, il suffit de télécharger l’application Sentinelles de la Nature, disponible sur Android et iOS. Il est aussi possible de se créer un compte sur le site internet [www.sentinellesdelanature.fr]www.sentinellesdelanature.fr. Ensuite, il n’y a plus qu’à déposer son signalement avec la localisation de la dégradation, sa photo, sa description, et le tour est joué.

Les lauréats du dispositif « Ambassadeurs du lagon » du Parc marin

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Le Parc naturel marin a dévoilé les lauréats de la 6e édition du dispositif « Ambassadeurs du lagon », neuf structures ont été sélectionnées parmi plus de 30 candidats. Elles bénéficieront d’un appui technique et financier du Parc pour contribuer à modifier les comportements pour une meilleure préservation de la biodiversité marine. L’enveloppe totale des subventions pour cette édition s’élève à 150.000 euros.

Dans la catégorie « promouvoir le patrimoine culturel autour du milieu marin », Agir pour le Développement Intégré du Nord de Mayotte rénovera des pirogues dans le Nord de Mayotte pour former les jeunes à la navigation traditionnelle à voile et à l’histoire de la pirogue. Les jeunes auront aussi accès à des visites d’écosystèmes marins afin d’être mieux sensibilisés à leur protection. La Direction de la Culture et de la Lecture publique organisera un concours d’écriture sur le thème « Mayotte, son lagon si beau mais si fragile ». Les Apprentis d’Auteuil mettront en place un espace musée autour de la pirogue.

Dans la catégorie « Impliquer des jeunes dans un parcours de sensibilisation ». L’ASPTT sensibilisera les jeunes du Nord à la problématique du braconnage de tortues marines. Fahamou Maecha proposera à des jeunes du Sud des activités de découverte de la biodiversité, visite pédagogique de mangrove en kayak, chantiers participatifs, immersion sur une journée de pêche au poulpe respectueuse du milieu. Mayotte Entraide Education organisera un parcours d’accompagnement et mobilisera un réseau d’anciens étudiants pour inspirer les jeunes et participer à leur insertion professionnelle dans les métiers de la protection de l’environnement.

Dans la catégorie « Créer de nouveaux outils pédagogiques », Ceta’ Maore créera une mallette pédagogique sur les mammifères marins à destination des professionnels du tourisme et du personnel de l’Education nationale.

Dans la catégorie « Protéger le milieu naturel en restaurant un site ou en réduisant une pression », l’Association Culturelle et Environnemental de Poroani mènera des actions de restauration écologique sur le site particulièrement dégradé d’Antana-Bé à Poroani.

L’Amicale de Dembéni contribuera à la réduction de la pollution en rivière en proposant une alternative : une laverie solidaire. Des café parents, permanence numérique, accompagnement pour l’accès aux droits et démarches numériques seront proposés.

Forum d’insertion et job dating à Vahibé

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La Ville de Mamoudzou, en partenariat avec son Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et France Travail, organise un forum d’insertion et un job dating, ce jeudi 19 septembre, à la MJC de Vahibé de 8h30 à 12h.

Cet événement s’inscrit dans une dynamique globale d’accompagnement à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes. Pour préparer cette journée de job dating, des ateliers de rédaction de CV et de lettre de motivation ont été menés à Vahibé et Tsoundzou.

Lors du forum, les visiteurs pourront découvrir différents secteurs d’activités : BTP, transport et logistique, sport, tertiaire, santé et social, agroalimentaire, agriculture, métiers de bouche et restauration. En complément des rencontres avec des professionnels et des acteurs de l’insertion, des ateliers pratiques seront mis en place : Job dating ; découverte de métiers en immersion grâce à des lunettes de réalité virtuelle ; point informations sur les métiers, les formations, l’emploi dans le département. Afin de maximiser ses chances lors de ce forum, il est vivement recommandé de venir muni de plusieurs exemplaires de son CV et d’une lettre de motivation.

Les numéros des pompiers sont de nouveau accessibles

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Les lignes d’urgences des pompiers, les 18 et 112, sont de nouveau joignables depuis ce mercredi midi. Ils ne l’étaient plus depuis une coupure survenue à 4h du matin en raison de travaux de voirie à Kawéni. « La panne avait été causée par des travaux de modernisation des infrastructures de voirie, durant lesquels des lignes téléphoniques critiques ont été accidentellement endommagées. Grâce à l’intervention rapide et efficace des équipes techniques, la situation a pu être résolue, et les services d’urgence sont désormais totalement rétablis », indique le service communication du Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de Mayotte, avant d’exprimer « [leur] sincère gratitude à l’ensemble des équipes qui ont été mobilisées sans relâche pour rétablir les services dans les plus brefs délais ».
Le temps de la panne, un numéro provisoire avait été mis en place pour les appels d’urgence.

Les numéros 18 et 112 injoignables ce mercredi matin

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Les lignes de téléphone habituellement utilisées pour appeler les pompiers sont hors-service, ce mercredi matin. « Nous rencontrons actuellement une panne affectant les lignes d’urgence 18 et 112, rendant ces numéros injoignables. Nos équipes techniques sont mobilisées et travaillent activement pour rétablir la situation dans les plus brefs délais », confirme le service de communication du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) de Mayotte.
En attendant le retour à un fonctionnement normal, il est possible en cas de « situation urgente » d’appeler les pompiers via un numéro provisoire, le 06 39 58 37 78.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes