Accueil Blog Page 70

Inscriptions ouvertes pour le centre de loisirs de Sada

inscriptions-ouvertes-pour-le-centre-de-loisirs-de-sada

Le service Jeunesse et Sport de Sada annonce l’ouverture des inscriptions pour le centre de loisirs dédié aux enfants de 6 à 13 ans. Il se tiendra du 14 au 25 octobre sur le thème « Manger Bouger ». Ce programme ludique a pour objectif de sensibiliser les enfants à l’importance d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière tout en s’amusant.

Inscriptions à la MJC de Mangajou et à l’école Sada 2 Bandrani de 8h à 12h et de 14h à 16h. C’est gratuit, mais l’inscription est obligatoire pour assurer une place à votre enfant. Pour s’inscrire : retirez votre fiche d’inscription à la MJC de Mangajou et fournir une copie à jour des vaccins obligatoires. Pour plus d’informations : 0639 68 34 83 ou faissoili.hassani@mairiedesada.fr

Le directeur de la prison démissionne après l’émeute du 28 septembre

le-directeur-de-la-prison-demissionne-apres-lemeute-du-28-septembre
La mutinerie du samedi 28 septembre continue de faire des vagues au centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa. Ce lundi matin, le directeur Nicolas Jauniaux a annoncé à nos confrères de Kwezi qu’il présentait sa démission. « Ces événements dramatiques soulignent l’urgence de doter l’île d’un second établissement puisque celui héberge 650 détenus pour 278 places », rappelle celui qui est arrivé en janvier. Comme évoqué dans nos colonnes, ce lundi, s’il y a bien un projet d’une nouvelle prison de 400 places, le terrain n’a toujours pas été trouvé, deux ans et demi après. Par son acte, toujours au micro de Kwezi, il dit vouloir « attirer l’attention sur cet établissement et ainsi contribuer à ma modeste mesure à améliorer les conditions de travail des personnels et les conditions de vie des détenus ».
Dans les rangs des syndicats, la nouvelle a surpris, ce lundi matin. Si la santé de Nicolas Jauniaux l’a tenu parfois à l’écart du fonctionnement de la prison, il n’était pas particulièrement la cible du mécontentement des agents.

Choléra : l’épidémie est « terminée » estime l’Agence régionale de santé

cholera-lepidemie-est-terminee-estime-lagence-regionale-de-sante
L'Agence régionale de santé a procédé à une campagne de vaccination contre le choléra dans les quartiers d'habitat informel de Mayotte.
Mayotte ne connaît plus de cas de choléra depuis le 12 juillet. Ce qui fait dire à l’Agence régionale de santé de Mayotte et Santé publique France que « l’épidémie de choléra est aujourd’hui terminée ». En tout, l’archipel recense 221 cas depuis le 18 mars, avec 199 ayant acquis la maladie localement et 22 ayant été contaminés à l’étranger. Cinq décès sont imputables au choléra, tandis que deux autres le sont partiellement. « Dès la confirmation du premier cas de choléra en Union des Comores au mois de février 2024, l’Agence régionale de santé de Mayotte a élaboré, en lien avec les autorités nationales et locales, un plan de riposte ambitieux, dont l’objectif était de détecter tous les cas suspects, et de prendre en charge et soigner à l’hôpital tous les cas de choléra, et d’intervenir rapidement au domicile des patients pour procéder à la désinfection des lieux de vie ainsi qu’à la vaccination et au traitement de toutes les personnes contacts. Cette stratégie, assortie de la mise en œuvre des mesures de prévention, aura ainsi contribué à limiter très fortement l’impact de l’épidémie à Mayotte au plus fort de la crise », fait valoir l’ARS.
L’Agence a également lutté contre le choléra avec une campagne de vaccination préventive dans les quartiers d’habitat informel. Près de 35.000 personnes ont ainsi été vaccinées. Les rampes d’eau, déjà installées pendant la crise de l’eau, ont été gardées afin que les conditions d’hygiène empêchent la propagation de la bactérie. « Le préfet de Mayotte, l’Agence régionale de santé de Mayotte et Santé publique France tiennent ici à saluer l’engagement sans faille des professionnels de santé, des services de l’Etat et des partenaires associatifs qui se sont mobilisés quotidiennement pour répondre à ce défi majeur », font remarquer les autorités.

Une vigilance toujours de mise

La situation aux Comores reste observée de près pour éviter l’importation de nouveaux cas. « Les autorités nationales et locales maintiennent un niveau de vigilance élevé sur le territoire, considérant d’une part l’identification de nouveaux cas de choléra en Union des Comores, et d’autre part l’approche de la saison des pluies propice à la réémergence des différentes maladies hydriques », confirme l’ARS, avant d’évoquer « un niveau de surveillance important, aux points d’entrée sur le territoire et plus largement au sein de l’île avec le réseau de partenaires de santé et associatifs ».
Comme elle le fait depuis l’apparition du premier cas, l’agence rappelle que les mesures de précaution (« consommation d’eau potable, lavage régulier des mains, gestion des excrétas ») sont le meilleur moyen de se protéger contre la transmission des différentes maladies hydriques.

Meurtre à Longoni : un appel à témoignages lancé par la gendarmerie

meurtre-a-longoni-un-appel-a-temoignages-lance-par-la-gendarmerie

Le lundi 30 septembre, en milieu de matinée, devant la centrale EDM de Longoni, un homme agressé par trois hommes a sorti un couteau et a porté un coup à l’un des agresseurs. Celui-ci a ensuite perdu la vie. Une enquête a été ouverte et confiée à la section de recherches de la gendarmerie. Afin d’en connaître davantage, les gendarmes invitent les deux hommes accompagnant la victime « à se présenter à la gendarmerie de Koungou (ou à appeler le 17) afin d’y être entendues en qualité de témoins ». Ils demandent également « à toute personne ayant été un témoin direct de ces faits de se manifester auprès des services de la gendarmerie ».

Prison : « Résoudre de manière aussi fine que possible les besoins en personnels »

prison-resoudre-de-maniere-aussi-fine-que-possible-les-besoins-en-personnels

Suite à l’émeute dans la prison de Majicavo-Koropa, le samedi 28 septembre, l’administration pénitentiaire a envoyé des renforts depuis La Réunion, dès le lendemain. Le ministère de la Justice indique aussi que « les réparations urgentes ont été entreprises afin de sécuriser l’établissement et de permettre un retour à la normale ».

Cette semaine, des agents du centre pénitentiaire de Majicavo-Koropa ont fait valoir leur droit de retrait, après l’émeute et la prise d’otage du samedi 28 septembre. Cet après-midi-là, une soixantaine de détenus ont participé la mutinerie de trois heures, qui s’est terminée par l’intervention du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). « Lors de la réintégration des personnes détenues qui se trouvaient en promenade, un agent pénitentiaire présent a été victime d’une agression et s’est vu subtiliser son trousseau de clés. Il a pu s’enfuir mais un second surveillant a été pris en otage dans la cour de promenade. Par la suite, plusieurs détenus ont réussi à pénétrer au sein du quartier centre de détention », confirme le ministère de la Justice, ce vendredi 4 octobre. Du point de vue des dégâts, « les équipes techniques ont constaté des dégradations, essentiellement au niveau du centre de détention des hommes dans les cellules, bureaux des surveillants et sur le matériel présent dans les coursives ».

Il n’y aurait pas eu de conséquence directe sur le fonctionnement de la détention. Toutefois, « les réparations urgentes ont été entreprises afin de sécuriser l’établissement et de permettre un retour à la normale ». Concernant les deux agents choqués, le nouveau ministre de la Justice, Didier Migaud, s’est entretenu avec eux pour « les assurer de son soutien ». La semaine dernière, la directrice interrégionale des services pénitentiaires de l’outre-mer, Murielle Guégan, est venue à Mayotte, pour rencontrer agents et syndicats.

« Un taux de couverture de 99,6% »

En termes d’effectif, l’administration a envoyé dès le lendemain de la mutinerie onze agents de ses prisons réunionnaises. La difficulté à Majicavo-Koropa, on le sait, reste la surpopulation carcérale, « une réalité qui complexifie le travail des agents », consent le ministère. Afin de « soulager » la prison mahoraise, et en attente de la seconde prison (voir encadré), des transferts de prisonniers sont régulièrement effectués vers la métropole et La Réunion, mais les matelas au sol continuent de servir dans des cellules prévues pour deux. Ainsi, au 1er septembre, dans la partie centre de détention, où l’émeute a eu lieu, il y avait 304 détenus pour 114 places théoriques.

L’administration pénitentiaire se dit « très attentive à résoudre de manière aussi fine que possible les besoins en personnels ». Selon elle, l’effectif du centre pénitentiaire de MajicavoKoropa est de 129 agents, « soit un taux de couverture de 99.6%, autrement dit, presque tous les besoins ».

Concernant les sanctions, l’enquête serait « toujours en cours pour déterminer quels ont été les participants au mouvement et leur implication dans les dégradations ».

Seconde prison : « les expertises se poursuivent »

Voilà deux ans et demi que le ministère de la Justice a confié la mission à la préfecture de Mayotte de trouver le terrain pour une seconde prison de 400 places. Le premier confirme que le projet figure bien dans « le plan de construction de 15.000 places de prison supplémentaires », avec également « un centre de semi-liberté (CSL) de 15 à 20 places ». Un déplacement de l’agence pour l’immobilier de la justice a bien eu lieu en mars, mais les terrains visités n’ont pas répondu aux attentes.

« Les sites adaptés pour construire un établissement pénitentiaire doivent répondre à des impératifs précis d’accès, d’espace et de topologie pour garantir un bon fonctionnement et une sécurité optimale du bâtiment. Le ministère de la Justice poursuit ses expertises pour identifier un site adapté », confirme ce dernier.

Chiens errants : les collectivités appelées à présenter leurs plans d’actions

chiens-errants-les-collectivites-appelees-a-presenter-leurs-plans-dactions

Conformément à ses engagements, le préfet de Mayotte initie les travaux préparatoires au « Plan chiens ». Au travers de ce plan, l’État se met en capacité d’appuyer les collectivités dans leur compétence de capture et de régulation des chiens errants et dangereux. Il aura vocation à rassembler l’État, les collectivités, les associations, les propriétaires d’animaux pour libérer l’espace public de la présence d’animaux dangereux et mettre fin à la maltraitance subie par les chiens et chiots capturés, affamés et dressés à l’attaque.

Dans le cadre de l’expérimentation prévue par loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire mobilise une enveloppe de trois millions d’euros répartie entre les différentes régions pour soutenir les communes et les établissements publics de coopération intercommunale volontaires dans leur gestion des chats errants. À Mayotte, l’appel à projets prévoit que les projets pourront porter sur la gestion des chiens errants et des chats. Les collectivités locales porteuses de projets sont invitées à nouer des partenariats avec les associations et l’ensemble des partenaires afin de faciliter la gestion et le suivi des animaux capturés stérilisés. Le taux de financement est fixé à 100% pour les projets éligibles, avec un seuil de financement minimum de 10.000 euros et maximum de 100.000 euros.

Les modalités de participation (cahier des charges, projet de convention, indicateurs de suivi à transmettre par les porteurs de projet, fiches descriptives de projet) sont disponibles sur le site internet de la direction de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (Daaf) de Mayotte : https://daaf.mayotte.agriculture.gouv.fr ou vous seront envoyées par retour de mail à l’adresse alimentation.daaf976@agriculture.gouv.fr. Les dossiers devront être déposés par mail au service de la Daaf jusqu’au 25 octobre 2024 inclus. Le volet financier du Plan Chien se poursuivra par le soutien à la création de fourrières dans le cadre de l’appel à projet qui sera ouvert au premier semestre 2025.

La Ville de Mamoudzou signe un partenariat avec Saint-Louis

En amont de la course de pirogues, Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, a convié la maire de Saint-Louis à La Réunion, Juliana M’doihoma, pour signer une convention entre les deux villes. « C’est important pour Mamoudzou de s’inspirer de ce que font les autres communes de Mayotte mais aussi des autres territoires », a expliqué le premier magistrat de Mamoudzou. Une convention qui porte sur plusieurs thématiques : l’état civil, le développement durable et la sécurité. « Nous allons faciliter les démarches d’état civil », a-t-il annoncé. A l’heure actuelle, quand des Mahorais installés à La Réunion ont besoin d’un document daté de moins de trois mois, il est envoyé par La Poste mais ils ne le reçoivent parfois jamais. Ce partenariat entre les deux municipalités permettra de transmettre les documents par mail aux Mahorais installés à Saint-Louis.

Juliana M’doihoma s’est dit « ravie d’être là, de voir que nos deux villes franchissent une étape d’engagement réciproque ». Depuis trois jours, la délégation de Saint-Louis est présente à Mayotte « en immersion pour appréhender les réalités et enjeux qu’on a en commun », explique la maire de la cinquième commune (54.000 habitants) de La Réunion. Elle estime que les deux territoires français de l’océan Indien ont « un destin commun, nous sommes voisins mais nous nous connaissons mal ». Selon l’édile cette convention vise à « mieux se connaître, pour mieux se comprendre pour mieux vivre ensemble ».

Un maoulida shengué en hommage à Zéna M’déré le 27 octobre

un-maoulida-shengue-en-hommage-a-zena-mdere-le-27-octobre

La commune de Pamandzi en collaboration avec la communauté de communes de Petite-Terre invite la population à venir célébrer le maoulida shengué en hommage à Zéna M’déré le  27 octobre. Leader charismatique des « Chatouilleuses » et figure emblématique de l’île, elle est décédée le 27 octobre 1999. La célébration aura lieu, le dimanche 27 octobre, de 9 h à 17 h, à la place des Congrès de Pamandzi.

L’intercommunalité du centre-ouest promeut le photovoltaïque

La communauté de communes du centre-ouest de Mayotte (3CO) lance un appel à projets pour encourager des initiatives d’autoconsommation photovoltaïque pour augmenter la production d’énergie solaire sur son territoire. Sont concernés les particuliers propriétaires, petites et moyennes entreprises (commerce de proximité, restaurateurs, …), ainsi que les associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire situées sur les cinq communes de l’intercommunalité (Chiconi, Tsingoni, Sada, Ouangani et M’Tsangamouji).

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 février 2025 inclus. Les dossiers seront étudiés au fil de l’eau dans la limite du budget disponible. Les informations pour candidater sont disponibles à l’adresse suivante : www.3co-mayotte.fr. Pour toute information, contacter la communauté de commune au téléphone (0269637676) ou par mail (t.e@3co-mayotte.fr).

Des porteurs d’innovations mahorais au salon Franco Tech

des-porteurs-dinnovations-mahorais-au-salon-franco-tech

À l’occasion de Franco Tech, le salon des innovations françaises, la délégation de Mayotte à Paris a accueilli dans ses locaux Laela Djindani, ancienne collaboratrice parlementaire et directrice de cabinet à La Ville de Villetaneuse, qui vient de créer son agence d’affaires publiques. Son entreprise vise à accompagner les porteurs de projets, conseiller les entreprises et les élus avec expertise.

L’après-midi, lors de son passage au salon Franco tech, la délégation a eu le privilège d’être accompagnée par Feyçoil Mouhoussoune, président de Mayotte in Tech, le cluster numérique de Mayotte et directeur d’Etic. Une visite en présence du président de la République, Emmanuel Macron, et du secrétaire d’État à la francophonie et aux partenariats internationaux, le Mahorais Thani Mohamed Soilihi. « Un moment riche en échanges autour de l’innovation et du développement des talents francophones », se réjouit la délégation de Mayotte à Paris.

Les scolaires de Petite-Terre se mettent à la natation

les-scolaires-de-petite-terre-se-mettent-a-la-natation

En Petite-Terre, des séances de natation sont organisées très régulièrement pour les établissements scolaires, comme ici une classe de CM2 sur la plage du Faré, sous la houlette d’Alain Baron (MNS), ce vendredi. Le cycle natation mis en place par le rectorat de Mayotte a démarré le 23 septembre et se poursuivra tout au long de l’année scolaire. Un projet qui concerne toutes les classes de CM2 en Petite-Terre (ainsi que dix classes de CM1). Les enfants vont venir dans l’eau tous les jours pendant deux semaines.

Une première Classe Prépa Talents à Mayotte

une-premiere-classe-prepa-talents-a-mayotte

Ce mercredi, la première Classe Prépa Talents à Mayotte a été lancée. Ce dispositif consiste à proposer un parcours de formation et de préparation aux concours, dans l’objectif d’offrir aux jeunes du territoire l’égalité des chances dans l’accès à la fonction publique. Elle est ouverte aux étudiants post bac, aux diplômés de l’enseignement supérieur et aux demandeurs d’emploi et a une capacité d’accueil de soixante places réparties entre les domaines de l’enseignement, de la justice et de l’administration générale.

Des conférences sur le Canal du Mozambique du 17 au 20 octobre

des-conferences-sur-le-canal-du-mozambique-du-17-au-20-octobre

Le Département organise la deuxième édition de la Conférence sur les Civilisations du Canal de Mozambique, qui se tiendra du 17 au 20 octobre, à la bibliothèque de Cavani, dans la commune de Mamoudzou, le 17, à l’hémicycle Younoussa Bamana les 18 et 19. Le 20, des visites culturelles sont prévues. Cet événement mettra en lumière les enjeux géopolitiques, économiques et culturels d’une région stratégique où transite près de 30% du commerce pétrolier mondial, reliant l’Afrique de l’Est aux grandes routes maritimes internationales. Des chercheurs et universitaires viendront échanger sur l’impact des diverses influences culturelles qui ont forgé la société mahoraise et sur le rôle de Mayotte dans les dynamiques régionales.

Course de pirogues : Ils étaient 120 à se lancer à l’assaut du lagon ce dimanche

course-de-pirogues-ils-etaient-120-a-se-lancer-a-lassaut-du-lagon-ce-dimanche
Et c’est parti, les adolescents se lancent dans une course de 600 mètres depuis la barge, ce dimanche.

La bonne humeur était au rendez-vous de cette troisième édition de la course de pirogues à Mamoudzou, ce dimanche. Cette année, en plus des courses jeunes, mixtes et entreprises, la course femmes a fait son apparition. Les bateaux portaient d’ailleurs pour la plupart des noms féminins en hommage aux femmes charismatiques qui se sont engagées pour Mayotte. 120 équipes étaient au départ des différentes courses.

Le retour à l’emploi, l’autre épreuve après le cancer

le-retour-a-lemploi-lautre-epreuve-apres-le-cancer
Psychologue, infirmière, ancienne patiente, chargée de ressources humaines etc, plusieurs professions étaient rassemblées pour aborder la question du retour au travail.

Pour lancer Octobre rose, l’association mahoraise de lutte contre le cancer (Amalca) a organisé des tables rondes sur le retour et le maintien à l’emploi après le cancer, ce vendredi à l’Université de Mayotte, à Dembéni. Anciennes malades et professionnels étaient réunis pour échanger sur les difficultés que représente la reprise de l’activité tant pour les uns que pour les autres.

Après l’épreuve de la maladie, une autre attend bien souvent les femmes, celle du retour et du maintien à l’emploi. Elles peuvent se sentir démunies et seules faces à leur employeur. C’est arrivé à Sarah Sanda. « Au cinquième mois de ma grossesse, j’ai appris que j’avais un cancer du sein », explique-t-elle. Évacuée à La Réunion pour être soignée, loin de ses deux autres enfants, elle est contrainte de prendre un congé longue maladie. Mais après une année loin de son travail, son employeur, le rectorat la contacte. « Il m’appelle pour me demander quand je reprends et me dire qu’ils vont me passer en demi-salaire », évoque l’enseignante de 39 ans. A ce moment-là, en pleine chimiothérapie, elle vit cette annonce comme une violence. Le retour au travail n’a pas été plus aisé. « J’ai été déclarée apte à reprendre alors que je ne l’étais pas, je n’ai pas eu non plus de visite de pré-reprise », raconte-t-elle.

Dû à ce manque d’accompagnement, de retour à son métier d’enseignante, elle fait une dépression. Finalement, à cause de la fatigue qu’elle ressent, elle demande un mi-temps thérapeutique. « Il y a un vrai manque de communication à Mayotte vis-à-vis des malades », estime-t-elle. Ce vendredi, l’enseignante de petite-section a témoigné lors d’une table-ronde organisée à l’université de Dembéni à l’initiative de l’association mahoraise de lutte contre le cancer (Amalca) à l’occasion d’Octobre rose. Comme Sarah Sanda, 30 % des patients se disent plus fatigués après le parcours de soins et près de 60 % se disent plus fatigables qu’avant.

« Confrontée à un grand vide »

Plusieurs professionnels : infirmière, psychologue, directeur de ressources humaines, chargée des conditions de vie au travail à France Travail étaient présents pour évoquer les enjeux du retour à l’emploi. Une conférence qui a permis à tous les acteurs d’exprimer les difficultés auxquelles ils font face sur ce sujet. Du côté des entreprises, l’accompagnement psychologique du salarié se heurte généralement au cadre administratif. « On a des procédures à respecter qui obligent à déclarer à tel moment en fin de droit une personne malade et à l’obliger à reprendre le travail », témoigne une salariée aux ressources humaines. Tous s’accordent pour dire que très peu de choses sont mises en place à Mayotte. « J’ai voulu savoir comment on accompagne le retour au travail au rectorat après une longue maladie et je me suis confrontée à un grand vide », relate Isabelle Chagnard, infirmière conseillère au rectorat, arrivée à Mayotte à la rentrée.

Pour faciliter la reprise d’activité, l’association Amalca porte le projet d’une charte pour aider les anciens malades, les entreprises et institutions à proposer le meilleur retour à l’emploi possible. « Nous allons réunir ces différents acteurs et leur demander sur quoi ils sont prêts à s’engager », annonce Nadjlat Attoumani, présidente de l’association Amalca, elle-même rescapée d’un cancer du sein. Ce document aidera le plus grand nombre à connaître les démarches à suivre si elles sont concernées par ces questions.

Nosy Bé : Plonger dans la réserve marine de Nosy Tanikely

nosy-be-plonger-dans-la-reserve-marine-de-nosy-tanikely
Lors de notre plongée, nous avons pu croiser plusieurs requins pointe blanche.

Autour de l’île malgache de Nosy Bé, la plongée permet de découvrir des récifs coraliens préservés où se côtoient des poissons de toutes les couleurs. Pour cette série d’articles dédiés à l’autre « île aux parfums » du canal du Mozambique, l’hôtel le Corail noir propose de découvrir la réserve marine de Nosy Tanikely, grâce à son club de plongée Aquadiving. Nous avons pu suivre un des moniteurs lors d’une exploration, à la découverte des fonds marins.

Au son du frottement de la bouteille en plastique, de petits requins pointe blanche viennent nous rendre visite au milieu des coraux et des bancs de poissons. Moana Condesse, manager d’Aquadiving, le club de plongée du Corail noir, nous a emmené à vingt mètres sous la surface de l’eau de la réserve marine de Nosy Tanikely (la petite terre). Plus tôt dans la matinée, notre moniteur et Gianluca Censi, qui a fondé le club de plongée en 2006 avant de reprendre la direction de l’hôtel, nous ont accueilli à bord de leur bateau, depuis la plage jouxtant le Corail noir, à Ambaro, sur l’île de Nosy Bé. Après une bonne demi-heure de traversée, il est temps de s’équiper et de faire le briefing, à l’approche de l’îlot et de son récif. Au programme : deux baptêmes de plongée et une exploration. Après s’être équipé du matériel préparé au préalable par l’équipe, il est temps de se mettre à l’eau.

Nous descendons doucement jusqu’à vingt mètres. Si l’eau n’est pas aussi limpide que celle à laquelle nous sommes habitués dans le lagon mahorais, elle se met à dévoiler une multitude de couleurs. En ayant l’impression de flotter au milieu d’un canyon multicolore, on peut admirer le récif dont les anémones et les coraux se donnent en spectacle. Des mérous semblent nous observer en retour, calmes, bougeant à peine. Pour continuer cette visite sous-marine, il faut passer à travers un grand nuage jaune : il s’agit d’un banc de lutjans. Une fois à vingt mètres de profondeur (cette exploration requiert d’avoir le niveau 1 de plongée), nous nous posons dans le sable, après avoir vérifié qu’aucune raie ne s’y cachait. Moana Condesse se muni de sa bouteille en plastique, déformée par la pression, et commence à la faire grincer. Nous attendons, alertes, à l’affût du moindre mouvement qui viendrait perturber l’eau légèrement trouble à partir de quelques mètres de nous. Soudain, notre moniteur pointe du doigt derrière nous : on peut apercevoir un premier requin pointe blanche curieux, venu voir d’où venait le bruit. Mais il part aussi rapidement qu’il est venu. D’autres se feront apercevoir, à chaque fois à plusieurs mètres de nous.

Des requins-baleines en octobre

Une fois ce ballet terminé, il est temps d’explorer les alentours avant de revenir au bateau. Les longues algues donnent parfois l’impression d’effectuer une balade dans une forêt sous-marine. Plus on remonte le long du banc de sable, plus les rochers munis de coraux deviennent épars. La vie qui foisonne dans leurs remparts laissent imaginer des immeubles aquatiques. Après avoir salué les poissons clown réfugiés dans leurs anémones, il est temps de remonter. « On a eu de la chance, c’est la plus belle plongée que j’ai faite ici pour l’instant », nous lance Moana Condesse une fois le détendeur enlevé.

Faire découvrir la richesse de la réserve marine de Nosy Tanikely afin de donner envie de mieux la préserver, c’est l’objectif des excursions de plongée d’Aquadiving et du Corail noir. C’est dans cette même optique qu’ils proposent des baptêmes, des sorties en snorkeling, mais aussi de découvrir les requinsbaleines lors de la saison propice, entre septembre et décembre.

Au Village de la science, l’océan sous toutes les coutures

au-village-de-la-science-locean-sous-toutes-les-coutures
Sur le stand du conseil départemental de Mayotte, il est possible d’assembler une maquette d’une tortue, du cœur au squelette. L’occasion de rappeler que l’animal ne contient que très peu de chair consommable.

Vendredi 4 et samedi 5 octobre, se tenait la Fête de la science sur la place de la République, à Mamoudzou. Une quinzaine de stands présentaient sous différentes facettes l’océan, sa biodiversité et ses ressources. De quoi fasciner et inspirer plus d’un jeune présent.

Un jeu de sept familles, des posters et des expériences ludiques attirent les regards de tous les côtés. Dans le brouhaha général, des élèves et des professeurs déambulent parmi la quinzaine de stands du village de la science, mis en place à l’occasion de la 33ème édition de la Fête nationale de la science. Vendredi 4 et samedi 5 octobre, sur le parvis du comité de tourisme de Mamoudzou, l’océan est mis à l’honneur (si le village se tient deux jours, la Fête de la science se prolonge quant à elle dans plusieurs établissements scolaires jusqu’au 14 octobre). Le thème est national, mais résonne particulièrement à Mayotte. « On a un des plus grands et plus beaux lagons du monde ici, mais l’environnement est aussi très fragile. Grâce à ces ateliers, on rend compte de ces réalités pour amener à le découvrir mais aussi le préserver », explique Fahoullia Mohamadi, déléguée à la recherche et l’innovation à l’académie de Mayotte. Pour elle, qui organise l’évènement depuis 2020, la Fête de la science permet d’inspirer des vocations et de « démystifier la discipline », trop souvent confinée aux blouses blanches et aux laboratoires.

« Donner le goût »

C’est aussi le but de la société Deep Blue Exploration, qui tient un stand pour présenter les résultats de l’exploration d’une grotte sous-marine vieille de 18.000 ans aux quelques classes de primaires, collèges et lycées venues ce vendredi. Jérôme Mathey présente aux jeunes une des trouvailles de l’expédition. « C’est de la pierre », s’exclament des enfants de CE2 de l’école élémentaire des Roussettes, à Mamoudzou, à la vue d’un stalagmite trouvé à plus de cinquante mètres de profondeur. Enthousiastes, ils sont aussi curieux d’en apprendre plus sur les rouages de la plongée scientifique. De quoi ravir Jérôme Mathey et son collègue Gabriel Barathieu, « il faut leur donner le goût de l’exploration, parce que la science, c’est aussi partir à l’aventure ». Mais pas besoin de faire des kilomètres pour vivre des sensations fortes et en découvrir plus sur le lagon et ses animaux. À quelques pas de là, le stand de l’association des Naturalistes de Mayotte propose une immersion avec les mammifères marins grâce des casques de réalité virtuelle ! Un outil qui permet à ceux qui ne peuvent pas s’essayer à la plongée, d’en admirer la beauté.

Transmettre aux futures générations

Une beauté pourtant fragile, dont il reste beaucoup à découvrir et à exploiter. « L’océan est l’enjeu du millénaire. On a des connaissances sur les fonds marins, mais il y a bien plus de choses qu’on ne sait pas encore », raconte Thomas Vignaud, docteur en biologie marine et ambassadeur régional de cette édition de la Fête de la science. Venu présenter le résultat de ses recherches sur les algues, le doctorant souligne que l’océan contient les ressources pour répondre à des problèmes concrets. Pour lui, les algues représentent une solution à la surpêche, mais pas seulement, « elles contiennent des molécules qui peuvent soigner des maladies par exemple ». De quoi inspirer des projets aux jeunes générations. « On essaye d’orienter les enfants et les adolescents vers une conscience du monde naturel et l’importance de la conservation pour qu’ils soient les chercheurs et scientifiques de demain. On accueille déjà des doctorants, des chercheurs ici à Mayotte pour qu’ils s’emparent de ces questions », contextualise le scientifique.

Répondre aux interrogations

Sur le stand d’à côté, la relève pourrait déjà être assurée. En blouse blanche et en rang, les adolescents du lycée des Lumières présentent leurs ateliers sortis tout droit de leur imagination. Ils accueillent les curieux avec enthousiasme et panache : certains ont imaginé comment nourrir les poules avec des déchets alimentaires. « Pour éviter les produits importés ou transformés, et avoir de la viande saine », expliquent presque en cœur Nsoudoussia, Soiharati, Zourda et Charaff. Un projet travaillé sur leur temps libre, précise fièrement Saïd Hamada, professeur de mathématiques et de sciences en filière professionnelle qui les encadre avec son collègue Gildas Nyame. Une autre idée attire les visiteurs, toujours impulsée par les lycéens. Cette fois, c’est à travers une expérience qu’ils répondent à une interrogation « pourquoi les eaux des océans ne se mélangent pas ? ». Équipés de pipettes et de fioles, ils démontrent que la quantité de sel joue sur la densité et donc la capacité de différentes eaux à se mélanger. « C’est comme de l’eau et de l’huile finalement », rétorquent les apprentis scientifiques. « Ce sont eux qui ont apporté une réponse à leur propre questionnement. Les voir travailler ensemble leur curiosité, leur esprit d’équipe et d’initiative nous rend fière », lance le professeur, toujours attentif à ses élèves, depuis l’autre côté du stand. Une autre manière de comprendre l’océan, et ses particularités mais aussi ses espèces. Avec le stand de Ceta Maoré, c’est avec des cartes et des posters explicatifs qu’on comprend les mammifères marins. Sur celui du département, c’est grâce à un jeu des sept familles et une maquette ultra réaliste qu’on appréhende les tortues. Et avec le Parc naturel Marin, c’est avec des microscopes qu’on étudie les poissons… Mille et une manière découvrir ou redécouvrir certaines espèces marines : de la plus grosse à la plus microscopique.

Inaya Salimini prend la tête de l’office de tourisme de la Cadema

inaya-salimini-prend-la-tete-de-loffice-de-tourisme-de-la-cadema
Inaya Salimini a été élue présidente de l’office de tourisme de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), vendredi, au siège de l’intercommunalité à Mamoudzou. A sa gauche, Ambdilwahedou Soumaïla, premier vice-président de l’intercommunalité et maire de Mamoudzou.

Seule candidate, ce vendredi matin, Inaya Salimini a été élue présidente de l’office de tourisme de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema). Ses vice-présidents sont Nassuf-Eddine Darouèche et Adrien Doublet.

« Les femmes sont les premières victimes de cette charge mentale »

les-femmes-sont-les-premieres-victimes-de-cette-charge-mentale
La table ronde de ce samedi matin, à Acoua, a permis des échanges sur la charge mentale dans les familles mahoraises.

Le samedi 5 octobre, une soixantaine de personnes ont participé à la journée nationale d’action pour la santé de la femme. Devant un public majoritairement féminin, deux tables rondes se sont succédé sur le thème de la santé des femmes et de sa prise en charge. Organisé par le département de Mayotte et la municipalité d’Acoua, le débat a porté sur la conscientisation de la charge mentale chez les femmes mahoraises.

Le transport scolaire a repris normalement ce samedi

Le mouvement des chauffeurs de bus a pris fin, ce vendredi, au conseil départemental de Mayotte, grâce à l'accord obtenu avec les transporteurs et Ali Omar, vice-président du Département en charge des transports.

Les chauffeurs de bus en droit de retrait attendaient beaucoup de la nouvelle réunion, ce vendredi, au conseil départemental de Mayotte. Un protocole d’accord a pu être trouvé. Le service de transport scolaire a pu reprendre normalement, ce samedi, et la grève illimitée annoncée à partir du mardi 8 octobre n’aura pas lieu. « Le conseil départemental a reconnu notre souffrance et nous avons aussi pu trouver un protocole d’accord pour sortir de crise et la reprise des services est mise en place dès ce samedi », indique Kamal-Eddine Attoumane-Ahmed, délégué CDFT de la société Matis.

Depuis le lundi 30 septembre, une partie des chauffeurs avait choisi de se mettre en droit de retrait à cause des nombreux caillassages dont ils sont victimes. Si la circulation des bus gérée par le délégataire Transdev a pu se faire normalement sur la moitié de l’île, les secteurs nord et sud ont connu des perturbations toute la semaine. Le tronçon Koungou-Majicavo-Mamoudzou n’était même plus desservi « jusqu’à nouvel ordre ».

Sans donner les détails de l’accord obtenu au Département, le délégué syndical « souhaite une bonne reprise à tous les conducteurs et aussi les élèves, sans oublier les parents ».

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Mardi 13 mai 2025
Mardi 13 mai 2025

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes