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Le Feu du Centre de M’roalé face à un défi historique

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Le Feu du Centre du coach Christian Madi Eldine croit à un possible exploit lors de la finale de la Coupe régionale de France, ce samedi.

En quatrième division, le Feu du Centre s’apprête à affronter les voisins de Combani en finale régionale de la Coupe de France, ce samedi 12 octobre, à M’tsahara. A quelques jours de cette échéance, supporters et joueurs rencontrés sur le terrain sont déterminés à remporter ce match.

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La finale se jouera, ce samedi après-midi, sur le nouveau terrain synthétique de M’tsahara.

Maillots et shorts rouges, une vingtaine de footballeurs effectuent une série de jongles par groupe de trois, sans que le ballon ne touche le sol. Sur le stade municipal de M’roalé, ce dimanche 6 octobre, le Feu du Centre s’entraîne en fin d’après-midi. L’équipe de quatrième division régionale s’apprête à affronter leurs voisins de Combani en finale régionale de la Coupe de France, ce samedi 12 octobre. Un enjeu de taille, jamais une équipe de quatrième division n’avait réussi à atteindre ce niveau de compétition. De son côté, les Diables noirs de Combani sont actuellement en tête du classement de Régionale 1.

Christian Madi Eldine, coach de l’équipe senior de M’roalé, réunit ses joueurs dans le rond central. « Trois contre trois au milieu et un contre un sur les côtés. » ordonne-il à ses joueurs. Les sportifs s’éparpillent des deux côtés du terrain. Devant des plots, tous s’exécutent. Malgré leur victoire la veille contre l’US Ouangani (1-0), l’entraîneur passé par M’tsangamouji a tenu à maintenir cette séance. « Par expérience, il était important qu’on puisse se retrouver rapidement, anticiper sur l’échéance à venir et profiter du soleil. Ce qui n’est pas possible la semaine. » Selon le secrétaire général du club, Saifilahi Mroivili, le succès de leur parcours serait dû à son management. Sa technique ? « Beaucoup de communication. Je suis bavard de naissance, je parle avec mes joueurs individuellement au téléphone, je mange avec eux et je fais même des soirées avec eux », avoue celui qui est directeur de cabinet du maire de Tsingoni. Il l’assure : « Je sais comment ils vont jouer, je sais comment les avoir ! »

Sur le côté droit du terrain respectant les consignes de l’exercice de son entraîneur, le capitaine Soidri Soilihi multiplie les courses. Il est d’ailleurs désigné comme la personne qui transpire le plus par ses coéquipiers. Le milieu récupérateur est conscient de leur prochain défi : « Il faudra être combatif, essayer de répondre au duel et de jouer notre football. » De l’autre côté du terrain, davantage d’insouciance se dégage de Fakri Mlanao, 18 ans. Parti pour étudier en métropole, il a fait son retour pour la demi-finale au cours de laquelle il a inscrit un but sur un exploit individuel. « Je me suis dit le club ne devait pas avoir payer le billet d’avion pour rien. Du coup, j’ai marqué et j’ai rentabilisé le billet » explique-t-il malicieusement.

« Une finale, ça se gagne ou ça se perd »

Aux abords du stade, sous les projecteurs, Ali Yaman Mohamed, accompagné d’une dizaine de supporters de Feu du Centre, remet une enveloppe contenant 2.000 euros à Fahardine Bacar, président du club. « Nous nous sommes organisés pour cotiser et soutenir un club que nous aimons, en fonction des moyens de chacun. Aujourd’hui, il n’y a plus de Mohélien ou d’Anjouanais, nous sommes tous de M’roalé » déclare le supporter. Une deuxième supportrice vient remettre une seconde enveloppe d’un montant similaire. Toute cette journée, un stand a récolté des fonds pour soutenir le club local, afin de les aider à remporter cette finale. Le président du Feu du centre se confie ému : « Avoir ce soutien de la population permet de nous soulager, ce n’est pas rien. Arrivé à ce stade de la compétition est inespéré, mais on prend tout. Après voilà, une finale, ça se gagne ou ça se perd. » La nuit tombe. Sur le terrain, les joueurs s’entraînent toujours.

Samedi 12 octobre, à 14h30, au stade de M’tsahara, finale régionale de la Coupe de France entre le Feu du Centre de M’roalé et les Diables noirs de Combani. Tarif : dix euros.

Escale à Nosy Bé : Nos cinq lieux à visiter sur l’autre « île aux parfums »

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Par son décor de carte postale, le banc de sable de Nosy Iranja est devenu un lieu prisé des touristes.

A une demi-heure de vol de Mayotte, Nosy Bé est une des destinations touristiques les plus prisées de l’océan Indien. Outre les liens historiques et culturels qui unissent les deux îles, elles partagent le surnom d’île aux parfums dont celui bien sûr de l’ylang-ylang. Dans notre série, cette semaine, on a choisi cinq lieux à voir absolument.

Nosy Iranja

Ce n’est pas à proprement parler à Nosy Bé, l’île étant à une heure de bateau. Cependant, son banc de sable d’un kilomètre, qui disparaît à marée haute, en fait une carte postale idyllique et un lieu prisé autant des touristes que des habituelles tortues. Celles-ci y viennent régulièrement nager ou pondre. Le village traditionnel a grossi avec l’arrivée des marchands de souvenirs en tout genre, mais le cadre sauvage est resté préservé, permettant des balades jusqu’au phare et vers d’autres plages ou criques moins fréquentées. Devenu un incontournable, la plupart des hôtels et des guides proposent des excursions à la journée.

La réserve de Lokobé

Au départ du village de pêcheurs d’Ambatozavavy, il est possible de rejoindre en pirogue la réserve naturelle de Lokobé au cœur de la forêt primaire de Sambirano, la seule de l’île. Les guides qui y emmènent les touristes pour y faire découvrir sa flore, sa faune et leur permettre des séances de baignade dans ses cascades.

De l’autre côté de la forêt, en venant d’Hell-Ville, le parc de Lemuria land est plus facile d’accès car la piste rejoint une exploitation d’ylang-ylang. On peut y voir toute la faune de l’île et même une partie de la Grande-Ile, car s’y côtoient de nombreuses espèces de makis, de tortues terrestres dont certaines centenaires, de caméléons et de crocodiles. La visite peut se terminer par un tour à la distillerie toujours en activité.

Hell-Ville

Nommé en l’honneur de l’amiral français Anne Chrétien Louis de Hell, le chef-lieu de Nosy Bé semble figé dans le temps. Les bâtiments de l’époque coloniale, les grandes artères arpentées aujourd’hui par les tuk-tuk et les vieux canons tournés vers la baie donnent un côté rétro à cette ville qui reste la principale porte d’entrée des marchandises. Le marché, qui réunit tout ce que l’île produit et est très riche en épices, attire forcément le visiteur.  Parmi les sites de la ville, un peu à l’écart et au bord de l’eau, l’arbre sacré de Mahatsinjo rappelle que à quel point les mythes et croyances perdurent sur l’île malgache. Le ficus religiosa revêt une certaine importance dans l’histoire de Nosy Bé, il a été planté en 1837 à l’arrivée de la reine Tsiomeko (la petite-nièce du dernier sultan de Mayotte, Adriantsouli). Côté ambiance, les fêtards préféreront davantage les bars et restaurants d’Ambatoloaka, à trente minutes en tuk-tuk d’Hell-Ville.

Nosy Komba

L’île des makis porte évidemment bien son nom. De taille réduite, elle abrite en son centre un parc dédié aux makis dont le macaco, tortues, ou araignées et serpents pour les moins peureux. Il est possible de se rendre aisément en bateau depuis Hell-Ville, voire d’y dormir, de nombreux hôtels entourent en effet l’île, qui dispose d’une belle plage de sable blanc au bord du village d’Ampangoriana.

A proximité, Nosy Tanikely est davantage connue un paradis pour les plongeurs, ses récifs coraliens abritant quantité de poissons de toutes les couleurs.

Le mont Passot

D’une hauteur de 326 mètres, ce n’est pas le point le plus haut de l’île, mais il est le seul permettant une vue panoramique à 360°. On y voit aussi bien les côtes ouest et est de Nosy Bé que la Grande Ile. Un snack a récemment vu le jour au sommet, point de départ de plusieurs randonnées. La route jusqu’en haut est connue pour passer près d’une dizaine de lacs sacrés où il est interdit de se baigner aussi bien pour des raisons religieuses que pour ses crocodiles.

Une équipe complète de passeurs jugée au tribunal correctionnel

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Des profils différents ont été jugés au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi, en lien avec un réseau de passeurs démantelé en 2019. Photo d’illustration.

Six prévenus âgés de 31 à 45 ans comparaissaient (un septième âgé de 51 ans a disparu), ce mardi après-midi, au tribunal correctionnel de Mamoudzou. Leur rôle respectif (policier qui jouait l’informateur, logisticiens, comptables, chauffeurs de taxi) a servi au développement d’un réseau de passeurs entre Mayotte et Anjouan en 2019.

Comores : Les pilotes du vol d’AB Aviation remis en cause dans le crash de 2022

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Un rapport d’enquête rédigé par une commission quelques mois après ce drame, déplore l’absence d’un vol de familiarisation de la part des membres d’équipage, entre la Grande Comore et Mohéli, où l’aéronef s’est abimé en février 2022, sans que l’épave ne soit retrouvée jusqu’à nos jours.  

Dès la première page, les rédacteurs préviennent que le rapport technique ne porte aucun jugement et ne relève pas les fautes commises. « Les recherches se sont principalement orientées sur les opérations commerciales, administratives et opérationnelles de la société Fly Zanzibar, propriétaire de l’avion et du locataire opérateur AB Aviation », a ajouté Jean Marc Heintz, enquêteur principal. Toutefois, après investigations, la commission a fait des observations, notamment sur les causes qui auraient contribué à l’accident. Et les membres d’équipage, tous les deux d’origine tanzanienne, ne sont pas épargnés. En effet, sur la base d’une analyse faite des vols précédents et celui du 26 février 2022, le rapport relève que les pilotes ont conduit le vol de Moroni à Mohéli, sans avoir au préalable connaissance de l’activité dépressionnaire active sur toute la zone. Il n’y a pas eu non plus un vol de familiarisation (accompagnés), avant d’effectuer les rotations commerciales, nous apprend la commission qui pense qu’une succession d’erreurs majeures auraient contribué à la catastrophe aérienne, la plus meurtrière des Comores, après Yemenia, en 2009 (voir encadré). Au lendemain du crash du Cessna, au large de Mohéli, le 26 février 2022, faisant quatorze morts, dont douze passagers de nationalité comorienne, le gouvernement local avait annoncé la mise en place d’une commission, dont les conclusions n’avaient jamais été communiquées jusqu’ici. Les investigations contenues dans le document consulté par Flash infos suggèrent aussi que le vol est probablement entré dans un gros orage qui s’élevait à 300 mètres de l’eau jusqu’à quinze kilomètres de hauteur et couvrait l’île de Mohéli. La météo y est également citée dans ce rapport. « La haute définition de l’animation satellite de Météo-France Ace de Toulouse démontre que l’appareil a volé sans visibilité depuis Iconi sud de la Grande Comore, jusqu’à Mohéli où il est rentré dans un orage ‘, souligne le rapport, indiquant qu’à son arrivée à destination, l’équipage a tenté d’atterrir par deux fois avant de vouloir rebrousser chemin.

Inspection approfondie

Dans son courrier en date du 10 mai, adressé au chef de l’État comorien, l’inspecteur en chef de l’enquête préliminaire a expliqué que ce travail est conforme aux annexes 13 de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). « L’ampleur et la complexité de l’enquête est du fait que l’épave n’a jamais été retrouvée et que nous ne pouvons pas à ce stade déterminer si l’avion a eu un problème technique ou une panne mécanique en vol avant ou après son dernier appel radio », acquiesce l’équipe en charge de l’enquête, qui a relevé des erreurs émanant de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm). Certes, la direction de la sécurité des vols (DSV), a conduit le samedi 19 février 2022, en trente minutes, une visite de routine (inspection de sécurité sur un avion étranger), mais il aurait dû y avoir une inspection plus approfondie. « La direction de la sécurité n’avait pas relevé la présence d’équipements de sécurité obligatoire à bord de l’avion durant le contrôle. La présence de la balise de détresse Elt (le signal de la radiobalise permet de localiser l’aéronef) n’a pas été vérifiée », fait observer l’équipe. Formée le 10 mars, la commission d’enquête avait comme mission de relever tous les indices et les raisons qui ont conduit à l’accident le 26 février du vol AYD 1103 afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. Durant leurs investigations, deux enquêteurs se sont rendus en Tanzanie, du 31 mars au 7 avril chez Fly Zanzibar, propriétaire de l’avion et l’aviation civile tanzanienne. « Au-delà des documents techniques et opérationnels de l’avion, le contrat d’assurance n’incluait pas la prise de responsabilité de l’opérateur comorien dès le premier vol commercial », lit-on dans cet unique document transmis à la présidence des Comores, trois mois après le crash.

Vol de jour à vue

Cette enquête préliminaire reproche au gendarme de l’aviation comorienne de n’avoir pas transmis, à l’Agence de la sécurité aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), les restrictions portées sur l’autorisation de vol délivrée par l’aviation tanzanienne qui portait la mention : vol de jour à vue uniquement.  « Avant de décoller de Moroni, le pilote n’a pas signé le manifeste des passagers embarqués dans son avion et n’a pas non plus pris le dossier météorologique pour son vol. L’équipage n’avait le droit de voler sans visibilité. Mais sans le savoir, la tour de contrôle de Moroni, lui a donné les consignes de roulage et décollage », concluent les enquêteurs.

Notons que deux ans après ce crash, aucune enquête approfondie n’a été menée. On ignore les causes qui ont été à l’origine de ce drame alors qu’au lendemain de l’accident, le gouvernement comorien, par le biais du ministre des Transports de l’époque, Ahmed Bazi, avait évoqué la possibilité de bénéficier de l’appui du bureau d’enquêtes d’analyses (Bea). Toutefois, il n’y a jamais eu de suite. Les investigations sont au point mort, car faute de moyens pour mener des recherches étant donné que les Cessna sont des modèles d’avion qui ne disposent pas de boîte noire.

Pour l’heure, seul un procès sur le volet civil a eu lieu en juin et a abouti à la condamnation le 28 septembre d’AB aviation. Le tribunal de première instance a ordonné à la compagnie à verser les indemnisations aux ayants-droits des victimes.

La Yemenia Airways se pourvoit en cassation

Presque un mois après le verdict le condamnant à la peine maximale pour « blessures et homicides involontaires », après le crash du 29 juin 2009, Yemenia Airways a saisi la cour de cassation, selon une information de l’AFP. Le 20 septembre, la cour d’appel de Paris a donné raison aux proches des victimes de l’accident ayant emporté au large des Comores, près de 152 personnes, majoritairement des Franco-comoriens. Selon l’avocat de la partie civile, l’action de la compagnie ne changera rien sur le verdict rendu, en 2022, confirmé récemment. « La cour de cassation va tout simplement examiner si l’arrêt de la cour d’appel est conforme au droit pas plus. Elle n’est pas juge des faits.  Autrement dit, dans la mesure où toutes les expertises ainsi que les débats ont établi la responsabilité pénale, la cour de cassation n’examinera que le volet juridique, une façon de s’assurer que la loi a bien été respectée », a réagi maitre Saïd Larifou, l’un des avocats qui défendent les familles des victimes depuis l’ouverture des procédures judiciaires.

La police procède à un décasage à Vahibé ce mardi

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Ce mardi, la police nationale de Mayotte, accompagné de l’unité du Raid, a participé à la destruction de cases en tôle dans le village de Vahibé. L’objectif y était de lutter contre l’habitat illégal et l’immigration clandestine.

Une douzième édition du Festival du Geste et des savoir-faire de Chiconi

La Ville de Chiconi, en partenariat avec la communauté de communes du Centre-Ouest (3CO), organise le samedi 19 octobre le Festival du Geste et des savoir-faire de Chiconi, à la place Sicotram et rocade Bamana. L’objectif de cet événement est de promouvoir les métiers manuels et ancestraux du territoire et de valoriser les artisans et producteurs locaux.

Mayotte a participé à la conférence des Régions Périphériques Maritimes

Du 2 au 4 octobre, une délégation menée par Soihirat El Hadad, conseillère départementale du canton de Pamandzi, a pris part à la 52ème assemblée générale de la conférence des Régions Périphériques Maritimes (CRPM) et à la Commission des Îles, à Gozo (Malte). Membre de la CRPM depuis 2011, Mayotte fait partie d’un réseau regroupant 150 régions maritimes de l’UE qui lui offre une plateforme pour aborder des problématiques majeures telles que la cohésion sociale et économique, les politiques maritimes, le changement climatique, et l’accessibilité. Les discussions durant cette assemblée ont porté sur des thématiques cruciales pour le territoire, telles que le climat, l’économie bleue, la pêche, l’énergie, le tourisme maritime, et les transports maritimes.

Crise de l’eau : des coupures techniques en Grande-Terre dès ce mardi matin

La Société mahoraise des eaux (SMAE) a dû procéder à des interruptions de l’alimentation en eau en dehors de son planning de tours d’eau, ce mardi matin. Les secteurs du centre, du sud et du nord-est de Grande-Terre étaient concernés. « En effet, les stocks d’eau dans les ouvrages de tête de ces secteurs sont insuffisants à cette heure pour respecter les termes du planning des tours d’eau sur la journée d’aujourd’hui », explique le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte. Pour le centre, une fermeture anticipée est intervenue pour les villages de Chiconi, Ouangani, Ironi-Bé et Tsararano.  A Hamouro, Kahani, Mangajou, Ongoujou et Sada, l’eau était coupée à 11h, avec la réouverture du réseau prévue vers 19h. Le sud de Mayotte était logé à la même enseigne en ce qui concerne Bouéni, Malamani, M’gnambani, Moinatrindri Haut et Tsimkoura.

Toujours dans ce secteur, les villages de Bandrélé, Chirongui, Kani-Bé, M’zouazia, Miréréni (Chirongui), Moinatrindri Bas et Musicale plage ont eu une fermeture anticipée. A Mamoudzou, les villages de Passamaïnty et Kavani Bé, ainsi que celui de Koungou, ont connu la même chose vers midi au lieu de 14h.

Agriculture : un plan régional officiellement lancé pour la période 2023-2029

Le plan régional d’agriculture durable 2023-2029 a été approuvé par arrêté préfectoral, annonce la préfecture de Mayotte, ce mardi. Ce document cadre les actions relatives à l’agriculture et la pêche pour tous les acteurs mahorais. Il définit près de 80 actions et s’axe autour de cinq enjeux : améliorer l’accès au foncier, soutenir la professionnalisation de l’agriculture et améliorer les conditions d’exploitation, soutenir la structuration des filières et la montée en gamme des produits de l’agriculture et valoriser les modèles agricoles mahorais, promouvoir l’agriculture mahoraise et enfin accompagner les acteurs agricoles dans leurs démarches financières.

François-Noël Buffet choisit la Nouvelle-Calédonie comme premier déplacement

Nommé ministre délégué des Outre-mer, le 21 septembre, François-Noël Buffet se déplacera en Nouvelle-Calédonie, du 16 au 18 octobre, pour son premier voyage officiel. Au programme, rencontre avec l’ensemble des forces vives calédoniennes, échanges et visites de terrain. Il a par ailleurs explicité l’annonce du Premier Ministre, Michel Barnier, de reporter les élections provinciales à 2025. Un dégel des listes électorales voté à l’Assemblée nationale avait enclenché le début de la crise, les indépendantistes étant opposés à ce que ce scrutin soit ouvert aux habitants arrivés plus récemment sur l’île.

« S’il y a un cyclone ou un tsunami, je sais comment me protéger »

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Les enfants ont appris comment le territoire de Mayotte s’est formé grâce aux explications du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Alors que Mayotte est particulièrement exposée aux risques naturels, la population est peu informée sur ces sujets. Face à ce manque d’informations, la commune de M’tsamboro a organisé, ce lundi, un village de sensibilisation aux phénomènes naturels. Les collégiens ont pu tester leurs connaissances via des animations ludiques.

« Mayotte c’est une île volcanique formée il y a dix millions d’années par de la lave sortie des fonds marins », explique, carte géologique à l’appui, une salariée du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Écoutant avec attention, les élèves du collège de M’tsamboro sont venus, ce lundi, au village de sensibilisation des risques naturels installé au plateau sportif de la commune. « A Mayotte, il n’y a pas de sensibilisation à ces questions pourtant les risques sont nombreux », raconte Hedia Jelassi, cheffe de projet lutte contre l’habitat indigne à la mairie de M’tsamboro à l’initiative de cette journée. Pour pallier ce manque, la municipalité a choisi d’organiser cet événement en collaboration avec l’association française pour la prévention des catastrophes naturelles et technologiques (AFPCNT). Il faut dire que la commune est particulièrement concernée. « Elle est menacée par les glissements de terrain, les inondations et les submersions marines », décrit la cheffe de projet. Le quartier de Foumbouni subit notamment un glissement de terrain.

L’objectif de la journée était de sensibiliser les enfants à ces questions. Plusieurs associations et institutions spécialistes du sujet étaient réunies pour proposer des contenus ludiques. Parmi elles, la direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer (Dealm), le BRGM et l’association des Naturalistes pour évoquer son projet de lutte contre l’érosion.

« Inculquer une culture du risque »

Les jeunes ont participé à un loto du risque. Le but : apprendre à reconnaître un cyclone, un volcan ou un séisme par exemple via des images. « Nos missions consistent à inculquer une culture du risque à la population pour savoir comment les décrire, les lire dans le paysage. Ensuite, nous enseignons comment se préparer et les anticiper », résume Bernard Guezo, ingénieur expert en gestion des risques urbains et membre de l’AFPCNT.

Camila, en classe de troisième, a bien retenu les conseils en cas de catastrophe naturelle. « S’il y a un cyclone ou un tsunami, je sais comment me protéger », glisse-t-elle. Si un glissement de terrain se produit, de son côté, Kalina, en classe de cinquième, sait désormais « quels conseils donner aux autres pour être prudents ». Pour lutter contre l’érosion, « il faut éviter de couper les arbres », a retenu pour sa part Amrah. Des explications concrètes et interactives qui ont été appréciées par les adolescents.

Éduquer sur les catastrophes naturelles à Mayotte est particulièrement nécessaire tandis que l’île y est particulièrement vulnérable. « Comme les autres territoires d’outre-mer, Mayotte est exposée à sept risques sur huit, soit tous si on excepte les avalanches », détaille Matthieu Menou, chef de la mission d’appui pour les politiques publiques de prévention des risques naturels d’outre-mer (Mappprom). Représentant de l’Etat sur ces questions, il a fait le déplacement à Mayotte pour l’événement. L’île aux parfums est d’autant plus confrontée aux aléas qu’une nouvelle donne s’est ajoutée avec la découverte du volcan sous-marin Fani Maoré en 2018, qui fait régulièrement trembler la terre.

« 90 % de la superficie est soumise aux aléas naturels”

« 90 % de la superficie est soumise aux aléas naturels dont la moitié à des aléas forts », indique Jean-François Leroux, chef du service environnement et prévention des risques à la Dealm. Face à ces données, l’action de son service consiste à donner un cadre pour réglementer les constructions, ils sont notamment mobilisés pour les aménagements publics comme le projet de bâtir un collège par exemple.

Ce lundi, les animations ont particulièrement intéressé alors que chacun a une anecdote en lien avec un phénomène naturel. Cela a rappelé des souvenirs à Moinecha Baou, surveillante au collège de M’tsamboro qui accompagnait les élèves ce lundi. « Au début des années 2000, il y a eu un cyclone avec dix jours de pluie non-stop. Nous ne pouvions pas sortir, nous n’étions pas à l’école, la télé ne marchait plus donc on écoutait les informations à la radio », se remémore-t-elle. « A ce moment-là, je n’ai pas vu mes frères et cousins pendant dix jours ». Pour trouver un phénomène naturel plus récent, pas besoin de chercher bien loin. Il y a à peine plus d’un mois, le 27 août, la terre a tremblé. Un séisme de magnitude 4,9 a été enregistré à 40 km de Petite-Terre dans la zone de Fani Maoré.

La matinée s’est ensuite terminée par une présentation des dessins de phénomènes naturels les plus réussis, les jeunes avaient pour consigne de dessiner un risque. Syanah a esquissé un « volcan enragé » en référence au volcan sous-marin, elle a aussi pris soin de représenter la chambre magmatique qui y a été découverte. Face au succès de l’événement, Hedia Jelassi rêverait de voir à l’avenir ce type de sensibilisation « organisé sur toute l’île ».

Crise de l’eau : des coupures techniques en Grande-Terre dès ce mardi matin

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La Société mahoraise des eaux (SMAE) doit procéder à des interruptions de l’alimentation en eau en dehors de son planning de tours d’eau, ce mardi matin. Les secteurs du centre, du sud et du nord-est de Grande-Terre sont concernés. « En effet, les stocks d’eau dans les ouvrages de tête de ces secteurs sont insuffisants à cette heure pour respecter les termes du planning des tours d’eau sur la journée d’aujourd’hui », explique le délégataire du syndicat Les Eaux de Mayotte. Pour le centre, une fermeture anticipée interviendra à 11h au lieu de 14h pour une réouverture demain entre 16h et 18h pour les villages de Chiconi, Ouangani, Ironi-Bé et Tsararano.  A Hamouro, Kahani, Mangajou, Ongoujou et Sada, l’eau est coupée à 11h, avec la réouverture du réseau vers 19h. Le sud de Mayotte est logé à la même enseigne en ce qui concerne Bouéni, Malamani, M’gnambani, Moinatrindri Haut et Tsimkoura.
Toujours dans ce secteur, les villages de Bandrélé, Chirongui, Kani-Bé, M’zouazia, Miréréni (Chirongui), Moinatrindri Bas et Musicale plage auront une fermeture anticipée à 11h au lieu de 14h et une réouverture demain entre 16h et 18h. A Mamoudzou, les villages de Passamaïnty et Kavani Bé, ainsi que celui de Koungou, vont connaître aussi une fermeture anticipée du réseau à midi au lieu de 14h pour une réouverture le lendemain aux horaires habituels.

« On limite l’usage des moyens lacrymogènes et on va à l’interpellation »

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Patrick Longuet a pris la tête de la direction territoriale de la police nationale (DTPN) de Mayotte au mois de juillet.

Nouveau directeur de la police nationale de Mayotte depuis trois mois, Patrick Longuet a connu sa première rentrée à Mamoudzou. Le contrôleur général, arrivé de l’hôtel de police de Marseille, a déjà imposé un nouveau credo, interpeller plutôt que disperser. Interview.

Escale à Nosy Bé (2/5) : Les brodeuses d’Hell-Ville, des années d’expérience

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Un atelier de fabrication de linge de maison se situe à Hell-Ville, chef-lieu de Nosy Bé.

Le tissu malgache et la façon de le broder sont typiques du pays. À Hell-Ville, chef-lieu de Nosy Bé, un groupe de femmes, un petit peu à l’écart de la place publique où se tient le marché, raconte leur labeur, à même le sol. Reportage issu de notre série d’articles consacrés à l’autre « île aux parfums ».

« Vous connaissez le piment ? », suggère une femme, un bébé dans les bras. Au marché d’Hell-Ville, la cité foisonnante du sud de l’île de Nosy Bé, il sera conseillé d’en acheter pour consommer poisson et viande plus ou moins frais déposés sur les étals. En revanche, pour ce qui est du tissu vendu, il n’y a pas de secret, celui-ci vient de la grande terre de Madagascar mais surtout, il n’est pas brodé directement dans la région. Pour de la broderie 100 % locale de l’île, il faut passer l’agitation du marché, et rejoindre, un petit peu plus à l’écart, les brodeuses qui s’affairent depuis le matin. Il suffit d’emprunter un des nombreux « tuk-tuks » qui circulent, ces scooters à trois roues adaptés aux routes de la petite île malgache. L’atelier de fabrication tenu entièrement par des femmes se situe « vers le port », « au district », sur un emplacement prêté par la ville.

« Le tissu, le fil, tout vient d’ici », explique Angeline, artisane. Sur le côté de la route, elles sont plusieurs à travailler, sur un sol en bois, dans des petits couloirs formés par les tissus étendus. À Madagascar, la spécialité est de coudre en utilisant le point Richelieu, c’est-à-dire « avec trois points », une technique héritée du premier ministre éponyme du roi français Louis XIII qui invitât brodeurs et denteliers vénitiens à la cour pour démontrer leur savoir-faire. Le coton arrivé de Tananarive, la capitale, est reçu tout blanc. « Après on fait le dessin : des tortues, des poissons… Je brode, je lave, je découpe. » Les draps, nappes et rideaux ainsi cousus apparaissent tous troués, comme de la dentelle. De quoi laisser passer la lumière, selon les motifs, souvent géométriques.

« Aucune femme ici n’est mariée. Il n’y a que des femmes séparées, célibataires avec deux à quatre enfants », indique Eugénie, brodeuse à Nosy Bé depuis presque vingt ans et qui a appris en regardant sa mère faire. En plus du point richelieu, dit aussi « riselie », cette quinquagénaire pratique également le « petocfi » malgache et le « zourcaran » inspiré des Indiens. Toutes ici font partie d’une association, Mpihombona, qui comprend une cinquantaine de tisseuses. « Je les connais toutes très bien. » Mais avec toutes ces années, elle a aussi vu le coût du mètre de tissu augmenter.

Trois semaines à un mois de travail pour une nappe

« Je l’achetais 3.000 ariarys (monnaie malgache), maintenant je l’achète 10.000. Avant je vendais la nappe 25 ou 30.000 ariarys, maintenant 100.000. Ça dépend de la grandeur », informe-t-elle, sachant qu’un billet de 5.000 équivaut environ à un euro. « Beaucoup de chauffeurs déposent les clients ici, mais ils n’achètent presque pas ou on me dit que c’est trop cher et ils tentent de négocier. Alors que quand je vends 30.000, je gagne 15 à 10.000, ce n’est pas beaucoup. » Pour une nappe de 2 mètres sur 3,5 mètres, comptez trois semaines à un mois de travail. Tous les rideaux lui ont pris un mois de confection.

Un petit coussin calé par terre lui permet d’adoucir les douleurs à travailler sur le sol. « J’ai toujours mal à la nuque en me penchant pour regarder. Je demande à mon fils de me faire des massages », reprend la quinquagénaire. « J’ai aussi mal aux yeux. J’ai besoin de lunettes, mais je n’en achète pas, je n’ai pas les sous. » Selon elle, la paire coûte 15.000 ariarys. « Mais je ne suis pas diplômée, je ne peux rien faire d’autre », livre-t-elle, néanmoins avec le sourire avant de se réinstaller à son poste. D’autres de ses congénères portent des lunettes, données par des médecins français.

Mamoudzou lance sa consultation citoyenne sur l’état-civil

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Anliati Demou, directrice adjointe des Services à la population à la mairie de Mamoudzou présente le fonctionnement d’une borne, qui permet de rentrer ses demandes et d’être appelé par un agent compétent ensuite.

Depuis plusieurs mois, une enquête est en cours pour évaluer la qualité de la direction Services à la population, qui délivre tous les certificats de la naissance au décès. Et à partir du 7 octobre, c’est au tour des usagers des services de donner leur avis, sur internet comme en mairie.

Pourquoi cette enquête ?

L’objectif de l’enquête est de mieux comprendre le fonctionnement de la direction des Services à la population (DSP). « Ce service n’est pas seulement là pour délivrer l’extrait d’acte de naissance. Il permet d’effectuer un recensement de la population, de faire son inscription sur les listes électorales, ses pièces d’identité, les actes de mariage ou de Pacs… », explique Nourainya Loutoufi, élue à la citoyenneté. Un passage par l’état-civil est donc inévitable pour les habitants de l’île : ils ont été 100.000 en 2023. Des chiffres qui ont pu être récoltés par le cabinet de conseil en stratégie et politiques publiques Hira Consulting, mandatée pour l’enquête.  S’ils sont nombreux à passer par ses services, et notamment les nouveaux dispositifs comme les mairies annexes ou la plateforme « Espace citoyen », ils ne sont pas tous satisfaits de son fonctionnement. L’autre volet de l’enquête est donc d’appréhender les attentes de la population « pour être en adéquation avec les besoins et les demandes des citoyens », précise Anliati Demou, directrice adjointe des Services à la Population à la mairie de Mamoudzou.

Comment se déroule la collecte des avis ?

Dans un premier temps, le cabinet de conseil Hira Consulting a pu récolter de nombreuses données sur le fonctionnement de la DSP dès mai 2024.  Et ce, sur ses cinq sites : l’hôtel de ville de Mamoudzou, la mairie annexe de Passamaïnty, l’antenne naissances implantée au centre hospitalier de Mayotte (CHM), et les mairies annexes de Kawéni et de Vahibé. L’espace citoyen a également été scruté. Mis en ligne en 2021, il permet de formuler des demandes sur internet, mais aussi de prendre rendez-vous. Il connait désormais plus de 19.000 inscrits. « Notre méthodologie s’appuie également sur une analyse qualitative, c’est-à-dire qu’on a mené des entretiens groupés avec la soixantaine d’agents de la DSP », détaille Silly Siby, directeur d’Hira Consulting. Enfin, une consultation citoyenne est lancée depuis ce lundi 7 octobre. « Certains usagers sont mécontents de nos services qu’ils jugent trop lents ou incompétents, et s’expriment beaucoup sur les réseaux sociaux à ce sujet. Nous les invitons désormais à répondre à notre enquête pour nous faire part de leurs attentes », réplique Anliati Demou. Le questionnaire est disponible sur le site de la mairie de Mamoudzou ( https://tinyurl.com/EnqueteEtatCivil 24). Composé de 7 à 20 questions fermées, il passe en revue les délais de traitement des demandes, les préférences sur les services numériques ou physiques, etc. De quoi mieux comprendre les attentes de la population, notamment sur l’enjeu du numérique.   Et c’est à ce titre que cette consultation citoyenne ne se déroule pas exclusivement derrière un écran. Quatre associations ont répondu à l’appel à l’aide lancé par la mairie pour recueillir les avis des citoyens. Jusqu’au 25 octobre, les lundis et jeudis matin, ACEKB sera présente à la mairie annexe de Kawéni, Ouvoimoja se rendra à celle de Passamaïnty tandis que Vahibé Club Omnisport se trouvera à la mairie annexe de Vahibé. Enfin, Manguier Golden s’occupera de la mairie de Mamoudzou. Ce lundi, premier jour de la consultation, deux bénévoles de Manguier Golden, Laza et Fadhula, étaient déjà présents dans le service de la DSP de Mamoudzou pour amener à répondre au questionnaire mais aussi aider à la traduction, ce dernier n’étant écrit qu’en français. L’objectif est fixé à un échantillon de 1.000 à 1.500 retours d’usagers.

Pour quels résultats ?

Les résultats de l’enquête seront rendus publics en janvier. Le but, que l’usager puisse avoir ses documents dans les meilleures conditions et le plus rapidement possibles en mettant en place de nouveaux dispositifs. « Nos délais d’obtention d’actes sont bien meilleurs que dans les départements d’Outre-mer et de métropole », tient à souligner Anliati Demou, « mais il faut ajuster nos moyens à l’influence ». Et pour ce faire, une borne va être inaugurée qui permettra de formuler des demandes d’actes et de les imprimer directement sur place « tout de même avec le contrôle d’un agent pour éviter les fraudes » rassure, non sans fierté, la directrice adjointe. Le numérique n’est pas le seul volet sur lequel souhaite se concentrer la DSP. Une nouvelle annexe de mairie verra le jour à M’tsapéré à la fin de l’année. Le nombre de postes a déjà été augmenté en 2020, passant de 40 à 60 agents. Mais les demandes, elles, augmentent aussi à l’image des actes de pacs et de mariage, pour lesquelles il faut attendre au moins trois mois avant d’avoir un rendez-vous, contre deux à trois jours pour les autres actes et extraits.

Un tableau inauguré à Mamoudzou à l’occasion d’Octobre rose

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L’hôtel de ville de Mamoudzou revêt aussi la couleur rose pour ce mois d’octobre. A 14h30, ce lundi, une œuvre de l’artiste Denis Balthazar de l’association Zangoma a été dévoilée sur la façade de l’édifice. L’élue Rabianti Mvoulana, la présidente de l’association Amalca, Nadjlat Attoumani, et la présidente de Zangoma, Fatima Ousseni, ont inauguré le tableau, devant une petite foule ornée de rubans roses. « Cette femme a connu le cancer. Les roses, toutes de couleurs différentes, représentent la diversité des pathologies », explique au micro Fatima Ousseni. Nadjlat Attoumani en a profité pour féliciter la mairie de Mamoudzou, qui s’engage aux côtés des associations en ce mois de sensibilisation aux cancers.

Basket-ball : Kadri Moendadze fait son retour en Pro B

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Le basketteur mahorais Kadri Moendadze a repris la compétition en Pro B, ce vendredi. Arrivé en tant que pigiste médical à l’ALM Évreux à la place de Paul Rigot, il a été titularisé dès son premier match face à la Chorale de Roanne, la formation dans laquelle il vient d’évoluer durant deux saisons en Pro A. Avec 32 minutes jouées, il a compilé huit points, cinq rebonds et trois passes décisives. Habitué maintenant à faire l’aller-retour entre la première et la deuxième division française, l’ailier formé au BC M’tsapéré découvre ici son sixième club dans l’Hexagone après Cholet, Boulogne-sur-Mer, Orléans, Aix-Maurienne et Roanne.

Un village santé s’installe à M’liha ce jeudi

Le centre régional de coordination des dépistages des cancers (CRCDC) organise « Mawa Caravane », un village santé destiné à sensibiliser et informer sur la prévention du cancer du sein. Dans le cadre de la campagne Octobre Rose, cette action se déroulera le jeudi 10 octobre sur le terrain de football de M’liha, village de la commune de M’tsangmouji, de 8h à midi. De nombreux partenaires seront présents pour proposer des ateliers d’information de prévention et de dépistages gratuits comme France Alzheimer, Rediab Ylang, l’Association Horizon, Narike M’sada.

Un futur complexe médicosocial et social à Miréréni

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La semaine dernière, la municipalité de Chirongui a accueilli Laurent Alaton, le sous-préfet de Mayotte ne charge de la cohésion sociale, pour visiter le futur site du complexe médicosocial et social à Miréréni. En travaux théoriquement à partir de 2025, celui-ci comprend un établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés (EEAP) d’une capacité de 45 places, une maison d’accueil spécialisée pour onze adultes, ainsi qu’un service d’accompagnement médico-social pour adultes. Les trois seront gérés par l’Alefpa (Association laïque pour l’éducation, la formation, la prévention et l’autonomie), qui est implantée à Mayotte depuis 2021. La résidence sociale Wema Dagoni, toujours gérée par cette association, doit voir le jour à proximité.

A Sada, une opération pour retirer les véhicules ventouses

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Dans le cadre de son engagement pour une commune plus sûre et plus agréable à vivre, la municipalité de Sada a lancé, ce lundi, une opération visant à retirer des véhicules abandonnés sur les routes. Ces voitures, laissées à l’abandon, ne sont pas seulement une gêne pour la circulation, mais représentent aussi un enjeu de sécurité et de salubrité publique. « En agissant fermement contre ces situations d’incivisme, nous réaffirmons notre volonté de garantir à nos citoyens un espace public propre, sécurisé et respectueux de tous », déclare la commune.

Le flash infos du jour

Flash infos Mayotte du Mardi 13 mai 2025
Mardi 13 mai 2025

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes