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Octobre rose s’invite au pôle culturel de Chirongui

Dans le cadre du séminaire annuel de la Communauté de communes du Sud (CCsud), qui se tiendra le mardi 8 octobre, de 8h à 16h, au pôle culturel de Chirongui, une table ronde est organisée pour Octobre Rose. Le thème retenu est « L’exil sanitaire des patientes atteintes de cancer du sein à Mayotte ». En effet, les patientes doivent souvent se rendre à La Réunion ou en métropole pour recevoir les soins adaptés à leur maladie. Les défis rencontrés par ces patientes et leurs proches seront abordés. De 8h50 à 10h, une table ronde est prévue sur ce thème, puis une convention sera signée sur l’accompagnement à l’entrepreneuriat et la création d’associations de l’économie sociale et solidaire pour les malades chroniques. S’en suivra la première édition du tournoi de football “Un but pour elles”, organisé par la CCsud, en partenariat avec la commune de Bouéni, avec le soutien de la Ligue de Football et des Jumelles de M’zouazia.

Eliasse, son troisième album « Zangoma » transcende les frontières

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Eliasse incarne le « zangoma », ce style musical qui a donné son nom à son troisième album. Tout droit sorti de son esprit visionnaire, ce terme désigne le mélange des sonorités comoriennes, de l’océan Indien, de l’Afrique avec des accents rock, folk et blues qui sont à retrouver dans les douze titres de l’album. Un hommage à son histoire, entre les Comores et Mayotte. Dans le cadre de sa tournée 2024, il effectuera trois dates à Mayotte : le 19 octobre au festival Milatsika, le 22 octobre au pôle culturel de Chirongui et le 23 octobre à la prison de Majicavo.

Un entrepreneur de Bandraboua distingué au concours Talents des Cités

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Ibrahim Oili Ali, entrepreneur mahorais, est lauréat du concours régional « Talents des Cités »  dans la catégorie création grâce à son projet d’entreprise « SAO » spécialisée dans la réparation, le réemploi et le recyclage des appareils électroménagers. Ibrahim propose la réparation des appareils électroménagers déficients, mais également la vente d’appareils reconditionnés, de qualité, garantis et à prix abordable dans le quartier Bandraboua. Il reçoit une dotation de 2.000 euros et accède au concours national pour espérer remporter des dotations pouvant aller jusqu’à 7.000 euros. La finale du concours se tiendra le 5 décembre prochain à la Communale de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis.

Chambre des métiers : des candidatures jusqu’au 10 octobre

Les élections des membres de la Chambre de métiers et de l’Artisanat de Mayotte se dérouleront le 20 novembre. La déclaration de candidature résulte du dépôt à la préfecture d’une liste par le candidat tête de liste ou par un mandataire ayant qualité d’électeur. Plus d’informations sur le site de la Préfecture.

Crise de l’eau : des coupures anticipées ce mardi à Mamoudzou

Ce mardi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) a procédé à une fermeture anticipée de la distribution d’eau dans les villages de Kawéni, Kavani-Bé (Passamaïnty) et dans la commune de Koungou afin de préserver les équilibres au niveau du bassin de distribution de Maji-Haut et Passamaïnty. Les fermetures initialement prévues dans le cadre des tours d’eau à 14 h sont finalement intervenues à 13 h.

Les chauffeurs de bus continuent d’être « unanimement mobilisés »

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Remontés, les conducteurs sont allés porter leurs revendications au conseil départemental de Mayotte, ce mercredi 2 octobre.

Une partie des conducteurs de bus mahorais ont investi la cour du conseil départemental de Mayotte, mercredi matin, pour faire entendre leur voix. Après un entretien avec Ali Omar, le vice-président en charge des transports, dans la matinée, puis un autre avec Ben Issa Ousseni, le président, ils espèrent avoir un retour favorable de leurs revendications, ce vendredi. La menace d’une grève plane toujours pour le mardi 8 octobre.https://www.mayottehebdo.com/abonnement-flash-infos

Maison des adolescents : Un lieu d’accompagnement qui gagne à se faire connaître

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Ramlata Saïd, la cheffe de service de la Maison des adolescents, fait visiter la structure de Cavani. Au centre : Kawy-Youdi Mohamed, chef de service de l’association Messo, est intéressé par les ateliers sur les addictions pour les mineurs qu’il accompagne.

Située dans une petite rue du quartier de Cavani, la Maison des adolescents est parfois mal connue. Pour cette raison, l’équipe a organisé une journée portes ouvertes ce mardi. Son rôle ? Accompagner les jeunes dans leurs démarches, leurs difficultés personnelles ou scolaires et faire de la prévention.

« Ici, c’est un espace de confidentialité pour échanger avec un professionnel. » Anne Fofana, l’une des infirmières de la Maison des adolescents fait visiter les locaux à des élèves du lycée agricole de Coconi. Ce mardi, la structure de Mlezi Maoré située au 16, rue Soweto, à Cavani organisait une journée portes ouvertes. Le but ? « Gagner en visibilité. Nous sommes situés dans une petite rue, on n’est pas connu de tous », évoque Ramlata Saïd, la cheffe de service. Une invitation avait été envoyé aux établissements de Mayotte et associations partenaires. Destinés aux jeunes de 11 à 25 ans, son équipe mène auprès d’eux des actions de prévention, les aide à régler des problèmes administratifs, elle accompagne également les élèves en situation de décrochage scolaire et accompagnent les mineures dans l’accès à l’avortement. Chaque mois, quinze jeunes bénéficient d’un accompagnement gratuit personnalisé.

Des quiz sur la contraception

La structure compte deux infirmières, une aide-soignante, un éducateur. Mais depuis un an, il n’y a plus de psychologues ni de pédopsychiatre. « Nous cherchons à en recruter deux sans succès », déplore la cheffe de service. Des ateliers ouverts à tous sont aussi organisés chaque mardi et mercredi sur la santé sexuelle ou les addictions. L’infirmière Anne Fofana en anime un ce mardi sur la contraception. « On ne peut pas attraper d’infection sexuellement transmissible lors de la première relation sexuelle, vraie ou faux ? », questionne-t-elle aux adolescents présentes. A travers un quiz, elle sensibilise de façon ludique aux différents moyens de contraceptions. « C’est intéressant », glisse Naïma Natacha Hazihy, lycéenne de 16 ans. « Je ne connaissais pas les préservatifs féminins, là l’infirmière explique comment ça se met ». Scolarisée au lycée de Coconi en bac professionnel service aux personnes et animation, la découverte du lieu lui donne « envie d’y faire un stage ».

Devant le bâtiment, des éducatrices tiennent un stand avec des quiz sur le sujet des addictions. « Aujourd’hui, nous avons axé sur la consommation ou la surconsommation, ça peut concerner les drogues, les réseaux sociaux, la nourriture », décrit Karine Vaillant, monitrice éducatrice à Mlezi Maoré. La question des addictions, Kawy-Youdi Mohamed y est particulièrement confronté. Chef de service dans un lieu d’accueil de mineurs placés au sein de l’association Messo, il est venu se renseigner en tant que professionnel sur la structure. « Parmi les enfants qu’on accueille, beaucoup s’isolent suite à la rupture avec leurs parents, ils sont frustrés, se replient sur eux-mêmes. Il est fréquent qu’ils tombent dans les addictions liées à l’alcool, au bangué », détaille-t-il.

Il va réfléchir pour amener des jeunes touchés par ces problèmes aux ateliers de la Maison des adolescents de Cavani.

La sécurité routière jusque dans les bars de Mayotte

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Mayotte a connu une série noire de trois accidents mortels successifs, les 30 août, 3 et 4 septembre, le dernier impliquant des mineurs. En réaction, la préfecture de Mayotte a lancé une semaine de la Sécurité routière. Des interventions sont faites, jusqu’au dimanche 6 octobre, dans les établissements scolaires et à vélo. Elles se font aussi dans les bars, comme ce mercredi soir, au Barakili à Kawéni, où des gilets jaunes ont été distribués. « Les forces de l’ordre ont fait certains contrôles et elles se sont rendu compte qu’il y avait plus de tests d’alcoolémie positifs », explique Nicaise Eloidin, la déléguée au préfet en charge de la sécurité routière. Celle-ci avait la difficile tâche d’animer le quiz sur les questions de sécurité routière. Combien de temps il faut pour éliminer l’alcool dans le sang ? Que veut dire l’acronyme Sam (Sans accident mortel) ? Les clients du bar ont montré plus d’intérêt pour le simulateur de conduite, dont les divers scénarios permettent de comprendre les risques parfois encourus, évidemment surtout en cas de consommation d’alcool.

Une animation similaire sera ainsi donnée en Petite-Terre, dans la soirée de vendredi, tandis qu’un village de la sécurité routière s’installera sur le parvis du comité de tourisme, à Mamoudzou, ce samedi.

« Quand je suis sortie du bateau, je ne savais pas où aller »

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Saandia Rakib a été expulsée à Anjouan (Union des Comores), où elle n’est jamais allée et ne connaît personne. Photo d’illustration.

Le 19 août dernier, une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) a été émise à l’encontre de Saandia Rakib, alors qu’elle entamait ses démarches pour faire valoir son droit à l’obtention de la nationalité française. Depuis, elle vit aux Comores qui lui sont complètement inconnues, séparée de ses six enfants.

Cela fait plus d’un mois que Saandia Rakib n’a pas vu ses enfants. Née le 27 juin 1997 à Mamoudzou, de parents comoriens, la jeune femme n’avait jamais mis un pied aux Comores avant le 19 août dernier, jour où elle a été interpellée par la police aux frontières et expulsée vers Anjouan après avoir été l’objet d’une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). « Quand je suis sortie du bateau, je ne savais pas où aller, je ne connaissais personne, j’ai dû supplier une dame de m’aider », indique-t-elle au téléphone depuis là-bas. Elle doit depuis placer son sort entre les mains d’inconnus, en espérant que l’aide de ces derniers soit motivée par de bonnes intentions. Une situation « infernale », pour reprendre le mot de Daniel Gros, référent de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à Mayotte, qui dénonce une situation complètement illégale.

Ayant eu 18 ans en 2015, Saandia Rakib a voulu déclarer sa nationalité française selon les dispositions du droit du sol alors en vigueur, l’amendement exigeant qu’un des parents ait séjourné au moins trois mois légalement à Mayotte avant la naissance de l’enfant ne datant que de septembre 2018 et l’effectivité de la loi débutant en mars 2019. Seulement, au moment d’entamer ses démarches l’année de sa majorité, elle découvre que les services de l’état civil de la mairie de Mamoudzou ont égaré son acte de naissance. Munie d’un extrait daté de 2011, elle se trouve dans l’incapacité de compléter son dossier, la validité d’un acte de naissance ne dépassant pas trois mois. « Aucun agent ne s’est soucié du problème, on l’a envoyée balader », affirme le référent de la LDH, qui a dû intervenir pour qu’une demande de reconstitution de l’acte d’état civil soit faite auprès du tribunal. Cette démarche aboutit enfin le 19 juillet 2024 et Saandia Rakib reçoit son précieux sésame le 9 août. Mais dix jours plus tard, alors qu’elle se rend au tribunal pour demander un certificat de nationalité française, elle est interpellée, envoyée au centre de rétention administrative (CRA) de Pamandzi puis expulsée aux Comores, malgré la présentation des différents documents.

« Mes enfants me demandent où je suis »

Dans la nuit du 20 au 21 septembre, ne pouvant plus supporter l’éloignement de ses six enfants, âgés entre 2 et 10 ans, elle tente de revenir à Mayotte sur une embarcation de treize personnes. « Sur le kwassa, je ne voulais plus vivre tellement j’avais peur », confie-t-elle. Arrivée à Bouéni aux aurores, elle et les autres passagers sont immédiatement interpellés. Malgré les efforts de Daniel Gros pour lui trouver un avocat, elle se retrouve à nouveau sur un bateau à midi, direction Anjouan. « Je n’oserai pas retourner prendre le kwassa… », se résout-elle, quelques jours plus tard. La douleur de la mère ne peut néanmoins s’empêcher de ressortir lorsqu’elle évoque ses petits restés chez leur grand-mère, à Doujani, dans la commune de Mamoudzou. « Mes enfants me demandent où je suis, quand est-ce que je rentre… Je veux retourner les voir, être avec eux… Ça me rend malade », déplore celle dont les six enfants détiennent un passeport français. Tous ses espoirs reposent désormais en l’intervention d’un avocat pour défendre son dossier.

Des histoires comme celle de Saandia Rakib, il y en a d’autres, selon le référent de la Ligue des droits de l’Homme : entre documents d’état civil non conformes suite à un nom mal orthographié ou encore ignorance d’un dossier de demande de titre de séjour en cours d’instruction, plusieurs se retrouvent expulsés alors qu’ils ne devraient pas l’être. Il affirme même que des Français se retrouvent expulsés, faute d’avoir eu le temps de présenter leurs papiers d’identité à la police aux frontières. « On laisse rarement le temps aux proches d’apporter les documents au CRA », dénonce celui qui affirme que la préfecture de Mayotte a tendance à délivrer les OQTF sans vérifier si les personnes qui en sont l’objet ont un dossier de demande de titre de séjour en cours d’instruction. Questionnée sur ce point et sur le cas de Saandia Rakib, la préfecture n’a pas souhaité faire de commentaire. Interrogée également, la police affirme que les vérifications sont faites auprès des services de l’État lorsqu’il y a un doute sur le statut de la personne interpellée.

Octobre rose : « Beaucoup hésitent à se faire dépister par peur »

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Les actrices du monde de la santé ont lancé Octobre rose, ce mardi 1er octobre, dans les locaux du centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC).

Depuis la création des associations de lutte contre le cancer du sein à Mayotte, le dépistage a fait d’énormes progrès sur le territoire. Ce mardi 1er octobre, l’ensemble des acteurs mobilisés sur le sujet ont lancé Octobre rose, le mois dédié à la sensibilisation.

« Beaucoup hésitent à se faire dépister par peur », observe Mvoreha Hairou, vice-présidente de l’association des soignants contre le cancer (Asca). Pour lever les barrières et la crainte qui peuvent empêcher de se faire consulter, les acteurs de santé se sont réunis, ce mardi 1er octobre, pour le lancement officiel d’Octobre rose (voir encadré). Au cours des dix dernières années, le travail des associations et des soignants a permis de sensibiliser massivement la population au dépistage, environ 40 % des femmes sont dépistées. « Dans les centres de santé, nous n’arrivions pas à faire venir les femmes. Nous avons donc décidé d’aller directement dans les villages, nous parlions aux foundis pour les convaincre de nous laisser voir les femmes. On s’est aperçu que lorsqu’on va chez les gens, ça fonctionne », témoigne Abdou Madi, gynécologue-obstétricien et président du centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRCDC).

« Octobre rose, maintenant tout le monde sait de quoi il s’agit », remarque le médecin, désormais le travail consiste à lutter contre les inégalités d’accès au dépistage. Le cancer du sein reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Chaque année, en France, 61.000 sont diagnostiqués et 12.000 décès sont enregistrés. Les hommes ne sont pas épargnés non plus avec un cas sur 100. Les professionnels le répètent : plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont élevées. En même temps, lorsqu’elle traitée à temps, cette maladie se soigne très bien, neuf cas sur dix sont guéris. « Le plus important est de faire une mammographie », insiste le gynécologue Abdou Madi.

Un effort à faire avec les « cocos »

Sur le territoire, le dépistage rencontre aussi des résistances notamment du côté des femmes âgées. « Lorsqu’elles ont un âge avancé, les grand-mères ne surveillent plus du tout leurs seins, personne n’y fait attention. Tout à coup, on voit qu’il y a un problème mais il est déjà tard », décrit le docteur Abdou Madi. Il souligne la nécessité pour les enfants et petits-enfants de convaincre leur grand-mère d’aller se faire dépister. Par ailleurs, elles sont dans la tranche d’âge (entre 50 et 74 ans) la plus à risque de contracter la maladie.

L’efficacité des campagnes de dépistages se heurte également aux problèmes d’adressage du courrier à Mayotte. La sécurité sociale envoie des invitations à des dépistages organisés qui ne sont jamais reçus par les bénéficiaires. « Si c’est le cas, il est possible de venir à la Caisse de sécurité sociale à Kawéni, là-bas, nous pouvons imprimer une invitation », renseigne Emmanuelle Thibault, chargée de gestion des risques et de la prévention en santé à la Caisse de sécurité sociale de Mayotte (CSSM). Le manque de moyens dans le domaine de la santé demeure également un frein. L’unique mammographe du centre hospitalier de Mayotte (CHM) ne fonctionne plus. Les patients sont redirigés vers le cabinet de radiologie de Mamoudzou, un établissement privé avec lequel l’Agence régionale de Santé (ARS) a noué un partenariat. Le CHM vient en revanche d’acquérir un mammographe, il sera installé prochainement à l’hôpital de Petite-Terre.

Le directeur de l’ARS, Sergio Albarello, affiche sa volonté de « monter en puissance l’offre hospitalière à Mayotte pour pouvoir traiter localement les cancers du sein ». Deux cancérologues oncologues ont été recrutés à cet effet. Des procédures administratives sont en cours pour créer une filière de prise en charge des patients atteints de ce cancer sur le territoire.

Evénements tout au long du mois dans l’ensemble de Mayotte.

  • Vendredi 4 octobre : Conférence de lancement d’Octobre rose à l’Université de Mayotte
  • Samedi 5 octobre : Dépistage Maison France Service de Hamjago (M’tsamboro)
  • Samedi 5 octobre : Gala de charité à l’Hôtel ibis
  • Jeudi 10 octobre : Village santé à M’liha (M’tsangamouji)
  • Du lundi 14 au vendredi 18 octobre : Forum santé au CHM (Mamoudzou)
  • Jeudi 17 octobre : Action de dépistage au Centre Kinga, Kawéni (Mamoudzou)
  • Samedi 19 octobre : Match de l’espoir à la MJC de Mgombani (Mamoudzou)

Samedi 19 octobre : Dépistage CCAS de Bandaboua de 8 h à 12h

  • Samedi 26 octobre : Parcours santé à la MJC de Kaweni (Mamoudzou)
  • Dimanche 27 octobre : Grande marche de l’espoir Place de la République à Mamoudzou

Collecte des déchets : « Si on veut récupérer une compétence, il faut lancer les marchés idoines »

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Enzo Recyclage contribue à la collecte des déchets pour la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema).

Alors que la communauté d’agglomération du Grand Nord (CAGNM) souhaite récupérer la compétence de la collecte des déchets, l’attribution des marchés pour assurer les futures collecte est contestée par Enzo Recyclage. Saisi, le tribunal administratif a rejeté le recours déposé par l’entreprise, vendredi.

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Caza Pièces Auto est notamment spécialisée dans le traitement des véhicules hors d’usage (VHU).

Afin d’être opérationnelle le jour où elle sortira du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), la communauté d’agglomération du Grand Nord (CAGNM) a lancé un marché public en 2023 pour trouver de nouveaux collecteurs. Bien que la sortie du Sidevam (voir encadré) ne soit pas effective, l’intercommunalité a voulu être prévoyante. « Si on veut récupérer une compétence, il faut lancer les marchés idoines », commente Mourad Amadi, directeur général des services de l’intercommunalité.

Si la Mahoraise des travaux publics et Caza Pièces Auto ont été retenues, ce n’est pas le cas d’Enzo Recyclage. L’entreprise a souhaité porter le dossier devant le tribunal administratif de Mamoudzou, la semaine dernière, estimant que les deux retenues n’ont pas une expérience équivalente à la sienne en matière de collecte de déchets. Mais pour la CAGNM, le plaignant ne proposait pas le rythme de collecte attendu et demandait un prix bien au-dessus de ceux des concurrents. « Nous, on a quinze ans d’expérience sur la collecte et la revalorisation des encombrants. On nous dit que notre prix est cher, d’accord, mais c’est cohérent avec ce qu’on offre », se défend Andrian Toilibou, le directeur général de l’entreprise requérante.

« Travailler avec toutes les entreprises »

« Les entreprises qu’on a choisies ont les agréments nécessaires. Je rappelle que Caza Pièces Auto est la seule agréée pour les VHU (véhicules hors d’usage) », indique de son côté le DGS, qui affirme qu’il n’y a aucune volonté de mettre de côté une entreprise. « Au contraire, nous souhaitons travailler avec toutes les entreprises du territoire s’il y a une possibilité de le faire. »

Le tribunal administratif a statué, vendredi, en rejetant le recours d’Enzo Recyclage. Son directeur général ne sait pas encore si d’autres démarches seront entamées. De son côté, Moos Boina, le dirigeant de Caza Pièces Auto, se réjouit de s’être vu attribuer un des marchés de l’appel d’offres : « Cela va nous permettre de ramasser plein d’encombrants dans un secteur où il y a moins d’embouteillages qu’à Mamoudzou ».

Un divorce pas encore acté

Non satisfaite de la collecte des déchets sur son territoire, la communauté d’agglomération du Grand Nord (CAGNM) souhaite adopter le même modèle que celle de Dembéni-Mamoudzou (Cadema), à savoir l’assurer elle-même. Mais « cela n’est pas évident à faire valoir auprès des institutions », commente Mourad Amadi, directeur général des services de l’intercommunalité. Si les élus du Nord espèrent pouvoir développer une filière économique autour du réemploi et du recyclage en récupérant la compétence actuellement assurée par le syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), la sortie du syndicat pour la partie collecte est toujours en suspens. De son côté, le Sidevam indique que la compétence lui revient toujours aujourd’hui, et que la CAGNM n’a jamais engagé de « discussions sérieuses » sur le sujet.

« Le premier remède de la dette, c’est la réduction des dépenses »

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Face à une Assemblée nationale dissipée, Michel Barnier a défini sa politique générale, ce mardi après-midi, à Paris.

Dans son discours de politique générale, ce mardi après-midi, le Premier ministre Michel Barnier a commencé par l’économie dans une Assemblée nationale particulièrement bruyante. Afin de réduire le déficit, il promet de réduire les dépenses publiques et demande « une contribution exceptionnelle » aux grandes fortunes et aux grandes entreprises. Pour les Outremer, un nouveau comité interministériel (CIOM) est d’ores et déjà prévu au « premier trimestre 2025 ».

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Une cinquantaine de personnes solidaires avec la grève nationale de ce mardi

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Dans le cadre d’une grève nationale pour l’abrogation de la loi sur les retraites, les salaires ou encore la défense des services publics, une cinquantaine de personnes étaient réunies devant le rectorat, à Mamoudzou, ce mardi matin. A l’appel des syndicats d’enseignants de Mayotte (CGT, FSU, SUD éducation, FO), les manifestants s’alignent sur les demandes nationales, mais ont des revendications supplémentaires propre à la situation de l’île. « La sécurité, la problématique des postes vacants et les conditions de travail dans les établissements scolaires à Mayotte doivent être prises en compte dans le débat », plaident Alli Habla, professeur en éco-gestion, et Sabrina Hassani, professeure en restauration, tous deux secrétaires académiques du Snuep-FSU. D’autres sujets sont mis sur la table, comme la possibilité pour les contractuels d’ouvrir un plan de titularisation et de cotiser aux complémentaires retraite (Ircantec). Ce matin, tous sont dans l’expectative des annonces du nouveau Premier ministre, Michel Barnier, qui prend la parole plus tard dans la journée pour dévoiler les grandes orientations de son programme (voir par ailleurs).

Corps retrouvé dans la mangrove : pas d’élément permettant l’identification

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Le vendredi 20 septembre, le corps d’une femme a été retrouvé dans la mangrove, à proximité du quartier M’gombani, à Mamoudzou. Celui-ci avait été découvert par un policier municipal et un parent-relais, alors qu’une opération de ramassage des déchets se tenait non loin. L’état « très abîmé » du corps n’a pas permis à la police d’identifier la personne ou de savoir les causes de sa mort, avait alors indiqué le Parquet de Mamoudzou. L’autopsie qui a suivie quelques jours après n’a rien donné de plus, confirme le procureur de Mamoudzou, Yann Le Bris. Aucune trace de coup n’a pu être mise en évidence.

Économie : des conséquences des barrages relevées par l’Iedom

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En observant la conjoncture économique, l’Institut d’émission des départements des Outremer (Iedom) constate que le mouvement social de janvier et février n’est pas sans conséquences sur l’économie à Mayotte. « Au deuxième trimestre, l’impact du mouvement social des premiers mois de l’année se fait toujours ressentir sur plusieurs secteurs d’activité », note l’institut dans sa publication de septembre. L’indicateur du climat des affaires (ICA), l’indice créé par la Banque de France et l’Insee pour mesurer le moral des chefs d’entreprise, a en effet plongé au début de l’année. S’il a effectué ensuite un rebond avec « 68 % des chefs d’entreprises qui relatent une activité en hausse ou stable », l’économie mahoraise reste fragile. « Les trésoreries demeurent dégradées et les niveaux de stocks sont faibles en raison notamment des délais de livraison allongés », s’inquiète l’Iedom.

Le regain de l’économie mahoraise est avant tout porté par le secteur du BTP. « Au deuxième trimestre 2024, le secteur de la construction enregistre une nette augmentation de son activité par rapport aux deux trimestres précédents, alimentée par des carnets de commandes toujours remplis. Toutefois, les tensions de trésorerie s’accentuent. » Pour cette fin d’année, « les professionnels de la construction sont optimistes et s’attendent à un maintien de leur activité ainsi qu’à une hausse des effectifs ». Le secteur en berne reste le commerce avec une activité qui demeure faible. « Les trésoreries se détériorent et les chefs d’entreprises indiquent avoir pratiqué une baisse des prix sur ce trimestre. En outre, ils annoncent avoir réduit leurs effectifs », fait remarquer l’institut. Concernant les services marchands, les chefs d’entreprise font état des mêmes difficultés que ceux du commerce, même s’ils « prévoient une moindre dégradation de leur activité, qui reviendrait progressivement vers son niveau moyen de long terme ».

Anchya Bamana a inauguré sa permanence à Passamaïnty

La députée soutenue par le Rassemblement national, Anchya Bamana, a inauguré sa permanence parlementaire, ce dimanche 29 septembre. Elle est située à Passamaïnty (Mamoudzou), au 165, Route départementale 3, bâtiment A 1er étage.

Ce lieu est ouvert aux administrés de la deuxième circonscription de Mayotte, ils pourront être accueillis par le suppléant de la députée, Mahamoud Sidi Moukou, et ses collaborateurs lorsqu’elle est à Paris. Contact : 0269608122.

Une coupure d’électricité à Sada ce mercredi matin

En raison de travaux sur le réseau, Électricité de Mayotte (EDM) annonce qu’une coupure a lieu dans les secteurs de Sada, ce mercredi 2 octobre, de 6h à 9h.

Plus que deux semaines pour s’inscrire au mois de l’ESS

La huitième édition du mois de l’Économie sociale et solidaire (ESS) se tiendra du 1er novembre au 30 novembre à Mayotte. Association, mutuelle, coopérative, fondation ou une entreprise commerciale peuvent participer à l’édition 2024, pour contribuer à faire découvrir les acteurs de l’ESS et valoriser les initiatives locales. Les inscriptions à l’évènement se font sur le site internet du mois de l’ESS, avant le 15 octobre.

Un village de sensibilisation aux risques naturels à M’tsamboro

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Ce lundi 7 octobre, de 8h30 à 15h30, au plateau sportif de M’tsamboro, se tiendra le village de sensibilisation aux risques naturels intitulé « Namje Rilagwe zi Hatwari ». Une dizaine de stands et d’activités, comme des jeux ou des projections vidéos de témoignages, permettront d’en apprendre plus sur les risques naturels présents à Mayotte et de promouvoir les bons gestes à adopter.

Bus scolaires : 59% du réseau en fonctionnement ce mardi

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Commencé lundi, un mouvement de protestation des chauffeurs de bus prend la forme d’un droit de retrait. Ce mardi, une partie d’entre eux l’ont encore exercé pour demander des mesures contre les caillassages dont ils font l’objet. Selon le réseau halO’, géré par Transdev, il y a « une activité globale à hauteur de 59% des services effectués ». Principal secteur touché par les jets de pierres, le tronçon Koungou-Majicavo-Mamoudzou ne fait plus l’objet d’un ramassage des élèves « jusqu’à nouvel ordre ». Le secteur sud est lui aussi particulièrement touché avec 28% des trajets effectués.
Le reste de Mayotte, notamment le transport des personnes à mobilité réduite, connaît un fonctionnement normal des lignes de bus.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes