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Séminaire d’accueil des nouveaux profs

La vice-rectrice Mme Constantini a conduit la cérémonie, donnant successivement la parole au sénateur Thani Mohamed Soilihi, au vice-président du conseil général Jacques Martial Henry, au préfet Seymour Morsy, au colonel de gendarmerie, puis, après une courte pause, au procureur, à des médecins et autres intervenants.

Le sénateur de Mayotte a commencé la séance et a assuré une présentation de la société mahoraise particulièrement complète et appréciée. Il y a été question d’histoires, de traditions, de chiffres précis sur la population, l’économie, le développement économique et social, de l’évolution institutionnelle, de chômage et de clandestinité, du rôle des enfants qui aident leurs familles, d’une zone d’éducation prioritaire à créer sur l’ensemble du territoire… Son intervention a été très suivie et longuement applaudie, d’autant qu’il avait terminé son allocution par une citation : “La route est longue, mais la voie est libre”.

Le vice-président du conseil général Jacques Martial Henry a pour sa part mis en avant l’histoire singulière de Mayotte, de 1841 à nos jours, évoquant 1912, 1946, 1958 et 1976. “Ici vous êtes chez vous ! Vous devez contribuer au développement de ce pays”, a exhorté l’élu de Mamoudzou, rappelant aussi la prise en charge des enfants, la lutte contre l’échec scolaire ou l’illettrisme avec l’Aprosasoma, le Cmac ou l’Apredema, mais aussi le GIP Mamoudzou- Koungou dont il fut président, structures aujourd’hui disparues.

Il a aussi rappelé la jeunesse du système éducatif mahorais avec la 1ère université de la Réunion qui a ouvert ses portes en 1953, le 1er lycée en Grande Comore en 1963, quand le 1er collège ouvrait ses portes à Mayotte en 1976 et la 1ère école maternelle en 1992. Le représentant du CG a aussi évoqué ses souvenirs personnels, avec son admission au concours d’entrée en 6ème en 1986 avec 89 admis, alors qu’aujourd’hui ce sont 2 à 3 000 nouveaux élèves par an qui sont scolarisés. “À Mayotte on manquait de tout”, a-t-il mis en perspective.

“Mayotte est un territoire exceptionnel !”

“Je rêvais de participer à une rentrée scolaire où tout le monde se sent mobilisé”, a alors déclaré le préfet Seymour Morsy. Il a enchaîné, rappelant au représentant du CG que “les personnes devant vous ont choisi de venir. On est là pour servir les causes pour lesquelles on a été nommés”, mais que pour la description de la société mahoraise “il m’est difficile de dire mieux que le sénateur”.

Le préfet a ensuite expliqué aux nouveaux arrivants que Mayotte est en pleine évolution : “nous sommes dans un département qui a connu en 5 ans la départementalisation, 3 décentralisations, la régionalisation et l’exercice européen”.

Le préfet a aussi tenu à rappeler que “la priorité n°1 c’est la jeunesse, avec 60 % de la population qui a moins de 25 ans et une population qui dans 20 ans sera de 600.000 habitants. (…) Mayotte est un territoire exceptionnel !” Insistant sur l’éducation, Seymour Morsy a indiqué que l’accès à l’école pour tous est une obligation, mais que “les classes sont pleines, pleines à craquer. Ça ne peut pas durer bien longtemps !” Pour ce qui est des constructions scolaires, “c’est terriblement insuffisant. Il faut faire en sorte que, plus que nous passions à la vitesse supérieure, nous fassions des excès de vitesse”.

Le préfet a aussi évoqué l’immigration clandestine, l’obligation de scolarité, l’égalité des chances, la laïcité, avec pour objectif final, “le bout du bout, sera le développement économique”. Le préfet, lui aussi nouvellement arrivé, a conclu en rappelant le rendez-vous Mayotte 2025 : “il faut dire les 7-10 priorités, l’éducation en fait partie”, finissant en exhortant chacun : “il faut vivre avec Mayotte, avec cette jeunesse”, en gardant “cette curiosité, cet enchantement” propres aux nouveaux arrivants.

Mme Constantini a insisté pour sa part sur la force de l’action collective, sur la bienveillance à garantir à chacun “sans revenir sur l’exigence” et sur “l’École de la République à laquelle nous sommes attachés”.

La clandestine proposait des titres de séjour

Le tribunal de grande instance jugeait Nemati* et son mari Hassan*, ce mercredi. Entre 2010 et 2013, la prévenue avait organisé “quatre trajets par semaine” de kwassa-kwassa en provenance d’Anjouan sur les deux bateaux qu’elle possédait. Elle avait aussi, par ailleurs, promis à de nombreux clandestins qu’ils obtiendraient leur titre de séjour s’il la payait : 2 500 € pour un titre de séjour de 10 ans, 1 500 € pour un titre d’un an. 31 plaintes ont été déposées. Son mari, lui, est accusé de complicité.

La procureure requérait 5 ans de prison et 20 000 € d’amende pour Nemati, 2 à 3 ans de prison et 10 000 € d’amende pour son époux.
Accédant aux réquisitions de la procureure, les juges ont condamné Nemati à 5 ans de prison et à 20 000 € d’amende. Hassan, lui, est condamné à 2 ans de prison et 10 000 € d’amende et la peine de ce fonctionnaire d’État sera inscrite au bulletin numéro 2 de son casier judiciaire. Par contre, les victimes ne seront pas indemnisées. Le tribunal a en effet estimé que leur demande n’était pas recevable sur le fond.

 

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200 étudiants mahorais vont manquer leur rentrée scolaire

Ils étaient 430 au début de la semaine dernière à attendre impatiemment qu’un siège se libère. Aujourd’hui ils ne sont plus que 200 grâce aux efforts de l’Agence de l’Outremer pour la mobilité (LADOM), qui finance les billets.
À l’origine du loupé, des dossiers d’étudiants rendus en retard et un manque de place à bord des vols d’Air Austral en direction de paris.
Il n’en reste pas moins que de nombreux lycées et universités auront déjà repris leurs cours, puisque la rentrée en métropole a d’ores et déjà commencé dans certaines universités.
La panique est là mais pour l’heure aucune solution n’a été trouvée. Il a été envisagé d’affréter un avion, mais aucun n’est disponible.

 

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Le conseil général vient en aide à Acoua

Jeudi matin, le président du conseil général Daniel Zaïdani s’est rendu à Acoua pour signer une convention d’aide à la commune.
En effet, la commune avait été l’une des plus endommagées après le passage de la tempête tropicale Hellen en mars dernier.
Pour aider le maire Ahmed Darouèche à reconstruire les voiries communales et acheter du mobilier pour l’école maternelle, le conseil général a débloqué une enveloppe exceptionnelle de 1,4 million d’euros.
Cette convention a été signée en présence du député de Mayotte et natif d’Acoua Boinali Saïd Toumbou, du sénateur Thani Mohamed Soilihi et du conseiller général du canton d’Acoua, 5e vice-président du conseiller général, Soiderdine Madi.

 

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Anjouan sans electricité

Depuis dimanche, les générateurs d’Électricité d’Anjouan (EDA) sont à l’arrêt. Et la colère gronde au sein de la population et des acteurs économiques.
La raison de l’arrêt de la distribution de l’électricité est simple : EDA n’arrive pas à payer ses fournisseurs en gazole et l’entreprise est en faillite.
“Nous avons des affiches publicitaires à imprimer et des autocollants. Les clients n’ont n’en que faire de nos raisons et vont même jusqu’à nous menacer de nous traduire en justice” a expliqué Abdelkader Abdallah, un employé de l’agence de communication Adinane.com à la Gazette des Comores.
Sur le plan économique, c’est le néant. Les supermarchés, les pharmacies et les poissonneries subissent des pertes chaque jour. Et les journalistes pour travailler se rendent dans les hôtels et y consomment afin de bénéficier de l’électricité et du WiFi.

 

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Miss Mayotte : « Je vis ici, donc je suis mahoraise »

Tounda : Maintenant que vous avez un peu de recul, comment avez-vous vécu votre sacre samedi soir et quel est votre quotidien de Miss ?

Ludy Langlade : J’étais très excitée par le show, j’étais impatiente de défiler et cela m’a vraiment plu. Ça a été un moment magique et je n’ai même pas ressenti de stress. Quand j’ai entendu mon nom, j’étais choquée, je ne croyais pas gagner et cela m’a beaucoup émue. Même aujourd’hui, j’ai du mal à réaliser que je suis Miss Mayotte.
Mon père avait fait le déplacement et ma mère, qui vit en métropole, a été très présente malgré la distance, leur soutien a été important pour moi.
Le lendemain de l’élection, on est parti à l’ilot de sable blanc pour faire les photos avec Miss France et Miss Réunion, j’ai pu nager avec les dauphins et les tortues, c’était magnifique. C’est vrai que j’ai été prise dans un tourbillon les heures suivant la soirée de samedi, mais depuis, j’ai eu le temps de me reposer et de profiter avec ma famille.

Tounda : Revenons sur la polémique, beaucoup de gens vous croyaient mahoraise et ont mal pris le fait que vous ne connaissiez pas la culture et au moins l’une des langues de Mayotte. Qu’avez-vous à leur répondre ?

Ludy Langlade : J’étais déjà venue en vacances l’année dernière et je voulais déjà vivre ici, mais je m’étais engagée dans mon lycée, c’était trop compliqué. Comme je suis venue faire un stage ici, je me suis présentée à l’élection et maintenant que je suis élue, je sais que je vais rester ici. Je suis inscrite au lycée de Coconi, après mon baccalauréat, je voudrais intégrer l’IFSI (NDLR l’école d’infirmière de Mamoudzou). Certains disent que je ne suis pas mahoraise, mais je n’ai pas besoin d’être d’origine mahoraise pour me sentir chez moi ici. Je vis ici donc je suis mahoraise. Mais globalement, les gens sont très gentils avec moi, ils me reconnaissent dans la rue, m’appellent par mon prénom, c’est très touchant.

Tounda : Comment allez-vous conjuguer votre vie de lycéenne et de Miss ?

Ludy Langlade : Le programme est en train de se faire, il y aura des évènements à Mayotte, mais aussi à l’extérieur, nous aviserons en temps voulu. Ce qui est sûr c’est qu’au mois de novembre, j’aurais une grosse coupure car c’est à ce moment qu’il y a le voyage de préparation avec toutes les autres candidates en République Dominicaine. D’ici là, je serais chaperonnée par Stanisla Saïd à Mayotte et lors de mes déplacements en métropole, Daniati Yves sera à mes côtés. J’ai déjà passé un accord avec le lycée concernant mes absences et il sera de ma responsabilité de me donner à fond pour rattraper les cours.

Propos recueillis par Marion Châteauneuf

Améliorer les rythmes scolaires pour améliorer l’éducation

 

Il y a d’abord le fondement de la réforme. Il s’agit de permettre aux enfants, au regard des spécialistes des rythmes éducatifs et autres pédo-psychiatres, d’enseigner aux enfants aux moments les plus propices et de ne pas les surcharger en apprentissages quand leur attention baisse. Le fondement paraît a priori sain, bienvenu. Il s’agit ensuite de leur offrir des plages horaires de loisirs, de découvertes, d’activités annexes, ce qui me paraît là aussi tout à fait positif.

Il faut alors voir où le bât blesse et pourquoi y-a-t-il, ici comme dans quelques écoles en Métropole, des blocages, des réticences d’élus, de parents ou d’enseignants. Serait-ce uniquement de la politique politicienne de bas niveau, destinée à mettre des bâtons dans les roues d’une réforme voulue par un Gouvernement de gauche ? Pourquoi pas…

Il y a ensuite les enjeux financiers à ne pas négliger. Des dizaines de jeunes ont été formés aux Bafa, BAFD et autres titres permettant d’encadrer et de s’occuper d’enfants, grâce à des formations financées par l’Etat ou le conseil général notamment. Ce serait donc une belle occasion de leur proposer un travail, en cette période de lutte contre le chômage massif. Eux sont demandeurs.

Mais certaines communes, et en particulier à Mayotte, n’ont pas les moyens d’embaucher. Faut-il rappeler que 11 communes sur 17 sont en redressement, sous tutelle ? Elles pourraient alors essayer de trouver des candidats dans les agents déjà payés chaque mois et qui pour certains sont pour le moins… désoeuvrés. Il faudrait alors envisager de les former, si certains sont motivés, volontaires ou capables de suivre cette formation. Mais cette étape n’a pas été engagée. La réforme a pourtant été annoncée, lancée l’année dernière et depuis un an qu’ont fait ces élus pour leurs enfants ? Comment se sont-ils préparés ?… Mettre en place un plan de formation, trouver les candidats, les moyens de le financer aurait pu occuper les équipes. Qu’en est-il ?

Il y a aussi les parents… Au vu de la situation actuelle à Mayotte, avec les rotations, le manque de salles de classe, il est demandé aux parents de récupérer leurs enfants pendant une heure ici, puis de les ramener, de les reprendre, de les faire manger !… Certains peuvent, d’autres non. Certains travaillent, ne sont pas sur place.

Il y a donc là un préalable que les élus, les syndicats ou les parents auraient pu évoquer devant le premier d’entre nous la semaine dernière : IL FAUT CONSTRUIRE EN URGENCE DES SALLES DE CLASSES A MAYOTTE ! Le Président Hollande aurait pu entendre ce message et s’engager, promettre, lancer un plan d’urgence… Mais il n’en fut pas vraiment question. Dommage…

Les parents sont donc embêtés, les mairies aussi qui ne remplissent pas leur rôle et se mettent hors-la-loi. Les enseignants quant à eux se sont peut-être habitués à travailler à ce rythme de la journée continue qu’ils ont un temps déplorée. Certains aimeraient peut-être au préalable que les écoles soient remises en état, sécurisées, nettoyées, équipées. Il y a là du boulot !

De plus, les cantines centrales, communales ou inter-communales ne sont toujours pas en place, malgré des années pendant lesquelles ce message a été répété. Il y a 20 ans, quand les carences en lait avaient été détectées, on avait décidé d’offrir aux enfants un yaourt. Et depuis ?… Il y a eu la « collation »… Il y a assurément une nouvelle étape à franchir.

Des cantines, comme cela se fait en Métropole et Outremer, permettraient aux enfants d’avoir un repas, de couper la journée d’études, pour les plus démunis d’avoir enfin un vrai repas. Cela créerait des emplois, cela permettrait de proposer une alimentation équilibrée, saine. C’est un point important de la réforme et un enjeu supplémentaire pour Mayotte.

Parmi les enjeux, il y a aussi les activités en elles-mêmes. Elles permettraient aux enfants de jouer ensemble, de mieux se connaître, de créer plus de lien social. Cela permettrait à certains d’avoir enfin une activité extra-scolaire, à tous de découvrir des loisirs, des jeux, des sports, de découvrir leurs environnements, d’aller à la bibliothèque la plus proche… Pour ça aussi il faut le faire !

Enfin, en premier lieu, au cœur de cette réforme et il ne faut surtout pas l’oublier : il y a les enfants. Cette réforme est faite pour eux, pour qu’ils apprennent mieux, pour qu’ils ne finissent pas les derniers cours endormis sur leur table. Pour que les apprentissages soient plus efficaces. Au vu de la situation de l’éducation à Mayotte, tout ce qui peut aller dans le sens d’une amélioration doit être soutenu sans délai.

Les écoles doivent être entretenues, rénovées, 600 salles supplémentaires doivent être construites en urgence, des cantines doivent être installées, les mairies doivent engager sans délai la formation de leurs agents – les Ceméa sont là – ou embaucher pour assurer leur mission fixée par la loi. Mayotte a trop été à la traine, une exception, dans une situation provisoire, pour que les enfants de l’île ne bénéficient pas de cette réforme si elle va dans le sens d’une meilleure éducation.

 

Laurent Canavate

«Des fonctionnaires sur-rémunérés»

Il y a un mois, le Sénat publiait un rapport sur les niveaux de vie en Outremer. Le constat était clair, des fonctionnaires sur-rémunérés, une profonde disparité de revenus, et un taux de pauvreté élevé.

Ce que l’on nomme “sur-rémunérations” désigne une réalité composite. Il existe en effet une superposition de plusieurs dispositifs (majorations de traitement, indemnités diverses, congés bonifiés, primes de vie chère) et une grande hétérogénéité des règles législatives et réglementaires en vigueur.
S’élevant en moyenne à 31 650 euros, le salaire annuel des fonctionnaires domiens est supérieur de 18,6 % à celui des fonctionnaires hexagonaux.
Le rapport insiste sur le fait que cette “sur-rémunération” des fonctionnaires accentuerait les inégalités de revenus.
L’analyse de l’écart des salaires montre, en effet, que ces inégalités seraient beaucoup plus marquées que dans l’hexagone.
À Mayotte, par exemple, les revenus des personnes les plus riches sont près de dix fois supérieurs à ceux des plus pauvres. L’écart est trois fois plus important que dans l’hexagone et près de deux fois plus qu’à La Réunion.

En prenant pour référence le seuil de pauvreté national, on remarque que 38 % des ménages martiniquais disposaient, en 2006, d’un revenu inférieur à 60 % du revenu moyen national. Cette proportion atteignant 46 % en Guadeloupe, 49 % à la Réunion, et 50 % en Guyane la même année. En 2008, selon l’INSEE, la moitié des ménages calédoniens les plus fortunés se partageait 79 % des ressources, contre 69 % dans l’hexagone.
Aujourd’hui, d’après le cabinet du directeur général à l’Outremer, une personne sur trois est couverte par les minima sociaux dans les DOM, contre moins d’une sur dix dans l’hexagone.

 

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Rythmes scolaires : rencontre samedi pour sortir de l’impasse

Hier, dans la salle de réunion du vice-rectorat les élus des dix-sept communes de Mayotte étaient réunis en présence des inspecteurs académiques, du sénateur Thani Mohamed Soilihi et de la vice-rectrice Nathalie Costantini. Une réunion prévue de longue date afin que la représentante de l’éducation se présente aux élus, mais qui au final a tourné autour du rythme scolaire et de ses problématiques.

Selon Anchya Bamana, la mairesse de Sada : “on a essayé de lui faire toucher du doigt nos problèmes. Et on pense qu’elle l’a saisi et c’est déjà une avancée”.

Une réunion qui laisse tout le monde satisfait puisque Natalie Costantini, elle aussi est contente de la rencontre : “j’ai eu en face de moi des élus fiers de leur mission et qui ont envie de mettre en avant les intérêts de l’enfant… et pour eux la sécurité de l’enfant passe avant tout”.

Les maires n’ont pas manqué de rappeler la vétusté des écoles et ont affirmé vouloir donner une autre condition de travail aux enfants. Mais, la réunion n’était pas là pour trouver des solutions à la crise actuelle dans la mesure où il n’y avait pas tous les acteurs. Le 3 octobre prochain, il devrait y avoir les élections pour les conseils d’école, la vice-rectrice appelle tout le monde à y participer afin que les élus et les parents soient représentés.
“C’est un lieu où les décisions vont se prendre” appuie la vice-rectrice.

Nathalie Costantini note que pour l’heure, elle est la seule dit-elle à avoir fait des propositions par rapport à la mise en place des rythmes scolaires.
Un message à destination des organisations syndicales.

Samedi à Dembéni, après la rencontre avec les nouveaux arrivants à Mayotte -organisée par le vice-rectorat- le préfet Seymour Morsy, Nathalie Costantini, les syndicats enseignants, les représentants des parents d’élèves devront se voir pour tenter de trouver une solution et qu’enfin les élèves mahorais puissent retrouver les bancs de l’école. Actuellement selon le vice-rectorat sur les 186 écoles que compte le département 55 sont perturbées -des perturbations dues aux rythmes scolaires, mais pas seulement.

L’intersyndical des enseignants du premier degré aurait voulu s’inviter à cette rencontre, mais l’important dispositif policier mis en place les en a dissuadé. Cependant, une centaine de parents d’élèves, venant de Mgombani, Kavani Sud et de Tsimkoura ont chanté et dansé devant le vice-rectorat.
Aujourd’hui, il n’y aura pas de rassemblement à Mamoudzou. L’intersyndicale sillonnera les villages de Mayotte pour sensibiliser les parents et leur demander de se rendre à Dembeni samedi.

Kalathoumi Abdil-Hadi

20 tonnes de déchets enlevés à Sada

Le Sidevam 976 continue ses actions de nettoyage des stocks historiques de déchets dans les communes de Mayotte.
Après Chiconi en juillet, c’est Sada qui s’y met depuis hier.
L’opération de deux jours consiste à enlever les déchets abandonnés toujours au même endroit et qui se sont accumulés à un point où les équipes de ramassage n’ont pas la capacité de les dégager.
Hier, les hommes du Sidevam 976 et de la commune de Sada ont parcouru les villages de Mangajou et Sada pour enlever ces déchets, notamment avec l’aide d’un camion muni d’un grappin.
Le but de cette opération coup de poing est de réinstaurer de nouvelles pratiques en matière de rassemblement des déchets. Le Sidevam976 envisage de mettre en place des bacs de 660 L dans la commune afin que les habitants puissent y jeter leurs ordures.

 

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Des nouveautés pour le recouvrement de l’impôt

“Payer des impôts est un privilège.” Certains contribuables justifient ainsi le besoin de payer ses impôts pour le bien de la collectivité publique. À Mayotte, désormais les contribuables mahorais sont soumis au régime de droit commun.
Les premiers avis d’imposition sur le revenu sont arrivés dans les boîtes aux lettres et le paiement doit suivre. À cet effet, la DRFiP a tenu à communiquer sur les démarches entreprises par l’administration et celles que doivent accomplir les contribuables.

“Tout d’abord, il y a un guichet unique pour les impôts des particuliers. La déclaration comme le paiement se fait auprès de nos agents rue de l’Hôpital sur un seul site” indique Thierry Galvain.
Sa collègue Anne El Ghazzi a, elle, dévoilé le calendrier d’envoi des avis.
“Les premiers ont été envoyés au début du mois d’août pour un paiement au 15 septembre. Les autres envois seront échelonnés d’ici le début de l’année 2015. Le paiement doit intervenir avant le 15 octobre pour la taxe foncière, le 15 novembre pour le reste de l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation et le 15 décembre pour la cotisation foncière des entreprises. De même, la DRFiP renforcera ses effectifs pour accueillir le public aussi bien pour l’impôt sur le revenu (depuis le 25 août), les taxes foncières (1er septembre), la taxe d’habitation (1er octobre) et la cotisation foncière des entreprises (13 novembre).”

Si à la fin de l’année 2014, vous n’avez pas reçu vos avis, il faudra se manifester auprès de la DRFiP.
Un numéro de téléphone (02 69 61 81 10) et des courriels pour la taxe foncière (drfip976.pgf.revision@ dgfip.finances.gouv.fr), l’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation (sip.mamoudzou@dgfip. finances.gouv.fr) et pour la cotisation foncière des entreprises (sie.mamoudzou@dgfip.finances. gouv.fr) sont disponibles pour répondre à toutes les questions.

Concernant les moyens de paiement, il est possible de payer en ligne (même avec son smartphone), par chèque, par virement bancaire et en liquide. Cependant, pour ce dernier moyen, la DRFiP n’accepte pas les paiements (ou les remboursements) supérieurs à 300 €.
La mensualisation ne sera disponible qu’en 2015.

Pour la campagne 2014, la DRFiP n’a pas le nombre exact de contribuables. En 2012, il y avait 65 000 foyers fiscaux. Près de 83 % d’entre eux n’étaient pas imposables (50 % déclarant même un revenu de zéro euro).
En ce qui concerne les impôts fonciers, il faut savoir que 44 % des propriétés appartiennent à l’État et aux collectivités locales. Les personnes qui procéderont à la régularisation de leurs propriétés entre le 18 septembre 2013 et 2016 auront une exonération progressive de leurs impôts fonciers durant cinq ans.

Cette année, un abattement de 40 % (plafonné à 6 700 €) sera applicable à tous les contribuables. Des abattements existent aussi sous conditions pour les taxes d’habitation et foncières.

F.S.

Recrudescence de gastroentérites

L’Agence régionale de santé de l’océan Indien (ARS-OI) demande la vigilance la plus complète face à une épidémie de gastroentérite qui sévit dans le département.

Les autorités sanitaires sont sur le qui-vive. Alors que les chiffres de contamination par la dengue sont en baisse, c’est la gastroentérite qui fait son apparition soudaine en cette période de rentrée scolaire.
Les urgences du CHM et les médecins de ville ont constaté une hausse de consultation de jeunes enfants (moins de 6 ans) ces dernières semaines en raison de gastroentérites.

Cette maladie infecte le système digestif par l’intermédiaire d’un virus. Celui-ci survit au moins huit heures et parfois jusqu’à sept jours sur les surfaces inertes. La maladie dure de deux à cinq jours et peut être contagieuse trois jours après la guérison.
Les symptômes sont les vomissements, la diarrhée, des maux de tête, des frissons ou encore des crampes abdominales.

Pour éviter d’attraper la maladie, il est recommandé de bien se laver les mains au savon, de nettoyer les sols, les rampes d’escalier, les poignées de porte au détergent ou à l’eau javellisée et pour les personnes travaillant en collectivité ou à la préparation de repas, il faut appliquer des règles d’hygiène stricte et écarter les personnes malades.

En cas d’apparition des symptômes, il faut se réhydrater et consulter un médecin.

 

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Intensification du mouvement contre les rythmes scolaires

Les écoles sont fermées par des parents en colère, le Snuipp avance le chiffre de 14 communes touchées. Durant tout le weekend, des chaines de messages circulaient pour demander aux parents de fermer les écoles. C’est sous ces conseils que des parents d’élèves ont été achetés des chaines et de cadenas pour fermer les portails des écoles. Il n’y aura pas cours. Les enfants sont ramenés à la maison.

À Combani, les parents d’élèves ont fait le tour du village pour rameuter les autres parents. Du côté de Mamoudzou, les parents d’élèves de Mgombani, font le pied de grue devant le vice-rectorat avec les instituteurs.

Les nouveaux rythmes scolaires n’ont pas encore imposé le rythme. Du côté de Paris, la toute nouvelle ministre de l’éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem réitère sur TF1 : “aucune exception ne sera tolérée”, même si elle affirme qu’elle sera “à l’écoute pour que les choses se passent au mieux”. Cependant, elle exhorte les communes à respecter la loi : “la loi s’appliquera, si ce ne sont pas les maires qui l’appliquent, alors ce seront les préfets”.
Les maires même opposés à l’application de la loi dans les conditions actuelles ne prendront pas les risques d’être hors-la-loi et laissent les parents afficher leur opposition.

Demain mercredi, il devrait y avoir une rencontre entre les mairies et le vice-rectorat pour faire le point sur la rentrée de manière générale, mais il va de soi que les rythmes scolaires occuperont les débats.
L’intersyndicale enseignante composée de FO, Cgt-Ma et du Snuipp continue d’appeler les parents à la mobilisation tout en les remerciant d’avoir répondu à l’appel pour le blocage de ce lundi.

Kalathoumi Abdil-Hadi

Exprimez votre opinion et dites-nous si vous êtes favorable à l’application de la réforme des nouveaux rythmes scolaires à Mayotte en répondant à notre sondage (à droite de cet article)

 

La liste des écoles fermées selon l’intersyndicale
• Les écoles des communes de Sada et Bouéni sont toutes fermées
• Dans la commune de Koungou, seules 2 écoles fonctionnent (sur 17)
• Dans Mamoudzou 17 écoles ne fonctionnent pas
• Celles de Chirongui et de Tsimkoura sont fermées
• À Kani, la principale école est fermée ainsi que celle du village voisin ;
• Dans la commune de Bandrélé, Nyambadao est bloquée par les parents
• Les écoles de Dembeni et Tsararano le sont aussi
• A Labattoir, 4 écoles bloquées
• A Ouangani, 2 écoles
• Tsingoni : 3 écoles
Il faut également noter qu’à Chiconi et Combani les grilles des écoles ont été cadenassées.

 

Un nouveau câble Internet entre Mayotte et les Comores

L’Union des Comores et Mayotte pourraient être bientôt reliées par un câble sous-marin à fibre optique.
Le quotidien Al Watwan affirme que les sociétés Comores Câbles, SFR Mayotte et Emtel (opérateur mauricien de télécoms) auraient signé un mémorandum d’entente pour mettre en place un consortium dénommé Gombessa (coelacanthe en comorien) qui relierait par câble à fibre optique Mayotte et l’Union des Comores.
Cela permettrait de compléter un chaînon manquant dans la zone en reliant les câbles Eassy et Lion 2 afin de sécuriser l’ensemble des connexions dans la région.
Concrétement, il s’agirait d’un câble d’une longueur de 350 km dont le coût est évalué à 16 millions d’euros.

 

 

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Conflit social à la Sodifram : ce n’est pas fini !

Pour rappel, en juin dernier, une partie des salariés du dépôt frais de la Sodifram cessait le travail pour protester contre le non-versement du salaire de leur délégué syndical, Taanlabi Mouhoudhoire Ali. La direction avait en effet estimé que l’homme ne se présentait plus à son poste depuis plusieurs semaines, le salarié s’occupant à temps plein de ses activités syndicales.

Le conflit s’est rapidement envenimé dès lors que les grévistes ont bloqué l’accès au dépôt frais, empêchant ainsi d’une part les non-grévistes de se rendre sur leur lieu de travail, mais aussi les camions de livraison d’aller et venir, cessant de fait l’approvisionnement des magasins.
La direction du groupe avait alors porté plainte contre cinq grévistes pour entrave à la liberté de travailler, avec en tête le même délégué syndical, Taanlabi Mouhoudhoire Ali.

La justice avait à l’époque tranché et demandé la levée immédiate du barrage, sans quoi les grévistes seraient punis de 50 € par jour de blocage et par salarié.
Malgré tout, le mouvement avait continué pour atteindre 10 jours, occasionnant ainsi d’importantes pertes financières pour le groupe.
Une fois les choses rentrées dans l’ordre et le protocole de fin de conflit signé, la direction du groupe a entamé une procédure de licenciement à l’encontre des cinq délégués syndicaux déjà traînés en justice lors de la grève et trois militants.

Pour le syndicat, c’est parce que ces personnes ont “osé exercer leur mandat syndical et défendre les salariés de leur entreprise” qu’elles sont aujourd’hui licenciées.
“Nous avons envoyé le dossier à la fédération nationale car la problématique touche à la syndicalisation et porte atteinte au droit fondamental de se syndiquer. Si la direction de la Sodifram va jusqu’au bout de ces procédures, c’est tout simplement la mort du syndicalisme au sein de l’entreprise” indique El Anziz Hamidou, secrétaire général de l’UDFO Mayotte.
Selon lui, si la fédération nationale lance aujourd’hui un préavis de grève pour le 8 septembre prochain, c’est parce qu’elle n’a pu raisonner la direction du groupe.
De leur côté, les dirigeants de la Sodifram, contactés hier soir par téléphone, jugeaient l’annonce trop prématurée pour se prononcer sur le sujet. “Nous avons appris la nouvelle il y a une demi-heure, nous allons nous réunir dans les jours à venir et nous communiquerons en temps voulu”, confiait le DRH de l’entreprise, Darcaoui Toiliha.

Le climat déjà glacial au sein du dépôt frais, devrait donc se détériorer dans les jours à venir si des négociations ne sont pas entamées entre les deux partis. La fédération nationale en appelle d’ailleurs à l’intervention des pouvoirs publics pour “prendre toutes les mesures nécessaires à l’apaisement de cette situation dans l’intérêt de tous”.
Le syndicat se veut particulièrement incisif, “partout où la liberté syndicale sera attaquée, la FGTA-FO se mobilisera. La FGTA-FO ne reculera pas devant l’intimidation et n’abandonnera pas ses camarades”, conclut le préavis de grève.

M.C.

Les premiers cadets de la République Mahorais

Sept filles et cinq garçons, c’est le nombre de jeunes mahorais titulaires de la première promotion des cadets de la République.

Cette cérémonie s’est faite en présence des responsables des forces de l’ordre, entre autres le directeur de cabinet de la préfecture, Jean-Pierre Frédéric, qui s’est fendu pour l’occasion d’un discours aux accents républicains. “Cette promotion va permettre de recruter une police à l’image de sa population”, a-t-il ainsi déclaré.

Le dispositif des cadets de la République intègre la formation à l’emploi d’adjoint de sécurité et d’une préparation à un concours spécifique de gardien de la paix.
Ils ont reçu 28 semaines de formation initiale à la police, sept semaines de stage en services opérationnels et douze semaines de formation dispensées au lycée de Dembéni.
Dès la fin de sa scolarité, le cadet peut se présenter à un concours spécifique de gardien et poursuivre son contrat en qualité d’adjoint de sécurité.

 

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Lumières sous les lampadaires

Depuis une semaine, au grand étonnement de la population, les lumières de Mamoudzou s’allument au lever du soleil. La mairie confond-elle jour et nuit ?

C’est en fait un des projets d’amélioration de l’environnement et de la lutte contre l’insécurité qui vise à améliorer les dispositifs d’éclairages de la ville.
Chaque jour, un électricien de la société EMFR, un élu, et un villageois, sillonnent Mamoudzou et ses alentours à la recherche d’ampoules grillées ou de lampadaires abîmés.
Au total, 600 ampoules devraient être changées et 37 “poteaux-nus” habillés.
En septembre, un autre projet visant à lutter contre l’insalubrité devrait voir le jour.
L’opération devrait permettre d’embaucher 48 personnes (sous conditions) pour nettoyer les quartiers de 7h à 12 h chaque jour.
Si le projet vous intéresse, il est dès à présent possible de postuler à la Mairie de Mamoudzou.

 

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Course poursuite à la brouette

La nuit du 25 août, un groupe de jeunes décide de cambrioler un conteneur de matériaux de construction situé à proximité du lycée professionnel de Kawéni.
Les policiers parviennent à s’approcher, mais l’alerte est déclenchée et c’est la débandade.
Un des jeunes, âgé de 15 ans, qui tractait une brouette chargée avec une disqueuse et d’autres équipements est tout de même interpelé par les policiers.

 

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Interpellation de pêcheurs à M’tsapéré

Mercredi après-midi, aux alentours de 15 heures, les gendarmes ont débarqué au terre-plein de M’tsapéré, précisément à la place des pêcheurs, pour un “simple contrôle”, selon un gendarme qui n’a rien voulu ajouter.
Les personnes visées étaient principalement les professionnels qui revenaient de la pêche. Quatre barques étaient pointées du doigt.
Un propriétaire de barques a été questionné sur place par les gendarmes, en entendant l’arrivée des policiers, appelés pour prendre le relais du contrôle, étant donné que ce dernier se situe sur une zone police.
Les policiers arrivés, six personnes -cinq pêcheurs et le propriétaire de barques-, ont été conduites au commissariat de Mamoudzou, escortés par les gendarmes et les policiers, alors que certains avaient leurs papiers sur place. S’agissait-il d’un simple contrôle ? Affaire à suivre.

 

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Comores : La Chine va construire un stade de 10.000 places

D’après HZK presse, l’ambassadeur de Chine à Moroni, Xiao Ming et le gouvernement comorien, représenté par le ministre des Relations extérieures (Mirex) ont signé un nouvel accord de coopération. Il comprend la construction d’un stade international de 10.000 places, à hauteur de 6 milliards de francs comoriens et un appui de 300 millions pour la “protection de la forêt”.
Ce dernier vise à permettre aux Comores de mieux gérer leur environnement et leurs ressources naturelles, et mieux relever les défis dus au changement climatique universel.
Selon le “Mirex”, El Anrif Said Hassane, le projet de stade comprendra une piste de 400m, des tribunes de 10.000 places, un parking, divers logements et plusieurs autres installations.
“Ce stade pourra, nous l’espérons, accueillir les jeux régionaux de 2019”, a déclaré le ministre comorien, tout en soulignant que “cette aide témoigne de la vivacité de notre coopération avec la Chine”.
L’ambassadeur chinois à Moroni a aussi annoncé la tenue de la 6ème conférence ministérielle du forum sur la coopérative sino-africaine l’année prochaine en Chine.
“Je suis confiant que dans ce cadre-là, les relations de coopération amicale entre nos deux pays seront renforcées et amplifiées encore davantage”, a soutenu M. Ming.

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Mardi 6 mai 2025

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Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes