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Un marin porté disparu sur le banc du Castor

Une disparition en mer d’un pêcheur a été signalée ce mardi matin aux affaires maritimes en charge de la coordination du sauvetage en mer. Le navire de pêche, parti de Koungou samedi dernier vers le banc du Castor à 140 nautiques (260 km) dans l’Est de Mayotte a été surpris dimanche 15 mars par des mauvaises conditions météorologiques. A 21h, un des marins est tombé à la mer. Malgré les recherches entreprises immédiatement, par le navire de pêche, de nuit, dans de très mauvaises conditions, le pêcheur est porté disparu. Il n’était pas équipé de gilets ou de brassières de sauvetage.

N’ayant pu donner l’alerte en l’absence de moyen de radiocommunication adapté, il a fallu attendre le retour sur Mayotte des pêcheurs ce mardi matin pour que la direction des affaires maritimes soit avisée, environ 36 heures après la disparition en mer du pêcheur.

Le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Réunion, sollicité, n’a pu que relayer l’information aux autorités de Madagascar et apporter son concours en diffusant des messages radio aux navires présents dans la zone.

Il est rappelé que la navigation des barques de pêche professionnelles est limitée à une zone de 5 miles des côtes mahoraises. La faiblesse des équipements des bateaux de pêche, conjuguée avec la dangerosité de la mer rendent impossible la navigation hauturière de ce type d’embarcations. Elles nécessitent le port permanent du vêtement à flottabilité intégrée.

De manière générale les navigateurs doivent adapter leur matériel d’armement et de communication aux zones de navigation fréquentées. À de telles distances de navigation dans l’océan Indien, l’unique moyen pour pouvoir émettre et recevoir une alerte de détresse est l’embarquement de matériel de communication satellite (Inmarsat).

 

 

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Perpétuité pour le violeur et meurtrier d’une fillette

Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été condamné hier par la cour d’assises de Mayotte à la réclusion à perpétuité dont 22 ans de sureté pour le viol et le meurtre d’une fillette de 2 ans le 31 août 2011 à Combani. Il a 10 jours pour faire appel.

« Cela fait 10 ans que je travaille au tribunal et c’est la première fois que je vois une condamnation aussi forte », témoigne un salarié du tribunal.

Les faits se sont déroulés à Combani dans la nuit du 31 août 2011, le jour de l’Aïd El Fitr. Le meurtrier se serait glissé dans l’habitation familiale en pleine nuit pour enlever l’enfant, volant par la même occasion le téléphone du père de la victime.

La petite a été violée à l’aide d’un morceau de bois avant d’être jetée et abandonnée dans une fosse. Alors qu’aucun ADN exploitable n’a été retrouvé sur la victime, les jurés, à la majorité de 5 voix, ont estimé l’accusé coupable en raison de la concordance entre le vol du téléphone et la disparition de la fille.

Le père et la mère de la victime se sont respectivement vus accorder 50 000€ pour préjudice moral.

 

   

 

 

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Une campagne électorale comme en métropole

Ca ne vous a peut-être pas échappé mais depuis mardi dernier, des spots de campagne électorale sont diffusés le midi et le soir sur les écrans et les ondes de la télévision et radio publique locale. Depuis deux semaines, une équipe d’une petite dizaine de techniciens et un représentant du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) sont venus avec des centaines de kilos de matériel, épauler les effectifs de Mayotte 1èrepour la réalisation de ces spots.

Mayotte ne disposant pas des techniques derniers cris et afin de donner des moyens dignes de ce nom au 101e département, l’État a lui proposé ce dispositif entièrement pris en charge, pour réaliser les vidéos de présentation des candidats et de leurs programmes. Pour ces élections départementales 2015, Mayotte est le seul département bénéficiant de ce programme. Pourquoi, le territoire n’investit-il, donc pas dans ce matériel qui lui manque? Pour Eric Loosveldt, la réponse est simple : « la régie fly autrement dit la régie mobile, est composée des bancs de montage audio et radio, d’une régie image-son ou encore des plateaux ce qui représente du matériel coûteux, rapidement obsolète et qui serait dur à rentabiliser sur un si petit territoire que Mayotte », argumente-t-il. Et pour maîtriser ce matériel, des moyens humains de métropole étaient indispensables.

Tous les candidats n’ont pas accès à ce service

À ne pas confondre avec les émissions de débat, ces clips de campagne sont des tribunes libres pour les candidats. Réglementé par l’article L462 du code électoral, le temps de parole sur ces supports audiovisuels est réparti entre deux catégories de candidats. La première concerne les élus sortants rattachés à un parti politique. Ces derniers disposent de trois heures d’antenne alors que la seconde catégorie composée des autres candidats rattachés à un parti, ne bénéficient eux que de 30 minutes de passage. Quant aux candidats sans étiquette, ces derniers n’ont pas le droit d’accéder à ce privilège, y compris au second tour.

Pourquoi une telle différence de traitement? « C’est la loi, seuls les partis qui présentent des candidats y ont le droit », répond simplement Albin Soares-Couto, chef du département pluralisme et déontologie de l’information au CSA. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le très grand nombre de candidats au prochain scrutin dans l’île n’en est pas la raison.

« La règle est la même dans tous les autres départements et territoires ultra-marins », explique Albin Soares-Couto. Si cette réglementation semble étrange pour l’électeur lambda, il n’a jamais été question au parlement, de modifier ce texte à l’heure actuelle.

Le CSA surveille le temps de parole électoral

Malgré cela, les candidats indépendants ont tout de même accès aux débats organisées par les médias audiovisuels. Le CSA veille à ce qu’un temps de parole équitable soit donné à chaque liste par canton. Depuis le 9 février, les chaînes de télévision et radio doivent envoyer régulièrement des relevés que l’institution analyse. En cas de non-respect de cette équité, elle en avise le média concerné et lui demande de combler le déséquilibre.

Quant au coût de l’opération, il est impossible de le savoir avant ou pendant le scrutin. Tout dépend du nombre de spots différents demandés par les candidats qui peuvent en disposer de trois maximums pour le premier tour. La dose de travail pour les techniciens n’étant pas la même entre un et trois clips, les comptes seront effectués par le CSA après l’élection et accessibles à tous sur son site.

« Il n’y a pas de budget fixe et étant donné sa variabilité, il est difficile d’avancer un chiffre », argumente Éric Loosveldt. Mais on jure du côté de France Télévision que ce type d’opération coûte moins cher que la réalisation d’une simple émission tournée et réalisée en métropole. « On a une exigence en termes de budget contraint car c’est l’État qui finance et nous faisons tout pour que le coût de production soit le plus bas possible », argumente le représentant du CSA avant de conclure, « c’est une des raisons pour laquelle nous essayons de recourir aux moyens humains locaux pour réduire ces dépenses ».

G.D

Les transports mahorais s’adaptent aux handicaps

La société de transport CMBT a introduit sur le territoire mahorais le premier bus permettant de transporter des personnes en fauteuil roulant. Équipé d’une haute technologie, ce bus peut accueillir 5 personnes à mobilité réduite plus 4 accompagnateurs. L’acquisition de ce bus spécial est le fruit d’un projet initié depuis environ 2 ans par la société CMTB, à la demande de l’association “Toi aussi” qui s’occupe des personnes handicapées.

Ce premier bus sera opérationnel dès la rentrée prochaine. Pour le moment, il va être testé par les employés de la société CMTB, leur permettant ainsi de se familiariser avec les spécificités techniques de ce type de véhicule. Il s’agit d’un investissement important pour CMTB , puisqu’un seul bus de ce type coûte 90 000 euros, soit 3 fois plus cher qu’un bus ordinaire.
L’acquisition de véhicules spécialisés est néanmoins indispensable pour transporter les personnes handicapées en toute sécurité. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise aux normes nationales de tous les véhicules de la société CMTB. Pour cela, elle a reçu l’aide financière de la préfecture et du conseil général.

La société Matis, premier transporteur de l’île, souhaite elle aussi s’équiper de véhicules spécialisés très prochainement. Mais il fallait au préalable que ses conducteurs reçoivent une formation adéquate, car le transport de personnes handicapées ne s’improvise pas. Outre l’acquisition des bons gestes techniques, il faut également apprendre à se comporter correctement vis-à-vis des personnes handicapées.

Le centre Mahoré Atout Formations, société fille de CMTB, a donc fait venir de métropole Jean-Marc Granvarlet, un formateur spécialisé en TPMR (transport de personnes à mobilité réduite). La semaine dernière, celui-ci a formé une vingtaine de conducteurs de chez Matis au métier très particulier de conducteur-accompagnateur de personnes à mobilité réduite. Cette formation, qui comprend une partie théorique et une partie pratique, s’est déroulée sur deux jours. Au cours de ceux-ci, les conducteurs ont appris à utiliser le véhicule tout en s’informant sur le bon comportement à adopter envers les personnes handicapées.

Lors de la partie théorique, Jean-Marc Granvarlet a présenté aux conducteurs les différents types de handicaps. Les handicaps moteurs, bien sûr, mais aussi les déficiences visuelles, auditives, ou psychiques.

La partie pratique a été consacrée, quant à elle, à apprendre à utiliser le véhicule spécial, et notamment à réussir à arrimer rapidement le fauteuil roulant au bus à l’aide des quatre sangles prévues à cet effet.

Le transport de personnes à mobilité réduite nécessite en effet l’acquisition de gestes précis qui doivent être effectués en souplesse de manière à ne pas blesser les UFR (Usagers en Fauteuil Roulant).

Pour recevoir cette formation, seuls deux prérequis étaient demandés aux chauffeurs : être détenteurs du permis B et posséder un SST (brevet de secourisme), afin d’être capable d’effectuer les gestes de premiers secours en cas d’accident.

La société CMTB et Mahoré Atout Formation ont donc franchi une étape-phare dans le domaine des transports à Mayotte : pour la première fois, les personnes handicapées vont pouvoir être réellement transportées dans les règles, en bénéficiant d’un matériel spécialisé et de personnes formées à les accompagner dans leurs déplacements quotidiens.

Nora Godeau

Une adolescente mahoraise scarifiée et brûlée en métropole

Cinq membres de la communauté mahoraise de Rennes ont été interpellés mercredi pour avoir appliqué à une adolescente un « traitement médical » traditionnel plutôt violent.

C’est sa mère, originaire de Mayotte, qui, pour tenter de calmer le tempérament de sa fille – connue des services de police pour des fugues répétées – a fait appel à des personnes venues de l’île et réputées pour leurs qualités de guérisseurs. Ils ont alors prodigué à la jeune fille des soins considérés en métropole comme de mauvais traitements infligés à un mineur.

Il s’agissait de lui infliger des entailles au moyen d’un cutter en récitant des versets du Coran, puis d’appliquer sur les plaies des ventouses brûlantes afin d’extraire le mal de son corps.

Lors d’une visite de l’assistante sociale qui la suit, l’adolescence lui a raconté ce qui lui était arrivé et la douleur qu’elle a subie du fait des scarifications et des brûlures.

Un signalement a suivi et une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre des « guérisseurs » et de la mère de la victime qui les avait convoqués.

Le Télégramme

   

 

 

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Les résultats du permis de conduire en ligne

Les candidats au permis de conduire qui le souhaitent ont désormais accès à leur résultat d’examen en ligne, 48 heures après le passage de l’épreuve pratique de conduite. Il leur suffit de se connecter à leur espace personnel en renseignant le numéro de dossier transmis lors de leur inscription à l’examen, leur date de naissance et leur catégorie de permis.

En cas d’échec, le certificat émis porte la mention « insuffisant ». Dans ce cas, les candidats seront informés des raisons et des pistes d’amélioration indiquées dans leur bilan de compétences. Les candidats reçus, dont le résultat est « favorable », auront la possibilité de télécharger directement leur Certificat d’examen du permis de conduire (CEPC) ou de le récupérer auprès de leur école de conduite.

Ce document tient lieu de permis de conduire sur le territoire national au regard des forces de l’ordre en attendant la délivrance du permis de conduire définitif. Il est valable quatre mois, à dater du jour de l’examen, et doit être accompagné d’un titre justifiant de son identité. En cas de contrôle, ce certificat peut également être présenté sur smartphone, sur tablette ou dans sa version imprimée. 

Plus de renseignements sur le site de la sécurité routière.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scoots de France

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scouts de France

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scouts de France (2)

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Bagarre qui dégénère : maisons et voitures incendiées

Un blessé, une dizaine de maisons et trois voitures incendiées. C’est le triste bilan d’une bagarre qui a éclaté dimanche dernier entre deux villages voisins à Mbadjini, dans le Sud-Ouest de Grande-Comore.

Tout a commencé après une altercation entre un jeune de Nkourani-Sima et de jeunes délinquants venus de Domoni Adjou.

Tout a commencé après une tournée, dans la région, du tout nouveau député de Ngongoué qui rendait visite à ses électeurs après la proclamation des résultats officiels.

À Domoni où le tintamarre des fêtards victorieux n’était pas apprécié au motif que le village était en deuil, les habitants auraient demandé aux visiteurs de faire moins de bruit. La suite n’a pas été des plus heureuses. Des habitants du village de Nkourani Ya Sima envahissent Domoni et se mettent à lancer des pierres. Le bilan est connu et peu glorieux pour l’image des Comores. Le blessé a été admis dans une clinique privée à Moroni.

Au ministère de l’intérieur, on minimise en assurant que la situation est redevenue calme dans les deux localités. On assure qu’une enquête sera diligentée et que les responsabilités des uns et des autres seront établies.

   

 

 

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Votre timbre fiscal sur Internet

Depuis le 2 mars 2015, grâce au nouveau site Internet timbres.impots.gouv.fr de la direction générale des finances publiques, les usagers peuvent se procurer en quelques clics un timbre fiscal électronique.

Nécessaires pour une demande de passeport, depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, les timbres fiscaux connaissent une petite révolution numérique avec la possibilité à présent pour les administrés de les obtenir via le web sans devoir se déplacer aux bureaux des finances publiques.

Dès le paiement effectué en ligne par carte bancaire, le site délivre les références du timbre électronique sous forme d’un flashcode ou d’un numéro à 16 chiffres, téléchargeables au format PDF ou pouvant être reçus par courriel ou SMS. Ces références doivent être présentées à l’appui du dossier de demande de passeport déposé dans les mairies agréées.

Par ailleurs, les usagers peuvent continuer à acheter leurs timbres fiscaux papier dans les centres des finances publiques habituels de Mayotte.

   

 

 

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Agresseurs au couteau chez Parabole

Mardi soir dans la galerie du centre commercial Jumbo Score, deux voleurs ont sévi dans un magasin de télévision par satellite.

Tandis que l’un des deux compères braquait la vendeuse avec un couteau, son complice faisait le guet à la porte.

La vendeuse a déclaré avoir remis 7 000 euros en liquide aux braqueurs.

Après qu’ils se soient évanouis dans la nature, elle a appelé son patron, puis a fermé l’enseigne et est rentrée chez elle, oubliant dans la panique d’appeler la police.

C’est le gérant qui a prévenu la police par la suite.

   

 

 

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Mayotte, future place forte du paddle ?

Vendredi dernier, 25 personnes ont pu s’essayer à ce sport méconnu. Considéré par certains comme l’ancêtre du surf, le paddle est un sport de glisse nautique né à Hawaï, dans les années 60. Il se pratique à l’aide d’une grande planche et d’une pagaie. La discipline aussi nommée stand up paddle ou SUP, pourrait s’épanouir sur Mayotte dans les années à venir. Stéphane Balducci, gérant de la crêperie « sous le vent » située sur la plage de Sakouli, a décidé de s’investir dans le développement de ce sport par le biais de l’association 101 SUP. Outre le paddle et les anciennes activités liées à l’association Kitesurf, 101 SUP compte se focaliser sur l’événementiel et les activités de plage.

Cette première initiation a d’ailleurs été une réussite, comme l’explique Stéphane Balducci. « Tout le monde a réussi à se mettre debout et à avancer avec la pagaie. Ils ont pris beaucoup de plaisir. Le soir, nous avons organisé des petits challenges dans une ambiance bon enfant. La CDTM nous a remerciés et félicités pour l’événement. Au début, il n’y avait que ma femme et moi comme adhérents. En une semaine, nous étions déjà 10. Aujourd’hui, nous sommes le double. »

Le paddle possède un avantage de taille : il n’impose pas à ses pratiquants d’être des sportifs aguerris. Ce sport offre la possibilité de se balader, de surfer ou de faire du fitness et du yoga. Tout le monde est à même de le pratiquer. Dans ces conditions, 101 SUP va travailler avec les professionnels de santé comme le réseau diabète. L’association envisage aussi de permettre la création de nouvelles sections comme, par exemple, le beach tennis. Pour donner encore plus de sens à l’association, Stéphane Balducci a fait une demande d’affiliation à la fédération française de Surf. Epaulé par la direction de la jeunesse et des sports pour les démarches administratives, il s’est appliqué à faire les choses dans les règles. Depuis 2009, une section dédiée au paddle a vu le jour au sein de la fédération française de surf. Les adhérents de l’association vont ainsi pouvoir bénéficier d’une licence officielle.

Pour acquérir le matériel, le président de 101 SUP a été contraint de se fournir en Angleterre par le biais d’une entreprise réunionnaise. Après un détour par Paris, les planches sont arrivées début février. Red Paddle, le fournisseur choisi, représente ce qui se fait de mieux dans les paddles gonflables. Dégonflée et pliée, la planche a le volume d’un sac à dos. Le restaurateur souhaite que l’association possède rapidement ses propres locaux pour ne plus que ce soit la crêperie qui l’héberge. Ceux qui veulent essayer peuvent venir faire des tests gratuitement. L’objectif, c’est de développer le paddle dans l’esprit de la discipline. Mais toujours avec l’ambition d’apporter quelque chose à Mayotte.

« Cette association n’étant pas un business, j’ai décidé de ne pas louer les paddles », explique Stéphane Balducci. « Il n’existe plus d’école de surf à La Réunion. Sur tout l’océan Indien, nous pourrions devenir la seule. » Outre cette ambition, l’association rêve d’organiser, chaque année, la plus grande course de paddle du monde. Une épreuve d’endurance de 186 km autour du lagon. « Ce n’est pas facile car cela représente une grande organisation. Mais c’est un rêve réalisable. », confie Stéphane Balducci. Une première prise de contact a eu lieu avec Quicksilver. Reste maintenant à convaincre les « Teams paddle » que Mayotte peut devenir un lieu incontournable pour tous les passionnés de la discipline.

Pierre Bellusci

Un week-end à Nosy Be : Présentation

Île dite jumelle de Mayotte mais pourtant si singulière, Nosy Be attire par sa diversité et sa richesse environnementale. Site touristique par excellence du nord de Madagascar, ce petit territoire à peine moins grand qu’Hippocampe (312 km2) sait séduire tout voyageur par la simplicité de sa population, son authenticité et ses secrets. Si l’île souffre des clichés sur les « vahazas » (blancs, en malgache) en quête d’un peu de tendresse tarifée auprès de jeunes femmes en fleur, elle offre avant tout un charme naturel qui dépaysera même le mahorais qui n’a pas connu d’autres villégiatures que sa brousse natale.

Les randonneurs trouveront leur bonheur dans les balades à travers les lianes de la réserve de Lokobé remplie de boas et lémuriens de toutes sortes ou sur les crêtes du Mont Passo avec vue sur ses lacs sacrés infestés de crocodiles et un coucher de soleil à couper le souffle. Adeptes des sorties bateau ? Nosy Be est pourvue d’îlots à proximité où PMT et farniente sont de rigueur. Si vous souhaitez fuir « l’enfer » d’Hell-Ville (du nom du gouverneur de Bourbon) et la frénésie nocturne d’Ambatoloaka (prononcez Ambatoulouk), Nosy Komba sera votre havre de paix où pas même un tuk tuk ne circule.

Au menu : nature, patrimoine, art culinaire et loisirs

En découvrant une grande partie des espèces, pour certaines endémiques, de Madagascar, à Lémuria land le parc zoologique de l’île, le vacancier pourra apprécier la richesse de la faune malgache. Impossible de séjourner à Nosy Be sans aller traîner ses guêtres au port aux boutres dont les embarcations semblent avoir traversés siècles. Que dire aussi, du grand marché où épices, fruits, légumes et poissons parfument un hall qui grouille de monde du matin jusqu’au soir. Enfin, s’arrêter et prendre le temps de compléter l’arbre sacré Mahatsinjo avec ses 200 ans d’âge et ses 5 km2 de superficie pour une ressource spirituelle, ça non plus, ça n’a pas de prix.

Nosy Be, c’est l’île nature, l’île patrimoine mais c’est aussi l’île aux loisirs avec pléthore d’activités nautiques à réaliser comme le wakeboard, le stand-up paddle, le kayak de mer, la pêche sportive, ou encore la plongée sous-marine. Les golfeurs des neiges d’antan ou de la première averse pourront apprécier le green de l’île entre une sortie quad et un vol en ULM.

Côté culinaire, les spécialités malgaches sauront enchanter même les plus fins gourmets. Langoustes, grillades de zébu et autres assiettes de fruits garnies sauront conquérir n’importe quel palais. Du bouiboui au restaurant de grand standing, il y en a pour tous les budgets.

G.D 


Pour s’y rendre :

Deux vols par semaine avec Ewa le vendredi et le dimanche.
Informations et renseignements :
Site internet : ewa-air.com
Adresse : Ewa-Air – Aéroport, BP 452, 97615 Pamandzi
Téléphone : 02.69.64.63.00 
Mail : eservices@ewa-air.com

Édito : Mayotte Hebdo a bientôt 15 ans, c’est encore jeune !

Et aujourd’hui, 15 ans après, on continue. Il y a eu des hauts et des bas. Il y a, comme dans tout travail, des moments de grandes joies, et des moments plus difficiles, moins marrants… C’est la vie. Il y a eu de magnifiques rencontres, des découvertes que l’on a essayé de vous présenter. Il y a eu, au fil de ces années, des informations, qu’il a fallu trouver, puis vérifier et mettre en forme. C’est le b.a.-ba de notre métier.

Il y a eu de nombreux journaux, qui sont nés, et qui sont morts durant cette période. Des journaux payants, des journaux gratuits, des journaux avec plein d’argent, et qui n’ont pas payé leurs salariés et fournisseurs en partant. Il y a eu des concurrents appréciés, et certains aujourd’hui encore qui travaillent honnêtement, avec une certaine éthique. Il y en a eu d’autres avec des partis pris, politiques, idéologiques, avec moins de professionnalisme. Il a fallu faire avec ces concurrences parfois déloyales, parfois courageuses, mais qui de toute façon démontrait ce fort besoin, cette nécessité d’information dans une société en pleine évolution.

Comme pour beaucoup d’entre nous je pense, on aimerait faire plus, faire mieux… Ce n’est pas toujours évident. Il y a des limites, des freins, mais aussi des partenaires qui aident à avancer, des coups de pouce bienvenus. On essaye en tout cas, on essaye de trouver les moyens pour aller vers cet objectif lointain. On cherche des idées, des soutiens, et j’en profite une fois encore pour vous remercier, de l’intérêt que vous portez à ce journal. On cherche des sujets, des thèmes de dossiers qui puissent vous intéresser, sur Mayotte, sur son évolution, sur des activités.

On a provoqué de belles rencontres avec les Petits déjeuners de Mayotte Hebdo. On reprendra très bientôt ! On vous a présenté des artistes et des chefs d’entreprises, des sportifs et des responsables associatifs, des jeunes actifs et des Anciens qui nous ont raconté leur vie. Des hommes et des femmes politiques sont venus nous présenter leur vision de Mayotte, leurs espoirs, leur travail quotidien. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, et Mayotte avance !

Bientôt 700 numéros et on continue chaque semaine à aller à la rencontre de tous ceux qui se battent pour que les choses s’arrangent à Mayotte. Et on vous rencontre…

On essaye toujours de valoriser ce qui marche, ce qui réussit, ceux qui réussissent. Pour que cela donne des idées à d’autres, des ambitions. On essaye de vous présenter les uns aux autres, pour mieux se connaître, pour plus se respecter, pour essayer de comprendre les difficultés des uns et des autres, les joies et les peines, les limites et les espoirs.

Bientôt 10 ans que le 1er numéro de Mayotte Hebdo est sorti en kiosques. Mars 2000… On va essayer de continuer à répondre à votre besoin d’information, au lien social que participe à tisser un journal local, chaque semaine, entre les acteurs de son territoire. On va continuer à faire notre travail en l’améliorant, en évoluant nous aussi.

15 ans c’est encore jeune !

Laurent Canavate

Un partenariat ADIE / Pôle Emploi pour encourager la création d’entreprise

L’Adie et Pôle emploi sont partis d’un constat : avec plus de 12 000 demandeurs d’emploi à Mayotte, il n’y a pas assez d’offres et ainsi « pas de place pour tout le monde ». Mais le salariat n’est la seule alternative à la reprise d’activité, il y a également la création d’entreprise, et c’est bien ce qu’entend valoriser les deux structures partenaires. « Dans tous les territoires français confondus, c’est à Mayotte que l’Adie est la plus active. La micro-entreprise est une bonne alternative qui convient bien aux mentalités mahoraises », explique Jérôme Trinelle, à l’Adie.

L’année dernière, l’association de microfinance a financé et suivi 1031 personnes, pour un budget de 6 millions d’euros. « L’objectif est de donner envie aux demandeurs d’emploi d’entreprendre et ainsi d’élargir leurs horizons, grâce au micro-crédit ».

Récompenser les entrepreneurs

La semaine du micro-crédit vient de s’achever et 500 demandeurs d’emploi ont pu être orientés vers l’Adie. De plus, pour montrer que les entrepreneurs ont du talent, un concours national, « Créadie », a été organisé. Les créateurs d’entreprise de la France entière ont pu concourir dans 3 catégories, le développement durable, le développement économique et le développement humain. Et pour la deuxième année consécutive, surprise, c’est un entrepreneur mahorais qui remporte la palme d’or. « C’est un signal fort, cette catégorie n’est pas anodine, c’est emblématique du message que Mayotte veut lancer en France et dans le monde entier », souligne Catherine Barbaroux, la présidente de l’Adie. « J’ai pu constater un dynamisme, une confiance et une envie de réussir en me baladant ici », s’enthousiasme-t-elle, « il fait lever la caricature de la micro-entreprise miteuse, mais je ressens aujourd’hui un sentiment de grande confiance vis à vis des potentialités de ce que l’on peut faire ensemble ».

Hassani Soulaimana (Aromaoré), lauréat

Cette année, c’est Hassani Soulaimana, grâce à son entreprise Aromaoré qui a remporté le prix « développement durable » et reçu un chèque de 3000 euros. En 2014, Abdallah Bacar avait été lauréat dans la même catégorie et avait même gagné le grand prix des internautes, qui se déroule depuis lundi et jusqu’au 20 mars. Sur le site Facebook de l’Adie, tout le monde est effectivement invité à voter pour son entreprise préférée. Celle qui rassemblera le plus de vote se verra offrir un chèque supplémentaire de 2500 euros.

« Le taux de remboursement est phénoménal à Mayotte, il y a moins de 1% de perte finale », se réjouit la présidente de l’Aide, « une relation de confiance s’est établie. Nous représentons une chaîne de valeurs et chacun apporte son soutien et son dynamisme ». Cette dernière a tenu à féliciter l’ensemble des partenaires, tels que la boutique de gestion, qui soutiennent et accompagnent les entrepreneurs dans leur création d’entreprise.

Catherine Barbaroux a conclut la signature de partenariat en soulignant la cohérence et l’optimisme que révèle les chiffres, « les chiffres de croissance de l’Aide sont très encourageants, surtout à Mayotte et je me demande même si je vais réussir à partir », plaisante-t-elle. La présidente de l’Adie est repartie dans l’après-midi, avec une escale de quelques jours à La Réunion, avant de rejoindre Paris.

Raphaëlle Bauduin

Ancien marché : la mairie cherche une solution

Les commerçants de l’ancien bazar de Mamoudzou se sont rendus à la mairie ce matin pour solliciter un entretien avec l’équipe municipale. Objectif : connaître la suite des événements.

« Nous leur avons dit que nous cherchions une solution provisoire de relogement pour les 45 marchands de tissus qui étaient abrités dans les stands à l’extérieur du marché couvert et les 23 marchands de friperie », explique Bakar Ali Boto, 1er adjoint au maire de Mamoudzou. « Nous avons sollicité le conseil général pour l’attribution de l’embarcadère. Il faudra probablement attendre après les élections pour obtenir une réponse. »

Pour la bande de terre qui borde le long du littoral (en dessous du bar Fly), qui appartient juridiquement à l’Etat, l’élu indique que le maire a envoyé une demande officielle de transfert au préfet.

Bakar Ali Boto explique qu’à plus long terme, il reviendra au conseil général, propriétaire du marché couvert (la CCI est concessionnaire), de mener des investissements pour reloger  les commerçants de l’ancien bazar.

   

 

 

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Un an ferme pour le lynchage d’un gendarme

Selon la gendarmerie, un gendarme en civil qui allait chercher des pizzas est agressé verbalement samedi 22h à Pamandzi par un groupe de « jeunes ». L’insulte « sale flic » aurait été proférée par les individus. Alors qu’il sortait de l’établissement, le gendarme est assailli par la bande. Il reçoit un pavé au visage et un coup de barre de fer dans le dos, puis est roué de coups de pieds, une fois au sol. Pour ses blessures, le médecin lui a délivré une ITT de 5 jours.

Un de ses agresseurs, mineur a été interpellé par ses collègues quelques instants plus tard. Il a été placé en garde à vue à 22h30. Le lendemain matin c’est le jeteur de pierre qui a été appréhendé par les forces de l’ordre. Il a été présenté devant le juge le lendemain à 14h pour une comparution immédiate. Il a écopé de 18 mois de prison dont 6 avec sursis, soit un an ferme. Il a été placé sous mandat à l’issue de l’audience, tandis que le mineur s’est vu délivré une convocation devant un officier de police judiciaire au mois d’avril.

   

 

 

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Combani : Le meurtrier présumé se déclare “amnésique”

L’homme déclare ne pas se souvenir des faits. Ce trentenaire, ressortissant comorien en situation irrégulière a expliqué qu’il se rendait chez sa belle-mère vers 9h ce vendredi matin, avec la ferme intention de retrouver sa compagne, qui s’était réfugiée chez sa mère. Là, les choses prennent rapidement une tournure violente. Selon sa version, il se saisit de son upanga qui se trouvait dans son sac pour aller aux champs.

Pour la suite il ne se souvient plus. C’est en tout cas sa ligne de défense pour l’instant. Les faits sont racontés par les témoins de la scène, sa femme, ses deux belles-sœurs. Il se saisit donc de son upanga et frappe sa femme à plusieurs reprises, puis se porte contre la belle-mère et frappe avec une rare sauvagerie, dont un revers, porté au cou qui lui tranche la carotide. Puis, enragé, il assène des coups à sa belle-sœur et son petit beau-frère, âgé de tout juste 9 ans. La seconde belle-sœur assiste prostrée à la scène.

Une infirmière qui entend des cris se porte elle aussi au devant de la scène, elle sera le cinquième témoin du massacre. La suite est connue, le meurtrier s’enfuit dans la brousse où il se cache durant 2 jours avant de se rendre aux gendarmes. Sa femme est grièvement blessée, toujours en soin à l’hôpital, mais ses jours sont hors de danger, les autres victimes sont touchées plus légèrement, mais tous sont extrêmement choqué par la violence de la scène.

 

Le meurtrier a été présenté au juge d’instruction et placé en détention provisoire au terme de son audition. Il est apparu abattu face au juge, n’a pas nié sa participation au crime. Il a juste ajouté qu’il ne se souvenait plus des circonstances exactes. Il sera soumis dans les semaines à venir à une expertise psychiatrique, même si son cas ne révèle pas, pour l’instant, d’antécédent de violences.

Pour le procureur Garrigue, il s’agissait du premier « véritable » meurtre commis à Mayotte depuis son arrivée en décembre 2013. Par conséquent, même si le fait divers apparait particulièrement horrible, on peut considérer Mayotte comme un territoire épargné, en ce qui concerne les crimes et en particulier les meurtres. Dans cette affaire, il appartient désormais au juge de déterminer quand aura lieu la reconstitution du crime.

Adrien Theilleux

« Zanguief », l’agresseur au couteau a été arrêté (2)

Le 23 février dernier, un couple dont la femme est enceinte est agressé en sortant de chez eux à Kavani Sud par 4 adolescents de 13 à 15 ans, environ. L’homme reçoit des coups de couteau au visage et à la cuisse, tandis que la femme est entaillée au bras. Les voleurs s’enfuient avec le sac banane des victimes (voir notre édition du 24 février).

Après une enquête minutieuse, la police est parvenue à localiser les agresseurs. Un mandat d’amener autorise des perquisitions le 6 mars au matin qui permettent de dénicher deux auteurs, dont le fameux « Zanguief », auteur des coups de couteau.

Le lendemain un troisième comparse est arrêté et placé en garde à vue. Les voyous avouent leur forfait en garde à vue et expliquent qu’ils ont revendu les objets volés.

Les deux premiers sont déférés devant le parquet. Le quatrième et dernier belligérant est toujours en fuite. Il est activement recherché.

   

 

 

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Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes