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Vol de scooter avec violence

Un vol avec violence d’un deux-roues s’est produit hier après-midi au niveau du supermarché HD à Kawéni.

Le scooter a été rapidement retrouvé par les forces de l’ordre qui n’ont néanmoins pas pu mettre la main sur les deux voleurs toujours en possession des effets personnels de la victime.

Le propriétaire de la motocyclette, âgé de 21 ans, souffre de plaies à la nuque et de douleurs au dos et reste sous le choc. 

Il dit pouvoir reconnaître ses agresseurs, l’enquête est en cours.

 

   

 

 

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Vol de scooter avec violence (2)

Un vol avec violence d’un deux-roues s’est produit hier après-midi au niveau du supermarché HD à Kawéni.

Le scooter a été rapidement retrouvé par les forces de l’ordre qui n’ont néanmoins pas pu mettre la main sur les deux voleurs toujours en possession des effets personnels de la victime.

Le propriétaire de la motocyclette, âgé de 21 ans, souffre de plaies à la nuque et de douleurs au dos et reste sous le choc. 

Il dit pouvoir reconnaître ses agresseurs, l’enquête est en cours.

 

   

 

 

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Kenya : Colère après la libération d’un trafiquant d’ivoire

Feisal Mohamed Ali, ressortissant kényan, a été arrêté en décembre en Tanzanie et immédiatement extradé vers son pays qu’il avait fui après la découverte en juin 2014 de plus de deux tonnes d’ivoire dans un entrepôt de Mombasa, principal port d’Afrique de l’Est.

Un tribunal kényan a ordonné mercredi la remise en liberté sous caution pour raisons médicales de ce chef présumé d’un vaste réseau de trafic d’ivoire, de « crimes contre l’environnement » les plus recherchés par Interpol, ce qui suscite la colère des défenseurs de la faune sauvage.

Les défenseurs de l’environnement au Kenya considèrent en effet son procès comme un test de la volonté de la justice locale de s’attaquer véritablement aux braconniers et aux trafiquants qui déciment les éléphants et les rhinocéros au Kenya et ailleurs en Afrique.

Le braconnage des pachydermes d’Afrique a explosé ces dernières années, alimenté par la demande, en ivoire et en corne, de pays d’Asie et du Golfe persique.

Le Kenya est non seulement un haut-lieu du braconnage mais aussi un important point de passage du trafic de l’ivoire et de la corne prélevée sur les animaux abattus dans la région.

La justice kényane avait initialement, en janvier, refusé de libérer Feisal Mohamed Ali, le juge Justus Kituku estimant que sa fuite en Tanzanie, malgré un mandat d’arrêt, était la preuve qu’il essayait de se soustraire à la justice.

Voilà maintenant que l’accusé se voit libéré par le même juge contre une caution de 10 millions de shillings (environ 100 000 euros).

 

 

 

 

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Un élu accusé de favoriser la communauté comorienne

Le site Zinfos 974 dénonce dans ses pages en ligne, l’octroi d’une subvention de 200.000 euros à la communauté mahoraise et comorienne pour construire le Centre comorien de culture et de connaissances de la Réunion (4CR).

Au début du mois dernier, Gilbert Annette a réuni une centaine de membres de la communauté comorienne et mahoraise dans le Bas-de-la-Rivière, en plein fief de Nassimah Dindar.

Même si on était à quelques semaines du 1er tour des élections départementales, il ne s’agissait officiellement pas d’une réunion électorale et à aucun moment il n’a été demandé de demander de voter pour tel ou tel candidat aux prochaines élections départementales.

L’objet de cette réunion était de rappeler à la communauté comorienne et mahoraise l’effort fait par la mairie afin de l’aider à construire son Centre comorien des cultures et des connaissances de la Réunion.
Il y a d’abord eu la vente par la mairie à l’association porteuse du projet d’un terrain de 400m2 situé dans le bas-de-la-Rivière à St-Denis pour 80.000€, une somme bien inférieure à sa valeur réelle, et du vote par le conseil municipal de St-Denis d’une subvention de 200.000€ pour le financement du « 4CR ».

L’élu s’est aussi engagé à débloquer d’autres subventions, si le conseil général n’entend pas participer à l’opération. L’édifice sera un bâtiment de 3 étages. Il comprend principalement une mosquée avec ses salles de prières et des salles de réunions et de travail.

 

   

 

 

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Médiathèque et logements : le cabinet Tandem sur tous les fronts

L’île poursuit son insatiable mue à tel point que cette transformation urbaine est l’objet d’une rubrique « une île en travaux » depuis plusieurs années dans les colonnes de votre journal Mayotte Hebdo. Cette évolution, depuis maintenant huit ans, le cabinet d’architecture Tandem y contribue largement à travers ses différents projets comme en témoigne la réalisation du siège Sim à Mamoudzou et d’EDM à Kawéni.

A ce jour, l’agence travaille sur plusieurs projets en cours d’étude. Pour le compte de la Sim, au niveau du logement social, le cabinet a finalisé le projet dit des « vitrines ». Le quartier de Mgonbani va changer complètement de visage le long de la route départementale. Objet déjà de quelques travaux de démolition, un prochain appel d’offre auprès des entreprises en BTP va être émis afin de construire les bâtiments imaginés par l’agence. Très lumineux et colorés, les 12 logements sociaux qui verront le jour seront accompagnés de commerces de proximité au rez-de-chaussée (600 m2) et un bloc de bureaux de même superficie. La livraison est prévue pour 2016.

Une nouvelle bibliothèque en Petite-Terre

Toujours dans le logement mais cette fois, locatif, un nouveau pâté de maisons doit sortir de terre dans un avenir proche, à Dzaoudzi-Labattoir dans le quartier Foungoujou. Intitulé Foungaplaya, ce projet de 15 logements mitoyens doit remplacer de vieilles maisons Sim. Du T3 au T5, les dimensions varieront. Pour ces deux projets, il faudra attendre le début des travaux pour connaître le prix individuel des logements.

A Koungou, un chantier est quant à lui bien avancé. C’est celui du projet Koungou Manga qui verra l’apparition de 26 logements intermédiaires type, T2, T3, T4 et T5. Situé rue de la mairie dans les quartiers hauts de la commune, le projet dispose d’un budget d’environ 3 500 000 €. Sa livraison est prévue fin juillet.

Enfin, dans le domaine des établissements publics, Tandem a conçu dernièrement la maquette de la future médiathèque de Petite-Terre à Dzaoudzi-Labattoir. Son coût prévisionnel est de plus de 3 millions d’euros. Avec une superficie d’un peu plus de 1000 m2 le bâtiment devrait voir le jour en 2016, selon les prévisions du cabinet et s’il n’y a pas de retard à l’allumage du côté des pouvoirs publics.

G.D

TME 2015 : Carla Mayotte Transport Baltus

Catégories : Entreprise dynamique et manager de l’année

Entreprise : Carla Mayotte Transport Baltus (CMTB)
Dirigeant : Carla Baltus
Chiffre d’affaires : N.C
Date de création : 1997
Nombre de salariés : 35
Secteur d’activité : transport public routier

Carla Baltus a fondé son entreprise de transport public routier de voyageurs en 1997, en achetant son premier bus sur ses fonds propres. Aujourd’hui, CMBT, c’est 30 bus, 35 salariés et 3 entreprises-filles touchant toutes au transport routier. Un exemple de développement entrepreneurial exceptionnel.

Carla Baltus est d’origine guyanaise. Elle effectue ses études à Limoges où elle rencontre un mahorais qui deviendra son conjoint. Lorsqu’il décide de revenir vivre à Mayotte en 1996, elle le suit, souhaitant découvrir la culture de cette île qu’elle ne connaît pas du tout. Après une rapide étude de marché, elle remarque une forte demande de la population dans le domaine des transports et comprend alors le caractère porteur de ce secteur encore très peu développé sur l’île à l’époque.

En attendant d’avoir les moyens de réaliser son projet, elle entre dans l’enseignement et économise de l’argent afin de pouvoir s’acheter son premier bus sur ses fonds propres en 1997. N’ayant pas fait d’études correspondant à ce secteur d’activité, Carla Baltus a tout appris sur le terrain et a ensuite passé tous les agréments nécessaires dans les domaines du transport et de la logistique. Elle a d’ailleurs conduit elle-même ses bus dès 1998 et a agrandi son entreprise au prix de nombreux sacrifices. Elle a notamment réinvesti les bénéfices de son entreprise chaque année afin de lui permettre de prendre de l’ampleur.

A l’heure de la départementalisation de Mayotte, Carla Baltus est en train de mettre son entreprise aux normes métropolitaines, afin qu’elle puisse durer le plus longtemps possible tout en continuant à satisfaire ses clients. En 18 ans d’existence, son entreprise est passée de 1 à 30 bus et continue d’innover sans cesse. C’est notamment la première de l’île à avoir acquis un véhicule permettant de transporter les fauteuils roulants, en partenariat avec l’association « Toi aussi » qui s’occupe des personnes handicapées.

CMBT a donné naissance au fil du temps à plusieurs entreprises-filles dont Maoré Atout Formation, un centre de formation spécialisé dans le transport et la logistique. En effet, Carla Baltus accorde une importance extrême à la formation professionnelle qu’elle trouve encore trop peu développée sur notre île : « Il y a encore trop de personnes qui disent qu’à Mayotte, les gens « bricolent ». Or nous venons de passer département. Il faut donc miser sur la formation de véritables professionnels afin d’être en adéquation avec notre nouveau statut. »

Carla Baltus possède également une auto-école tous permis munie du premier simulateur de conduite de l’océan Indien, ainsi qu’une entreprise de maintenance de véhicules industriels qui posséde un système novateur de géo-localisation. Femme active par excellence, Carla Baltus a mis en place un système efficace d’organisation qui lui permet de gérer toutes ses entreprises tout en ayant beaucoup d’autres activités en parallèle. Elle est, entre autres, présidente du pôle emploi, membre du Médef, vice-présidente du GM transport et présidente du syndicat CMDT 976. Elle a participé à l’exonération des charges patronales et joue un rôle fondamental dans l’économie mahoraise dont elle défend les intérêts avec ardeur. 

Le tourisme, un potentiel économique limité

Les experts de l’IEDOM sont partis d’un constat simple : les ressources en eau, condition essentielle au développement touristique, sont limitées à Mayotte. Si l’on prend en compte la consommation domestique et celle liée à l’agriculture, les ressources restantes sont limitées, ce qui interdit tout tourisme de masse. La solution pour augmenter les capacités en eau de l’île serait par exemple la désalinisation de l’eau. Mais cette technique est très onéreuse et semble peu envisageable. Si l’on veut développer un tourisme durable, sans danger pour l’environnement, c’est un ainsi un tourisme de niches qui aurait sa place sur l’île au lagon.

Un tourisme de niches ne crée toutefois que peu d’emplois, ce qui limite les retombées économiques. Si le potentiel touristique est indéniable, il n’aurait donc qu’une incidence limitée sur le développement de l’île.

De plus, l’enjeu est de pouvoir rassembler les conditions d’attractivité pour les investisseurs. À ce titre, les opérateurs publics ont la responsabilité de créer des infrastructures et un climat de sécurité, indispensables au secteur. « Les investisseurs doivent y voir un intérêt de venir s’installer mais il faut dépassionner le débat et essayer d’avancer pas à pas », explique l’IEDOM, « les stations d’épuration, les routes, la sécurité, tout le monde doit jouer son rôle pour garantir des conditions d’attractivité ». C’est ensuite aux opérateurs privés d’identifier les avantages comparatifs de l’île et de se lancer dans l’investissement. « Mais il faut des investisseurs qui ne soient pas que là pour récupérer des subventions », prévient l’IEDOM, « il est nécessaire d’avoir une approche économique basée sur des études de marché et de faisabilité, des plans pluriannuels d’affaires ».

Un poids économique modeste

D’après l’analyse de l’IEDOM, la branche hôtellerie-restauration, principale activité du secteur tourisme, emploie 682 personnes en 2012 à Mayotte, soit 2,3 % de l’effectif salarié total. Elle représenterait 7,0 % des entreprises actives inscrites à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) et 11,8 % des créations d’entreprises. En 2010, les dépenses des touristes venus visiter Mayotte correspondent à 1,9 % du PIB.

Le poids de la branche hôtellerie-restauration dans l’économie mahoraise a toutefois très peu évolué ces dernières années malgré l’augmentation du nombre de touristes.

Après deux années consécutives de réduction, la fréquentation touristique augmente à nouveau à Mayotte en 2013 (+14,4 % en un an, soit 52 400 touristes). Depuis 2000, le nombre de touristes croît en moyenne de 6,1 % par an. Cependant, cette évolution n’est pas régulière et des diminutions ponctuelles sont enregistrées certaines années. Toutefois, il est possible de repérer les années où des seuils de fréquentation sont franchis. Ainsi, depuis 2009, le nombre de touristes en visite à Mayotte gravite autour de 50 000 par an alors que le palier se situait autour de 20 000 au début des années 2000, puis 30 000 à partir de 2004 et 40 000 à compter de 2007.

La clientèle touristique mahoraise est composée majoritairement de touristes « affinitaires », c’est-à-dire visitant des parents ou des amis, qui représentent 55,3 % de l’ensemble des touristes en 2013. Les autres touristes se partagent presque à parts égales entre le tourisme d’agrément et le tourisme d’affaires (environ 20%).

En 2013, les touristes sont en grande majorité originaires de la métropole (53 %) et de La Réunion (40 %). Cette tendance a très peu évolué sur la période. Chaque année, les deux provenances regroupent près de 90 % de la clientèle touristique mahoraise.

La progression de l’offre hôtelière stoppée depuis 2011

Hormis les baisses ponctuelles enregistrées en 2004 pour le nombre d’établissements et en 2005 pour le nombre de chambres disponibles, le parc hôtelier de Mayotte enregistre une hausse régulière depuis 1998, avec un taux de croissance annuel moyen de 5,8 % pour le nombre d’établissements et 4,6 % pour le nombre de chambres.

Cependant, la progression est stoppée depuis 2011 et laisse place à une diminution du parc hôtelier en 2012 et 2013. En raison de la disparition de certains établissements, expliquée par les difficultés enregistrées dans le secteur du tourisme depuis le conflit social de la fin de l’année 2011, et la structure de la fréquentation touristique, l’offre hôtelière se réduit tant pour le nombre d’établissements (-10,6 % en 2013) que pour celui des chambres (-10,8 % en 2013). Il en résulte un recul du chiffre d’affaires des structures hôtelières et une dégradation de leurs conditions d’exploitation qui pèsent sur leur rentabilité.

Une offre aérienne en cours de diversification

L’offre aérienne s’est quant à elle développée et diversifiée, permettant une augmentation régulière du nombre de vols commerciaux jusqu’en 2010 (+6,7 % en moyenne annuelle), année où l’aéroport de Mayotte a enregistré le nombre le plus élevé de vols commerciaux entre 1998 et 2013 avec 5 928 vols. Par la suite, le nombre de vols s’est réduit, suite notamment à la réorganisation des principales compagnies aériennes qui adaptent la fréquence de leurs vols aux spécificités et à la saisonnalité de la demande mahoraise.

L’île est desservie par sept compagnies aériennes. La compagnie historique, Air Austral, assure des vols quotidiens vers Paris via La Réunion. Depuis 2006, Kenya Airways propose des rotations hebdomadaires vers Paris via Nairobi. Corsaifly dessert Mayotte depuis 2010 et une compagnie low cost (XL Airways) assure la liaison Mayotte-Métropole depuis décembre 2012. Plusieurs compagnies opèrent sur des liaisons régionales (Inter îles, Air Madagascar) et, en 2013, la première compagnie aérienne mahoraise, Ewa Air, a été créée et permet un meilleur ancrage de Mayotte dans le canal du Mozambique.

La chute des croisières

De 6 601 en l’an 2000, le nombre de croisiéristes visitant Mayotte est passé à 1 026 en 2013. Le flux de croisiéristes connaît une chute vertigineuse depuis 2008 et enregistre un taux de décroissance annuel moyen de 12,5 % entre 2000 et 2013. Le nombre de bateaux faisant escale à Mayotte est ainsi passé de 26 en 2000 à seulement 2 en 2013.

Après une hausse régulière entre 2003 et 2007 (+6,5 % en moyenne par an), le flux de croisiéristes s’est ensuite effondré (-25,2 % en moyenne par an entre 2008 et 2013), en raison principalement des problèmes d’organisation pour la prise en charge des touristes durant leur escale, mais aussi des coûts élevés d’escale des navires. Ces paramètres ont éloigné les compagnies de croisière de la destination Mayotte.

Un plan d’action a été élaboré en 2010 par le Comité du tourisme pour restructurer la filière et redonner confiance aux compagnies de croisière. Cependant, les effets ne s’en ressentent pas encore et l’activité continue de se détériorer.

L’analyse de tous ces éléments, des avantages comparatifs et des obstacles au développement touristique de l’île confirment un potentiel économique limité, avec une orientation vers un tourisme de niches. Reste toutefois à rassembler les conditions d’attractivité : l’assainissement, la sécurité sont autant de conditions capitales pour le développement touristique de Mayotte.

Raphaëlle Bauduin

Un marin porté disparu sur le banc du Castor

Une disparition en mer d’un pêcheur a été signalée ce mardi matin aux affaires maritimes en charge de la coordination du sauvetage en mer. Le navire de pêche, parti de Koungou samedi dernier vers le banc du Castor à 140 nautiques (260 km) dans l’Est de Mayotte a été surpris dimanche 15 mars par des mauvaises conditions météorologiques. A 21h, un des marins est tombé à la mer. Malgré les recherches entreprises immédiatement, par le navire de pêche, de nuit, dans de très mauvaises conditions, le pêcheur est porté disparu. Il n’était pas équipé de gilets ou de brassières de sauvetage.

N’ayant pu donner l’alerte en l’absence de moyen de radiocommunication adapté, il a fallu attendre le retour sur Mayotte des pêcheurs ce mardi matin pour que la direction des affaires maritimes soit avisée, environ 36 heures après la disparition en mer du pêcheur.

Le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de la Réunion, sollicité, n’a pu que relayer l’information aux autorités de Madagascar et apporter son concours en diffusant des messages radio aux navires présents dans la zone.

Il est rappelé que la navigation des barques de pêche professionnelles est limitée à une zone de 5 miles des côtes mahoraises. La faiblesse des équipements des bateaux de pêche, conjuguée avec la dangerosité de la mer rendent impossible la navigation hauturière de ce type d’embarcations. Elles nécessitent le port permanent du vêtement à flottabilité intégrée.

De manière générale les navigateurs doivent adapter leur matériel d’armement et de communication aux zones de navigation fréquentées. À de telles distances de navigation dans l’océan Indien, l’unique moyen pour pouvoir émettre et recevoir une alerte de détresse est l’embarquement de matériel de communication satellite (Inmarsat).

 

 

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Perpétuité pour le violeur et meurtrier d’une fillette

Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été condamné hier par la cour d’assises de Mayotte à la réclusion à perpétuité dont 22 ans de sureté pour le viol et le meurtre d’une fillette de 2 ans le 31 août 2011 à Combani. Il a 10 jours pour faire appel.

« Cela fait 10 ans que je travaille au tribunal et c’est la première fois que je vois une condamnation aussi forte », témoigne un salarié du tribunal.

Les faits se sont déroulés à Combani dans la nuit du 31 août 2011, le jour de l’Aïd El Fitr. Le meurtrier se serait glissé dans l’habitation familiale en pleine nuit pour enlever l’enfant, volant par la même occasion le téléphone du père de la victime.

La petite a été violée à l’aide d’un morceau de bois avant d’être jetée et abandonnée dans une fosse. Alors qu’aucun ADN exploitable n’a été retrouvé sur la victime, les jurés, à la majorité de 5 voix, ont estimé l’accusé coupable en raison de la concordance entre le vol du téléphone et la disparition de la fille.

Le père et la mère de la victime se sont respectivement vus accorder 50 000€ pour préjudice moral.

 

   

 

 

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Une campagne électorale comme en métropole

Ca ne vous a peut-être pas échappé mais depuis mardi dernier, des spots de campagne électorale sont diffusés le midi et le soir sur les écrans et les ondes de la télévision et radio publique locale. Depuis deux semaines, une équipe d’une petite dizaine de techniciens et un représentant du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) sont venus avec des centaines de kilos de matériel, épauler les effectifs de Mayotte 1èrepour la réalisation de ces spots.

Mayotte ne disposant pas des techniques derniers cris et afin de donner des moyens dignes de ce nom au 101e département, l’État a lui proposé ce dispositif entièrement pris en charge, pour réaliser les vidéos de présentation des candidats et de leurs programmes. Pour ces élections départementales 2015, Mayotte est le seul département bénéficiant de ce programme. Pourquoi, le territoire n’investit-il, donc pas dans ce matériel qui lui manque? Pour Eric Loosveldt, la réponse est simple : « la régie fly autrement dit la régie mobile, est composée des bancs de montage audio et radio, d’une régie image-son ou encore des plateaux ce qui représente du matériel coûteux, rapidement obsolète et qui serait dur à rentabiliser sur un si petit territoire que Mayotte », argumente-t-il. Et pour maîtriser ce matériel, des moyens humains de métropole étaient indispensables.

Tous les candidats n’ont pas accès à ce service

À ne pas confondre avec les émissions de débat, ces clips de campagne sont des tribunes libres pour les candidats. Réglementé par l’article L462 du code électoral, le temps de parole sur ces supports audiovisuels est réparti entre deux catégories de candidats. La première concerne les élus sortants rattachés à un parti politique. Ces derniers disposent de trois heures d’antenne alors que la seconde catégorie composée des autres candidats rattachés à un parti, ne bénéficient eux que de 30 minutes de passage. Quant aux candidats sans étiquette, ces derniers n’ont pas le droit d’accéder à ce privilège, y compris au second tour.

Pourquoi une telle différence de traitement? « C’est la loi, seuls les partis qui présentent des candidats y ont le droit », répond simplement Albin Soares-Couto, chef du département pluralisme et déontologie de l’information au CSA. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le très grand nombre de candidats au prochain scrutin dans l’île n’en est pas la raison.

« La règle est la même dans tous les autres départements et territoires ultra-marins », explique Albin Soares-Couto. Si cette réglementation semble étrange pour l’électeur lambda, il n’a jamais été question au parlement, de modifier ce texte à l’heure actuelle.

Le CSA surveille le temps de parole électoral

Malgré cela, les candidats indépendants ont tout de même accès aux débats organisées par les médias audiovisuels. Le CSA veille à ce qu’un temps de parole équitable soit donné à chaque liste par canton. Depuis le 9 février, les chaînes de télévision et radio doivent envoyer régulièrement des relevés que l’institution analyse. En cas de non-respect de cette équité, elle en avise le média concerné et lui demande de combler le déséquilibre.

Quant au coût de l’opération, il est impossible de le savoir avant ou pendant le scrutin. Tout dépend du nombre de spots différents demandés par les candidats qui peuvent en disposer de trois maximums pour le premier tour. La dose de travail pour les techniciens n’étant pas la même entre un et trois clips, les comptes seront effectués par le CSA après l’élection et accessibles à tous sur son site.

« Il n’y a pas de budget fixe et étant donné sa variabilité, il est difficile d’avancer un chiffre », argumente Éric Loosveldt. Mais on jure du côté de France Télévision que ce type d’opération coûte moins cher que la réalisation d’une simple émission tournée et réalisée en métropole. « On a une exigence en termes de budget contraint car c’est l’État qui finance et nous faisons tout pour que le coût de production soit le plus bas possible », argumente le représentant du CSA avant de conclure, « c’est une des raisons pour laquelle nous essayons de recourir aux moyens humains locaux pour réduire ces dépenses ».

G.D

Les transports mahorais s’adaptent aux handicaps

La société de transport CMBT a introduit sur le territoire mahorais le premier bus permettant de transporter des personnes en fauteuil roulant. Équipé d’une haute technologie, ce bus peut accueillir 5 personnes à mobilité réduite plus 4 accompagnateurs. L’acquisition de ce bus spécial est le fruit d’un projet initié depuis environ 2 ans par la société CMTB, à la demande de l’association “Toi aussi” qui s’occupe des personnes handicapées.

Ce premier bus sera opérationnel dès la rentrée prochaine. Pour le moment, il va être testé par les employés de la société CMTB, leur permettant ainsi de se familiariser avec les spécificités techniques de ce type de véhicule. Il s’agit d’un investissement important pour CMTB , puisqu’un seul bus de ce type coûte 90 000 euros, soit 3 fois plus cher qu’un bus ordinaire.
L’acquisition de véhicules spécialisés est néanmoins indispensable pour transporter les personnes handicapées en toute sécurité. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise aux normes nationales de tous les véhicules de la société CMTB. Pour cela, elle a reçu l’aide financière de la préfecture et du conseil général.

La société Matis, premier transporteur de l’île, souhaite elle aussi s’équiper de véhicules spécialisés très prochainement. Mais il fallait au préalable que ses conducteurs reçoivent une formation adéquate, car le transport de personnes handicapées ne s’improvise pas. Outre l’acquisition des bons gestes techniques, il faut également apprendre à se comporter correctement vis-à-vis des personnes handicapées.

Le centre Mahoré Atout Formations, société fille de CMTB, a donc fait venir de métropole Jean-Marc Granvarlet, un formateur spécialisé en TPMR (transport de personnes à mobilité réduite). La semaine dernière, celui-ci a formé une vingtaine de conducteurs de chez Matis au métier très particulier de conducteur-accompagnateur de personnes à mobilité réduite. Cette formation, qui comprend une partie théorique et une partie pratique, s’est déroulée sur deux jours. Au cours de ceux-ci, les conducteurs ont appris à utiliser le véhicule tout en s’informant sur le bon comportement à adopter envers les personnes handicapées.

Lors de la partie théorique, Jean-Marc Granvarlet a présenté aux conducteurs les différents types de handicaps. Les handicaps moteurs, bien sûr, mais aussi les déficiences visuelles, auditives, ou psychiques.

La partie pratique a été consacrée, quant à elle, à apprendre à utiliser le véhicule spécial, et notamment à réussir à arrimer rapidement le fauteuil roulant au bus à l’aide des quatre sangles prévues à cet effet.

Le transport de personnes à mobilité réduite nécessite en effet l’acquisition de gestes précis qui doivent être effectués en souplesse de manière à ne pas blesser les UFR (Usagers en Fauteuil Roulant).

Pour recevoir cette formation, seuls deux prérequis étaient demandés aux chauffeurs : être détenteurs du permis B et posséder un SST (brevet de secourisme), afin d’être capable d’effectuer les gestes de premiers secours en cas d’accident.

La société CMTB et Mahoré Atout Formation ont donc franchi une étape-phare dans le domaine des transports à Mayotte : pour la première fois, les personnes handicapées vont pouvoir être réellement transportées dans les règles, en bénéficiant d’un matériel spécialisé et de personnes formées à les accompagner dans leurs déplacements quotidiens.

Nora Godeau

Une adolescente mahoraise scarifiée et brûlée en métropole

Cinq membres de la communauté mahoraise de Rennes ont été interpellés mercredi pour avoir appliqué à une adolescente un « traitement médical » traditionnel plutôt violent.

C’est sa mère, originaire de Mayotte, qui, pour tenter de calmer le tempérament de sa fille – connue des services de police pour des fugues répétées – a fait appel à des personnes venues de l’île et réputées pour leurs qualités de guérisseurs. Ils ont alors prodigué à la jeune fille des soins considérés en métropole comme de mauvais traitements infligés à un mineur.

Il s’agissait de lui infliger des entailles au moyen d’un cutter en récitant des versets du Coran, puis d’appliquer sur les plaies des ventouses brûlantes afin d’extraire le mal de son corps.

Lors d’une visite de l’assistante sociale qui la suit, l’adolescence lui a raconté ce qui lui était arrivé et la douleur qu’elle a subie du fait des scarifications et des brûlures.

Un signalement a suivi et une procédure judiciaire a été engagée à l’encontre des « guérisseurs » et de la mère de la victime qui les avait convoqués.

Le Télégramme

   

 

 

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Les résultats du permis de conduire en ligne

Les candidats au permis de conduire qui le souhaitent ont désormais accès à leur résultat d’examen en ligne, 48 heures après le passage de l’épreuve pratique de conduite. Il leur suffit de se connecter à leur espace personnel en renseignant le numéro de dossier transmis lors de leur inscription à l’examen, leur date de naissance et leur catégorie de permis.

En cas d’échec, le certificat émis porte la mention « insuffisant ». Dans ce cas, les candidats seront informés des raisons et des pistes d’amélioration indiquées dans leur bilan de compétences. Les candidats reçus, dont le résultat est « favorable », auront la possibilité de télécharger directement leur Certificat d’examen du permis de conduire (CEPC) ou de le récupérer auprès de leur école de conduite.

Ce document tient lieu de permis de conduire sur le territoire national au regard des forces de l’ordre en attendant la délivrance du permis de conduire définitif. Il est valable quatre mois, à dater du jour de l’examen, et doit être accompagné d’un titre justifiant de son identité. En cas de contrôle, ce certificat peut également être présenté sur smartphone, sur tablette ou dans sa version imprimée. 

Plus de renseignements sur le site de la sécurité routière.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scoots de France

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scouts de France

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Opération de nettoyage avec les scouts de France (2)

Encadrés par l’association Messo base nautique, les jeunes de Bandrélé se rassemblent tous les samedis matin depuis deux mois et demi, et nettoient les plages et îlots de la commune.

Samedi dernier, une cinquantaine de scouts de France sont venus de Mamoudzou leur prêter main-forte, permettant en deux heures de nettoyer la mangrove du village, une zone d’accès difficile aux employés de la commune. Jeunes de Bandrélé et Mamoudzou, cela constituait un groupe de plus de 70 enfants de 5 à 18 ans.

   

 

 

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Bagarre qui dégénère : maisons et voitures incendiées

Un blessé, une dizaine de maisons et trois voitures incendiées. C’est le triste bilan d’une bagarre qui a éclaté dimanche dernier entre deux villages voisins à Mbadjini, dans le Sud-Ouest de Grande-Comore.

Tout a commencé après une altercation entre un jeune de Nkourani-Sima et de jeunes délinquants venus de Domoni Adjou.

Tout a commencé après une tournée, dans la région, du tout nouveau député de Ngongoué qui rendait visite à ses électeurs après la proclamation des résultats officiels.

À Domoni où le tintamarre des fêtards victorieux n’était pas apprécié au motif que le village était en deuil, les habitants auraient demandé aux visiteurs de faire moins de bruit. La suite n’a pas été des plus heureuses. Des habitants du village de Nkourani Ya Sima envahissent Domoni et se mettent à lancer des pierres. Le bilan est connu et peu glorieux pour l’image des Comores. Le blessé a été admis dans une clinique privée à Moroni.

Au ministère de l’intérieur, on minimise en assurant que la situation est redevenue calme dans les deux localités. On assure qu’une enquête sera diligentée et que les responsabilités des uns et des autres seront établies.

   

 

 

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Votre timbre fiscal sur Internet

Depuis le 2 mars 2015, grâce au nouveau site Internet timbres.impots.gouv.fr de la direction générale des finances publiques, les usagers peuvent se procurer en quelques clics un timbre fiscal électronique.

Nécessaires pour une demande de passeport, depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone, les timbres fiscaux connaissent une petite révolution numérique avec la possibilité à présent pour les administrés de les obtenir via le web sans devoir se déplacer aux bureaux des finances publiques.

Dès le paiement effectué en ligne par carte bancaire, le site délivre les références du timbre électronique sous forme d’un flashcode ou d’un numéro à 16 chiffres, téléchargeables au format PDF ou pouvant être reçus par courriel ou SMS. Ces références doivent être présentées à l’appui du dossier de demande de passeport déposé dans les mairies agréées.

Par ailleurs, les usagers peuvent continuer à acheter leurs timbres fiscaux papier dans les centres des finances publiques habituels de Mayotte.

   

 

 

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Agresseurs au couteau chez Parabole

Mardi soir dans la galerie du centre commercial Jumbo Score, deux voleurs ont sévi dans un magasin de télévision par satellite.

Tandis que l’un des deux compères braquait la vendeuse avec un couteau, son complice faisait le guet à la porte.

La vendeuse a déclaré avoir remis 7 000 euros en liquide aux braqueurs.

Après qu’ils se soient évanouis dans la nature, elle a appelé son patron, puis a fermé l’enseigne et est rentrée chez elle, oubliant dans la panique d’appeler la police.

C’est le gérant qui a prévenu la police par la suite.

   

 

 

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Mayotte, future place forte du paddle ?

Vendredi dernier, 25 personnes ont pu s’essayer à ce sport méconnu. Considéré par certains comme l’ancêtre du surf, le paddle est un sport de glisse nautique né à Hawaï, dans les années 60. Il se pratique à l’aide d’une grande planche et d’une pagaie. La discipline aussi nommée stand up paddle ou SUP, pourrait s’épanouir sur Mayotte dans les années à venir. Stéphane Balducci, gérant de la crêperie « sous le vent » située sur la plage de Sakouli, a décidé de s’investir dans le développement de ce sport par le biais de l’association 101 SUP. Outre le paddle et les anciennes activités liées à l’association Kitesurf, 101 SUP compte se focaliser sur l’événementiel et les activités de plage.

Cette première initiation a d’ailleurs été une réussite, comme l’explique Stéphane Balducci. « Tout le monde a réussi à se mettre debout et à avancer avec la pagaie. Ils ont pris beaucoup de plaisir. Le soir, nous avons organisé des petits challenges dans une ambiance bon enfant. La CDTM nous a remerciés et félicités pour l’événement. Au début, il n’y avait que ma femme et moi comme adhérents. En une semaine, nous étions déjà 10. Aujourd’hui, nous sommes le double. »

Le paddle possède un avantage de taille : il n’impose pas à ses pratiquants d’être des sportifs aguerris. Ce sport offre la possibilité de se balader, de surfer ou de faire du fitness et du yoga. Tout le monde est à même de le pratiquer. Dans ces conditions, 101 SUP va travailler avec les professionnels de santé comme le réseau diabète. L’association envisage aussi de permettre la création de nouvelles sections comme, par exemple, le beach tennis. Pour donner encore plus de sens à l’association, Stéphane Balducci a fait une demande d’affiliation à la fédération française de Surf. Epaulé par la direction de la jeunesse et des sports pour les démarches administratives, il s’est appliqué à faire les choses dans les règles. Depuis 2009, une section dédiée au paddle a vu le jour au sein de la fédération française de surf. Les adhérents de l’association vont ainsi pouvoir bénéficier d’une licence officielle.

Pour acquérir le matériel, le président de 101 SUP a été contraint de se fournir en Angleterre par le biais d’une entreprise réunionnaise. Après un détour par Paris, les planches sont arrivées début février. Red Paddle, le fournisseur choisi, représente ce qui se fait de mieux dans les paddles gonflables. Dégonflée et pliée, la planche a le volume d’un sac à dos. Le restaurateur souhaite que l’association possède rapidement ses propres locaux pour ne plus que ce soit la crêperie qui l’héberge. Ceux qui veulent essayer peuvent venir faire des tests gratuitement. L’objectif, c’est de développer le paddle dans l’esprit de la discipline. Mais toujours avec l’ambition d’apporter quelque chose à Mayotte.

« Cette association n’étant pas un business, j’ai décidé de ne pas louer les paddles », explique Stéphane Balducci. « Il n’existe plus d’école de surf à La Réunion. Sur tout l’océan Indien, nous pourrions devenir la seule. » Outre cette ambition, l’association rêve d’organiser, chaque année, la plus grande course de paddle du monde. Une épreuve d’endurance de 186 km autour du lagon. « Ce n’est pas facile car cela représente une grande organisation. Mais c’est un rêve réalisable. », confie Stéphane Balducci. Une première prise de contact a eu lieu avec Quicksilver. Reste maintenant à convaincre les « Teams paddle » que Mayotte peut devenir un lieu incontournable pour tous les passionnés de la discipline.

Pierre Bellusci

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes