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Un week-end à Nosy Be : Présentation

Île dite jumelle de Mayotte mais pourtant si singulière, Nosy Be attire par sa diversité et sa richesse environnementale. Site touristique par excellence du nord de Madagascar, ce petit territoire à peine moins grand qu’Hippocampe (312 km2) sait séduire tout voyageur par la simplicité de sa population, son authenticité et ses secrets. Si l’île souffre des clichés sur les « vahazas » (blancs, en malgache) en quête d’un peu de tendresse tarifée auprès de jeunes femmes en fleur, elle offre avant tout un charme naturel qui dépaysera même le mahorais qui n’a pas connu d’autres villégiatures que sa brousse natale.

Les randonneurs trouveront leur bonheur dans les balades à travers les lianes de la réserve de Lokobé remplie de boas et lémuriens de toutes sortes ou sur les crêtes du Mont Passo avec vue sur ses lacs sacrés infestés de crocodiles et un coucher de soleil à couper le souffle. Adeptes des sorties bateau ? Nosy Be est pourvue d’îlots à proximité où PMT et farniente sont de rigueur. Si vous souhaitez fuir « l’enfer » d’Hell-Ville (du nom du gouverneur de Bourbon) et la frénésie nocturne d’Ambatoloaka (prononcez Ambatoulouk), Nosy Komba sera votre havre de paix où pas même un tuk tuk ne circule.

Au menu : nature, patrimoine, art culinaire et loisirs

En découvrant une grande partie des espèces, pour certaines endémiques, de Madagascar, à Lémuria land le parc zoologique de l’île, le vacancier pourra apprécier la richesse de la faune malgache. Impossible de séjourner à Nosy Be sans aller traîner ses guêtres au port aux boutres dont les embarcations semblent avoir traversés siècles. Que dire aussi, du grand marché où épices, fruits, légumes et poissons parfument un hall qui grouille de monde du matin jusqu’au soir. Enfin, s’arrêter et prendre le temps de compléter l’arbre sacré Mahatsinjo avec ses 200 ans d’âge et ses 5 km2 de superficie pour une ressource spirituelle, ça non plus, ça n’a pas de prix.

Nosy Be, c’est l’île nature, l’île patrimoine mais c’est aussi l’île aux loisirs avec pléthore d’activités nautiques à réaliser comme le wakeboard, le stand-up paddle, le kayak de mer, la pêche sportive, ou encore la plongée sous-marine. Les golfeurs des neiges d’antan ou de la première averse pourront apprécier le green de l’île entre une sortie quad et un vol en ULM.

Côté culinaire, les spécialités malgaches sauront enchanter même les plus fins gourmets. Langoustes, grillades de zébu et autres assiettes de fruits garnies sauront conquérir n’importe quel palais. Du bouiboui au restaurant de grand standing, il y en a pour tous les budgets.

G.D 


Pour s’y rendre :

Deux vols par semaine avec Ewa le vendredi et le dimanche.
Informations et renseignements :
Site internet : ewa-air.com
Adresse : Ewa-Air – Aéroport, BP 452, 97615 Pamandzi
Téléphone : 02.69.64.63.00 
Mail : eservices@ewa-air.com

Édito : Mayotte Hebdo a bientôt 15 ans, c’est encore jeune !

Et aujourd’hui, 15 ans après, on continue. Il y a eu des hauts et des bas. Il y a, comme dans tout travail, des moments de grandes joies, et des moments plus difficiles, moins marrants… C’est la vie. Il y a eu de magnifiques rencontres, des découvertes que l’on a essayé de vous présenter. Il y a eu, au fil de ces années, des informations, qu’il a fallu trouver, puis vérifier et mettre en forme. C’est le b.a.-ba de notre métier.

Il y a eu de nombreux journaux, qui sont nés, et qui sont morts durant cette période. Des journaux payants, des journaux gratuits, des journaux avec plein d’argent, et qui n’ont pas payé leurs salariés et fournisseurs en partant. Il y a eu des concurrents appréciés, et certains aujourd’hui encore qui travaillent honnêtement, avec une certaine éthique. Il y en a eu d’autres avec des partis pris, politiques, idéologiques, avec moins de professionnalisme. Il a fallu faire avec ces concurrences parfois déloyales, parfois courageuses, mais qui de toute façon démontrait ce fort besoin, cette nécessité d’information dans une société en pleine évolution.

Comme pour beaucoup d’entre nous je pense, on aimerait faire plus, faire mieux… Ce n’est pas toujours évident. Il y a des limites, des freins, mais aussi des partenaires qui aident à avancer, des coups de pouce bienvenus. On essaye en tout cas, on essaye de trouver les moyens pour aller vers cet objectif lointain. On cherche des idées, des soutiens, et j’en profite une fois encore pour vous remercier, de l’intérêt que vous portez à ce journal. On cherche des sujets, des thèmes de dossiers qui puissent vous intéresser, sur Mayotte, sur son évolution, sur des activités.

On a provoqué de belles rencontres avec les Petits déjeuners de Mayotte Hebdo. On reprendra très bientôt ! On vous a présenté des artistes et des chefs d’entreprises, des sportifs et des responsables associatifs, des jeunes actifs et des Anciens qui nous ont raconté leur vie. Des hommes et des femmes politiques sont venus nous présenter leur vision de Mayotte, leurs espoirs, leur travail quotidien. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, et Mayotte avance !

Bientôt 700 numéros et on continue chaque semaine à aller à la rencontre de tous ceux qui se battent pour que les choses s’arrangent à Mayotte. Et on vous rencontre…

On essaye toujours de valoriser ce qui marche, ce qui réussit, ceux qui réussissent. Pour que cela donne des idées à d’autres, des ambitions. On essaye de vous présenter les uns aux autres, pour mieux se connaître, pour plus se respecter, pour essayer de comprendre les difficultés des uns et des autres, les joies et les peines, les limites et les espoirs.

Bientôt 10 ans que le 1er numéro de Mayotte Hebdo est sorti en kiosques. Mars 2000… On va essayer de continuer à répondre à votre besoin d’information, au lien social que participe à tisser un journal local, chaque semaine, entre les acteurs de son territoire. On va continuer à faire notre travail en l’améliorant, en évoluant nous aussi.

15 ans c’est encore jeune !

Laurent Canavate

Un partenariat ADIE / Pôle Emploi pour encourager la création d’entreprise

L’Adie et Pôle emploi sont partis d’un constat : avec plus de 12 000 demandeurs d’emploi à Mayotte, il n’y a pas assez d’offres et ainsi « pas de place pour tout le monde ». Mais le salariat n’est la seule alternative à la reprise d’activité, il y a également la création d’entreprise, et c’est bien ce qu’entend valoriser les deux structures partenaires. « Dans tous les territoires français confondus, c’est à Mayotte que l’Adie est la plus active. La micro-entreprise est une bonne alternative qui convient bien aux mentalités mahoraises », explique Jérôme Trinelle, à l’Adie.

L’année dernière, l’association de microfinance a financé et suivi 1031 personnes, pour un budget de 6 millions d’euros. « L’objectif est de donner envie aux demandeurs d’emploi d’entreprendre et ainsi d’élargir leurs horizons, grâce au micro-crédit ».

Récompenser les entrepreneurs

La semaine du micro-crédit vient de s’achever et 500 demandeurs d’emploi ont pu être orientés vers l’Adie. De plus, pour montrer que les entrepreneurs ont du talent, un concours national, « Créadie », a été organisé. Les créateurs d’entreprise de la France entière ont pu concourir dans 3 catégories, le développement durable, le développement économique et le développement humain. Et pour la deuxième année consécutive, surprise, c’est un entrepreneur mahorais qui remporte la palme d’or. « C’est un signal fort, cette catégorie n’est pas anodine, c’est emblématique du message que Mayotte veut lancer en France et dans le monde entier », souligne Catherine Barbaroux, la présidente de l’Adie. « J’ai pu constater un dynamisme, une confiance et une envie de réussir en me baladant ici », s’enthousiasme-t-elle, « il fait lever la caricature de la micro-entreprise miteuse, mais je ressens aujourd’hui un sentiment de grande confiance vis à vis des potentialités de ce que l’on peut faire ensemble ».

Hassani Soulaimana (Aromaoré), lauréat

Cette année, c’est Hassani Soulaimana, grâce à son entreprise Aromaoré qui a remporté le prix « développement durable » et reçu un chèque de 3000 euros. En 2014, Abdallah Bacar avait été lauréat dans la même catégorie et avait même gagné le grand prix des internautes, qui se déroule depuis lundi et jusqu’au 20 mars. Sur le site Facebook de l’Adie, tout le monde est effectivement invité à voter pour son entreprise préférée. Celle qui rassemblera le plus de vote se verra offrir un chèque supplémentaire de 2500 euros.

« Le taux de remboursement est phénoménal à Mayotte, il y a moins de 1% de perte finale », se réjouit la présidente de l’Aide, « une relation de confiance s’est établie. Nous représentons une chaîne de valeurs et chacun apporte son soutien et son dynamisme ». Cette dernière a tenu à féliciter l’ensemble des partenaires, tels que la boutique de gestion, qui soutiennent et accompagnent les entrepreneurs dans leur création d’entreprise.

Catherine Barbaroux a conclut la signature de partenariat en soulignant la cohérence et l’optimisme que révèle les chiffres, « les chiffres de croissance de l’Aide sont très encourageants, surtout à Mayotte et je me demande même si je vais réussir à partir », plaisante-t-elle. La présidente de l’Adie est repartie dans l’après-midi, avec une escale de quelques jours à La Réunion, avant de rejoindre Paris.

Raphaëlle Bauduin

Ancien marché : la mairie cherche une solution

Les commerçants de l’ancien bazar de Mamoudzou se sont rendus à la mairie ce matin pour solliciter un entretien avec l’équipe municipale. Objectif : connaître la suite des événements.

« Nous leur avons dit que nous cherchions une solution provisoire de relogement pour les 45 marchands de tissus qui étaient abrités dans les stands à l’extérieur du marché couvert et les 23 marchands de friperie », explique Bakar Ali Boto, 1er adjoint au maire de Mamoudzou. « Nous avons sollicité le conseil général pour l’attribution de l’embarcadère. Il faudra probablement attendre après les élections pour obtenir une réponse. »

Pour la bande de terre qui borde le long du littoral (en dessous du bar Fly), qui appartient juridiquement à l’Etat, l’élu indique que le maire a envoyé une demande officielle de transfert au préfet.

Bakar Ali Boto explique qu’à plus long terme, il reviendra au conseil général, propriétaire du marché couvert (la CCI est concessionnaire), de mener des investissements pour reloger  les commerçants de l’ancien bazar.

   

 

 

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Un an ferme pour le lynchage d’un gendarme

Selon la gendarmerie, un gendarme en civil qui allait chercher des pizzas est agressé verbalement samedi 22h à Pamandzi par un groupe de « jeunes ». L’insulte « sale flic » aurait été proférée par les individus. Alors qu’il sortait de l’établissement, le gendarme est assailli par la bande. Il reçoit un pavé au visage et un coup de barre de fer dans le dos, puis est roué de coups de pieds, une fois au sol. Pour ses blessures, le médecin lui a délivré une ITT de 5 jours.

Un de ses agresseurs, mineur a été interpellé par ses collègues quelques instants plus tard. Il a été placé en garde à vue à 22h30. Le lendemain matin c’est le jeteur de pierre qui a été appréhendé par les forces de l’ordre. Il a été présenté devant le juge le lendemain à 14h pour une comparution immédiate. Il a écopé de 18 mois de prison dont 6 avec sursis, soit un an ferme. Il a été placé sous mandat à l’issue de l’audience, tandis que le mineur s’est vu délivré une convocation devant un officier de police judiciaire au mois d’avril.

   

 

 

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Combani : Le meurtrier présumé se déclare “amnésique”

L’homme déclare ne pas se souvenir des faits. Ce trentenaire, ressortissant comorien en situation irrégulière a expliqué qu’il se rendait chez sa belle-mère vers 9h ce vendredi matin, avec la ferme intention de retrouver sa compagne, qui s’était réfugiée chez sa mère. Là, les choses prennent rapidement une tournure violente. Selon sa version, il se saisit de son upanga qui se trouvait dans son sac pour aller aux champs.

Pour la suite il ne se souvient plus. C’est en tout cas sa ligne de défense pour l’instant. Les faits sont racontés par les témoins de la scène, sa femme, ses deux belles-sœurs. Il se saisit donc de son upanga et frappe sa femme à plusieurs reprises, puis se porte contre la belle-mère et frappe avec une rare sauvagerie, dont un revers, porté au cou qui lui tranche la carotide. Puis, enragé, il assène des coups à sa belle-sœur et son petit beau-frère, âgé de tout juste 9 ans. La seconde belle-sœur assiste prostrée à la scène.

Une infirmière qui entend des cris se porte elle aussi au devant de la scène, elle sera le cinquième témoin du massacre. La suite est connue, le meurtrier s’enfuit dans la brousse où il se cache durant 2 jours avant de se rendre aux gendarmes. Sa femme est grièvement blessée, toujours en soin à l’hôpital, mais ses jours sont hors de danger, les autres victimes sont touchées plus légèrement, mais tous sont extrêmement choqué par la violence de la scène.

 

Le meurtrier a été présenté au juge d’instruction et placé en détention provisoire au terme de son audition. Il est apparu abattu face au juge, n’a pas nié sa participation au crime. Il a juste ajouté qu’il ne se souvenait plus des circonstances exactes. Il sera soumis dans les semaines à venir à une expertise psychiatrique, même si son cas ne révèle pas, pour l’instant, d’antécédent de violences.

Pour le procureur Garrigue, il s’agissait du premier « véritable » meurtre commis à Mayotte depuis son arrivée en décembre 2013. Par conséquent, même si le fait divers apparait particulièrement horrible, on peut considérer Mayotte comme un territoire épargné, en ce qui concerne les crimes et en particulier les meurtres. Dans cette affaire, il appartient désormais au juge de déterminer quand aura lieu la reconstitution du crime.

Adrien Theilleux

« Zanguief », l’agresseur au couteau a été arrêté (2)

Le 23 février dernier, un couple dont la femme est enceinte est agressé en sortant de chez eux à Kavani Sud par 4 adolescents de 13 à 15 ans, environ. L’homme reçoit des coups de couteau au visage et à la cuisse, tandis que la femme est entaillée au bras. Les voleurs s’enfuient avec le sac banane des victimes (voir notre édition du 24 février).

Après une enquête minutieuse, la police est parvenue à localiser les agresseurs. Un mandat d’amener autorise des perquisitions le 6 mars au matin qui permettent de dénicher deux auteurs, dont le fameux « Zanguief », auteur des coups de couteau.

Le lendemain un troisième comparse est arrêté et placé en garde à vue. Les voyous avouent leur forfait en garde à vue et expliquent qu’ils ont revendu les objets volés.

Les deux premiers sont déférés devant le parquet. Le quatrième et dernier belligérant est toujours en fuite. Il est activement recherché.

   

 

 

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« Zanguief », l’agresseur au couteau a été arrêté

Le 23 février dernier, un couple dont la femme est enceinte est agressé en sortant de chez eux à Kavani Sud par 4 adolescents de 13 à 15 ans, environ. L’homme reçoit des coups de couteau au visage et à la cuisse, tandis que la femme est entaillée au bras. Les voleurs s’enfuient avec le sac banane des victimes (voir notre édition du 24 février).

Après une enquête minutieuse, la police est parvenue à localiser les agresseurs. Un mandat d’amener autorise des perquisitions le 6 mars au matin qui permettent de dénicher deux auteurs, dont le fameux « Zanguief », auteur des coups de couteau.

Le lendemain un troisième comparse est arrêté et placé en garde à vue. Les voyous avouent leur forfait en garde à vue et expliquent qu’ils ont revendu les objets volés.

Les deux premiers sont déférés devant le parquet. Le quatrième et dernier belligérant est toujours en fuite. Il est activement recherché.

   

 

 

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« Zanguief », l’agresseur au couteau a été arrêté (2)

Le 23 février dernier, un couple dont la femme est enceinte est agressé en sortant de chez eux à Kavani Sud par 4 adolescents de 13 à 15 ans, environ. L’homme reçoit des coups de couteau au visage et à la cuisse, tandis que la femme est entaillée au bras. Les voleurs s’enfuient avec le sac banane des victimes (voir notre édition du 24 février).

Après une enquête minutieuse, la police est parvenue à localiser les agresseurs. Un mandat d’amener autorise des perquisitions le 6 mars au matin qui permettent de dénicher deux auteurs, dont le fameux « Zanguief », auteur des coups de couteau.

Le lendemain un troisième comparse est arrêté et placé en garde à vue. Les voyous avouent leur forfait en garde à vue et expliquent qu’ils ont revendu les objets volés.

Les deux premiers sont déférés devant le parquet. Le quatrième et dernier belligérant est toujours en fuite. Il est activement recherché.

   

 

 

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Conseil général : le grand dérapage de la fin de mandat

La première constatation que l’on peut faire est que cette fin de mandat du CG aura donné lieu à un dérapage budgétaire et une débauche de subventions jetées à tous vents par la collectivité. Déjà, le Conseil économique, social et environnemental (Cesem) soulignait dans ses débats, les difficultés à venir pour la collectivité si la masse salariale n’est pas rapidement maîtrisée.

En effet, les fonctionnaires de la collectivité, dont certains touchent déjà des salaires de ministres et dont la majorité gagne plus en moyenne qu’un agent d’un conseil général de métropole, seront bientôt indexés au taux plein retenu, soit 40%. Ils le sont déjà à hauteur de 20%, ce qui représente une charge importante pour la collectivité qui doit désormais trouver 98 millions d’euros (+8%), rien que pour payer les salaires de ses agents.

La situation financière que laisse la majorité est donc moins brillante et beaucoup plus fragile qu’on ne voudrait le dire, même s’il faut souligner les efforts de rigueur budgétaire des années 2009 à 2013. Beaucoup redoutent un « effet de ciseaux » entre des dépenses qui augmentent et des recettes qui stagnent, d’où un déséquilibre budgétaire symbole de déficit.

Le mécanisme serait déjà à l’œuvre. En effet, de novembre 2014 à février 2015, de très nombreux rapports faisant état de subventions en investissement ont été adoptés. Plus de 15millions d’euros ont été attribués à des associations et à des entreprises tout juste naissantes. Les procédures de suivis des actions et des réalisations sont quasiment absentes dans ces cas-là, et le CG n’a jamais exigé de remboursements lorsque les projets présentés n’étaient pas réalisés.

Comme un réparateur de pneu de Pamandzi qui a reçu une enveloppe gonflée à près de 100.000 euros ou encore une entreprise de basée en Petite-Terre et créée en novembre 2014 qui a obtenu 200.000 euros de subventions pour faire de la « réparation de bateaux », ou encore cette association de danse traditionnelle méconnue qui reçoit un subside conséquent pour s’envoler en Belgique et en Turquie. Sans parler du budget du festival Dounia à Madagascar qui n’a pas été chiffré. Le département a-t-il intérêt à financer ce type de projets à l’état d’ébauche et qui n’ont pas de prise avec le développement de Mayotte ?

A l’heure du passage à la fiscalité locale, les contributeurs pourraient se trouver les dindons de la farce. En témoigne cet autre rapport de la collectivité, adopté hier après-midi qui réévalue la taxe départementale de publicité foncière et de droits d’enregistrement. En clair, il s’agit d’une taxe que quiconque paiera lorsqu’il vendra ou achètera des biens immobiliers.

Le taux actuel est de 3,8% soit la moyenne des départements français, les élus ont proposé de le réévaluer à 4,5%. Ce qui signifie pour un bien d’une valeur de 100.000 euros que ces frais se monteront à 9800 euros (contre 6100 euros avant), dont 4000 euros pour payer le salaire du conservateur, qui touche 4 fois plus de Contribution de sécurité immobilière (CSI) à Mayotte qu’ailleurs en France. C’est un exemple parmi d’autres de ce qui attend les contribuables si le gaspillage de l’argent public se poursuit.

Adrien Theilleux

Mayotte enfin française aux jeux des îles ?

Le député de Mayotte, Ibrahim Aboubacar, a interrogé la ministre des Outremers par courrier du 5 mars dernier sur les conditions de participation de Mayotte aux prochains Jeux des îles de l’océan indien.
Il revient dans son courrier sur « la question récurrente qui se pose à chaque édition de ces Jeux que de savoir sous quelles couleurs nos jeunes sont admis à participer ».

Le député Ibrahim Aboubacar demande à ce que « les discriminations que subissent nos jeunes à ces Jeux puissent prendre fin ».

Dans sa réponse datée du 6 mars, George Pau-Langevin confirme avec une grande détermination que « notre pays prendra toutes les mesures nécessaires pour donner à Mayotte toute sa place dans les prochains Jeux des îles de l’océan indien qui auront lieu en prochain à la Réunion », se félicite le député socialiste de Mayotte.

« C’est une nouvelle extrêmement positive qui répond enfin à une demande légitime de toute la communauté sportive mahoraise. ».

   

 

 

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Mayotte remarquée au Salon du tourisme de Berlin

Le stand de Mayotte, positionné au Hall 20, allée n°105, a profité d’un grand flux de visiteurs aussi bien professionnels que grand public notamment grâce à l’article sur Mayotte paru le samedi 8 mars dans le quotidien allemand Berliner Morgenpost qui a présenté l’île et a conseillé aux Allemands de venir visiter le stand de l’île au lagon.

Ce coup de pouce résulte d’un accueil de presse du journaliste allemand Sacha Lenhartz qui a été accueilli par le CDTM à Mayotte en septembre dernier. Les 3 premiers jours du salon réservés aux professionnels du voyage ont permis de toucher un nombre importants de tour opérateurs (TO) et agences de voyages allemands avec deux approches.

Pour la première, des TO et agences de voyages allemands découvraient une nouvelle destination à l’authenticité et à la situation géographique et statutaire (département français/Région européenne) qui surprennent et méritent l’attention avec de possibles programmations dans leurs prochains catalogues de voyage.

Par ailleurs, des TO et agences de voyages spécialisés plongée qui, à la suite d’un premier contact avec la destination Mayotte lors du salon Boot de Düsseldorf en janvier dernier, étaient venus conforter et confirmer la programmation certaine de l’île dans leurs nouvelles propositions de voyages, se félicite le CDTM.

Cet intérêt pour « une nouvelle destination » des TO et agences de voyages allemands incite et encourage le CDTM et ses partenaires professionnels à continuer ses actions de démarchage du marché allemand en s’appuyant sur la toute nouvelle représentation du CDTM à Kehl, sur territoire germanique, et aussi en continuant la traduction en allemand les supports de promotion.

Cependant, l’intérêt suscité par la « nouvelle destination Mayotte » a suscité des questionnements problématiques auxquels le CDTM et les professionnels ayant fait le déplacement ont du faire face sans pouvoir apporter de réponse rassurante. TO et agences de voyages allemands ont posé la problématique récurrente de la connexion aérienne entre l’Europe et Mayotte, exprimant le manque de liaisons directes entre les grands aéroports européens et Mayotte. Par ailleurs, la plupart des TO qui s’intéressent à Mayotte ont une clientèle aisée, qui a l’habitude des grandes destinations autour des safaris et grands hôtels ou lodges luxueux. Ce qui n’est pas encore le cas à Mayotte puisque ce type de structures fait vraiment défaut en termes de programmation dans les catalogues de voyages.

Les deux derniers jours du salon, samedi et dimanche, ouverts au grand public, furent l’occasion pour la délégation de Mayotte de rencontrer des milliers de visiteurs venant d’Allemagne, mais aussi de Pologne, Suisse, Belgique, Russie souhaitant avoir des informations sur la localisation de l’île, ses richesses et ses activités touristiques. Les magazines de vacances et des loisirs de Mayotte, les guides de la plongée en allemand, cartes touristiques et posters ont été largement distribués, avec une mention spéciale pour le poster « Maki » qui a eu un succès particulier auprès des visiteurs grand public.

Le CDTM et ses partenaires professionnels ont déjà pris rendez-vous pour la prochaine édition du salon, le 50ème ITB Berlin, qui aura lieu du 9 au 13 mars 2016.

 


Accueil des prochains bateaux de croisières

– le 26 mars 2015 : le Silver Whisper avec 382 passagers à bord

– le 6 avril 2015 : l’Orion avec 196 passagers à bord

Cambriolage d’un malade à l’hôpital

Le 25 février dernier, une personne hospitalisée au Centre hospitalier de Mamoudzou aperçoit un individu entrer dans sa chambre d’hôpital alors qu’elle est alitée.

L’homme dérobe ses affaires, vêtements et téléphone portable.

Le voleur indélicat a été identifié quelques jours plus tard et placé en garde à vue au commissariat hier par la police où il a reconnu les faits.

   

 

 

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le Détecteur de fumée obligatoire au 8 mars

La Préfecture de Mayotte rappelle qu’en application de la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010, chaque logement d’habitation devra être équipé d’un détecteur de fumée au plus tard le 8 mars 2015.

Sont concernés : les résidences principales comme secondaires, les immeubles collectifs ou les maisons particulières, utilisés même partiellement, les logements de fonction comme les locations saisonnières.

L’assemblée nationale a accordé un délai supplémentaire d’installation jusqu’au 1er janvier 2016, mais aux seuls bailleurs d’un parc important de logements. Ils devront cependant avoir signé avant le 8 mars 2015 un contrat d’achat de détecteurs.

Le texte ne concerne pas les bailleurs individuels. Lorsqu’un logement est loué, c’est au propriétaire de fournir et d’installer le détecteur mais c’est au locataire de l’entretenir, notamment de changer les piles, et le remplacer en cas de défaillance. Cette règle a cependant quelques exceptions, dans le cas des logements saisonniers, foyer-logement, résidence hôtelière à vocation sociale, logement de fonction ou location meublée, où le propriétaire est intégralement responsable. Le détecteur doit répondre à certaines fonctionnalités basiques : détecter les émissions de fumées dès le départ d’un incendie et émettre un signal suffisamment fort pour avertir les occupants, même en plein sommeil. Pour choisir le détecteur, il est impératif de bien vérifier la conformité de l’appareil à la norme européenne harmonisée NF EN 14604.

Pour tout complément d’information vous pouvez consulter le site internet du Ministère du Logement, de l’Égalité, des Territoires et de la Ruralité : www.territoires.gouv.fr ou vous rapprocher de la : DEAL (remblai de M’Tsapéré), Unité Politiques de l’Habitat et des Constructions Durables, Bureau C 213. Contact : Lydia CONSTANT au 02 69 60 92 93.

   

 

 

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Un agent de la préfecture refuse la corruption

Mercredi matin devant le service d’accueil aux étrangers de la préfecture à Mamoudzou, un homme qui venait tenter de régulariser sa situation ne voulait pas attendre au bout de la file.

Il se présente alors face au personnel de sécurité et propose 20€ à un gardien pour le faire pénétrer dans la préfecture afin d’accomplir ses démarches. Mal lui en a pris, car l’intègre agent l’a dénoncé et a porté plainte contre lui pour tentative de corruption de fonctionnaire.

Les hommes de la sécurité de la Préfecture ne sont pas des vigiles de boites de nuit…

   

 

 

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Un jeune créateur mahorais made in France

Originaire de Pamandzi et Sada et étudiant à Toulouse, Chamsidine Azdine est un créateur qui a créé sa propre marque de vêtements.

Luxueuse, mais aussi urbaine, la marque porte le nom de “Futur” et a le mérite d’être une création 100% made in France, à l’heure où une certaine tendance se tourne vers la Chine ou la Thaïlande.

Tous types de produits textiles sont ainsi disponibles : costumes, polos, pantalon, pulls, t-shirts, chemises…

Une initiative de création bien originale qui devrait satisfaire bon nombre d’amoureux de la mode

   

 

 

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Il menace de s’immoler par le feu

Hier à 8h du matin à M’tsapéré, un homme ne s’entendant pas avec ses voisins a commencé à mettre le feu à un échafaudage.

Les pompiers sont alors intervenus pour éteindre l’incendie. Ils ont trouvé l’homme un bidon d’essence à la main.

Il a menacé de s’immoler par le feu. Les pompiers et des membres de sa famille l’ont amené à la raison.

Il a été interpellé par les forces de l’ordre.

   

 

 

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Combani : règlement de compte à la machette

Ce matin à Combani, aux alentours de 10h, un jeune homme a agressé violemment sa femme, son propre fils, sa belle-mère et sa belle-sœur à coups de machette.

Il n’aurait pas supporté la récente séparation avec sa femme. Un témoin l’a entendu crier juste avant l’agression : « Puisque vous ne voulez pas de moi, je vais vous éliminer ! »

La belle-mère est décédée, la femme est grièvement blessée. Les deux autres personnes sont légèrement blessées.

La gendarmerie a mobilisé plusieurs brigades spécialisées pour arrêter le criminel. 

   

 

 

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Combani : règlement de compte à la machette (2)

Hier à 8h du matin à M’tsapéré, un homme ne s’entendant pas avec ses voisins a commencé à mettre le feu à un échafaudage.

Les pompiers sont alors intervenus pour éteindre l’incendie. Ils ont trouvé l’homme un bidon d’essence à la main.

Il a menacé de s’immoler par le feu. Les pompiers et des membres de sa famille l’ont amené à la raison.

Il a été interpellé par les forces de l’ordre.

   

 

 

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Le festival de l’image sous-marine remonte à la surface

« Cette année c’est l’année du changement », prévient Jack Basse, coordinateur du festival de la mer et de l’image sous-marine. « Pour la 21èmeédition (du 22 au 31 mai 2015), nous sortons du cadre étroit de l’image sous-marine pour s’ouvrir au monde plus vaste de la mer », poursuit-il. « Tous les amoureux de la mer sont conviés à cette rencontre qu’ils soient amateurs (loisirs) ou professionnels (pêche aquaculture, métiers de la mer…) ». La rencontre aura lieu sous la forme d’un salon, avec des stands d’exposants, et des projections en plein air-le soir- autour du comité de tourisme à Mamoudzou. Le festival invite les clubs de plongée, les professionnels de la formation liés aux métiers de la mer, le Service des Transports Maritimes (STM), les vendeurs de matériels marin ou encore les plaisanciers à tenir un stand.

Le festival organise par ailleurs comme chaque année ses différents concours : films, images fixes (photos et portfolios), portfolio, trio thématique (3 diapositives ou 3 images numériques), montages audiovisuels et la musique et la mer (composition musicale originale sur le thème de la Mer et du Monde Sous-marin). Les concours sont ouverts à tous. Il est nécessaire de se procurer la fiche d’inscription (gratuite) et le règlement sur le site du festival (festimayotte.com), sur le site du comité de tourisme (mayotte-tourisme.com), ou à la salle de cinéma de la Direction de l’Ingénierie et de la Logistique Culturelle et Evénementielle (DILCE) du Conseil Général (bureau du régisseur : 02 69 64 95 18). A noter que la Maison des Livres offre le papier à chaque concurrent  Les inscriptions et les envois sont à envoyer à la DILCE, rue Mawamé, BP 101, 97600 Mamoudzou avant le 17 avril 2015 (avant le 17 mai 2015 pour les concours d’affiche et de musique). De plus, des séances sont proposées en matinée aux élèves à la salle de cinéma (réserver au préalable au vice-rectorat ou directement à la salle.

O.L.

 


Le palmarès 2014

– Prix de la musique et la mer : la classe de 6e du collège Zéna M’Déré de Petite Terre

– prix de la photo imprimée : Maryse Corti

– trio thématique : Hippocampe d’or à Yannick Stephan

– Portfolio : Hippocampe d’or à Pierre Riboulon

– Montage audiovisuel : hippocampe d’or à Yves Guenot (La Réunion)
Films :

– Prix du Parc Marin de Mayotte : Pierre Riboulon pour « Les richesses du lagon mahorais »

– Prix spécial du jury : Arnaud Lebosse et Benjamin Demarson pour « Les dessous du lagon » avec la classe de 4e L du collège de Mtsamboro

– Hippocampe d’or des films « petit format » : Marielle Perreaux pour « Boule de poissons »

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes