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Port de Longoni. La DSP à MCG risque d’être annulée

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La réunion s’est tenue dans un environnement nettement plus calme que lundi dernier. Les employés de la Smart avaient perdu leur sang froid en début de semaine après qu’ils aient poursuivi le directeur de cabinet du président du conseil départemental, Zaidou Tavanday n’acceptant pas que le président Soibahadine Ibrahim ne se soit pas déplacé en personne pour les rencontrer.
Mais cette fois-ci les manutentionnaires du port ont gardé leur sang-froid et ont de quoi être satisfaits car le conseil départemental semble les soutenir. Le président du conseil départemental a dénoncé “le mépris d’Ida Nel envers le département, les institutions et les Mahorais”. L’accusation est lourde mais Soibahadine Ibrahim assume : “ce délégataire (NDLR : MCG) n’en fait qu’à sa tête, il se fout de tout, de ce pays pourvu qu’il fasse de l’argent. Mme Nel a tendance à vouloir s’approprier le port”. Il dénonce le “non-respect” des engagements de la chef d’entreprise dans les différents accords qui ont été signés par le passé notamment celui du 23 décembre qui stipule notamment l’utilisation des grues par les dockers de la Smart ce que réfute MCG.

“Mme Nel n’en fait qu’à sa tête”
Le conseil départemental a soumissionné un avocat afin qu’il établisse ou non les non-respects des accords de la DSP (délégation de service public) de la part de Mayotte Channel Gateway en tant que délégataire du port. Le président a égrainé quelques exemples de manquements notamment, des initiatives prises sans en tenir informé le délégant à savoir le département. Parmi ces décisions prises par MCG figure la construction d’une halle artisanale sur le port. Le conseil départemental reproche aussi à Ida Nel de n’avoir toujours pas signé l’avenant au contrat concernant la redevance qu’elle doit s’acquitter en tant que délégataire. “La chambre régionale des comptes avait relevé des insuffisances concernant la redevance ce qui nous a amenés à préparer cet événement”, précise le président du département.

Que peuvent donc être les conséquences si des manquements sont bels et bien constatés par l’avocat ? La DS P peut être purement et simplement annulée mais elles ne se feront pas sans indemnités d’autant plus que Mme Nel a investi dans du matériel de manutention dernier cri qui a coûté la modique somme de 23,4 millions d’euros. Si le département venait à reprendre la gestion du port, elle devra rembourser l’entrepreneuse. “Une décision à ne pas prendre à la légère” selon les termes du président au vu du déficit d’environ 50 millions d’euros que traîne actuellement l’institution. “Il vaut mieux annuler maintenant la DSP si cela doit être le cas, que dans 10 ans car la facture sera encore plus élevée”, répond Soibahadine Ibrahim.

Si ces déclarations risquent d’ajouter de l’huile sur le feu, pour l’heure le conseil portuaire doit se tenir aujourd’hui afin de délivrer les agréments ou non aux deux entreprises candidates à la manutention du port à savoir Smart et Manu port la filiale de MCG.

GD

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