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Des bus spéciaux pour les élèves à mobilité réduite

La société de transports en commun Matis chargé du réseau de bus scolaires en Grande-Terre inaugurait vendredi la mise en service de ses  véhicules dédiés aux élèves à mobilité réduite.

L’entreprise a fait l’acquisition dernièrement de quatre véhicules dont les équipements et les aménagements sont spécifiquement adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap. Elle fait la présentation publique aujourd’hui de ce nouveau matériel dans son siège social de Longoni.

Chaque véhicule étant configuré pour accueillir trois fauteuils roulants, la société pourra ainsi transporter les élèves qui sont scolarisés sur Petite et Grande-Terre.

Une formation sur deux jours du personnel conducteur avait également été menée afin d’avoir une prise en charge de qualité et veiller particulièrement à la sécurité des élèves transportés.

A l’occasion de cette journée, Matis remettra un fauteuil roulant à l’élève Ahamadi Slay, en présence de ses parents et d’un représentant de la MPH (Maison des personnes handicapées). Ce siège avait été acquis par l’entreprise pour les formations de ses salariés.

G.D

 

 

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Perquisition dans les locaux de SFR

Dans le dossier concernant le rachat de SFR par Numericable, l’Autorité de la concurrence a décidé de passer à la vitesse supérieure. Ainsi, elle vient d’effectuer une perquisition dans les locaux du nouveau groupe.

Selon plusieurs sources, jeudi matin vers 10h, l’Autorité de la concurrence s’est rendue dans les locaux de Numericable-SFR afin de saisir des ordinateurs et des documents au siège du Comité exécutif. Selon plusieurs de nos confrères, dont l’AFP qui cite des sources syndicales, mais aussi un compte Twitter se revendiquant du Syndicat Sud Marseille, les enquêteurs s’intéressent aux conditions du rachat de SFR par Numericable. Une information qui nous a été confirmée par nos propres sources.

De son côté l’Autorité de la concurrence a expliqué qu’elle « est en mesure de confirmer qu’elle a effectivement mené des opérations de visite et saisie dans le secteur des télécoms mais ne souhaite pas faire de commentaires ». Du côté du service presse de SFR, on répond pour le moment qu’il est impossible de confirmer ou d’infirmer cette information et qu’aucun commentaire ne serait fait.

On rappellera que l’Autorité de la concurrence se penche sur ce rachat depuis quelques semaines déjà puisque, fin janvier, elle s’était autosaisie afin d’examiner les « conditions dans lesquelles Numericable exécute l’engagement qu’il a pris de céder les activités mobiles d’Outremer Télécom (Only) à La Réunion et à Mayotte ». Il faudra voir si les deux éléments sont liés, ou bien si cette perquisition vise un autre volet du rachat de SFR par Numericable.

Source : Nextinpact.com

 

 

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La Réunion : 2 morts dans un accident d’ULM

Un ULM s’est écrasé lundi matin dans le secteur de Tan rouge. Au Guillaume, dans les hauteurs de Saint-Paul sur la côte Ouest.

Prévenus, les gendarmes ont survolé en hélicoptère le site du crash, difficilement accessible à pied. Les pompiers n’ont pas pu intervenir immédiatement pour désincarcérer les corps des deux victimes prisonnières des débris de l’appareil.

L’ULM était équipé d’un parachute actionnable par une charge explosive en cas de problème technique. Le parachute ne s’étant pas ouvert, les gendarmes craignaient une explosion de la charge. Ils ont du attendre l’intervention des militaires démineurs du NEDEX (Neutralisation, enlèvement, destruction des explosifs) avant de manipuler les restes de l’appareil.

Outre le pilote, un Réunionnais de 37 ans aguerri au pilotage d’un tel engin, l’aéronef transportait une touriste métropolitaine. Les deux personnes sont décédées dans le crash.

 

 

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Risque de black-out ce week-end

Dans le cadre de la mise en service des nouveaux groupes de la centrale de Longoni 2, des essais sont programmés pour ce dimanche 5 avril à partir de 7h30 et dureront jusqu’à lundi soir.

EDM dit mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires afin de limiter au maximum la survenance d’un incident, « même si le risque zéro n’existe pas ».

En cas d’éventuelle coupure, le groupe indique aux usagers qu’il faut considérer leur installation comme étant sous tension, le courant pouvant être rétabli à tout moment.

 

 

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Élection départementales : Une majorité unanimement à Droite

Comme le dit le proverbe, « la jeunesse n’a qu’un temps », cela se vérifie aussi en politique. Membre du « conseil des sages » de l’Union pour un Mouvement populaire (UMP), le nouveau président est en effet le doyen des nouveaux élus. Par le passé, il a été sénateur de Mayotte (2004-2011), un mandat pour lequel il n’a pas laissé beaucoup de traces de son travail, mais aussi président du Smiam (2001-2008).

En tant que doyen, le conseiller d’Ouangani a présidé la séance, tandis que sa colistière Moinécha Saïndou, benjamine de l’Assemblée, était nommée secrétaire de séance. Pendant un moment, Daniel Zaïdani, le président sortant a donné des signes de fébrilité.

Manifestement ému, l’élu du Mouvement pour le développement de Mayotte (MDM) a communiqué son sentiment. « J’espère que les nouveaux élus sauront faire progresser le Département » a-t-il égrené sans grandes convictions.

« J’ai pu constater que mon passage à la présidence n’a pas dégoûté les jeunes de la politique », a-t-il argué comme pour justifier son mandat. Il revendique désormais le statut d' »ancien » et évoque la « sagesse et l’expérience » qu’il a acquises en tant que président de 2011 à 2015. Pas de réjouissances cependant pour celui, qui se voyait déjà réélu dans un fauteuil. Faute d’avoir trouvé suffisamment de soutien et de solidarité dans son ancienne majorité, Daniel Zaïdani est sorti du 2nd tour en position de faiblesse.

Il a donc laissé son siège, sans cérémonial au nouveau président, par encore élu à ce moment là. Celui-ci a prononcé un discours entendu et neutre, sans fraicheur, avant de laisser la secrétaire de séance faire l’appel.

Ahmed Attoumani Douchina, le conseiller de Bouéni/Kani-Kéli a demandé la parole pour expliquer le positionnement de son groupe. Rapidement, après le 2nd tour, deux groupes se sont constitués avec l’UMP comme noyau, d’une part, et les élus UDI/MDM de l’autre côté. « Le 1er groupe a réussi à rassembler 16 conseillers », faisant même basculer les conseillers départementaux de Dembéni, pourtant élu avec l’étiquette du MDM, dans le camp adverse.

Reconnaissant leur impossibilité à rassembler plus que leurs confrères de l’UMP, le groupe de Douchina a donc décidé de ne pas présenter de candidature à la présidence du Département, et par là-même à ne pas constituer de groupe d’opposition. C’est là toute la subtilité et la finesse politique de l’homme de Mronabéja, parvenir à dynamiter le conflit avant qu’il ne se présente.

« Cela peut être interprété comme une reddition sans condition, a-t-il justifié, mais le courage et la responsabilité nous commandent de travailler pour cette population qui nous a faits confiance ». Se plaçant au dessus de la mêlée des partis et des querelles partisanes, le conseiller de Bouéni n’a cessé de rappeler les « attentes et les espoirs de la population », qui placent selon lui les élus « face à des responsabilités » vis-à-vis du peuple de Mayotte.

De ce fait, l’opposition n’a pas présenté de candidature à la présidence du Département. Ce qui fait qu’en théorie, l’opposition n’existe pas et que tous les conseillers peuvent travailler avec la majorité. Cette situation de consensus, qui prévaut en général lors des séances plénières ne va pas clarifier le positionnement politique local sur les grands dossiers, mais elle a le mérite de ne parler que d’une seule voix à Paris.

Face au gouvernement, le Département avance désormais avec une majorité, certes UMP, mais unanime, ce qui le place en position de force pour faire avancer les dossiers et les grands projets. Et en cas de basculement du gouvernement à l’UMP lors des législatives en 2017, le Département serait en bonne position pour faire avancer ses projets. A ce titre, le nouveau président du Département a déjà été salué par un « tweet » de félicitation de Laurent Wauquiez, secrétaire général de l’UMP sur le plan national.

Adrien Theilleux

Un week-end à Nosy Be : Le port aux boutres

Amarali est le capitaine d’un équipage de sept hommes. Le jeune trentenaire achemine quatre fois par semaine ce fameux sable à Nosy Be. Son grand-père était lui-même marin avant que son petit-fils reprenne le flambeau dès l’âge de 20 ans. Après 15 ans d’expérience, il possède à présent deux boutres.

20 tonnes de sable par boutre

Avec 6 à 7h de voyage sans compter l’embarquement et le débarquement des quelque 20 tonnes de sable, les journées des équipages sont longues. Tradition et économie oblige, les boutres offrent une solution logistique maritime qui répond à la demande de l’île. Le sable marin de l’île n’étant pas d’assez bonne qualité pour les travaux en tout genre, les îliens doivent importer ce matériau.

Les boutres malgaches sont de type jahazi. Elles sont très répandues à Zanzibar et à l’ouest de l’île continent. Ce bateau à voile arabe et à poupe carrée manœuvré par un équipage de cinq ou six hommes est connu pour sa grande taille (avec une capacité de transport de 20 à 50 tonneaux). Il est très semblable au sambouk. Il est normalement construit en bois de teck, de manguier et de palétuvier.

A Nosy Be, il ne sert pas qu’à transporter du sable en provenance de la Grande Île mais aussi du bois et du granit. « Les autres produits en tout genre sont, quant à eux, acheminés par cargo dans le port moderne », explique Guillaume animateur et guide dans un complexe hôtelier.

Un peu plus loin, à quelques encablures du port, un rassemblement de Malgaches se forme autour de vendeurs de khat fraîchement débarqué. Pour moins de 100 ariary, les chiqueurs viennent se munir de leur bouquet  de feuilles aux effets euphorisant et stimulant.

La journée prend fin et les matériaux ont fini d’être chargés dans les camions. Le soleil se couche, l’effervescence du débarquement des cargaisons cède « mora mora » [“doucement, doucement”] la place à celle des gargotes aux ambiances typiquement malgaches, musique entraînante et plats bien garnis à l’appui.

G.D.

Les Enfants de Mabawa en tournée dans l’océan Indien

L’association Les Enfants de Mabawa a été créée en 1998 par Soulaïmana Bassoiri. Si elle n’était composée à l’origine que de quelques jeunes de Kani-Kéli, petit village du Sud de notre île, elle a rapidement pris de l’ampleur et connaît désormais un grand succès sur l’ensemble du territoire. Les membres de cette troupe, qui mêle dans ses spectacles théâtre, danses et chants traditionnels, ont eu la chance d’être formés à leur début par le célèbre dramaturge mahorais Alain Kamal-Martial, qui les a initiés aux arts de la scène. Deux ans plus tard, la troupe a été capable de voler de ses propres ailes en produisant elle-même ses textes et sa mise en scène.

Remarquant l’engouement des jeunes mahorais d’aujourd’hui pour une musique plus urbaine, Les Enfants de Mabawa ont décidé, pour leur nouveau spectacle, de collaborer avec l’association BS Rézo, qui produit une musique d’inspiration plus moderne et occidentale. Leurs danses et chants sont en effet un mélange de hip-hop, de RnB et de rap, genres davantage prisés à l’heure actuelle par la jeunesse mahoraise. Le groupe BS Rézo interprètera donc 3 à 4 intermèdes musicaux qui apporteront une touche de modernisme à ce spectacle principalement basé sur les danses et chants traditionnels mahorais et ce, afin d’attirer un public le plus large possible. Le tout, dans un esprit de partage et de fusion entre plusieurs styles musicaux et chorégraphiques radicalement différents.

Ce nouveau spectacle durera environ trois heures. Outre la danse et le chant, le théâtre sera, bien sûr, lui aussi au rendez-vous avec un ensemble de sketchs qui aborderont d’une manière humoristique les travers d’une société mahoraise en pleine mutation. Mais le clou du spectacle sera sans conteste la pièce intitulée « Combo », qui traite de la polygamie. Elle a été écrite par le président de l’association, Soulaïmana Bassoiri, en collaboration avec Moistoihi Chibaco, l’un de ses amis qui connaît très bien la tradition mahoraise et qui l’a aidé à conférer un caractère plus réaliste à son œuvre.

Ce nouveau spectacle sera joué tout au long du mois d’avril dans différents villages de Mayotte (voir encadré) puis les deux troupes partiront ensemble à Madagascar début mai, avant de s’envoler pour La Réunion, à la fin de ce même mois, où elles participeront au festival de théâtre amateur Festhea. Les Enfants de Mabawa y avaient déjà participé en 2009, remportant le 1er prix du concours. Cela leur avait permis de participer au Festhea de métropole, à Saint-Cyr-sur-Loire. Là, ils avaient été classé 5ème sur 25, surpassant la troupe de La Réunion qui n’avait été classée que 12ème. Mais, si Soulaimana Bassoiri espère évidemment que sa troupe remporte de nouveau le 1er prix cette année, tel n’est cependant pas l’objectif premier du voyage. Il souhaite surtout faire découvrir aux jeunes membres qui la composent, et dont beaucoup n’ont jamais quitté Mayotte, ce qu’est une véritable salle de spectacle : « Notre île est malheureusement pour le moment encore dépourvue  de véritables salles de spectacle. J’ai monté ce projet notamment pour que les membres de ma troupe aient l’occasion de jouer sur des scènes dignes de ce nom. J’espère sincèrement que ce voyage les incitera à poursuivre les arts de la scène qui leur apportent beaucoup dans leur vie quotidienne. Grâce à ce voyage, ils découvriront également comment jouent les troupes de théâtre des autres îles. Cela leur donnera une ouverture d’esprit sur d’autres cultures, ce qui sera un véritable enrichissement pour eux. »

Nora Godeau

Édito : Unanimité retrouvée, et si ça marchait ?…

Les accords secrets, les rencontres tout aussi secrètes, nocturnes parfois, les 16 candidats de la future majorité « enfermés » depuis deux jours sans contact avec l’extérieur, les autres candidats suivis, pistés, les retournements de tendance, les changements de veste… tout était envisagé, supputé, vécu…

Alors ce jeudi 2 avril la tension était forte, même si le scénario imaginé par certains se déroulait jusque là sans accroc. La majorité avait été assez rapidement constituée autour de l’UMP avec 16 élus, mais l’expérience faisait dire à beaucoup que jusqu’au vote tout était encore possible.

Dans les jardins du conseil général, où se pressaient en cette belle et ensoleillée journée, plus de 500 personnes assises sous des chapiteaux, dans l’hémicycle bondé, réservé à quelques invités triés sur le volet et dûment contrôlés, les citoyens attendaient patiemment le dénouement.

En milieu de matinée, alors que la cérémonie démarrait et avant de procéder à l’élection du nouveau président du conseil général, l’ancien président de l’institution Ahamed Attoumani Douchina a demandé la parole au doyen de l’assemblée, qui présidait la séance. Avec 10 conseillers départementaux, dont l’ancien président Daniel Zaïdani, il venait de rentrer dans l’hémicycle.

« Nous ne présenterons pas une candidature, parce que nous espérons pouvoir travailler, être associé » à cette nouvelle majorité, a-t-il d’emblée déclaré, surprenant tout le public, prenant tout le monde de court, puis générant un tonnerre d’applaudissements.

« On pouvait constituer une opposition, on pouvait s’abstenir aujourd’hui. On a choisi de porter nos 10 voix pour la candidature que vous allez présenter », « nous n’avons pas le droit de décevoir notre population ». Telle fut la déclaration de « l’opposition », se transformant alors de fait en une partie de la majorité.

Un frémissement s’est fait sentir à travers le public rassemblé. Une union des forces politiques de l’île était-elle en train de (re)naître sous nos yeux ? Avec l’espoir que cela créait. Les élus nous transmettaient là un beau message.

Et effectivement, le scrutin à bulletin secret a abouti à l’élection de Soibahadine Ibrahim Ramadani à la présidence du département, à l’unanimité : 26 voix sur 26.

Ce « consensus est une des conditions de cette gouvernance apaisée que je souhaite pouvoir conduire avec les autres pendant ces 6 années qui vont venir », a alors déclaré Soibahadine Ibrahim Ramadani. « Ce geste me comble du fond du cœur », a continué l’ancien sénateur UMP, très fier de cette unanimité et se remémorant l’union autour de la première élection de Younoussa Bamana en 1977. Il devrait pouvoir désormais faire appel à l’expérience et l’expertise de ses collègues, dont deux anciens présidents de l’assemblée.

C’est cette unanimité, retrouvée dans cette assemblée après des années, qui a provoqué l’enthousiasme et l’espoir parmi le public présent, mais aussi au-delà. Le rassemblement des compétences, des expériences, des contacts, des réseaux des uns et des autres, devraient permettre de faire avancer de nombreux dossiers importants de l’île, dont certains sont en souffrance depuis des années, faute de suivi réel.

L’économie et la création d’emplois, le social encore presque à zéro, l’éducation de qualité à mettre en place, le tourisme toujours embryonnaire, la culture, l’agriculture, l’aménagement du territoire, la lutte en amont contre la délinquance, la restauration de l’attractivité de l’île et le désert médical, la poursuite de la gestion saine des finances et la mobilisation de nouveaux moyens, les négociations avec l’Etat et l’Europe… Tous ces dossiers devraient trouver dans cette nouvelle assemblée réunie des acteurs à même de les prendre à bras le corps, de les faire avancer et pour certains, enfin, de les voir aboutir.

26 conseillers rassemblés ne seront pas de trop pour cette lourde tâche, durant les 6 années de travail intensif qui les attendent.

Les attentes de la population sont de plus en plus pressantes, les besoins criants, les urgences graves, et la jeunesse désœuvrée. Une fracture de cette majorité, avec la perte de compétences et des guerres intestines, politiciennes, stériles, ferait perdre encore des années et la population ne semble plus prête à attendre. Elle veut des actes forts, du concret.

En revanche, le signal de l’unité retrouvée, de la mise en commun des forces de toutes les composantes politiques de l’île, au service de Mayotte et de son développement, ont donné beaucoup d’espoir et peuvent créer une dynamique bienvenue.

Et si ça marchait ?…

Laurent Canavate

TME 2015 : MAMI

Catégorie : Entreprise citoyenne

Entreprise : Mami – Mayotte maintenance industrielle
Dirigeant : Irachi Bacar
Chiffre d’affaires : NC
Date de création : 2006
Nombre de salariés : 49
Secteur d’activité : maintenance industrielle (électrification, eau potable et assainissement)

L’entreprise spécialisée dans la mise en place de réseaux d’électricité et de conduites d’eaux souffle cette année, sa 9e bougie. Elle est caractérisée par sa démarche citoyenne en matière d’accès à l’eau potable.

Petite entreprise deviendra grande, c’est en somme l’histoire de la société Mami. Créée en 2006 par Irachi Bacar à l’âge de 25 ans seulement, l’entreprise a fait ses premiers pas avec trois associés avant d’atteindre le chiffre de 49 employés à l’heure actuelle. En 9 ans, la société s’est agrandie à vitesse grand V. Malgré un poste d’enseignant de mathématiques stable et confortable  à son retour de métropole en 2005, Irachi Bacar a décidé de faire profiter son île de sa formation Bac +5 en ingénierie électricité et automatisme en créant sa propre entreprise. « Si aujourd’hui je suis là, c’est pour le développement de Mayotte ; c’est ma passion », avoue le jeune chef d’entreprise.

Aujourd’hui sa PME est spécialisée dans l’assainissement, l’approvisionnement en eau potable et l’électrification. C’est avant tout dans une démarche « citoyenne », raison pour laquelle elle figure dans cette catégorie, que Mami développe depuis maintenant presque 10 ans ces activités pour le bien commun de l’île. « L’accès à l’eau potable est un droit fondamental et notre souhait c’est que tous les Mahorais en profitent en diminuant les prix du branchement au réseau », explique Irachi Bacar.

Parmi ses grandes réalisations, l’entreprise a conduit quelques grands travaux notamment la normalisation du réseau d’eau potable de Petite-Terre l’année dernière, avec la pose de plusieurs kilomètres de canalisation. On pourrait aussi citer l’extension du réseau d’eau potable de Dzoumogné dont a eu la charge sa société en 2013-2014. Actuellement, c’est sur le réseau de Bandrélé et l’électrification des communes de Chiconi, Sada, Ouangani et Dembeni qu’elle œuvre.

Avec ses 80 engins (camions et pelleteuses notamment) environ, Mami a les capacités de répondre aux défis que propose le territoire en termes de raccordement des foyers et autres bâtiments publics ou privés à l’énergie et à l’eau.

Entreprise familiale, Irachi Bacar compte deux membres de sa famille dans son effectif dont la particularité de ce dernier est sa jeunesse. À l’image de son patron, la moyenne d’âge est d’une trentaine d’années. SARL jeune et dynamique, Mami a aussi pour vocation de favoriser la formation et l’emploi. « Tous nos apprentis sont devenus à ce jour nos employés », souligne l’entrepreneur.  

L’entreprise est vouée à continuer à croître en parallèle au développement de Mayotte, l’un n’allant pas sans l’autre. 

Pas de cours à Kaweni 1 à cause des agressions

Ce matin les salles de classes du collège kawénien vont sonner creux. Des professeurs ont décidé de ne pas exercer pendant toute la matinée à partir de 7h après le énième incident qui s’est produit hier dans l’enceinte. Une enseignante a été victime d’une agression de la part d’un élève avant-hier avant qu’un autre membre du personnel soit victime de jets de pierre. Hier, ce même élève a récidivé selon le corps enseignant, en agressant physiquement deux surveillants. La direction a décidé de fermer dans la foulée, les portes de l’école. S’en est suivi une assemblée générale où près de 70 personnes étaient présentes.

Le collège a recensé à ce jour, une quinzaine d’agressions physiques envers les personnels du Collège K1. « L’exaspération et la colère des personnels sont fortes » disent-ils dans leur communiqué diffusé hier.

Un établissement obsolète et surpeuplé

Les enseignants déplorent l’augmentation constante des violences physiques et verbales. Selon, eux, l’établissement concentre les difficultés sociales et matérielles. Les problèmes d’une partie de la jeunesse et du quartier à savoir la drogue, l’absence des parents ou encore la pauvreté viennent se greffer aux lourdes difficultés scolaires et d’apprentissage (illettrisme, faiblesse des résultats scolaires…) présentes au quotidien.

L’autre question qui se pose concerne l’aspect caduc des bâtiments de Kaweni 1 par rapport en l’occurrence au contexte évoqué précédemment. « Notre collège est ancien très ancien, peu de choses ont pu être faites (constructions, rénovations…) pour pouvoir accueillir sereinement les élèves », s’alarment les professeurs. Avec ses 1500 élèves, l’établissement n’est plus adapté d’après eux à accueillir autant de personnes. A cela s’ajoute le problème de porosité de l’enceinte dans laquelle les jeunes « peuvent entrer et sortir à leur convenance en escaladant les murs »

Rencontre avec le vice-rectorat pour trouver des solutions

Le personnel du collège a donc sollicité un rendez-vous auprès du vice rectorat qui se tiendra ce matin, pour exposer leurs difficultés et leurs demandes. « Nous souhaitons des propositions et des solutions concrètes », avertissent-ils. Avec son passage en REP+ (référentiel de l’éducation prioritaire) à la rentrée prochaine (comme de nombreux autres établissements de l’île), le collège va devoir mieux prendre en charge et en considération ces obstacles. Les REP+ sont une nouvelle classification des zones d’éducation prioritaires qui entre en application cette année. Ils concernent les quartiers ou les secteurs isolés qui connaissent les plus grandes concentrations de difficultés sociales ayant des incidences fortes sur la réussite scolaire. Dans ces Rep+, le temps enseignant est organisé différemment grâce à une pondération dans le second degré et à 18 demi-journées remplacées dans le premier degré.

Les demandes des enseignants kawéniens auprès du vice-rectorat sont claires. Ils demandent une sécurisation et une sanctuarisation de l’établissement (enceinte, bâtiments, voies d’accès…), l’augmentation du nombre de postes de surveillants. Enfin, ils réclament la prise en compte sérieuse des problèmes sociaux de notre jeunesse (déshérence, pratiques addictives…).

Reste à savoir si les portes de l’établissement seront ouvertes demain ou pas. La décision repose sur les épaules de la direction.

G.D

TME 2015 : Léza Loc

Catégorie : Jeune entreprise

Entreprise : Léza loc’
Dirigeant : BOURA Anli Tenky
Chiffre d’affaires : Non communiqué
Date de création : 2012
Nombre de salariés : 2
Secteur d’activité : Loisirs et tourisme

Fondée en 2012 par Anli « Tenky » Boura, l’entreprise Léza loc’ n’a réellement démarré ses activités qu’en août 2013. Elle est nominée pour la deuxième fois de suite dans les Trophées mahorais de l’entreprise.

Léza loc’ propose la location de matériels d’excursion, quads, vélos tous terrains et tentes pour le camping. Une activité centrée sur la découverte des pistes rurales et des petits chemins du Nord de l’île aux parfums. S’il y a incontestablement un intérêt sportif dans ces randonnées à dos d’engins, ces promenades permettent surtout de découvrir Mayotte autrement, de traverser les champs d’ananas, de bivouaquer au cœur de la forêt primaire, d’atteindre des plages difficiles d’accès et surtout de contempler le panorama magnifique de l’île Hippocampe.

Le VTT demeure une activité sportive, tandis que le quad vous facilite l’accès à des points de vue remarquables de Mayotte, à des lieux insolites, sans avoir à crapahuter pendant des heures.

Anli Boura, le gérant, a eu du mal à faire adhérer les institutions à son projet. Finalement, grâce à un prêt bancaire, une base de fonds propres et l’appui d’une société spécialisée dans la défiscalisation, il est parvenu à lever les fonds pour lancer le projet. Il a aussi bénéficié de dispositifs d’accompagnement dispensés par la Chambre des métiers et de l’artisanat ou encore l’Adie [Association pour le droit à l’initiative économique].

Le principal problème qui s’est présenté à la création de Léza loc’ a été de trouver du foncier disponible pour le local. Ils ont finalement pu occuper un endroit sur la route départementale à Bouyouni. Le lieu est central pour les pistes du Nord et bien visible depuis la route, mais le matériel reste un peu à l’étroit à l’intérieur.

Son activité a démarré il y a deux ans, et « Tenky » envisage des améliorations telles que proposer des circuits guidés ou encore cumuler sorties quad et kayak dans la mangrove pour les amateurs de sensations vraies. Des activités nautiques comme le pédalo font aussi partie des projets. Avec son associée, ils ont établi une carte des pistes rurales sur les communes de Tsingoni, Bandraboua, Mtzamboro, Acoua et Mtsangamouji. Ils sont ainsi capables d’orienter les quadistes sur les meilleurs endroits à visiter, les plus beaux points de vue.

En effet, la collectivité départementale a réalisé dans le Nord de Mayotte un grand nombre de voies à vocation agricole en pouzzolane ou en terre battue qu’il est très facile d’emprunter à dos de quad ou en VTT.

Ils ont aménagé aussi le domaine de Massulaha, à proximité de la retenue collinaire de Dzoumogné, pour camper ou pique-niquer en toute sérénité. Un coin snack est également disponible.

À travers son activité, il a voulu mettre à l’honneur l’intérieur de l’île de Mayotte et son patrimoine historique, faunistique et floristique. Léza loc’ est actuellement adhérent au Comité départemental de tourisme de Mayotte dans le but d’offrir des visites guidées et ainsi mettre le tourisme à l’honneur. Nul doute que l’activité prendra son essor dans les années à venir, avec la mise en place d’une politique touristique concertée à l’échelle du département.

Le préfet en visite au Pôle Emploi annonce une charte pour l’emploi

Emplois aidés, emplois d’avenir, initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) : des solutions existent pour les demandeurs d’emploi. « L’emploi et l’éducation sont deux impératifs », indique Seymour Morsy en guise d’introduction, appelant ainsi à la mobilisation de tous les acteurs, de Pôle emploi mais aussi de la Mission locale et des communes. Un nouveau contrat de ville devrait d’ailleurs être signé au mois de mai ou juin, engageant les communes dans la lutte contre le chômage.

Le préfet a écouté les différents professionnels, travaillant aux agences de Kawéni et de Dzoumogné. Yann Polard, le directeur général de Pôle emploi Mayotte, a rappelé l’évolution fulgurante de l’institution. L’ordonnance de 2012 a effectivement permis aux services Pôle emploi d’être transposés sur le territoire mahorais. Depuis, les effectifs ont triplé, en à peine 3 ans, avec une croissance exponentielle des demandeurs d’emploi. En 2013, 200 personnes bénéficiaient d’indemnisations, 400 en 2014.

L’exemple de Dzoumogné

À Dzoumogné, dans le Nord de l’île, l’agence accueille 2700 demandeurs d’emploi, dont 20% ont moins de 25 ans. « La qualification et la mobilité posent problème », explique Camar Elanziz, le directeur de l’agence, qui expérimente depuis le mois de mars l’accompagnement global, permettant d’analyser tous les freins à l’emploi. Une convention, signée en décembre, permet effectivement à l’agence de déterminer toutes les embûches que rencontrent les demandeurs d’emploi. « Ils ne sont plus simplement des demandeurs d’emploi classiques, nous analysons leur environnement global», précise Nathalie Copin, la directrice de l’agence de Kawéni. « Nous constatons par exemple qu’un budget consacré aux frais de garderie pour les mères de famille serait essentiel », ajoute l’une des conseillères à l’emploi.

Au-delà des freins internes à l’emploi, des problèmes de gestion bloquent régulièrement les procédures : faute de dossier complet, d’attestation d’employeur mal ou non remplie par exemple, les délais sont parfois très longs, avec des dossiers renvoyés dans une majorité des cas. « Il existe un véritable enjeu en ce qui concerne la responsabilisation des employeurs et des personnels de mairie pour obtenir la complétude des dossiers », souligne le préfet.

L’initiative pour l’emploi des jeunes

Le dispositif IEJ (initiative pour l’emploi des jeunes) a également fait l’objet d’un long échange entre les professionnels de Pôle emploi et le préfet. 150 jeunes à Kawéni et 60 à Dzoumogné bénéficient de ce nouveau dispositif. Le Fonds social européen (FSE) a effectivement octroyé 620 millions d’euros à la France afin d’accompagner les jeunes sans emploi qui ne suivent ni études, ni formation, à trouver un emploi. « À la sortie, la majorité de ces jeunes obtient un emploi », souligne Daniel Flaccine, conseillère à l’emploi et référente IEJ, « nous les accompagnons pendant 6 mois, et pendant 2 mois supplémentaires nous assurons un suivi à l’emploi ».

Réservés aux jeunes de moins de 26 ans avec un accompagnement personnalisé, «  un contact minimum par semaine », indique la conseillère, l’IEJ permet d’apprendre à faire un CV, à se présenter devant un employeur afin de lui transmettre toutes les aptitudes pour être à la hauteur dans un environnement professionnel. « Nous réalisons aussi un travail pédagogique avec les employeurs, pour leur faire comprendre qu’un jeune, même sans qualification, peut être bénéfique pour son entreprise, et cela fonction très bien », relate Daniel Flaccine, « notre objectif est vraiment d’intégrer le jeune à une entreprise et de faire en sorte qu’il y reste ».

Aujourd’hui à Mayotte, 4500 demandeurs d’emploi bénéficient d’un conseiller personnel. Et c’est bien la conclusion qu’a choisi Yann Polard à l’issue de cette visite : « Pôle emploi propose un traitement de masse, mais que l’on cherche à individualiser ». Avec ses deux agences et ses deux points-relais (Chirongui et très prochainement Pamandzi), l’institution a largement évolué sur le territoire mahorais, en quelques années. « Nous voulons montrer que Pôle emploi agit dans beaucoup de secteurs et que nous sommes un acteur-clé dans la mobilisation des fonds européens. C’est  bien ce que nous avons voulu montrer ce matin à la préfecture, autorité de gestion », conclut Yann Polard, qui entend mobiliser tous les leviers afin de lutter durablement contre le chômage.

Raphaëlle Bauduin

Un sous-marin chinois repéré au large de Mayotte

Un sous-marin probablement battant pavillon chinois a été aperçu hier au large des côtes mahoraises non loin de l’îlot Mtsamboro. C’est un randonneur qui a fait la découverte alors qu’il se baladait sur le mont Mlima Bolé. Il nous a fait parvenir ce cliché de ce « Yellow Submarine ».

Cette information confirme la présence de plus en plus récurrente de l’empire du milieu dans le canal du Mozambique comme en témoigne ses relations diplomatiques et commerciales soutenues depuis quelques années avec les Comores.

Cette incursion d’un bâtiment étranger dans les eaux territoriales françaises réanime les inquiétudes en matière de guerre commerciale quant à la prospection pétrolière. En effet, des récentes recherches scientifiques ont permis de découvrir d’importantes réserves de pétrole enfouies dans les fonds marins de l’archipel des Comores.

Les autorités françaises n’ont pas souhaité répondre à nos questions ne confirmant ni n’infirmant cette information.

Comme diraient nos confrères de chez France Mayotte Matin (Kwezi TV), « affaire à suivre »…

 

 

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TME 2015 : Franck Ibanez

Catégorie : Manager de l’année

Entreprises : Le Tour du Monde (Dzaoudzi), La Marmite (Labattoir), Pizzeria Star Pizza (Labattoir), Pizzeria STAR PIZZA & KEBAB (Pamandzi), City Snack (Kawéni), le Camion rouge (Mamoudzou), Sarl 101% : sourcing et négoce
Dirigeant : Frank Ibanez
Chiffre d’affaires : NC
Date de création : 2003
Nombre de salariés : 30
Secteur d’activité : Restauration, bar, snack

A 46 ans, Frank Ibanez reste l’un des restaurateurs les plus actifs de l’île. Toujours motivé et dynamique, il souhaiterait cependant déléguer une part de son travail afin de profiter davantage des siens.

Déjà nominé l’an passé, Frank Ibanez continue d’assurer avec brio son rôle de manager dans la demi-douzaine d’établissements qu’il possède sur l’île. Boulimique de travail, il a souvent l’impression de courir après la montre. Depuis plusieurs mois, il passe plus d’heures à régler « la paperasse » qu’à travailler dans ses établissements. Une grosse pression administrative qu’il attribue notamment au « rouleau compresseur départemental ».

Si ses 6 établissements se portent bien, il sait que pour passer au niveau supérieur, il lui faudrait déléguer la majeure partie de son travail à une personne compétente, avec du recul et un œil neuf sur ses établissements. « C’est souvent après un voyage à l’extérieur de Mayotte que de nouvelles idées me viennent. Ce n’est que comme ça que je réussis à prendre du recul sur mon travail », confie celui qui a passé 16 ans dans la légion étrangère.

Loin de se décourager, il souhaite néanmoins se consacrer à l’humain et notamment aux gens qui l’entourent. « J’aimerais avoir plus de temps. Plus l’on vieillit, plus le temps passe vite. Je n’ai que 46 ans, mais mon père en a déjà 75… ». Sa force, c’est son entourage. Pour lui, un bon manager doit s’appuyer sur une famille solide, aimante et indulgente. En ce sens, son fils Thomas, âgé de 19 ans, représente une bouffée d’oxygène. Il l’aide au service et commence à appréhender l’essence du travail de son père. S’il est encore jeune pour prendre le relais, il est son meilleur adjoint.

En Grande-Terre, il s’appuie aussi sur son associé Patrice Roux. « Patrice s’occupe de tout et moi du reste, » sourit le manager. « D’un autre côté, je dois avouer que lorsque je délègue trop de choses, je m’ennuie. Le feu sacré m’habite, me fait avancer, m’enflammer parfois. Heureusement, ma femme est là pour me canaliser ».

Pour continuer à évoluer, Frank Ibanez croit en la collaboration avec Madagascar. En ce qui concerne l’importation de produits frais, une prise de contact avec des producteurs malgaches a déjà été initiée. « Ici, un très bon chef cuisinier finit par s’ennuyer. Il souffre forcément, un jour ou l’autre, de la faible diversité des produits. En ce sens, Madagascar représente une opportunité pour réussir à varier notre cuisine ».

Pour ce qui est de sa nomination, il l’appréhende comme une preuve de reconnaissance, non pas personnelle mais collective. Pour lui, un salarié s’investit en fonction de ce qu’on lui donne en retour. Même s’il a appris le management sur le terrain, il sait que cette tâche demande d’être exigeant, tout en étant empathique et présent lorsque ses employés traversent un moment difficile. «  Il faut toujours être réactif pour permettre aux salariés d’affronter les événements de la vie. » Une réactivité qui en fait, pour la seconde année consécutive, un prétendant crédible au trophée de manager de l’année.

TME 2015 : Ekwali / Somadev

Catégorie : Entreprise innovante

Entreprise : Ekwali/Somadev
Date de création : N.C. – rachat en 2012
Dirigeant : Guillaume Rubin
Nombre de salariés : 9
Chiffre d’affaires : 2,3M€
Secteur d’activité : Agroalimentaire

Cette entreprise spécialisée dans la fabrication en gros d’alimentation animale a connu un tournant en 2012 avec son rachat par Guillaume Rubin. Explications.

Lorsqu’il l’a reprise fin 2012, Guillaume Rubin n’a pas attendu bien longtemps pour donner une nouvelle dimension  à Ekwali/Somadev (ex-Société des Aliments du Bétail), fabricant en gros d’alimentation animale. En 2013, il investit 2 millions d’euros pour construire une tour de granulation. Objectif : produire des aliments granulés et des aliments sous formes de miettes, en plus des aliments sous forme de farine, afin de s’adapter aux différentes espèces et aux stades physiologiques des animaux d’élevage. « Tout est automatisé depuis un an, de la réception des matières premières jusqu’à l’expédition des produits finis », souligne Guillaume Rubin.

Ekwali/Somadev commercialise une quinzaine de produits pour les volailles (poules pondeuses, poulets de chair, canards), les grands ruminants (vaches laitières et zébus) et les petits ruminants (cabris), avec un tarif oscillant entre 400 € et 480 € la tonne. Les aliments sont soit riches en protéine (pour les jeunes animaux), soit riches en énergie (pour les animaux adultes). « Nous avons écoulé 4 300 tonnes d’aliments en 2014 », indique Guillaume Rubin.

Avant de reprendre Ekwali/Somadev, le dirigeant avait déjà été directeur d’usine au Maroc et a travaillé en métropole, à la Réunion, et au Vietnam. « Je cherchais à m’installer depuis longtemps », confie-t-il. « Je suis venu à Mayotte car ici les structures sont encore familiales. Il n’y a pas besoin de réaliser d’investissements trop conséquents. »

En termes d’investissement justement, Guillaume Rubin compte étendre d’ici la fin de l’année la capacité de stockage de l’entreprise, afin notamment de faire face au problème d’approvisionnement des matières premières.

 D’où l’idée, à plus long terme, de contribuer à l’autosuffisance alimentaire sur l’île au lagon. « J’ai le projet de mettre en production un couvoir en partenariat avec la Comavi (Coopérative mahoraise d’aviculture). Le bâtiment est sur site mais nous ne l’utilisons pas », explique Guillaume Rubin. « Nous pourrons ainsi produire du poussin à Mayotte. Je rappelle qu’aujourd’hui en termes de volailles on ne produit même pas 1 % de ce qu’on importe. Il est important de constituer les différents segments de la filière ».

Le dirigeant projette par ailleurs de créer une structure à Mahajunga/Majunga (Madagascar) pour pouvoir stocker le maïs qu’il importe de là-bas depuis un an. « L’objectif est d’être en prise directe avec le marché et de pouvoir contrôler la qualité des produits. »

Saloni en concert à Mayotte

La célèbre actrice connue pour son interprétation du rôle de Saloni dans la série télévisée indienne « Hindi Saat Phere », sera en concert au rond point de Mayotte 1ère à Pamandzi, le mardi 5 mai prochain.

A l’occasion de sa tournée en Afrique du Sud et dans l’Océan Indien, la chanteuse et danseuse originaire de Bombay se produira à 20h ce jour là.

Organisé par la chaîne de télévision publique et la boîte de production WIP, l’événement rassemblera sans aucun doute, de nombreux fans mahorais de la série bollywoodienne diffusée tous les soirs de la semaine sur le service public.

Pour le moment, il est impossible de savoir si le concert sera gratuit ou payant et où les spectateurs pourront se procurer des places. Cependant, il est possible de gagner des tickets en contactant Mayotte 1ère.

 

 

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Saloni en concert à Mayotte (2)

La célèbre actrice connue pour son interprétation du rôle de Saloni dans la série télévisée indienne « Hindi Saat Phere », sera en concert au rond point de Mayotte 1ère à Pamandzi, le mardi 5 mai prochain.

A l’occasion de sa tournée en Afrique du Sud et dans l’Océan Indien, la chanteuse et danseuse originaire de Bombay se produira à 20h ce jour là.

Organisé par la chaîne de télévision publique et la boîte de production WIP, l’événement rassemblera sans aucun doute, de nombreux fans mahorais de la série bollywoodienne diffusée tous les soirs de la semaine sur le service public.

Pour le moment, il est impossible de savoir si le concert sera gratuit ou payant et où les spectateurs pourront se procurer des places. Cependant, il est possible de gagner des tickets en contactant Mayotte 1ère.

 

 

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Affaire du tir de flashball : le gendarme condamné ne fera pas appel

Le 20 mars dernier, il avait finalement été condamné pour  violences volontaires ayant entraîné l’infirmité permanente d’un jeune garçon âgé de 9 ans au moment des faits. Les faits remontent à octobre 2011 au plus fort de la crise sociale qui secouait l’île, la fameuse grève contre la vie chère. Le militaire a fait usage de son flashball se défendant d’avoir répliqué à des jets de pierres venant d’un groupe d’enfants dans lequel se trouvait le petit Nassuir. Jurant avoir visé le thorax, la balle en caoutchouc a finalement atteint le visage laissant l’enfant borgne, son évacuation à la Réunion n’ayant pas permis de sauver son œil.

Voulant tourner la page, le gendarme n’a pas souhaité vivre un second procès en faisant appel. Néanmoins, il va pouvoir poursuivre son activité de gendarme. Son contrôle judiciaire a été levé. L’affaire n’est pas complètement close puisqu’il reste à traiter les intérêts civils. Dans quelques mois, le tribunal administratif décidera du montant des dommages et intérêts que peuvent touchés la victime et sa famille.

G.D

Élections départementales : les vainqueurs et leurs programmes

Les listes soutenues par le Mouvement pour le développement de Mayotte ont remporté leurs paris dans les cantons de Sada, Mtzamboro, Pamandzi, Dembéni Bouéni et Mamoudzou 2. Ce qui place le MDM dans une position favorable pour dessiner la nouvelle majorité.

Cependant, les conseillers départementaux élus avec cette étiquette ne sont pas des adhérents du MDM. C’est le cas d’Ahmed Attoumani Douchina, dirigeant de l’Union des démocrates indépendants à Mayotte ou de Bicharat Payet, élue avec le MDM mais qui reste vice-présidente de la section UMP de Dembéni.

Donc l’équation n’est pas automatique. Ce qui est sûr, c’est que Daniel Zaïdani travaille déjà pour reprendre son siège. Il aura face à lui Douchina, l’ancien président du CG, mais aussi Chihabouddine Ben Youssouf, dont l’âge et l’expérience en font un candidat possible à la présidence.

L’UMP n’a pas dit son dernier mot, puisqu’elle l’emporte dans 5 cantons, à Mamoudzou 1 et 3, à Tsingoni, à Koungou, mais surtout à Ouangani, où Soibahadine Ibrahim Ramadani lorgne sur la présidence. Ils auront peut-être le soutien de la liste divers droite de Bandraboua, mais rien n’est joué. Quand à la liste Néma, une fois de plus, elle se place en arbitre et décidera très probablement de celui qui deviendra président.

L’autre révélation de ce scrutin, c’est l’échec total de la « gauche mahoraise puisque Saïd Ahamadi « Raos » a perdu son siège de Koungou tout comme Issoufi Hamada à Tsingoni. Et à Bandraboua, fief du parti socialiste à Mayotte, c’est la liste du maire Boura Soulaïmana qui ravit la victoire.

Il n’est pas dit cependant que les binômes restent solidaires pour le « troisième tour », ni que les candidats étiquetés dans un parti suivent les consignes de leur formation politique. Le conseiller réélu, Ousséni Ben Issa, par exemple, a déjà expliqué qu’il « soutiendrait la majorité », indépendamment des consignes de son parti, afin de « servir son canton ». L’élection pour la présidence se tiendra jeudi dans l’hémicycle Younoussa Bamana, rénové pour l’occasion.

 

Liste d’union Bandraboua-Koungou

Halima Bamoudou

Née en 1980 à Koungou, la candidate réside à Trévani. Après avoir obtenu un bac comptabilité et gestion (CG) en 2001, elle part vivre à Quimper (29). Elle y poursuit des études de droit avant de décrocher un BTS CG en 2007. Rentrée à Mayotte la même année, elle travaille en tant que comptable chez l’entreprise Tilt jusqu’en 2010. Depuis, elle occupe le poste d’assistante documentaliste à la compagnie générale maritime (CGM) à Longoni. Mère de famille, elle a été la présidente de l’association polyvalente AMT à Trévani de 2007 à 2010.

Sa carrière politique a démarré en 2008 avec son mandat de conseillère municipale à Koungou. Après un échec aux dernières municipales de 2014, la candidate se lance dans une troisième campagne électorale avec ce scrutin départemental.

Hadj Mhoko Ahamada Issoufi

Né en 1969 à Dzoumogné, le candidat est chef de personnel à Channel Gateway au port de Longoni. Hadj Mhoko n’a pas souhaité en dire plus sur son parcours.

Programme :

Il tourne autour de quatre axes principaux. Le premier porte sur l’éducation et la formation. Le binôme veut développer la formation dans des filières dont l’île est peu ou pas pourvue comme le médical ou le tourisme. Deuxièmement, concernant l’économie et l’emploi, la liste d’union souhaite développer l’agriculture à travers l’élevage, notamment avicole, un secteur qui apporterait une réponse au chômage selon Halima Bamoudou. Le troisième principal thème de campagne correspond à la santé et au social avec l’objectif des créer des centres d’hébergement pour personnes âgées et handicapées, une catégorie de la population laissée pour compte estiment-ils et dont l’assistance créerait de l’emploi. Enfin, la culture, les sports et loisirs sont leur autre cheval de bataille. Développer l’étude des langues régionales (swahili, malgache, etc.) et construire des complexes sportifs figurent dans leurs priorités.

 

BOUÉNI

Liste MDM

Hafidati Mkadara

Cette native de Mzouazia est conseillère municipale depuis 2008, réélue en 2014 avec l’investiture du Mouvement pour le développement de Mayotte. Pour cette élection, elle a obtenu l’adoubement du MDM et représente aussi l’Union des démocrates indépendants (UDI). Titulaire d’un bac économique et social, elle peut se prévaloir d’une maîtrise Administration économique et social (AES), spécialisée en gestion des entreprises. Mère de deux enfants, elle aussi dans la vie de tous les jours analyste économique et financière et chargée d’études à l’Institut d’émission de l’Outremer (Iedom). Ce qui la place en bonne position pour « se pencher sur le budget de fonctionnement du Conseil général », assure-t-elle. Elle compte mettre à profit l’expérience politique de son partenaire pour accroître ses connaissances en matière de gestion et de stratégie politique.

Ahmed Attoumani Douchina

A 60 ans, Ahmed Attoumani Douchina fait figure de prétendant à la présidence du Conseil général. C’est lui en effet qui prend les rênes de la maison départementale en 2008, à un moment où le déficit du Conseil général l’agrandit dangereusement et où la départementalisation tarde à venir, malgré les accords de 2001. Durant son cours mandat de président (3 ans), il remplit la principale mission qui lui est assignée par la population, à savoir l’obtention de la départementalisation. Il participe aussi à la réduction d’une partie du déficit en effectuant des coupes dans les subventions et l’investissement. A l’origine militant UMP, il se rebelle contre l’appareil du parti à partir de 2007, et devient en 2012 l’un des fondateurs de l’Union des démocrates indépendants à Mayotte. Lors de l’élection de 2011, il n’est pas reconduit à la présidence, à une voix près. Cependant, il rejoint la majorité de Daniel Zaïdani après une tentative de « putsch » durant l’été 2012. Directeur du Centre de documentation pédagogique de Mayotte jusqu’à son départ à la retraite en 2013, il a toujours soutenu les associations qui faisaient la promotion de la jeunesse.

Slogan : « Une force pour l’avenir »

Programme :

Parmi les thèmes développés par les candidats, figure en première position le développement économique et social et en particulier toutes les activités créatrices d’emplois. Les candidats ont réfléchi à des mesures concrètes pour mettre en valeur la production locale à travers l’agriculture, la pêche et l’aquaculture. En second, le binôme souhaite accélérer la lutte contre l’insécurité et l’insalubrité publique. Enfin, ils entendent mettre en place le développement et la modernisation des transports publics.

 

DEMBÉNI

MDM

Issa Abdou

Issa Abdou, 41 ans est titulaire d’un DESS en économie et gestion des entreprises. Depuis 10 ans, il occupe le poste de Directeur général des services à la mairie de Sada, une fonction qu’il a mis entre parenthèses le temps de l’élection. Il a déjà siégé au conseil municipal de Bandrélé de 2008 à 2014, dans l’opposition. Il a obtenu le soutien du Mouvement des jeunes unis, très présent dans sa commune ainsi que celui du maire, Moussa Ben Ali, qui émarge comme lui au Mouvement pour le développement de Mayotte. Raison pour laquelle il a le soutien du parti pour cette élection. Pour lui la juxtaposition des deux cantons est une chance car Bandrélé dispose d’atouts touristiques, tandis que Dembéni représente un pôle d’excellence pour la formation universitaire.

Bichara Payet

Issue des rangs de l’UMP, Bichara Payet, 51 ans, anime en effet la section de Dembéni en tant que vice-présidente. Depuis 1986, elle est une militante politique aguerrie par de multiples candidatures. Battante et déterminée, elle tente d’exister dans un microcosme politique dominé par les hommes. Chef d’entreprise dans le BTP, elle vient de reprendre ses études et prépare une licence en commerce international afin de se lancer dans l’import/export sur internet. Elle aspire à représenter le monde économique au sein de l’hémicycle et faire entendre une voix différente. Pour cette élection, elle a accepté l’investiture du MDM, avec l’appui de l’ex conseiller général, Mistoihi Mari (MoDem), et de l’ancien maire de Dembéni, Ambdi Hamada Jouwaou.

Slogan « Faire du canton un pôle d’excellence »

Programme :

Les candidats de la liste « Dembéni/Bandrélé tous unis » visent en priorité l’activité économique et en particulier le tourisme. Pour cela, ils s’engagent à soutenir et développer l’offre de formation du centre universitaire afin de créer « un pôle d’excellence ». Le meeting d’investiture de la liste MDM aura lieu ce samedi sur la place publique du village de Dembéni.

 

DZAOUDZI LABATTOIR

Liste Néma

Fatima Souffou

Titulaire d’un diplôme universitaire de technologie “Gestion des entreprises et des administrations” avec une option “finance et comptabilité”, Fatima Souffou a rejoint le nouvel élan pour Mayotte en 2010. Elle a réussi dans sa 46ème année à être élue à la mairie de Labattoir où elle est adjointe en charge du social. Par le passé, elle avait été conseillère municipale dans l’opposition entre 2008 et 2014. Présidente de l’association de chants et danses traditionnels Nouroul Hayati, une des plus célèbres de Mayotte. Suppléante du conseiller général, Saïd Omar Oili au Conseil général, cette élection lui offre la possibilité de développer le programme de son parti. Avec son binôme, leur grande préoccupation sont l’éducation, l’emploi, le social et l’aménagement. Elle plaide avant tout pour un grand rattrapage dans tous les domaines pour rétablir l’égalité avec les autres Doms.

Issa Soulaïmana

Issa Soulaïmana, 56 ans, s’est engagé en politique avec détermination depuis 1989. A l’époque, il émarge au Mouvement populaire de Mayotte (MPM) et devient second adjoint à la mairie de Labattoir. Proche de Younoussa Bamana pour lequel il sert d’interprète, il adhère par la suite au Mouvement pour la départementalisation de Mayotte. Il devient 1er adjoint au maire en 1994 puis maire de Labattoir en 2001. Mais lors des élections de 2008, il n’est pas reconduit puisque c’est son ancien 1er adjoint qui lui ravit le siège de 1er édile. Cette péripétie achève de le convaincre de rejoindre les rangs du Nouvel élan pour Mayotte. Conseiller pédagogique, après avoir été instituteur pendant de longues années, il aspire à occuper la jeunesse par l’insertion professionnelle, la formation. Il entend travailler main dans la main avec le maire, Saïd Omar Oili, qui lui apporte son soutien dans cette campagne.

Programme :

La liste Néma soutiendra l’action du maire, Saïd Omar Oili, dans sa lutte contre la délinquance, contre la maltraitance, l’exclusion des jeunes et des familles. Pour la liste Néma, le Conseil départemental devra s’associer aux forces de police pour lutter contre l’insécurité. Un des thèmes majeurs de leur campagne reste l’encadrement des jeunes par la formation et l’insertion professionnelle. Comme l’explique Issa Soulaïmana : « il y a une bombe à retardement qu’il faut désamorcer ».

 

KOUNGOU

Liste UMP

Raïssa Andhum

Raïssa Andhum est née à Koungou, il y a 32 ans. Après son baccalauréat, elle part pour la métropole afin d’étudier à l’université de Dijon. Des études supérieures qui lui permettent de valider un Master en économie et gouvernance des territoires. De retour sur l’île en 2006, elle obtient 4 ans plus tard, un poste en tant que commerçante de marchandises générales. Son intérêt pour la politique, elle le doit à sa famille. Enfant, elle assiste aux meetings et développe le goût de l’engagement. L’an passé, Raïssa Andhum figurait sur la liste UMP aux municipales. Une défaite qui n’a pas entamé sa détermination à représenter le secteur privé au conseil général.

Bourouhane Allaoui

Né en 1974 à Dzaoudzi, Bourhouhane Alloui grandit à Majicavo. Après l’obtention du baccalauréat en 1995, il part 10 ans en métropole pour les études supérieures. A l’instar de sa colistière, il étudie à l’université de Dijon où il valide deux maîtrises. La première en administration économique et sociale. La seconde en droit des affaires. Après son retour à Mayotte en 2005, il est recruté à la mairie de Koungou l’année suivante. Il s’investit dans toutes les équipes sportives du canton. Même s’il participe pour la première fois à une élection, il a toujours baigné dans la politique par le biais d’un entourage engagé. D’où sa motivation de devenir, à son tour, un élu de la République.

Programme :

Le binôme souhaite arriver à une uniformité en termes de prestations sociales entre la métropole et Mayotte. Le développement économique est, de la même façon, prioritaire. Il souhaite pousser à la création d’entreprises. Face au manque d’informations, il veut accompagner les futurs entrepreneurs à développer leurs commerces et à créer de l’emploi. Il souhaite, par ailleurs, favoriser la formation professionnelle. Sur la question de l’insécurité, le binôme veut créer un nouveau collège ainsi qu’un lycée professionnel. Dans un contexte où les perspectives d’avenir manquent, le besoin d’encadrer la jeunesse lui semble indispensable. Trop d’adolescents abandonnent les études pour se consacrer à la rue. Une situation inquiétante que les candidats veulent inverser au plus vite.

 

MAMOUDZOU 1

Liste UMP

Sidi Mohamed

Cadre à la mairie de Mamoudzou depuis mars, Sidi Mohamed adore être au service de la population. C’est d’ailleurs l’intitulé de son poste. Cet homme de 47 ans, père de 3 enfants est titulaire d’un baccalauréat littéraire qu’il a poursuivi par un Deug d’histoire-géographie. Avant de travailler à la mairie, il a été rapporteur de l’Etat-civil à la mairie de Dzaoudzi-Labattoir. Ancien joueur de l’AS Rosador, puis ex-dirigeant du club, il ne cache pas son engouement pour le football. Il a aussi été président d’une association de parents d’élève. Il se présente pour venir en aide aux familles en difficulté du canton. Engagé depuis longtemps à droite, il a par exemple participé activement à la campagne de soutien à Jacques Chirac lors des présidentielles de 2002. C’est sa première présentation sur une liste électorale.

Armamie Abdoul Wassion

A 39 ans, Armamie Abdoul Wassion est titulaire d’un BEP Hôtellerie et restauration, qu’elle a obtenu après son baccalauréat. A la mairie de Mamoudzou où elle est fonctionnaire de la collectivité, elle a passé sa capacité en droit et intégré le service d’Etat-civil. Puis elle a fait le tour de plusieurs services municipaux avant de revenir à ses premières amours, l’Etat-civil. Secrétaire de l’Association Yasmine Junior qui s’occupe des problématiques d’environnement et de santé publique dans son village natal de Tsoundzou 2, elle a aussi été vice-présidente de l’Instance régionale d’éducation et de promotion par la santé (Ireps) de 2011 à 2013. Elle est présidente de la section UMP de Mamoudzou dont la permanence se situe dans le village de Tsoundzou 2. Sa première ambition pour le canton est de résoudre les problèmes sociaux.

Slogan : « Solidarité, efficacité, notre engagement »

Programme :

Les candidats souhaitent en priorité s’attaquer aux difficultés de la jeunesse. Ils entendent solutionner le manque de structures d’accompagnement et d’encadrement de la jeunesse. Ils plaident aussi pour un rattrapage des aides sociales au niveau des autres départements de France. Un de leurs projets phare consiste à imaginer des solutions pour fluidifier la circulation autour de Mamoudzou et désenclaver les villages de Mayotte. Un autre axe prioritaire de leur programme est le développement économique, qui passe, selon eux, par une meilleure insertion professionnelle des jeunes.

 

MAMOUDZOU 2

Liste MDM-Union pour le renouveau de Mayotte

Chihabouddine Ben Youssouf

S’il reste inclassable politiquement, « Chihab » comme on le surnomme, a déjà exercé un mandat de conseiller général de la circonscription de Mamoudzou 2 entrer 2001 et 2008. Au cours de ce mandat, il a même obtenu pour un temps la première vice-présidence entre 2002 et 2008. Son cheval de bataille a toujours été de plaider pour un rattrapage économique de Mayotte et de « penser au bien-être des Mahorais », plus qu’à la question statutaire. Ce dirigeant d’une exploitation agricole plaide pour une politique volontariste dans le domaine de la voirie rurale et de l’adduction d’eau potable. Selon lui, il est nécessaire de « développer le secteur agricole ». A 65 ans, il est le doyen des candidats de cette élection ; certains n’hésitent pas à le qualifier de « dinosaure de la politique sur le retour ».

Zaïhati Madi-Mari

Agée de 38 ans, Zaïhati Madi-Mari exerce à l’aéroport la fonction d’agent des douanes au sein de la brigade de surveillance. Elle a obtenu son concours il y a plusieurs années après avoir réussi le baccalauréat professionnel de logistique. Dans son quartier de Barakani-Mamoudzou, elle adhère aux associations culturelles féminines. Elle a déjà participé à l’élection municipale en 2014 au sein de la liste Uvoimoja, menée par Enly Mahamoudou. Désormais, elle porte l’étendard du Mouvement pour le développement de Mayotte dont elle a reçu l’investiture avec son colistier.

Programme :

Parmi les principales thématiques évoquées par les candidats figurent l’aide aux personnes âgées et à la jeunesse. En effet, les candidats souhaitent lutter contre les problèmes de délinquance. Ils en font une de leurs priorités au niveau départemental. La lutte contre l’insécurité passe, selon eux, par le recul des phénomènes d’addiction aux drogues et à l’alcool. L’aménagement et la construction des routes sont aussi au cœur de leur calendrier politique. Au niveau cantonal, ils souhaitent que l’on finisse les travaux du stade de Kavani.

 

MAMOUDZOU 3

Liste UMP

Ali Debré Combo

Né en 1981 à Mamoudzou, ce travailleur médico-social occupe le poste de coordinateur à la maison des personnes handicapées pour le pôle enfants (0 à 20 ans). Ce père de deux enfants a la fibre sportive : il a été animateur sportif à Kawéni de 2000 à 2014 et entraîneur de l’ASC Kawéni (DH) de 2011 à 2014. Depuis la saison dernière, il a pris les rênes de l’AS Kawéni, qui a été promue en PH. Son engagement politique remonte à 1999, lorsqu’en tant que sénateur junior, il fait la rencontre de Christian Poncelet, l’ancien président du Sénat. Aux élections municipales de 2014, il soutient Abdourahamane Soilihi (UMP), le maire sortant de Mamoudzou, qui sera défait au 2nd tour.

Mariame Said

Née en 1971 à Mamoudzou, cette enseignante à Passamainty stade est très engagée dans le milieu associatif. En 2004, elle crée ainsi à Mamoudzou une association féminine de danse traditionnelle, puis en 2011 « Cœur d’or », une association féminine d’entraide. Petite, elle rêvait de faire de la politique. Son rêve devient réalité en 2001 lorsqu’elle apparaît sur la liste UMP (RPR) aux élections municipales à Mamoudzou. Figurant sur la liste élue lors des élections de 2008, elle devient adjointe au maire chargée de l’administration générale et de l’état civil. Depuis 2014, elle est conseillère municipale dans l’opposition.

Programme :

Le binôme souhaite soutenir la mairie de Mamoudzou dans son projet de désengorger la commune : création de grands parkings à Tsoundzou et à Kawéni et mise en place d’un service de bus jusqu’à Mamoudzou. Il veut aussi agir sur le social en portant le budget consacré à l’action sociale à plus de la moitié du budget général, afin de mieux répondre aux besoins des personnes en grande nécessité. L’éducation et l’emploi des jeunes est un autre chantier fixé par les candidats. Ils prônent ainsi le développement de l’enseignement par apprentissage, en instaurant des centres de formation. Ils veulent de plus inciter le patronat à faire de l’insertion des jeunes une priorité. Dans le domaine touristique enfin, la liste s’engage à trouver un investisseur pour rénover la plage Hamaha.

 

MTZAMBORO

Liste MDM

Annassi Toyfriya

Née en 1975, le nouveau visage du MDM à Mtzamboro est infirmière depuis 2005 à la protection maternelle et infantile (PMI) d’Acoua. Diplômée d’un bac S obtenu à Aix-en-Provence, avant de décrocher en 2004 son diplôme d’infirmière. En 2013, elle obtient un diplôme universitaire en déficience intellectuelle et handicap mental. Dans le domaine associatif, elle est présidente depuis 2010 d’une association de chant traditionnel dont elle est membre depuis son enfance. Elle est aussi à la tête de l’organisme d’insertion par l’activité économique Maesha espoir depuis 2014. Enfin, elle est membre de l’association de parents d’enfants handicapés, Adapei. Sa carrière politique a démarré l’année dernière avec l’obtention d’un siège de conseiller municipal à Acoua.

Salime Aynoudine

Né à Mtsahara en 1976, cet infirmier de profession a obtenu son bac S en 1995 avant de réaliser deux ans d’études d’infirmier à La Réunion. Il tente une formation d’instituteur avant de finalement revenir dans le médical pour devenir infirmier en 2001 en Picardie. S’ensuivent des séjours de quelques années à Mayotte et en métropole durant lesquelles il deviendra cadre supérieur avant d’évoluer de poste en 2012 en passant cadre supérieur de santé dans le pôle médecine de secteur. Il est président depuis 2009 de l’amicale du personnel de l’hôpital. De 2006 à 2007, il était président du club de football de M’Tsahara quand il n’était pas entraîneur. Il est aussi vice-président dans cette même commune de l’association de Chigoma, Ouwa moja.

Programme :

A l’instar de leur métier, le binôme porte une attention particulière au médico-social. Il souhaite améliorer et renouveler les PMI pour les mettre aux normes métropolitaines, construire des centres d’hébergement pour les mineurs isolés ou encore accompagner les personnes âgées seules en développant la formation. Autre priorité, les grands projets d’infrastructures de communication comme le pont entre Petite-Terre et Grande-Terre, l’allongement de la piste de l’aéroport ou encore la construction d’une route à quatre-voies entre Longoni et Tsararano.

 

OUANGANI

Liste UMP

Moinécha Saindou Abdou Abdallah :

Agée de 30 ans, cette jeune candidate est mariée et mère de deux enfants. Depuis 2008, elle officie en tant qu’assistante de direction au Syndicat mixte pour l’investissement et l’aménagement de Mayotte (Smiam). Son travail lui a permis de faire la connaissance de l’ancien président du Smiam, Soibahadine Ibrahim Ramadani, aujourd’hui son colistier. Militante active au sein de l’UMP, elle a passé douze ans en métropole où elle a notamment obtenu un BTS Assistant de gestion de PME/PMI. Revenue sur Mayotte depuis 2007, elle se sent de plus en plus concernée par les problématiques de l’île, au point de briguer aujourd’hui un premier mandat d’élue. Bien qu’inexpérimentée en politique, elle ne se voyait pas commencer dans l’ombre en étant suppléante. Ce rôle de candidate titulaire devrait lui permettre de prendre du galon. C’est ce qu’elle souhaite.

Soibahadine Ibrahim Ramadani :

A 65 ans, l’ancien sénateur de Mayotte (2004-2011) fait partie des cadres de l’UMP. Cet ancien président du Smiam à la retraite est titulaire d’un doctorat en sciences de l’Education. Après avoir effectué son école primaire à Sada et suivi une scolarité, pendant onze années, à Madagascar, c’est à Bordeaux qu’il obtient son diplôme après une licence de philosophie. Ses études lui permettent de devenir chargé de mission auprès du vice-rectorat de Mayotte. Il obtient son premier mandat politique en 2001 comme conseiller municipal de la commune de Chiconi. C’est là qu’il fait ses premières armes politiques. Marié et père de quatre enfants, il a été membre de la commission nationale d’évaluation des politiques de l’Etat Outre-mer et de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. Il voit son duo comme le mariage entre l’expérience de la maturité et la fougue de la jeunesse.

Suppléants : Nayim Ahmed et Lawia Mahamoud

3 domaines prioritaires :
Le social
L’éducation et la formation
Le développement économique

 

PAMANDZI

Liste MDM

 

Soihirat El-Hadad

 

Tout juste élue conseillère municipale dans l’opposition en 2014, Soihirat El-Hadad est titulaire d’un Diplôme d’études appliquées en sociologie. Du haut de ses 34 ans, elle consacre sa vie à l’éducation et aux problèmes sociaux. C’est pour résoudre les problématiques liées à ces deux thématiques qu’elle s’est engagée en politique. « Mon atout, c’est la proximité avec la jeunesse », explique-t-elle, sans complexe. Dans sa vie professionnelle, elle est responsable à la direction de la recherche et de l’enseignement supérieur au conseil général. Une mission qui l’amène à sélectionner et valoriser les étudiants mahorais dans leur parcours universitaire en les orientant vers des débouchés intéressants pour le Département. Une fonction qu’elle met entre parenthèse le temps de sa campagne. Jusqu’il y a peu, elle était aussi vice-présidente de l’association Maesha ya unono de Dembéni.

 

Daniel Zaïdani

 

Elu à 35 ans, plus jeune président du conseil général des départements de France en 2011, Daniel Zaïdani a forcé le destin pour en arriver là. Militant associatif au sein d’Oudaïlia Haqui za wamaoré, il apparait dans les médias, puis obtient la mandature du MDM dans un canton historique du parti. Mais l’élection n’est pas de tout repos puisqu’il l’emporte de 3 voix seulement sur son rival, Ousséni Maandhui en 2011. Après le 2nd tour, il intègre une coalition autour du président sortant, Ahmed Attoumani Douchina et de l’UMP. Mais au dernier moment, il fait volte-face et rejoint, suivant les conseils de son mentor, Adrien Giraud, la coalition adverse, contre la promesse d’obtenir la présidence du tout nouveau département. Un « coup de maître » politique qui le place malgré tout à la tête d’un département empêtré dans les difficultés. Au cours de son mandat, il fait face à la grande grève contre la vie chère fin 2011 et vient à bout du déficit budgétaire du CG en 2014.

 

Slogan : « Narike msanda » (Œuvrons ensemble)

 

Programme :

Pour un second mandat, le président du conseil général aura à cœur de retrouver son siège afin de poursuivre les grands chantiers qu’il a entrepris durant son mandat, un peu court, il est vrai. Pour Sa colistière, la recherche et le développement figureront parmi les priorités départementales qu’elle s’est assignée. Ensemble ils continueront à appuyer le dossier de la piste longue de Pamandzi à Paris, afin de faire aboutir le projet le plus tôt possible.

 

SADA CHIRONGUI

UNFCS-Droite Solidaire

Nomani Ousséni (UNFCS)

Soutenu en 2012 par le président du Conseil général Daniel Zaïdani, Nomani Ousséni est élu le 28 octobre de cette même année, conseiller général de Sada pour sa toute première participation à une élection politique. Sadois de naissance, marié et père de famille, il souhaite poursuivre le travail entamé depuis son élection. Il est le candidat de l’Union des nouvelles forces de la commune de Sada (UNFCS) pour les départementales de 2015. Nomani Ousséni, 35 ans, s’est allié avec la Droite Solidaire pour cette échéance.

Inaya Daoudou (Droite Solidaire)

Militante UMP depuis son retour de métropole en 2008, Insya Daoudou se présente pour la première fois en tant que candidate pour des élections politiques. L’ex directrice de la police municipale de Chirongui, passée par l’Acfaav en tant que conseillère juridique, est aujourd’hui responsable de l’association Adapéï, qui défend, entre autres, les droits des personnes handicapées. Mariée, mère de deux enfants, la Chironguienne de 33 ans est la plus jeune candidate de la circonscription. Ses priorités : le développement de l’économie du canton, l’insertion professionnelle des jeunes et le développement du secteur social.

 

 

TSINGONI

Liste Union pour un mouvement populaire

 

Ousséni Ben Issa

 

Elu en 2011 avec l’étiquette de l’UMP, Ousséni Ben Issa a appris de son mandat le sens du compromis. C’est ainsi qu’il a rejoint la majorité Zaïdani au cours de son mandat, après avoir compris qu’il risquait dans le cas contraire d’avoir un bilan bien maigre à présenter à ses électeurs. Ancien du club Tchanga Handball et lui-même engagé dans la vie associative de sa commune, ce quadragénaire vise la réélection. Ce gérant d’une société de transit qui a suivi des études de finances et de comptabilité, sans aller jusqu’à la licence malgré tout, est un des rares conseillers sortant de l’UMP à avoir obtenu l’investiture du parti, malgré des choix parfois contraires aux directives du comité des sages de l’UMP.

 

Fatimatie Razafinatoandro

 

Fonctionnaire de l’Etat, Fatimatie a le sens du service public et souhaite faire profiter le département de son expérience politique au service de la commune de Tsingoni. Elle est en effet déléguée au conseil national de l’UMP depuis plusieurs années. Militante syndicale chez Force ouvrière, elle a participé au grand congrès syndical national de Force ouvrière en 2012. Agée de 46 ans, elle a dû arrêter ses études après la classe de seconde, ce qui ne l’a pas empêchée de mener sa carrière politique en devenant adjointe au maire de la commune de Tsingoni, chargée de l’aménagement de 2001 à 2008. Une de ses ambitions est de relancer et développer les missions et activités de la cellule économique mahoraise du BTP.

 

Programme

 

L’aménagement du territoire, les politiques en faveur de la jeunesse, la santé et le social ainsi que le développement économique et touristique constitueront les principaux axes de leur programme départemental et cantonal. Dans le domaine stratégique de l’aménagement, l’eau, l’assainissement, le très haut débit, le désenclavement routier, notamment la nouvelle route Passamainty-Majicavo, et la piste longue sont leurs priorités. Dans le domaine de l’éducation, la liste UMP défend un programme de rattrapage pour les constructions scolaires et notamment la généralisation des cantines et réfectoires scolaires.

 

Mayotte française au jeux des îles : les Comores pas d’accord

Evoquant « les discriminations » subi par les Mahorais aux jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), Ibrahim Aboubacar a relancé le débat sur la participation de Mayotte et la charte qui l’engage à ne pas être représentée sous les couleurs de la France.

Le député de Mayotte avait adressé une lettre ouverte à George Pau-Langevin le 5 mars dernier, suite à laquelle la ministre des Outremers a assuré que « la France prendra toutes les mesures nécessaires pour donner à Mayotte toute sa place dans les prochains jeux des îles ».

Restées discrètes depuis cette sortie hautement symbolique de la part d’un membre du gouvernement français, les autorités sportives comoriennes ont ce lundi répondu avec la plus grande fermeté.

L’agence de presse de l’océan indien (Apoi) rapporte ainsi que « les autorités comoriennes refusent et refuseront la participation de Mayotte aux prochains jeux des îles. Le Comité olympique et sportif des îles Comores (Cosic), la plus haute instance sportive du pays a fait savoir qu’il est hors de question de laisser participer Mayotte sur la base d’un nouveau statut en violation des règles arrêtées depuis les jeux de 2007 à Madagascar (…) « Jeunesse de Mayotte » se servira des emblèmes des jeux (drapeau et hymne) comme cela a été le cas dans les précédentes éditions »

L’Apoi rappelle par ailleurs qu’ »en 2001 à Tana, le ministre comorien des Sports de l’époque avait laissé exploser sa colère, demandant aux sportifs comoriens de quitter les stades des jeux après avoir appris la participation de Mayotte en tant qu’entité à part aux jeux de la CJSOI ». 

 

 

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