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Inauguration d’un poste relais de police à Mamoudzou

La mairie de Mamoudzou a inauguré mercredi son poste relais de police municipale situé à la place du Marché.

Il s’agit là du premier poste de police de la commune de Mamoudzou. Un projet qui a enfin abouti. Un poste qui a pour but de lutter efficacement contre la délinquance. Le marché de Mamoudzou est le lieu où de nombreuses personnes passent tous les jours, et c’est l’emplacement idéal pour être au plus près de la population.

Le poste relais de la police sera équipé d’un ordinateur, de radio haute fréquence VHF et de caméra de vidéosurveillance.

L’objectif futur de la mairie serait d’avoir un poste de police qui tournerait 24h/24. Mais, en manque d’effectif, le poste n’ouvrira que de 7h30 à 20h.

Le maire annonce déjà d’autres postes relais de police ainsi que des mairies annexes à M’tsapéré, Passamainty et Kawéni, dans le but de désengorger la ville de Mamoudzou.

 

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L’Union des Taxis de Mayotte voit le jour

« Les taximen ont été très mal défendus jusque-là », affirme Said Bastoi, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) Mayotte. L’organisation patronale présentait hier à Cavani sa nouvelle branche taxi, l’Union des Taxis de Mayotte. « L’objectif de cette nouvelle organisation est de mieux défendre leurs intérêts, qu’ils sont soient en grande ou en petite terre, ou qu’ils conduisent des taxis ville ou des taxis brousse », poursuit Said Bastoi.

Abdallah Ben Ahmed, le président de l’Union des Taxis de Mayotte, et son équipe appellent à ce propos les autorités publiques à lutter contre les taxis illégaux, source selon le syndicat d’une concurrence déloyale pour les 600 personnes titulaires d’une licence à Mayotte.
« Un simple globe non lumineux portant la mention taxi suffit et de ce fait il est difficile de reconnaitre les taxis illégaux, que l’on estime à 300 », rappelle Abdallah Ben Ahmed. « Nous souhaitons donc une réglementation stricte renforcée par des contrôles réguliers. Une signalétique plus claire, plus lisible permettrait une meilleure information du public et une identification plus aisée des taxis, facilitant ainsi la lutte contre les taxis clandestins. Un globe spécifique de couleur uniforme et sécurisé pourrait, par exemple, être imposé. »

Catastrophe économique

Le syndicat demande également à ce que la loi n°81-1160 de 1981, qui prévoit pour les chauffeurs de taxi une détaxation partielle de la taxe intérieure de consommation (TIC), sous la forme d’un remboursement à postériori en fonction de la consommation réelle de carburant (gazole ou super sans plomb), utilisée pour les besoins de leur activité professionnelle, soit appliqué à Mayotte comme en métropole et dans les autres Dom. « Cette revendication sera dans le bureau du préfet, la semaine prochaine », indique Said Bastoi.

Enfin, l’Union des Taxis de Mayotte appelle les autorités publiques à lutter contre les embouteillages de Mamoudzou, qui représente pour les artisans taxis « une catastrophe économique, avec une baisse de 30 à 40% de leur chiffre d’affaires chaque mois. » Le syndicat propose la création de deux parcs relais gratuits et surveillés à Majicavo et Passamainty. « La liaison avec le centre ville de Mamoudzou serait assurée par un réseau de taxi ville bien organisé et régulier. Un péage urbain très dissuasif pourra être instauré pour ceux qui souhaitent utiliser leur véhicule dans la zone urbaine entre 5h et 8h du matin. Le prix du taxi pourra être réduit avec un système d’abonnement mensuel. L’objectif ici consiste à réduire le nombre de véhicules entrants dans la zone urbaine de Mamoudzou de 20% et permettre une circulation fluide des taxis dans cette même zone ».

Abdallah Ben Ahmed explique que la méthode de travail du syndicat est de « ne pas aller tout de suite au front », préférant entamer avant tout un dialogue avec les autorités.

OL

Un week-end à Nosy Be : Une île de sports nautiques

Contrairement aux idées reçues, il est possible dans cette destination touristique malgache de pouvoir faire diverses activités sportives autres que le PMT (palme-masque-tuba) qui plus est quand il s’agit de la mer. A l’hôtel Royal Beach, il est notamment possible de louer une bouée tractable de trois ou quatre places. Ski nautique et wakeboard (planche de surf avec fixations) sont aussi disponibles pour des sessions à partir de 15 € les 15 minutes (même prix pour la bouée). Virages et sauts en tout genre garantis. Il est aussi possible de s’initier au “hobie cat”, un petit catamaran pour les amoureux de bateau à voile ou les débutants. Compter 30 € pour deux heures. Des excursions en stand-up paddle sont aussi proposées à partir de 7 € l’heure et pour le même prix des sorties en kayak transparent (en plexiglas) pour observer les fonds marins sauront ravir à la fois les curieux et les sportifs.

Des initiations gratuites à la plongée sous-marine dans la piscine du Royal Beach sont offertes tous les jours à la demande. Le complexe hôtelier a aussi scellé un partenariat avec le club de plongée de Nosy-Be, « Forever dive ». Une permanence est tenue chaque jour dans l’établissement. Le baptême de plongée pour une demi-journée est proposé au prix de 50 € sur le site de l’îlot Tani-Keli. De plus des sessions PMT sont comprises avec ce service.

L’hôtel propose aussi des balades en pirogue traditionnelle accompagné d’un guide malgache. Authenticité oblige. Compter 50 € par personne la journée.

Il y a donc l’embarras du choix. A vous de choisir selon vos envies !

 

Pour en savoir plus :
Royal Beach Hôtel de Luxe Nosy Be, BP 58, Madirokely 207, Nosy Be – Madagascar
Mobile: +261 32 05 322 44 / +261 32 05 323 44. E-mail: royalbeach@royalbeach.mg

 

Les sports de planche moins gâtés

Faute de vagues et de vent suffisant, la planche à voile, le kite-surf ou encore le surf tout court ont du mal à se faire une place dans l’île. Pour cela, les amateurs de sensation forte devront plutôt se rendre dans le Sud-Ouest de Madagascar où des spots plus réputés sont recensés comme Ifaty ou Flameballs.

Le premier mariage gay 100 % mahorais indigne les Comores

La nouvelle du premier mariage entre deux Mahorais natifs de l’île en mars dernier à Mamoudzou, a rapidement atterri aux Comores provoquant une onde de choc dans l’archipel.

Ils voulaient célébrer leur union discrètement mais les deux Mahorais qui se sont dit oui le 28 mars dernier à la mairie de Mamoudzou sont l’objet d’un débat passionné aux Comores. Même si ce n’est pas le premier mariage homosexuel dans l’île au lagon, c’est en tout cas le premier qui concerne deux natifs de l’île, des « autochtones ».

Le premier mariage gay dans l’île aux parfums remonte à septembre 2013. Il avait déjà suscité de vives critiques dans le pays voisin. Une fois de plus, c’est le très tendancieux site comores-infos.net qui a crié haro sur le « péché » commis à Hippocampe.

Profitant, par la même occasion, pour rappeler les revendications ancestrales de l’Etat comorien sur la petite sœur « sous administration française », le média conservateur dénonce dans son article l’homosexualité en long et en large à coup de sourates pour illustrer son propos.

Coutumier dans ce domaine, ce site dit d’information ne manque pas de créer le scandale dès qu’une opportunité se présente. Ces derniers mois, il a fait ses choux gras sur les soi-disant mœurs légères des jeunes Mahorais ou encore l’aspect haram (illégitime) de la masturbation pour ne citer que quelques exemples.

G.D

 

 

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Le premier mariage gay 100 % mahorais indigne les Comores

La nouvelle du premier mariage entre deux Mahorais natifs de l’île en mars dernier à Mamoudzou, a rapidement atterri aux Comores provoquant une onde de choc dans l’archipel.

 Ils voulaient célébrer leur union discrètement mais les deux Mahorais qui se sont dit oui le 28 mars dernier à la mairie de Mamoudzou sont l’objet d’un débat passionné aux Comores. Même si ce n’est pas le premier mariage homosexuel dans l’île au lagon, c’est en tout cas le premier qui concerne deux natifs de l’île, des « autochtones ».

Le premier mariage gay dans l’île aux parfums remonte à septembre 2013. Il avait déjà suscité de vives critiques dans le pays voisin. Une fois de plus, c’est le très tendancieux site comores-infos.net qui a crié haro sur le « péché » commis à Hippocampe.

Profitant, par la même occasion, pour rappeler les revendications ancestrales de l’Etat comorien sur la petite sœur « sous administration française », le média conservateur dénonce dans son article l’homosexualité en long et en large à coup de sourates pour illustrer son propos.

Coutumier dans ce domaine, ce site dit d’information ne manque pas de créer le scandale dès qu’une opportunité se présente. Ces derniers mois, il a fait ses choux gras sur les soi-disant mœurs légères des jeunes Mahorais ou encore l’aspect haram (illégitime) de la masturbation pour ne citer que quelques exemples.

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La tortue Camille a retrouvé la liberté

Après un mois de convalescence dans les locaux de l’association « Oulanga na Nyamba », membre du Réseau Echouage « REMMAT », Camille a rejoint son milieu naturel ce samedi 4 avril sur la plage du Faré, en Petite-Terre.

Récupérée le 3 mars au port de Dzaoudzi, cette tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) avait mordu à l’appât d’une ligne de pêche. Une fois débarrassée de l’hameçon de pêche qui lui transperçait le bec, des soins vétérinaires lui ont été administrés.

Enfin, elle fut prise en charge par l’association Oulanga na Nyamba sous l’observation d’un membre du REMMAT le temps qu’elle puisse récupérer de son intervention. Pour augmenter les chances de survie des tortues blessées, alertez rapidement le REMMAT : 06 39 69 41 41 (numéro d’astreinte).

   

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L’ARS fête ses 5 ans

Chantal de Singly, la directrice générale de l’ARS océan Indien, a ouvert cette conférence de presse en évoquant le rattrapage effectué par Mayotte en termes de santé. En effet, que ce soit au niveau de l’équipement, de la prévention, ou encore des transports ambulanciers privés, l’île au lagon a beaucoup évolué ces 5 dernières années. Dotée aujourd’hui d’une IRM, d’un centre de dialyse et d’équipements de télémédecine, Mayotte va vite.

L’ARS océan Indien est en ce sens responsable et garant du bon fonctionnement des conditions sanitaires. Elle se doit d’éviter les maladies, tout en les soignant. Sans prendre les fonctions liées à l’hôpital, l’agence est chargée de mener des actions de prévention comme le programme alimentation activité nutrition santé. Au niveau de la prévention, l’ARS a d’ailleurs réalisé un gros travail, puisque la région océan Indien est la 5ème région en termes d’argent alloué à ce domaine. Pour ce qui est de la lutte anti vectorielle, 500 000 visites chez l’habitant ont eu lieu en 5 ans pour rencontrer la population ou distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées.
Dans le médico-social, les progrès sont aussi importants, notamment pour ce qui est de la prise en charge des handicaps. Le CHM a, de son côté, connu une hausse de l’activité de 10%. Pour l’avenir, l’ARS veut continuer son travail sur l’eau potable, la propreté des plages ou des piscines. L’autre grand chantier concernera la qualité de l’offre de soin. Par rapport à La Réunion, Mayotte reste à la traîne. Mais le travail de concertation, cette sorte de démocratie sanitaire, a bien eu lieu entre l’ARS et la Conférence de Santé et de l’Autonomie de Mayotte.

Le CHM est devenu un centre hospitalier régional

Le docteur Henry Martial, l’ancien président de 2010 à 2014 de la conférence de santé et de l’autonomie de Mayotte, a pris la parole pour confirmer ce constat. Il a le sentiment d’une évolution considérable, notamment dans l’équipement sanitaire de haut niveau que possèdent aujourd’hui les établissements de santé. Selon lui, le CHM est devenu un centre hospitalier régional. Les malades des îles voisines qui ont les moyens, choisissent maintenant l’évacuation à Mayotte.
Il a ensuite évoqué cette course poursuite contre la démographie et contre l’insécurité, qui effraye les médecins. Le docteur Martial sait que, sans une maîtrise de la violence et une image plus positive de Mayotte, peu de candidats se présenteront. Il y a, certes, un partenariat entre le CHU de la Réunion et le CHM, pour que les professionnels de la Réunion aident ceux de Mayotte, mais aujourd’hui, le personnel fait défaut. Le point faible reste la pédiatrie. Le sentiment d’isolement a été rompu et le CHM ne souffre pas d’un manque d’argent pour employer du personnel. Ce qui lui manque, ce sont des médecins qualifiés. Le budget du CHM a augmenté de 30 000 000 d’euros en 5 ans. Il est aujourd’hui de 180 000 000 d’euros.

Quelle offre de soin pour quelle population ?

Juliette Corre, la directrice de la délégation ARS Mayotte, souhaite de son côté plancher sur les causes de décès, comme les maladies cardio-vasculaires ou encore le cancer. L’ARS Mayotte doit faire évoluer le projet régional de santé grâce à une réflexion concertée. Les priorités de santé, pour Mme Corre, sont les suivantes : la périnatalité, la prise en charge des cancers et les filières de dépistage, la prise en charge des clandestins, ou encore la mise en place des bornes fontaine monétique… Autant de travaux et de problématiques que les professionnels de l’ARS vont devoir étudier et résoudre.
Comment faire pour que Mayotte attire et fasse rester les professionnels de santé ? Un plan d’attractivité en collaboration avec des partenaires, comme le vice-rectorat ou l’université, est à l’étude. Au niveau médico-social, l’objectif reste d’ouvrir un établissement pour les personnes âgées et pour les adultes en situation de handicap. Un projet d’un centre de formation unique regroupant le médico-social pourrait aussi voir le jour.
Pour la caisse sécurité sociale et son directeur Jean Veron, le maître mot est l’accès aux soins plus que les restrictions budgétaires. Quelle offre de soin pour quelle population ? Le projet d’une maison de santé pourrait aussi regrouper plusieurs professionnels du privé dans un même lieu. Un pharmacien, une sage femme, un médecin, formeraient ainsi un pôle de santé à côté de la pharmacie du lagon qui pourrait évoluer en maison de santé. Il en existe déjà 10 à La Réunion. Le chemin parcouru est important. Mais celui à parcourir est encore long et tortueux. Rendez-vous dans 5 ans…

Le paddle à la fête

Cette deuxième journée d’initiation par l’association 101 SUP a permis la découverte, pour un large public, du paddle encore méconnu à Mayotte. Il se pratique à l’aide d’une grande planche de surf et d’une pagaie. Elle offre la possibilité de se balader, surfer, faire du sport, du fitness ou encore du yoga. Elle n’oblige en rien à être sportif.

La journée s’est déroulée dans une ambiance au beau fixe, avec une cérémonie tahitienne d’inauguration, afin de faire offrande de fleurs au lagon.

Très pratiquée à Tahiti, elle permet de demander au lagon d’être favorable à l’association qui voit le jour. Dans les prochaines semaines, d’autres initiations devraient voir le jour. Aujourd’hui, l’association compte 25 adhérents alors qu’il y a deux mois, elle n’en comptait que deux, Stéphane Balducci et sa femme. Même si l’évènement n’avait pas pour objectif premier d’amener des nouveaux adhérents, de nombreuses feuilles d’adhésion ont été distribuées.

D’ici quelques semaines, des groupes devraient être créés pour l’organisation des premières sorties au large. L’association attend toujours son parc matériel qui ne devrait plus tarder à permettre le développement de 101 SUP. Pour l’occasion, les adhérents en possession de paddle ont d’ailleurs prêté leur matériel aux volontaires.

L’association attend aussi son propre local. Mais chaque chose en son temps. Le slogan de 101 SUP reste toujours le même avec ce fameux proverbe africain : si tu veux aller vite va y seul, mais si tu veux aller loin… allons y ensemble !

 

 

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Le National Geographic Orion fait escale aujourd’hui

Le National Geographic Orion de la compagnie Lindblad (leader dans le domaine des expéditions et des croisières-conférences) est le second bateau de croisières de la saison à faire escale à Mayotte.

Ce vaisseau explorateur est un des meilleurs bateaux d’expédition sur les mers, capable d’atteindre certains des rivages les plus isolés, offrant ainsi une expérience de premier ordre à bord.

Ce bateau peut accueillir 148 invités dans 81 cabines spacieuses. Il est équipé des derniers outils technologiques d’exploration des profondeurs et d’accessibilité aux rivages les plus difficiles.
Mayotte accueillera 120 croisiéristes (équipage inclus), des chercheurs et des explorateurs d’une moyenne d’âge comprise entre 55 et 75 ans. Parmi ces invités, il faut compter un mélange de nord-américains, d’australiens et d’autres nationalités, tous anglophones, qui découvriront l’ile au lagon, ses charmes et ses richesses.
Le CDT Mayotte (comité départemental du tourisme) et ses partenaires du Club Croisières déploient leur traditionnel dispositif (accueil, sécurité, visites…) afin de prendre en charge dans les meilleures conditions les passagers de ce navire. Ils seront accueillis à leur arrivée sur le ponton des croisiéristes de Mamoudzou, fleuri et décoré aux couleurs de Mayotte pour l’occasion, le tout accompagné de chants et danses folkloriques mahoraises.
De nombreuses excursions encadrées par les professionnels locaux sont prévues à l’intérieur de l’île avec des circuits au centre, au jardin botanique, en Petite-Terre, au lac Dziani et au sud, au col de Chirongui et à Musical plage.
Un certain nombre de croisiéristes seront en visite libre pour cette journée, qui prendra fin à 13h ce même jour.

Trois agents préfectoraux mis en examen

Dans le cadre de leurs missions de lutte contre l’immigration clandestine, la police aux frontières (Paf) et la préfecture de Mayotte ont constaté que certains agents affectés au service des étrangers acceptaient, moyennant des contreparties, d’accélérer le traitement de certains dossiers comme une première demande ou le renouvellement d’un titre de séjour. Selon les premiers éléments de l’enquête, les prévenus auraient touchés jusqu’à 500 € pour un seul et même dossier. « Ces personnes s’adonnaient à ces pratiques depuis un moment semble-t-il », affirme le procureur de la République Joël Garrigue.

L’enquête menée par la Paf a permis l’interpellation d’un agent de sécurité et de deux agents de la préfecture mercredi dernier. « L’un d’eux a même été pris en flagrant délit de recevoir de l’argent », nous a expliqué Joël Garrigue. Le parquet a ouvert une information et les agents ont été mis en examen pour corruption vendredi dernier.

Loups solitaires ou corruption organisée ?

A la suite de la présentation de leurs droits effectuée vendredi dernier devant le juge, l’un des interpellés Zahariri Mahamoudou a été placé en détention provisoire. Mohamed Ali et Laoumi Dahilou ont été placés quant à eux sous contrôle judiciaire. « Les investigations se poursuivent mais le temps de l’instruction prendra un certain temps », rappelle le procureur.
L’enquête vise aussi à déterminer si les personnes interpellées faisaient parti d’un réseau ou agissaient seuls et donc si elles impliquent d’autres complices.

En attendant, cette affaire fait écho à une autre sans lien direct entre elles. Il s’agit du procès le mois dernier, d’un agent de la préfecture pour des raisons similaires. Il est soupçonné d’avoir profité d’étrangers en leur faisant croire qu’il pouvait accélérer la procédure de demande ou de renouvellement de titre de séjour. Un mensonge puisque ce fonctionnaire du fait de son statut, ne disposait pas de cette prérogative. Le délibéré de ce procès a été mis en délibéré au 15 avril.

Des élèves bretons à la rencontre de ceux de Kahani

Un groupe d’élèves de première bac pro « Service de proximité et vie locale »  (SPVL) du lycée Ker Siam de Dinan (22) est arrivé mercredi à Mayotte pour un séjour pédagogique avec une classe du lycée de Kahani.

« Nous avons programmé une série de rencontres avec une classe de première bac pro SPVL du lycée de Kahani », explique Régine Thomas, professeur de sciences médico-sociales et accompagnatrice des élèves en compagnie de Philippe Morvan, professeur d’histoire géo. L’objectif pour les élèves est de pouvoir comparer leurs cultures et leurs coutumes respectives, dans le cadre d’un échange sur la citoyenneté. » Les deux classes se sont retrouvées aujourd’hui pour faire une randonnée.

Les 15 élèves bretons effectueront ensuite un stage de 3 jours dans des structures sociales, comme le Centre Communal d’Action Sociale de Chiconi, l’association TAMA, ou encore les Unités Territoriales d’Action Sociale (UTAS).

Puis le groupe se rendra samedi à la plage de M’Tsanga Beach, avant une randonnée à Dembéni le dimanche en compagnie d’associations. Les élèves clôtureront leur séjour la semaine prochaine par une visite du mont Choungi et une sortie en bateau.

Le voyage pédagogique a été financé en partie par la députée Viviane Le Dissez (PS), via sa réserve parlementaire, par le conseil régional de Bretagne et par le conseil départemental des Côtes-d’Armor.

La classe du lycée de Kahani espère de son coté effectuer un séjour pédagogique en Bretagne l’année prochaine. 

 

 

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Beach Foot Entreprises 2015 : c’est dimanche !

Comme à son habitude, Laurent Mounier est longuement revenu sur le règlement du Beach Foot Entreprises. Les représentants d’équipes ayant pris connaissance des différentes règles, des points qui ont changé et de ceux qui ne l’ont pas été, ils ont désormais à charge de faire passer le mot à leurs partenaires et collaborateurs.

Après la présentation du règlement et les questions diverses, le directeur d’Angalia a procédé au tirage au sort des poules que, manifestement, tout le monde attendait. Un tirage durant lequel une poule de la mort s’est dégagée : la poule Sogea, avec la Sogea et SMTPC, deux anciens vainqueurs, Mami (3ème en 2014) ou encore Total.

« Ça va être chaud ! », s’est inquiété le représentant de Total. En attendant le jour J, Angalia mène à bien les derniers préparatifs. Rendez-vous est fixé à 8h dimanche 12 avril à Sakouli. Le tournoi démarrera à 9h. 320 joueurs et 3 000 spectateurs seront attendus.

I.M

 


Poule EMCA

MAYOTTE TOPO
DISMA
MAISON DES LIVRES
SNIE
JUMBO SCORE

 

Poule DISMA

CCI
ONLY
MCTP
DAAF
SOELMA

 

Poule AVIS

SFR
SCM
MAYOTTE HEBDO
PARABOLE MAYOTTE
MMC

 

Poule MCTP

LA POSTE
SOMIVA
MAYOTTE 1ère
PANIMA
BRINK’S

 

Poule MIM

SIEAM
SIM
EDM
ETPC
MATIS

 

Poule SFR

COLAS
CANANGA
MIM
IMPRIMAH
DEAL

 

Poule Sogea 

MAMI
SOGEA
SMTPC
BFC
TOTAL

 

Poule TOTAL

MAYCO
SMAE
EMCA
CAF-CSSM
CREDIT AGRICOLE

Un peintre mahorais s’expose en métropole

Le vernissage de l’exposition « La renaissance » du peintre Mohamadi Idaroussi, originaire de Acoua, s’est déroulé ce vendredi 3 avril a la médiathèque des Cités unies, à Savigny-le-Temple au sud de Paris.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la semaine culturelle « L’Outremer s’expose » consacrée à Mayotte jusqu’au samedi 11 avril. Le vernissage s’est déroulé en présence de Mme le maire, le représentant de la délégation de Mayotte et de l’association Union Outremer de Senart.

« Amoureux de son île natale, Mohamadi l’exprime avec son talent d’artiste peintre », explique la délégation de Mayotte. « C’est une belle exposition de 20 tableaux », qu’il expose jusqu’au 18 avril à la médiathèque des Cités unies.

 

 

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Comores : Une plus grande coopération avec la Chine

Vice-président du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois et ministre du Département de liaison internationale du comité central du parti communiste chinois (PCC), Wang Jiarui a effectué une visite de quelques heures à Moroni dans le cadre du 40ème anniversaire des relations entre Moroni et Beijing. Il s’est entretenu avec le chef de l’État comorien, Ikililou Dhoinine, en présence de Mohamed Ali Soilih, vice-président en charge du ministère des Finances, d’El-Anrif Said Hassane, ministre des rélations extérieures et de plusieurs hauts fonctionnaires de la présidence de la république.

Wang Jiarui a annoncé que la coopération entre la Chine et les Comores sera plus fructueuse dans les 40 prochaines années.

Rappelons que la Chine a été l’un des tout premiers pays à reconnaître l’indépendance des Comores en 1975, le premier à établir des relations diplomatiques avec le pays et le premier à y ouvrir une ambassade.

 

 

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TME 2015 : OIDF

Catégorie : Entreprise dynamique

Entreprise : OIDF (Organisation-Ingénierie-Développement-Formation)
Dirigeant : Cédric Lelaidier
Chiffre d’affaires : 3 millions d’euros
Date de création : 1988
Nombre de salariés : 65
Secteur d’activité : formation professionnelle

L’entreprise de formation professionnelle OIDF a été créée en 1988 pour permettre aux jeunes sans qualification de recevoir une première formation professionnelle. En 2011, OIDF s’est complètement restructurée et a opté pour de nouvelles méthodes de travail plus performantes. Celles-ci ont permis à l’entreprise de doubler son activité en l’espace de 3 ans.

L’entreprise OIDF est leader sur le marché mahorais en termes de formation professionnelle. Si l’entreprise est présente depuis 27 ans sur le territoire, elle s’est complètement restructurée en 2011 avec une nouvelle direction assurée par Cédric Lelaidier et la création d’un service pédagogique où travaillent désormais 5 personnes à temps plein.

La direction actuelle a souhaité donner une nouvelle dynamique à l’entreprise en revoyant totalement les méthodes managériales. Une stratégie d’innovation et de développement, qui concerne tous les niveaux de l’entreprise et l’ensemble des salariés, a donc été mise en place.

Riche actuellement d’une cinquantaine de formateurs triés sur le volet, OIDF propose une large gamme de prestations adaptées, qui concourent à renforcer l’employabilité de la personne. L’entreprise contribue donc aux politiques publiques d’insertion des jeunes et travaille en étroite collaboration avec les entreprises et les collectivités pour concevoir des prestations adaptées aux besoins de l’économie et des personnes.

2014 a été une année charnière pour OIDF, qui a vu naître en son sein deux nouvelles structures : l’école de la deuxième chance et l’association PEPS. La première est un concept totalement nouveau pour l’entreprise et consiste à dispenser un savoir de base aux jeunes qui n’ont pas pu l’acquérir dans le cadre scolaire. Cette remise à niveau, préalable indispensable à l’entrée dans la vie professionnelle, s’inscrit dans le cadre d’un réseau national.

L’association PEPS a, quant à elle, pour vocation de gérer tous les chantiers d’insertion. Elle propose un parcours d’insertion socioprofessionnelle aux salariés, fondé sur une expérience en situation réelle de travail, ainsi qu’une formation en situation de production. L’association fait actuellement travailler 312 salariés dont 12 en CDI et 300 en contrats aidés.

Souhaitant développer son activité dans l’océan Indien, OIDF est en train de restructurer son antenne à La Réunion en y mettant en place la même marche de développement qu’à Mayotte. OIDF est donc en train de se développer dans la région Océan indien où elle occupe actuellement une position intermédiaire sur le marché.

L’entreprise a également initié depuis peu une activité sur le plan international. Le 23 février 2015, elle a inauguré la mise en place d’une action-formation à Madagascar, dans le domaine de la sécurité. Cette première formation à l’étranger a été financée par le Conseil général. OIDF souhaite prochainement en mettre d’autres en place avec l’aide de fonds européens.

OIDF est donc une entreprise à la pointe en matière de formation professionnelle. Elle investit en moyenne 200 000 euros par an pour se munir des meilleurs équipements technologiques et informatiques. Elle met en outre un point d’honneur à se munir d’ateliers qui soient aux normes du ministère du travail. 

TME 2015 : Star

Catégorie : Entreprise citoyenne

Entreprise : Star
Dirigeant : Antoine de Palmas
Chiffre d’affaires : 4,07 millions d’euros
Date de création : 2000
Nombre de salariés : 34
Secteur d’activité : collecte, transport et traitement des déchets

Star est l’une des deux entreprises de collecte et gestion des déchets de Mayotte. Présente depuis l’année 2000, elle s’est considérablement agrandie et diversifiée depuis cette époque. Elle est aujourd’hui l’une des entreprises-phare de la propreté de l’île.

Star Mayotte est une filiale de Star Réunion, car sa direction générale se trouve à La Réunion. Sur notre île, Star est dirigée par Madame Aurélie Loctin, secondée par Monsieur Jean-Michel Bourgoin, responsable de maintenance. Les autres salariés de l’entreprise, au nombre de 34, sont tous mahorais. La politique de l’entreprise est en effet de faire vivre au mieux l’économie de l’île en embauchant du personnel local et en nouant différents partenariats avec des entreprises mahoraises.

À ses débuts, dans les années 2000, l’entreprise Star faisait essentiellement du curage de fosses sceptiques ainsi que du nettoyage industriel. En 2005, elle est devenue responsable de la gestion des déchets dangereux et non-dangereux pour la commune de Mamoudzou. Mais l’année charnière pour l’entreprise a été 2014. En effet, au mois de juin de cette année-là, toutes les décharges de l’île ont fermé, car les déchets y étaient brûlés, générant des fumées toxiques. Elles ont été remplacées par l’ISDN (Installation et stockage des déchets non dangereux) de Dzoumogné. Le quai de transfert de l’entreprise Star a alors acquis une importance fondamentale, car c’est lui qui est désormais en charge d’acheminer les déchets jusqu’à l’ISDN où ils sont traités et enfouis. En parallèle, l’entreprise s’occupe également du centre de tri de Longoni où sont sélectionnés les déchets recyclables. L’entreprise Star, soucieuse de l’environnement, accorde en effet une grande importance à la valorisation des déchets.

Afin de remplir au mieux la nouvelle mission qui lui a été confiée en 2014, l’entreprise a investi dans plusieurs véhicules neufs et innovants dont une semi-remorque, véhicule inédit sur notre île. Tout en gérant les ordures ménagères pour la commune de Mamoudzou, Star s’occupe également du traitement des déchets hospitaliers, des déchets liquides comme les huiles usagées, et poursuit ses activités de nettoyage industriel. Elle travaille notamment beaucoup avec l’entreprise Total pour laquelle elle effectue régulièrement des dégazages de bacs.

L’entreprise Star est donc l’un des acteurs majeurs de la gestion des déchets à Mayotte dont elle s’occupe en respectant au maximum la nature. C’est d’ailleurs l’une des seules entreprises de l’île à posséder autant de métiers en rapport avec l’environnement. La création du centre de tri de Longoni a notamment créé 6 nouveaux emplois qui n’existaient pas à Mayotte. Star met également un point d’honneur à former le personnel qu’elle embauche en l’envoyant régulièrement à La Réunion pour des formations.

TME 2015 : Houssaïni Assani Tafara

Catégorie : Manager de l’année

Entreprises : Daesa, Ina Moro, Cyber et Snack ATH
Dirigeant : Houssaïni Assani Tafara
Chiffre d’affaires : NC
Date de création : 2012
Nombre de salariés : 26
Secteur d’activité : Centre de formation, restauration, informatique

Ayant déjà derrière lui une expérience professionnelle bien garnie, le Kani-Kélien de 29 ans est un travailleur sans limite. Et pour réussir, il se base principalement sur la confiance avec ses salariés.

A six ans, Houssaïni Assani Tafara quitte Mayotte pour la Réunion, où il y suit sa scolarité jusqu’à obtenir son Bac sciences et technologies de l’industrie (STI). « Avec mention bien », précise-t-il avec le sourire. « Les gens ne comprenaient pas comment je pouvais être un trublion et tout le temps obtenir de bonnes notes. Je n’avais pas le profil de l’élève exemplaire, mais quand il s’agissait de travailler, je travaillais. »

A 18 ans, il rejoint la métropole pour poursuivre ses études, décroche deux ans plus tard son BTS mécanique et automatismes industriels (MAI) et s’envole dans la foulée pour Los Angeles. « Le responsable de la filière Cristalline aux Etats-Unis venait chercher sa main d’œuvre technicienne en France. Car les employés américains étaient spécialisés dans un domaine tandis que nous étions polyvalents. »

Un contrat en or en tant que technicien de maintenance au sein de la société d’embouteillage d’eau, que le jeune mahorais rompt au bout de six mois. « C’était très bien, j’étais logé, blanchi, nourri, j’avais un très bon salaire : la vie de rêve… Mais j’ai réalisé que ce n’était pas ce que je recherchais. Rester toute une journée à travailler sur des machines ne me correspondait plus. »

Tafara revient en métropole et se munit d’un nouveau diplôme : une licence Pro Gestion de la production industrielle (option qualité). « Les stages effectués à cette période me convenaient plus : je connaissais le côté technique d’un travail, j’ai découvert le côté humain. » Fin 2007, le Kani-Kélien de naissance effectue un premier retour à Mayotte, puis un second en 2012 après des études en alternance à l’Ecole de commerce de Grenoble et un emploi de consultant junior dans une société d’ingénierie et conseil en technologies.

Il crée alors sa première affaire, un cybercafé dans son village d’origine, et rachète une part du centre de formation Daesa, dont il est aujourd’hui actionnaire à 25%. La Daesa forme actuellement 90 personnes par jour dans différents domaines : les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, les métiers de l’informatique et du numérique, les langues vivantes ou encore les compétences managériales.

Elle emploie vingt formateurs. Son chiffre d’affaires est passé de 80 000 euros en 2011 à 490 000 euros en 2014. « On a doublé notre chiffre d’affaires chaque année. Parce que nos partenaires ont les résultats qu’ils attendent. En 2013, nous avons comptabilisé 40% d’insertion d’emploi et 30% d’insertion mobilité ». Et des chiffres pour illustrer la progression du centre de formation, l’entrepreneur en a encore quelques-uns sous la main.

En plus d’être actionnaire et formateur à la Daesa, Houssaïni Assani Tafara a racheté le restaurant Ina Moro en septembre dernier. Il y emploie 5 personnes. « Il y a une véritable relation de confiance entre les salariés et moi. Et ça vaut aussi pour les formateurs de la Daesa. Dans ces conditions, on ne peut que continuer d’avancer ».

TME 2015 : EDM

Catégorie : Entreprise citoyenne

Entreprise : EDM
Dirigeant : Yacine Chouabia
Chiffre d’affaires : 129,8 millions dont 97,7 millions de subventions d’exploitation
Date de création : 1997
Nombre de salariés : 206
Secteur d’activité : Production et distribution publique d’électricité

Si EDM produit et distribue l’électricité sur l’île, c’est dans un souci constant de dépasser son propre intérêt au profit de l’intérêt général. Citoyenne dans sa conception, l’entreprise est résolument tournée vers le développement durable.

EDM, « Electricité de Mayotte », voit le jour 10 ans après la création en 1987 de la première centrale électrique aux Badamiers. Depuis, l’entreprise suit une courbe ascendante, avec la création de deux autres centrales à Longoni. Dirigée par Yacine Chouabia, l’entreprise développe une démarche citoyenne de part ses réflexions et ses actions, et le nombre d’exemples l’illustrant est considérable.

D’un point de vue interne, EDM s’engage dans la création d’emplois, générant une multitude d’emplois directs et indirects. De plus, elle consacre 1,5% de son chiffre d’affaires dans la formation de ses agents. Elle intervient dans les écoles dans le cadre de forums des métiers et accueille chaque année de nombreux stagiaires. Elle s’engage également dans la sécurité de ses agents via notamment la certification OSHAS 18001, qui atteste d’un système de management de la sécurité. « Nos salariés, leur formation, leur sécurité et celle de nos partenaires sont une priorité », affirme Yacine Chouabia.

D’un point de vue externe, EDM œuvre pour le développement de l’île. Avec une croissance soutenue de la demande en électricité, +5% en 2014, l’entreprise accompagne la dynamique : pour la période 2011-2015, elle investit 130 millions pour la création d’une nouvelle centrale et de la première ligne 90 000 volts des départements d’Outremer insulaires. Des postes de transformation mobilisant les meilleures technologies pour préparer l’avenir et garantir la sécurité du personnel sont également commandés.

D’un point de vue environnemental, EDM a créé le « Club RGE » [Reconnu garant de l’environnement], permettant de financer la formation des entreprises pour la certification RGE et l’accès aux crédits d’impôts prévus par la loi sur la transition énergétique. « Nous avons un souci permanent de participer au développement de l’île et d’accompagner sa croissance », explique le dirigeant. L’entreprise est d’ailleurs certifiée depuis 3 ans ISO 14001, attestant un système de management environnemental.

Enfin, conscient que la meilleure énergie est celle qu’on ne produit pas, l’entreprise entend réduire l’empreinte énergétique de l’île en s’engageant dans différentes actions : des ampoules aux climatiseurs et brasseurs d’air basse consommation, EDM est partenaire de nombreuses actions telles que l’espace info-énergie qui permet d’expliquer aux habitants de l’île comment réduire leur consommation d’énergie. EDM participe aussi aux « sentiers de l’énergie », en partenariat avec les naturalistes ; finance des journées culturelles telles que la journée de langue maternelle ; contribue au financement du nettoyage des îlots ; s’engage pour le « raid solidaire », course à pied en relais de 165 km qui aura lieu le 4 avril prochain.

Demain, EDM entend proposer un tarif de première nécessité afin de donner aux plus défavorisés l’accès à l’électricité. L’entreprise cherche ainsi à s’encrer sur le territoire, avec une devise résolument citoyenne. « Nous vous devons plus que la lumière », souligne le dirigeant qui souhaite mettre l’humain au cœur de son nouveau plan stratégique. 

TME 2015 : Depann’Flex

Catégorie : Jeune entreprise

Entreprise : Depann’Flex
Dirigeant : Tahina Euphrem
Chiffre d’affaires : N.C.
Date de création : 2014
Nombre de salarié : 1
Secteur d’activité : Maintenance industrielle et dépannage flexible hydraulique

À 37 ans, Tahina Euphrem a décidé de se lancer dans l’entreprenariat. Après moins de 6 moins d’existence, le voilà nominé dans la catégorie jeune entreprise. Portrait.

Jeune papa de trois enfants, il a obtenu, en 1996, un bac professionnel électromécanique à Madagascar. Après avoir travaillé dans plusieurs entreprises, il rompt son contrat avec la société Chrono Flex en septembre 2013. Pendant un an, il tente de trouver du travail sans grand succès. Las de cette situation, il décide de créer son entreprise de maintenance industrielle et dépannage flexible hydraulique. Aidé par l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), l’aventure commence en novembre 2014. Dans son domaine, seules trois entreprises existent sur l’île.

Son métier consiste à dépanner, réparer et entretenir les tuyaux ou flexibles “haute pression”. Il effectue par exemple de la maintenance préventive sur les machines du BTP. En cas de panne, Tahina se rend immédiatement sur place avec ses outils et son fourgon. Sans ces interventions, un grand nombre de chantiers seraient bloqués. Face à une demande très forte, l’homme est contraint de se rendre disponible 24h/24 et 7j/7. Il doit gérer seul les appels, les clients, la comptabilité et les obligations administratives… Sa force, c’est son efficacité, sa présence et sa disponibilité à toute heure du jour ou de la nuit. Depuis six mois, il s’évertue à tisser des liens de confiance avec ses prestataires. Son seul frein est actuellement lié à l’approvisionnement en matériel.

S’il n’y croyait pas avant de se lancer, il s’est très vite adapté à la charge qu’il doit aujourd’hui assumer. Conscient du challenge que cela représente, il considère son entreprise comme un grand pas en avant dans sa vie professionnelle. C’est aussi un grand bouleversement dans sa vie personnelle. Pour lui, Depann’Flex doit permettre la création d’emploi. Il envisage de recruter une secrétaire et deux techniciens dans un avenir proche. Il aimerait ainsi offrir des postes à ses anciens collègues demandeurs d’emploi. Une façon d’aider tous ceux qui se trouvent dans une situation difficile, qu’il connaît trop bien.

Pour cela, Tahina va prochainement solliciter une aide financière auprès du Conseil général et des organismes accordant des prêts aux jeunes créateurs d’entreprise. Investir rapidement fait partie de sa stratégie de développement. Car l’homme est ambitieux et souhaite élever sans attendre son potentiel. Il vise grand et à long terme. Cette nomination dans la catégorie jeune entreprise le rend fier. C’est une belle reconnaissance, une vitrine de poids pour cette petite entreprise en devenir. Et ce n’est qu’un début…

TME 2015 : Mayco

Catégorie : Entreprise dynamique

Entreprise : Mayco
Dirigeant : François Gazania
Chiffre d’affaires : 13 236 000 €
Date de création : 1996
Nombre de salariés : 116
Secteur d’activité : Embouteilleur (production et ventes de soda, eau et bière)

C’est un géant de la production locale : 116 salariés, un chiffre d’affaires de 13 236 000 euros, 1891 points de vente sur toute l’île, Mayco fait figure d’exemple de réussite. Implanté depuis 1996 à Mayotte, cet embouteilleur assure la distribution des grandes marques telles que Coca-Cola ou Orangina.

L’entreprise produit jusqu’à 125 000 hectolitres de boissons, envoyées ensuite dans les magasins de la grande distribution et les milliers de dukas présents sur l’île. Au-delà de ses propres salariés, le nombre d’emplois indirects créés par l’activité est considérable. Soixante-seize références sont proposées, du soda aux boissons alcoolisées, bières et vin.

C’est d’ailleurs une nouvelle étape que le groupe a franchi le 4 juillet 2014, en rachetant l’ASM, producteur de la fameuse bière locale Hipo. Aujourd’hui,  le groupe produit 10 000 hectolitres de bières, toutes marques confondues.

François Gazania, le directeur général de Mayco ne cache pas ses ambitions de croissance, souhaitant valoriser la production et les emplois locaux. «Nous sommes en mesure de produire 2 500 canettes par heure. Si nous lançons la production de Coca-Cola en canettes, quatorze emplois seront créés », relate le directeur. Depuis sa création en 1996, son chiffre d’affaires  n’a cessé d’augmenter, 2011 excepté, pour atteindre aujourd’hui plus de 13 millions d’euros. Parmi ses projets, l’entreprise envisage la production de jus de fruits, une nouvelle bière, une boisson non alcoolisée, produite à partir de matières premières locales comme le manioc et la banane ainsi que la bière Castle en verre.

Quant au recyclage, dès ses débuts, le groupe a mis en place un système de consigne de ses emballages : les bouteilles de sodas en verre sont collectées dans les différents points de vente. De même, douze conteneurs ont été installés sur l’île afin de récupérer les bouteilles en plastique.

Au-delà du plastique, la gestion de l’eau reste une problématique majeure de l’entreprise. L’eau est le principal ingrédient des produits, représentant plus de 85 % de la recette et elle est utilisée pour le rinçage et nettoyage. Par exemple, 2,75 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 litre de Coca-Cola. « Nous nous engageons à réduire la consommation de l’eau et de recycler l’eau de nos usines », affiche la direction du groupe.

François Gazania souligne enfin l’importance des énergies renouvelables. Misant sur le photovoltaïque, le groupe a choisi de  recouvrir la surface du bâtiment principal de panneaux solaires. Il s’agit de la plus grande installation de l’île avec 4 500 m2 de panneaux. La production instantanée de 250 KW d’électricité est utilisée pour fournir le réseau EDM et permet d’alimenter l’équivalent de 100 habitations par jour.

Au-delà du simple “greenwashing”, c’est bien dans une démarche environnementale que l’entreprise s’est lancée. Une volonté affichée qui se traduit sur le terrain et qui fait de cette société une des plus dynamiques de l’île.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes