En marge des célébrations de la journée des droits des femmes et du mouvement de grève, un petit groupe de lycéens s’est réuni à Mamoudzou, ce mardi. Nés à Mayotte mais n’ayant pas la nationalité française, ils réclament depuis plusieurs mois des titres de séjour leur permettant de continuer leurs études dans le supérieur. « Certains ont eu le bac mention très bien. Malheureusement, ils ne peuvent rien faire. On leur dit d’aller récupérer un passeport aux Comores alors qu’ils ne connaissent pas ce pays », déplore Echati Ali, élève de terminale à Kahani. À l’aide de plusieurs enseignants, les lycéens ont d’ailleurs créé une association, « JAM NEFPE », pour les jeunes nés en France de parents étrangers. Ils attendent désormais d’être reçus par la préfecture de Mayotte pour défendre leur cause. Consciente de la difficulté d’obtenir un rendez-vous, Echati ne se voit pas quitter la France : « Faire de la sixième à la terminale pour finir dehors, c’est dur ».
Comores : La loi excluant les binationaux de la présidentielle promulguée
La chambre constitutionnelle a rejeté une requête, introduite début février par le parti d’opposition Orange, qui avait contesté de nombreux articles de la loi sur l’élection présidentielle. L’un d’eux notamment proclame l’interdiction frappant les citoyens détenteurs de plusieurs nationalités de briguer la magistrature suprême.
Les prétendants sont déjà avertis. Aucun Comorien binational ne pourra se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2024. Malgré les critiques nées après son adoption, fin décembre, la nouvelle loi sur l’élection du président de l’Union des Comores, a été promulguée ce lundi 6 mars. Les quelques amendements apportés par les députés, réunis en session extraordinaire, mercredi dernier, ne concernaient pas les principales dispositions dénoncées par l’opposition. Seuls quelques travaux de reformulations d’articles ont été constatés. La cour suprême, qui vérifie si les lois votées sont conformes à la constitution, avait exigé la correction de certains articles : 6, 7, 12, 17 et 20. Globalement, les modifications n’ont pas touché les principaux points à l’origine des différentes controverses ayant occupé le débat politique au cours de ces trois derniers mois. C’est le cas par exemple de l’article 7, gardé en tant que tel. Celui-ci stipule noir sur blanc que le Comorien candidat à l’élection présidentielle, titulaire d’une ou plusieurs autres nationalités autre que la nationalité comorienne, est tenu de renoncer définitivement à sa ou ses autres nationalités étrangères, dans les formes et conditions de la législation des états étrangers dont il a acquis la nationalité.
L’idée des parrainages validée
L’article 8 également décrié, n’a connu aucun changement. Cette disposition impose aux candidats souhaitant briguer la magistrature suprême le recueillement de 3.000 signatures d’électeurs repartis sur le territoire national, au risque d’être recalé. Saisie par le parti Orange, la chambre constitutionnelle de la cour suprême s’est donc prononcée le 15 février. La haute cour a ainsi jugé irrecevable la requête. Le parti de l’ancien ministre de l’intérieur, Mohamed Daoudou, considérait inconstitutionnels certains articles de la loi sur la présidentielle. Sur la liste, ils avaient cité l’article excluant les binationaux et celui relatif aux parrainages. « Ce système de parrainage tel qu’il y est proposé est contraire au principe de la continuité du territoire et à la disposition constitutionnelle qui stipule que tout citoyen doit pouvoir participer librement et de plein droit à la vie politique nationale sans restriction. En général, le parrainage se fait sur le plan national, la nation étant unie et indivisible », pouvait-on lire sur la saisine du parti Orange, qui avait aussi attaqué l’article 12 de la loi. Ce dernier, portait sur le versement d’une attestation prouvant la renonciation de la nationalité étrangère. Mais ces arguments auront servi à rien puisque la haute cour n’a pas étudié la requête. Pour justifier l’irrecevabilité, la chambre constitutionnelle de la cour suprême, a invoqué un défaut de qualité. Seul le président de l’assemblée est habilité à demander la constitutionnalité des lois organiques. Après l’adoption de la loi, elle est transmise dans les huit jours suivant son vote. En effet la nouvelle constitution de 2018 a supprimé la possibilité de tout citoyen de saisir la haute cour. Un recul démocratique de taille, notait un juriste de la place. L’ancienne loi fondamentale n’avait pas verrouillé la saisine de la cour constitutionnelle, liquidée par un décret en 2018, après le transfert de ses compétences vers la cour suprême, dont les membres sont tous nommés par Azali Assoumani. Dans son article 36, l’ancienne constitution stipulait que « tout citoyen peut saisir la cour sur la constitutionnalité des lois, soit directement, soit par la procédure d’exception d’inconstitutionnalité dans une affaire qui le concerne devant une juridiction de l’Union des Comores ou des îles ».
Les ministres binationaux pas concernés
Depuis que la proposition a été transmise à l’assemblée par le ministère de l’intérieure, la loi sur l’élection du président de l’Union des Comores est sous le feu des critiques pour deux raisons principales : l’exclusion des binationaux et l’instauration du système de parrainage. Lors de la cérémonie des vœux de Nouvel an de la presse, Azali Assoumani, élu le 18 février à la tête de l’Union Africaine, disait assumer cette nouvelle règle du jeu. Ses ministres ont toujours mis l’accent sur la nécessité de protéger une fonction aussi importante comme la magistrature suprême contre les conflits d’intérêts au cas où le président serait binational. Un raisonnement balayé par une partie de l’opinion et autres politiques qui rappellent la nuance entourant la loi. Le texte autorise en fait les binationaux à devenir ministres, gouverneurs, en gros à occuper tous les postes stratégiques qui puissent exister. Comme si ces fonctions ne présentaient aucun risque d’intelligence avec des puissances étrangères. L’opposition aime enfin rappeler que ceux qui ont dirigé les Comores depuis son indépendance jusqu’à nos jours ne possédaient pas d’autres citoyenneté, excepté un. Pourtant le pays est sous-développé.
Le front commun des forces vives contre la dictature estime simplement que le locataire de Beit-Salam cherchait un moyen de barrer la route à tous les potentiels adversaires binationaux. D’autant plus qu’une élection est prévue en 2024/
Estelle Youssouffa interpelle le gouvernement au sujet de l’eau
La députée de la première circonscription de Mayotte est intervenue, ce mardi, à l’Assemblée nationale. Alors que la métropole s’inquiète du manque d’eau à cause des sécheresses successives, elle a rappelé que le sujet était plus que récurrent à Mayotte lors de cette séance de questions au gouvernement. « Chaque foyer mahorais subit actuellement les coupures institutionnalisées avec des robinet secs deux jours par semaine de 17h à 7h du matin. Sans compter les coupures intempestives sans alerte et qui laissent les habitants sans eau courante parfois durant trois jours d’affilés. Je vous laisse imaginer le cauchemar logistique pour les malades, les enfants, les personnes âgées, la cuisine et l’hygiène… Cette situation aurait-elle été tolérée sur le territoire hexagonale ? », a-t-elle demandé. Selon elle, le plan d’urgence Eau Mayotte de 2017 est « un échec ». Le rehaussement d’un mètre de la retenue de Combani et les travaux à l’usine de dessalement de Pamandzi (qui ne produit toujours pas au niveau attendu) sont ainsi pointés du doigt pour leurs faibles résultats. Signé en août 2022, le contrat progrès à hauteur de 411 millions d’euros doit permettre justement que le syndicat des Eaux de Mayotte (ex-Smeam) et son délégataire, la SMAE, réalisent les investissements nécessaires. Pour la parlementaire, il s’agit d’une chimère. « C’est la troisième fois que l’État passe un contrat sans aucun résultat avec une institution notoirement défaillante et actuellement sous le coup d’une enquête du parquet national financier. Nous, Mahoraises et Mahorais, ne pouvons pas attendre que l’on nettoie les écuries d’Augias, mais que vous vous mettiez d’accord et au travail pour enfin nous fournir de l’eau potable et entamer les travaux pour la deuxième usine de dessalement (N.D.L.R. à Longoni) et pour la troisième retenue collinaire (N.D.L.R. à Ourovéni, à Ouangani) ! », déplore-t-elle.
Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, lui a répondu dans un hémicycle pratiquement vide. « La sortie durable de la crise repose sur une part plus grande à donner aux usines de dessalement », fait-elle valoir, indiquant que celle de Grande-Terre doit produire 16.000m3 d’eau par jour, puis « 48.000m3 d’ici 2032 ». Côté Petite-Terre, les travaux doivent augmenter « au plus tôt » la capacité de production de plus de 2.000m3 d’eau par jour. La retenue collinaire est, quant à elle, prévue en 2032 pour une production de 5.000m3 par jour. Concernant la menace de grande pénurie pour cette année à cause d’une pluviométrie trop faible, « le gouvernement se tient prêt à agir et réagir, en lien avec les acteurs locaux, en cas de sécheresse importante ».
Des journées tout en bambou à Coconi, les 17 et 18 mars
A l’occasion du projet SOMA 23.1 – Cycle bambou, l’association Likoli Dago a le plaisir d’accueillir Jean-Luc Kouyoumji, chercheur bois au FCBA (laboratoire bois à Bordeaux) et expert international du bambou, les 17 et 18 mars, au Pôle d’excellence rurale de Coconi. Il y sera présenté un panorama des potentiels usages du bambou à Mayotte appuyé de l’expertise et des retours d’expériences du chercheur, ainsi que du travail des acteurs qui s’engagent pour l’utilisation du bambou à Mayotte notamment des artisans et des associations telles que BAM ! et Nyumbambu. Les matinées, à partir de 8h, seront consacrées aux échanges entre les participants. A 13h, sur les deux jours, les artisans et les fundis proposeront des ateliers axés sur des savoir-faire artisanaux et de la construction.
Les femmes célébrées à Combani, ce samedi
L’Office municipal des sports de Tsingoni, en partenariat avec la communauté de communes du centre-ouest organise une « journée de la femme », le samedi 11 mars, à la MJC de Combani. L’objectif de la journée est de mettre en valeur les femmes entreprenantes de l’intercommunalité. L’événement aura lieu de 8h à 12h, avec au programme des stands de sensibilisation, de dépistage, des massages, du henné ou encore de la coiffure. L’OMS programme un fitness à partir de 10h30 et un grand yoga dès 11h30.
Santé : Aynoudine Salimé à la tête de la formation hospitalière régionale
Chaque année, les administrateurs de l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) se réunissent au sein du conseil régional stratégique et de gestion afin de renouveler les membres du bureau de la délégation régionale. Le vendredi 3 mars, le bureau a élu comme nouveau président Aynoudine Salimé, directeur des soins et coordonnateur général des soins du centre hospitalier de Mayotte (CHM), représentant de la Fédération hospitalière de France. La délégation ANFH océan Indien accompagne les établissements sanitaires et médico-sociaux publics de La Réunion et de Mayotte, soit 14.500 personnels de la formation publique.
Pas d’accueil physique à Électricité de Mayotte, ce jeudi
En raison de la grève reconductible entamée par les salariés d’Électricité de Mayotte (EDM), il n’y a pas d’accueil physique à nouveau, ce jeudi. Pour rappel, parmi les revendications des syndicats FO et CGT, il y a l’abandon des poursuites contre les agents soupçonnés de sabotage au cours de la grève précédente. La direction a refusé que le protocole de sortie ne permette pas de passer l’éponge sur ces actes, comme il était souvent de coutume chez le fournisseur d’électricité. Le mouvement était peu, voire pas du tout, suivi ce mercredi. Toutefois, il se couple, ce jeudi, à une nouvelle mobilisation contre la réforme des retraites.
Chamsidine « Chamois » Ben Djoumoi est décédé, ce lundi
Figure emblématique du football à Mayotte, Chamsidine Ben Djoumoi (alias Ousseni Djoumoi) n’est plus ! Il est décédé lundi matin à l’hôpital de Pamandzi, à l’âge de 70 ans, suite à un accident vasculo-cérébral (AVC) survenu sur l’île d’Anjouan où il s’était rendu récemment. Un public important lui a rendu un dernier hommage lundi à la mi-journée au cimetière de Marzouk à Labattoir où il repose désormais. Deux images sont à retenir de « Chamois » (tel que l’appelait ses intimes), le sportif et le fonctionnaire de l’administration territoriale à Mayotte. Après des études à Moroni (alors chef-lieu du Territoire d’Outre-mer des Comores), il est revenu sur son île natale au lendemain de la proclamation de l’indépendance de l’Union des Comores. Ce père de sept enfants a servi d’abord comme instituteur dans la commune de Kani-Kéli pendant quelques années, avant d’intégrer l’administration naissante de la commune de Dzaoudzi-Labattoir où il a officié en qualité de secrétaire général. Il y a laissé le souvenir d’une grande rigueur et efficacité administrative. Il a ensuite rejoint la commune de Koungou où il y a exercé les mêmes fonctions, de même que l’Association des maires de Mayotte (AMM) par la suite, aux mêmes responsabilités. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son départ à la retraite.
Son parcours dans le sport est également remarquable, amateur de basket-ball mais surtout footballeur, il s’est fait remarquer à Moroni au sein de l’équipe du « Rafale ». Il a intégré même l’équipe nationale des Comores. À son retour à Mayotte, il a participé à la création d’une équipe portant le même nom dans son quartier de Pamandzi-Kely à Labattoir, dont il a été joueur et coach lorsque celle-ci a pris part, pour la première de l’histoire de l’île, à la coupe de France régionale dans les années 80. Ses qualités sportives lui ont valu d’être élu président de la ligue de football de Mayotte. Cette dernière lui a d’ailleurs rendu hommage, ce mercredi. Mohamed Boinariziki, l’actuel président de la ligue, et l’ensemble du football mahorais saluent « la mémoire du président Djoumoi, qui fût un grand bâtisseur pour notre football et de notre ligue ».
Figure emblématique du football à Mayotte, Chamsidine Ben Djoumoi (alias Ousseni Djoumoi) n’est plus ! Il est décédé lundi matin à l’hôpital de Pamandzi, à l’âge de 70 ans, suite à un accident vasculo-cérébral (AVC) survenu sur l’île d’Anjouan où il s’était rendu récemment. Un public important lui a rendu un dernier hommage lundi à la mi-journée au cimetière de Marzouk à Labattoir où il repose désormais. Deux images sont à retenir de « Chamois » (tel que l’appelait ses intimes), le sportif et le fonctionnaire de l’administration territoriale à Mayotte. Après des études à Moroni (alors chef-lieu du Territoire d’Outre-mer des Comores), il est revenu sur son île natale au lendemain de la proclamation de l’indépendance de l’Union des Comores. Ce père de sept enfants a servi d’abord comme instituteur dans la commune de Kani-Kéli pendant quelques années, avant d’intégrer l’administration naissante de la commune de Dzaoudzi-Labattoir où il a officié en qualité de secrétaire général. Il y a laissé le souvenir d’une grande rigueur et efficacité administrative. Il a ensuite rejoint la commune de Koungou où il y a exercé les mêmes fonctions, de même que l’Association des maires de Mayotte (AMM) par la suite, aux mêmes responsabilités. Un poste qu’il a occupé jusqu’à son départ à la retraite.
Son parcours dans le sport est également remarquable, amateur de basket-ball mais surtout footballeur, il s’est fait remarquer à Moroni au sein de l’équipe du « Rafale ». Il a intégré même l’équipe nationale des Comores. À son retour à Mayotte, il a participé à la création d’une équipe portant le même nom dans son quartier de Pamandzi-Kely à Labattoir, dont il a été joueur et coach lorsque celle-ci a pris part, pour la première de l’histoire de l’île, à la coupe de France régionale dans les années 80. Ses qualités sportives lui ont valu d’être élu président de la ligue de football de Mayotte. Cette dernière lui a d’ailleurs rendu hommage, ce mercredi. Mohamed Boinariziki, l’actuel président de la ligue, et l’ensemble du football mahorais saluent « la mémoire du président Djoumoi, qui fût un grand bâtisseur pour notre football et de notre ligue ».
Basket-ball : deux chocs en demi-finales de play-offs, ce week-end
Deux gros chocs sont annoncés en demi-finales aller du championnat de prénationale masculine. Et ça commence dès ce samedi 11 mars, 15h, au gymnase de Pamandzi, avec le duel entre les Rapides éclairs et le Vautour de Labattoir. L’an dernier, les deux formations de Petite-Terre s’étaient retrouvées en finale (photo). La bataille féroce avait alors tourné à l’avantage de Labattoir où évolue le Sportif de l’année 2022, Rifki Saïd. Dimanche, à 15h30, l’autre demi-finale opposera les deux clubs de Mamoudzou, le Basket club de M’tsapéré et l’Étoile bleue de Kawéni. Le premier, vainqueur de la Coupe de France au niveau régional (ils ont battu Saint-Denis de La Réunion en décembre), aura l’avantage du public au plateau couvert de Baobab. Les matchs retour auront lieu le dimanche 18 mars.
Chez les filles, tout se passe en Grande-Terre. Le Golden force de Chiconi reçoit le Fuz’ellips de Cavani, ce samedi, 15h30. Les tenantes du titre, les joueuses du BCM de Nasra Ibrahima (Sportive de l’année 2022), iront défier le Magic basket de Passamaïnty, dimanche, à 16h. Comme l’an dernier, les finales des deux championnats auront lieu après le ramadan.
Un concours photo dans le sud de Mayotte
Dans le but de valoriser le patrimoine naturel du territoire intercommunal du Sud de Mayotte et sensibiliser sa population aux enjeux de la biodiversité, la communauté de communes du sud de Mayotte organise un concours de photographie sur les réseaux sociaux jusqu’au 30 avril 2023. Le concours porte sur trois thématiques : « Aux couleurs des oiseaux », « Oh des reptiles ! » et « Les jolies courbes du Sud ». « Ces différentes thématiques vont permettre de valoriser la biodiversité à travers l’observation de la faune, de la flore et du paysage du territoire de la CCSud », prévient l’intercommunalité.
L’épreuve est gratuite et ouverte à tous, photographe individuel, amateur ou professionnel, majeur comme mineur à l’exclusion des membres du jury et des agents/élus de la CCSud. Il faut publier vos photos en taguant #ABI_CCSUD sur Instagram ou Facebook. Sur Instagram, il faut suivre et mentionner les comptes Instagram officiel de la CCSud : @ccsud_mayotte / @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte. Sur Facebook, il faut suivre et mentionner les comptes Facebook officiel de la CCSud : @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte /@Communauté de Communes du Sud de Mayotte. Règlement du concours sur le site internet de la CCSud.
Plus de renseignements au 06 39 28 99 10 ou par mail à environnement@ccsud.yt
Un séminaire sur les comportements sexistes au travail
Il n’y a pas que des hommages rendus aux femmes, ce mercredi, pour la journée internationale des droits des femmes. Il y a aussi de la prévention. En effet, la délégation du CNFPT de Mayotte et la Ville de Mamoudzou organisent un séminaire sur la thématique « Comment prévenir et mieux agir contre les comportements sexistes au travail ? ». Il se déroulera de 8h30 à 12h30 à l’hôtel de ville de Mamoudzou et sera suivi d’activités sportives de 14h à 16h au gymnase Jean-François Hory à M’gombani. Il s’adresse aussi bien aux cadres territoriaux (DGS, DRH, Responsable RH, élu(e)s, encadrant(e)s), qu’à tout agent intéressé par la problématique.
La femme mahoraise mise aussi à l’honneur à Passamaïnty
La médiathèque Rama M’sa, située à Passamaïnty, accueillera la neuvième édition de la journée internationale des droits des femmes, ce mercredi 8 mars. Cette journée, organisée par la ville de Mamoudzou, sera placée sous le thème de la beauté de la femme mahoraise. De 8h à 15h, seront proposés des ateliers et des activités, afin de découvrir les gestes ancestraux de la beauté. Au programme de l’événement : ateliers de msindzano, coiffures traditionnelles, henné, confection de jasmin et de colliers de fleurs, séance de fitness.
Ce mercredi, le village de la Femme Mahoraise s’installe à Mamoudzou
Chaque année, le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. À Mayotte, l’événement « Suku ya mtrumché », organisé par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou, aura lieu le mercredi 8 mars sur la place de la République à Mamoudzou, avec pour principal objectif de mettre à l’honneur la femme mahoraise.
La place de la République à Mamoudzou rassemblera, de 9h à 16h, une trentaine de stands. Chacun abordera des thématiques bien spécifiques, comme l’emploi et le handicap, l’accès à a santé, au sport ou à la culture, l’entrepreneuriat ou encore l’accès au bien-être. En parallèle des activités, seront proposés des ateliers de sensibilisation, de prévention et de dépistage.
Un marché de l’entreprenariat au féminin à Bandrélé, ce samedi
Dans le cadre de ce mois de mars dédié aux droits des femmes, le CCAS (centre communal d’action sociale) de Bandrélé en partenariat avec son service culture, convient les habitants au marché dynamique de l’entreprenariat au féminin. Cet événement se tiendra à la médiathèque de Bandrélé, ce samedi 11 mars à partir de 7h, jusqu’à 17h. Au programme de cette journée : marché, stands d’animation, ateliers maquillage, conférence bien-être, défilé de mode, danses. Cette journée a pour objectifs de favoriser l’autonomie financière des femmes, de travailler la culture entrepreneuriale auprès des femmes et de créer une dynamique et une synergie entre les femmes porteuses de projets.
Clap de fin pour la rénovation de la mairie de M’tsangamouji
Initialement prévue le vendredi 3 mars, l’inauguration de l’hôtel de ville de M’tsangamouji se déroulera le mercredi 15 mars. Cette journée sera l’occasion de réaffirmer le partenariat entre la mairie de M’tsangamouji, le conseil départemental et la préfecture de Mayotte.
Santé : le risque vectoriel est toujours aussi important à Mayotte
La semaine dernière, 2.065 domiciles ont été visités par les équipes de la lutte anti-vectorielle. Les équipes sur le terrain ont recensé 2.139 gîtes dont 265 contenaient des larves de moustiques soit 13 % des gîtes recensés. L’Agence régionale de santé rappelle que « pour limiter la prolifération des moustiques et le risque de transmission des maladies, il est important d’éliminer les endroits où l’eau peut stagner, vider les récipients contenant de l’eau, changer l’eau des plantes et fleurs chaque semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières et couvrir les réservoirs d’eau hors d’usage ».

Cette semaine, les agents de la lutte antivectorielle seront à Mamoudzou, Majicavo et Vahibé.
EDM : FO et CGT repoussent leur grève à ce mercredi
Il y a quelques jours, les syndicats FO et CGT d’Électricité de Mayotte ont appelé à une grève reconductible, ce mardi 7 mars. Ils demandent l’annulation de toutes les sanctions et procédures injustifiées en lien avec le dernier conflit appliquées aux agents grévistes ; l’arrêt de l’explosion de la masse salariale avec l’embauche de personnels à GF largement supérieur aux plages des postes en question au détriment des agents et cadres locaux ; le respect des prérogatives du CSE : le respect de la procédure d’information/consultation ; la communication des organigrammes fonctionnelles et nominatives ; 1 poste = 1 personne et clarification des postes au pôle DR ; la mise en place d’une BDESE conforme et la mise en place et communication d’un bilan social. Le premier concernait le sort de deux agents suspectés d’être les auteurs des dégradations du système électrique au siège d’EDM au cours de la dernière grève. Ce jour-là, un huissier de justice avait constaté l’acte depuis les bureaux de la société. Alors qu’EDM avait pour habitude de mettre fin aux poursuites à chaque fin de conflit, la direction refuse de passer l’éponge, estimant que l’incident trop grave.
Lundi après-midi, FO et CGT ont changé de décision et ont préféré repousser le mouvement à ce mercredi 8 mars, craignant une confusion avec le mouvement contre le la réforme des retraites. De son côté, la société informe ses clients que l’accueil physique est à nouveau fermé, ce mercredi.
Un couteau dans la poitrine pour un mauvais regard

Connu pour ses accès de violence dans son quartier, un homme de 22 ans a été condamné à cinq ans de prison dont six mois avec sursis, ce mardi 7 mars, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Il avait porté un coup de couteau au niveau de la cage thoracique de son voisin qui « parlait mal de [lui] dans son dos ».
« Je dois assumer ce que j’ai fait, même si c’est mal. » L’air patibulaire, le prévenu ne s’en cache pas. Ce qu’il s’est passé le 5 mai 2020, à Cavani, est presque logique. La rancœur était telle, ce jour-là, qu’il fallait s’en prendre à sa victime, même s’il fallait pour cela l’attaquer dans son dos à la sortie des toilettes. Car, au cours de la soirée, le jeune homme de 19 ans croise son voisin dans un quartier de Cavani. Dans le village de Mamoudzou, ce Comorien né à Mayotte est craint pour sa propension à se montrer violent, surtout quand il boit (plutôt des alcools forts) ou fume du bangué. Et l’homme qu’il voit peut s’inquiéter. Alors qu’ils s’entendaient bien, plus jeunes, quelque chose a changé dans leur relation. « Les difficultés ont commencé en 2018 », a raconté la victime aux policiers (il était absent du procès, ce mardi). Le prévenu, qui a des « traits paranoïaques » selon les experts psychiatriques, est devenu très méfiant. « Il parlait mal de moi dans mon dos. Son regard ne m’a pas plu », répète-il à la barre du tribunal judiciaire. Les agressions et les menaces sont récurrentes, jusqu’à ce 5 mai 2020. Profitant que sa victime est aux toilettes, il va chercher un couteau chez lui. Placé dans un angle, il ne lui faut que quelques secondes pour agripper celui qui est devenu « une obsession » à ses yeux. Le bloquant, il lui donne un coup de couteau au niveau de la poitrine. La lame est tellement profonde qu’elle va toucher l’estomac et le foie. Deux témoins l’empêchent de porter un nouveau coup, à la gorge cette fois. Stoppé, le jeune homme ne cherche même pas à s’enfuir avant l’arrivée des secours.
« Un certificat médical qui fait froid dans le dos »
Assumant son geste, il montre peu d’empathie à la barre, même s’il parle « d’un geste irréparable ». La tentative de meurtre n’ayant pas été retenue, il prétend qu’il ne s’agit pas d’un acte prémédité. « J’ai voulu le blesser, c’est tout », soutient-il. « Vous savez les conséquences d’un couteau dans le ventre ? Ce n’est pas un coup dans le mollet », lui répond Chantal Combeau, la présidente du tribunal correctionnel de Mamoudzou. La vice-procureure, Véronique Compan, parle « d’un certificat médical qui fait froid dans le dos. On pouvait même penser que le pronostic vital est engagé ». L’enquête de personnalité ne plaide pas non plus pour lui. Enfant difficile, il a arrêté sa scolarité en 5e et a été placé dans trois familles d’accueil différentes. Il a fui la dernière à 16 ans pour vivre à nouveau chez sa mère où il entretient des relations houleuses avec son demi-frère. Sa colère et son geste, il peine à les faire comprendre. « Il est dans l’incapacité totale d’expliquer pourquoi il déteste la victime », constate la représentante du ministère public. Elle demande une peine de six ans d’emprisonnement, ainsi qu’une interdiction territoire français de dix ans. L’avocat du prévenu, maître Ahmed Idriss, juge la sanction « sévère » et explique les oublis de son client devant le juge d’instruction à la longueur de la procédure davantage qu’à une mauvaise volonté. « On ne peut pas lui reprocher d’avoir oublier des faits, étant entendu un an après les faits et pas dans le mois », fait-il remarquer.
Le tribunal correctionnel condamne finalement Aboussayaf Djanffar à une peine de cinq ans de prison (qu’il a purgé en partie en détention provisoire), dont six mois avec sursis. Elle s’accompagne d’une injonction de soins, une interdiction de rentrer en contact avec la victime et l’obligation de l’indemniser.
Double agression violente à Bandrélé : le procès renvoyé
Faute d’avoir pu joindre les deux victimes, leur avocat, maître Yanis Souhaili, a demandé un renvoi de l’audience initialement prévue ce mardi. Le prévenu, un homme de 28 ans, comparaissait pour deux agressions, le 30 septembre 2021, à Bandrélé. Ce jour-là, il avait attaqué dans le cadre d’une dispute un homme et une femme avec un couteau et un chombo. La première victime a eu trente jours d’ITT (interruption de travail temporaire), la deuxième dix jours. Condamné en 2014 pour un vol en réunion, il n’était jamais allé en prison jusque-là (il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis). La vice-procureure, Véronique Compan, a demandé son maintien en détention, arguant qu’il connaît bien les victimes et pourrait exercer des pressions. Elle a noté également qu’il pourrait partir en métropole où il a déjà vécu. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions et maintenu le prévenu en prison. La prochaine audience a été programmée au 19 avril.
Un homme jugé pour avoir tenté de toucher les seins d’une policière
Le grand gaillard de presque 29 ans se présente tout tremblant et la tête basse au tribunal correctionnel. Le 18 juin 2021, à la sortie d’un bureau de vote à Passamaïnty, une policière (pas en service ce jour-là) a croisé deux hommes dans la rue. L’un des deux, le prévenu, lui a dit : « bonjour mon adjudant » en accompagnant son geste d’un salut militaire. Puis, il a dirigé sa main en direction des seins de la victime. Celle-ci a eu le réflexe de le repousser, avant de le voir repartir hilare avec son cousin. Connaissant de vue son agresseur, elle a porté plainte pour agression sexuelle. « Je ne l’ai pas touché », essaye de se défendre à plusieurs reprises l’homme, au tribunal correctionnel, ce mardi. « Comment expliquer que cette dame a déposé plainte ? », demande alors la présidente du tribunal au prévenu « pétrifié de honte ». Il est reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à 140 heures d’intérêt général. Il devra indemniser la policière à hauteur de 300 euros. Il est, en outre, inscrit au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).
Première revue des troupes à Mayotte pour le général Lavergne
Commandant de la gendarmerie d’Outre-mer depuis un mois maintenant, le général Lionel Lavergne a réservé son premier déplacement à ses hommes basés à Mayotte. Il est donc sur l’île aux lagons toute cette semaine. Quatre escadrons de gendarmerie mobile sont actuellement sur le territoire (72 hommes par escadron), le dernier étant pérennisé l’an dernier par le ministère de l’Intérieur et de l’Outre-mer. Ils s’ajoutent aux de la compagnie départementale. Le général aura également la possibilité de se pencher sur la création de quatre nouvelles unités de gendarmerie promises par Gérald Darmanin, tout comme la logistique nécessaire de l’opération Wuambushu. Prévue le mois prochain, celle-ci nécessitera le renfort de 500 gendarmes et policiers de plus selon Le Canard enchaîné.
Des étudiants du lycée Bamana reçoivent des box 4G

A Mayotte, le développement du numérique présente de nombreux enjeux. Afin d’accompagner au mieux le développement et l’accès au numérique et aux nouvelles technologies, Mayotte in Tech a porté le projet d’équiper en box 4G les élèves du Brevet de technicien supérieur (BTS) Services informatiques aux organisations du lycée polyvalent Younoussa-Bamana de Mamoudzou. Ce mardi après-midi, les étudiants ont reçu officiellement leur box.
Mayotte in Tech, dans l’optique d’accompagner les étudiants en BTS services informatiques aux organisations (SIO) option solutions d’infrastructures, systèmes et réseaux, a porté le projet d’équiper les 38 élèves des deux années de BTS en box 4G. « La réalité est là, le taux d’équipement en milieu scolaire n’est pas suffisant et on sait que nos élèves ont besoin de monter en compétences », concède Fabrice Chaudron, délégué régional académique au numérique éducatif (Drane). Cette action marque un projet partenarial regroupant la technologie, l’innovation et l’intérêt général pour les jeunes. « Aujourd’hui, on doit avoir une couverture digitale pour éviter la fracture numérique, car tout passe par un internet », ajoute Zaminou Ahamadi, conseillère départementale.
La box 4G, « une opportunité »
La totalité des étudiants du BTS ont reçu les uns après les autres leur box. Pour Zarnia, étudiante en deuxième année, cette box va lui « apporter beaucoup de choses, car elle va m’aider à travailler à la maison, car je n’ai pas de connexion à la maison ». Cette étudiante, qui « ressent vraiment de la joie d’avoir cette box », va pouvoir continuer à développer ses projets. « Je pourrai travailler à distance si je le souhaite », affirme-t-elle fièrement. Un avis partagé par Hatub, élève de première année. Lui affirme que l’équipement lui « apportera sans doute beaucoup de choses, notamment dans ma formation. J’en avais vraiment besoin ». En début d’année, avec les exercices et devoirs à la maison, il avoue que « même si on avait les ordinateurs à la maison, je n’avais pas les moyens de connexion pour bien m’informer et faire des recherches ». Elle représente donc une « opportunité pour travailler à la maison et avoir ce qu’il faut pour bien avancer dans les études », affirme Hatub. L’association Cap Numérique affirme « être convaincue que cette action motivera ces jeunes à travailler dur et à atteindre de grands objectifs ».
Une connexion en très haut débit à la maison
Ce projet est le résultat de l’implication d’acteurs mobilisés en faveur de l’inclusion et de la médiation numérique. Cette box 4G permettra d’ouvrir l’accès à internet à ces élèves. En s’adressant aux étudiants, Laurent Canavate, vice-président de Mayotte in Tech, lance : « On a besoin de vous, on vous appuie, on vous soutient, faites-en bon usage ! ». Les étudiants pourront dès aujourd’hui se raccorder au réseau très haut débit et disposeront de 100 Go, pour un prix d’abonnement de 8 euros par mois. « En espérant que cette première soit un tremplin et que cette opération pourra être reconduite », ajoute Hector Payet, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques du lycée Bamana.
Une opération assurée par du cofinancement
Cette action de Mayotte in Tech a été réalisée en partenariat avec Cap Numérique. D’autres partenaires ont également pris part à ce projet, notamment le conseil départemental, qui a financé l’action à hauteur de 10.600 euros, la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets) avec une participation de 29.600 euros. L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a participé à l’achat des box et l’opérateur SFR qui est notamment intervenu sur la partie technique.









































