Dans le but de valoriser le patrimoine naturel du territoire intercommunal du Sud de Mayotte et sensibiliser sa population aux enjeux de la biodiversité, la communauté de communes du sud de Mayotte organise un concours de photographie sur les réseaux sociaux jusqu’au 30 avril 2023. Le concours porte sur trois thématiques : « Aux couleurs des oiseaux », « Oh des reptiles ! » et « Les jolies courbes du Sud ». « Ces différentes thématiques vont permettre de valoriser la biodiversité à travers l’observation de la faune, de la flore et du paysage du territoire de la CCSud », prévient l’intercommunalité.
L’épreuve est gratuite et ouverte à tous, photographe individuel, amateur ou professionnel, majeur comme mineur à l’exclusion des membres du jury et des agents/élus de la CCSud. Il faut publier vos photos en taguant #ABI_CCSUD sur Instagram ou Facebook. Sur Instagram, il faut suivre et mentionner les comptes Instagram officiel de la CCSud : @ccsud_mayotte / @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte. Sur Facebook, il faut suivre et mentionner les comptes Facebook officiel de la CCSud : @Atlas de la Biodiversité Intercommunale du Sud de Mayotte /@Communauté de Communes du Sud de Mayotte. Règlement du concours sur le site internet de la CCSud.
Il n’y a pas que des hommages rendus aux femmes, ce mercredi, pour la journée internationale des droits des femmes. Il y a aussi de la prévention. En effet, la délégation du CNFPT de Mayotte et la Ville de Mamoudzou organisent un séminaire sur la thématique « Comment prévenir et mieux agir contre les comportements sexistes au travail ? ». Il se déroulera de 8h30 à 12h30 à l’hôtel de ville de Mamoudzou et sera suivi d’activités sportives de 14h à 16h au gymnase Jean-François Hory à M’gombani. Il s’adresse aussi bien aux cadres territoriaux (DGS, DRH, Responsable RH, élu(e)s, encadrant(e)s), qu’à tout agent intéressé par la problématique.
La médiathèque Rama M’sa, située à Passamaïnty, accueillera la neuvième édition de la journée internationale des droits des femmes, ce mercredi 8 mars. Cette journée, organisée par la ville de Mamoudzou, sera placée sous le thème de la beauté de la femme mahoraise. De 8h à 15h, seront proposés des ateliers et des activités, afin de découvrir les gestes ancestraux de la beauté. Au programme de l’événement : ateliers de msindzano, coiffures traditionnelles, henné, confection de jasmin et de colliers de fleurs, séance de fitness.
Chaque année, le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. À Mayotte, l’événement « Suku ya mtrumché », organisé par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou, aura lieu le mercredi 8 mars sur la place de la République à Mamoudzou, avec pour principal objectif de mettre à l’honneur la femme mahoraise.
La place de la République à Mamoudzou rassemblera, de 9h à 16h, une trentaine de stands. Chacun abordera des thématiques bien spécifiques, comme l’emploi et le handicap, l’accès à a santé, au sport ou à la culture, l’entrepreneuriat ou encore l’accès au bien-être. En parallèle des activités, seront proposés des ateliers de sensibilisation, de prévention et de dépistage.
Dans le cadre de ce mois de mars dédié aux droits des femmes, le CCAS (centre communal d’action sociale) de Bandrélé en partenariat avec son service culture, convient les habitants au marché dynamique de l’entreprenariat au féminin. Cet événement se tiendra à la médiathèque de Bandrélé, ce samedi 11 mars à partir de 7h, jusqu’à 17h. Au programme de cette journée : marché, stands d’animation, ateliers maquillage, conférence bien-être, défilé de mode, danses. Cette journée a pour objectifs de favoriser l’autonomie financière des femmes, de travailler la culture entrepreneuriale auprès des femmes et de créer une dynamique et une synergie entre les femmes porteuses de projets.
Initialement prévue le vendredi 3 mars, l’inauguration de l’hôtel de ville de M’tsangamouji se déroulera le mercredi 15 mars. Cette journée sera l’occasion de réaffirmer le partenariat entre la mairie de M’tsangamouji, le conseil départemental et la préfecture de Mayotte.
La semaine dernière, 2.065 domiciles ont été visités par les équipes de la lutte anti-vectorielle. Les équipes sur le terrain ont recensé 2.139 gîtes dont 265 contenaient des larves de moustiques soit 13 % des gîtes recensés. L’Agence régionale de santé rappelle que « pour limiter la prolifération des moustiques et le risque de transmission des maladies, il est important d’éliminer les endroits où l’eau peut stagner, vider les récipients contenant de l’eau, changer l’eau des plantes et fleurs chaque semaine, vérifier le bon écoulement des gouttières et couvrir les réservoirs d’eau hors d’usage ».
Cette semaine, les agents de la lutte antivectorielle seront à Mamoudzou, Majicavo et Vahibé.
Il y a quelques jours, les syndicats FO et CGT d’Électricité de Mayotte ont appelé à une grève reconductible, ce mardi 7 mars. Ils demandent l’annulation de toutes les sanctions et procédures injustifiées en lien avec le dernier conflit appliquées aux agents grévistes ; l’arrêt de l’explosion de la masse salariale avec l’embauche de personnels à GF largement supérieur aux plages des postes en question au détriment des agents et cadres locaux ; le respect des prérogatives du CSE : le respect de la procédure d’information/consultation ; la communication des organigrammes fonctionnelles et nominatives ; 1 poste = 1 personne et clarification des postes au pôle DR ; la mise en place d’une BDESE conforme et la mise en place et communication d’un bilan social. Le premier concernait le sort de deux agents suspectés d’être les auteurs des dégradations du système électrique au siège d’EDM au cours de la dernière grève. Ce jour-là, un huissier de justice avait constaté l’acte depuis les bureaux de la société. Alors qu’EDM avait pour habitude de mettre fin aux poursuites à chaque fin de conflit, la direction refuse de passer l’éponge, estimant que l’incident trop grave.
Lundi après-midi, FO et CGT ont changé de décision et ont préféré repousser le mouvement à ce mercredi 8 mars, craignant une confusion avec le mouvement contre le la réforme des retraites. De son côté, la société informe ses clients que l’accueil physique est à nouveau fermé, ce mercredi.
Alors qu’il a planté un couteau dans la poitrine de sa victime, le prévenu était resté sur les lieux.
Connu pour ses accès de violence dans son quartier, un homme de 22 ans a été condamné à cinq ans de prison dont six mois avec sursis, ce mardi 7 mars, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Il avait porté un coup de couteau au niveau de la cage thoracique de son voisin qui « parlait mal de [lui] dans son dos ».
« Je dois assumer ce que j’ai fait, même si c’est mal. » L’air patibulaire, le prévenu ne s’en cache pas. Ce qu’il s’est passé le 5 mai 2020, à Cavani, est presque logique. La rancœur était telle, ce jour-là, qu’il fallait s’en prendre à sa victime, même s’il fallait pour cela l’attaquer dans son dos à la sortie des toilettes. Car, au cours de la soirée, le jeune homme de 19 ans croise son voisin dans un quartier de Cavani. Dans le village de Mamoudzou, ce Comorien né à Mayotte est craint pour sa propension à se montrer violent, surtout quand il boit (plutôt des alcools forts) ou fume du bangué. Et l’homme qu’il voit peut s’inquiéter. Alors qu’ils s’entendaient bien, plus jeunes, quelque chose a changé dans leur relation. « Les difficultés ont commencé en 2018 », a raconté la victime aux policiers (il était absent du procès, ce mardi). Le prévenu, qui a des « traits paranoïaques » selon les experts psychiatriques, est devenu très méfiant. « Il parlait mal de moi dans mon dos. Son regard ne m’a pas plu », répète-il à la barre du tribunal judiciaire. Les agressions et les menaces sont récurrentes, jusqu’à ce 5 mai 2020. Profitant que sa victime est aux toilettes, il va chercher un couteau chez lui. Placé dans un angle, il ne lui faut que quelques secondes pour agripper celui qui est devenu « une obsession » à ses yeux. Le bloquant, il lui donne un coup de couteau au niveau de la poitrine. La lame est tellement profonde qu’elle va toucher l’estomac et le foie. Deux témoins l’empêchent de porter un nouveau coup, à la gorge cette fois. Stoppé, le jeune homme ne cherche même pas à s’enfuir avant l’arrivée des secours.
« Un certificat médical qui fait froid dans le dos »
Assumant son geste, il montre peu d’empathie à la barre, même s’il parle « d’un geste irréparable ». La tentative de meurtre n’ayant pas été retenue, il prétend qu’il ne s’agit pas d’un acte prémédité. « J’ai voulu le blesser, c’est tout », soutient-il. « Vous savez les conséquences d’un couteau dans le ventre ? Ce n’est pas un coup dans le mollet », lui répond Chantal Combeau, la présidente du tribunal correctionnel de Mamoudzou. La vice-procureure, Véronique Compan, parle « d’un certificat médical qui fait froid dans le dos. On pouvait même penser que le pronostic vital est engagé ». L’enquête de personnalité ne plaide pas non plus pour lui. Enfant difficile, il a arrêté sa scolarité en 5e et a été placé dans trois familles d’accueil différentes. Il a fui la dernière à 16 ans pour vivre à nouveau chez sa mère où il entretient des relations houleuses avec son demi-frère. Sa colère et son geste, il peine à les faire comprendre. « Il est dans l’incapacité totale d’expliquer pourquoi il déteste la victime », constate la représentante du ministère public. Elle demande une peine de six ans d’emprisonnement, ainsi qu’une interdiction territoire français de dix ans. L’avocat du prévenu, maître Ahmed Idriss, juge la sanction « sévère » et explique les oublis de son client devant le juge d’instruction à la longueur de la procédure davantage qu’à une mauvaise volonté. « On ne peut pas lui reprocher d’avoir oublier des faits, étant entendu un an après les faits et pas dans le mois », fait-il remarquer.
Le tribunal correctionnel condamne finalement Aboussayaf Djanffar à une peine de cinq ans de prison (qu’il a purgé en partie en détention provisoire), dont six mois avec sursis. Elle s’accompagne d’une injonction de soins, une interdiction de rentrer en contact avec la victime et l’obligation de l’indemniser.
Double agression violente à Bandrélé : le procès renvoyé
Faute d’avoir pu joindre les deux victimes, leur avocat, maître Yanis Souhaili, a demandé un renvoi de l’audience initialement prévue ce mardi. Le prévenu, un homme de 28 ans, comparaissait pour deux agressions, le 30 septembre 2021, à Bandrélé. Ce jour-là, il avait attaqué dans le cadre d’une dispute un homme et une femme avec un couteau et un chombo. La première victime a eu trente jours d’ITT (interruption de travail temporaire), la deuxième dix jours. Condamné en 2014 pour un vol en réunion, il n’était jamais allé en prison jusque-là (il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis). La vice-procureure, Véronique Compan, a demandé son maintien en détention, arguant qu’il connaît bien les victimes et pourrait exercer des pressions. Elle a noté également qu’il pourrait partir en métropole où il a déjà vécu. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions et maintenu le prévenu en prison. La prochaine audience a été programmée au 19 avril.
Un homme jugé pour avoir tenté de toucher les seins d’une policière
Le grand gaillard de presque 29 ans se présente tout tremblant et la tête basse au tribunal correctionnel. Le 18 juin 2021, à la sortie d’un bureau de vote à Passamaïnty, une policière (pas en service ce jour-là) a croisé deux hommes dans la rue. L’un des deux, le prévenu, lui a dit : « bonjour mon adjudant » en accompagnant son geste d’un salut militaire. Puis, il a dirigé sa main en direction des seins de la victime. Celle-ci a eu le réflexe de le repousser, avant de le voir repartir hilare avec son cousin. Connaissant de vue son agresseur, elle a porté plainte pour agression sexuelle. « Je ne l’ai pas touché », essaye de se défendre à plusieurs reprises l’homme, au tribunal correctionnel, ce mardi. « Comment expliquer que cette dame a déposé plainte ? », demande alors la présidente du tribunal au prévenu « pétrifié de honte ». Il est reconnu coupable d’agression sexuelle et condamné à 140 heures d’intérêt général. Il devra indemniser la policière à hauteur de 300 euros. Il est, en outre, inscrit au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).
Tour à tour, les étudiants du BTS services informatiques ont reçu leur box 4G, ce mardi, au lycée Younoussa-Bamana.
A Mayotte, le développement du numérique présente de nombreux enjeux. Afin d’accompagner au mieux le développement et l’accès au numérique et aux nouvelles technologies, Mayotte in Tech a porté le projet d’équiper en box 4G les élèves du Brevet de technicien supérieur (BTS) Services informatiques aux organisations du lycée polyvalent Younoussa-Bamana de Mamoudzou. Ce mardi après-midi, les étudiants ont reçu officiellement leur box.
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Au total, ce sont 38 étudiants qui pourront désormais profiter de la connexion au haut débit afin de faciliter leurs études.
Ce mardi après-midi, Mayotte in Tech et les partenaires de l’opération se sont réunis au lycée Younoussa-Bamana pour officialiser le projet.
Mayotte in Tech, dans l’optique d’accompagner les étudiants en BTS services informatiques aux organisations (SIO) option solutions d’infrastructures, systèmes et réseaux, a porté le projet d’équiper les 38 élèves des deux années de BTS en box 4G. « La réalité est là, le taux d’équipement en milieu scolaire n’est pas suffisant et on sait que nos élèves ont besoin de monter en compétences », concède Fabrice Chaudron, délégué régional académique au numérique éducatif (Drane). Cette action marque un projet partenarial regroupant la technologie, l’innovation et l’intérêt général pour les jeunes. « Aujourd’hui, on doit avoir une couverture digitale pour éviter la fracture numérique, car tout passe par un internet », ajoute Zaminou Ahamadi, conseillère départementale.
La box 4G, « une opportunité »
La totalité des étudiants du BTS ont reçu les uns après les autres leur box. Pour Zarnia, étudiante en deuxième année, cette box va lui « apporter beaucoup de choses, car elle va m’aider à travailler à la maison, car je n’ai pas de connexion à la maison ». Cette étudiante, qui « ressent vraiment de la joie d’avoir cette box », va pouvoir continuer à développer ses projets. « Je pourrai travailler à distance si je le souhaite », affirme-t-elle fièrement. Un avis partagé par Hatub, élève de première année. Lui affirme que l’équipement lui « apportera sans doute beaucoup de choses, notamment dans ma formation. J’en avais vraiment besoin ». En début d’année, avec les exercices et devoirs à la maison, il avoue que « même si on avait les ordinateurs à la maison, je n’avais pas les moyens de connexion pour bien m’informer et faire des recherches ». Elle représente donc une « opportunité pour travailler à la maison et avoir ce qu’il faut pour bien avancer dans les études », affirme Hatub. L’association Cap Numérique affirme « être convaincue que cette action motivera ces jeunes à travailler dur et à atteindre de grands objectifs ».
Une connexion en très haut débit à la maison
Ce projet est le résultat de l’implication d’acteurs mobilisés en faveur de l’inclusion et de la médiation numérique. Cette box 4G permettra d’ouvrir l’accès à internet à ces élèves. En s’adressant aux étudiants, Laurent Canavate, vice-président de Mayotte in Tech, lance : « On a besoin de vous, on vous appuie, on vous soutient, faites-en bon usage ! ». Les étudiants pourront dès aujourd’hui se raccorder au réseau très haut débit et disposeront de 100 Go, pour un prix d’abonnement de 8 euros par mois. « En espérant que cette première soit un tremplin et que cette opération pourra être reconduite », ajoute Hector Payet, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques du lycée Bamana.
Une opération assurée par du cofinancement
Cette action de Mayotte in Tech a été réalisée en partenariat avec Cap Numérique. D’autres partenaires ont également pris part à ce projet, notamment le conseil départemental, qui a financé l’action à hauteur de 10.600 euros, la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets) avec une participation de 29.600 euros. L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) a participé à l’achat des box et l’opérateur SFR qui est notamment intervenu sur la partie technique.
Hindou Madi Souf, ingénieure responsable du service maîtrise d’ouvrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM), copilote l’un des quatre ateliers des Assises de la Reconquête foncière, ce jeudi 9 mars.
Ce jeudi 9 mars, à l’initiative de la municipalité de Mamoudzou, se tiendront les Assises de la reconquête foncière, destinées à permettre aux acteurs publics et privés de réfléchir collectivement à un aménagement durable du territoire mahorais. L’un des quatre ateliers thématiques prévus se concentrera sur la promotion du foncier « pour un développement économique urbain ». Hindou Madi Souf, ingénieure responsable du service maîtrise d’ouvrage de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM), est la rédactrice de cet atelier, qu’elle copilote avec Mohamed Moindjié, directeur général des services de l’Association des maires de Mayotte. Elle nous en explique la portée et les grands objectifs.
Flash Infos : Comment, aujourd’hui, la question du foncier met-elle à mal le développement économique de l’île ? Quels types de projets sont les plus concernés ?
Hindou Madi Souf : On peut dire que tous les types de projets sont concernés. Les grands projets – publics comme privés – ont du mal à démarrer, car on a du mal à sécuriser le foncier. Le mécanisme est lent. De plus, les acteurs extérieurs ont du mal à se positionner car ils ne savent pas forcément où se tourner. On a quelques chiffres : le cabinet Inovista estime qu’il faudrait 1,5 million de m² pour combler les besoins en foncier destiné aux sociétés à l’horizon 2032. Nous même, à la CCI, avons un certain nombre de projets que nous souhaitons démarrer, mais que nous avons du mal à positionner.
F.I. : Pouvez-vous nous détailler la teneur et les objectifs de l’atelier dont vous avez la charge dans le cadre de ces assises ?
H.M.S : L’atelier « Promouvoir le foncier pour développement économique urbain » se déroulera en trois temps. Le premier permettra d’établir, avec l’ensemble des invités, un constat sur la situation actuelle en matière de foncier d’entreprise. Un entrepreneur sera présent pour parler de son expérience, et des démarches qu’il a dû accomplir pour installer son activité à Mayotte. Le conseil départemental sera là pour expliciter la démarche actuelle d’acquisition de terrain pour les porteurs de projets économiques. Un deuxième temps sera consacré aux propositions et perspectives d’amélioration de la situation. Des temps d’échanges avec le public sont prévus pour faire remonter le plus d’avis ou recommandations possible. Enfin, un groupe de travail sera constitué, avec comme question directrice : comment faire en sorte que les terrains « bidonvilisés » soient envisagés et accessibles rapidement aux porteurs de projets, notamment privés ? Ceux-ci sont souvent réticents à l’idée d’approcher ce genre de terrains, se disant que les démarches seront trop longues, que l’accessibilité au terrain ne sera pas assurée… Il s’agit aussi de se demander comment intéresser et inclure les propriétaires de ces terrains dans les projets pour permettre une libération plus rapide des terrains, et donc accélérer le développement économique.
F.I. : Comment pensez-vous que les difficultés liées au foncier peuvent-être surmontées ?
H.M.S. : C’est la question primordiale qui sera posée ce jeudi ! On espère ressortir de l’atelier avec un certain nombre de réponses à proposer. Pour ma part, je dirais qu’il faut réunir tous les acteurs concernés par la question du foncier autour d’une table pour définir un certain nombre de priorités et positionner les projets publics les plus importants pour l’île. Deuxièmement, recenser les terrains disponibles ou « bidonvilisés » pour mieux informer l’ensemble des acteurs, et pouvoir réorganiser le territoire. Enfin, il faut recenser les projets du privé.
F.I. : La disponibilité du foncier peut-elle influencer l’attraction des investissements extérieurs à Mayotte ?
H.M.S : Je pense que c’est déjà un frein aujourd’hui. Même nous Mahorais avons du mal à positionner nos activités… Donc oui, c’est un frein, et il va falloir y travailler. Les projets de construction et de développement, nous en avons à Mayotte ! Tous les grands maîtres d’ouvrage de l’île ont des projets et ont du mal à les situer. Ces projets feront venir les investisseurs et acteurs économiques de la région. Libérer le foncier doit nous permettre de nous développer, et par extension d’attirer les investisseurs extérieurs.
F.I. : Quels types de projets doivent-être encouragés à Mayotte pour optimiser au mieux le peu de foncier disponible ?
H.M.S : Bien entendu, nous n’allons pas nous focaliser sur l’agriculture ou l’élevage qui nécessitent énormément de foncier et de ressources. L’île n’est pas extensible donc dans ces domaines, il s’agira de s’appuyer sur la coopération régionale. Pour autant, tout ce qui touche à l’ingénierie, à la prestation intellectuelle… en gros, tout ce qui ne nécessite qu’un bureau, une table, une chaise et un ordinateur… doit être développé en priorité ! Il faut se focaliser sur tout ce qui ne demande pas trop de surface.
FI : Comment mesurerez-vous le succès de cette réflexion collective ?
H.M.S : A l’issue de l’atelier, nous souhaitons voir émerger une fiche de synthèse, incluant des recommandations pour l’évolution de la situation et des pistes d’amélioration concrètes à l’attention de l’ensemble des institutions.
Le programme des Assises de la Reconquête foncière
8 h 30 : Discours d’ouverture et projection d’un film institutionnel.
9 h 30 : Lancement des ateliers thématiques.
Atelier 1 : « Accélérer la régularisation foncière en vue d’une reconquête durable », salle de cinéma Alpa Joe.
Atelier 2 : « Héberger et reloger les occupants sans droit ni titre pour libérer le foncier », salle de conférence, Cadéma.
Atelier 3 : « Améliorer le respect des règles de l’urbanisme », salle Abdallah Houmadi, hôtel de ville.
Atelier 4 : « Promouvoir le foncier pour un développement économique urbain », salle Mariage, hôtel de ville.
13 h 30 : Restitution des ateliers en plénière, salle du cinéma Alpa Joe.
Les manifestants se sont rassemblés à partir de 8h. Les syndicalistes rapportent que d’autres rassemblements ont été observés en début de matinée à Longoni et Tsararano.
La circulation dans le chef-lieu a été fortement perturbée tout au long de la matinée.
Le cortège a investi le rond-point SFR entre 11h et 12h.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce mardi matin sur le parvis du comité du tourisme à Mamoudzou, en réponse à l’appel de l’intersyndicale, pour protester contre le projet de réforme qui porterait l’âge du départ à la retraite à 64 ans. « Je crois que Mayotte est en train de prouver sa capacité à prendre part à ce mouvement national », se réjouit Henri Nouri, secrétaire général académique SNES-FSU, constatant le regain de mobilisation. A quelques pas, Balahachi Ousseni, sécrétaire général CFDT Mayotte, rappelle qu’à Mayotte, la grève n’a pas uniquement pour objet le report de l’âge légal de la retraite. « L’alignement des minima sociaux, l’application du Smic de droit commun, l’application du code de la sécurité sociale… C’est aussi pour cela que nous sommes là aujourd’hui ! », plaide-t-il.
Aux alentours de 10h30 – le temps d’attendre que les grévistes mobilisés plus tôt dans la matinée à Tsararano et Longoni viennent grossir les rangs – le cortège a pris la direction du rond-point SFR à Kawéni. Encadrée par la police municipale tout au long de leur procession, la présence des manifestants a fortement ralenti la circulation automobile dans le chef-lieu.
L’officine de Labattoir a réouvert ses portes, ce mardi matin, après une longue fermeture administrative de sept mois et moult péripéties judiciaires devant les tribunaux administratifs de Mamoudzou et Bordeaux. C’est un ouf de soulagement chez la propriétaire et le personnel, tout comme les clients.
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« Tout est bien qui finit bien », confiait, ce mardi, un couple d’expatriés métropolitains heureux de retrouver leur pharmacie de quartier. L’effusion de joie se manifestait également chez de nombreux parents résidants des quartiers Toutouroucha, Zardéni, Moya, Marigot et Badamiers, après que la croix verte spécifique se mette à briller à nouveau à trois endroits différents du bâtiment. Pour rappel, depuis le 4 août 2002, ce commerce est devenu une parapharmacie suite à une action en justice engagé par un pharmacien de Grande-Terre (une officine à son actif à Koungou). Un arrêt du tribunal administratif de Bordeaux (Gironde) avait contraint l’ARS Mayotte à ordonner la fermeture de la deuxième pharmacie de Labattoir, douchant les espoirs et les efforts déployés cinq années durant par Mirrasse Gataa et son équipe.
« Un imbroglio juridico-administratif »
La posture s’avérait délicate pour une Agence régionale de santé de Mayotte (ARS) prise en tenaille dans une bataille entre deux opérateurs économiques convoitant la même place. L’imbroglio judiciaire était d’autant plus difficile dans le désert médical et pharmaceutique qui caractéristique à Mayotte. L’issue heureuse de ce dossier est à mettre à l‘actif du directeur général de l’ARS Mayotte, Olivier Brahic, qui a su garder son sang froid pour solutionner un dossier hyper complexe dans son aspect juridique. Il avait alors assuré dans nos colonnes « comprendre le désarroi de la patronne de l’ancienne pharmacie des Badamiers » tout en soulignant au passage « que sortir de cet imbroglio juridico-administratif incomparable aboutirait à créer une jurisprudence susceptible d’être attaqué à nouveau en justice par l’une ou l’autre des parties, voir même d’autres concurrents potentiels ». Évoquée un temps, la solution idéale présentée était une réduction exceptionnelle des quotas en Petite-Terre (de 7.000 habitants actuellement à 6.000 ou 5.000) alors que la population est officiellement estimée par l’Insee à un peu plus de 19.000 habitants. Ceci afin de faciliter l’installation de deux officines pharmaceutiques (+ celle de Pamandzi).
Nous ignorons lequel des différents éléments évoqués a pu faire pencher la balance en faveur de Mirasse Gataa, toujours est-il que les usagers de l’officine pharmaceutique se félicitent que la raison ait pu l’emporter sur ce dossier quels que soient les dégâts subis par ses différents protagonistes.
L’île tanzanienne de Zanzibar était le lieu de vacances pour des grand-mères et de grands-pères de la commune de Mamoudzou. Émerveillés, ils sont revenus, ce mardi à la mi-journée, et ont été accueillis par leurs familles respectives.
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Abdallah Zaïtouni, élue municipale de Mamoudzou, vice-présidente du CCAS (centre communal d’action sociale) et chef de la délégation de seniors revenus de huit jours de vacances en Tanzanie, croule sous les remerciements et les signes affectifs des 26 personnes âgées arrivées ce mardi à 12h30 à l’aéroport Marcel Henry de Pamandzi. Parmi eux, neuf grands-pères et treize grand-mères heureux du séjour qu’ils viennent de passer sur l’île de Zanzibar, du 28 février au 8 mars. « Un voyage qui s’est très bien passé hormis les escales à l’allée, mais surtout au retour, qui peut était éprouvant pour des personnes âgées », reconnaît la chef de délégation. Outre ces séniors, le groupe comprenait également des accompagnateurs, trois élus municipaux et trois agents de la commune de Mamoudzou.
L’idée de ce voyage remonte à 2021 et est consécutif à un déplacement d’élus de la ville chef-lieu dans le département voisin de La Réunion, à Saint-Pierre. Après s’être imprégnés du traitement particulier réservé aux séniors de cette ville du sud réunionnais, le maire de Mamoudzou a planché avec ses collaborateurs et collègues sur un projet de même type dans l’une des îles de l’océan Indien (Réunion, Maurice, Madagascar). L’âge (60 ans et plus) et le lieu de résidence figuraient parmi les critères de sélection de ces 26 personnes provenant de différents villages et quartiers de la commune chef-lieu de Mayotte. Au fil des mois et des ans, l’idée a fait son chemin et le choix s’est porté sur Zanzibar, un territoire dont l’histoire et la culture sont liées à celle de Mayotte, regorgeant de similitudes diverses et variées avec notre population.
Une nuit dans un hôtel de luxe
Pour les 26 personnes âgées concernées, ce voyage a été une occasion unique de découvrir brièvement le Kenya (durant une escale plus ou moins long à l’allée comme au retour), mais surtout l’île tanzanienne. Il leur a été permis de découvrir le cœur historique de la ville de Zanzibar où étaient gouvernées toutes les îles des Comores et l’Ouest malgache (avant la colonisation française), il y a quelques siècles. Ce déplacement leur a également donné l’opportunité de découvrir les origines de la danse tourab également pratiquée aux Comores et dans une moindre mesure à Mayotte. Ils ont aussi pu participer aux activités de l’association environnementale locale Tawa qui leur a permis de planter cinquante arbres. Le clou de ce déplacement aura sans doute été la nuit passée dans un hôtel cinq étoiles, prix initialement offert à deux cocos sorties vainqueurs d’un concours de miss l’année dernière. Un accueil chaleureux leur a également été réservé en milieu d’après-midi dans les locaux de l’hôtel de ville, avant qu’ils ne soient tous reconduits au sein de leurs familles respectives.
Et déjà le CCAS de Mamoudzou a dans ces cartons le projet d’un autre voyage pour une autre équipe de seniors, avant la fin de l’année 2023, dans une autre île de la région (Madagascar, La Réunion ou Maurice).
Après s’être rassemblé sur le parvis du comité du tourisme de Mamoudzou, près de la barge, le cortège composé de plusieurs centaines de manifestants s’est dirigé vers le rond-point SFR à Kaweni. La circulation est perturbée dans le chef-lieu.
Un accord historique a été récemment obtenu sur le traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, c’est-à-dire en haute mer (processus dit « BBNJ »), lors de la cinquième session de négociations intergouvernementale qui s’est tenue au siège des Nations Unies à New York, du 20 février au 4 mars.
Les océans sont l’un des principaux réservoirs de la biodiversité dans le monde, ce sont des puits de carbone essentiels à la régulation du climat et donc indispensables dans notre lutte contre le dérèglement climatique. Ils constituent plus de 90 % de l’espace habitable sur la planète et abritent quelques 250.000 espèces connues ainsi que de nombreuses espèces encore inconnues.
Quelques mois après l’adoption d’un accord lors de la COP15 Biodiversité visant à protéger 30 % des terres et des mers d’ici à 2030, l’adoption d’un traité sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute-mer est une étape clé pour protéger l’océan et sa biodiversité et permettre un juste partage de ses ressources. Ce traité a vocation à élaborer un instrument international juridiquement contraignant afin de renforcer la gouvernance de la haute mer et d’établir les outils nécessaires à une protection effective de l’océan et à une utilisation durable de ses ressources.
Les 24 et 25 avril, la CCI France Mozambique et l’ambassade de France au Mozambique organisent un forum d’affaires à Maputo, la capitale du pays. Il rassemblera des entreprises mozambicaines, mahoraises, réunionnaises, métropolitaines et des structures du secteur public mozambicain. « Le Mozambique est un pays qui reste encore relativement méconnu des Français et le potentiel du marché mozambicain est souvent sous-estimé. Malgré les difficultés rencontrées dernièrement, le potentiel est bien réel et est pour vous l’occasion de penser business, créer ou renforcer des partenariats. Cet événement est l’occasion pour vous de faire des rencontres, d’élargir vos réseaux et de saisir les opportunités de développer des affaires »,promettent les organisateurs.
Les acteurs des secteurs de l’agribusiness, de la pêche, du transport, de la logistique, de la santé, du secteur gazier, énergies renouvelables, de l’électricité, de la gestion des déchets, du tourisme et de la finance sont invités. Le Medef, ainsi que la CCI, lancent un appel aux intéressés et leur donnent jusqu’au vendredi 10 mars. Le syndicat des chefs d’entreprise rappelle que « les frais relatifs au déplacement restent à la charge de l’entreprise souhaitant y prendre part ». De leur côté, la CCI de Mayotte et l’Adim (Agence de développement et d’innovation de Mayotte) proposent « d’accompagner toutes les structures économiques souhaitant développer leurs activités à l’export ».
Les associations Cam (club d’athlétisme de Mamoudzou)et BTPTS (Bouge-toi pour ta santé) ont marché autour du lac Dziani, ce dimanche 5 mars, en l’honneur des droits des femmes et de l’égalité. 52 personnes se sont rassemblées pour cet événement. « La journée des droits des femmes et de l’égalité est officiellement le 8 mars, mais nous avons anticipé pour pouvoir faire notre événement un dimanche », indique le Cam, qui souhaite remercier les partenaires de sa section sport-santé (direction régionale des droits des Femmes et de l’Égalité, Agence régionale de santé, la Drajes, la Maison de Santé du lago, la MGEN, la commune de Mamoudzou, le conseil départemental et l’Ufolep).
En raison d’un mouvement de grève à l’initiative des syndicats CGT et FO, et de manifestation contre la réforme des retraites, il n’y aura pas d’accueil physique dans les locaux d’Électricité de Mayotte (EDM), ce mardi. « Nous resterons joignables via l’espace client ou par téléphone », indique toutefois le fournisseur d’électricité.