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Les centres de gestion ultramarins s’unissent à Mayotte !

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Le président du centre de gestion de la fonction publique territoriale de Mayotte (CDG976), Youssouf Ambdi, a reçu ses homologues de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de La Réunion, du 10 au 15 mars dernier. Cette toute première réunion des CDG ultramarins s’est concrétisée par la création de l’Association des président(e)s des centres de gestion des départements et région d’outre-mer (APCDGOM) – un outil de mutualisation des compétences, qui leur permettra de peser plus lourd au niveau national.

Matinées de travail sur l’emploi territorial et le dialogue social, visite d’une collectivité adhérente, mais aussi excursion sur le lagon et voulé traditionnel… Le programme était riche pour la délégation des présidents et directeurs généraux des centres de gestion (CDG) de la fonction publique territoriale de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de La Réunion, en visite à Mayotte du 10 au 15 mars dernier. « On a concilié l’utile à l’agréable, avec des séminaires consacrés aux grands enjeux actuels des centres de gestion – l’évolution de l’emploi territorial, les élections professionnelles, la gouvernance – et des activités pour mettre en avant les atouts de notre territoire », renseigne Chamssidine Kalihini, le directeur général des services du centre de gestion de la fonction publique territoriale de Mayotte (CDG976). « Il est important de souligner que c’est la toute première fois que les cinq CDG d’outre-mer se retrouvaient officiellement… Et ils ont choisi Mayotte ! », se ravit Raoudhoiti Baco, chargée de communication au CDG976, qui a chapeauté le séjour.

Surtout, et c’est historique : cette rencontre a permis de faire naître l’Association des président(e)s des centres de gestion des départements et région d’outre-mer (APCDGOM). En effet, réunis en novembre dernier à Fort-de-France (Martinique) dans le cadre du trentième congrès de l’ACCD’OM (Association des communes et collectivités d’outre-mer), les présidents des CDG guadeloupéen (Denise Bleubar), guyanais (Gilles Adelson), martiniquais (Justin Pamphile) et mahorais (Youssouf Ambdi) s’animent d’un désir de mutualiser leur compétences, de travailler à l’amélioration de l’attractivité de leurs territoires respectifs et d’unir leurs voix pour peser plus lourd auprès des institutions nationales. Rejointes par la présidente du CDG de La Réunion, Juliana M’Doihoma, la les différentes délégations réunies à Mayotte ont pu concrétiser ce désir : le 14 mars, a été fondée l’APCDGOM, dont Denise Bleubar a pris la présidence, et Youssouf Ambdi, la vice-présidence.

L’union fait la force

 « Il était temps que l’on se réunisse ! », se ravit la nouvelle présidente à la signature de la convention. « Jusqu’ici, nous travaillions chacun dans notre petit coin, mais nous ne devons pas oublier que nous sommes tous français… et qu’en travaillant ensemble, nous ferons de notre diversité une force ! », plaide-t-elle. « Cette association doit nous permettre d’avancer ensemble, pour accompagner au mieux nos agents territoriaux dans leur évolution professionnelle, dans leur bien-être au travail, et pour répondre au mieux aux besoins de nos territoires », abonde Juliana M’Doihoma, présidente du CDG974 et également maire de Saint-Louis (La Réunion).

« Cette association doit nous aider à aligner nos pratiques sur un certain nombre de sujets », explique Chamssidine Kalihani, pragmatique. Il estime que ce lissage des compétences donnera aux centres ultramarins un poids plus important au sein de la Fédération nationale des CDG (FNCDG), dont il juge les ambitions « aux antipodes des singularités de nos territoires ». « Les problématiques nationales ne tiennent pas compte de nos particularités locales. Nous devons faire front – au sens de nos valeurs, de notre identité – pour que nous ne soyons pas confondus dans la masse ! », argue Justin Pamphile, le président du CDG972.

Promouvoir l’attractivité des territoires

L’autre ambition de l’Association des présidents de CDG d’outre-mer est de renforcer l’attractivité des territoires pour favoriser la mobilité des agents d’un DOM à l’autre. Et en la matière, le CDG976 a montré l’exemple avec ce séjour savamment orchestré, qui a permis à la délégation de découvrir les joyaux de notre territoire. Les présidents ont pu assister à un événement consacré aux us et coutumes traditionnels dans le village de Bouéni, embarquer pour une excursion sur le lagon à la découverte des îlots du sud, et même découvrir le pôle d’excellence rural (PER) de Coconi. « C’est fascinant ! En regardant la nature, j’ai l’impression d’être chez moi ! », s’extasie le président martiniquais. De quoi balayer la mauvaise publicité dont souffre notre territoire. « Certains présidents ont déjà prévu de revenir en famille ! », se réjouit Raoudhoiti Baco. Ne reste plus qu’à donner à l’association sa charte graphique pour lui permettre de diffuser son message, conclut la chargée de communication. « Un beau logo, qui montrera à la fois l’unité et les spécificités de nos territoires adhérents ! »

Réforme des retraites : « Une rupture d’égalité pour les Français de Mayotte »

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La députée de la première circonscription de Mayotte, Estelle Youssouffa, a rencontré le conseil constitutionnel, ce mardi. Elle a défendu l’abandon de la réforme des retraites et notamment la censure des trois articles spécifiques à Mayotte qui seraient certes des avancées, mais excluent toujours les Mahorais du droit commun.  

« Monsieur le président, Mesdames et Messieurs membres du conseil constitutionnel,
Je souhaite par mes mots vous présenter la rupture d’égalité que représente les dispositions de ce texte pour le département de Mayotte que j’ai l’honneur de représenter à l’Assemblée nationale.
Dans le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale (N.D.L.R. c’est ce texte qui reporte l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans), trois articles sont exclusivement applicables à Mayotte : l’article 19 organise la majoration exceptionnelle par un montant forfaitaire fixé par décret des pensions de vieillesse à taux plein à Mayotte, l’article 20 dispose d’une revalorisation exceptionnelle d’un montant forfaitaire fixé par décret de l’allocation spéciale pour les personnes âgées à Mayotte (N.D.L.R. les deux ont été défendus par son collègue Mansour Kamardine). Enfin, l’article 29 prévoit que les résidents de Mayotte qui exercent les professions libérales mentionnées à l’article L. 646-1 du Code de la sécurité sociale et les directeurs de laboratoires privés d’analyses médicales non médecin bénéficieront d’un régime de prestations complémentaires de vieillesse propre à chacune de ces catégories professionnelles.
Bien que ces mesures peuvent apparaitre comme de modestes avancées, nous demandons la censure de ces trois articles en ce qu’ils constituent une rupture d’égalité entre les Français de Mayotte et l’ensemble des citoyens français hors TOM. Il s’agit par cette censure d’affirmer l’égalité entre les citoyens du département de Mayotte et les autres départements ultra-marins concernés par cette réforme. En effet, Mayotte relève depuis 2011 de l’article 73 de la Constitution qui dispose dans son premier alinéa que « dans les départements et les régions d’Outre-mer, les lois et règlements sont applicables de plein droit. Ils peuvent faire l’objet d’adaptations tenant aux caractéristiques et contraintes particulières de ces collectivités ».
Ainsi, logiquement et préalablement à l’étude du texte, j’ai interrogé le ministre du Travail lors d’une question au gouvernement, le 31 janvier 2023, sur l’application du texte au département de Mayotte qui m’a répondu, je le cite « Serait-il possible d’appliquer le projet que nous défendons à la situation des assurés et des pensionnés de Mayotte ? Ce n’est pas souhaitable car les paramètres de cette réforme ne correspondent pas à la situation que vivent là-bas les assurés aussi bien que les pensionnés. […] Le projet, tel que nous le défendons ne serait pas bon s’il était appliqué à Mayotte ».
Ainsi, à l’inverse des dispositions de l’article 73, j’apprends, comme tous les Français de Mayotte, que le PLFRSS ne serait pas bon s’il était appliqué à Mayotte. Je suis maintenant devant vous avec trois articles du PLFRSS uniquement applicables à Mayotte avec des avancées exceptionnelles fixées par décret. Comment justifier ces mesures alors qu’aucun autre département français n’est concerné ? Comment justifier ces mesures pour certains professionnels et non l’ensemble des actifs à Mayotte ?
La raison me parait simple : à Mayotte, la retraite moyenne est de 280 euros contre 1.500 euros en métropole. Bien que Mayotte soit département depuis 2011, il a été prévu des adaptations des dispositions de protection sociale pour éviter de déstabiliser l’économie et la société mahoraise. L’objet, la nature et la portée de ces mesures d’adaptation ainsi que la situation particulière qui les justifiaient sont définis par le législateur, mais que cette action reste sous le contrôle du juge, s’il est saisi. Tel est le cas aujourd’hui.
Plus de dix ans après la départementalisation, le retard dans la convergence pour les entreprises de Mayotte se fait à leurs dépens. Dans le régime général, les cotisations patronales ont diminué en France métropolitaine alors qu’elles ont été maintenues à des taux élevés à Mayotte (9,90% pour l’assurance vieillesse à Mayotte en 2023 contre 8,55% en France métropolitaine) et que le Smic est toujours à un montant inférieur à Mayotte.
Il me semble important ici de rappeler aussi la LOI du 28 février 2017 de programmation relative à l’égalité réelle outre-mer qui dispose dans son Article 1 que « La République reconnaît aux populations des outre-mer le droit à l’égalité réelle au sein du peuple français. …Cet objectif d’égalité réelle constitue une priorité de la Nation… A cette fin, et dans le respect des compétences dévolues à chacun et du principe de solidarité nationale, l’Etat et les collectivités mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article 72-3 de la constitution engagent des politiques publiques appropriées visant à : Réduire les écarts de niveaux de vie et de revenus constatés au sein de chacun d’entre eux … Dans le Département de Mayotte, le processus de l’égalité réelle inclut la réalisation de l’égalité sociale sur la base des orientations du document stratégique « Mayotte 2025 ».
Ce document Mayotte 2025 engage l’Etat et la collectivité départementale à « Mieux prendre en charge la vieillesse … en poursuivant la convergence du régime d’assurance vieillesse de Mayotte vers le régime général… » Nous sommes en 2023, à seulement deux ans de cet horizon fixé et force est de constater que la convergence, l’alignement pour Mayotte n’y est pas. Je rappelle également qu’à l’inverse des dispositions sociales, l’imposition à Mayotte est, elle, bien identique à n’importe quel autre département français depuis la départementalisation. L’alignement pour les impôts n’a pris que trois ans.
Mayotte pose ici la question de l’égalité dans son sens le plus simple, tant pour les contributions à la solidarité nationale qu’à l’accès aux droits que garantit notre constitution. Cette réforme des retraites ne fait que creuser l’inégalité qui existe entre le département de Mayotte et le reste de la France : les dérogations et exceptions appliquées à Mayotte ne répondent pas à l’objectif de protéger les citoyens français et de leur garantir l’égalité. Ces exceptions et dérogations aboutissent à l’exact inverse avec un traitement inégalitaire et discriminatoire auquel vous pouvez mettre fin.

Vous avez aujourd’hui la possibilité de rappeler à la Nation ainsi qu’à tous les Français la puissance de notre contrat social, national, qui confère à l’égalité un sens si particulier qu’elle est inscrite à l’article 2 de notre constitution. »

Les personnels du lycée du Nord font valoir leur droit de retrait

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Ce mardi 4 avril 2023, à la suite de l’intrusion de plusieurs groupes d’individus à l’intérieur du lycée du Nord à Acoua armés de machettes, de haches, de barres de fer, et de chaînes agrémentées de cadenas, les personnels de l’établissement ont décidé de faire jouer leur droit de retrait  pour danger grave et imminent. Celui-ci est en vigueur depuis ce mercredi soir. 

Au travers d’un communiqué de presse, l’intersyndicale rappelle que l’ensemble de la communauté éducative est sous le choc et abasourdi par un tel déchaînement de violences. « On ne rentre pas dans l’éducation nationale avec l’idée qu’un jour on se fera tuer, ni qu’on ferait face à des gens armés », explique Henri Nouri, co-secrétaire départemental de la FSU Mayotte. Le portail détruit à l’aide d’un bélier et d’un marteau, l’intrusion dans les salles de classes dans lesquelles les élèves et les enseignants étaient confinés pendant 4h30, le gymnase pris d’assaut ou encore la diffusion de menaces de mort ont marqué sensiblement le lycée du Nord, mardi matin. 

Des mesures de sécurisation du site

Ce droit de retrait sera effectif « tant que des mesures de sécurisation ne seront pas mises en place et que l’établissement ne sera pas mis aux normes », prévient l’intersyndicale. En effet, le personnel demande des mesures de sécurisation, à savoir la fermeture de l’établissement, la réparation et l’installation d’un portail automatique et sécurisé, l’installation d’une clôture, d’une vidéosurveillance et la réparation des salles de classe et matériels vandalisés, mais aussi l’exclusion et les poursuites des individus identifiés comme auteurs des violences.  

D’après le communiqué, « le rectorat avait mis fin au précédent droit de retrait, et ordonnait aux personnels de reprendre leur poste sous peine de retrait de salaire, affirmant que la sécurité de l’établissement serait assurée ». Les événements violents du mardi 4 avril attestent « qu’il n’en était rien ». Le co-secrétaire réaffirme que le personnel « veut se faire entendre et maintenir une alerte face à cette situation ». Les agents laissent entendre qu’ils ne veulent plus être intimidés par les injonctions qui mettent en danger l’ensemble de la communauté éducative. 

Un diagnostic de l’établissement

Ces derniers jugent qu’un établissement scolaire est « un sanctuaire » et que la reprise des cours ne peut être opérée et l’objectif pédagogique mené à bien tant que les élèves et le personnel « risquent leur vie ». Depuis cette intrusion, différentes réunions ont lieu dans le but de trouver des solutions pérennes. Un diagnostic de l’état des lieux précis de l’établissement a été réalisé entre le personnel, la gendarmerie, le rectorat et les parents d’élèves, avec pour objectif d’arriver à une sécurisation interne et externe. A la suite de ce diagnostic, des travaux devraient débuter d’ici le début de semaine prochaine, « c’est un engagement du rectorat, sur préconisations du référent sûreté », fait observer Henri Nouri.  

Réforme des retraites : petite mobilisation, ce jeudi matin, à Mamoudzou

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Ce jeudi 6 avril, une nouvelle journée de mobilisation a eu lieu à Mamoudzou. Le rendez-vous était donné en début de matinée, place de la république. Ce rassemblement s’est tenu pour lutter contre la réforme des retraites, et notamment le report de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. Le cortège, composé d’une trentaine de manifestants, a pris le chemin du rond-point SFR en scandant « Macron démission ! ». Une fois sur place, un blocage de quelques minutes a eu lieu. L’arrêt des manifestants a provoqué une paralysie des automobilistes et scootéristes, ce qui a conduit à la création d’embouteillages dans le cœur du chef-lieu et dans Kawéni.

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Un spectacle de cirque « Lulu’s Paradise » ce samedi au pôle culturel de Chirongui

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Le samedi 8 avril à 19h30, la compagnie Attention Fragile propose son spectacle de cirque « Lulu’s Paradise ». Cette représentation est sur réservation avec jauge limitée et ouverte à partir de 10 ans. La compagnie débute sa tournée de l’océan Indien par Mayotte, avec une représentation scolaire, une représentation tout public et des ateliers avec les lycéens.

Ce spectacle ne parle pas d’Israël, une Israélienne parle. D’ailleurs, elle pourrait être tout autre qu’israélienne, et raconte, chuchote, une enfance dans un endroit du monde en état de guerre. Dans un espace scénique de proximité, Lulu joue avec le public. Elle se raconte le plus simplement du monde : Je m’appelle Lulu. Je suis née dans le désert du Néguev, en Israël. « C’est là que j’ai vécu toute mon enfance et mon adolescence. Ma mère est à moitié allemande et à moitié hongroise et mon père est à moitié polonais et à moitié irakien. Irakienne-Polonaise-Hongroise et Allemande… Je suis un quatre-quarts ». Lulu’s Paradise ne défend rien, ne condamne rien, c’est juste une jeune femme qui parle d’elle tout en ayant la tête en bas. Une aventure intimiste, entre théâtre et cirque, contorsion et manipulation d’objets. Pour réserver vos places : https://yurplan.com/events/Lulu-s-Paradise-cie-Attention-Fragile/93422

Partenariat institutionnel : Bandrélé signe une convention territoriale globale

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Dans la continuité de la démarche de coopération et d’amélioration des services publics, les communes de Bandrélé, Mamoudzou et Sada ont signé, ce jeudi 30 mars 2023, la convention territoriale globale (CTG). Les CTG permettront de coordonner les actions et les ressources des différentes collectivités pour répondre aux besoins des habitants.

Les actions s’articuleront autour des thématiques suivantes : développement des offres de services en matière de la petite enfance, accompagnement de la politique jeunesse, animation de la vie sociale et la parentalité, accès aux droits.

Cette signature des communes de Bandrélé, Mamoudzou et de Sada témoigne de la volonté des élus locaux de travailler en coopération avec la CSSM pour répondre aux enjeux du territoire. La CSSM et les communes signataires de la CTG œuvrent pour rehausser la condition de vie et la condition sociale de la population. L’ambition est de couvrir 100% du territoire d’ici 2025.

Un appel à projet pour la valorisation de foncier agricole à Dembéni

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Le foncier à vocation agricole a été identifié et classé en fonction de ses potentialités agronomiques par le schéma départemental d’aménagement agricole et rural de Mayotte (SDAARM). Dans sa stratégie de développement agricole, l’EPFAM s’est engagé à contribuer à la préservation des espaces à fort potentiel agricole, à leur valorisation et leur aménagement pour permettre une augmentation de la production.

Via sa compétence « Safer », l’Epfam a acquis des parcelles contigües d’une surface totale de 8 hectares dans la commune de Dembéni. Le présent appel à projet concerne ce foncier qui va être attribué à des porteurs de projets agricoles. Un nouveau morcellement parcellaire sera réalisé en fonction des projets retenus.

Les candidats devront proposer des projets de productions agricoles (végétales et animales). Dans un premier temps, l’objectif est de louer des parcelles pour une période de 5 ans minimum. Et dans un deuxième temps, l’objectif est de vendre la parcelle à l’exploitant. Lien de téléchargement du dossier de candidature : https://drive.google.com/…/1bjAqOOY4HfsbF…/view

Festival de l’image sous-marine : J-10 avant la clôture des inscriptions

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Il ne reste plus que 10 jours pour vous inscrire au Festival International de L’Image Sous-Marine édition 2023 ! Amateurs et professionnels, envoyez vos productions et inscrivez-vous au concours d’images fixes et/ou de films directement sur le site internet : https://soireesdelimagesousmarine.fr. Nouveauté cette année, le festival ouvre une nouvelle catégorie de concours pour les clubs de plongée de Mayotte. Membre de club et passionné de photographie sous-marine ? Participez et renseignez-vous auprès de votre club de plongée qui vous donnera toutes les informations.

Un nouveau médecin généraliste à Dembéni

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Le docteur Clarisse Pinel, médecin généraliste, ouvre son cabinet de consultation, ce mercredi 12 avril, à Dembéni. Elle recevra ses patients du lundi au vendredi : – Sans rendez-vous de 7h30 à 12h30. – Sur rendez-vous de 14h à 16h. Pour prendre rendez-vous à partir du 11 avril, contactez le 02 69 61 62 90. Le cabinet de ce médecin généraliste se situe au même endroit que le cabinet des sage-femmes de Dembéni.

Fonds vert : Bandrélé et Acoua y ont aussi le droit

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Il n’y a pas que Mamoudzou qui pourra profiter du fameux Fonds vert, un nouveau dispositif gouvernemental destiné à « accélérer la transition écologique » des collectivités. Bandrélé et Acoua font également partie des 150 premiers lauréats annoncés ce lundi. La commune du sud compte rénover l’éclairage public grâce à la subvention de 656.000 euros qui lui sera octroyée. La deuxième a la même ambition en comptant sur une aide plus petite (350.000 euros).

L’agglomération Dembéni-Mamoudzou adopte les bornes enterrées

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Trois nouvelles bornes enterrées pour la collecte d’ordures ménagères ont été installées dans le quartier des Hauts-Vallons, à Mamoudzou.

En complément des actions d’ores et déjà mises en place par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou a décidé d’implanter des cuves sous-terraines accueillant des ordures ménagères. Ce mercredi matin, les premières installées dans le quartier des Hauts-Vallons, à Mamoudzou, ont été présentées et inaugurées.

« Certains de nos milieux deviennent des déchetteries à ciel ouvert », lance le président de la communauté d’agglomération de Dembéni-Mayotte, Rachadi Saindou, lors de l’inauguration de ce mercredi matin. Avec pour objectifs de combattre la pollution et lutter pour la protection des écosystèmes de l’île, la Cadéma met à disposition des habitants de son territoire, les outils nécessaires pour mieux optimiser la collecte. Chaque année, des bacs individuels et collectifs sont distribués sur les deux communes. Afin de continuer dans une volonté d’amélioration de la gestion des déchets, l’intercommunalité a lancé le projet d’installation de 120 bornes métalliques enterrées de collectes de déchets ménagers à travers son territoire. Cette action « contribue à l’amélioration de la collecte de déchets sur le territoire », note Hamidani Magoma, adjoint au maire de Mamoudzou.

Des outils « plus vertueux et performants »

Un mobilier urbain, innovant et robuste, offrant « un cadre de vie plus agréable et une meilleure salubrité », note Rachadi Saindou. Cette opération rend également plus accessible le trottoir avec moins de nuisances sur l’espace public, moins d’odeurs, de bacs et des déchets moins visibles. Ces outils ont été pensés pour être « plus vertueux et performants, mais également dans le but de porter une politique ambitieuse », concède le président de l’intercommunalité. Réparties sur soixante sites, les bornes ont une grande capacité de stockage, de 3 m3 ou 5 m3 (représentant 900 et 1.500 kg de déchets par benne environ) seront installées sur les trois prochaines années.

Pour installer les bornes, il a été nécessaire au préalable de « creuser à trois mètres de profondeur », explique Frédéric Senamaud, directeur général d’Otto environnement, fournisseur des bornes enterrées. Par la suite, une cuve à béton est installée afin d’accueillir et de préserver la borne de collecte. Par-dessus, est posée le périscope, là où les utilisateurs déposent leurs déchets. La borne contient une pédale « pour mieux donner un meilleur accès aux usagers, notamment lorsque l’on a les mains occupées », ajoute-t-il. La borne s’ouvre sur un tambour et « par gravité, les déchets tombent », conclut le directeur. Ces bornes disposent d’un système de fermeture assurant la sécurité des usagers et risque le risque de vandalisme. « Même si quelqu’un y met le feu, il va s’étouffer, car dans la borne, il n’y a pas d’oxygène. De plus, le matériau utilisé est en métal », affirme de son côté, Omar Issihaka, directeur par intérim de l’environnement.

Réduire les coûts liés à la collecte

Ce dispositif conduit à une réduction des collectes, avec une fréquence fixée à trois vidages par semaine. Ce changement permettra de réduire les coûts liés à la collecte. « La gestion des déchets est un véritable enjeu environnemental, mais aussi financier », ajoute Rachadi Saindou. En effet, ces nouveaux aménagements urbains ont mobilisé 1,5 million d’euros, financés en fonds propres par l’intercommunalité. « Si la population ne fait pas d’efforts, nous ne pourrons pas sortir Mayotte de ses déchets », regrette-t-il. Outre les différents dispositifs déployés par l’intercommunalité, comme la collecte des déchets ménagers dans les quartiers dits difficilement accessible, la déchetterie mobile ou encore la collecte des bouteilles plastiques et le nettoyage des places, une équipe écogestes est déployée sur le territoire de l’intercommunalité. En 2022, ce sont plus de 28 tonnes d’ordures ménagères, 1.662 tonnes d’encombrants et dix tonnes de bouteilles en plastique qui ont ainsi été récoltées. Pour Ben Hanafi, chargé de mission écogestes, « lorsque l’on trie ses déchets, on va pouvoir les valoriser ».

L’idée derrière cette brigade écogestes et de montrer à la population les bonnes habitudes à adopter, mais également expliquer comment trier les déchets. « Il ne faut pas simplement trier, il faut aussi mettre les déchets dans les bornes de tri », réaffirme-t-il.

Une trentaine de jeunes armés s’introduisent dans le lycée du Nord

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Le lycée du Nord a été attaqué, mardi matin, par un groupe d’une trentaine de jeunes armés de machettes et de bâtons.

Une violente intrusion au lycée du Nord à Acoua a eu lieu, ce mardi 4 avril. Il y avait une trentaine d’individus cagoulé et armés d’armes blanches, de type couteaux, de machettes, mais aussi de bâtons. Venus affronter élèves et forces de l’ordre postées à l’entrée du lycée, ils ont ensuite réussi à pénétrer au sein de l’établissement aux alentours de 6h45. Un élève et un gendarme ont été blessés légèrement.

« Cette horde assez sauvage a provoqué des dégâts matériels, notamment des portes cassées et du matériel informatique volé », raconte la gendarmerie. Tôt, mardi matin, un groupe armé de machettes et de bâtons s’est rendu au lycée du nord, à Acoua, pour s’en prendre aux élèves. Particulièrement déterminés, ils ont profité de la confusion pour rentrer à l’intérieur de l’établissement, non sans emporter quelques objets. Pour la sécurité et dans le cadre de l’enquête, les élèves et personnels ont été confinés au sein de l’établissement jusqu’aux alentours de 11h. Par la suite, tous les élèves ont quitté les lieux.

À la suite des affrontements, deux blessés légers sont comptabilisés, un élève qui aurait reçu un coup de bâton et un gendarme. Depuis cette intrusion, les forces de l’ordre travaillent à identifier les auteurs de ces troubles. Une enquête a été ouverte, pour permettre « de mettre hors état de nuire ces individus ».

Trouver une solution durable

Ce mercredi matin, au lendemain des actes de violences, des parents d’élèves inquiets et mécontents ont manifesté devant l’établissement. Une réunion entre la direction de l’établissement, le rectorat et les parents a eu lieu pour tenter de trouver une solution et des mesures à mettre en place afin de protéger l’établissement.

A noter que ce mercredi, seuls les classes de terminale n’ayant pas pu finaliser leurs vœux sur Parcoursup étaient accueillis au lycée, ce qui représente 360 élèves.

Un brainstorming pour cadrer les premières conventions collectives mahoraises

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Les travaux sur le dialogue social ont duré toute la matinée, ce mercredi, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte.

Chefs d’entreprises et représentants des salariés ont participé à un séminaire collaboratif, ce mercredi matin, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte, pour poser les bases du futur droit conventionnel mahorais. Des réflexions ont été menées sur cinq secteurs d’activités-clés : le BTP, l’hôtellerie-restauration, le transport routier, la sécurité privée et le commerce de détail.

Si le code du travail s’applique à Mayotte depuis le 1er janvier 2018, les conventions collectives demeurent inopérantes sur notre territoire à ce jour. Ceci est amené à changer, et de premières réflexions ont été menées en ce sens, ce mercredi matin, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Mayotte (CCIM). Les partenaires sociaux étaient conviés par la direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (Deets) pour faire émerger les bases des futures conventions collectives mahoraises qui devront « à la fois s’articuler sur le droit conventionnel national et s’adapter aux spécificités de Mayotte », indique le préfet Thierry Suquet, en préambule des travaux. « Ce dialogue doit être un levier pour répondre à la demande d’accélération du processus de convergence sociale », argue-t-il.

La soixantaine de participants – représentants patronaux, syndicaux et institutionnels – a été répartie en cinq ateliers consacrés à autant de filières jugées prioritaires : le BTP, l’hôtellerie-restauration, le transport routier, la sécurité privée et le commerce de détail. Pendant trois bonnes heures, les petits groupes ont planché sur leurs sujets respectifs, sous la supervision d’une équipe  de l’agence de design collaboratif nod-A. Le but est de proposer des actions concrètes à mener pour garantir le bon déroulement des négociations collectives ultérieures. En bref, il ne s’agit pas encore de discuter les salaires minimums de chaque branche, mais plutôt de créer les meilleures conditions possibles pour favoriser le dialogue social à l’échelle du territoire.

Former les futurs négociateurs

Plusieurs axes transversaux se sont dégagés des différents travaux. La question de la représentativité dans les négociations a été largement abordée. « Mayotte n’a pas l’habitude de l’action collective. La notion de branche est inconnue. Il nous faut donc structurer les filières en tâchant d’identifier tous les acteurs : les gros et les petits ! », plaide Emmanuel Clerc, le directeur général de la Laiterie de Mayotte, rapporteur de l’atelier dédié au commerce de détail. Charles-Henri Mandallaz, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Mayotte (UMIH 976), abonde : « Pendant longtemps, on a considéré que les brochettis n’étaient pas des professionnels du secteur de la restauration, alors qu’ils devraient être autour de la table des discussions ! », illustre-t-il. On comprend donc la volonté de chacun de faire en sorte que tous les concernés puissent être impliqués dans les négociations collectives ultérieures. Ensuite, l’ensemble des filières s’accorde sur la nécessité de sensibiliser et former les futurs négociateurs. « Il s’agit de permettre à toutes les parties prenantes d’avoir le même niveau d’information en matière de droit conventionnel », justifie-t-on du côté du groupe consacré au BTP.

« Ce que vous avez fait aujourd’hui, ce n’est rien de moins que la structuration du futur de l’économie locale », fait observer avec enthousiasme Michel-Henri Mattera, le directeur de la Deets, dont le rôle est d’accompagner les partenaires sociaux dans cette démarche, et l’appui très attendu par l’ensemble des partenaires sociaux. « Nous serons au rendez-vous ! », rassure le directeur.

 

A Pamandzi, trois logements partent en fumée au milieu de la nuit

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Trois familles pamandziennes se retrouvent totalement démunies après l’incendie survenu dans la nuit de mardi à mercredi. Les gendarmes mènent l’enquête pour en connaître l’origine.

« Il été un peu plus de 2 heures du matin lorsqu’on a réveillé tout le voisinage pour lui demander d’évacuer momentanément les logis. C’est ainsi qu’on a découvert les flammes qui ravageaient le bâtiment d’en face, juste de l’autre côté de la rue. » La dame explique que le feu est parti d’une case en tôle située dans la cour. Il se serait ensuite propagé à deux appartements situés à l’étage d’un bâtiment en dur auquel était accolée la petite case.

De ces deux logements, il ne reste plus qu’un amas d’objets divers entièrement calcinés. Les murs en bois comme les séparations en placoplâtre ont tous brûlés. Les salles de bains comme les cuisines sont jonchées de débris de carrelage brûlé. Fort heureusement, il n’y a pas eu mort d’homme ni même de blessés. Tous les occupants des habitations concernées ont pu être évacués avant que le feu ne consume tout sur son passage. Les pompiers appelés sur les lieux ont réussi à circonscrire les flammes avant qu’elles ne se propagent aux autres bâtiments de ce quartier, à cheval entre Bandar Abbas et Oussiné.

Pour l’heure, nul n’arrive à expliquer ce qui a pu causer cet incendie. Les gendarmes mènent l’enquête et l’accès à l’étage consumé par les flammes est désormais interdit au public. Même les éléments en bois constituant l’escalier principal ne sont plus que cendres.

Comores : Adepte de la pyramide de Ponzi, elle aurait escroqué un milliard de francs comoriens

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La suspecte arrêtée le 3 avril en dehors du pays avec son mari était visée par une plainte déposée au parquet de Moroni. Une de ses victimes qui lui réclame plus de 100 millions de francs comoriens. D’autres informations indiquent également que cette « Madoff comorienne » n’était pas seule, mais faisait partie d’un vaste réseau bien rodé.

 C’est une affaire qui fait grand bruit en ce moment aux Comores. L’histoire est celle d’une femme qui aurait escroqué plusieurs personnes dont des gros commerçants très connus dans le pays. Selon les informations disponibles, le préjudice est estimé à plus d’un milliard de francs comoriens, soit à peu près deux millions d’euros. L’auteure présumée arrêtée le 3 avril, à Addis-Abeba (Éthiopie), avec son mari et son enfant, est arrivée à Moroni, ce mercredi, pour répondre de ses actes. Apparue sur les réseaux sociaux pour la première fois, l’affaire n’a toujours pas livré tous ses secrets, mais elle donne déjà le tournis. Depuis que son arrestation a été annoncée, les langues ont commencé à se délier. Le modus operandi qu’elle utilisait jusqu’ici pour appâter des clients ressemble à la pyramide de Ponzi rendue célèbre par l’ex-financier américain Bernard Madoff. Du moins, c’est ce qui ressort des témoignages des victimes qui ont accepté de se confier. « Je l’ai connue par des connaissances, une fille qui travaille à Comores Telecom. Le principe est simple, tu investis de l’argent, tu perçois 10% de ton investissement quinze jours plus tard. J’ai essayé de m’y intéresser de plus près, histoire de savoir ce qu’elle faisait, du comment cela fonctionnait, mais on m’a répondu qu’elle était une transitaire. Que cet argent servait à dédouaner des équipements », a relaté notre interlocuteur qui a perdu huit millions de francs comoriens.

10% d’intérêt

 Ancienne employée de Huawei Comores, le géant chinois des technologies (branche sise à Maurice) qui travaille avec les opérateurs comoriens plus particulièrement Telco et Comores Telecom, la dame ne manquait pas une occasion pour mettre en avant ce statut. Celui-ci d’ailleurs lui permettait de parvenir à ses fins. « J’ai demandé un contrat. On m’a dit que ce n’était pas nécessaire sinon ce serait à mes frais », a ajouté la victime qui a préféré opter pour l’anonymat. A l’en croire, il y avait plusieurs offres sur la table. D’abord la classique avec un retour de l’intérêt au bout de quinze jours. « Certains réinvestissaient tout, montant et intérêt, pour toucher encore un 10%. L’offre flash qu’elle proposait était valable pendant une période allant de quinze à trente jours. On touchait jusqu’à 15%. Pour ma part, ce n’est qu’après quelques mois que le doute s’est installé. J’ai demandé à partir avec mon argent. C’est à partir de là que les problèmes ont commencé. Elle était censée me rembourser le 7 avril prochain. Voilà que j’ai appris sa tentative de prendre la fuite », a dévoilé notre source, qui n’est visiblement pas la seule à avoir confier ses gains. Par ailleurs membre du conseil d’administration de la Meck-Moroni, la plus grande institution de microfinance du pays, la femme avait un bon carnet d’adresses. En effet, après son arrestation (un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre selon le parquet), les noms de plusieurs grands commerçants très connus ont commencé à être cités.

70 millions de francs

Spécialisés dans l’import de mobiliers ou de l’alimentation, tous ces grossistes auraient eux aussi misé plusieurs millions de francs comoriens, toujours dans l’espoir de récupérer leurs dus avec des bénéficies. Au sein des sociétés d’État comoriennes, on compterait également plusieurs victimes, un responsable financier aurait même perdu 70 millions de francs. D’autres particuliers, moins fortunés étaient aussi appelés à donner des sommes allant jusqu’à sept millions (14.000 euros). D’ailleurs, dans l’affaire en cours d’instruction qui a permis de lever un peu le voile sur ce scandale, l’auteur de la plainte réclame 116 millions de francs [plus de 230.000 euros]. Mais nombreux sont ceux qui pensent que celle qui apparait pour le moment comme le cerveau du réseau a le bras long, et probablement jusqu’au sommet de l’État.

Déjà placée sous contrôle judiciaire depuis 2019 dans une affaire de déstabilisation, elle a réussi à quitter le territoire avec son mari, lui aussi cadre dans une grande banque étrangère implantée aux Comores et dont le degré d’implication n’est pas encore déterminé. Comment ont-ils pu échapper à la vigilance de la police des frontières, s’interroge l’opinion ?  Y-a-t-il eu un coup de main venant de personnalités haut placées ? Ces questions, seule une enquête approfondie pourra apporter des réponses. Aura-t-elle lieu un jour ? On le saura peut-être dans les jours ou mois qui viennent.

Une chose est sûre, la principale suspecte, adepte des méthodes de Bernard Madoff, et dont la vie luxueuse qu’elle menait commençait à interroger n’était pas à son premier coup d’essai. Elle opèrerait depuis plus d’un an.

Opération Wuambushu : Des professionnels de santé font part de leurs inquiétudes dans une tribune

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170 membres de la communauté médicale exerçant à Mayotte ont cosigné une tribune à l’attention de François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, Thierry Suquet, le préfet de Mayotte, et Olivier Brahic, directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte. Ils souhaitent « exprimer [leurs] plus vives inquiétudes sur l’impact sanitaire de ce projet ». 

« Messieurs les ministres, Monsieur le préfet, Monsieur le directeur,  

Nous, soignants de Mayotte, apprenons dans la presse, la planification d’une opération de grande envergure, baptisée Wuambushu. Elle aurait pour but la lutte contre l’immigration illégale, l’insalubrité publique et l’insécurité sur l’ensemble du territoire de Mayotte. Proposée par le ministre de l’Intérieur et validée en conseil de Défense par le président de la République, l’opération débuterait le 20 avril 2023. Rassemblés autour de cette problématique, nous souhaitons exprimer nos plus vives inquiétudes sur l’impact sanitaire de ce projet. En effet, le bilan des précédentes interventions de grande ampleur en matière de lutte contre l’immigration ou l’insécurité impliquait des conséquences dramatiques : génération de situations à risque infectieux épidémique dans les zones d’hébergement d’urgence (promiscuité, rupture d’approvisionnement en eau potable, forte incidence des pathologies hydriques et des maladies à prévention vaccinale) ; limitation de l’accès aux soins, quels que soient les individus soit à cause de la destruction de leur habitat, soit à cause des contrôles d’identité exacerbés, soit par l’effet indirect des blocages et des violences ; ruptures et retards de prise en charge : décompensation des pathologies chroniques, retards diagnostiques, isolement des enfants malades sans parents, abandon des patients avec handicaps majeurs et décès à domicile ; majoration des coûts économiques pour le service public, due notamment aux effets collatéraux pour les patients graves décompensés à court et à moyen terme ; restriction de l’offre de soins : déprogrammation de la réserve sanitaire en appui sur le territoire, effet délétère sur l’attractivité des personnels soignants dans le département ; retentissement structurel sur la société civile : surcharge des infrastructures sanitaires en aval des opérations et dépassement des capacités de prise en charge, déficit d’hébergements avec précarisation secondaire, surrisque épidémique, violences (physiques et psychologiques subies), préjudices moraux et psychologiques irréversibles notamment chez les enfants, augmentation du nombre de mineurs isolés. 

En tant que soignants, nous devons garantir la santé de l’ensemble des personnes sur le département, quelle que soit leur situation administrative (Français, étrangers en situation régulière ou irrégulière). Notre engagement auprès de la population de Mayotte n’a pas changé et ne changera pas. Néanmoins, nous appréhendons les effets directs et collatéraux de Wuambushu sur nos patients. C’est pourquoi nous demandons à être informés des détails de votre projet afin d’en limiter les répercussions négatives sur le système de soin. Pour cela, nous souhaitons : prendre connaissance de la procédure d’hébergement et de mise à l’abri des personnes en cas de déplacements de populations afin de connaître le devenir social de nos patients ; Partager avec vos services, les modalités de protection des personnes vulnérables nécessitant un suivi médical rapproché et régulier par nos soins, avec une attention particulière pour les mineurs et les personnes requérant un accompagnement par un tiers (aidant). Cela passe par la prise en compte systématique des certificats médicaux établis par nos soins, pour n’importe quel patient atteint d’une maladie chronique grave et leurs aidants (père, mère ou accompagnant désigné). – Permettre à nos équipes de soignants et aux acteurs associatifs locaux de poursuivre toutes leurs actions de protection des personnes fragiles, sans restriction horaire, de jour comme de nuit, dans les lieux d’hébergement et de rétention prévus par vos soins. – Avoir la certitude qu’aucune intervention ne soit opérée dans les lieux de soin (structures hospitalières, centres de protection maternelle et infantile, cabinets de professionnels de santé, locaux des associations du secteur sanitaire et social). Dans l’intérêt de la santé publique, nous espérons que ces mesures pourront être mises en œuvre rapidement, en bonne harmonie avec vos services. Nous sommes engagés sous serment et par conviction à soigner quiconque le nécessite sur le sol français. Profondément investis dans le 101ème département, nous portons par ailleurs des projets destinés à développer la prise en charge de la population de Mayotte en respectant les valeurs de la République qui prônent l’équité et la solidarité. C’est dans une totale indépendance que nous accomplissons chaque jour notre mission. Pleinement conscients de la complexité de la situation politique et sociale du territoire de Mayotte, nous venons aujourd’hui vers vous dans la plus sincère objectivité médicale. Dans notre Etat de droit, l’unique objectif qui nous anime est de permettre à chacun, de bénéficier d’une prise en charge médicale nécessaire à un bon état de santé. C’est pourquoi nous sollicitons votre éclairage sur les garanties relatives à la continuité de l’accès aux soins pour la population de Mayotte avant, pendant et après Wuambushu.  

Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, nous vous adressons l’assurance de nos meilleures salutations. »

Liste de 170 premiers signataires

Dr Madi Abdou, Anne-Laure Albisetti, Dr Marion Angue, Anrifia Bacar, Sébastien Bailly, Hélène Balloud, Elisabeth Banag Moutlen, Dr Antoine Bardé, Valentin Barreau, Axelle Baumont, Dr Thomas Beeken, Lauranne Bellamy, Eva Bembekoff, Dr Myriam Ben Azoun, Fanny Bergeret, Laura Bertranda, Dr Maxime Blanchet, Cloé Bonningue, Dr Yvonnick Boué, Dr Catherine Bourbon, Dr Lucile Bourgue, Pascale Bourhane, Baptiste Bourseul, Anne Broggi, Julie Buscail, David Caillé, Dr Marion Caillé Sterke, Dr Abdourahim Chamouine, Bonnie Château, Dr Pauline Chatelain, Dr Lise Chauvin, Dr Idaline Chemin, Dr Benjamin Chevrel, Dr Anne Cibiel-Marin, Dr Guénolé Creach, Dr Axelle D’antuono, Dr Alla-ih Daroussi, Dr Aurélie De Bruyne, Dr Hugues Deloute, Marion Denis, Dr Abdoulahy Diallo, Léa Donet, Lucas Duchaufour, Dr Philippe Durasnel, Dr Kevin Eberhardt, Pauline Eschapasse, Dr Fanny Fabre, Mathilde Ferrand, Dr Clémence Ferrier, Dr Johana Filatriau, Dr Joelle Fischer, Mélodie Fortunat, Sandra Fougeras, Matis Fugier, Dr Laurie Gagneux, Tiphaine Gallois, Dr Danaé Gamelon, Floriane Garido, Dr Alain Garou, Clélia Gasquet-Blanchard, Dr Laurent Gayrard, Marine Geissmann, Marie Giot, Thomas Girardeau, Dr Carole Gonzalez, Marie Grosjean, Nadège Grout, Dr Isabelle Guenot, Maria Guevezov, Dr Théo Guilhem-Ducléon, Bernadette Guionneau, Dr Soumeya Haji, Dr Nawel Haji, Quentin Hallopé, Elsa Haniche, Alison Harris, Marine Hassane Achraf, Dr Marion Hattermann, Emmanuelle Heitzmann, Lucile Heitzmann, Dr Xavier Hubert, Nassabia Ibrahim, El Habib Ismael, Dr Bernard Jeangeorges, Serena Jegousse, Dr Antoine Joubert, Dr Yasmina Khitri, Dr Magdalena Klass, Dr Sarah Koutala, Juliette Labaume, Morgane Labbé, Marion Lacoste, Margaux Laissus, Enora Larreur, Dr Julie Larue, Marie Laugier, Rosanne Leblond, Jeanne Le Bris, Dr Mathieu Le Corre, Mélanie Le Sourd, Dr Charlène Ledoux, Titouan Legal, Lucie Léglise, Dr Mathilde Legros, Sophie Lejeune, Mégane Leseurre, Maëlis Lesné, Victoria Levet, Angèle Lf, Camille Lutard, Dr Katia Magnin, Dr Hugo Martiniere, Dr Johan Masson, Ginebra Mateu Pinol, Dr Claire Mathiey, Dorina Matioc, Fleur Meissonier, Manuela Melessike, Léa Mendes, Dr Alice Miquel, Dr Ali M’lamaly, Fatma Mohamed, Moudaina Mohamed, Aurelia Morabito Ali, Bastien Morelli, Nassimata Mze Mchinda, Dr Mohamadou Niang, Salmat Oumouri, Dr Cassandre Pasqualini, Chloé Pépin-Donat, Clément Pesqueira, Clarisse Philipona, Maud Pineau Robert, Angelie Piot, Dr Odile Pointeau, Dr Jean Poisson, Mathilde Potier, Alice Pouchain, Dr François Pousset, Dr Anne Claire Praud, Dr Andriamanohisoa Ramboamarotafika, Titouan Redois, Dr Alain Renaux, Lisa Rocheteau, Caroline Rodrigue, Dr Élise Sagnes, Nolwenn Saluden, Dr Damien Sanfilippo, Donasian Segalin, Dr Breno Speckhann, Dr Marion Subiros, Rosalia Tapia Merino, Maud Terrier, Dr Aline Tesei, Dr Lauranne Teule, Dr Étienne Thomas, Louise Tilman, Marie-Ève Tremblay, François Triquet, Alice Truffault, Dr Justine Uguen, Dr Marion Vair-Piova, Élodie Verna, Dr Anne Vernaz, Dr Mariam Viollet, Laurie Wallet et Dr Pauline Weiss. Deux personnes (Monsieur A et Monsieur M) ont souhaité garder l’anonymat.

Un Mahorais suspecté d’un double meurtre à Rennes

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Ce lundi 3 avril, un Mahorais de 22 ans a été interpellé à Mamoudzou par la police, puis envoyé en métropole pour être placé en garde à vue. Selon le quotidien régional Ouest-France, il s’agit du principal suspect d’un double-meurtre commis à Rennes (Ille-et-Vilaine), le mardi 28 mars, vers 22h30. Ce jour-là, deux hommes, âgés de 34 et 29 ans et originaires respectivement de Guyane et Martinique, ont été tués sous les balles d’un pistolet-mitrailleur. Un troisième âgé de 25 ans a été grièvement blessé. « La tête recouverte d’un casque de moto », le suspect a ouvert le feu « en mode rafale avec une arme automatique sur un groupe d’individus habituellement rassemblés sous le porche du centre commercial », a indiqué le procureur du tribunal judiciaire de Rennes, Philippe Astruc, aux médias locaux.

Le mobile du tireur n’est pas connu, mais le quartier Maurepas, situé au nord de Rennes, est un point de deal récurrent pour les trafics de drogue.

La barge « Chatouilleuse » va entrer en scène

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1- « Chatouilleuse » (à droite) s’installe aux côtés de sa grande sœur, « Karihani ».

Présente dans le lagon depuis la semaine dernière, « Chatouilleuse », dernière-née du chantier naval de l’océan Indien (CNOI) de l’île Maurice, va bientôt accueillir ses premiers passagers. Ce mardi matin, une présentation au travers d’une conférence de presse a eu lieu sur ce nouvel amphidrome qui permettra d’embarquer 392 passagers entre Grande-Terre et Petite-Terre.

Ce mardi matin, en gare maritime de Mamoudzou, la barge « Chatouilleuse » a été présentée par les agents, les capitaines et par le directeur Moussa Kassim, du service des transports maritimes (STM) du Département en présence de Ben Issa Ousséni, président du conseil départemental, d’Ali Omar, vice-président, et de Soihirat El Hadad, conseillère départementale de Pamandzi. L’objectif de cette visite était de révéler officiellement la nouvelle barge, qui va rapidement rejoindre ses grandes sœurs.

« Chatouilleuse », mais aussi « Imane » sa sœur jumelle, ont pour avantage de pouvoir embarquer deux rangées complètes de camions, ce qui n’était pas le cas sur les anciens amphidromes tel que le Georges Nahouda. La capacité de chargement est donc passée à six camions et 24 véhicules. Ces deux barges, pourront embarquer chacune 400 passagers au total, en comptant les huit membres d’équipage. « Chatouilleuse » est plus petite que ses aînées, avec 39,50 mètres, contre 60 mètres, « pour mieux entrer dans la cale sèche au STM en Petite-Terre et ainsi, évitant les remorquages jusqu’à Maurice », explique Ali Omar, vice-président du Département, chargé des transports. La question que l’on peut se poser, c’est d’où vient le choix de ce nom, la Chatouilleuse ? Pour le vice-président, « c’est un symbole fort », qui caractérise l’attachement du Département « à la mémoire et aux grandes figures de Mayotte ».

Vers une transition écologique

Ce nouvel amphidrome participe à la modernisation de la flotte du STM, dans l’objectif « d’innover et d’installer des moteurs moins polluants », affirme Ali Omar. C’est donc dans une volonté de s’inscrire dans une démarche de transition écologique qu’a été réalisée l’acquisition de ce nouveau navire. Une stratégie également nécessaire pour l’obtention de fonds européen de développement régional (Feder), qui finance 83 % des 14,5 millions d’euros investis pour l’acquisition des deux nouveaux amphidromes, « Chatouilleuse » et « Imane ». Cette démarche se traduit principalement par l’évolution de la motorisation, adoptant le diesel électrique, qui permet ainsi que la rendre plus silencieuse et plus rapide que ses sœurs.

« La rigueur de contrôle sera renforcée »

Autre point innovant à découvrir sur cet amphidrome, la diffusion de messages de sécurité sur les écrans, se lançant automatiquement au démarrage de la barge. Également dans une dimension écologique, depuis le 1er avril, les tickets papiers ont disparu pour laisser place à une carte magnétique. En corrélation avec ce changement, « la rigueur de contrôle sera renforcée grâce à l’automatisation », prévient Ali Omar. Une surveillance accrue pour permettre « d’augmenter les recettes d’exploitation, car nous assurons seuls les charges et investissements de ces services », admet-il.

D’ici quelques jours, les passagers pourront faire la traversée à bord de la nouvelle barge. Selon le vice-président en charge des transports, sa mise en service est prévue « le plus rapidement possible ». Dès que toutes les conditions seront réunies, elle sera mise en service au niveau du quai Ballou, afin de remplacer alternativement le « Maoré Mawa » et le « Saffari ».

Des navettes maritimes et des quais rénovés

Le projet de navettes maritimes verra le jour à l’horizon 2026. Les gares maritimes devraient être implantées à Iloni et Longoni, « notre avant-projet sur les gares maritimes est en cours de finalisation avec les services de l’État » a réaffirmé le troisième vice-président du Département. D’après lui, les autorisations réglementaires seront obtenues « d’ici un an et demi », puis suivront les travaux. Simultanément, l’appel d’offres sera lancé pour un futur opérateur, qui devra « investir dans une flotte de navettes adaptées à notre lagon et aux contraintes de nombre de passagers », rappelle Ali Omar. En sus de ce projet, le Département continue d’étudier la mise en place d’un service de transport maritime de fret, en provenance de Longoni « pour désengorger le trafic des poids-lourds », notamment sur les traversées de Koungou et Kawéni. En complément, en coordination avec les services de l’État, il prépare aussi les chantiers de réparation des quais Issoufali et Ballou. Ces travaux auront lieu au cours du second semestre 2023.

Le Cros Mayotte déploie deux nouvelles « Maisons Sport Santé »

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Le 19 octobre 2021, le comité régional olympique et sportif (Cros) de Mayotte lançait le projet « Maison Sport Santé ». Le principe ? Des professionnels de santé (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, sage-femmes et autres) orientent leurs patients – des personnes fragiles atteintes d’une maladie chronique, des personnes éloignées de la pratique d’une activité physique ou encore des femmes enceintes ou en post-partum – vers ce dispositif pour un suivi de six mois en alimentation et en activité physique. Un suivi assuré par une diététicienne et un éducateur sportif du Cros Mayotte, à raison d’une rencontre par semaine.

L’objectif des Maisons Sport Santé est de faire évoluer les comportements alimentaires des bénéficiaires et de promouvoir une activité physique régulière. Dzaoudzi-Labattoir et Sada ont été les premières communes à montrer leur intérêt et à collaborer avec le Cros Mayotte pour l’ouverture d’une antenne sur leur territoire, en octobre 2021. La commune de Bouéni a très vite suivi avec l’ouverture de son antenne en janvier 2022.

Le dispositif a été reconduit dans ces communes et deux nouvelles communes possèdent désormais d’une antenne pour leurs administrés. Aujourd’hui, les Maisons Sport Santé sont désormais ouvertes : tous les lundis à Bouéni : 9h-12h à la MJC de Bambo Ouest / 13h-15h au CCAS de Bouéni ; tous les mardis à Dzaoudzi-Labattoir : 14h-19h au service des sports de l’hôtel de Ville ; tous les mercredis à Bandrélé : 9h-15h (site à déterminer) ; tous les jeudis à Sada : 9h-15h à la MJC de Mangajou ; tous les vendredis à M’tsamboro : 9h-13h au foyer des jeunes de M’tsamboro.

Le projet mène ainsi son chemin. À terme, le Cros espère ouvrir une structure mère de la Maison du Sport Santé, servant de lieu de référence sur le territoire et pour toutes ses antennes. Ce dispositif est gratuit.

Plan de financement Feder : un atelier ce vendredi

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Le GIP l’Europe à Mayotte organise un atelier d’information consacré au plan de financement du Fonds européen de développement régional (Feder) avec l’intervention d’Initiative Mayotte. Cet événement se tiendra dans les locaux du GIP l’Europe à Mayotte, à Tsingoni, ce vendredi 7 avril, de 9h à 11h.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes