Accueil Blog Page 270

La ville de Mamoudzou rappelle l’interdiction des mouringés

-

Plusieurs rassemblements non autorisés de boxe traditionnelle « mouringué » ont été constatés à Mamoudzou pendant le mois de ramadan, malgré l’interdiction formelle de tels rassemblements par un arrêté municipal. Dans un communiqué, la ville de Mamoudzou rappelle que cette pratique est interdite dans le but de maintenir l’ordre public et appelle à la responsabilité de tous.

Une dotation spéciale pour l’association « Transitions pro » de Mayotte

-

Interpellée par le sénateur Thani Mohamed Soilihi, la ministre déléguée en charge de l’enseignement et de la formation professionnels, Carole Grandjean, a annoncé le versement prochain d’une dotation complémentaire pour l’association paritaire « Transitions pro » (Atpro) de Mayotte, pour en assurer « la soutenabilité financière ». Créées par une loi de 2018, les Atpro permettent de financer la reconversion professionnelle des salariés du privé. Le sénateur souligne que l’association paritaire de Mayotte ne dispose pour l’heure « pas des ressources suffisantes pour assurer son fonctionnement et ses missions », et remercie la ministre pour son action, qui doit « garantir le droit d’accès aux dispositifs de transition professionnelle à l’ensemble des salariés mahorais ».

France Assos Santé se mobilise ce mardi

-

Ce mardi, le 18 avril a lieu la Journée européenne de vos droits en santé (originellement « European Patients’ Rights Day », impulsé par le mouvement de citoyens européens Active Citizenship Network). Comme chaque année, le réseau de France Assos Santé se mobilise partout en France pendant plusieurs semaines pour promouvoir les droits en santé auprès de tous les usagers. Un temps fort de la démocratie en santé. La connaissance des droits est essentielle pour tous La connaissance des droits en santé progresse d’année en année comme en témoigne le baromètre 2023 des droits des personnes malades réalisé par France Assos Santé.

Au sein du centre hospitalier de Mayotte (CHM), la commission des usagers (CDU) est une commission qui regroupe des représentants des Usagers et de l’Etablissement. Elle est composée du président de la CDU, d’un médecin médiateur et son suppléant, d’un médiateur non médical et son suppléant, des représentants des usagers (deux titulaires et deux suppléants). Sa principale mission est de veiller au respect des droits des usagers et de faciliter leurs démarches afin qu’ils puissent exprimer leurs difficultés. La loi a ainsi souhaité renforcer la place et la parole des usagers au sein du système hospitalier et des établissements de santé. Le représentant des usagers membre de la commission des usagers peut accompagner l’usager dans sa réclamation et s’il le souhaite pendant sa rencontre avec le médiateur. Elle est consultée et formule des avis et propositions sur la politique d’accueil et de prise en charge des personnes malades et de leurs proches. Elle rend compte de ses analyses et fait part de ses propositions dans son rapport d’activité, lequel doit constituer un levier pour l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. La CDU se réunit quatre fois par an, elle étudie les plaintes et réclamations en cours et tous sujets relatifs à la qualité de la prise en charge inscrits à l’ordre du jour. Deux représentants des usagers de CDU du CHM font partie du réseau France Assos Santé Mayotte, ils sont, à vos côtés, pour faire valoir vos droits en santé ! Contacts : présidente France Assos Santé : Antufaty Hafidhou, présidence.mayotte@france-assossante.org. France Assos Santé : mayotte@france-assos-sante.org, +262639277811.

Piste longue : un questionnaire pour le choix du site

-

Petite-Terre ou M’tsangamouji ? L’année 2023 est déterminante pour le projet de piste longue à Mayotte, dont les travaux doivent commencer en 2026. L’étude de faisabilité du site alternatif situé entre Bouyouni et M’tsangamouji doit permettre un choix final d’ici la fin de l’année. En attendant, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a lancé un questionnaire en ligne. « Dans sa version actuelle, il porte sur les sujets qui seront étudiés au cours de l’année 2023. Il sera renouvelé régulièrement pour aborder les thématiques successives des études de comparaison des sites », prévient l’agence Angalia, qui assure la communication sur ce projet.

Par ailleurs, il est indiqué qu’il est possible d’organiser une ou des réunions, baptisées « réunions d’initiative locale », pour échanger (entre quatre et dix personnes) et débattre librement sur le projet de la piste longue. « Ces réunions font partie intégrante de la concertation sur le projet. La DGAC facilite l’organisation de ces réunions en mettant à disposition, si cela est demandé, un animateur neutre, ou en y participant elle-même et/ou en apportant une aide pour l’établissement du compte rendu », prévient Angalia. L’annonce de chaque réunion d’initiative locale et son compte rendu sont rendus publics sur le site pistelongue-mayotte.fr. Il faut contacter la DGAC via pistelongue-mayotte.fr/#participer pour l’organiser.

Lien pour le questionnaire : pistelongue-mayotte.fr/questionnaire/

STM : Jusqu’au 30 avril pour échanger ses tickets papier

-

Depuis ce 1er avril, le Service des transports maritimes (STM) a mis fin à la validité des titres de transports papier. Cependant, pour ceux qui ont encore des tickets, il est possible de les échanger contre une carte magnétique jusqu’au dimanche 30 avril, selon les modalités définies par le STM et sur présentation des justificatifs demandés. « Passer cette date, plus aucun échange ne sera accepté », prévient toutefois le service du Département de Mayotte. Il faut aussi noter qu’aucun remboursement n’est possible.

Miss Excellence : Myriam Ahamada en stage avec les autres prétendantes

-
miss-excellence-myriam-ahamada-en-stage-avec-les-autres-pretendantes

La miss Excellence mahoraise, Myriam Ahamada (en photo avec Garance Ravel, Miss Excellence 2022), concourt au titre national qui sera décerné le samedi 29 avril, dans la salle Le Castel à Châteaubernard (Charente). Comme ses 21 concurrentes, elle participe actuellement au stage de préparation de cinq jours en Corse. « Bien arrivée en Corse pour la semaine de préparation à l’élection de Miss Excellence France. La pression monte mais on ne cesse d’y croire ! Encore merci à tous et je ferai tout pour vous rendre fiers », écrit-elle sur sa page Facebook, ce dimanche.

« L’arrivée des 22 candidates à l’élection de Miss Excellence France 2023 au port d’Ajaccio est un spectacle à couper le souffle. Les jeunes femmes rayonnent de beauté et de glamour, vêtues de tenues élégantes », annonce de son côté le comité national. Si le jury a son importance, les candidates comptent sur le soutien du public pour figurer dans les 12 finalistes. Un système de vote (payant) est mis en place :

www.helloasso.com/associations/miss-excellence-france/evenements/vote-candidate-miss-excellence-france-2023?fbclid=IwAR2UQ6tpg46JHaUAaWWlNVvdhOpfKXuKZT0xcDnkYRKajSHLz12Qgn1_2Sw

Deux enseignants de Doujani veulent emmener leurs élèves au ski !

-
deux-enseignants-de-doujani-veulent-emmener-leurs-eleves-au-ski

Mayotte au ski ! Le projet « un peu fou » de l’association sportive du collège de Doujani prend forme. Manon Jouas et Lionel Ussereau, enseignants d’éducation physique et sportive (EPS), comptent bien emmener trente de leurs élèves en classe de neige en début d’année prochaine, en les impliquant pleinement dans la préparation du leur voyage. Les deux profs ont récemment lancé une cagnotte en ligne (voir encadré) pour contribuer au financement du séjour.

Flash Infos : D’où vient l’idée de ce séjour au ski ?

Lionel Ussereau : Nous enseignons à Doujani depuis quatre ans et savons que l’année prochaine sera notre dernière à Mayotte : nous rentrerons en Haute-Savoie, d’où nous sommes originaires. Je me suis dit que ce serait incroyable d’emmener les élèves là-bas, de leur montrer d’où l’on vient, de la même manière que nous avons découvert Mayotte. Une façon de boucler la boucle ! J’en ai parlé à Manon et petit à petit le projet s’est étoffé.

F.I. : Quel est le programme du séjour ?

Manon Jouas : Nous prévoyons dix jours de séjour autour de la culture hivernale et olympique : une semaine au ski sur les traces des Jeux olympiques (JO) d’hiver de 1968 de Grenoble, et deux jours à Paris pour découvrir la capitale qui va accueillir les JO d’été 2024. Au total, sont prévues une dizaine d’heures de ski réparties sur cinq jours, entrecoupées d’autres activités en extérieur  (randonnée en raquette, visite d’une fromagerie, construction d’un igloo, balade nocturne). Tout cela, nous avons réussi à le mettre en forme grâce à notre parrain Jordan Broisin, skieur paralympique de descente, qui communique notre projet auprès de sa communauté.

F.I. : Comment les élèves ont-ils réagi à cette proposition ?

M.J. : On a présenté l’idée avec des pincettes, parce qu’encore aujourd’hui, le séjour n’est pas assuré ! Cela dépendra des financements que nous parviendrons à débloquer. Nous avons donc annoncé aux trente élèves qu’ils étaient présélectionnés pour un projet un peu fou – autant pour nous que pour eux – et que nous allions tout faire pour le mettre en place ! Nous avons été très clairs avec eux pour qu’ils soient conscients des sommes engagées. On a leur a donné les prix des billets d’avion, des séjours… Nous avons été transparents pour ne pas leur donner de faux espoir, et en même temps leur mettre un peu l’eau à la bouche. Aucun d’entre eux n’a déjà vu la neige ! Tous sont évidemment très motivés.

L.U. : Les élèves ont été sélectionnés par leurs professeurs respectifs pour leur comportement et leur volontarisme. Tous se sont distingués par leur motivation, aussi bien en cours d’EPS qu’au sein de l’association sportive du collège.

F.I. : Vous avez tenu à intégrer des élèves en situation de handicap au projet.

M.J. : C’est exact. Le collège de Doujani accueille des élèves sourds et malentendants via le dispositif Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). Parmi eux, un garçon et une fille feront partie du voyage, en lien avec la filière « sport partagé » de l’association sportive.

F.I. : Comment les jeunes sont-ils impliqués dans la préparation de ce séjour ?

L.U. : Lorsqu’on leur a présenté le projet, je leur ai demandé combien – à leur avis – coûte un billet d’avion ? J’ai eu toutes sortes de réponses : deux, dix, 100.000 euros… La plupart n’ont aucune notion de distance, de temps et encore moins d’argent. Nous avons donc trouvé intéressant de travailler là-dessus, en se basant sur ce projet pour leur donner une éducation financière minimum… afin qu’ils aient des armes pour leurs vies futures. Du coup, on s’est dit que nous – professeurs – n’allions pas tout faire et que nous allions bosser en équipe. Nous donnerons des responsabilités aux élèves : ils vont devoir vendre des tickets de tombola pour aider à financer le séjour, s’impliquer dans le choix de l’hébergement… C’est un projet de groupe.

M.J. : Nous attendons d’eux qu’ils soient grands, responsables et autonomes. Qu’à l’issue du séjour, ils puissent se dire : « OK, j’ai compris ce que ça représente d’aller dans l’Hexagone plus tard pour mes études supérieures », ou « je sais de combien j’ai besoin pour faire des courses »…

L.U. : Par ailleurs, tout le travail que nous effectuons autour des JO et de la culture olympique pourra être présenté par les élèves à l’oral du brevet. Nous apportons beaucoup de contenu pédagogique.

F.I. : Comment comptez-vous financer ce séjour ?

L.U. : Nous avons fait une demande de subvention auprès de la Drajes (délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sport), dont la commission doit se tenir prochainement. Puisque notre séjour tourne autour de la culture olympique, nous avons également sollicité l’Agence nationale du sport via l’appel à projet Impact 2024. Nous démarchons de potentiels partenaires – publics ou privés. Nous savons aussi que l’établissement pourra accompagner l’association sportive. Enfin, nous avons lancé une cagnotte en ligne pour collecter des dons.

M.J. : Et puis, comme nous l’avons dit, nous avons tenu à impliquer les élèves eux-mêmes dans la levée des fonds. Notre prochain gros projet sera la tombola caritative !

Cagnotte et vidéo : suivez le projet en ligne !

L’association sportive du collège de Doujani communique activement sur le web pour promouvoir son futur voyage. Élèves et professeurs ont produit une vidéo présentant la démarche de leur projet sur la plateforme Youtube. Pour le financer, ils ont également créé une cagnotte solidaire sur le site Onparticipe.fr. Lien à retrouver ici : www.onparticipe.fr/c/NIJU8O0x

Des alternatives pour se préparer à des nouvelles restrictions

-
des-alternatives-pour-se-preparer-a-des-nouvelles-restrictions

L’alimentation en eau potable et ses problèmes est au cœur des préoccupations pour beaucoup d’habitants de Mayotte. Et pour cause, après le ramadan, face à la sécheresse, au déficit pluviométrique et au manque accrue des ressources en eau, de nouvelles coupures pourraient être annoncées par les autorités compétentes (voir encadré). Face à ces potentielles nouvelles annonces, les particuliers devront s’adapter et prendre de nouvelles habitudes.

La crise de l’eau qui se dessine à un goût de déjà-vu pour de nombreux habitants de l’île. En effet, le département est dans une situation presque similaire à celle vécue en 2016 et 2017, où l’île avait connu une pénurie en eau historique, avec des coupures d’eau un jour sur deux pendant de longues semaines. Il y a trois ans, une nouvelle pénurie avait également été ressentie, provoquant elle aussi la mise en place de mesures. Cette année, la situation qui se profile semble encore pire.  Depuis décembre dernier et la mise en place des coupures d’eau bi-hebdomadaires, chacun se prépare à sa façon. Bacs de rétention d’eau, citerne individuelle, générateur d’eau à base d’air, à Mayotte, différentes possibilités pour les particuliers existent. Mais ces solutions sont souvent liées à la pluviométrie ou demandent un investissement pécunier, et donc pas accessibles à tous.

Les eaux de pluie, une force sur l’île

Malgré le peu de pluies cette année, la récupération des eaux pourrait permettre une forte atténuation de la pénurie. Des installations provisoires ou durables, plusieurs dispositifs existent. Et il faut bien faire attention. Sans une filtration correcte et maîtrisée, l’eau ne peut être utilisée domestiquement. La règlementation en matière de récupération des eaux de pluie a évolué et s’est traduit par l’arrêté du 21 août 2008. Cet arrêté notifie que l’eau de pluie « collectée à l’aval de toitures inaccessibles peut être utilisée pour des usages domestiques extérieurs au bâtiment. A l’intérieur d’un bâtiment, l’eau de pluie collectée à l’aval de toitures inaccessibles, autres qu’en amiante-ciment ou en plomb, peut être utilisée uniquement pour l’évacuation des excrétas et le lavage des sols ».

Du stockage pouvant aller de 150 à 4.000 litres peut être installé chez les particuliers. Des enseignes situés à Kawéni, Majicavo ou même Mamoudzou se voient être en rupture de stock actuellement sur les différents réservoirs. Chez les rares magasins où il est possible de s’en procurer sur l’île, les prix peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros. Souvent, il faut compter plusieurs milliers d’euros pour l’installation d’une cuve ou d’un réservoir. Un prix très élevé, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Un investissement que tous les habitants ne peuvent réaliser.

Les coupures, une habitude

Mais à Mayotte, comme depuis plusieurs années maintenant, les habitants de l’île sont habitués à prendre leurs précautions quant aux coupures d’eau intempestives. Cette fois, si ces dernières durent 24 ou 48h, les bassines d’eau et divers contenants installés dans les foyers devront être de tailles adéquates. Une vraie recherche à la perle rare est désormais lancée. Par-ci, par-là, dans les supermarchés, les magasins spécialisés ou encore les Doukas, on peut trouver des bassines, de différentes tailles, de la petite à la très grande d’environ 1.300 litres. Pour quelques dizaines d’euros jusqu’à plusieurs centaines, il est possible de s’en procurer chez différents distributeurs. Cependant, l’eau conservée en dehors d’un réfrigérateur doit être renouvelée quotidiennement afin d’éviter qu’elle ne s’altère. Dans le but d’assurer la consommation d’eau potable quotidiennement, sans système de filtration sur une réserve d’eau, l’achat de packs de bouteilles d’eau (limités à deux dans plusieurs magasins) pourra être de rigueur.

De l’eau avec de l’air

Sur l’île aux parfums, l’eau présente dans les airs s’élève à 70 % de la masse, ce qui en fait une très grande ressource potentielle d’eau accessible. C’est avec cette idée, que le distributeur d’eau par l’air, Osoley, a été conçu. Convenant au grand public et aux professionnels, il aspire l’eau contenue dans l’air et transforme le H2O en gouttes d’eau. Pour un prix de 2.900 euros, le distributeur fournit 30 litres d’eau par jour. « Une première commande de 40 distributeurs a été écoulée, nous lançons une deuxième vague de commandes », explique Sébastien Fumaz, distributeur agréé Osoley sur l’île. Pour cette nouvelle commande, 70 sont d’ores et déjà en pré-commande et 120 devraient être livrés sur l’île, pour permettre à cette entreprise, qui se lance sur le marché mahorais, de moins travailler à flux tendu.

Il faut tout de même tenir compte qu’un délai de trois mois est nécessaire pour la fabrication et la livraison à Mayotte.

Des mesures annoncées fin avril ?

Un nouveau rythme des coupures – ou le maintien du dispositif actuel – devrait être annoncé d’ici la fin du mois d’avril, indique la préfecture de Mayotte. Le jeudi 23 mars dernier, le comité de suivi de la ressource en eau à Mayotte (Météo-France, le syndicat Les eaux de Mayotte, SMAE, Dealm, ARS, préfecture de Mayotte) avait décidé de maintenir les deux tours par semaine. Dès le lendemain, sur le plateau de Mayotte la 1ère, Thierry Suquet avait laissé entendre « qu’un renforcement des restrictions » pouvait intervenir à la fin du ramadan. Apparemment, il faudra donc attendre encore un peu pour connaître ou non un nouveau rythme des coupures.

Catégorie Jeune entreprise : Koko expériences

-
categorie-jeune-entreprise-koko-experiences

Depuis un an, Hassanati Anli met tout en œuvre pour promouvoir la culture mahoraise à travers des produits touristiques durables. Cela se caractérise principalement par des activités et des excursions en plein cœur de l’île aux parfums.

Tout a commencé par un projet de fin d’études. Hassanati Anli et l’une de ses camarades devaient monter un projet touristique, et elles décident de mettre en valeur Mayotte en proposant des expériences à vivre pour découvrir le patrimoine immatériel du département. Leur professeur est fasciné par leur idée et leur propose de la réaliser. C’est ainsi que naît Koko expériences en 2022. La jeune femme a à coeur de travailler avec les personnes âgées, « afin de leur faire gagner de l’argent. » Celles-ci transmettent leurs connaissances à travers des ateliers de cuisine, de cosmétique naturel, des massages traditionnels, la construction d’un banga en terre et bien d’autres.

Le public visé est avant tout local. « On a plus de clients mahorais que des non natifs. On leur propose un retour aux sources et les Mahorais adorent cela », constate l’entrepreneure. Koko expériences concocte des moments inédits et inoubliables à vivre en famille avec des enfants, ou entre amis. Pour l’heure chaque expérience est personnalisée en fonction de la demande du client. Mais Hassanati Anli souhaite aller bien au-delà. La prochaine étape est d’établir un programme annuel pour que chaque touriste, qu’il soit d’ici ou d’ailleurs, trouve son bonheur.

Catégorie Jeune entreprise : Yeka

-
categorie-jeune-entreprise-yeka

Yeka Music est le label fondé par la chanteuse Zily en 2020. Il marque le début de sa nouvelle ère musicale. L’artiste a voulu s’entourer des meilleurs au niveau national, mais également de talents mahorais à l’exemple d’Abby Said Adinani qui est la directrice de production de la boîte.

Yeka Music voit officiellement le jour en 2020, alors que l’artiste Zily prépare un nouveau chapitre dans sa carrière musicale. Un chapitre qui sera plus grand, plus important et qui la fera connaître à l’international. Pour cela, elle sait qu’elle a besoin de renouveau et elle doit être plus indépendante. C’est ainsi que lui vient l’idée de créer le label Yeka Music et la boîte Yeka production. À partir de ce moment, elle s’entoure d’une nouvelle équipe qui a travaillé avec les plus grands noms de la chanson française. Mais elle n’oublie pas que Mayotte aussi a ses talents et elle fait appel à eux.

C’est ainsi que la journaliste mahoraise Abby Said Adinani collabore avec Zily et devient la directrice de production de la société. En d’autres termes, elle devient son bras droit et contribue à l’ascension fulgurante de la chanteuse. En créant son propre label ainsi que sa boîte de production, l’artiste a visiblement misé sur le bon cheval puisque sa carrière a été propulsée à l’international, comme elle le souhaitait. Notamment en Afrique, où la chanteuse participe aux plus grands festivals du continents.

Catégorie Jeune entreprise : Tamimou Wedding

-
categorie-jeune-entreprise-tamimou-wedding

Maoua Sidi voue une passion pour les robes de princesse et les mariages. C’est donc tout naturellement, qu’elle a ouvert une boutique de robes de mariée il y a un peu plus d’un an. Un rêve qui se réalise pour cette jeune entrepreneuse, après des années de recherche.

La boutique Tamimou Wedding est située à Bouéni. Elle plonge ses clientes dans un monde féérique, plein de paillettes, de diadèmes et de robes de mariée. L’entreprise est née au mois de septembre 2021. Il s’agit d’un rêve qui se réalise pour sa gérante qui a toujours été passionnée par la mode et les mariages. Frappée par la grandeur des cérémonies mahoraises, elle décide de rentrer définitivement sur son île natale pour apporter sa pierre à l’édifice. « Je me suis dit que j’aime la mode, j’aime les mariages, c’est un bon mélange », souligne-t-elle. Mais pour y arriver, elle s’est tournée vers le BGE, un réseau qui aide les personnes à créer leurs entreprises. Elle a été accompagnée pour monter un dossier et faire une étude de marché.

Aujourd’hui, Tamimou Wedding n’est plus à présenter. Toutes les mariées de l’île connaissent la boutique. Même si ses débuts n’ont pas été tout rose, aujourd’hui la cheffe d’entreprise est heureuse de la tournure que prend son affaire. Le bouche oreille a fait son effet, mais également les réseaux sociaux. Ses robes de mariée ont du succès et Maoua Sidi n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Depuis peu, elle propose également des tenues de gala et de cocktail. Prochaine étape ? Les tenues des demoiselles d’honneur qui seront en boutique sous peu.

Catégorie Jeune entreprise : Sazilé Swimwear

-
categorie-jeune-entreprise

Cela fait déjà trois ans qu’Alexa Clockers a conquis les Mahoraises et Mahorais avec ses maillots de bains uniques. Sazilé Swimwear propose des pièces féminines et masculines qui s’exportent à l’international. Le succès est tel que la marque est sélectionnée pour participer à la Miami Swim Week, le plus grand défilé de mode de maillots de bain.

C’est une marque éthique et responsable créée par Alexa Clockers en 2019. La créatrice fabrique des maillots de bain de qualité et 100% mahorais. Ils sont tous dessinés et confectionnés par elle-même dans son atelier situé à Pamandzi. Chaque pièce est unique puisqu’elles sont toutes sur mesure et peuvent être personnalisées. L’objectif de la jeune femme est de sublimer et de mettre en valeur les femmes de tout âge et toute forme. Elle veut en faire des reines, comme elle aime si bien le dire. Cependant, les hommes ne sont pas en reste puisque Sazilé Swimwear propose également des shorts de bains pour la gent masculine.

Ses créations ont le succès escompté, et leur notoriété va bien au-delà des frontières mahoraises. Alexa Clockers reçoit des commandes en provenance d’un peu partout en France et à l’international. La cheffe d’entreprise met tout en œuvre pour faire connaître son travail et ses efforts payent. En effet, Sazilé Swimwear a été sélectionné pour participer à la Miami Swim Week, aux Etats-Unis au mois de juillet de cette année. Une consécration pour la marque et sa créatrice qui voit là une opportunité de faire briller Mayotte à l’échelle mondiale.

Catégorie Jeune entreprise : Anlia Events

-
categorie-jeune-entreprise-anlia-events

Une nourriture saine, gourmande, mais surtout… made-in Mayotte : Anlia Events en a fait son fer de lance. Depuis deux ans, l’entreprise de traiteur événementiel se développe à grande vitesse, et ouvrira son premier point de vente physique en 2023.

Rappelez-vous : fin 2020, en pleine crise du Covid-19, bon nombre des restaurants de l’île sont fermés… Quelques services de livraisons proposent des repas, mais principalement de la fast-food. Difficile alors pour les employés qui devaient malgré tout travailler de se restaurer convenablement… Ce marasme donne à Anliati Attoumani une idée : elle décide de vendre des paniers de fruits et légumes locaux, finement ciselés, joliment décorés… bigrement appétissants ! Et c’est ainsi que naît Anlia Events. « Le projet a pris tout de suite ! Les entreprises ont été séduites par cette alternative plus diététique. Lorsque l’activité économique a repris normalement, on s’est spécialisés traiteur, en gardant cette idée de proposer de la nourriture saine et made in Mayotte ! » L’activité décolle rapidement : inaugurations, événements institutionnels… « Parfois jusqu’à 200 personnes à restaurer ! » En deux ans, Anlia Events a su se constituer une clientèle de choix, et de confiance. « Aujourd’hui, la plupart nous laissent carte blanche. Quelle joie de travailler en totale liberté ! », se ravit la fondatrice, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous prévoyons l’ouverture de notre premier établissement physique à Pamandzi cette année ! »

Voix des Outre-mer : les inscriptions sont lancées !

-

Les inscriptions pour la sixième édition de Voix des Outre-mer sont ouvertes ! Chanteurs amateurs et professionnels de tous les territoires d’outre-mer sont invités à candidater avant le 15 mai prochain pour participer aux sélections locales du concours. Lors de la dernière édition, les jeunes Lollia Aiiaoui et Antone Boinali avaient été sélectionnés pour représenter Mayotte lors de la grande finale nationale qui s’est déroulée à l’Opéra Bastille.

Une meilleure qualité de service mobile avec Orange selon l’Arcep

L’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a publié les résultats de sa campagne 2022 de mesure de la qualité de service mobile à Mayotte, ainsi qu’à La Réunion. Cette campagne, qui représente plus de 100.000 mesures sur les deux territoires, pour cinq opérateurs différents, a porté sur les services les plus utilisés tels que la navigation web, la lecture de vidéo, le transfert de données, les SMS et les appels vocaux.

A Mayotte, les résultats montrent une nette amélioration de la qualité de service entre la campagne de 2022 et celle de 2021, sur tous les indicateurs. En particulier, le taux de pages web affichées en moins de cinq secondes a presque doublé en un an. Pour les appels et les SMS, Orange présente la meilleure qualité de service sur l’île, notamment grâce à la fonctionnalité de la Voix sur LTE (VoLTE). SRR (Société réunionnaise du radiotéléphone) progresse nettement par rapport à l’année dernière et propose en 2022 une qualité de service comparable à celle proposée par Telco OI (Only). En ce qui concerne les usages internet, SRR propose les meilleures performances en streaming vidéo, tandis qu’Orange présente les plus hauts débits montants moyens (46 Mbit/s contre 23 Mbit/s pour SRR), bien devant Telco OI (8 Mbit/s). Maore Mobile, inclus dans l’étude, a toutefois été écarté des moyennes, car totalement inopérant.

UNSS : le collège de Majicavo représentera Mayotte à Épinal en juin

-

L’équipe de l’Association sportive du collège de Majicavo s’est imposée ce mercredi 12 avril lors de la finale académique des « Jeux de l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) » qui regroupent deux sports : le sandball (handball de plage) et le beach-athlé. Les jeunes collégiens représenteront l’UNSS Mayotte aux championnats de France UNSS du 20 au 23 juin prochain à Épinal (Vosges).

La section UNSS de Mayotte porte par ailleurs deux événements le mercredi 19 avril : les rencontres académiques de la danse contemporaine au pôle culturel de Chirongui (14h-15h30) et les finales des championnats d’académie des sports collectifs, niveau lycée.

Une matinée d’information sur les métiers de l’aéroportuaire

-
une-matinee-dinformation-sur-les-metiers-de-laeroportuaire

Le centre régional information jeunesse (Crij) propose une matinée d’information sur les métiers de l’aéroportuaire ce mardi 18 avril, en partenariat avec Camas Formation. Les différentes formations continues du secteur seront présentées. Toute personne intéressée est invitée àu Crij (boulevard stade Cavani à Mamoudzou) à partir de 8h30.

« Wuambushu » : la nouvelle fédération de Reconquête soutient l’opération

-

Le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, annonce dans un communiqué la création d’une fédération à Mayotte. Peu populaire sur l’île, le candidat à l’élection présidentielle de 2022 n’y a recueilli que 1,4% des voix au premier tour. Il paye sans doute, même s’il a fait amende honorable en 2021, ses propos peu amènes sur les Mahorais. En 2019, alors qu’Emmanuel Macron était en visite sur le territoire mahorais, le journaliste avait déclaré : « Mayotte est une île comorienne, on y parle très peu le français, la population est musulmane, tout est réglé par les cadis musulmans, il n’y a pas de respect du code civil ». Dans l’ombre d’une Marine Le Pen qui réalise souvent des scores importants ici, Reconquête semble désormais s’attacher à redorer son image sur une île confrontée à plusieurs problèmes liés à l’immigration. « Mayotte connait une actualité riche et des préoccupations légitimes importantes, ces dernières nécessitent des relais locaux réactifs et force de propositions », indique d’ailleurs Aurélia Maillard, la déléguée locale du parti. Sa fédération prend d’ores et déjà position sur l’opération « Wuambushu » prévue en fin de semaine en soutenant « les autorités à son initiative ». Se disant solidaire « des actions régulières du Collectif des citoyens de Mayotte, au Collectif RéMa et les Femmes Leaders », le parti « a pleinement conscience de la nécessité d’une telle opération tant les problèmes s’accumulent sur notre île ». « Outre l’insécurité grandissante, un système de santé sous tension, une éducation nationale débordée car sous-dimensionnée, la crise de l’eau qui s’annonce va encore renforcer cette nécessité de remigrer les étrangers dans leurs pays d’origine », estime Reconquête.

Cité judiciaire : les terrains vendus pour 1,8 million d’euros

-
cite-judiciaire-les-terrains-vendus-pour-18-million-deuros

Les terrains où se trouve la Dealm (direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement), à proximité de la caserne des pompiers de Kawéni, accueilleront la future cité judiciaire de Mamoudzou. En effet, le tribunal judiciaire est devenu trop étroit et sa location très couteuse. En visite en mars 2022, Éric Dupont-Moretti (photo) avait d’ailleurs annoncé la construction d’une cité judiciaire (ainsi qu’une deuxième prison). Ben Issa Ousseni, président du Département de Mayotte, avait vite répondu au ministre de la Justice en proposant le site de Kawéni. Ce jeudi 13 avril, les élus départementaux ont acté la cession des parcelles d’environ 5.000 mètres carrés au total. Conseiller départemental d’opposition, Daniel Zaïdani dit espérer que l’État soit reconnaissant, car pour lui, 1,8 million d’euros en plein Kawéni équivaut à un traitement de faveur.

Des « sucres lents » pour la justice en outre-mer ?

-

Au cours d’un débat avec le gouvernement, jeudi 13 avril, le sénateur Thani Mohamed-Soilihi a alerté sur le manque de moyens des institutions judiciaires en outre-mer. Jean-François Carenco, ministre délégué des outre-mer, a convenu qu’il fallait « un plan stratégique », arguant « qu’il est fait sur les institutions pénitentiaires ». Rappelons toutefois que la prison de Majicavo a récemment dépassé les 210% d’occupation.

« Deux pages et demi sur 250 consacrées aux Outre-mer dans le rapport issu des Etats généraux de la justice. C’est peu lorsque l’on sait que les terribles constats qu’il établit sont aggravés dans ces territoires », a regretté, quelques minutes avant, le sénateur mahorais. Le ministre a tenté de défendre le bilan du gouvernement en rappelant qu’une priorité sera faite à la lutte contre les violences familiales en outre-mer, que des renforts de magistrats sont présents pour plusieurs mois à Mayotte et des greffiers sont arrivés en mars. Si le Sadois a reconnu « l’utilité de ces fameux « sucres rapides » », il avait aussi indiqué que « l’Inspection Générale de la Justice soulignait, en octobre 2020, la nécessité de bâtir un plan stratégique d’actions à la fois communes et propres à chaque territoire ultramarin. Quelles suites entendez-vous donc donner à cette recommandation pour injecter désormais les « sucres lents » dont nous avons tant besoin ? » Hormis un concours de greffiers spécial Mayotte et Cayenne, les deux territoires les plus pénalisés par le manque de personnel, peu de « sucres lents » à se mettre sous la dent.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes