Une première mobilisation, le samedi 9 septembre, avait réuni environ 200 personnes, dans les rues de Mamoudzou. Avec comme toile de fond la pénurie d’eau qui touche le territoire mahorais, les manifestants y avaient demandé plus de transparence sur la gestion de cette crise de l’eau, des sanctions à l’encontre des responsables du manque d’investissement dans les infrastructures de l’île et des mesures telles qu’une baisse du prix des bouteilles d’eau ou le gel des factures d’abonnement de la Société mahoraise des eaux (SMAE). Dans le cortège, des échanges ont eu lieu entre les organisateurs et la promesse que d’autres actions seront menées a été faite.
Ce sera le cas, le mercredi 27 septembre. Une nouvelle mobilisation est prévue, à partir de 8h, sur la place de la République à Mamoudzou.
L’unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile, qui a atterri ce vendredi à Mayotte, est constituée de quarante personnes.
Une unité militaire de sapeurs-sauveteurs de la sécurité civile a atterri à Mayotte, ce vendredi matin. Ce dispositif, envoyé pour lutter contre la crise de l’eau actuellement vécue sur l’île, compte quarante personnes. Chaque jour, les équipes pourront, grâce à leur matériel, potabiliser de l’eau douce jusqu’à 200 m3 d’eau. Le ministère de l’Intérieur des Outre-mer a également annoncé qu’un bateau transportant 600.000 litres d’eau potable destinés aux plus vénérables a quitté La Réunion et arrivera le 20 septembre.
Vendredi soir, une centaine de personnes ont voulu en savoir plus sur les ambitions de la municipalité sur le terre-plein de M’tsapéré.
Vendredi soir, un groupe d’habitants de M’tsapéré étaient rassemblés sur le terre-plein qui sépare le village de la rocade. Y ont été rapidement évoqués les futurs projets de la Ville de Mamoudzou, un palais des congrès, un parc, la mairie annexe, la darse nautique, avant que la parole ne soit laissée au public pour recueillir les idées.
Ambdilwahedou Soumaïla, le maire de Mamoudzou, a recueilli les propositions. Cependant, le futur palais des congrès fait déjà partie des inévitables.
L’architecte-urbaniste, Gjergj Miraçi, présente rapidement les futurs projets sur le terre-plein. Son cabinet AEI est chargé de d’imaginer un ensemble cohérent en prenant en compte les
idées des habitants.
« Il faut faire attention au niveau de la mer, il y a toujours un risque d’inondation. Il faut aussi prendre le littoral en considération, les jeunes ici sont toujours allés s’y baigner, encore aujourd’hui»,donne comme conseilDhinourainiBoina à GjerjMiçari, l’architecte-urbaniste du cabinet AEI. Celui qui a grandi à M’tsapéré sait de quoi il parle, il a vu le village se transformé avec l’arrivée du terre-plein, qui accueille une réunion publique, ce vendredi soir. Il fait partie des nombreux intervenants qui ont assisté à la présentation du projet faite à la fois par le cabinet d’architecture et le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla. « On le fait avec vous », promet l’élu, qui est aussi là pour écouter les propositions. Pour rappel, en parallèle de la première ligne du Caribus (qui reliera Passamaïnty et les Hauts-Vallons), la Ville de Mamoudzou compte ajouter plusieurs éléments au terre-plein. Outre la mairie annexe à côté des locaux de la Dealm, la refonte de la darse nautique et la halle des pêcheurs devraient former un nouvel ensemble dédié évidemment à la pêche. Tandis que tout au bout du terre-plein, à proximité du rond-point de Doujani, un palais des congrès entouré d’un parc doit aussi voir le jour.
Une caserne de pompiers
Le public présent a loué ces futurs équipements sur le rare foncier disponible à proximité du centre de Mamoudzou. Il n’a pas non plus oublié de faire des propositions. Une résidence pour personnes âgées, un parc, « on n’en a très peu », fait observer une participante à la réunion, ou une future caserne de pompiers ont été émis comme idées. Le lieu dispose encore d’espace disponible et nécessitera sans doute des aménagements, voire des arbitrages. Car la préfecture ne serait pas contre une future cité administrative sur le terre-plein. « Pour la caserne des pompiers, ça répond à la même logique que le poste de la police municipale (N.D.L.R. prévu en décembre). Ça réduirait le temps d’intervention au sud de Mamoudzou, notamment à Tsoundzou, Passamaïnty et Vahibé», note Dhinouraine M’Colo Mainti, le premier adjoint au maire.
L’aspect économique n’est pas non plus oublié. DjadidAbdourraquib a rappelé l’importance de ce type de projet pour les entrepreneurs locaux et demandé qu’une partie des appels d’offres prenne en compte leurs services. « Rien ne se fera sans eux », avertit-il.
La Résidence des gouverneurs à Dzaoudzi, haut lieu de l'exercice du
pouvoir à Mayotte pendant deux siècles.
Comme annoncé en mars, Stéphane Bern et sa Fondation dupatrimoine viennent secours de la Résidence des gouverneurs sur le rocher de Dzaoudzi. La quarantième édition des Journées européennes du patrimoine (JEP), ce week-end, a permis à un large public de découvrir les secrets architecturaux du quartier historique, en particulier son patrimoine historique issu de la colonisation.
La rénovation de la Résidence de Dzaoudzi est le fruit d’un partenariat entre le Département, la direction des affaires culturelles (Dac Mayotte), et les deux communes de Petite-Terre.
Haut lieu de l’exercice du pouvoir à Mayotte durant deux siècles, la Résidence des gouverneursà Dzaoudzi (bâtie en lieu et place de l’ancien palais des sultans) est pour le moins dans un sale état. Devenue propriété du département en 2004, le lieu (déjà vétuste) s’est très rapidement dégradé au fil des années, au point que son accès est désormais limité aux seuls techniciens chargés d’étudier sa rénovation.Une rénovation qui se fait attendre depuis 2011 et qui s’inscrit globalement dans le projet de musée de Mayotte. Ce joyau de l’architecture coloniale à forte prédominance de métal est attribué au génie de Gustave Eiffel, le créateur de la tour du même nom, un des monuments le plus visités à Paris. Samedi matin, lors de la deuxième journée de la célébration des quarantièmes Journées européennes du patrimoine (JEP), c’était le moment de la remise officielle d’un chèque de 500.000 €émanant dela Fondation du patrimoine portée par le très médiatique journaliste Stéphane Bern et soutenue par le ministère de la Culture et la Française des jeux.
« Un soutien à point nommé »
« Un soutien qui arrive à point nommé et honore l’institution »,selon le Département de Mayotte pour lequel ce financement va permettre « de mieux envisager, avec la Fondation et la direction des affaires culturelles de la préfecture de Mayotte (DAC), notre principal partenaire, la restauration de la splendeur de la Résidence des gouverneurs qui recevra la partie du projet du musée ».Cette cérémonie organisée dans le vaste jardin entourant l’édifice à sauver, sous le patronage de M. El Anrif Assani, conseiller départemental de Mamoudzou 1 et vice-président de l’Office culturel départemental (OCD), a permis au public (qui était composé en très grande partie de scolaires, d’enseignants et de parents d’élèves) de suivre sur un écran de télévision la retransmission du message vidéo de Stéphane Bern,félicitant Mayotte pour son désir de restauration du site historique de Dzaoudzi.
Les manzarakas sont dès maintenant interdits à Mayotte en raison de la pénurie d’eau. (image d'archives)
En accord avec le conseil cadial, la préfecture de Mayotte a durci les restrictions d’usage de l’eau depuis ce jeudi 14 septembre, en raison de la pénurie qui touche le territoire. Les manzarakas, les grandes cérémonies de mariage, sont interdits, tout comme le lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelle sans système de recyclage de l’eau. Le nouveau calendrier des tours d’eau a aussi été annoncé avec des changements (voir ci-dessous). Ainsi, les coupures d’eau de 48 heures s’étendent à Kawéni village, Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty.
Le Grand cadi de Mayotte, Mahamoudou Hamada Saanda, avait donné comme recommandation de ne pas faire de manzarakas en cette période de sécheresse. Le préfet de Mayotte a entériné la mesure via un arrêté datant du jeudi 14 septembre. « Ce nouvel arrêté complète le dispositif de tours d’eau décidé par les membres du Comité de suivi de la ressource en eau, pour repousser la date de vidange des retenues collinaires », prévient la préfecture de Mayotte. S’y ajoute « l’interdiction du lavage des véhicules hors des stations de lavage professionnelles équipées d’u système de recyclage de l’eau ».
Ces nouvelles dispositions rejoignent tout un panel d’interdictions préfectorales qui peuvent entraîner des amendes si elles ne sont pas respectées (1.500 euros d’amende, 3.000 euros en cas de récidive). Il n’est pas autorisé de laver des trottoirs, des bâtiments, façades, terrasses, l’arrosage des espaces verts, des jardins potagers (de minuit à 18 heures), le remplissage et le maintien à niveau des piscines privées ou des manifestations de type « pool party » par exemple.
Un nouveau calendrier avec quelques changements
Si le principe de coupures d’eau de 48 heures ou nocturnes est inchangé, le nouveau calendrier comporte quelques changements pour des villages.« L’attention des usagers est appelé sur certaines adaptations au niveau du découpage des secteurs pour limiter le risque du vidange des réservoirs », confirme la Société mahoraise des eaux (SMAE). Deux secteurs, le quartier Convalescense à Mamoudzou et le village de Bandraboua seront divisées en deux. A Bandraboua par exemple, il y aura désormais le Village Nord (secteur 1) et le Village Sud (secteur 2).
L’autre modification concerne Kawéni Village (dès maintenant), Mamoudzou village, Koungou village et Passamaïnty qui passent aux coupures d’eau de 48 heures. Les quatre étaient jusqu’alors sur un rythme de coupures nocturnes du lundi au vendredi, puis une de 36 heures le week-end. Désormais, seule la zone industrielle de Kawéni et Petite-Terre restent sur ce rythme, au moins jusqu’au 1er octobre selon le planning indiqué.
Les manifestants ont fait bloc devant la barge ce vendredi matin.
Un bus reconduisant du personnel du centre hospitalier de Mayotte s’est fait attaquer par un jet de pierre, ce jeudi soir, à Doujani. Une jeune étudiante a été grièvement blessée au visage par un projectile. A la suite de cet événement, le personnel du centre hospitalier a manifesté, ce vendredi matin. Dans un premier temps devant le CHM, ils se sont rendus en Petite-Terre afin de rencontrer le préfet de Mayotte. Le droit de retrait exercé ce jour, ne sera pas reconduit ce week-end.
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Plusieurs centaines de personnes sont montées sur la barge en direction de Petite-Terre et d’une éventuelle rencontre avec le préfet.
D’abord réuni à Mamoudzou, les manifestants sont descendus vers la barge.
C’est après la vacation de 19h30 que le personnel du centre hospitalier de Mayotte s’est fait caillassé dans le bus les reconduisant chez eux, en direction de M’tsangamouji. L’attaque aurait eu lieu aux alentours de 19h50, selon la police. Une élève infirmière à l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) a été gravement blessée au visage et risque de perdre son œil. Deux autres personnes auraient été touchées légèrement. Ce n’est pas la première fois qu’un bus du CHM se fait caillasser. En effet, en mai dernier, l’un d’eux avait été attaqué à Majicavo-Dubaï.
Un ras-le-bol général
A la suite de cet événement, le personnel du CHM s’est mobilisé, ce vendredi matin. Une partie du personnel a exercé son droit de retrait. En début de matinée, après s’être réunis devant la préfecture à Mamoudzou, plus d’une centaine de manifestants a pris la direction de la barge afin de se rendre en Petite-Terre. L’objectif ? Rencontrer le préfet de Mayotte et faire entendre leurs voix. C’est pour dénoncer cette situation et exprimer un « ras-le-bol général » que se sont réunis syndicats du CHM et agents. « On est là pour dire stop a tout ça et qu’il va falloir trouver une solution pérenne. Pas seulement régler le problème pendant un mois et attendre qu’il y ait un prochain blessé pour réagir », revendique Toibu Mchindra, représentant du personnel CGT-Ma Santé.
Trouver une solution pérenne
« Même les ambulances se font caillasser. Il y a des patients aux urgences qui n’osent pas rentrer chez eux la nuit. Ça ne concerne pas que nous », dénonce une des agents. L’âge de l’élève gravement blessée touche encore plus le personnel soignant. « C’est la nouvelle génération qui est touchée. Vous vous rendez compte du message que ça lui envoie ? Tu vas soigner des gens qui vont t’agresser », regrette-t-elle. Les agents du CHM réclament qu’une solution pérenne soit trouvée afin que leur sécurité, mais aussi de bonnes conditions de travail soient assurées. « On n’arrive plus à faire venir du personnel, les agents sont fatigués. Il faut que ça s’arrête ! ».
Les syndicats ont rencontré le préfet en milieu de matinée, et il aurait assuré déployer des moyens ce vendredi soir afin d’assurer la sécurité des agents du CHM. « La réponse du préfet n’a pas été à la hauteur de nos attentes », déclare Ousseni Balahachi, secrétaire général de la CFDT Mayotte. Il ajoute que les syndicats attendent de voir ce qui va être concrètement mis en place pour assurer leur sécurité de manière durable. Les syndicats devraient être reçus d’ici mardi par le préfet dans le but de discuter plus amplement de leurs attentes. Il n’y aura pas de droit de retrait ce week-end, mais celui-ci sera de nouveau exercé lundi et mardi, dans l’attente de la réunion avec la préfecture.
Du samedi 16 au vendredi 22 décembre, le groupe Mlezi Maoré organise des portes ouvertes dans ses différents pôles. Cet acteur majeur du social et du handicap sur l’île accueillera du public dans 17 structures répartis sur tout le territoire. Ça commence dès ce samedi avec la Maison d’enfants à caractère social à Chirongui, de 10h à 14h. Au cours de la même matinée, de 9h à midi, le siège du groupe à Cavani fera la même démarche d’ouverture pour un échange sur les enjeux de Mlezi.
Ce vendredi 15 septembre à 12h30, l’amphithéâtre du Centre universitaire de formation et de recherche (CUFR) de Dembeni accueillera une nouvelle conférence publique, intitulée « L’anthropologie de la danse au service du patrimoine immatériel, l‘exemple du debaa et du mbiwi à Mayotte ». Cette conférence sera animée par Eléna Bertuzzi, docteure en Anthropologie. A partir d’une recherche sur le debaa et le mbiwi à Mayotte, elle présentera la méthodologie appliquée à l’étude de ces deux danses à Mayotte, fondée sur l’analyse et la transcription du mouvement et sur une approche participative et engagée du corps.
Dans le cadre du projet « 100% réussite », de la mairie de Bandrélé, le maire de la commune, Ali Moussa Moussa Ben convie les parents des bacheliers de la promotion2023, à prendre part à une réunion de présentation du dispositif d’accompagnement de leurs étudiants effectué par l’association Emanciper Mayotte.La réunion aura lieu le samedi 23 septembre à la salle de conseil de la mairie de Bandrélé, de 9h à 11h.
Le préfet de Mayotte publie, ce jeudi, l’appel à manifestation d’intérêt pour un établissement hôtelier sur le front de mer de Mamoudzou. Cet endroit est au cœur des enjeux de développement du territoire en raison d’une part, de la place qu’il occupe dans les stratégies de promotion touristique, et d’autre part, de l’importance que prend le littoral dans les pratiques récréatives et touristiques émergentes de la population locale. Actuellement inexploité et occupé par des équipements hétérogènes, une stratégie de développement à moyen-long terme est en cours de réflexion à travers d’une orientation d’aménagement et de programmation menée par la communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou. L’objectif étant de donner une signature visuelle unique à ce littoral qui est la vitrine de la ville chef-lieu du département.
La parcelle stratégiquement située face au lagon, proche du rond-point dit « Mahabou » et aux quais d’embarquements des barges, offre une vue panoramique idéale. Le projet devra ainsi présenter une identité forte et s’insérer la stratégie de développement de la zone.L’appel à manifestation d’intérêt est ouvert entre le mercredi 13 septembre 2023 et le 20 décembre 2023 à 2h. Le dépôt des dossiers de candidature peut être réalisépar voie dématérialisée via la plateforme « Démarches simplifiées» avec le lien suivant www.demarches-simplifiees.fr/commencer/ami-parcelle-az322 ou par voie postale sous pli cacheté et recommandé à l’adresse suivante :Préfecture de Mayotte, secrétariat général pour les affaires régionales, pôle politiques publiques, AMI pour un établissement hôtelier sur le front de mer de Mamoudzou, BP 676 – 97600 Mamoudzou. Le dossier peut être retiré au secrétariat général des affaires régionales auprès d’Alissa Houmadi, chargée de missions infrastructures (alissa.houmadi@mayotte.gouv.fr et 02 69 66 50 35).
La société MIM organise la troisième édition de son salon Xtrem Pro ce vendredi 15 et samedi 16 septembre. L’événement, à destination des professionnels, se déroulera à M’tsangabeach, de 9h à 17h. Ces deux jours sont l’occasion pour la société MIM de présenter à ses clients ses produits et nouveautés. Depuis plus de 25 ans, l’entreprise intervient sur ses champs de compétences (agriculture, transport, bâtiment et travaux publics, manutention, modules) au développement du territoire.
La Coopérative Taxi Vanille 976 convie l’ensemble de ses adhérents à une réunion le samedi 16 septembre. Ce rendez-vous commencera à 9h, dans la salle de délibérations de la CCI, place Mariage à Mamoudzou. La coopérative, qui compte aujourd’hui près d’une centaine d’adhérents, poursuit son développement et abordera probablement la question des transports en commun sur l’île lors de cette rencontre. Pour davantage de renseignements, contactez la coopérative au 06 39 03 33 33 ou à l’adresse contact@taxivanille976.com.
Un tournoi de beach rugby est prévu ce samedi 16 septembre sur la plage de N’Gouja. Organisé par le Comité territorial de rugby de Mayotte et le Jardin Maoré, cet événement sera l’occasion pour les enfants de suivre une initiation au rugby de 9h à 12h. Un tournoi dédié aux adultes aura lieu de 12h à 16h. L’initiation et le tournoi seront mixtes. « C’est une première sur l’Océan Indien ! Il y aura deux structures gonflables de 30 x 40 installées de 9h à 16h (le matin pour les enfants, l’après-midi pour les adultes) »,explique l’équipe du Jardin Maoré.
L’entrée est libre et le Jardin Maoré assurera le bar et la restauration sur place. Le covoiturage pour venir est encouragé et des sacs seront mis à disposition pour trier les déchets. « Nous vous invitons à profiter de chaque instant et à créer de précieux souvenirs tout en respectant la Nature »,poursuit le Jardin Maoré sur ses réseaux sociaux.
Originaire de M’tsangamouji et actuellement en métropole, Souloutoini Hamouza a réalisé un défi sportif peu commun : l’Infernal trail des Vosges, lors du dernier week-end. Il a réalisé la course IT200, soit parcouru 208 kilomètres avec plus de 10.000 mètres de dénivelé positif. Il s’agit d’une des ultras-distances les plus difficiles de France. « J’étais émerveillé en arrivant à Saint-Nabord. Le départ m’a donné des frissons avec la musique, le feu d’artifice et la flamme de l’Infernal qui brûlait dans la nuit », déclare le coureur de 37 ans. Il a grandement apprécié l’ambiance conviviale de cette course, entre les rires des coureurs et l’aide des bénévoles. « Vers la fin de mon périple, ma famille est venue me retrouver aux points de ravitaillement et cela m’a donné une énergie incroyable pour terminer. Je suis fier d’être allé au bout de cette course légendaire, car presque un coureur sur deux a abandonné », raconte Souloutoini Hamouza, qui remercie au passage l’ex-Monsieur athlétisme de France Télévisions, Patrick Montel, qui l’a suivi de près pendant le parcours. Le Mahorais espère, par sa performance, partager le goût du sport avec les jeunes de son île.
La Ville de Mamoudzou organise une réunion publique afin de recueillir les attentes de la population concernant le projet d’aménagement du terre-plein de M’tsapéré. Vous êtes invités à participer à ce temps d’échange ce vendredi 15 septembre, à 15h30, sur le remblai de M’tsapéré (entrée côté rond-point de Doujani). Pour rappel, celui-ci est en plein travaux du fait de la future ligne Passamaïnty-Hauts-Vallons, la première ligne de transport en commun de la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou). A son extrémité, la commune de Mamoudzou envisage la création d’un palais des congrès.
Zoubert Ambouharya, Faïdine Ahamadi, Soule Youssouf, Idaroussi Ahamada (les quatre apprenants), Adélaïde Papay et foundi Chazouli Halidi étaient sur le chantier-école, ce jeudi après-midi, à Tsingoni.
Pendant quatre jours, l’association LikoliDago mène un chantier-école autour de la création d’une voûte en briques de terre compressée à Tsingoni. Une semaine de formation qui allie théorie et pratique, aboutissant à la réalisation du prototype. Ce projet a ainsi permis à quatre apprenants, qu’ils soient chefs d’entreprises, artisans ou ouvriers, de se former.
Dès 9h30, ce jeudi, l’école Cavani-stade a dû renvoyer les élèves à cause du manque d’eau.
Alors que Koungou a choisi de mettre en place « des tours de classe » faute de cuves nécessaires, Mamoudzou est aussi en proie aux difficultés dans une partie de ses établissements scolaires qui ne sont pas sur le chemin de l’eau. Le maire, Ambdilwahedou Soumaïla, confirme qu’une pénurie de surpresseurs retarde les raccordements.
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Le maire de Mamoudzou, Ambdilwahedou Soumaïla, doit composer avec 19 établissements scolaires qui sont soumis aux mêmes coupures d’eau que les particuliers.
A l’école Cavani-stade, à Mamoudzou, un planning a été instauré en raison des tours d’eau.
F.I. : Ce jeudi matin, les élèves du Cavani-stade ont dû quitter l’établissement vers 9h30 par manque d’eau. Est-ce que d’autres écoles de Mamoudzou sont concernées par le même problème ?
Ambdilwahedou Soumaïla : J’ai compris qu’il y avait de difficultés à Cavani Sud. C’était la même chose à Tsoundzou 2 pendant deux jours, mais j’ai reçu un message d’un parent d’élève qui m’a dit que c’était réglé. Mais le problème, c’est la pénurie de surpresseurs sur l’île, on est obligé d’en commander en métropole. A Mamoudzou, on a 19 établissements sur une trentaine au total qui ne sont pas sur le chemin de l’école. Onze ont reçu les cuves, dont six qui sont déjà raccordés.
F.I. : Les jours sans classe commencent à s’accumuler pour une partie des élèves.
A.S. :On cherche à résoudre le problème dans les jours à venir. Je sais qu’il faut qu’on assure un semblant d’éducation. Ça sera compliqué, personne ne sait ce qui nous attend avec cette pénurie qui s’aggrave.
F.I. : On a senti que le rectorat accusait le coup au moment où ont été annoncées les coupures de 48 heures. On imagine la même chose pour les communes.
A.S. : Oui, on sait qu’à chaque fois qu’il y a des nouvelles coupures, ça compliquera tout. Tout le monde doit trouver le moyen de s’adapter.
F.I. : Sur la suite justement, est-ce qu’on vous tient informés de ce qui nous attend ?
A.S. : Il y avait une réunion, aujourd’hui, avec le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, et celui de l’eau, Gilles Cantal. Mais encore une fois, la gouvernance du syndicat Les Eaux de Mayotte n’était pas présente. Je ne comprends pas. On a l’impression qu’ils se culpabilisent. Dans des moments comme ça, au contraire, il faut resserrer les rangs. C’est ça être responsable. Il faut expliquer, essayer de donner des réponses.
La mosquée du vendredi à M’tsapéré ouvre ses portes au cours de ces journées européennes du patrimoine, comme d’autres sites religieux de la ville de Mamoudzou.
La 14e édition des journées du patrimoine se déroulera du vendredi 15 au dimanche 17 septembre. Lors de cet événement, le patrimoine de Mayotte sera mis en lumière. Cette année, deux thématiques sont mises à l’honneur : le patrimoine vivant et le patrimoine des sports. Retrouvez ci-dessous une liste non-exhaustive d’activités pour ce week-end.
Une visite des vestiges de l’ancienne usine sucrière de Soulou est proposée par le Jardin de M’tsangamouji en marge d’un événement dédié aux cultures locales.
Les journées européennes du patrimoine se dérouleront ce week-end à Mayotte. Annulé l’an dernier pour cause d’opération « Ile morte », le rendez-vous a pour objectif de montrer au plus grand nombre la richesse extraordinaire du patrimoineau travers de rendez-vous inédits, de visites insolites et d’ouvertures exceptionnelles.Ilest également l’occasion de développer la curiosité et la connaissance de la culture locale. Que ce soient les archives départementales, les mairies ou encore les associations, les acteurs culturels ont rivalisé d’imagination pour faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine mahorais.
À Pamandzi, Mamoudzou et Sada
A Mamoudzou, le samedi 16 septembre, de 9h à 16h, il sera possible de participer à une visite guidée de la mosquée du vendredi à Kawéni, de la mosquée Nquizi à Mamoudzou, de la mosquée de Mbalamanga à M’tsapéré et de l’église Notre–Dame de Fatima à Mamoudzou. Des concours sportifs auront lieu de 9h à 17h à la pointe Mahabou, avec au programme un monté les cocotiers, course en sac, course en chaussures noix de coco et course de pirogues. En parallèle à ces concours, des ateliers de savoir-faire et d’artisanat se tiendront de 9h à 13h (tressage de feuilles de coco, râper les cocos). Le lendemain, dimanche 17 septembre, il sera de nouveau possible de visiter de 9h à 16h, les mosquées de Kawéni, de Mamoudzou et de M’tsapéré. En complément, la place Zakia Madi accueillera des chants et danses de 14h à 17h, avec notamment un m’biwi traditionnel.
Dans l’ouest de l’île, la commune de Sada organise sa journée du patrimoine, le samedi 16 septembre, avec des visites prévues au Chissioua, à la mosquée du vendredi, à la maison de l’artisanat et à l’îlot de Sada. Elles auront lieu de 7h30 à 11h30. Afin de mettre en avant le patrimoine culturel local, seront installées sur le parking Tiyoni, une exposition et une vente de saveurs locales, de 8h à 18h. La journée sera rythmée par des jeux de devinettes et sauts en sac. A 15h30, le rendez-vous est donné pour des danses Wadaha et m’biwi. Enfin, la journée se clôturera par un folklore, à 16h30.
En Petite-Terre, la ville de Pamandzi organise elle-aussi un événement, ce samedi 16 septembre. De 9h à 12h, des échanges et témoignages d’anciens joueurs, ainsi que des jeux ludiques sont prévus. Petits et grands, vous pourrez vous affronter lors d’une course de sac, ou d’un concours de rappe coco. Des animations autour du m’gourou, du m’ringué et lache seront également organisées. De 14h à 15h, tous les participants pourront participer au sport intergénérationnel et enfin, jusqu’à 17h30, la fin de journée sera clôturée par des danses et chants traditionnels, accompagnés du groupe « Jumbo Music ».
Les associations se mobilisent aussi
L’association Art’Terre organise, sur inscription, deux journées qui ont pour but de faire (re)connaître au grand public la brique de terre compressée (BTC) de Mayotte et découvrir via des expériences scientifiques et pratiques les propriétés du matériau terre et comprendre pourquoi et comment il est possible de construire avec. Le samedi 16 septembre, aura lieu une activité sous forme d’un atelier pédagogique ludique portant sur la découverte du patrimoine et de la brique de terre comprimée du quartier square Papaye. La journée sera décomposée ainsi : 9h30 : rendez-vous devant l’entrée principale du centre commercial Baobab à Mamoudzou, puis de 10h15 à 15h : constitution des groupes, sortie, centralisation des photos et à 15h : restitution par les groupes. Le dimanche 17 septembre, les participants seront invités à comprendre au travers d’ateliers pédagogiques, comment passer de la matière première terre au matériau de construction. Le rendez-vous sera donné à l’entrée de la zone industrielle Nel, à Kawéni, puis de 10h15 à 12, ce sera un temps dédié à un atelier découverte. L’après-midi, sont programmés des ateliers de production d’adobes et de BTC et de réalisation d’ouvrages en BTC.
Le vendredi 15 septembre, est organisée la restitution du projet Gardiennes de la mémoire, de Julia Maria Lopez Mesa en partenariat avec la FAAAB (Fédération des associations artisanales et agricoles de Mayotte). Cette journée sera la première de restitution de ce projet artistique au long cours qui aura lieu à l’école de Bambo Ouest. Des ateliers de préparations du défilé auront lieu le matin, et l’après-midi, le salouva de l’école sera inaugurée lors d’un défilé. Il mettra à l’honneur le travail des femmes de la FAAAB en tant que pilier de la transmission de la culture mahoraise et qui s’exprime à travers les pratiques textiles traditionnelles. Au programme de cette journée : 8h – ateliers préparatoires au défilé avec création de chapeaux, maquillage, coiffures, tressage, fabrication de bijoux et visite des expositions ; 11h – accueil officiel et discours ; 11h30 – ouverture du défilé.
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine 2023, l’association Les Naturalistes de Mayotte consacrera son café naturaliste au « jardin mahorais ».La conférence, animée par Clara Husson, agronome au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), portera sur le jardin mahorais, ses diverses formes et fonctions.Ce café naturaliste aura lieu au restaurantLa Croisette à Mamoudzou (derrière lemarché), le vendredi 15 septembre, à 18h.
Le Jardin de M’tsangamouji propose, le samedi 16 septembre, de 8h à 14h30 au plateau de M’tsangamouji des stands et activités, notamment du henné, du tressage de feuilles de coco, de la fabrication du coprah et d’outils artisanaux. En plus, des chants et danses traditionnelles et culturelles animeront cet événement. En complément, une visite des vestiges de l’usine sucrière de Soulou, de la maison du Maître et de la jetée sont également prévues.
Dans le cadre de cette édition des JEP, l’association Tanafou ya hazi de Mayotte a programmé, le dimanche 17 septembre de 8h30 à 15h, une journéed’exposition autour de la découverte du site patrimonial des alambics de Dziani Bolé au grand nord de Mayotte. Est prévu un rassemblement à 8h sur la place de la mairie de M’tsamboro. Puis des activités culturelles et animations avec des contes et histoire de Mayotte halé halélé ; vente de produits artisanaux et dégustation de thés et jus de fruits et productions agricoles issues des agriculteurs locaux.
Musée, archives et culture complètent le panel
Le musée de Mayotteparticipe également au rendez-vous. Les samedi 16 et dimanche 17 septembre, de 9h à 16h, chacun pourra découvrir l’exposition qui porte sur la découverte de l’architecture coloniale. Une exposition sur bâches sur les caractéristiques architecturales et patrimoniales de la Caserne et de la Résidence des gouverneurs, deux bâtiments emblématiques du projet architectural du musée de Mayotte.
De son côté, la Direction de la culture et de la lecture publiquea retenu le thème « usages traditionnels des plantes à Mayotte », au Pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi. Le vendredi 15 septembre, de 9h à 12h, chaque visiteur pourra découvrir l’exposition « Un monde de brèdes », la diffusion de la vidéo « Les plantes médicinales à Mayotte », mais aussi participer au jeu de découvertes et devinettes sur les plantes. Une visite du site sera également possible. Le lendemain, de 9h à 16h seront proposées les mêmes activités. La visite guidée du site n’aura lieu que de 9h à 12h uniquement. De plus, un nouvel atelier sera proposé sur « Les cinq sens ». Le dimanche, les animations auront lieu de 9h à 13h.
Les archives départementales de Mayotteouvriront également leurs portes au grand public durant ce week-end. Samedi et dimanche, de 9h à 17h, il sera possible de visiterl’exposition « Le sport mahorais à travers les archives » et de participer au lancement de la grande collecte d’archives du sport. Une visite guidée des Archives départementales de Mayotte sera également proposée, tout comme une visite de l’exposition « Histoire de Mayotte de 1841 aux années 2000 ».
La compagnie Bêstîa présentera son spectacle « Nawak », le samedi 16 septembre, pour la journée d’ouverture.
La saison culturelle 2023-2024 à Chirongui s’apprête à démarrer. Ce samedi 16 septembre, le public est convié à son ouverture par la mairie de Chirongui et lepôle culturel, à partir de 15h. Lors de cette journée, il sera possible de venir écouter de la musique, de voir du cirque, du théâtre et de profiter des artistes. Un avant-goût du programme prévu pour la nouvelle saison.
Le pôle culturel de Chirongui recevra quatorze représentations scolaires cette saison.
Théâtre, cirque et musique pour la journée d’ouverture
Le public pourra découvrir le programme de la nouvelle saison culturelle de Chirongui ce samedi, lors de sa journée d’ouverture, à partir de 15h au pôle culturel. Les habitants pourront profiter de représentations de cirque, de théâtre ou encore de musique lors de cette inauguration de saison. L’association Kaz’Asun s’occupera de l’animation tout l’après-midi de samedi. À 16h30, les Enfants de Mabawa joueront « Les gardiens de la nature », et à 18h, DJ Likorn sera aux platines. Puis, à 19h30, place au cirque avec la compagnie Bêstîa et son spectacle « Nawak ». Pour finir la journée, il y aura un concert en terrasse. L’entrée pour cette demi-journée festive est gratuite, néanmoins, la réservation est obligatoire pour « Nawak » et effectuable en ligne sur le site du Pôle Culturel : www.polecultureldechirongui.com.
Une programmation variée toute l’année
Le pôle culturel propose un programme diversifié tout au long de l’année. Le public pourra ainsi découvrir les pièces « Hamlet Crazy Road », de la compagnie les Barbus, ou encore « Deux secondes », de la compagnie du Petit Monsieur. Côté danse, la compagnie Vague 2 Flow proposera son spectacle « Dys ». Il y aura également des concerts des artistes Maya Gana, Bu$hi ou encore BlakazAntandroy. Enfin, au niveau du cirque, on retrouvera le collectif CirkéCraké et son spectacle « Bat Karédann Ron ». Un échantillon parmi les vingt-trois spectacles prévus pour cette saison. Une recette variée, qui a fait le succès de la saison précédente. « Le public a toujours été au rendez-vous, nous avons eu de nombreuses soirées complètes. Les places partent souvent très rapidement dans les trois ou quatre derniers jours avant la représentation », souligne Lisa Patin, directrice du pôle culturel.
La création artistique à l’honneur
Des scènes ouvertes dédiées au théâtre et à la musique sont également prévues pour permettre aux amateurs de se produire devant un public. Les rencontres avec la compagnie Stratagème auront de nouveau lieu lors de cette saison.Il sera aussi possible de venir voir le nouveau spectacle de la compagnie Grenier Neuf en avant-première, le samedi 23 mars 2024. La compagnie était en résidence au pôle culturel lors de la saison précédente. Sa nouvelle création s’est en partie inspirée d’un atelier théâtre effectué l’année dernière avec les habitants. Le pôle culturel a également un compositeur associé, l’artiste Loya, qui présentera deux de ses projets lors de représentations. Celui-ci propose également, dès ce mois-ci, un atelier avec les élèves du territoire.«Il s’agit d’un projet d’éducation artistique et culturelle, pour une classe de niveau primaire. La résidence permettra aux élèves de découvrir l’univers de la musique électronique et de composer eux-mêmes, avec l’aide et l’accompagnement de l’artiste », précise la directrice du pôle culturel.Enfin, pour clore la saison, et c’est une nouveauté cette année, un festival, dont la programmation complète sera disponible en mars 2024.
Des places réservables en ligne
Il est possible de suivre les actualités de la saison sur la page Facebook et l’Instagram du Pôle Culturel de Chirongui. Les utilisateurs pourront également retrouver une brochure interactive et réserver leurs billets sur le site internet du Pôle. Chaque place coûte 5 euros pour le tarif réduit, 7 euros pour les habitants de Chirongui, Bandrélé, Kani-Kéli et Bouéni, et 10 euros en plein tarif. Des prix spécifiques sont prévus pour les groupes et il est également possible de prendre un abonnement pour assister à plusieurs spectacles.
Darouechi Dini a reçu le prix spécial du jury au trophées du Sportif de l’année 2018 pour son investissement dans le développement du tennis mahorais.
Passionné de tennis, Darouechi Dini a tout fait pour populariser la pratique à Mayotte. L’ancien dirigeant sportif de Labattoir s’est éteint, ce jeudi 14 septembre. Le Cros (Comité olympique et sportif de Mayotte), par la plume de son président, Madi Vita, lui a rendu hommage.
« Le sport mahorais perd l’un de ses grands hommes en la personne de Monsieur Darouechi Dini, originaire de Labattoir : l’un des grands instigateurs de la structuration et du développement du tennis local dans les années 1980. À cette époque, le tennis sur l’île n’est pratiqué que par une élite. Darouechi Dini entend toutefois populariser le sport pour lequel il se passionne et pour cela, finance son propre matériel puis sillonne de nombreux villages afin d’initier les Mahoraises et Mahorais. Ses ambitions pour sa discipline de cœur rencontrent leur succès, si bien que dans les années 1990, le tennis mahorais atteint le millier de licenciés et compte parmi les sports les plus populaires à Mayotte.
En 2019, il reçoit au cours des trophées du Sportif de l’année, le prix spécial du jury pour l’ensemble de son œuvre. Au nom du mouvement sportif mahorais que je préside, j’adresse à ses proches mes plus sincères condoléances et, en marge des compétitions du week-end, demande à l’ensemble des ligues et comités affiliés au Cros Mayotte, de faire observer une minute de silence en sa mémoire. »