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De nouveaux marchands de sommeil condamnés, ce mercredi

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On l’appelait Stam. Et l’actualité que connaissent les États-Unis comme la métropole quant aux violences policières faites aux noirs ne peut que faire écho à son histoire. Celle d’un jeune père de famille de Mayotte, tué par balle de la main d’un policier le 23 février à Kawéni. 

Relation sexuelle à 14 ans : une mineure de plus victime des failles de la justice mahoraise

Une simple affaire d’atteinte sexuelle sur une mineure de moins de quinze ans a fini par prendre de l’ampleur au tribunal correctionnel mercredi dernier. Rappelant que le débat sur le consentement, en particulier des mineurs, est toujours cruellement d’actualité, deux ans après l'adoption de la loi sur les violences sexistes et sexuelles. 

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La thématique de la délinquance a mis en lumière, ces dernières semaines, le rapport de jeunes bandes avec les chiens. Torturé par sadisme, utilisé comme arme et objet de rivalités, le « meilleur ami de l’homme » a la vie dure sur le territoire où associations et forces de l’ordre tente tant bien que mal d’endiguer le phénomène.

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Les renforts accordés pour lutter contre les marchands de sommeil à Mayotte permettent de faire avancer rapidement les enquêtes, ces dernières semaines. Un père et son fils, propriétaires à Sada, ont été condamnés à six mois de prison ferme, ce mercredi.

Annoncé par Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et de l’Outremer, la deuxième phase de l’opération Wuambushu s’attache davantage à l’économie informelle. Des enquêteurs ont débarqué sur l’île pour mener à bien ce type d’affaires et aider leurs collègues de la section de recherches de Mamoudzou. Après un marchand de sommeil de Dzaoudzi-Labattoir et son complice, vendredi dernier, deux autres ont été traduits en justice, ce mercredi. De nationalité française, un homme de 74 ans et son fils âgé de 44 ans ont interpellés, lundi, par la section de recherche de Mamoudzou, pour aide à l’entrée et au séjour en France de personnes en situation de vulnérabilité et/ou en situation irrégulière dans des conditions d’hébergement incompatible avec la dignité de la personne humaine. « Ces derniers louaient quinze logements regroupant 54 couchages sur la commune de Sada depuis le mois de janvier 2022, pour l’essentiel à des personnes en situation irrégulière. Les loyers étaient compris entre 50 et 150 euros par mois hors charges », précise un communiqué du procureur de la République, Yann Le Bris. 46 militaires ont été engagés dans l’opération, dont quinze personnels de la « task force » dont trois permanents du GIR, une vingtaine de gendarmes mobiles, huit personnels et le maître de chien du Psig de Koungou, ainsi que trois militaires de la brigade de Sada.

Six mois de prison ferme

Il n’y avait ni sanitaire ni de point d’eau individuel. Les toilettes « insalubres » étaient les parties communes des logements. « L’Agence régionale de Santé a relevé de nombreux manquements aux règles de sécurité, d’hygiène et de confort permettant de qualifier les logements d’insalubres et comme présentant des risques manifestes pour la santé des occupants », est-il ajouté. Les deux propriétaires ont reconnu les faits et ont été déférés au tribunal de Mamoudzou, ce mercredi. Ils ont été condamnés à la peine de dix-huit mois d’emprisonnement dont douze mois d’emprisonnement avec sursis probatoire.

Ils ont ainsi « l’obligation de payer les sommes dues au trésor public et 10.000 euros d’amende », tandis que 5.937 euros ont été saisis sur leurs comptes bancaires.

Sous bracelet électronique, il tentait de cambrioler

Lors d’une comparution immédiate, ce mercredi également, un jeune homme de 27 ans a été condamné à un an et demi d’emprisonnement ferme, avec maintien en détention. Samedi dernier, il avait été surpris par des habitants de Pamandzi alors qu’il tentait de s’introduire dans les habitations pour voler. Il est alors porteur d’un bracelet électronique et armé d’un couteau. « Sur place, les gendarmes constataient que ce dernier était entouré de villageois. En cherchant à l’extirper du groupe pour éviter toute violence à son égard, ce dernier résistait à son arrestation et violentait un gendarme en lui donnant un coup de poing au visage », indique le Parquet. Avant l’audience de mercredi et sa condamnation, il n’avait pas reconnu les tentatives de vol, simplement « s’être montré violent au moment de son interpellation ».

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