Dans le cadre du comité interministériel des Outre-mer (Ciom) dont les mesures ont été annoncées en juillet dernier, L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom) va voir, dès 2024, ses missions renforcées et son public bénéficiaire élargi. Dans ce cadre, le Ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, a décidé sans plus attendre qu’un voyage aller-retour hexagone-DROM soit pris en charge entièrement par Ladom pour les étudiants ultramarins à compter des vacances de Noël ou de l’été austral. Pour cette fin d’année 2023, cette prise en charge s’effectuera sur la base d’un remboursement. Cette mesure s’adresse aux néo-bacheliers accompagnés par Ladom et s’effectue dans le cadre su Passeport pour la Mobilité des Etudes, qui, en 2022, a permis d’accompagner près de 10.000 étudiants originaires des cinq DROM.
La vanille mahoraise au cœur d’une journée de fête à Coconi
Le samedi 25 novembre, la vanille sera la star au pôle d’excellence rurale de Coconi (PER), dans la commune de Ouangani. En effet, cette date marque la troisième édition de la fête de la vanille. De 9h à 14h, le public pourra venir apprécier des ateliers de dégustation, de préparation, organisés par l’Association Saveurs et Senteurs de Mayotte (ASSM), et repartir avec des produits locaux, qui seront en nombre à la vente. Le lendemain, des producteurs de vanille ouvriront les portes de leurs exploitations et proposeront des visites payantes. Afin de mettre en avant le travail fait autour de la structuration de la filière vanille depuis 2018, l’ASSM souhaite mettre en avant cette épice, symbole du patrimoine mahorais. En 2023, l’association a collecté 1,5 tonne de vanille verte auprès de quarante-huit producteurs. L’association présentera ses projets en cours et à venir lors d’une conférence sur la vanille et ses arômes à 10h30 le samedi.
Un ciné-débat sur le thème des mamans mineures à Mayotte
À l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, le pôle Jeunesse de l’association Mlezi Maore organise la projection du documentaire “Mamans mineures à Mayotte”, réalisé par Séline Soula, le mardi 21 novembre à 8h30 au cinéma Alpa Joe, à Mamoudzou. Cette projection sera accompagnée d’échanges, de réflexions et de débats sur la question de la maternité précoce et sur l’accompagnement des mères mineures mahoraises. Des acteurs de la protection de l’enfance seront présents pour prendre part à ces discussions. Il est possible de réserver sa place en ligne, en suivant le lien https://forms.gle/HrbUuFRSj2rtBxz7A.
Octobre rose : plus de 1.000 sensibilisations réalisées par le CRDC Mayotte
Tout au long du mois d’octobre, le centre régional de coordination des dépistages des cancers de Mayotte (CRCDC Mayotte) s’est mobilisé pour aller à la rencontre de la population, dans le cadre de la campagne de prévention du cancer du sein. Il rappelle que 18 actions ont été entreprises sur tout le territoire, 1.007 sensibilisations sur le dépistage du cancer du sein et 300 palpations mammaires réalisées par les sage-femmes du CRCDC Mayotte. Cela a donné lieu à 186 invitations à la réalisation d’une mammographie générée dans le cadre du dépistage organisé. En parallèle, de la prévention du cancer du sein, les actions de prévention du cancer du col de l’utérus ont été réalisées : 128 frottis cervico-utérins ont été réalisés auprès des femmes de 25 à 65 ans.
Parmi les événements, le mois de sensibilisation s’est terminé par l’élection de Miss octobre Rose 2023, samedi 28 octobre à l’hôtel Sakouli. Ce sont sept « cocos » originaires de toute l’île de Mayotte, âgées entre 53 et 74 ans, qui ont défilé afin de passer le message suivant : « pour un avenir « sein et sauf », faisons-nous dépister ! » Après trois tableaux,axés sur la prévention du cancer du sein, dont un sur les gestes de l’auto-palpation, c’est Nissoiti Hamza de Mamoudzou, représentante de l’ADAFM qui a remporté le titre de Miss octobre Rose 2023.
Rugby à 10 : le RC Combani élimine le RC Mamoudzou
C’était le match couperet de la dernière journée du championnat à 10, ce dimanche, à Bouéni. Le RC Combani et le RC Mamoudzou s’affrontaient pour une ultime place en demi-finale, les Desperados étant déjà qualifiés dans la poule 1. Et c’est l’équipe du centre de l’île qui a finalement obtenu le dernier ticket grâce à sa victoire, 50-21. Dans l’autre poule, ce sont le RC Koungou et AS Ampountra club de Chiconi qui passent. Les quatre qualifiés se retrouvent le dimanche 26 novembre, tandis que la finale est prévue le 3 décembre.
Basket-ball : le BC M’tsapéré conserve son titre en Coupe de France
Il s’en est fallu d’un point. Le Basket-club de M’tsapéré s’est imposé, ce samedi, en finale de la Coupe de France face à l’Étoile bleue de Kawéni (81-82). C’était également serré chez les filles, puisque le Magic Basket-ball de Passamainty a remporté le titre en battant le Fuz Ellipse de Cavani de deux points (58-56). Les deux équipes iront à La Réunion, le 2 décembre, pour essayer d’obtenir la couronne régionale.
« On ne peut pas compter que sur les subventions »

Ce lundi, une réunion autour des différentes manières de financer et accompagner les projets d’économie sociale et solidaire a eu lieu à Combani, dans les locaux de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress). L’occasion de présenter les différents outils qui existent pour accompagner les entrepreneurs.

Se lancer dans l’économie sociale et solidaire (ESS) n’est pas chose aisée. C’est pour cela qu’il existe plusieurs organismes voués à aider les entrepreneurs qui souhaitent créer une entreprise dont le fonctionnement interne et l’activité sont fondés sur la solidarité et l’utilité sociale. C’est le cas de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) de Mayotte, qui, en partenariat avec l’antenne mahoraise de l’association France Active, a organisé une réunion consacrée à ce thème ce lundi matin, à Combani. Porteurs de projets et structures accompagnatrices d’entreprises étaient réunis pour permettre aux futurs entrepreneurs de mieux connaitre les solutions de financement et d’encadrement disponibles.
« Dans le domaine de l’ESS, on compte généralement sur les subventions. Mais on ne peut pas compter que là-dessus, d’où la nécessité de se rapprocher d’accompagnateurs pour trouver d’autres solutions », insiste Michael Clockers, conseiller entreprise et association pour France Active. C’est dans ce but que la Cress a présenté sa micro-banque Créa-Sol, qui propose des microcrédits professionnels dans le domaine de l’ESS. Ces prêts ne requièrent pas de caution, peuvent aller jusqu’à 15.000 euros et sont remboursables en cinq ans. Le taux d’intérêt est fixe et érigé à 5,9 %.
« Ce microcrédit vise notamment à lutter contre l’exclusion bancaire et cible les personnes qui veulent entreprendre mais qui sont en situation de fragilité financière », précise Faïzina Jary, responsable du dispositif So’defi, qui mobilise les moyens de financement solidaire à la Cress.
Rassurer les financeurs
De son côté, France Active propose notamment une garantie bancaire pour rassurer les financeurs. C’est dans cette même optique qu’elle a créé un prêt solidaire, destiné uniquement aux entreprises dans le domaine de l’ESS, à travers du co-financement avec les banques. Par exemple, si un entrepreneur a besoin de 100.000 euros, France Active va en prêter 50.000 et la banque, l’autre moitié. Un système qui a pour but de rassurer les financeurs. « Nous n’avons pas peur d’accompagner les entreprises de l’ESS qui ont du mal, à la différence des banques. C’est pour cela que nous proposons de les accompagner main dans la main », déclare Michael Clockers.
D’autres organismes accompagnants étaient présents, à l’image de l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom), qui est la banque centrale déléguée de ces départements. Ce dernier peut notamment jouer un rôle de médiateur entre l’entreprise et la banque en cas de refus de crédit. L’Iedom endosse également une mission d’éducation financière, car, si les entrepreneurs maitrisent généralement leur métier de base, ce n’est pas le cas de la partie gestion, finance et administratif.
De nombreux accompagnateurs
L’association BGE (Boutique de gestion espace) de Mayotte était également à cette réunion pour rappeler qu’elle pouvait venir en aide sur la stratégie de l’entreprise. La couveuse d’entreprise Oudjerebou a, elle, présenté son dispositif de test d’entreprise. Pendant un an, il est possible de tester son activité en profitant d’une immatriculation d’Oudjerebou. Le Cabinet Mahorais de Conseil et Pépites Optimum offrent un accompagnement davantage axé sur la gestion, la tenue des dossiers comptables, les questions juridiques et la recherche de financement.
Tous ces acteurs rappellent néanmoins que s’ils accompagnent l’entrepreneur, ils ne peuvent pas faire les démarches à leur place. « On accompagne seulement sur une période, l’entreprise n’est pas assistée », prévient Faïzina Jary.
Présidentielle aux Comores : Le système de parrainage des candidats sur le point d’être suspendu
Dans une nouvelle loi votée en décembre dernier, comportant de nombreux articles controversés, le législateur a instauré un quota de signatures à récolter. Mais le président de la République des Comores, Azali Assoumani, aurait promis que la disposition ne sera pas appliquée lors de la prochaine élection.
Son abandon pourrait soulager les prétendants à la magistrature suprême. A moins de douze jours de la publication de la liste provisoire des candidats retenus pour la présidentielle, le cadre comorien de concertation annonce qu’il y a des fortes chances que le système de parrainage soit gelé. Selon l’article 8 de la loi portant élection du président de l’Union des Comores, adoptée en décembre dernier, les candidats à l’élection présidentielle doivent être parrainés au niveau national par au moins 0.8% d’électeurs, repartis proportionnellement au nombre d’électeurs inscrits par île. « Un électeur ne peut parrainer qu’un candidat, sous peine de rejet des candidatures concernées en cas de complicité du candidat dans la commission des faits et sous réserve des poursuites à l’encontre de l’électeur ayant causé ce rejet selon la qualification des faits », ajoutait la même disposition. Avant même la promulgation de cette loi, des voix s’étaient élevées pour dénoncer cette instauration de signatures. Une première aux Comores.
Décret absent
C’est sur cette même lancée que le cadre de concertation, un collectif composé de la société civile, des partis politiques du pouvoir tout comme ceux de l’opposition a plaidé pour la non-application de l’article des parrainages. Le jeudi 1er novembre, les membres de cette organisation qui milite pour des élections libres et transparentes ont formulé la requête auprès du chef de l’État comorien. Candidat à sa propre succession, pour un dernier quinquennat, le président sortant a promis que ni lui ni ses potentiels adversaires du 14 janvier 2024 n’auraient à s’inquiéter. Donc, aucun risque que le juge électoral, qui doit publier une liste provisoire le 17 novembre annule une candidature pour défaut de signatures suffisantes. Notons que d’après l’article 8 de ladite loi, un décret d’application des modalités du système de parrainage devait sortir. Sauf que celui-ci n’a jamais été publié. « Non seulement le décret n’existe pas, mais il fallait également préciser le nombre d’électeurs de chaque île. Nous lui avons expliqué, que dès lors que l’appel à candidatures a été lancé, il serait compliqué pour le candidat de parvenir à récolter les signatures à temps. Et le président a donné son accord », a rapporté l’ancien gouverneur de la Grande Comore, Mohamed Abdouloihab, membre du cadre de concertation, lequel a tenu une conférence de presse, ce jeudi.
Cet organe a également sollicité une suspension de l’un des cinq critères que doit remplir un candidat, notamment la résidence d’une manière permanente pendant les douze mois précédant l’élection. Sur ce point encore, le président Azali Assoumani s’est engagé à mettre les juristes de la présidence sur le coup pour trouver un moyen de ne pas rendre obligatoire la disposition. D’autant que la loi n’a été promulguée que le 6 mars dernier. Autrement dit, six mois seulement au lieu de douze séparent l’entrée en vigueur de la loi et la convocation du collège électoral ont fait valoir les 37 membres du cadre de concertation. Les membres du bureau de cet organe disent attendre que le président sortant tienne parole au sujet de ces deux doléances soulevées le 1er novembre. Pour rappel, c’est cette même loi des parrainages qui a exclu les binationaux de la course à la présidentielle. Dans son article 7, il a été mentionné noir sur blanc que si un candidat est titulaire d’un ou plusieurs nationalités étrangères, il doit définitivement renoncer à ses nationalités selon les formes et conditions de la législation des États étrangers dont il a acquis la nationalité.
La diaspora a toujours considéré que l’article les visait. De son côté, le pouvoir assure qu’il s’agit simplement d’un garde-fou dont le but est de protéger cette haute fonction.
Crise de l’eau : l’eau est à nouveau conforme dans les secteurs de Dembéni et Bandrélé

L’eau est de nouveau potable dans les villages de Tsararano, Ongojou, Dembéni, Iloni, Hajangua, Hamouro, Nyambadao et Bandrélé. Vendredi dernier, un contrôle de l’Agence régionale de santé (ARS) avait révélé une non-conformité. Ce lundi, de nouveaux contrôles de la qualité de l’eau effectués dans ces villages se sont révélés conformes.
L’ARS recommande néanmoins de faire bouillir l’eau avant de la consommer, comme elle le fait depuis le début de la crise, dans les six heures suivant une coupure nocturne et dans les douze heures suivant une coupure d’une journée ou plus.
Les braconniers toujours aussi actifs à Saziley
L’association des Naturalistes de Mayotte procède à des visites régulières de la plage de Saziley où les tortues pondent souvent leurs œufs. Ce samedi, une équipe a découvert un nouveau cas de braconnage sur l’arrière-plage de Kombo Bato (Majicavo 3), l’une des plages de la presqu’île. Le Remmat (Réseau échouage mahorais de mammifères marins et de tortues marines) a aussitôt été alerté. Selon l’association, l’animal n’a pas pu pondre, décrit le mode opératoire des braconniers. « Après avoir retourné la tortue sur le dos et l’avoir « ouverte » (souvent cette action est menée à vif, ou après avoir frappé la tête de la tortue pour éviter qu’elle se débatte), les braconniers ont dégagé les œufs et les viscères pour prélever la viande (quarante à cinquante kilogrammes sur une tortue verte) », détaille-t-elle.
Elle rappelle que le commerce est interdit et que les sanctions pour braconnage, détention et consommation de viande de tortue « peuvent aller jusqu’à trois ans de prison ferme et 150.000 euros d’amende ». « Si vous avez des informations permettant d’identifier des braconniers, des revendeurs ou des consommateurs, n’hésitez pas à prendre contact avec les services de police ou de gendarmerie. La grande majorité de la population ne consomme pas de viande de tortue. Le braconnage cessera quand les consommateurs seront appréhendés et déférés devant la justice », préviennent les Naturalistes de Mayotte.
Des demandeurs d’emploi terminent leur semaine au micro
La MJC de M’gombani, à Mamoudzou, était remplie pour le concert qui clôturait la semaine de formation des demandeurs d’emploi à la musique. La vingtaine de participants à ces ateliers organisés par Pôle emploi et la couveuse d’entreprise Oudjerebou ont créé une chanson en quelques jours, sous les conseils de l’artiste Meiitod et Djad-One. Ce vendredi, ils ont restitué le fruit de leur travail lors d’un concert. L’ambiance était au rendez-vous, et les musiciens en herbe en ont pleinement profité. « C’est énorme ce qu’on peut arriver à faire en trois jours », déclare Xavier, un des bénéficiaires. « C’était très enrichissant même humainement. Cette formation a pu rassembler des jeunes de quartiers qui ne s’entendent pas autour de la musique », tient à souligner Célyne.
Les artistes qui les ont accompagnés étaient fiers du résultat. « Ils ont tout fait tout seuls, on les a juste orientés », précise Djad-One. « Il y a des profils qui m’ont touché, il y a eu énormément d’implication de leur part », insiste Meiitod. À l’issue de leur représentation, les participants ont reçu leur certificat de formation sur scène, puis, plusieurs artistes se sont produits, pour le plus grand bonheur du public. Il a pu entendre Koké La Mélo, Staco, Gigoto et, bien sûr, pour finir la soirée, Meiitod.
Saisie record de cannabis à l’aéroport Marcel-Henry
Le mardi 7 novembre, à 17h30, les douaniers de l’aéroport International Marcel Henry ont fait une saisie marquante de drogue lors d’un contrôle habituel, à l’arrivée d’un vol en provenance de La Réunion. Pas moins de 379 paquets de résine de cannabis (dont le poids équivaut à 36,5 kilogrammes) ont été interceptés, ce qui en fait la plus grosse saisie de cette drogue des dernières années par les douaniers de Mayotte.
Interrogé sur la nature de ces produits, le passager impliqué a indiqué qu’il s’agit de manioc. Les tests effectués sur les produits révèlent rapidement qu’il s’agit de drogue, en l’espèce, de résine de cannabis. À la revente, cette saisie est estimée à plus de 360.000 euros sur le marché illicite intérieur.
Coupe de France : Alès-Passamaïnty programmé samedi à 17h
Vainqueur de la finale de la Coupe régionale de France (photo), l’AS Rosador de Passamaïnty sera l’étendard du football mahorais, ce samedi, à Alès (Gard). La Fédération française de football (FFF) a programmé le match à 17h (15h en heure locale). Un contingent de la communauté mahoraise fera forcément le déplacement dans les Cévennes, au stade de l’Olympique d’Alès. Ancienne formation de Franck Ribéry, Laurent Blanc ou Sabri Lamouchi, l’adversaire du Rosador est l’actuel onzième de Nationale 2 (quatrième division française).
En cas de qualification au huitième tour, les Mahorais affronteraient le Velay FC (Régionale 1, Haute-Loire) ou le FC Martigues (National, Bouches-du-Rhône).
Une femme retrouvée égorgée à Doujani
Vendredi midi, le corps d’une femme a été retrouvée dans la carrière de Doujani par des riverains. Celle-ci présentait des blessures à la gorge. Selon nos confrères de Mayotte la 1ère, il s’agit d’une habitante de ce quartier de M’tsapéré.
Le cross de l’académie de Mayotte à Chiconi ce mercredi
Il est venu pour les meilleurs coureurs de l’île de se mesurer lors du cross académique, ce mercredi, à Chiconi. Plus 1.200 élèves, qu’ils soient à l’école élémentaire, collège ou au lycée, sont attendus. L’événement organisé par l’UNSS (Union nationale du sport scolaire)
Cérémonie du 11-novembre : l’armistice célébrée place Zakia-Madi
Ce samedi 11 novembre, les autorités civiles, militaires, des anciens combattants, des volontaires du Service National Universel (SNU) et des classes de défense étaient réunis, place Zakia-Madi, à Mamoudzou, pour célébrer le 105e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Thierry Suquet, le préfet de Mayotte, a présidé cette cérémonie commémorative.
Crise de l’eau : Bandrélé prépare la distribution généralisée
Dans le cadre de la crise de l’eau, et en collaboration avec les services de l’État, le maire de Bandrélé, Ali Moussa Moussa Ben, informe ses administrés qu’à partir du lundi 20 novembre, la commune débutera la distribution gratuite de bouteilles d’eau à toute la population (photo d’illustration). Aussi, afin de faciliter les opérations dans les trois centres communaux dédiés (MJC de Nyambadao, foyer des jeunes de Bandrélé, MJC de M’tsamoudou), la population est invitée à retirer en mairie à partir du mardi 14 novembre une carte de distribution d’eau. Celle-ci permettra ensuite d’accéder aux sites de distribution.
Pour toute précision relative aux horaires d’ouverture des sites et documents obligatoires, se rendre sur la page Facebook de la mairie de Bandrélé.
Une épidémie de grippe après celle de la gastro-entérite
Le dernier bulletin de Santé publique France montre que le nombre de cas de gastro-entérite se stabilise ces dernières semaines. « Sur la base des réseaux de surveillance sentinelles (médecins et pharmacies) et des données Sursaud, l’épidémie saisonnière de gastro-entérites semble en baisse, tendance à confirmer sur les prochaines semaines », est-il indiqué.
En revanche, la grippe s’est imposée sur le territoire. « Bien qu’une légère baisse des passages aux urgences pour IRA Basse chez les plus de 15 ans soit observée en S44, la forte augmentation des prélèvements respiratoires positifs et du taux de positivité à Influenzae de type A(H3N2) montre une circulation active des virus grippaux, justifiant l’entrée en phase épidémique », confirme Santé publique France. Pareil pour le Covid-19, avec davantage de tests positifs. Il y en a eu vingt la semaine dernière, contre cinq au cours de celle d’avant.
Tandis que la bronchiolite a conduit quatre enfants de moins de deux ans à être hospitalisés.
Philippe Vigier à la conférence des RUP jeudi dernier
Avant que la présidence des régions ultrapériphériques (RUP) européennes passe à La Réunion, Philippe Vigier était aux Canaries, le jeudi 9 novembre, lors de la dernière conférence. « Le ministre délégué chargé des Outremer a tenu à se rendre à cette conférence qui constitue un événement annuel majeur pour nos territoires ultra-marins européens afin d’y porter les messages des autorités françaises aux côtés des représentants des RUP françaises (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Martin, La Réunion et Mayotte). Il a insisté sur la nécessité que l’UE poursuive ses efforts pour mieux tenir compte des spécificités des RUP, notamment en matière d’adaptation des normes européennes et de régimes des aides d’État », fait valoir son ministère. Plusieurs dossiers étaient à défendre pour les territoires ultramarins français comme la création d’une « certification RUP ». Ne plus être soumis à celle de la communauté européenne (CE) pourrait « permettre d’importer des matériaux de construction localement et de faire ainsi baisser les coûts des importations qui se répercutent sur les prix et le pouvoir d’achat dans nos territoires. Cette première initiative pourrait être suivie d’autres certifications RUP sur d’autres types de produits lorsque cela se justifie localement ».
Le ministre a également insisté sur la nécessité de continuer d’accompagner les RUP dans leur adaptation au changement climatique face aux effets dévastateurs de la multiplication des inondations, des cas de sécheresse durables, et des phénomènes cycloniques notamment, pour renforcer leur résilience, les Outre-Mer étant aux « avant-postes » de ces défis majeurs. Enfin, il a rappelé les mesures prises par le Gouvernement pour venir appuyer et renforcer les autorités de gestion, afin d’accélérer la consommation des crédits européens. A plus long terme, une réflexion structurelle devra être menée sur la manière d’améliorer collectivement la gestion des Fonds européens.
Enfin, le ministre délégué a sensibilisé les participants sur la crise de l’eau à Mayotte et sur la nécessité d’adapter les mécanismes européens de soutien aux situations d’urgence.