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Crise de l’eau : un lot de bouteilles s’avère défectueux

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Un lot de bouteilles Cristaline a été signalé à l'Agence régionale de Santé de Mayotte. Celle-ci indique, après analyse, qu'il ne faut pas la consommer.

L’Agence régionale de Santé (ARS) indique qu’un lot de Cristaline Noémie, identifié sous la numérotation CH1 23/10/25, a été détecté comme défectueux après des analyses et des signalements. « Aussi, il est demandé à la population de ne pas consommer les bouteilles appartenant à ce lot », avertit l’agence, qui ajoute « qu’aucune anomalie n’a été détectée sur les autres eaux embouteillées aujourd’hui distribuées ou vendues à Mayotte ».

Pour identifier si un pack fait partie du lot défectueux, un numéro d’identification est inscrit juste en dessous du bouchon de la bouteille.

« Aucun blocage ne sera toléré » annonce la préfecture de Mayotte

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Les gendarmes procèdent à la levée des barrages, comme ici à Coconi, ce samedi, en fin de matinée.

Le ton se durcit, ce samedi. La veille, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a demandé « la levée immédiate des barrages » qui paralysent Mayotte depuis le début de la semaine. Si la situation s’est d’abord cristallisée autour du stade de Cavani où un camp de migrants d’Afrique continentale est installé depuis des mois, des barrages ont émergé aux quatre coins de l’île sur fond d’exaspération vis-à-vis de l’insécurité et de l’immigration. Le préfet, qui a défendu son bilan dans une lettre adressée aux maires, ne compte plus se faire dicter sa conduite par des collectifs qui ont boycotté la réunion de ce vendredi après-midi.

Désormais, ce samedi, dans un communiqué, il prévient qu’« aucun barrage ne sera toléré ». « Les forces de sécurité intérieure ont dès 6h ce matin procédé à la levée de ceux-ci. Ainsi, la RN 1 qui dessert le nord de Koungou à M’tsamboro, la CD 2 qui dessert le centre de Mamoudzou à Combani, la CD 5 de Sada à Chirongui et les RN 2 et RN 3 qui desservent le sud de Mamoudzou à M’zouazia, sont désormais libérées », détaille la préfecture, qui fait remarquer que ces opérations « se sont déroulées sans emploi de la force ». C’était le cas, par exemple, à Coconi, vers 11h30 (photo).

Ainsi, supermarchés, pharmacies, dispensaires, distributeurs de billets et stations-service sont de nouveau approvisionnés. « Les services de l’État seront présents autant que nécessaire pour que tous les réapprovisionnements et les accès aux soins et aux services puissent se faire sereinement, dans le cadre du respect des lois de la République », avertit la préfecture, ajoutant que « la vie économique, sociale, locale reprend son cours » et que « le préfet et le procureur de la République suivent la situation en temps réel ».

Un comité de citoyens du sud de Mayotte exhorte les maires à réagir

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Dans le sud de Mayotte, comme ici à Chirongui, la mobilisation permet de faire état de revendications locales avec une réunion prévue, ce samedi, à la mairie de Chirongui.

Pour répondre aux problèmes de sécurité et de violences dans leurs villages, des citoyens réclament une réunion d’urgence avec les maires du Sud, ainsi qu’une saisine immédiate de l’Etat. Celle-ci est programmée ce samedi matin à Chirongui.

Après les barrages, c’est une autre méthode qu’ont décidé d’employer un groupe de citoyens réunis au sein du Comité citoyens Sud Prévention et Sensibilisation à Mayotte, tout aussi remontés. Ils ont envoyé un communiqué aux quatre maires du sud, ce vendredi 26 janvier, afin d’organiser une réunion d’urgence pour discuter « des problèmes de sécurité et de violence » avec des représentants de chaque commune et village. Ils ont même choisi la date : ce samedi, 9 heures, à la mairie de Chirongui. Par message, le maire de la commune, Bihaki Daouda, nous confirme avoir accepté cette invitation.

Le menu est déjà tout établi. Le collectif prévoit une présentation détaillée des problématiques rencontrées dans leurs villages, de discuter des mesures envisagées par la municipalité pour lutter contre la présence des personnes en situation irrégulière. Mais aussi, des actions à entreprendre pour « mettre un terme aux activités des marchands de sommeil et de camps » ainsi que des modalités de collaboration avec les services de l’Etat pour renforcer la sécurité.

Ces marchands de sommeil, selon le collectif, « nuisent gravement à la tranquillité publique » et « restent dans l’illégalité en impunité totale » alors qu’« ils exploitent la détresse des personnes vulnérables ». Malgré les signalements qu’aurait déjà réalisé ces citoyens, ils constatent « aucune action concrète ». Selon nos informations, des enquêtes sont bien en cours du côté de la gendarmerie sur des marchands de sommeil à Chirongui.

Ils ont écrit leur programme

Ces habitants du Sud demandent également la saisine immédiate des services de la préfecture et du ministre de l’Intérieur. Avec déjà des idées à mettre en place comme l’intensification de patrouilles de mer et terrestres, un déploiement intensif des policiers municipaux pour circuler et dresser des procès-verbaux, le déclenchement d’enquêtes administratives, fiscales et judicaires pour les marchands de sommeil, agir contre la prostitution sur les routes, stopper « la prolifération » des familles d’accueil et hébergements assimilés, la destruction immédiate des cultures illégales au niveau des mangroves et des zones forestières…

La préfecture défend son bilan sur la sécurité dans une lettre à l’association des maires de Mayotte

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Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a répondu au président de l'association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, sur le sujet de l'insécurité.

Dans une lettre adressée au président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf, Thierry Suquet dresse le bilan des services de l’Etat en matière de sécurité. Le préfet de Mayotte répond aussi à plusieurs demandes que l’AMM avait faite en décembre dernier.

Le 18 décembre dernier, les maires des différentes communes mahoraises avaient organisé une marche afin de demander à ce que différentes mesures fortes soient mises en place afin de lutter contre l’insécurité. L’état d’urgence sécuritaire et le déploiement de dispositifs sécuritaires renforcés avaient notamment été réclamés dans une lettre rédigée par les premiers magistrats et remise ce jour-là au préfet de Mayotte, Thierry Suquet.

Ce dernier a adressé une lettre en réponse, ce vendredi, au président de l’association des maires de Mayotte, Madi Madi Souf. Le préfet stipule dans un premier temps que les dispositifs déjà mis en place par les services de l’Etat « recoupent largement les demandes exprimées » dans la lettre adressée en décembre.

1,8 milliard d’euros pour la sécurité en 2023

S’en suivent, pour justifier ce propos, une liste et de longs paragraphes détaillant les moyens humains et matériel dédiés à la sécurité et à la lutte contre l’immigration clandestine. On apprend qu’en 2023, 1,8 milliard d’euros ont été consacrés à des projets liés à la sécurité et 660 kwassas transportant près de 8.660 personnes ont été interceptés. Un bilan que la préfecture impute à sa détermination.

Si les demandes des maires sont considérées comme légitimes, deux d’entre elles sont qualifiées d’ « inadaptées face aux formes de la délinquance et de l’insécurité ». Ainsi, la préfecture ne juge pas la création d’une police des transports publics pertinente, les actes de délinquance provenant de l’extérieur. Il rappelle également que le déploiement des militaires pour maintenir l’ordre et traiter la délinquance n’est pas possible, ces derniers n’étant pas formés pour.

Pour conclure, le préfet écrit lui-même ses doléances aux maires, à savoir la prise d’arrêtés de couvre-feu lorsque cela est nécessaire, la mobilisation des associations et services municipaux pour aller au contact des jeunes et un travail de conviction auprès des habitants pour que les renseignements remontent aux forces de l’ordre. « Nous avons aussi besoin que vous puissiez vous mobiliser dans toute la mesure de vos compétences et de vos moyens », indique-t-il en fin de missive.

 

 

 

La levée immédiate des barrages demandée par le préfet de Mayotte

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Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, estime que les services de l'Etat ont respecté leurs engagements.

Ce vendredi, le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a demandé la levée immédiate des barrages dans un communiqué, appelant à la responsabilité de tous face à une situation qui pourraient avoir de graves conséquences pour l’île.

Le préfet de Mayotte, Thierry Suquet, a demandé ce vendredi la levée immédiate des barrages suite au démarrage du démantèlement du camp de migrants du stade de Cavani. « Le Préfet appelle avec gravité et solennité à la levée immédiate des barrages et blocages, fort des engagements et réalisations déjà débutées, fort du sens des responsabilités de chacun, fort de la volonté de la grande majorité des Mahorais qui se souviennent des conséquences de 2018 et ne veulent absolument pas les revivre », peut-on lire dans un communiqué de presse émanant de la préfecture, qui parle d’une situation « grave ».

Cette dernière insiste sur une situation intenable et mettant les habitants de l’île en danger. Elle dénonce en effet le blocage des personnels de santé, blocage entrainant un « service minimum »  au centre hospitalier de Mayotte (CHM). « Les professionnels ne peuvent accéder au CHM. Les transports inter-sites en ambulance sont restreints voire annulés. […] Les approvisionnements en médicaments et matériels médicaux depuis Longoni sont rendus difficiles. […] La dialyse privée connaît aussi des difficultés importantes. […] Les soins à domicile sont aussi impactés, avec potentiellement des risques de perte de chance », est-il détaillé.

Des « conséquences désastreuses » redoutées

Il décrit une situation « catastrophique », alors que les services de l’Etat considèrent avoir tenu leurs engagements avec le début du démantèlement du camp, qui devrait s’achever dans deux mois. A cela s’ajoute la paralysie des établissements scolaires, le danger que représente ces blocages pour l’activité des entreprises ou encore l’impact sur les agriculteurs, en difficulté pour recevoir leur matériel. Un début de situation semblable à celle causée par les blocages de 2011 et 2018, qui avaient eu des « conséquences désastreuses […] pour l’économie et surtout pour l’emploi ainsi que le développement de l’île ».

 

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« Malgré une décision de Justice défavorable (arrêté du tribunal administratif du 26 décembre, N.D.L.R), le démantèlement du camp de Cavani a pu débuter ce jeudi, conformément aux engagements pris », indique la préfecture, qui rappelle devoir agir conformément à la loi. Les bénéficiaires du statut de réfugié pourront partir volontairement vers l’hexagone prochainement, les déboutés de leur demande d’asile seront reconduits et l’étude des demandes d’asile est accélérée. Jeudi, 77 migrants ont quitté définitivement le stade.

Le préfet devait rencontrer les différents collectifs cet après-midi, mais ces derniers ne se sont pas rendus à la préfecture. En effet, les services de l’Etat ont demandé cette levée des barrages avant d’échanger avec les collectifs, qui ne se sentent donc pas écoutés.

Une opération militaire assimilée à une arrivée de migrants

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Des images circulant sur les réseaux sociaux, ce jeudi, montraient les images d’une embarcation battant pavillon français arrivant sur les côtes de l’ouest de Mayotte. Ce vendredi, la préfecture de Mayotte indique que c’était une opération de relève réalisée de manière inhabituelle par bateau à la plage de M’liha, dans la commune de M’tsangamouji. A première vue, les habitants ont identifié le groupe de militaires comme une embarcation transportant des migrants. En réalité, il s’agissait des militaires du détachement de la légion étrangère de Mayotte (DLEM) déployés pour la crise de l’eau.

Cet épisode singulier à M’liha est le résultat des multiples blocages de routes sur le territoire provoqués par les mouvements de contestations des collectifs de Mayotte. Le chaland de transport de matériel (CTM) de la base navale de Mayotte, initialement confondu avec une embarcation de migrants, a été utilisé pour assurer le déplacement des militaires sur leur lieu de mission.

Malgré l’identification erronée, la préfecture a souligné le rôle crucial des militaires du DLEM dans l’opération Maji. Les forces armées de la zone Sud de l’océan Indien, FAZSOI, et en particulier le DLEM, sont engagées depuis le 20 septembre.

Yasmine Saïd quitte la direction du comité Miss Mayotte

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Yasmine Saïd (au centre) a pris la tête du nouveau comité de Miss Mayotte, l’année dernière. Dans son communiqué, elle a eu une pensée particulière pour Houdayifa Chibaco, la Miss Mayotte 2023 (deuxième en partant de la gauche).

Après une année de reprise intense pour le comité Miss Mayotte, sa directrice, Yasmine Saïd (au centre de la photo), a décidé de le quitter pour pouvoir se consacrer à d’autres projets. « J’ai accepté d’intégrer l’aventure Miss Mayotte pour Miss France 2023, […] pour accompagner la renaissance d’un évènement populaire, fédérateur et incontournable pour Mayotte », se souvient-elle dans le communiqué qu’elle a rédigé pour annoncer son départ. Elle rappelle que le nouveau comité avait été créé afin de relancer le concours Miss Mayotte et la représentation de l’île lors de la compétition nationale. L’année précédente, le concours local n’ayant pas pu avoir lieu, aucune candidate n’avait représenter l’île au concours national.

« Grâce à ce projet, j’ai pu faire de très belles rencontres humaines et cela a été un réel plaisir de travailler avec toutes les parties prenantes au projet : équipe du Comité, les partenaires, les prestataires, les associations, etc. », tient-elle à souligner. La dernière partie de sa lettre comporte une pensée particulière pour la Miss Mayotte élue en 2023, Houdayifa Chibaco, qui s’était rendue dans l’Hexagone en décembre pour représenter l’île lors du concours Miss France.

La loi immigration passe en laissant 32 articles derrière

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C’est un grand coup de canif que le Conseil constitutionnel a réalisé avec la loi Immigration et Intégration. Les Sages examinaient celle-ci depuis le 19 décembre et la dernière version adoptée en commission paritaire. Ce jeudi, 32 articles ont été rejetés entièrement ou partiellement parce que « contraires à la Constitution » sur un total de 86. La fin de l’automaticité du droit du sol pour les enfants d’étrangers nés en France été censurée, par exemple, par le Conseil constitutionnel. Cette mesure obligeait les jeunes nés de parents étrangers à manifester leur volonté d’obtenir la nationalité française entre 16 et 18. Les nouvelles conditions d’accès aux prestations sociales ou le durcissement de l’accès au regroupement familial n’ont pas plu non plus au Conseil dans cette loi qui a divisé le camp présidentiel.

Le procédé a été aussi décrié. Les membres du gouvernement l’ont transmise au Conseil constitutionnel tout en sachant que certains articles ne pourraient pas passer. Toutefois, ce sont surtout ceux de la droite ou de l’extrême droite qui ont été rejetés. Gérald Darmanin (photo) a même vu une victoire dans le fait que les articles proposés au départ par le gouvernement n’ont pas été, eux, inquiétés. « Le Conseil constitutionnel valide l’intégralité du texte initial du Gouvernement : jamais un texte n’a prévu autant de moyens pour expulser les délinquants et autant d’exigence pour l’intégration des étrangers », a-t-il fait savoir sur X, jeudi soir.

Justice : les syndicats veulent des magistrats « protégés de toute pression »

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Le Syndicat de la magistrature et l’Union syndicale des magistrats ont réagi, ce mercredi, à l’échange entre la députée Estelle Youssouffa et le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, à l’Assemblée nationale, le 19 janvier. Celui-ci portait sur la construction d’un nouveau centre pénitentiaire dans le département de Mayotte (alors que la préfecture de Mayotte travaille sur deux pistes actuellement) et les problèmes de violence sur l’île. « Ce faisant, Madame Youssouffa prenait pour exemple l’agression récente de deux magistrates en poste à Mamoudzou et lisait un certain nombre de courriers adressés par ses électeurs lesquels se félicitaient de ce que des magistrats puissent être agressés et comprennent ainsi enfin la nécessité de se montrer intraitables dans le traitement de la délinquance, appelant à plus de sévérité et dénonçant un laxisme judiciaire », reprennent les deux organisations syndicales.

S’intéressant à la réponse du ministre, elles disent regretter le manque de soutien « à nos collègues mahorais, face aux attaques verbales et aux agressions physiques qu’ils subissent, alors qu’ils exercent avec courage et détermination leur métier en essayant de garantir à tous un égal traitement par la justice dans un territoire en grande souffrance ». Elles demandent à ce que « les magistrats soient protégés de toute pression et tentative d’intimidation », ainsi que « la situation d’insécurité régnant à Mayotte, touchant tous les habitants de l’île quelles que soient leurs professions, soit véritablement prise en compte dans sa réalité concrète et quotidienne, difficilement mesurable et imaginable pour ceux qui résident ailleurs ».

L’avance de frais de mandat des députés augmente de 300 euros

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Le bureau de l’Assemblée nationale a décidé, ce mercredi, une hausse de l’avance dédiée aux frais de mandat. Elle passe de 5.645 euros à 5.950 euros, soit une augmentation de 5,4%. Cette avance sert à louer une permanence, le financement des déplacements, de couvrir certaines dépenses d’hébergement, des frais de réception et de représentation. La prise en charge de la garde d’enfants s’y ajoute dorénavant. L’indemnité parlementaire (7.637 euros brut par mois) reste, elle, inchangée, tout comme l’enveloppe dédiée aux collaborateurs (11.118 euros par mois).

Dans le bureau, la vingtaine de représentants des groupes parlementaires ont approuvé la décision, exceptée La France insoumise qui s’est abstenue.

Mobilités : Ladom prépare son « Passeport pour le retour »

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L’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (Ladom) a réuni à son siège cinq représentants d’associations ultramarines des cinq départements et régions d’outre-mer, ce mercredi 24 janvier, afin de préparer un nouveau dispositif prévu par le Comité interministériel des Outres-Mers. Celui-ci, surnommé « passeport pour le retour », pas encore mis en place, doit permettre d’accompagner les Français d’outre-mer qui souhaitent retourner sur le territoire pour un projet professionnel. Ce, afin de développer le territoire grâce à un retour de talents et de compétences. La date de son lancement n’est pas encore connue.

Un salon de l’insertion rassemble plus de 60 personnes à Doujani

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Il était question, ce jeudi, d’insertion sociale et professionnelle sur la place de Doujani. L’Établissement public foncier et d’aménagement de Mayotte (Epfam) et la maîtrise d’œuvre urbaine et sociale MZE Conseil ont organisé un salon de l’insertion. Les Apprentis d’Auteuils, Kaja Kaona, le centre de formation OIDF (Organisation ingénierie développement formation), la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire (Cress) ou encore Hodina Formation ont présenté à plus d’une soixantaine d’habitants des offres de formation et d’emploi. « Nous tenions à ce que ce soient les organismes qui aillent vers eux, ici, directement dans le quartier », explique Elise Guilloux, chargée d’opération à l’Epfam. « J’ai déposé mon CV à la dame de la Cress, j’espère que cela va donner quelque chose, je croise les doigts », espère Amina, une participante. Un livret de contacts utiles français/shimaoré a également été distribué.

Trois athlètes mahorais au championnat de La Réunion

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Cette fin de semaine, se tient le championnat de La Réunion « été austral » à Saint-Denis de La Réunion, au stade (Creps) Marc Nassau de Champ-Fleury. Cette compétition qui démarrera à 16 h verra la participation de trois de nos athlètes de renom Soultoini Ali (médaillé d’or aux Jeux des Iles de l’océan Indien à Tananarive en 2023), Alain Guicharousse et Mohamed « Benji » Ousséni (photo). Les deux premiers vont concourir au javelot (catégorie 800 gr master 2 plus de 40 ans pour Sultoini et catégorie 600 gr master 4 plus de 60 ans pour Alain). Pour le sprinteur, ce seront les épreuves des 60 m et 200 m. L’enjeu est de taille pour les athlètes mahorais, en particulier Soultoini Ali, car ces épreuves sont qualificatives pour le championnat national de lancer programmé pour les 24 et 25 février 2024 à Salon de Provence (Bouches-du-Rhône). Les performances extraordinaires qu’il a enregistrées aux JIOI de Tananarive (+60 mètres) offre à celui-ci la possibilité de participer au championnat d’Europe des masters (+35 ans) qui se tiendra en Pologne au mois de mars prochain. S’il arrive à se qualifier, le lanceur de javelot obtiendra son billet pour le championnat du monde des masters cet été en Suède, à la mi-août. En attendant, différentes compétitions attendent le Mahorais dans le cadre du championnat de France estival, les masters (nationale 1) qui se dérouleront à Thonon-les-Bains en juin, les élites à Angers en juin-juillet et les open (nationale 2) à la fin juin, le lieu étant encore en attente de validation par les instances nationales.

Mohamed Ousseni et Alain Guicharousse s’envolent ce vendredi pour Saint-Denis accompagné de Sébastian Synave, le président du comité départemental d’athlétisme et président du Racing club de Mamoudzou, club d’affiliation de Benji et Habab Abdou-Moktar, futur juge-arbitre pour les JO de Paris 2024.

Camp de Cavani : Le démantèlement a commencé dans un climat d’inquiétude

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Tôt ce matin, les migrants ont commencé à rassembler leurs affaires.

La destruction du camp installé sur le stade de Cavani a commencé dès 7 heures, ce jeudi 25 janvier. Dix-sept premiers habitats précaires ont été démolis par leurs occupants. S’ils sont soulagés de partir, ils restent inquiets quant à leur devenir.

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Barrages routiers : « Nos agents ne peuvent pas venir au travail »

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Les services hospitaliers manquent d’effectif en raison des barrages sur l’île.

En raison des barrages routiers dans une bonne partie de l’île, le centre hospitalier de Mayotte actionne un plan d’urgence pour assurer la continuité des soins dans ses services.

Le centre hospitalier de Mayotte (CHM) doit bouleverser son organisation en raison des barrages routiers dressés sur les routes de l’île. Depuis trois jours désormais, le bus des professionnels de santé, un dispositif de « ramassage » des soignants qui ne logent pas à Mamoudzou, ne peut plus circuler. Par conséquent, le personnel manque à l’hôpital. Aynoudine Salimé, directeur des soins et coordonnateur général des soins du centre hospitalier, évaluait ce jeudi à 50% le taux d’absence affiché du côté des aides-soignants. Chez les infirmiers, on parle de « 30 à 40% » d’absents. « On est affecté, nos agents ne peuvent pas venir au travail, certains dorment sur place. On essaie d’appliquer les plans de crise que nous avons », rapporte Aynoudine Salimé. Des lits picots ont été installés sur site afin de permettre au personnel hospitalier de dormir au CHM.

Car, depuis mardi, nombreuses sont les blouses blanches qui ont dû rebrousser chemin à l’approche d’un barrage. A Coconi, par exemple, un membre du collectif qui bloque la Route Nationale 2 nous expliquait que seules les personnes qui travaillent à l’hôpital, lorsqu’elles montraient leur carte, pouvaient passer sans encombre. Vraisemblablement, ce n’est pas le cas. « Les bus n’ont pas pu faire le ramassage mercredi. J’ai dû partir avec ma voiture personnelle mais, une fois arrivés à Coconi, on ne nous a pas laissé passer malgré le fait qu’on présentait nos badges du CHM », raconte Kalia, infirmière au centre hospitalier de Mayotte résidant à Sohoa.

L’option maritime écartée

Tout le monde est donc bloqué. Il n’y a pas d’exception. Du côté de Combani, où des barrages routiers cueillent les automobilistes et pilotes de deux-roues aux différentes entrées de la commune, le personnel ne peut pas passer non plus. C’est ce que nous avons constaté en nous rendant sur place, mercredi 24 janvier. Mathieu*, salarié du CHM depuis cinq mois, a par exemple dû stationner sa voiture deux jours durant sur le parking du centre commercial. Après avoir traversé la commune à pied, il avait bénéficié de l’aide d’un collègue, venu spécialement de Mamoudzou pour le covoiturer.

Dans le nord, ce sont les barrages de Bandraboua et Dzoumogné qui posent problème. « Ce matin, ça roulait de Bandraboua à Mamoudzou. Dès qu’on a trouvé une solution pour aller chercher nos agents, ça a fermé à Dzoumogné », illustre Aynoudine Salimé. Selon le docteur Makrem Ben Reguiga, vice-président de la commission médicale d’établissement, un « plan d’urgence spécifique » est désormais en vigueur au CHM afin d’assurer la continuité des soins. Les intempéries ne permettant pas à la direction du centre hospitalier d’affréter des bateaux, le CHM devra s’y tenir, tant que les barrages ne seront pas levés.

*Prénom d’emprunt

Une situation tendue à la Cadema

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Le climat était houleux à la Cadema, ce jeudi, la direction a dû être exfiltrée par les policiers et gendarmes.

Depuis le début du mois de janvier, les administrations situées à Mamoudzou sont régulièrement fermées. La communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), dont les bureaux sont dans le centre du chef-lieu, ne déroge pas à la règle. A plusieurs reprises, les services ont toutefois essayé de reprendre le travail et ont cassé les cadenas. C’était de nouveau le cas, ce jeudi. Apprenant que la direction était de retour dans ses locaux vers 14h, une trentaine de membres des collectifs s’est rendue sur place pour faire pression et faire fermer les lieux. Les employés ont donc été exfiltrés du siège par la police et la gendarmerie. Selon nos informations, des plaintes ont été déposées après des insultes et des menaces de morts.

Sport scolaire : Les élèves de M’gombani rêvent de championnat de France de cross

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Grâce à leur performance au cross académique du mercredi 15 novembre, une équipe de six élèves du collège de M’gombani s’est placée dans les premières places du classement général et surtout en tête dans la section « établissement ». Cette victoire les qualifie pour les championnats de France de cross UNSS, qui auront lieu, du 19 au 21 mars, à Dol-de-Bretagne dans le département d’Ille-et-Vilaine. Pour concrétiser ce séjour sportif, l’association sportive du collège lance un appel aux dons.

Lancée le 4 décembre, la cagnotte en ligne de l’association sportive du collège de M’gombani, à Mamoudzou, a déjà récolté 2.380 euros. Cependant, cette somme représente une petite fraction de 19 % du budget nécessaire évalué à 12.000 euros. Les fonds serviront à organiser le voyage de deux semaines, en finançant les frais liés au logement, les dépenses alimentaires et le transport. L’association encourage la communauté locale à contribuer à leur niveau pour permettre à ces élèves talentueux de participer pleinement à cette expérience.

« Ces élèves méritent de vivre cette expérience, ce qu’ils ont fait, c’est incroyable ! », s’exclame la coordinatrice et professeur d’EPS du collège de M’gombani, Perrine Avargues. Lors du cross académique de Mayotte, qui a vu la participation de quarante équipes de collèges différents, Karim Ahmed, élève de troisième au collège de M’gombani est arrivée en tête du classement des minimes mixte, composé de 130 participants.

L’association a déjà fait plusieurs demandes de subventions publiques auprès du rectorat, de la mairie de Mamoudzou, du Département de Mayotte et de la délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (Drajes). Selon la professeure, ces aides ne permettront pas de combler le budget total.

Une expérience renouvelée

L’année dernière, six élèves du même collège et champions d’académie par équipe mixte ont participé au championnat de France de cross-country à Dijon. L’équipe a fini 71e sur 85. Cette année, ce sont à Karim Ahmed, Youss Enli Kamati, Nasra Abtadi, Ziadat Attoumane, Farda Rachid et Mohamed Kasman de tenter leurs chances.

A 15 ans, Farda Rachid, a déjà un CV rempli dans ce domaine, elle aime bien courir depuis son jeune âge. « J’ai intégré le club d’athlétisme de Mamoudzou, quand j’étais en sixième. » Ayant participé au championnat 2023, l’adolescente se plaint des conditions météorologiques, « c’était difficile dans le froid ». D’après Clément Briard, accompagnateur, le lieu est plus propice cette année. « La Bretagne est plus à l’ouest. L’atmosphère est plus humide. L’année dernière, c’était en plein hiver et le froid était sec à Dijon, donc le ressenti n’est pas le même ».

La participation de ces élèves à ce championnat est cruciale à leurs yeux, mais sans un soutien financier adéquat, leur rêve pourrait rester inachevé.

Lien de la cagnotte : https://www.onparticipe.fr/c/ghLIPqpP
En tant qu’association reconnue d’intérêt public, chaque contribution donne une réduction d’impôt.

Comores : À peine réélu, Azali Assoumani tend la main à ses opposants

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Le président réélu à l’issue d’un scrutin contesté a appelé les opposants, la société civile, à venir construire le vivre ensemble.  

Il se sait contesté même si la cour suprême a jugé que son élection ne souffre d’aucune irrégularité. Au lendemain de la confirmation de sa victoire avec 57,2% des voix, Azali Assoumani joue la carte de l’apaisement. Devant ses militants ce jeudi, à l’hôtel le Retaj, le président élu a tenu son premier discours.

Le nouveau chef de l’État a d’abord rappelé qu’il était le président de tous les Comoriens. Une façon de reconnaître à demi-mot que sa réélection est loin de faire l’unanimité puisqu’au lendemain de la proclamation des résultats provisoires, des heurts ont éclaté dans la capitale. « Permettez-moi de saluer avec respect mes adversaires, qui se sont portés candidats aux élections présidentielles et celles des Gouverneurs. Je voudrais leur dire, qu’à leur égard, je n’ai aucune once de rancune. Je leur tends une main fraternelle, comme je l’ai toujours fait et je les appelle à nous unir sur l’essentiel, pour l’émergence de notre pays« , a-t-il déclaré.

Élu dès le premier tour, le président a remercié ceux qui ont voté pour lui.  » En faisant le choix, mes chers compatriotes, de m’accorder votre confiance pour présider aux destinées de notre pays, vous avez opté pour la consolidation de la paix et de la sécurité et pour un développement socioéconomique durable« , a ajouté l’ex-putschiste qui devra passer la main à un enfant de l’île d’Anjouan en 2029 au nom de la présidence tournante, le système politique qui régit les trois îles indépendantes depuis 2001.

Des condoléances pour le jeune tué par les forces de l’ordre

Si les troubles ont cessé depuis une semaine, les opposants ne sont pas prêts à passer l’éponge. Le candidat Mohamed Abdallah Daoud a promis que le 26 mai prochain, il y aura de nombreux présidents. Dans un communiqué publié mercredi soir, après la proclamation des résultats définitifs, 29 candidats de l’opposition (présidentielle et gouverneurs) ont dénoncé la mise au pas de la cour suprême et le bâclage intolérable de son travail en sa qualité de juge électoral. Ils ont enfin appelé leurs électeurs et militants à se mobiliser pour faire valoir les résultats authentiques.

Mais pour le nouveau chef de l’État, il faut éviter « à notre pays et les scènes de guerres et les appels à la haine et à la violence dont ils été les témoins, ces derniers temps« , citant l’amertume et l’atmosphère de belligérance qui ont caractérisé la proclamation des résultats de ces élections. Il a d’ailleurs adressé les condoléances à la famille du jeune de 21 ans tué par les forces de l’ordre alors qu’il tentait, selon la version des autorités, de pénétrer dans le domicile d’un ministre.  » Cette disparition tragique ainsi que tous les actes de violence que notre pays a connus ces derniers jours, nous imposent le devoir d’œuvrer ensemble, Gouvernement, opposition, leaders religieux, notables et Société civile, pour reconstruire notre unité et notre vivre-ensemble, lourdement entamés« , a-t-il insisté.

Cette main tendue sera-t-elle accueillie favorablement par le camp adverse ? Ce jeudi, Daoud Halifa, le mandataire du candidat Bourhane Hamidou, en détention depuis une semaine, a été relâché. Les autres détenus emprisonnés après les émeutes du 17 janvier le seront-ils également ?

La cérémonie des vœux du rectorat est annulée

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Prévue initialement ce vendredi, la cérémonie des vœux du rectorat à Longoni n’aura pas lieu en raison des nombreux blocages sur l’île. Le rectorat de Mayotte souhaitait montrer la levée des charpentes sur le site du futur lycée des métiers du bâtiment (photo en septembre 2023), dont la première tranche de travaux est prévue pour 2025.

Cette semaine, d’autres cérémonies n’ont pas non plus se tenir. C’était le cas des vœux du Département qui devaient être présentés exceptionnellement à M’tsangamouji, ce mardi.

Environ dix millions de fonds pour les entrepreneurs à Mayotte et La Réunion

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Le Crédit agricole et son partenaire Elévation capital partners ont lancé un nouveau fonds d’investissement pour accompagner les entrepreneurs : le FCPI Caomie. Les caisses régionales du Crédit agricole Mayotte-La Réunion et Martinique-Guyane ont annoncé, ce mercredi, lancer un nouveau fonds d’investissement à destination des entrepreneurs sur leurs quatre départements : le FPCI Caomie, en association avec Elévation Capital partners, une société de gestion qui investit déjà en Outre-Mer. Vingt millions d’euros seront ainsi répartis entre les territoires dont dix millions environ pour le territoire Mayotte-La Réunion. Le directeur général de la caisse régionale Mayotte-La Réunion, Didier Grand, entend viser un « équilibre » : « Même si bien-sûr, on ne pourra pas être à la virgule près. »

Pour y prétendre, il suffira de se présenter aux agents de la banque, qui s’engagent également à proposer ce fonds aux entrepreneurs ciblés : les start-ups déjà installées, entreprises en croissance, ou en situation de transmission. « Avec une priorité pour nos clients », admet Didier Grand. Ce fonds qui existera sur les neuf prochaines années pourra s’élever de 300.000 euros à deux millions d’euros, sans priorité de secteur d’activité, pour une durée de cinq à sept ans. Seront exclues les entreprises en difficulté au sein de la réglementation, en procédure de redressement judiciaire par exemple.

« Mayotte souffre d’un manque d’épargne », explique le représentant qui signale également que « les marchés se resserrent ». Or c’est avec cette épargne et ces marchés que la banque se finance pour accorder des crédits. « Et je ne crois pas que les taux vont baisser avant la fin 2024. » Avec ce fonds, la Caisse bancaire entend « faire plus de crédits qu’en 2022 ». « On a conscience de notre responsabilité à Mayotte », ajoute Didier Grand. « Si le Crédit agricole freine, toute l’économie de la Réunion et de Mayotte freine. » La Caisse régionale est le deuxième financeur de l’île.

Zily sera aux prochaines Francofolies de La Réunion

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Zily (photo Mayan’art Studio) continue de marquer l’océan Indien de son empreinte. Du 3 au 8 septembre 2024, la scène de la clairière à la Saline-les-bains, à Saint Paul, accueillera au total quinze artistes à l’occasion de la septième édition du festival Francofolies. Parmi eux, la célèbre et talentueuse Zily (programmée le vendredi 6). L’artiste emblématique de la musique mahoraise fera vibrer la scène comme à son habitude avec les rythmes traditionnels mahorais aux sonorités électroniques. À ses côtés, de grands noms de la scène française, à l’instar du rappeur SCH, de la sensation de la fin de l’année franco-camerounaise Yamê ou encore de l’indétrônable groupe Ousanousava. Des concerts, mais également de nombreuses animations feront vibrer la côte ouest de l’île de La Réunion, à cette occasion. Les artistes qui se produiront en septembre 2024 seront répartis autour de six soirées et de trois journées.

« J’ai hâte de retrouver ce public qui a été tellement incroyable lors de ma première scène réunionnaise, au Sakifo, l’année dernière… Je vais tout faire pour être à la hauteur, cette année encore !». C’est ainsi que la chanteuse Zily a accueilli la nouvelle de sa programmation au festival des Francofolies de La Réunion. Après sa participation au Visa for Music au Maroc, le 18 novembre 2022, l’année 2023 a été tout aussi chargée. En plus des nombreux concerts sur l’île au lagon, les mélodies envoûtantes de Zily ont également résonné au festival de Sauti Za Busara de Zanzibar, le 11 février 2023, au festival Sakifo de La Réunion, le 2 juin 2023. Par la suite, elle a illuminé le Médina festival à Mutsamudu, à Anjouan, le 20 juillet 2023. Quinze jours plus tard, elle était au festival Somaroho de Nosy-Bé, puis le 12 et le 13 août à Moroni.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes