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VIDEO. « Tous nos services de sécurité sont engagés et prêts à reprendre le terrain »

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Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer, est en visite à Mayotte ce mardi. Après l’accueil républicain en Petite-Terre, elle s’est rendue directement à la préfecture, à Mamoudzou, pour un comité de pilotage avec les services de l’État, notamment sur le thème de la sécurité.

La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guévenoux, a travaillé pendant environ une heure avec les services de l’État, ce mardi matin, dans les locaux de la préfecture à Mamoudzou. Le thème principal des discussions était celui de la sécurité, jugée comme condition nécessaire à l’éducation et au développement économique de l’île, sujets également au coeur de la visite de la ministre.

Cette dernière regrette qu’un « certain nombre d’individus » maintiennent les barrages, en dépit des engagements tenus par elle-même et le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin. « Ces barrages nuisent aux Mahorais », déclare-t-elle à l’issue de la réunion à la préfecture.

Concernant l’état d’urgence sécuritaire réclamé par les barragistes encore en place sur les routes, il ne semble pas qu’il soit question de le déclarer. « L’état d’urgence sécuritaire c’est, au fond, ce que nous faisons. […] Une fois que les barrages seront levés, […] on souhaite déployer des effectifs, fixer des objectifs chiffrés, faire en sorte d’agir au plus près de la population sur des actes à la fois de ciblage très précis d’individus, de chefs de bande, pour être en capacité d’agir et d’avoir un niveau de sécurité extrêmement engagé », développe-t-elle.

Un état d’urgence « pas utile »

La ministre explique en quoi elle ne considère pas l’état d’urgence sécuritaire pertinent à Mayotte. Par exemple, elle avance que l’assignation à résidence, une des dispositions prévues par l’état d’urgence, n’est pas possible sur un territoire où il n’y a pas d’adressage. Concernant les couvre-feux, elle rappelle que les maires peuvent les instaurer sans que l’état d’urgence soit déclaré. Elle souligne également que répondre à cette revendication reviendrait à fermer des cafés, des restaurants, des lieux de culte. Quant aux perquisitions qui seraient facilitées par ce dispositif, elle ne juge pas non plus cela adapté au 101ème département français : « Les perquisitions c’est pour du matériel informatique que c’est utile. Là, ici, on caillasse. On va faire la perquisition de quoi ? D’un caillou ? Ce ne sera pas utile, je vous l’assure. »

En revanche, elle estime qu’un travail ciblé des forces de l’ordre et des arrêtés préfectoraux empêchant l’utilisation de certains objets pouvant devenir des armes par destination seraient plus efficace sur le territoire mahorais. « Aujourd’hui, ce que l’on fait, c’est que tous nos services de sécurité sont engagés et prêts à reprendre le terrain. Mais pour reprendre le terrain, il faut lever les barrages, je le répète », exprime-t-elle à la fin de son allocution.

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