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Forces vives : une réunion à Dembéni pour mettre les choses au clair

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A la Maison pour tous de Dembéni, les représentants du mouvement social se sont réunis trois heures durant, ce lundi, à la veille de l’arrivée de Marie Guévenoux, ministre déléguée aux Outre-mer. Yasmina Aouny, porte-parole des Forces vives, rappelle que l’instauration d’un état d’urgence sécuritaire est une mesure qui « tient à cœur » chez les barragistes.

A quelles conditions les onze barrages maintenus sur les routes de Mayotte (sur quatorze recensés) seront-ils levés ? Alors que des tensions sont apparues au sein même des Forces vives, le collectif qui donne le tempo de la mobilisation sociale, quel message faire passer à la ministre déléguée aux Outre-mer, en visite ce mardi à Mayotte ? Les représentants se sont discrètement réunis, ce lundi, à Dembéni, pour tenter de donner une réponse collective à ces deux questions. L’objectif était aussi « d’apaiser la situation », explique Yasmina Aouny, porte-parole des Forces vives, et des référents qui maintiennent les barrages.

« On a discuté de nos attentes et quand même, on a tous souligné l’importance, pour demain [ce mardi], qu’une annonce soit faite concernant la situation sécuritaire de l’île. C’est la réponse qu’attendent ceux qui sont sur les barrages pour les quitter », rapporte l’ancienne candidate aux élections législatives de 2022. Les pionniers des Forces vives étaient, comme elle, autour de la table pour en discuter : Safina Soula, présidente du collectif des citoyens de Mayotte, Saïd Kambi et Badirou Abdou ont échangé pendant plus de trois heures avec des « observateurs », dont Haoussi Boinahedja, secrétaire général de la CGT à Mayotte et Nabilou Ali Bacar, directeur du Cesem.

L’état d’urgence sécuritaire « leur tient à cœur »

Pourtant, dans son programme, la ministre déléguée aux Outre-mer n’accorde pas -officiellement- de place à un échange avec la société civile, ou les collectifs, au cours de sa deuxième visite express à Mayotte. Cela dit, elle pourrait rencontrer directement les Forces vives dans le courant de la journée, nous explique-t-on.

Qu’attendent les « barragistes » ? « Au-delà des avancées qui ont été obtenues dans cette lutte et que tout le monde reconnaît unanimement, c’est vrai que la question de l’instauration de l’état d’urgence, avec l’espoir qu’il soit renouvelé, leur tient à cœur », répond Yasmina Aouny. Une mesure « complémentaire » à celles réclamées lors de la visite de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, le 11 février. « Il est important de souligner qu’au vue de la colère qui anime les personnes sur les barrages il est compliqué de se pointer et de leur dire simplement : « c’est bon, vous pouvez partir ». Il y a des référents et des personnes qui attendent des comptes-rendus, des explications et qui surtout donnent leurs avis. Ils attendent des réponses qui convainquent et qui persuadent », poursuit la porte-parole des Forces vives.

« Il y a une seule organisation »

Si l’occasion se présente, Marie Guévenoux et ses équipes échangeront avec un seul collectif, ce mardi. Des tensions, mises en exergue lors de l’assemblée générale de Tsararano, le 16 février, laissaient croire que les Forces vives s’étaient morcelées en deux, entraînant la création des « Forces du peuple », un collectif d’irréductibles barragistes pas prêts de lever les blocages. Mais les leaders du mouvement social s’inscrivent en faux. Yasmina Aouny rejette aussi ce qui est apparu comme une tentative de déstabilisation : « Ce n’est pas du tout vrai. Une lettre a été envoyée depuis je ne sais où. C’est une blague qui a été prise au sérieux et ça n’a pas aidé à clarifier la situation ».

Les « Forces du peuple » n’ont donc jamais existé, si ce n’est quelques heures sur les réseaux sociaux, voire quelques temps dans l’imaginaire des commentateurs. « Aujourd’hui, j’ai surtout envie de dire qu’il y a une seule organisation Forces vives et je reste convaincue que les deux positions sont complémentaires et que les deux points de vue s’entendent parfaitement. Je comprends les positions des camarades qui demandent la levée des barrages », affirme la porte-parole.

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