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Cirque social : « On laisse de côté la technique »

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Le lycée de Pamandzi a participé à la troisième édition du Cirque social.

Pour la troisième édition de Cirque social, des artistes professionnels de cirque de l’association Attac sont venus d’Espagne pour former des élèves. Ce vendredi 24 mai, les lycéens ont fait leur show, pour leur grand plaisir.

« Vamos a empezar ! », crie en espagnol une circassienne sur la scène de l’ACL, à Labattoir, en Petite-Terre, pour lancer le spectacle. Ce vendredi 24 mai, trois classes de seconde du lycée de Petite-Terre se sont prêtés au jeu du Cirque social, qui signe cette année sa troisième édition. Formés durant quinze jours par quatre artistes de la compagnie professionnelle Spinish Circo, de Valence, en Espagne, les élèves passent en groupe pour présenter leur numéro de cirque contemporain. Il y a de la danse, des acrobaties et de la jonglerie. Et surtout pas de stress (ou seulement « au début », reconnaît Hassem), mais juste de la bonne humeur. Même si les assiettes tombent au lieu de rester en équilibre sur leurs bâtons et que tout ne fonctionne pas comme prévu, les jeunes, tout sourire dans le public, font gonfler les décibels d’encouragements. Et les décibels de félicitation devant chaque prouesse.

« On utilise le cirque comme outil pour de la transformation sociale. On travaille sur la cohésion du groupe, l’estime de soi et les peurs », explique Gloria Guirao. C’est cette professeure d’espagnol du collège de M’gombani, à Mamoudzou, qui a initié la toute première édition en tant qu’ancienne de la troupe de cirque et membre, comme les professionnels qu’elle a sollicités, de l’association Attac. C’est aussi elle qui a demandé la subvention à la direction des affaires culturelles du rectorat de Mayotte. « On laisse de côté la technique, on n’est pas intéressé par le résultat mais le processus de développement du groupe et des personnes, avec le vivre-ensemble, l’inclusion et le respect », sourit-elle, même si malheureusement cette année, ni son collège, ni le lycée Younoussa-Bamana, n’ont pu participer à cause des problèmes de calendriers liés aux différentes crises qu’a traversées Mayotte, dont les barrages.

« Au début, c’est la peur »

« Ceux qui jonglent n’avaient jamais jonglé avant », relate Matthieu Corado, professeur d’espagnol du lycée de Pamandzi, qui explique que pour ce projet, les trois classes d’une centaine d’élèves se sont vu retirer une dizaine d’heures de cours. « Même les élèves qui ne sont pas à l’aise en salles de classe, là ont développé des compétences, ont su se focaliser et se concentrer », complète gaiement Gloria Guirao.

« On voit tout le processus : au début c’est la peur, puis « j’essaie », « c’est difficile », et après « je peux faire » et « je vais perfectionner » », détaille le circassien Édu Martinez, qui grimpe dans un cerceau. « Voir leurs sourires, c’est la meilleure partie. Ici, ils n’ont pas l’opportunité de faire du cirque… J’ai appris que c’était le tout premier spectacle de cirque en Petite-Terre ! »

Une troisième édition de Cirque social qui pourrait se renouveler au vu de l’enthousiasme des jeunes. Comme Rifouanti, impressionnée par les numéros des professionnels venus entrecouper les-leurs, ou encore Rafaël, venu exceptionnellement du collège de M’Gombani « parce que la première fois, l’année dernière, c’était trop cool ».

Lodofactory, une inspiration qui se fait par image

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Toutes les matières végétales et naturelles sont des bases de travail pour Laudoria Caze.

La créativité n’est pas le seul apanage des jeunes. Femme passionnée par la nature, Laudoria Caze a des doigts de fées, créatrice de la structure Lodofactory. Elle transforme en bijoux toutes les matières naturelles et végétales qui lui tombent sous la main.

Du bois, des coquillages, de la noix de coco, tout est bon pour Laudoria Caze. Elle s’en sert pour matérialiser son inspiration et le fruit de son imagination. « Chez moi, l’inspiration se fait par image. Lorsque je vois une matière, je la touche et tout de suite, j’ai une image de bijou et je le fabrique », explique-t-elle. La professionnelle n’a pas besoin d’aller loin pour chercher son matériel. Il se trouve au pied de sa porte. « La plupart des matières en bois viennent de mon jardin. J’ai la chance de disposer d’un avocatier, un jacquier, un manguier et un ylang-ylang », précise-t-elle.

Dans ce métier de créatrice de bijoux, Laudoria Caze est une autodidacte. Elle a appris toute seule à transformer la matière végétale et naturelle en lui donnant « une nouvelle forme, un nouveau corps, plus précieux ». Sans détour, elle explique que cette nouvelle passion lui est venue lorsqu’elle s’est installée à Mayotte il y a 13 ans. « Je ne savais pas que l’on pouvait transformer la noix de coco, c’est ici que je l’ai découvert en arrivant. J’ai alors eu une révélation et me suis dit que c’est ce que je veux faire ».

Structurer la filière de l’artisanat

Laudoria Caze rejoint par la suite le cluster de l’artisanat dont elle est aujourd’hui la secrétaire. Créé, il y a quelques mois, celui-ci a vocation à structurer la filière de l’artisanat de l’île aux parfums. Cette grande défenseure de son secteur d’activité estime que le territoire dispose de très bons artisans qui méritent d’être connus au-delà des frontières mahoraises et de l’Océan indien. Mais pour cela, « il reste encore quelques détails à structurer », selon elle.

La créatrice veut se faire connaître et elle ne s’impose aucune limite. « Je vise tous ceux qui aiment mes bijoux. Le plus important est de montrer Mayotte au reste du monde à travers notre savoir-faire », affirme cette véritable passionnée. Consciente de l’état actuel de sa structure, Laudoria Caze n’envisage pas encore de se lancer dans la vente de ses produits à l’international ni sur les réseaux sociaux, car elle pense être « encore trop petite pour une telle aventure. » Elle estime que « le but du jeu n’est pas de se tirer une balle dans le pied, mais de monter les marches les unes après les autres et je ne suis pas pressée. Quand on choisit ce métier, il ne faut pas être pressé parce qu’on sait que ça vient au fur et à mesure avec le temps. »

Pour le moment, cette créatrice de bijoux made in Mayotte se contente de produire, avec quelques exhibitions de temps à autre. Ses ventes sont encore timides, mais elle ne s’inquiète pas, car elle est convaincue que le succès sera bien au rendez-vous dans un avenir proche.

 

Un nouveau décès lié au choléra enregistré à Cavani, le deuxième à Mayotte

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Une sexagénaire de Cavani est décédée, samedi soir, des suites du choléra.

Le choléra a fait une deuxième victime, ce week-end, à Mayotte. La préfecture de Mayotte confirme qu’une femme de 62 ans, habitant Cavani, est décédée, ce samedi soir. Ces derniers jours, l’apparition d’un troisième foyer à Passamaïnty, après Koungou et M’tsangamouji, inquiète également les autorités.

Habitant sur les hauteurs de Cavani, une femme de 62 ans a succombé, ce samedi, dans la soirée. La préfecture de Mayotte confirme, ce dimanche, qu’il s’agit d’une conséquence du choléra. « En application du protocole de lutte contre le choléra, les équipes d’intervention se sont rendues sur place afin procéder à la désinfection du foyer et à la prise en charge de l’entourage de la défunte. Les opérations de vaccination des cas contacts sont menées dès [ce dimanche] », poursuivent les services de l’État, avant d’adresser « leurs sincères condoléances à la famille et aux proches de la défunte ».

Il s’agit du deuxième décès enregistré à Mayotte depuis l’arrivée du choléra sur le territoire en mars. Le 8 mai, une fillette de 3 ans habitant Koungou était la première victime recensée. La bactérie du choléra n’est pas directement mortelle, mais les vomissements et la diarrhée qu’elle provoque peuvent entrainer une sévère déshydratation en quelques heures.

Cinq cas autochtones à Passamaïnty

Village qui a connu le premier cas de choléra recensé sur le territoire mahorais à la mi-mars, Passamaïnty compte cinq nouveaux cas autochtones, indiquait la préfecture de Mayotte, deux jours avant. L’Agence régionale de santé de Mayotte a envoyé ses équipes dans le quartier concerné pour procéder à la vaccination et traitement des cas contacts et co-exposés, la désinfection des foyers et la diffusion renforcée des recommandations sanitaires.

Le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France sur le choléra fait état de 21 nouveaux cas détectés entre le 16 et le 22 mai, portant à 105 le nombre total de cas recensés depuis le 18 mars et la détection du premier cas (dont 101 confirmés et quatre cas probables). Dix d’entre eux ont été jugés graves et ont nécessité des soins en réanimation. Passamaïnty est devenu le troisième foyer actif de la maladie après Koungou (64 cas) et M’tsangamouji (14 cas).

Il est rappelé que pour éviter que la bactérie ne se transmette, il faut observer les règles d’hygiène de base, comme se laver les mains après être allé aux toilettes ou encore avant de cuisiner et de manger. En cas de symptôme (diarrhées et vomissements notamment), il est important de s’isoler, de s’hydrater avec de l’eau potable et d’appeler le 15 afin d’être pris en charge.

L’Agence régionale de santé dément une rumeur

Des rumeurs évoquent une autre cause de mortalité pour le décès de la jeune fille de 3 ans, le 8 mai. « Plusieurs communications relayées ces derniers jours sur les réseaux sociaux rapportent que l’enfant décédé des suites du choléra, le mercredi 8 mai dernier, aurait été contaminé par un lot de Cristaline défectueux », a repéré l’Agence régionale de santé, qui « dément fermement ». Un raccourci est fait ici avec un lot de Cristaline Elena déclaré comme « défectueux » (identifié sous la numérotation M1 03/11/25) par la même ARS, cinq jours après. Mais aucun lien ne peut être fait entre ces bouteilles et la mort de la jeune habitante de Koungou.

« Place nette » : un chantier d’embarcations illégales démantelé

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FI - Breve place nette pirogue 1
Six embarcations illégales ont été saisies cette semaine.

L’opération « Place nette » continue à Mayotte. Cette semaine, une action coordonnée entre les services de l’État et la gendarmerie nationale a été menée cette semaine dans le nord de Mayotte afin de détecter et supprimer un chantier illégal de construction de pirogues en résine.

Ces pirogues étaient utilisées afin d’aller pêcher illicitement dans le lagon et pour transporter des étrangers en situation irrégulière. Six d’entre elles ont été saisies et seront détruites. Un moule servant à la construction de ces embarcations a connu le même sort. Six étrangers en situation irrégulière ont été interpellés et reconduits à la frontière, également dans le cadre de cette opération.
La préfecture justifie également l’intervention des forces de l’ordre par le déversement de substances toxiques dans les milieux naturels causé par cette activité. En effet, cette activité de construction navale sur le domaine public maritime conduisait à la diffusion de peintures et de graisses dans l’environnement, une pratique constituant un délit pénal au titre du code de l’environnement et passible de deux ans de prison et 75.000 euros d’amende.

De nouveaux cas de choléra détectés à Passamaïnty

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L'Agence régionale de santé a envoyé ses équipes intervenir dans le quartier de Passamaïnty où cinq cas viennent d'être relevés. archives

Village qui a connu le premier cas de choléra recensé sur le territoire mahorais à la mi-mars, Passamaïnty compte cinq nouveaux cas autochtones, indique la préfecture de Mayotte, ce vendredi 24 mai. Celle-ci poursuit en précisant que l’Agence régionale de santé de Mayotte a envoyé ses équipes dans le quartier concerné pour procéder à la vaccination et traitement des cas contacts et co-exposés, la désinfection des foyers et la diffusion renforcée des recommandations sanitaires.

Le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France sur le choléra fait état de 21 nouveaux cas détectés entre le 16 et le 22 mai, portant à 105 le nombre total de cas recensés depuis le 18 mars et la détection du premier cas (dont 101 confirmés et quatre cas probables). Dix d’entre eux ont été jugés graves et ont nécessité des soins en réanimation. Pour l’instant, on compte toujours un décès depuis l’arrivée de la maladie sur le territoire. Passamaïnty devient le troisième foyer actif de la maladie après Koungou (64 cas) et M’tsangamouji (14 cas).

Il est rappelé que pour éviter que la bactérie ne se transmette, il faut observer les règles d’hygiène de base, comme se laver les mains après être allé aux toilettes ou encore avant de cuisiner et de manger. En cas de symptôme (diarrhées et vomissements notamment), il est important de s’isoler, de s’hydrater avec de l’eau potable et d’appeler le 15 afin d’être pris en charge.

Emmanuel Macron en pompier de service en Nouvelle-Calédonie

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Le président de la République, Emmanuel Macron, est à Nouméa pour tenter d’apaiser le mouvement de colère. Depuis une semaine, la Nouvelle-Calédonie est marquée par des barrages, des violences, des pillages et la mort de six personnes, dont deux gendarmes. La réforme électorale portée par Gérald Darmanin provoque la colère des mouvements indépendantistes kanaks qui y voient une nouvelle menace pour leur influence politique, après les trois référendums sur l’indépendance perdus en 2018, 2020 et 2021. Les élections des assemblées des trois provinces ont comme particularité d’avoir un collège électoral réduit depuis 1998 aux habitants sur place depuis plus de dix ans, soit 1/5e de la population de l’archipel. La modification apportée par le ministre de l’Intérieur et des Outremer provoquerait « le dégel » de la période des dix ans en l’ouvrant à ceux arrivés après 1998. Un point qui provoque la colère des indépendantistes encore très présents dans ce territoire du Pacifique. Sur place, depuis ce jeudi, Emmanuel Macron a appelé à la levée des barrages. « J’ai pris un engagement très clair : je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force dans le contexte actuel et que nous nous donnions quelques semaines en vue d’un accord global », a-t-il fait savoir, au sortir de deux réunions avec les représentants loyalistes et indépendantistes. Il a promis un nouvel accord global qui sera « soumis au vote des Calédoniens », tout comme « une aide d’urgence » versée pour les dommages liés aux émeutes.

Une coupure d’eau non prévue à Mamoudzou et Koungou

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Mayotte fait toujours face à des problèmes d’eau depuis plusieurs mois, rendant des coupures d’alimentation nécessaires. L’eau est ainsi distribuée par secteur chaque semaine par secteur, en fonction du planning, sans toutefois éviter des coupures inopinées. C’était le cas, ce jeudi, la Société mahoraise des eaux (SMAE) a dû modifier le planning pour les communes de Koungou et Mamoudzou. « Le réservoir qui alimente cette zone présente un niveau très bas incompatible avec le maintien de la distribution d’eau », indiquait la SMAE. Pour Koungou village et Kawéni, la coupure est intervenue à 11h au lieu de 14h, et elle reviendra ce vendredi, à 16h. Une autre pour les secteurs Majicavo-Koropa et M’tsapéré n’était pas du tout prévue. L’eau devait être remise à nouveau, ce jeudi à 18h. Concernant les secteurs des Haut-Vallons, Majicavo-Lamir et Doujani, ces trois quartiers étaient déjà coupés jeudi matin, mais la remise en eau dans l’après-midi a été décalée à 18h. La SMAE conseille aux usagers de veiller à la fermeture de tous les robinets. Lorsque l’eau sera remise, il faut laisser couler jusqu’à ce qu’elle devienne clair. Les usagers pourront à ce moment-là s’assurer de son utilisation en la faisant d’abord bouillir, surtout pour des usages alimentaires.

La nature célébrée ce samedi à Bouéni

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La Fête de la nature se tiendra ce samedi 25 mai, à la plage de Mastara, à M’zouazia, dans la commune de Bouéni. La communauté de communes du Sud de Mayotte (CCSud), la mairie de Bouéni accueillent cet événement afin de sensibiliser les acteurs du territoire à la cause environnementale et à la biodiversité, en partenariat avec le Réseau d’éducation à l’environnement et au développement durable de Mayotte (Réseau EEDD 976). La déclinaison de cet événement national sur le Sud de Mayotte doit permettre à tous les acteurs (particuliers, écoles, associations, etc.) de mettre en valeur la nature à travers des manifestations gratuites. Différents ateliers et stands ludiques sur la biodiversité par les associations environnementales seront proposés pour découvrir les espèces et la biodiversité, des jeux d’animation pour les enfants auront aussi lieu ainsi qu’une exposition photo sur la faune et la flore. Les organisateurs ont également décidé de récompenser les lauréats du concours intercommunal des villages fleuris « SUD Fleuri » lors de cette fête et de proposer un marché agricole. Pour cette seconde édition à Bouéni, une trentaine d’associations environnementales et partenaires locaux sera présente.

Une journée dédiée à l’agroécologie ce vendredi à Coconi

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Le lycée agricole de Coconi, en partenariat avec les Maisons Familiales Rurales (MFR) de Mayotte, organise une Journée des Transitions et de l’Agroécologie ce vendredi 24 mai, de 8h à 11h45, dans l’enceinte du lycée agricole. Cette journée a pour but d’encourager la parole et l’initiative des élèves sur les questions des transitions et de l’agroécologie ; de mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agroécologie et poursuivre les transitions ; d’amplifier la mobilisation par les exploitations agricoles des lycées agricoles comme supports d’apprentissage, de démonstration et d’expérimentation, et enfin, de développer l’animation dans les territoires et l’essaimage des pratiques innovantes par les établissements. Plusieurs établissements scolaires de l’académie seront présents pour découvrir les actions déjà mises en œuvre dans ces domaines sur notre territoire. Au programme, des visites du lycée, la découverte des filières de formation, et la visite de quinze stands tenus par les élèves, leurs enseignants et les chargés de mission.

Des élèves présentent leur année en film au cinéma

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29 élèves de cinquième du collège de M’tsamboro, ont, avec les équipes enseignantes, réalisé un film à partir de leur année scolaire 2023/2024 : “514 Aventure”. Entre bivouac à l’îlot Choizil, voyage en kayak, randonnées ou encore observation d’oiseaux, le récit filmé de 52 minutes de leurs aventures sera projeté au cinéma AlpaJoe, à Mamoudzou, le 3 juin à 10h en présence du rectorat (financeur du projet), des chefs d’établissement, des élèves, de leurs parents, des équipes pédagogiques et des partenaires.

Matinale dédiée à la Cybersécurité et aux territoires intelligents ce mardi

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La Chambre de commerce et d’undustrie de Mayotte (CCI Mayotte), la communauté de communes du Sud (CCSUD) et Orange Réunion Mayotte, organisent une « Matinale » sur la Cybersécurité et les territoires intelligents, mardi 28 mai. Cet événement aura lieu de 8 heures à midi à l’hôtel Sakouli, à Bandrélé. De cette façon, les organisateurs « souhaitent sensibiliser les maires, les directeurs généraux des services et les administrations publiques, ainsi que les acteurs économiques du sud de Mayotte, à la sécurisation des usages numériques et aux solutions pour protéger, diagnostiquer et surveiller les systèmes d’information des collectivités, préservant ainsi leurs données », déroule la CCI.

Du cirque social en Petite-Terre, ce vendredi après-midi

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Cent lycéens de Pamandzi et des artistes de cirque participent à la troisième édition du projet « Cirque social à Mayotte », ce vendredi 24 mai. Le rendez-vous est à 14 heures, à la ACL de Labattoir, en Petite-Terre, à côté de la mairie, pour la représentation.

Assises : Des jumeaux accusés d’une tentative de meurtre à la hache pour un vélo

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Les jumeaux se seraient rendus au domicile du jeune homme pour lui asséner un coup de hache pour une histoire de vélo volé, mais le soupçon d’un règlement de compte entre membres de bandes rivales pèse au tribunal.

En février 2021, un jeune homme de 17 ans a reçu un coup de hache à la gorge à Pamandzi, pour une histoire de vélo volé. Ce jeudi, le procès des jumeaux qui seraient à l’origine de cette agression s’est ouvert et dure jusqu’à lundi.

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Trail du Caméléon : Pour Moustafa Maouinda, « courir, c’est un médicament »

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Moustafa Maouinda est coach au club d’athlétisme de Mamoudzou (Cam).

Le club d’athlétisme de Mamoudzou (Cam) et la mairie de Mamoudzou lancent la quatrième édition du trail du Caméléon, ce dimanche 26 mai. Moustafa Maouinda, coach, fait partie de l’organisation depuis ses débuts.

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Il fait partie de l’organisation du Trail du Caméléon qui aura lieu dimanche 26 mai.

« La piste s’abîme sans ses coureurs », scrute rapidement Moustafa Maouinda, surnommé « Mous », en foulant le sol du stade de Cavani, à Mamoudzou. C’est ici que le coach au club d’athlétisme de Mamoudzou (Cam) entraîne les adhérents et participants inscrits à la quatrième édition du trail du Caméléon (voir programme en encadré). Organisé par le club et la mairie de Mamoudzou, il aura lieu dimanche 26 mai, à Kawéni. L’événement s’adresse à tous ceux qui souhaitent s’inscrire. Ils seront ainsi répartis : le trail de douze kilomètres pour les personnes au moins âgées de 16 ans, la marche de six kilomètres à partir de 12 ans et une course de familles pour les enfants de plus de 5 ans. Moustafa Maouinda s’occupe, lui, des ravitaillements et de prendre les numéros de dossards à mi-parcours du trail pour connaître les dix sportifs en lice. Un sentier « vers la malavoune » dont le départ sera donné devant la Maison de la jeunesse et de la culture (MJC), à 8 heures.

« Sur les six premiers kilomètres, ça monte et ça descend. Après, ce n’est quasiment que de la descente. Le plus dur c’est le départ mais si tu as fait un bon départ, c’est bon », analyse le sprinter. Quelques conseils pour ce parcours à 540 mètres de dénivelé : « Il faut récupérer dans les descentes, mais toujours en mouvement, et allonger ses pas. Ne pas sprinter sur les côtes, sinon après tu es K.O et tu marches. Sur le plat, il faut foncer », livre ce passionné de vitesse depuis seulement quatre ans.

« Au lieu de rester sur place, cours ! » 

« Ce n’est pas faire du sport pour du sport, c’est aussi le bien être avec les autres », glisse ce trentenaire pour convaincre la population de venir au trail. « Pour moi, c’est le seul moyen de me sentir bien dans mon corps. Quand tu commences, tu es fatigué, et quand tu rentres, tu te dis « j’ai fait ça », et ça donne envie de se donner à fond. C’est comme un médicament. Si tu ne te sens pas bien dans ta tête, au lieu de rester sur place, cours ! »

Pour l’heure, ils sont un petit peu plus de 200 à s’être inscrits pour recevoir leur dossard dès samedi, « mais il y a à chaque fois des surprises » : jusqu’à 300 personnes en plus possibles selon lui. Une façon pour le club de gagner en visibilité et d’attirer de nouveaux adhérents. « Il faut bien un début pour commencer. » 

Le programme de la course

Trail (12 kilomètres) : départ à 8 heures du parking de la MJC de Kaweni, commune de Mamoudzou. Pour tous sportifs à partir de 16 ans. Tarif : 15 euros. Les inscriptions pour le trail se font sur www.sportpro.re

Marche (6 kilomètres) : départ à 8 h 30, même endroit. Ouverte à tous publics à partir de 12 ans. Gratuite. Inscriptions sur www.sportpro.re sauf pour les groupes ou associations qui peuvent envoyer un mail à  ca.mamoudzou@gmail.com

Course des familles (1 km) : départ 8 h 05 juste après le trail, même endroit. Ouverte aux enfants de 5 à 11 ans. Gratuite. Inscriptions via ca.mamoudzou@gmail.com

 

« Le festival de Cannes de Mayotte côté théâtre »

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Les comédiens Régis Huet, Cécile Schletzer, Olivier Algourdin et Patrick Touzard sont venus au lycée des Lumières, à Kawéni, interpréter « La ferme des animaux », de George Orwell, revisité par Nicolette Cook et mis en scène par Juliette Héringer.

Pour sa septième édition, le festival de théâtre lycéen Baobab a été inauguré, ce mercredi 22 mai, au lycée des Lumières à Kawéni. Des représentations et des ateliers se poursuivront jusqu’à dimanche.

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Dans le cadre du festival de théâtre lycéen Baobab qui se déroule jusqu’à dimanche, cette pièce sera rejouée samedi 25 mai, à 17 heures 45, au lycée des Lumières.

Quoi de mieux pour inaugurer la septième édition du festival de théâtre lycéen Baobab qu’une adaptation de « La ferme aux animaux » de Georges Orwell, mise en scène par Juliette Héringer ? Ce mercredi 22 mai, la scène de l’amphithéâtre du lycée des Lumières, à Kawéni, se transforme en laboratoire de société. Les animaux interprétés par quatre comédiens de la compagnie métropolitaine Spectabilis ont fait leur rébellion pour sortir du joug de l’homme…  Mais reste à savoir comment organiser cette nouvelle liberté en un système juste. Et le projet est loin d’être aisé : gare à la soif de pouvoir et l’envie de privilèges. Une œuvre parfaite pour stimuler l’esprit critique et montrer les stratagèmes employés par certains afin de gouverner la foule dans un esprit a priori d’égalité entre tous. « Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que les autres », résume une pancarte, dont le commandement, comme tous les autres, a été réécrit par ses auteurs. « Bien sûr, vous êtes libres de décider, mais si vous vous trompez ? », manipule l’un des cochons dont l’apparence se confond de plus en plus avec l’humain…

La pièce conçue pour pouvoir être jouée rapidement devant des élèves, doit encore être représentée dans deux établissements scolaires de Mayotte parmi les seize programmés. « Ensuite, on échange avec les élèves au sujet des fake news, des réseaux sociaux… Ils sont hyper attentifs. Mais on fait attention à ne pas être moralisateurs, on échange collectivement », indique le producteur, Samuel D’Aboville.

« Construire la sensibilité artistique »

« Ça développe l’esprit critique, la résistance au pouvoir quand il le faut », félicite Aurélien Dupouey-Delezay, délégué de région académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle (Draac). « L’enjeu est la construction de la citoyenneté et de la sensibilité artistique », déclare-t-il concernant le festival débuté lundi et qui s’étalera jusqu’au dimanche 26 mai, contrairement aux trois jours habituels.

En tout, ce sont plus de dix compagnies de théâtre qui participent, dont l’objectif, raille le proviseur du lycée, Patrick Loval, est d’en faire « le festival de Cannes de Mayotte côté théâtre », en s’ouvrant « à un public plus large », détaille Laytaza Hamza, chargée de mission. Décliné en représentations par des professionnels mais aussi par des élèves, l’événement porté par le lycée, le rectorat et la direction des affaires culturelles se ponctue aussi d’ateliers et de tables rondes pour découvrir l’ensemble des métiers que renferme le théâtre, devant ou derrière les projecteurs. La deuxième partie de festival « Baobab en fleurs » met aussi en scène les lycéens suivant des enseignements de théâtre.

Encore trois jours de théâtre

Vendredi 24 mai :

  • 10 heures : « Malika : Généalogie d’un crime policier » par la Terminale option du Lycée de Petite-Terre.
  • 11 heures : « Phèdre » de Racine par la Terminale spécialité du LPO des Lumières.
  • 11 h 30 : « ADN » de Dennis Kelly par la Première spécialité du Lycée de Sada.
  • 13 h 15 : Spectacle « Eileen Shakespeare et autres Intempestives », d’après Fabrice Melquiot par la Cie Les Intempestives.
  • 18 h 45 : Spectacle « Gorgée d’eau », La Cie La Phénomena.

Samedi 25 mai :

  • 9 h 30 : « : « Sale affaire à Nottingam » (très) librement inspiré de « Le crime du comte Neville » d’Amélie Nothomb par les Wanafiki du Collège K2.
  • 10 h : « On ne badine pas avec l’amour » d’Alfred de Musset par la Première spécialité G1 du Lpo des Lumières.
  • 11 h : « L’Assemblée des femmes » d’Aristophane par la Première spécialité G2 du Lpo des Lumières.
  • 11 h 30 : « Les Forteresses » de Gurshad Shaheman par la Terminale option théâtre du Lycée de Sada.
  • 13 h15 : Spectacle « Escale » de la Cie Aucune.
  • 17 h 45 : Spectacle « La ferme des animaux », de George Orwell par la Cie Spectabilis.

Dimanche 26 mai :

  • 9 h 30 : « Richard III » de William Shakespeare par la Terminale spécialité de Sada.
  • 10 h : « La Casa de Bernarda Alba » de Federico García Lorca par l’atelier théâtre bilingue du LPO des Lumières.
  • 11 h : « Le Lion et la Perle » de Wolé Soyinka par la Terminale option théâtre du LPO des Lumières.
  • 15 h : Spectacle « Illusion » du théâtre du Versant (en extérieur).

Evénement gratuit et ouvert à tous à découvrir au lycée des Lumières, à Kawéni.

La première classe « pompiers » du collège Iloni a passé l’épreuve du feu

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Les élèves de la première promotion de l’option « jeunes sapeurs-pompiers » ont reçu leurs diplômes, ce jeudi matin, au collège d’Iloni.

Première option de ce type sur le territoire, 27 élèves ont obtenu leur diplôme au bout de leur formation de jeunes sapeurs-pompiers. La cérémonie de remise était ce jeudi matin, au collège Zakia-Madi, en présence des formateurs et des parents.

Ils sont 27 à recevoir leur diplôme, ce jeudi matin, mais ils auraient pu être bien plus tant l’option à susciter de l’intérêt. « Des élèves n’arrêtaient de me demander dans les couloirs s’ils pouvaient intégrer la promotion », raconte le capitaine Barnabé Polonet. Celui qui est, par ailleurs, professeur d’Éducation physique et sportive (EPS) du collège Zakia-Madi, est à l’initiative de cette formation nouvelle de jeunes sapeurs-pompiers et qui comprend des initiations aux métiers de la sécurité civile. Sur les 600 premiers volontaires, il a fallu en sélectionner 28 (un seul n’a pas pu valider la formation) pour suivre l’option suivie de la cinquième à la troisième. Des tests physiques incluant de la course et de la natation ont permis de dégager les profils. A raison d’une heure par semaine, et encadrés par des pompiers-formateurs, ils ont suivi la formation classique des jeunes sapeurs-pompiers. Eddine-Ibrahim, bientôt 15 ans, espère prendre ainsi suivre les traces de son père, lui aussi pompier. En attendant, il rejoindra avec son diplôme en poche le lycée de Sada qu’il intègrera une seconde générale. Sanya, 16 ans, aussi intéressée par le métier de pompier, était un peu inquiète de ne pas valider leur formation pour sa dernière année au collège. Les deux, comme leurs camarades, ont été marqués par le PPA (parcours professionnel adapté), les épreuves physiques destinés à mesurer l’endurance ou la résistance physique des pompiers.

Tout le long de leur cursus, c’est davantage la partie théorique qui a été développé par les pompiers nouvellement formés à l’encadrement. « Ce qui nous intéresse, c’est qu’ils apprennent les valeurs républicaines, les valeurs d’engagement », note Maxime Makou, principal adjoint, au milieu des jeunes filles et garçons fiers d’arborer leurs t-shirts rouges. Pour l’Union départementale des sapeurs-pompiers de Mayotte et le service départemental d’incendie et de secours (Sdis), il s’agit aussi d’une occasion pour remplir les casernes mahoraises de nouveaux volontaires. Car, dès qu’ils auront 16 ans et avec l’accord de leurs parents, ils pourront devenir pompiers volontaires. « C’est aussi pour ça qu’on a lancé cette option avec le rectorat de Mayotte », reconnaît le capitaine Polonet.

Et ce premier succès fait des émules. Trois collèges sont en lice pour la mise en place d’une option similaire très prochainement. Bandrélé, Labattoir et un autre en Grande-Terre.

« On fera tout pour représenter à fond Mayotte »

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Les quatorze filles de la section sportive du collège d’Iloni sont parties, ce jeudi soir, vers la métropole.

Après plusieurs mois de préparation, quatorze filles du collège Zakia-Madi, à Iloni, vont affronter des équipes d’autres sections sportives de métropole, la semaine prochaine, à Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence). Elles ont quitté Mayotte, ce jeudi soir, en compagnie de leurs trois professeurs d’EPS.

Au bout de plusieurs semaines d’entraînements intensifs, la section sportive de football du collège Zakia-Madi va désormais montrer ce qu’elle vaut sur le terrain. Avec Pierre Salomé, responsable de la section sportive football féminin de l’établissement scolaire d’Iloni, Pierre Kerdranvat, et Kevin Stoltz ont coaché les quatorze filles âgées de 14 et 15 ans qui ont pris l’avion, ce jeudi soir. Leurs entraîneurs les disent enfin prêtes et fières de partir représenter Mayotte lors d’un tournoi national qui durera quatre jours, au cours de la semaine prochaine. « On fera tout pour représenter à fond Mayotte. Ça c’est clair », prévient Pierre Kerdranvat, ajoutant être très fier du travail accompli par les filles.

A Sainte-Tulle, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la compétition compte seize équipes avec la section sportive de football d’Iloni comme seule représentante de l’outre-mer. L’équipe passera une semaine et demie dans l’Hexagone où elles profiteront avec leurs professeurs, pour aller voir un match des U19 entre les équipes de Dijon et Montpellier. Les filles se rendront ensuite à Sainte-Tulle pour jouer leur tournoi jusqu’à dimanche puis repartiront au centre de formation de Troyes (Aube) pour prendre l’avion le lundi 3 juin et rentrer à Mayotte.

Le festival de l’image sous-marine s’ouvre sur le dugong

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La séance d’ouverture du Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM) s’est tenue ce jeudi à la Maison des Jeunes et de la Culture de M’gombani, à Mamoudzou. Environ 200 visiteurs ont pu, dès 17h30, profiter des expositions sur les dugongs et les raies, voter pour sa photo imprimée préférée ou encore se rendre au stand de Marc Allaria, présentant trois de ses livres à l’occasion du festival, dont son tout nouveau « Manta de Mayotte ». Les premières participations vidéo et photo aux concours ont également été présentées. Le président du jury, le photographe Greg Lecoeur, a souligné l’importance de sensibiliser sur la protection des océans. Cela passe par en montrer sa beauté à travers ce festival.

L’événement phare de la soirée a été la diffusion en avant-première du film documentaire « Dugong Blues : les dernières sirènes du lagon », réalisé par Christophe Castagne et produit par France Télévisions. Ce long métrage suit les équipes des Naturalistes chargées du Plan national d’action (PNA) sur les dugongs. Un parcours poétique, à la recherche de l’animal désormais en danger critique dans la région à cause de la surpêche durant le XXe siècle. « On espère pouvoir montrer que le travail de collaboration avec les autres pays de la région porte ses fruits », explique François Beudard, directeur des Naturalistes, lors d’un temps d’échange sur le film à l’issue. Le public a jusqu’à samedi soir pour profiter des projections de films subaquatiques.

Trois ans de prison pour avoir jeté une barre de fer sur sa mère

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Un jeune homme de 22 ans a été condamné, ce mardi matin, à trois ans de prison dont dix-huit mois de sursis par le tribunal correctionnel de Mamoudzou pour des violences aggravées. Il y a un an et demi, le 31 décembre 2022, à Bandraboua, il s’en est pris à sa mère sous l’effet de la colère. En proie à des violences quand il consomme de l’alcool ou des stupéfiants (il a déjà été condamné pour l’incendie volontaire du domicile de sa grand-mère en mars 2022), il était endormi sur le canapé quand sa mère a voulu le réveiller pour qu’il aille dans sa chambre car « son frère a peur de lui ». Pensant son fils possédé et voyant qu’il n’écoutait pas, elle a jeté de l’eau médicinale sur lui.

« J’ai tout de suite compris qu’il n’était pas lui-même. Sa bouche était de travers, il n’était plus humain », raconte sa mère, devant les juges, ce mardi matin. Furieux, le jeune homme est sorti et s’est emparé d’une barre de fer. Il l’a jeté à la tête de sa mère, la blessant gravement (21 jours d’ITT). Se réfugiant d’abord sur le toit pour échapper aux voisins, il a pu s’échapper, avant d’être interpellé le lendemain par la brigade de gendarmerie de M’tsamboro.

Aujourd’hui, chacun reconnaît les difficultés psychiatriques du garçon. « Est-ce que vous avez conscience qu’il faut absolument prendre vos médicaments ? », demande Catherine Vannier, la présidente du tribunal correctionnel. Hafidhou Dine Adinani l’admet, il fera d’ailleurs l’objet d’une obligation de soins, tandis que ses dix-huit mois de prison ferme ont été pratiquement purgés en détention provisoire.

Hôtellerie : une hausse en 2023 note l’Insee La Réunion-Mayotte

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Avec 161.900 nuitées enregistrées en 2023, Mayotte connaît une belle hausse par rapport à 2022. « De janvier à avril 2023, le nombre de nuitées s’élève en moyenne à 10.100 par mois. Entre mai et décembre, il atteint en moyenne 15.200 par mois, en raison notamment d’une hausse de l’offre de chambres », constate l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), dans un rapport paru ce mercredi. Le plus rassurant est que la demande semble suivre une offre qui s’étoffe sur le territoire, l’institut ayant remarqué que la deuxième « augmente notablement en septembre 2022 et en mai 2023. Dès lors, elle dépasse 12.000 ». En effet, ces dates correspondent à l’ouverture de l’Ibis Styles en face de l’aéroport à Pamandzi et l’arrivée des nouveaux hébergements au Jardin Maoré à Kani-Kéli (photo).

Plus encourageant encore, le taux d’occupation des chambres s’élève à 78 % sur l’ensemble de l’année 2023, soit une augmentation de trois points par rapport à 2022. « Il suit la même saisonnalité qu’en 2022. Au cours des mois de janvier, août et décembre, moins de 70 % des chambres sont occupées, contrairement aux mois de mars à juin et octobre, novembre où c’est le cas de près de 85 % d’entre elles », est-il comptabilisé.

L’aéroport Marcel-Henry n’est pas en reste puisqu’avec 450.400 passagers, l’année 2023 montre une augmentation de 13 % par rapport à l’année précédente et de 16 % de plus en comparaison de 2019, la dernière année où le transport aérien n’a pas été perturbé par le Covid-19.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes