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Le collectif Ré-Maa lance une pétition pour demander l’état d’urgence

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Comme ses collègues locaux, le collectif Ré-Maa (La Réunion-Mayotte) réclame le recours à l’état d’urgence sécuritaire sur le territoire mahorais en raison de l’insécurité. Il vient de lancer sur Change.org une pétition adressée au président de la République, Emmanuel Macron, et au Premier ministre, Gabriel Attal. « Les habitants vivent dans un climat constant de peur, les cambriolages, les agressions et les affrontements armés sont monnaie courante. Les forces de l’ordre, bien que dévouées, manquent cruellement de moyens pour faire face à cette insécurité croissante. Nous voulons l’état d’urgence à Mayotte compte tenu de la situation », soulignent ces membres de la communauté mahoraise installée à La Réunion. Contre l’immigration illégale, ils renouvellent deux demandes importantes, l’abolition du droit du sol et la fin du séjour territorialisé, deux mesures corrélées dans le futur projet de loi Mayotte voulu par le gouvernement et les élus. Le sort de la piste longue, que l’État privilégie en Grande-Terre, inquiète aussi sur l’île Bourbon. « Pour des raisons de sécurité et de développement économique, le rallongement de la piste longue de notre aéroport, promis depuis longtemps, doit être réalisé sans plus de retard. L’aéroport actuel est vital pour notre île, tant pour le transport de personnes que pour l’acheminement de biens essentiels. Un rallongement de la piste est nécessaire pour accueillir des avions plus grands et assurer des liaisons sécurisées et régulières », défend le texte, les auteurs ajoutant ne pas s’opposer à la construction d’un deuxième aéroport.

Ils préviennent qu’ils ne peuvent « plus tolérer les délais et les excuses. La situation à Mayotte est critique et nécessite des actions immédiates et concrètes. Il en va de la sécurité et du bien-être de nos concitoyens. Nous demandons donc au gouvernement de respecter ses engagements et de mettre en œuvre ces mesures sans délai ».

Le deuxième numéro de Gecko est disponible

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Le deuxième numéro de Gecko, la nouvelle revue semestrielle conçue par Les Naturalistes de Mayotte lancée en octobre dernier, vient de paraître. Cette édition offre une couverture approfondie des richesses naturelles de la région de l’océan Indien. Une importance particulière est mise sur les mangroves. Les lecteurs peuvent y découvrir des articles rédigés par des experts scientifiques et des passionnés de biodiversité, dont des études approfondies sur différentes espèces menacées ou écosystèmes en danger, des interviews et des récits sur les initiatives de préservation environnementale. Gecko est né dans le cadre du programme international Varuna Biodiversité, une initiative conjointe de l’Agence Française de Développement (AFD) et Expertise France, visant à promouvoir la préservation du vivant. Les Naturalistes, une des association environnementale phare de Mayotte, a pris la tête de ce projet éditorial, qui propose une couverture des enjeux environnementaux à travers Madagascar, les Comores, Maurice, La Réunion, Mayotte, les Seychelles et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Ce deuxième magazine est disponible en ligne, sur Cafeyn : https://www.cafeyn.co/fr/publication/gecko. Il est aussi disponible dans les bureaux des Naturalistes de Mayotte à Mamoudzou (rue du commerce à côté de la Somaco) et à Dembéni (rue Georges Pompidou, à côté de la Mairie), et sera prochainement disponible dans les librairies de la région du Sud-Ouest de l’océan Indien.

Un premier pas vers une commission d’enquête sur le logement social en Outre-mer

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Une proposition de création d’une commission d’enquête sur la crise du logement social dans les Outre-mer a été adoptée à l’unanimité en commission des affaires économiques. À l’origine de la demande de cette création, la députée de la circonscription de La Réunion, Karine Lebon. « Avec les pouvoirs exorbitants de cette commission d’enquête, nous serons enfin en mesure d’établir les responsabilités des acteurs de la politique du logement social dans nos territoires », précise-t-elle dans un communiqué. D’abord partie du constat du déficit structurel de constructions et de livraisons de logements sociaux à La Réunion, sa demande a été élargie pour l’ensemble des territoires d’Outre-mer, tous confrontés à cette problématique. Ce vote de la commission des affaires économiques doit être validé par l’ensemble des députés dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 30 mai prochain.

Un grand nettoyage à Bandrélé le 1er juin

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Les habitants de Bandrélé sont appelés à se mobiliser afin de participer à une grande opération de nettoyage de la commune le 1er juin prochain. Cet événement pour la salubrité de la ville est organisé par la mairie en partenariat avec l’association 976 Prévention. Pour davantage d’informations, il est possible de contacter Zaliha au 06 39 29 99 58 ou bien le cabinet du maire au 06 39 40 04 19.

Talus 2 : Un an après, un terrain toujours vide et des anciens habitants éparpillés

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L’ancienne zone d’habitations Talus 2, à Majicavo-Koropa, a été décasée en mai 2023.

Lundi 22 mai 2023, l’un des moments-phares de l’opération Wuambushu a été le décasage de Talus 2 à Majicavo-Koropa, commune de Koungou. Un an après, et alors que le deuxième volet de l’opération « Mayotte place nette » est en cours, ses ex-habitants, éparpillés, restent dans l’incompréhension. Le terrain reste, lui, toujours vierge de constructions malgré l’avancée des projets de la mairie. En juin, ce devrait être au tour du bidonville de Mavadzani d’être décasé, où certains des habitants de Talus 2 sont venus s’installer.

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Des jeunes handballeurs en compétition en métropole

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Loukman Abdou Houmadi, Dhoifir Abidi Madi, Nadhir Aboudou, Kelyan Ali Mze, Naël Bamoudou, Achil Darmi, Abtadi Issouf, Damien Mavouna, El Yamine Nouridine, Houssam Soudja, Ikbal Tafara et Kael Tavandray, participeront au championnat de France de l’UNSS en métropole (pas dans l’ordre de figuration sur la photo), du mercredi 29 au vendredi 31 mai.

L’équipe de handball des minimes garçons du collège de Tsimkoura, de la commune de Chirongui, concourra aux championnats de France UNSS (Union nationale du sport scolaire) à Saint-Cyr-sur-Loire, en métropole, du mercredi 29 au vendredi 31 mai. Un séjour sportif aussi basé sur le vivre-ensemble.

Départ dimanche de Mayotte, arrivée lundi. Une équipe de douze élèves (onze du collège de Tsimkoura et un jeune officiel du collège de Bandrélé) prendra son envol en direction de la métropole pour participer aux championnats de France de handball de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) grâce à sa qualification au niveau départemental (au championnat district le 13 mars contre Bandrélé et Bouéni et à la finale académique le 27 mars contre Tsingoni et Chiconi). La compétition se déroulera du mercredi 29 mai au vendredi 31 mai, à Saint-Cyr-sur-Loire, à proximité de Tours.

« Il y a beaucoup d’excitation et un petit peu de stress à l’idée de faire ce championnat devant du monde », rapporte Jeanne Robidel, une des deux enseignantes encadrantes, passionnée de handball, avec la professeure d’éducation physique et sportive Emma Rouger. Le dernier entraînement a eu lieu ce mercredi, « pour parler de stratégies sportives » et poursuivre les derniers préparatifs. « On essaie de tout bien caler au niveau des vêtements parce que la météo ne sera pas la même. On est en contact avec les familles pour s’organiser pour les trajets vers la barge », liste-t-elle, ajoutant qu’avant le départ, ces élèves essentiellement de 3ème révisent aussi les oraux du brevet qu’ils passeront à leur retour, le 2 juin. « Pour que ça n’impacte pas leur réussite scolaire mais que ce soit que du bonus », souligne-t-elle.

« On va mettre l’accent sur la vie de groupe »

D’ailleurs, Jeanne Robidel explique le lien entre performance sportive et scolaire, le gain en confiance en soi et en ses capacités que permet le handball, sans compter l’apprentissage du fair-play. « On va mettre l’accent sur la vie de groupe, l’équipe est assez hétérogène en termes de niveaux », développe celle qui y voit un moyen d’encourager une attitude citoyenne.

Avant de passer aux choses sérieuses, ce séjour sera aussi l’occasion pour le groupe de profiter des alentours pendant deux jours et découvrir un nouvel environnement « aux antipodes de ce qu’ils connaissent », grâce aux fonds récoltés via une cagnotte en ligne. En plus des 20.000 euros de budget (financements de l’UNSS, du collège et une participation des familles qui couvrent le transport, l’hébergement et les repas), l’équipe a donc reçu plus de 900 euros « en seulement quelques heures ! », s’extasie Jeanne Robidel, une des deux professeures encadrantes. Ce qui leur permettra de visiter un château de la Loire (sûrement Amboise), la ville de Tours, explorer la Loire, et s’organiser une activité telle que de l’accrobranche. « On est super contents. »

Les élèves de Kawéni sur le podium en hip-hop

La semaine dernière, des élèves du lycée Younoussa-Bamana et du collège de Kawéni 1 étaient partis représenter Mayotte au championnat de France de danse battle hip-hop organisé par l’UNSS du 14 au 17 mai dernier. Kawéni est arrivé à la troisième place et Bamana, à la quatrième. « C’est une franche réussite », commente le professeur Alban Rizitelli, parti à Marseille avec le groupe pour la compétition.

La Maison Surbon allie tradition et modernité

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Les créations MS travaillent différents types de tissus. Les robes et les boubous sont de couleurs éclatantes en hommage à Mayotte et sa nature luxuriante.

Créer une mode tendance en s’inspirant des mouvements et formes d’antan, pari réussi pour la Maison Surbon. Un accessoire est également revisité pour être davantage remis au goût du jour, le châle traditionnel mahorais qui devient un « Kemba flex ».

La Maison Surbon ou MS créations ambitionne de creuser les sillons d’une mode vestimentaire mahoraise futuriste. Les formes demeurent traditionnelles et vectrices d’une forte identité locale mais les éléments utilisés, eux, sont ce qu’il y a de plus moderne. Ainsi, les boubous produits dans les ateliers de cette marque à Passamaïnty, les kembas et les foulards continuent à s’inspirer de la tradition mahoraise et puisent dans ses racines africaines et malgaches. Une nuance de taille cependant : le recours à des flexibles et à certaines matières textiles replace ces vêtements et accessoires de mode dans une dimension plus moderne.

La production suit la cadence des tendances du moment, entre modernité et tradition, tantôt en tenues de soirée, tenues de mariage, tenues de jour. Le plus important est que ces modèles sont assortis d’un élément indispensable, le foulard africain appelé localement « Kemba ». Il prend même un caractère particulier avec une nouvelle appellation : « Kemba flex ».

Les créations Surbon sont nées du besoin de s’occuper durant le confinement imposé par la crise du Covid-19 en 2020. « Pour tromper l’oisiveté et l’incertitude d’un lendemain difficile à imaginer, trois femmes se sont mises à travailler des tissus et à coudre une importante quantité de tenues vestimentaires multiformes. Une fois le confinement terminé, elles disposaient de plusieurs collections à mettre en vente, taillées dans différentes matières textiles, satin, waxe, coton uni ou imprimé », nous apprend Nafsati Ali Bacar, l’une des employées de la Maison Surbon. C’est alors que le kemba s’est imposé comme un incontournable complément à toutes ces créations. « L’alliance de la tradition et de la modernité à travers l’élégance a trouvé sa juste place dans la coquetterie de la femme mahoraise moderne à travers ce qu’il convient de nommer aujourd’hui une succes story », rappelle-t-elle.

Le Kemba flex fait le tour du monde

Les créations Maison Surbon sont renommées sur plusieurs continents : l’Europe, l’Australie et l’Amérique du Nord. Elles se vendent par correspondance, sur les réseaux sociaux et sur place à Mayotte, en boutique à Passamaïnty, mais aussi lors d’expositions. Ces créations sont connues aussi bien des adultes que des enfants. « Ainsi, le châle d’autrefois susceptible d’être emporté par le vent sans que sa porteuse ne s’en rende compte ou encore oublié sur le siège d’un taxi parce qu’il aurait glissé de la tête d’une femme pressé de descendre d’un véhicule ; ce châle-là se trouve définitivement fixé sur la tête toute la journée par des flexibles. Mieux encore, par ce même moyen, il peut prendre autant de formes qu’on veut bien lui donner », précise Nafsati Ali Bacar.

À la Maison Surbon, l’aventure se poursuit. Les petites robes d’enfants sur commande ont entraîné des collections pour adultes, toujours aux couleurs de Mayotte et désormais les hommes aussi peuvent s’habiller avec les créations MS. Nul doute qu’un tel succès aura un retentissement important à un carrefour aussi important que la Foire internationale des produits africains (FIPA) de Dakar.

Caillassage de bus à Tsoundzou 1 : « c’est le onzième en dix jours »

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La vidéo du bus scolaire pris pour cible à Tsoundzou 1 ce mercredi matin a circulé sur les réseaux sociaux. Image : capture d’écran de la vidéo partagée sur le groupe IRM Mayotte.

Un bus scolaire a été victime d’un caillassage ce mercredi matin, à Tsoundzou 1. Le transporteur Matis déplore une situation récurrente à laquelle il devient difficile de faire face.

Ce mercredi matin, entre 5h30 et 6h, un bus scolaire a été pris pour cible par plusieurs jeunes à Tsoundzou 1, dans la commune de Mamoudzou. Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux montre en effet des vitres complètement brisées et plusieurs impacts de jets de pierres au niveau du pare-brise. « Par chance, il n’y a pas eu de blessé », précise Lanto Razafindrakoto, directrice du groupe de transport Matis, mandataire du groupement de transporteurs scolaires Narendré Mbeli qui intervient sur le Nord et le Sud de l’île avec un réseau de 135 bus quotidiens. Elle n’hésite pas à parler d’« acharnement » pour décrire la scène qu’elle a vu en vidéo, qu’elle qualifie d’« infernale ». « C’est le onzième en dix jours pour le groupement, depuis la rentrée du 13 mai, donc au moins un incident par jour. Depuis celle du 12 mars, il y a eu pas moins de 68 caillassages », déplore la directrice, qui constate une recrudescence de ce genre d’événement à Tsoundzou depuis la dernière rentrée, avec trois bus attaqués.

La société est en train de déposer plainte, comme elle le fait systématiquement après chaque caillassage. Du côté de la police, on nous indique que, pour l’heure, il n’y a pas eu d’interpellation, et qu’une enquête est en cours.

« On vit ce problème au quotidien »

« C’est devenu des faits habituels : un bus passe et des attroupements de jeunes scolarisés ou non s’en prennent aux véhicules, parfois gratuitement, parfois parce qu’ils ciblent des élèves à bord », regrette Lanto Razafindrakoto, qui indique qu’ils étaient environ cinq ce matin à s’en prendre au bus à Tsoundzou 1. Cette dernière affirme que les initiatives se multiplient pourtant pour endiguer cette situation, mais en vain. « Les forces de l’ordre sont mobilisées, il y a des parents relais, mais ça ne change pas la tendance », décrit celle qui évoque également le projet du conseil départemental de Mayotte d’équiper les véhicules scolaires avec du vitrage en polycarbonate. « Mais cela demande du temps, sauf que nous, on vit ce problème au quotidien. »

Une situation qui a un impact sur les charges des entreprises de transport, pour lesquelles des frais de réparation normalement exceptionnels sont devenus récurrents. « Il faut identifier ces jeunes et qu’il y ait des sanctions », tranche Lanto Razafindrakoto.

Baobab, théâtre d’affrontements également

Sur le même créneau horaire, entre 5h30 et 6h du matin, la police indique être intervenue suite à des échauffourées entre adolescents lors des transhumances d’élèves au niveau du rond-point du centre commercial Baobab, à Mamoudzou. Au passage, un des bus scolaires du groupement de transporteurs Narendré Mbeli a été percuté par des jets de pierres perdues, sans être directement visé, d’après les forces de l’ordre.

 

Bagage-non identifié à l’aéroport ce mardi

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Un bagage non-identifié considéré comme abandonné à l’intérieur du hall d’accueil de l’aéroport international Marcel-Henry, à Dzaoudzi, a retenu l’attention des autorités locales ce mardi 21 mai, depuis les alentours de 11 heures.  Vers 19 heures, la préfecture a indiqué qu’une équipe de déminage a été engagé en fin d’après-midi afin de procéder « aux ultimes opérations de vérifications permettant de lever l’ensemble des doutes » [si colis piégé]. Après avoir installé un périmètre de sécurité et adapté le programme des vols, « l’aéroport a repris son fonctionnement ordinaire », informe le service de l’état. Selon nos confrères de Mayotte la première, c’est un service déminage de La Réunion qui aurait été appelé pour intervenir, mobilisant l’avion dédié aux évacuations sanitaires.

Une cérémonie pour les sapeurs-pompiers le 31 mai

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Une cérémonie de mise à l’honneur des sapeurs-pompiers du Centre et du Sud de Mayotte a lieu le 31 mai à 14h sur la place Sicotram à Chiconi. Cette manifestation sera un moment de rassemblement pour remettre des médailles pour ancienneté et décorations pour service rendu. Le départ à la retraite des anciens sapeurs-pompiers sera aussi salué et un hommage sera rendu aux pompiers décédés. Le président du conseil départemental, les élus, les dignitaires, les gradés et les directeurs des différentes administrations y sont conviés.

Une journée dédiée à l’orientation avec la CCI

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La Nuit de l’Orientation revient pour une troisième édition au Pôle d’Excellence Rurale (PER) de Coconi le mercredi 5 juin de 8h à 16h. Cet événement organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Mayotte a pour but de réunir l’ensemble des acteurs du monde socio-économique et de l’insertion professionnelle ou encore croiser l’offre et la demande des structures de formations avec celles d’entreprises souhaitant recruter ou mettre en avant leur secteur d’activité. Ce sera l’occasion pour les jeunes, demandeurs d’emploi et salariés en reconversion professionnelle d’explorer les différents secteurs d’activité et de bénéficier d’un moment d’échange avec des professionnels, à la découverte au besoin de nouvelles vocations. Conseils, orientation, multimédia, Job dating et conférences ponctueront l’événement. Pour devenir partenaire ou réserver un stand lors de l’événement, il faut remplir le formulaire au lien suivant : https://forms.office.com/pages/responsepage.aspx?id=xjTkIx3Z3UCAHCg9e5idwYXokw-1hylFhq65gQsHdMNUNFdJVE82SDI3MzFTQ043WlVYVlY4WFQ0NS4u

La Nuit de l’Orientation est une opération nationale organisée par le réseau des CCI qui a pour but de faire découvrir aux jeunes, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion professionnelle les différents métiers d’avenir et à valoriser sur leur territoire.

La déchetterie mobile du Grand Nord à Acoua ce samedi

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La déchetterie mobile du Grand Nord sera déployée par la Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte (CAGNM) le samedi 25 mai de 8h à 12h sur l’ancien plateau polyvalent de la commune d’Acoua. Quatre bennes seront positionnées afin de récupérer les déchets suivants : déchets verts, encombrants, ferraille, les déchets électroménagers et ampoules. L’apport des déchets est gratuit.

Concert de musique traditionnelle par Loya & M’madi Mwegne samedi

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C’est une réunion entre deux artistes que le pôle culturel de Chirongui est fier de présenter : Loya et le maître du ndzendze (instrument traditionnel comorien) qui a fait le tour du monde avec ses instruments faits mains, M’madi Mwegne, se produiront en concert de musique traditionnelle et électronique ce samedi 25 mai à 20 heures 30. Tout au long de la saison culturelle de 2023-2024, les deux protagonistes ont travaillé et travaillent ensemble, pour ensuite déboucher sur une tournée et une sortie d’album en juin. Ce projet de résidence « Blakaz Komor » est porté par le ministère de la culture, la Sacem et la SACD.

Evènement tous publics mais réservation obligatoire en vue de la jauge en salle ici. Informations sur la page Facebook et Instagram « Pôle culturel de Chirongui ».

Remise de diplômes de jeunes sapeurs-pompiers jeudi

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La cohorte Jeunes sapeurs-pompiers (JSP) du collège Zakia Madi de Dembéni termine son cycle de formation. À ce titre, la caserne de pompiers partenaire officialisera la remise de diplômes ce jeudi 23 mai à 10 heures 30 au collège, communique le rectorat de Mayotte, qui y sera aussi présenté.

L’académie indique que les collèges « sont de plus en plus nombreux à proposer, en option, des formations de jeunes sapeurs-pompiers ou des initiations aux métiers de la sécurité civile intégrées au cursus scolaire, en partenariat avec les services d’incendie et de secours de leurs départements respectifs ». Dispensées de la 5ème à la 3ème, ces options s’ajoutent à l’enseignement normal. Elles respectent les quatre cycles de la formation habituelle des JSP et aboutissent en général à l’obtention du brevet national de jeune sapeur-pompier.

Enzo Tincrès du Maoré Boxing vainqueur d’un gala de boxe à La Réunion

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Le boxeur Enzo Tincrès du Maoré Boxing est sorti vainqueur du gala de boxe pieds/poings de la Team Robert déroulé le week-end dernier à La Réunion. À l’issue de trois rounds, il a obtenu les voix de deux juges à un.

L’AEJM remporte un prix pour son travail auprès des jeunes

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Le vendredi 17 mai 2024 a eu lieu la 3ème édition des Trophées d’excellence des associations ultramarines, organisée par l’Observatoire national des originaires d’outre-mer (Ondom), dans la salle Victor Hugo de l’Assemblée nationale. Il s’agit d’un événement où nous retrouvons plusieurs associations qui mènent au quotidien des actions en faveur des ultramarins. Parmi eux, seulement quinze ont reçu un prix. Durant cette troisième édition des trophées, l’association des étudiants et des jeunes mahorais (AEJM) a su se démarquer et a pu gagner le trophée dans la catégorie jeunesse. La présidente de l’AEJM Tatyana Ali Mdahoma a reçu ce prix des mains du député de la Martinique, Jean-Philippe Nilor. La présidente de l’association, déclare, lors de la cérémonie : “Recevoir ce prix aux trophées de l’excellence associative ultramarine est un honneur et une reconnaissance du travail acharné de toute notre équipe”.

745 croisiéristes débarqueront à Mayotte samedi

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C’est la 6ème et dernière saison des croisières, de ce fait, Mayotte se prépare à accueillir l’ultime paquebot de la compagnie américaine Oceania Cruises ce samedi 25 mai, à 7h dans la baie de Mamoudzou et repartira à 13h afin de poursuivre son voyage. Déjà venu l’année précédente, le navire compte cette fois-ci 358 passagers et 387 membres d’équipage à bord de cette croisière, soit un total de 745 personnes et comprend une majorité d’Américains (73%), des Canadiens (13%) et des Britanniques (3%). Pendant qu’il est au mouillage dans la baie, les passagers auront plusieurs options. Ils pourront réserver des excursions auprès de l’agence réceptive locale, Baobab Tour, ils pourront également visiter la Pointe Mahabou, faire une sortie au Lac de Karihani, le Pôle excellence rurale de Coconi ou encore explorer Petite-Terre lors de sorties encadrées. Concernant les passagers qui voudront visiter le lagon, seront proposés des circuits recommandés. Lors de leur séjour, les visiteurs pourront aussi compter sur la fédération des taxis Vanille pour leurs trajets. Un dispositif d’accueil mis en place par des agents des Offices de tourisme intercommunaux, avec la participation des étudiants du BTS tourisme du lycée de Kaweni.

Procès Mdéré/Saindou : « On n’a pas un droit acquis à doubler son salaire quand on est élu »

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Le vice-président du Département de Mayotte, Salime Mdéré, et le président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema), Rachadi Saindou, étaient jugés tous les deux au tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi 21 mai.

Président de la communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou (Cadema) et vice-président du Département étaient côte à côte à la barre du tribunal correctionnel de Mamoudzou, ce mardi 21 mai. Le deuxième, Salime Mdéré, était jugé pour un emploi supposé fictif à la Cadema. La même chose est reprochée à Rachadi Saindou au syndicat Les Eaux de Mayotte, tout comme ne pas avoir respecté les règles dans l’achat d’un véhicule de fonction ou celles de marchés octroyés à un proche. Ils pourraient perdre leurs mandats le jour du délibéré, le 25 juin.

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Les images sous-marines mises à l’honneur à partir de jeudi

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Le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM), a été présenté lors d’une conférence de presse la semaine dernière. De gauche à droite Léa Bernagou, des Naturalistes de Mayotte, Laurent Mounier, gérant de l’agence Angalia et David Lorieux, de Mayotte Nature Environnement. Photo : Angalia.

Du 23 au 26 mai, le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM) tiendra sa 29e édition à la MJC de M’gombani. L’occasion de mettre en valeur la richesse du lagon mahorais, mais aussi des milieux sous-marins du monde entier.

Une programmation riche grâce aux concours

Le Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM), organisé par l’agence Angalia, propose pas moins de six séances de plus d’une heure et demie de projection du 23 mai au 26 mai, à la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de M’gombani, dans la commune de Mamoudzou. Les films petits et grands formats ainsi que les clips soumis aux concours organisés en amont seront diffusés tout au long de ces séances, au cours desquelles des portfolios, trios thématiques et photos imprimées seront également présentés dans la catégorie des images fixes. Il y aura ainsi deux séances par soir, une à 18 heures et une à 20 h 30. En tout, 45 films (dont 10 hors concours), 640 photos et 400 dessins (issus du concours Jack Passe organisé auprès des scolaires), venus de différentes régions du monde seront présentés tout au long du festival. « C’est un festival de qualité, qui permet de découvrir des images du monde entier, d’experts et d’amateurs pour tout type de public », estime Laurent Mounier, gérant de l’agence Angalia. Parmi ces œuvres soumises au public, il y a également celles du concours Clubs de Mayotte, réservé aux plongeurs et à leur club. Pour la catégorie « Photo imprimée », le public sera invité à voter pour déterminer le lauréat. La remise des prix aura lieu le dimanche à 18 h.

Des nouveautés pour la 29e édition

Le FIISMM s’apprête à entamer sa 29e édition avec plusieurs nouveautés. L’événement s’ouvre ce jeudi à 18 h avec la projection en avant-première du film Dugong Blues, de Christophe Castagne, produit par France Télévisions, qui traite de la sauvegarde du dugong à Mayotte et dans sa région. « Il s’agira de la toute première projection du film. Des membres de l’équipe seront présents pour un temps d’échange à l’issue », précise Laurent Mounier. L’autre événement inédit du festival est la présentation du nouveau livre de Marc Allaria, Manta de Mayotte (voir encadré), qui fera l’objet de deux séances : une le vendredi 24 mai à 18 h et une le samedi 25 mai à 18 h également. Cette présentation sera appuyée par la projection du film L’Afrique Bleue : Manta, réalisé par l’auteur et Raïma Fadul. Autre nouveauté cette année : le Village des associations de la mer. Il sera présent sur le parvis de la MJC de 14 h à 18 h le vendredi et permettra aux visiteurs de découvrir les associations Oulanga Na Nyamba, Mayotte Nature Environnement, Ceta’Maore et les Naturalistes. « Notre festival met en lumière la beauté de l’environnement marin. C’est donc important pour nous de mettre en avant les associations qui le protègent », assure le gérant de l’agence Angalia. Enfin, le festival s’est muni d’un nouveau site internet : fiismm.com.

Une implication spéciale des scolaires

Les scolaires ont une place particulière au moment du festival. En effet, ce dernier a commencé ce mardi pour eux, avec 19 projections prévues au sein des collèges de Kwalé et de M’gombani, à Mamoudzou, avec la collaboration du rectorat et la Ville étant partenaire de l’événement. « C’est important pour nous de maintenir cela », insiste Laurent Mounier. Le concours Jack Passe, du nom du fondateur du festival, doit aussi mettre en valeur le travail des enfants. Dans deux catégories, les moins de 12 ans et les plus de 12 ans, les élèves ont été invités à produire des dessins sur le thème « L’univers magique de la barrière de corail ». 400 participations ont été envoyées, et le dessin gagnant sera, comme chaque année, au cœur de l’affiche de la prochaine édition. De plus, les quinze premiers dessins de chaque catégorie verront leurs auteurs récompensés par un baptême de plongée dans le lagon mahorais.

Entre 600 et 800 personnes attendues

Laurent Mounier espère voir cette édition attirer, comme les années précédentes, entre 600 et 800 visiteurs. Il est possible de prendre ses billets en ligne, sur le site https://app.imagina.com/festival-de-l-image-sous-marine- . Si la séance d’ouverture de jeudi à 18 h est ouverte à tous, une entrée pour une séance est à 6 euros par adulte et 3 euros par enfant de moins de 12 ans. Pour deux séances consécutives, le prix s’élève à 10 euros par adulte et 5 euros par enfant. Le pass 2 jours est à 18 euros par adulte et 9 euros par enfant, et la pass 3 jours à 23 euros par adulte et 13 euros par enfants. Il est aussi possible de prendre ses billets sur place dès 17 h chaque jour. Il y aura la possibilité de se restaurer sur place avec la présence d’un foodtruck.

Entre 600 et 800 personnes attendues

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Le nouveau livre de Marc Allaria, « Manta de Mayotte », sera présenté lors du Festival international de l’image sous-marine de Mayotte (FIISMM).

Laurent Mounier espère voir cette édition attirer, comme les années précédentes, entre 600 et 800 visiteurs. Il est possible de prendre ses billets en ligne, sur le site https://app.imagina.com/festival-de-l-image-sous-marine- . Si la séance d’ouverture de jeudi à 18 h est ouverte à tous, une entrée pour une séance est à 6 euros par adulte et 3 euros par enfant de moins de 12 ans. Pour deux séances consécutives, le prix s’élève à 10 euros par adulte et 5 euros par enfant. Le pass 2 jours est à 18 euros par adulte et 9 euros par enfant, et la pass 3 jours à 23 euros par adulte et 13 euros par enfants. Il est aussi possible de prendre ses billets sur place dès 17 h chaque jour. Il y aura la possibilité de se restaurer sur place avec la présence d’un foodtruck.

Les inscriptions au Challenge Startupper sont ouvertes pour 2024

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La directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte, Karine Poisson, explique à la presse locale les modalités de participation au Challenge Startupper de l'année 2024.

Troisième édition à Mayotte du Challenge Startupper de l’année. La société TotalEnergies Marketing Mayotte met les bouchées doubles à l’occasion de ses 100 ans d’existence cette année. Les candidats ont jusqu’au 18 juin 2024 pour s’inscrire.

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Rachid Abdou-Moussa est l’un des trois lauréats de Challenge 2021-2022 à Mayotte.

« Les idées ont besoin d’énergie pour grandir ! », estime-t-on du côté de la société TotalEnergies Marketing Mayotte. Sa directrice générale, Karine Poisson, a tenu une conférence de presse ce mardi matin à 9 heures aux Hauts-Vallons à Majicavo-Lamir pour annoncer le lancement de la quatrième édition (la troisième sur l’île) du Challenge Startupper de l’année. Un événement qui intervient à l’occasion des 100 ans de la compagnie et qui intéresse 32 pays africains et de l’océan Indien. Il a été mis en place par TotalEnergies depuis 2016. « L’objectif de ce challenge est de promouvoir l’entrepreneuriat et tout le soutien socio-économique des territoires où nous sommes installés », fait remarquer la directrice. À l’instar de la précédente édition, trois prix sont mis en jeu cette année auprès des candidats, un autour de l’innovation et de l’entrepreneuriat, un autre autour de l’économie circulaire et enfin, un dernier autour des énergies renouvelables et abordables. Pour pouvoir candidater à ce challenge, il faut vivre à Mayotte, avoir entre 18 et 35 ans, avoir déjà une entreprise de moins de trois ans ou avoir un projet de création d’entreprise.

Un accompagnement de six mois par la CCI

« Au niveau du challenge en tant que tel, il y a plusieurs accords. Une fois que le lauréat est reconnu, TotalEnergies Marketing Mayotte lui apporte une couverture médiatique lui permettant de faire connaître son projet. En second lieu, un accompagnement lui est apporté soit dans la création soit dans le développement de son entreprise en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Celui-ci porte sur un minimum de six mois, sur des points spécifiques et nécessaires au développement de son entreprise. Le dernier est un prix financier de 7.000 euros pour chaque lauréat qui leur est remis à la fin du processus », détaille la directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte, qui assure que cela ne s’arrête pas là. En effet, un contact est maintenu avec les anciens lauréats pour savoir si le projet se développe bien et s’ils ont besoin d’un soutien autre, tels que des conseils ou une revalorisation de leurs projets. En guise d’exemple, Karine Poisson a cité le projet Habit’Âme, que sa société a accompagné dans plusieurs actions telle la collecte de déchets. « Parfois, ça peut être tout simplement de faire travailler les gens, ce qui est le cas des Délices d’@mina, que nous engageons lorsque nous organisons certaines manifestations. Cela permet d’apporter des pierres à son édifice », ajoute-t-elle.

Quinze dossiers retenus

À l’inverse des précédentes éditions, le temps imparti aux challengers sera réduit car les organisateurs tiennent absolument à l’inscrire dans le cadre du 100ème anniversaire de TotalEnergies qui intervient en 2024. « Les lauréats ont donc jusqu’au 18 juin pour déposer leurs dossiers complets. Ensuite, on va les étudier et ils auront une période pour mettre leurs projets sur les réseaux sociaux pour avoir des likes. Durant l’été, nous allons avoir, en interne, à faire le choix des quinze dossiers qui seront retenus. Entre septembre et octobre, les 15 personnes qui seront retenues devront pitcher afin que les trois lauréats en finale soient connus et que nous puissions nous atteler à leur accompagnement », précise la directrice générale de TotalEnergies Marketing Mayotte.

Par la suite, il convient de souligner que ces lauréats mahorais seront conviés à rejoindre leurs challengers des autres filiales dans un pays africains (un lieu encore indéterminé), pour constituer un nombre total de 100 jeunes en référence aux 100 ans de la compagnie. « Ils se retrouveront tous ensemble pour valoriser leurs projets respectifs et être récompensés pour leurs initiatives », précise Karine Poisson laquelle insiste sur le caractère essentiel de challenge pour la filiale mahoraise de TotalEnergies. Selon elle, la compagnie qu’elle dirige (seul pétrolier de l’île) a une obligation sociétale d’aider la région de Mayotte à se développer et à progresser, comme ici en mettant en avant des Mahorais qui ont de bonnes idées et l’envie de les développer. « Mayotte, c’est plus de la moitié de la population qui a moins de 18 ans, beaucoup de chômage et de problèmes de scolarité. Il faut aider un maximum de projets pour que l’île se développe », fait valoir la directrice. Ce Challenge Startupper de l’année est une opération pilotée directement par les instances parisiennes de la multinationale TotalEnergies, qui aident les filiales implantées dans les 32 pays d’Afrique et de l’océan Indien à le mettre en place localement. Au niveau de notre territoire, c’est Yasmine Saïd, la responsable communication de TotalEnergies Marketing Mayotte qui est aux commandes depuis le début de l’année entourée d’une équipe de collaborateurs.

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