Les agents de terrain du conseil départemental réclament plus de moyens pour assurer leur sécurité et leurs conditions de travail. Le syndicat Force ouvrière appelle à la grève à partir de ce lundi, 7h.
Un jeune Mahorais vient de signer le deuxième épisode de sa série, totalement auto-produite, FBI Mayotte, qui rencontre déjà un grand succès sur les réseaux sociaux. Un projet porté par une bande de copains, soucieux de prouver à toute l’île que Mayotte ne manque ni de talent ni de créativité.
Vendredi matin, un nouvel échange s’est tenu entre près d’une centaine de pêcheurs du territoire et Michel Goron, administrateur des affaires maritimes, pour lever tous les doutes des marins. Ce dernier en a profité pour faire un point sur les chantiers existants mais aussi sur les formations gratuites à leur disposition à condition qu’ils soient en règle. Entretien.
Sous l'impulsion de la préfecture, le service des transports terrestres de la Deal et la police municipale de Mamoudzou ont procédé à une série de contrôles des taxis pour s'assurer que le port du masque était bel et bien respecté. L'occasion de verbaliser les chauffeurs pour d'autres infractions plus classiques.
Les premières assises de la sécurité de Mayotte se tiendront le mois prochain à Mamoudzou. Mardi, l'équipe municipale conviait un parterre d'élus à une réunion préparatoire, censée amorcer les premières pistes de réflexion. Mais les propositions rappellent étrangement ce qui avait déjà était fait dans le cadre des assises des Outre-mer quelques années plus tôt et dont les résultats en termes de sécurité se font toujours attendre du côté de la population.
Quatorze agriculteurs et quatre partenaires s’étaient donné rendez-vous ce mardi à la SCEA Vahibio, pour signer un passeport bio. Un premier pas qui les engage dans une démarche de conversion, avant la certification et la structuration de la filière sur l’île aux parfums.
On entend souvent dire que les travailleurs du secteur privé à Mayotte sont défavorisés si on les compare à ceux du reste du territoire national. En effet, plusieurs avantages sociaux et salariaux ne leur sont pas attribués, et cela engendre des grèves incessantes. Presqu’aucun secteur du privé n’est pas épargné par une grogne dénonçant le caractère discriminatoire du régime mahorais, alors, concrètement, de quelles manières se caractérisent ces inégalités ? Explications.
Les élus arrivés fin juillet sur les bancs du syndicat des eaux sont tombés des nues face à l’ampleur des problèmes qui touchent la structure. Rapports à l’appui, ils dénoncent la gestion calamiteuse de l’ancienne équipe, qui les pousse aujourd’hui à jouer la carte de la transparence, pour restaurer la confiance. Et tenter de sauver le syndicat...
Pour la première fois de sa jeune existence, le catamaran Éole 1er s'est engouffré dans le cratère de Moya 2. Une aventure dont rêvait son capitaine Patrick Varela qui a souhaité médiatiser cette étape pour rappeler les trésors cachés sur l'île aux parfums. Plongeon dans un écrin multicolore à bord de ce navire de 16 mètres.
L’appel des syndicats à la mobilisation massive a trouvé un écho relativement faible chez les salariés du public et du privé. Alors même que le mouvement national était l’occasion de porter des revendications spécifiques et justifiées quant au droit du travail à Mayotte.
Ce jeudi, le préfet de Mayotte et le président du conseil départemental se sont réunis à la Maison France Services de Combani pour signer un avenant à la convention de médiation citoyenne installant deux nouveaux groupes à Tsingoni, à la suite des violences entre bandes rivales de la semaine passée. L’objectif ? Faire de la prévention et remonter les incidents aux autorités compétentes.
Mercredi s’est tenue une réunion relative à la restitution intermédiaire de l’étude de faisabilité sur l’amélioration de la desserte aérienne de Mayotte. L’occasion d’évoquer l’allongement de la piste, le hub aérien en relation avec le projet gazier au Mozambique ou encore la création d’une compagnie aérienne mahoraise. Un document final doit être restitué au Département d’ici quelques semaines pour lui permettre de prendre les décisions adéquates sur ces sujets.
Après l’escalade du week-end, qui a conduit des grévistes à incendier des pneus de voiture devant le supermarché, le mouvement de contestation des salariés contre Bourbon Distribution Mayotte - le groupe de distribution racheté par le géant ultramarin GBH (Groupe Bernard Hayot) - semble dans l’impasse. Un moment de flottement qui se ressentait dans les allées comme sur les piquets de grève, ce mardi.
Patrimoine et éducation. C’est le thème des journées européennes du patrimoine des 19 et 20 septembre. À Mayotte, 9 communes, une vingtaine d’associations et le conseil départemental participeront à l’évènement. Cette année sera l’année malgache puisque le lien entre Mayotte et Madagascar sera mis à l’honneur.
Mardi matin, de nombreux automobilistes venus du Sud se sont retrouvés bloqués à Bambo Est. Les habitants ont érigé un barrage pour dénoncer les vitesses excessives des véhicules à l’entrée du village et exiger des lumières sur les arrêts de bus, après l’agression de deux jeunes la veille. Le Département et la commune de Bandrélé se sont engagés à répondre favorablement aux diverses revendications.
L’association Jardin de M’tsangamouji, en partenariat avec l’office du tourisme de la communauté des communes du Centre-Ouest ont organisé une journée dé-couverte le samedi 12 septembre des sites de Mtsoumbatsou à l’ouest de l’île. Plages paradisiaques, grotte cachée, ancienne mosquée, ce lieu a encore gardé toute sa splendeur. Une quarantaine de personnes ont répondu présent.
Les sapeurs-pompiers, en grève depuis le 24 juillet, sont enfin parvenus à un accord avec leur direction. Une sortie de crise fulgurante alors que la colère des uns était montée d’un cran jeudi, quand certains manifestants avaient arrosé le conseil départemental.
En 2016, Mayotte connaissait une pénurie en eau historique. La gorge nouée, et sèche, les habitants du Sud et du Centre se rappellent encore des coupures qui, un jour sur deux, ont marqué leur quotidien pendant de longues semaines. C’était il y a quatre ans, et malgré les dizaines de millions d’euros investis dès l’année suivante dans le cadre d’un plan d’urgence, l’histoire semble doucement se répéter. Un coup d’épée dans l’eau ?
Nouvelle opération coup de poing des sapeurs-pompiers grévistes qui s’en sont pris cette fois-ci à leur employeur, le conseil départemental. Les soldats du feu ont aspergé d’eau le bâtiment de la collectivité et ont tenté de pénétrer à l’intérieur de l’hémicycle où se tenait une commission permanente entre élus. À ce jour, le dialogue reste compliqué entre les deux parties. Le statu quo est toujours de mise.
Mercredi, plusieurs barrages en marge de Miréréni ont empêché les automobilistes de pénétrer à Combani où sévit depuis jeudi dernier des affrontements entre bandes rivales. La violence est montée d’un cran ces dernières heures avec de véritables scènes de guerre, mettant à feu et à sang toute la commune. Le préfet s’est rendu sur place le lendemain pour rencontrer les élus et les habitants dans l’espoir d’atténuer les tensions.
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