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Dix-neuf nouveaux réservistes rejoignent les rangs de la gendarmerie

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Les nouveaux réservistes ont défilé lors d’une cérémonie qui s’est tenue ce jeudi au RSMA, à Combani.

Ce jeudi, une cérémonie avait lieu au régiment de service militaire adapté (RSMA) de Combani afin de célébrer la fin de la formation de dix-neuf nouveaux réservistes, qui ont suivi pendant deux semaines la Préparation militaire de la gendarmerie.

Dix-neuf nouveaux gendarmes réservistes ont rejoint ce jeudi les 180 déjà opérationnels sur l’île, à l’issue d’une formation de deux semaines, la Préparation militaire de la gendarmerie (PMG). La matinée était ainsi consacrée au défilé des nouvelles recrues au RSMA (Régiment du service militaire adapté) à Combani, sous les yeux de leurs proches et du commandant de la gendarmerie de Mayotte, le général Lucien Barth. Après avoir marché au pas, entonné le chant militaire Les Commandos puis la Marseillaise, ils ont été félicités par Aurélien Diouf, le directeur du cabinet du préfet de Mayotte, au nom du préfet François-Xavier Bieuville, soulignant l’importance des réservistes pour une île plus sûre. “Le préfet vous félicite pour cet engagement pour le service public”, déclare-t-il. “La notion de servir, ce n’est pas rien dans une période où l’individualité prime sur tout”, souligne à son tour le général.

Le commandant de la gendarmerie de Mayotte, le général Lucien Barth, et le directeur de cabinet du préfet de Mayotte, Aurélien Diouf, ont félicité l’ensemble des dix-neuf réservistes.

Cette formation a lieu une fois par an et a vocation à préparer des civils sélectionnés au préalable à rejoindre la réserve de la gendarmerie de Mayotte. “La gendarmerie doit s’adapter à la situation de Mayotte en formant des jeunes pour nous accompagner dans nos missions quotidiennes”, explique le commandant, précisant que les âges dans cette nouvelle promotion vont de 18 à 38 ans. Les réservistes effectueront plusieurs missions, comme venir en renfort pour les visites officielles ministérielles, ou encore pour les randonnées accompagnées par la gendarmerie. Ils seront néanmoins encadrés, et ont la possibilité de passer les concours s’ils décident de faire carrière dans la gendarmerie.

Une expérience “incroyable”

“J’ai toujours voulu être réserviste pour venir en aide aux gens dans le besoin”, explique Rehema Abdallah Diaha, l’une des recrues célébrées ce jour. “Je suis très contente de la formation, c’était une expérience avec des hauts et des bas, mais incroyable”, ajoute celle qui, dans la vie civile, est étudiante à l’Université de Mayotte en licence d’administration économique et sociale. Lucien Barth a insisté sur l’importance de ce type d’engagement en s’adressant directement au cortège : “Quand vous vous engagez, c’est Mayotte qui réussit”.

Après une rechute, c’est la peine de prison de huit mois qui tombe

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Éméché, un jeune homme de 27 ans avait été pris en flagrant délit de vol dans un supermarché de Mamoudzou alors qu’il était sous bracelet électronique.

Un jeune homme de 27 ans a été condamné à huit mois de prison ferme pour vol et rébellion, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Mamoudzou. La veille, celui qui est régulièrement confronté à des problèmes d’alcool avait été pris en train de voler une bouteille de vodka dans un magasin de Mamoudzou.

« Si je vous retrouve, vous allez voir », avait-il lancé, mardi, aux policiers venus l’interpeller. C’est pourtant l’inverse qui s’applique avec le jeune homme originaire de Mamoudzou. Confronté à des problèmes d’alcool, ses rechutes entraînent inlassablement un retour au tribunal. C’est encore le cas, ce mercredi, au tribunal correctionnel de Mamoudzou, dans le cadre d’une comparution immédiate. La veille, vers 14h, un vigile d’un supermarché du centre de Mamoudzou l’avait vu attraper deux bouteilles de vodka, mais se présenter avec qu’une seule à la caisse. Il ne faudra pas très longtemps pour les agents de sécurité pour interpeller l’individu éméché, qui tentait de cacher le deuxième contenant sous ses habits.

Ensuite, quand la police est venue le récupérer, les insultes ont commencé à pleuvoir et l’interpellé à se débattre ou « faire des caprices » comme il dit. Selon la policière, qui s’est constituée partie civile, il aurait même essayé d’attraper son arme de service au moment où il a été mis dans le véhicule des fonctionnaires. « Ça n’a jamais été mon but », répond-il au tribunal. Avec les poignets entravés, il aurait davantage essayé d’esquiver les coups. « Mes mains étaient près de son arme, elle a cru que je voulais lui prendre », donne-t-il comme explication. Le même reproche lui est fait pourtant quand, un peu plus tard, les policiers essayent de le soumettre à un éthylotest. « Pourquoi je pendrais son arme ? Si je le fais, il y en a un autre qui va me mettre une bastos (sic) », fait-il valoir.

Déjà sous bracelet électronique

La gestion de son rapport à l’alcool a été largement abordée pendant les débats. Alors qu’il a fait ses études en métropole, ses premiers ennuis avec la boisson lui ont valu plusieurs condamnations au fil des années, malgré les suivis dont il a fait l’objet. A son retour à Mayotte en décembre 2022, ce n’est guère plus brillant. A peine revenu, il est interpellé puis condamné pour des violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Dans le supermarché, ce mardi, il portait même un bracelet électronique datant de sa dernière condamnation (il devait l’enlever ce jeudi). Il reconnaît allègrement avoir un problème avec l’alcool. Il jure qu’il ne boit plus, mais alors qu’il était avec une amie, il s’est laissé tenter. « Mon projet est de me soigner pour de vrai. Je sais que je n’ai pas besoin de l’alcool », répète-il. Juge assesseur, Adrien Rosaci, lui rappelle qu’il n’a pourtant pas le droit à l’erreur. « La réponse pénale ne redescendra pas. A chaque fois, vous irez en prison », lui rappelle ce dernier. Le substitut du procureur, Max Goldminc, est du même avis. Il demande une peine de deux ans de prison. Selon lui, le suivi dont il bénéficiait n’était pas haché. « Il n’était pas livré à lui-même », fait-il remarquer, ajoutant que s’il a bu, c’était de son gré. « On ne peut pas faire subir à la société ses frasques »,

L’avocat du prévenu, maître Céline Cooper, ne cache pas qu’il y a là « dix ans de problématique d’alcool ». Elle trouve cependant qu’il y a « un excès de sévérité » et pointe « un suivi qui n’était pas au rendez-vous » quand il a changé de juridiction. Elle demande que les faits soient également requalifiés, parce que la rébellion et les violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique concernent au final le même fait. Le tribunal l’a entendue sur ce point et a décidé la relaxe pour ces dernières. Les juges ont déclaré son client coupable de rébellion et de vol, les deux en récidive légale.

 « Il n’y a pas d’autre réponse possible que l’incarcération », estime le tribunal dans sa décision de renvoyer le jeune homme en prison pour huit mois avec mandat de dépôt.

Tous les acteurs mahorais s’engagent à nouveau dans la protection des tortues

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Les signataires du pacte de sauvegarde des tortues marines 2024-2026 étaient réunis, ce jeudi mati, à la plage de Sohoa.

« Nos adversaires nous observent, on a besoin d’une adaptation permanente de notre dispositif », prévient François-Xavier Bieuville, ce jeudi, sur la plage de Sohoa, dans la commune de Chiconi. Derrière le « nous », le préfet de Mayotte inclut tous les signataires du nouveau pacte de sauvegarde des tortues marines pour les trois années à venir qui étaient réunis ce matin-là. Outre les services de la préfecture, il y avait l’Office français de la biodiversité (OFB), le Parc naturel marin de Mayotte, le Conservatoire du littoral et la gendarmerie de Mayotte. Cinq collectivités (le conseil départemental de Mayotte, les communautés de communes du Sud, du Centre-ouest, de Petite-Terre, ainsi que la communauté d’agglomération du Grand nord) étaient représentées et ont pu apposer leurs signatures sur le document 2024-2026 qui réunit sept axes, mais dont la plupart se concentrent sur la surveillance des plages et particulièrement celles où les tortues vertes ou imbriquées viennent pondre.

Justement, deux associations bien connues dans la lutte contre le braconnage de tortues, Oulanga na Nyamba et les Naturalistes de Mayotte, ont pu présenter leurs effectifs dédiés à cette mission sur leurs différents secteurs respectifs. Celles-ci se retrouvent souvent en première ligne et n’ont pas fait mystère de leurs difficultés face à des braconniers parfois très déterminés. « Mais la meilleure dissuasion reste la présence humaine », jure Michel Charpentier, le président des Naturalistes. Un petit nouveau a également fait son apparition. En effet, l’association Le Regard du Cœur, basée à Longoni, a rejoint ses consœurs et va permettre d’augmenter la surveillance des plages et des lieux de ponte sur le nord de Grande-Terre.

Un droit de réponse à l’article sur la cagnotte lancée par le sprinteur mahorais Mohamed « Benji » Ousseni

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Légende : Cris Kordjee, directrice de la Jeunesse et des Sports du conseil départemental de Mayotte, indique que la collectivité ne finance pas les participants aux championnats master. En revanche, le relais mahorais sur 100m du Racing club de Mamoudzou, dont Mohamed « Benji » Ousseni fait partie, pourra compter sur son soutien financier en cas de défense du titre.

Confronté à manque de financements, le sprinteur mahorais Mohamed « Benji » Ousseni s’était résolu à passer par une cagnotte participative pour aller disputer les championnats du monde master en Suède. Le champion de France des 100m et 200m dans cette catégorie réservée aux 35 ans et plus fustigeait dans l’article le manque de soutien des collectivités mahoraises dans son aventure. Cris Kordjee, directrice de la Jeunesse et des Sports du conseil départemental de Mayotte, a tenu à lui répondre.

« 1 ) Sur le manque d’aides évoqué pour la participation de l’athlète à un championnat du monde « master »

Je tiens à souligner que le Département de Mayotte ne finance pas la participation des sportifs locaux aux championnats du monde « Master ». D’ailleurs d’autres athlètes, notamment Soultoini Ali, lanceur de javelot, vont se rendre en Suède pour ces mêmes championnats. Pour ce faire, l’athlète s’y prépare depuis plus d’un an afin de pouvoir prendre en charge personnellement son déplacement mais aussi pour laisser le temps nécessaire aux partenaires privés sollicités de considérer son projet. Pour rappel, il s’agit d’une compétition pour laquelle on ne se qualifie pas, malgré son envergure mondiale ; le candidat doit payer un droit d’inscription pour pouvoir y participer. Une fois accomplie, cette formalité suffit pour valider sa participation.

Plus généralement, le Département déploie une politique volontariste pour le développement de la pratique sportive pour tous et pour l’accompagnement de la jeunesse et de la vie associative. Il développe aussi un programme d’accueil et d’accompagnement des sportifs régionaux vers le haut niveau. Le dispositif « Excellence sportive » qui accompagne les Jeunes Talents Mahorais fait partie de ce programme. Un soutien aux actions d’échanges sportifs est également apporté afin d’aider à la progression des sportifs. A titre d’illustration, voici quelques chiffres sur l’engagement du Département en 2023 : pour l’Excellence sportive/Jeunes Talents Mahorais : près de 800.000 euros, comprenant le financement des projets sportifs, scolaires, projets de vie, les primes au podium ; 40 actions d’échanges sportifs pour 504.000 euros ; mise à disposition d’éducateurs sportifs auprès de ligues à hauteur de 90.000 euros par an etc.

2) Sur le manque d’aides évoqué pour accompagner les sportifs de haut-nveau

L’article entretient la confusion sur le statut de « sportif de haut niveau » puisqu’à ce jour, dans le panel des sports de Mayotte, Raphaël Mohamed est le seul hurdler figurant sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau (N.D.L.R. l’athlète mahorais a été sélectionné par la fédération d’athlétisme pour participer aux Jeux de Paris). Les critères de sélection pour cette liste ministérielle varient selon les disciplines et les fédérations sportives. Sont souvent pris en compte et évalués notamment le niveau de performance, l’âge, l’engagement et le potentiel de développement du sportif (pour plus d’informations : athle.fr ). Comme exposé à l’occasion de la semaine de l’excellence sportive organisée du 20 au 27 juillet dernier, ayant rassemblé plusieurs jeunes sportifs toutes disciplines confondues, le conseil départemental de Mayotte accompagne les sportifs faisant partie d’un pôle espoir, d’un pôle France, d’un centre de formation ou encore d’une académie. Le jeune Mohamed « Benji » Ousseni ne fait partie d’aucun de ces dispositifs.

3) La politique d’accompagnement des échanges sportifs du Département

Afin d’aider à la progression des sportifs, le Département accompagne financièrement les clubs sur la base d’un projet, afin qu’ils assurent leur déplacement dans le cadre de compétitions telles que les championnats régionaux, Coupe des clubs champions de l’océan Indien ou encore en championnats de France.

C’est dans ce cadre que le Département a déjà validé son soutien financier de 9.000 euros pour les championnats de France de relais du mois d’octobre prochain si le Racing club de Mamoudzou se qualifie. Les conditions dans lesquelles le sprinteur Mohamed « Benji » Ousseni devra se rendre en métropole sont donc en réalité déjà bien identifiées puisqu’il n’ira pas à cette compétition en tant qu’athlète individuellement ; il y participera dans le cadre du projet présenté par le Racing club de Mamoudzou auquel il appartient. Par conséquent, il n’y a aucun risque de « déconvenues » pour lui, le soutien du Département au Racing club de Mamoudzou est acquis. »

Cris Kordjee, directrice de la Jeunesse et des Sports du conseil départemental de Mayotte

Le film « Koungou » projeté gratuitement dans les villages de Mayotte

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L’association Kawéni en action diffuse tout au long de l’année des films à Mamoudzou. Ses bénévoles projetteront ce mois-ci « Koungou ».

Durant tout le mois d’août, le film « Koungou » qui traite de la délinquance des jeunes à Mayotte sera diffusé gratuitement dans plusieurs villages . Cela commence dès ce vendredi à Kawéni.

« Koungou », le film 100 % mahorais, avec des acteurs qui jouent leur propre rôle, sera diffusé dans l’ensemble de Mayotte tout au long du mois d’août. La première date a lieu, ce vendredi 2 août, à Kawéni, au collège K2, et en présence de l’un des réalisateurs, Naftal Dylan. Transdev, partenaire du film, est à l’origine du projet. Pour l’occasion, l’entreprise de transports s’est associée à Kawéni en action, une jeune association, créée en mai 2022, qui organise des projections de films en plein air.

Elle a commencé à les diffuser au parc SPPM, au cœur du village de la commune de Mamoudzou. « Nous avons investi ce lieu pour que la population en profite. Jusque-là, il était surtout fréquenté par des jeunes délinquants qui traînaient là-bas », se souvient Nassur Abdou, le chargé de projets et fondateur de l’association.

« Le cinéma permet de favoriser le vivre-ensemble »

Pour ses fondateurs, le cinéma est un outil pour mobiliser les habitants du village et en particulier les jeunes. « Il permet de favoriser le vivre-ensemble et d’éviter l’isolement alors qu’une partie des plus jeunes ne va pas à l’école », poursuit-il. Sont projetés des films ou dessins animés « avec une morale pour faire réfléchir », explique l’animateur.

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Nassur Abdou, chargé de projets et fondateur de l’association Kawéni en action. A terme, lui et son équipe aimeraient « encourager la pratique du cinéma aussi bien derrière la caméra qu’en tant qu’acteur à travers des ateliers ».

Récemment les spectateurs ont regardé « Des Dieux tombés sur la tête », ou encore « Le Chat Potté ». Les équipes de Transdev se sont retrouvées dans les valeurs portées par les bénévoles, c’est donc naturellement qu’elles ont confié la projection à l’association. « Nous avions la volonté de montrer au grand public un film de réflexion, qui ouvre leur esprit et qui donne également un peu d’espoir », décrit Frédéric Delouye, directeur de Transdev Mayotte.

A travers ces projections, le transporteur cherche à influencer les Mahorais et en particulier les jeunes pour susciter des comportements respectueux en direction des bus scolaire de son réseau hal’O. Tandis que ces transports en commun et les jeunes à l’intérieur sont quotidiennement visés par des violences et des caillassages. « Nous avions fait une opération similaire en demandant au chanteur Naïd de réaliser la chanson « Halo licoli ». Aujourd’hui, elle compte plus d’un million de vues sur Youtube », s’enthousiasme Frédéric Delouye.

Les projections de « Koungou » seront gratuites, rendre le cinéma « accessible » à tous est l’un des principes de l’association Kawéni en action. « Nous souhaitons toucher des personnes qui n’ont pas les moyens d’aller au cinéma et venir à eux », partage le directeur de Transdev. Habituellement, lors de ses projections, Kawéni en action compte entre 300 et 400 spectateurs et pour certaines jusqu’à 1.000.

Le programme des dix projections.

– Vendredi 2 août à Kawéni, au parking du collège K2, en présence du réalisateur Naftal Dylan
– Samedi 3 août à Tsoundzou I, au parc Amina Oili
– Vendredi 9 août à M’tsangamouji, à la place Manzaraka
– Samedi 10 août à Mangajou, à la place Manzaraka
– Mercredi 14 août à Koungou, à la place de la Poste, en présence du réalisateur Naftal Dylan et des acteurs du film
– Vendredi 16 août à Majicavo, au parking du collège
– Samedi 17 août à Mamoudzou, à la place de la République, en présence du réalisateur Naftal Dylan
– Jeudi 22 août à Tsararano, au plateau de Tsararano
– Vendredi 23 août à Pamandzi, à la place des Congrès, en présence du réalisateur Naftal Dylan
– Samedi 24 août à Kani-Kéli, au parking du Stade, en présence du réalisateur Youssoufa Mass
Toutes les projections sont gratuites et ouvertes à tous.

Carburants : les prix remontent légèrement ce jeudi 1er août

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L'essence augmente de deux centimes au 1er août et trois centimes en ce qui concerne le diesel.

Hormis le prix de la bouteille de gaz de 12,5kg (24 euros, contre 24,5 euros précédemment), tous les carburants coûteront deux à trois centimes de plus à partir de ce jeudi. « Pour le mois d’août 2024, les prix des carburants augmentent en raison de la hausse des cours moyens mondiaux des produits pétroliers (4,81% pour le gazole et 4,40% pour l’essence). Cette hausse est néanmoins atténuée par un affaiblissement du dollar par rapport à l’euro (-0,61%) », explique la préfecture de Mayotte, qui a communiqué les nouveaux tarifs en application.

Ainsi, l’essence passe à 1,82 euro par litre (1,80 euro/l précédemment), le diesel à 1,51 euro/l (1,48 euro/l en juillet), le mélange détaxé à 1,28 euro/l (1,26 euro/l le mois précédent) et le pétrole lampant à 1,20 (contre 1,17 euro/l en juillet).

Décès du père Vincent : « C’est une figure emblématique de Mayotte que nous venons de perdre »

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Le père Vincent Ngoie Mitenga est décédé, ce mardi. Il était le curé de la paroisse de Dzaoudzi depuis 2015.

Le curé de la paroisse de Dzaoudzi, le père Vincent Ngoie Mitenga s’est éteint mardi soir. L’homme d’église officiait à Mayotte depuis quatorze ans. Une messe sera organisée dès ce jeudi, et deux cérémonies à Mamoudzou et Dzaoudzi, dimanche matin, à 9h30.

« Ce n’était pas seulement un collègue prêtre, c’était un ami », réagit le père Bienvenu Kasongo, le curé de la paroisse de Notre-Dame-de-Fatima à Mamoudzou, ce mercredi. Originaire du Congo comme le père Vincent Ngoie Mitenga qui est décédé ce mardi, il dit pleurer et prier pour un homme dont le parcours à Mayotte était lié au sein. En effet, c’est le père Bienvenu qui avait fait venir cette connaissance de son pays natal au sein de la paroisse de Grande-Terre en 2010 pour le remplacer. A son retour à Mamoudzou en 2015, c’est la paroisse de la chapelle Saint-Michel, à Dzaoudzi, qui a alors accueilli le père Vincent. Issu de la congrégation salvatorienne, le vicaire général de l’archipel des Comores a officié en Petite-Terre avec passion durant ces neuf dernières années.

Ici, le père Vincent bénit le nouveau bateau de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), en mars 2022.

« C’était un homme gentil, calme, en qui les fidèles avaient une grande confiance. C’est une figure emblématique de Mayotte que nous venons de perdre », qualifie le curé de la paroisse Notre-Dame-de-Fatima. Son investissement dans la communauté s’était élargi à la lutte contre le diabète, puisqu’il a été le président de Rédiabylang976, l’association qui fait de la prévention dans ce domaine. Il était aussi devenu un homme de radio en animant une émission chaque vendredi sur Mayotte La 1ère.

Deux cérémonies ce dimanche

« Nous allons prier pour qu’il ait la vie éternelle », ajoute son ami, qui annonce qu’une messe aura lieu dès ce jeudi. Deux cérémonies, le dimanche 4 août, à 9h30, auront lieu simultanément à Mamoudzou et Dzaoudzi, pour rendre hommage au père Vincent.

Originaire du Congo, comme le père Vincent, le père Bienvenu Kasongo dit perdre ici « un ami ».

Son corps sera ensuite rapatrié au Congo, auprès de sa famille. La rédaction leur présente ses condoléances, ainsi qu’à toute la communauté chrétienne de l’île aux parfums.

Choléra : Aucun nouveau cas signalé depuis le 12 juillet

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A ce jour, 23 721 personnes ont été vaccinées contre le choléra à Mayotte.

Aucun nouveau cas de choléra n’a été signalé depuis le 12 juillet à Mayotte. Le seul cas qui s’ajoute au bulletin d’information hebdomadaire de l’Agence régionale de Santé (ARS) par rapport à la semaine dernière, faisant passer le bilan depuis le 18 mars à 221 cas contre 220, est dû à la ré-intégration d’un cas suite à la description d’un décès communautaire partiellement imputable à la maladie. En tout, 1.243 personnes ont été traitées et 18.766 vaccinées. Dernièrement, l’ARS a rappelé vouloir profiter de cette période de creux pour accélérer la vaccination, avec un objectif de 1.000 par jour

Si depuis le début, on dénombre deux décès avérés du choléra, l’ARS fait état de 5 décès communautaires imputables au choléra, c’est-à-dire des décès cumulant la présence de signes cliniques, une preuve microbiologique, un lien épidémiologique et une absence de comorbidité. L’agence compte également 2 décès communautaires partiellement imputables à la maladie.

Les médecins du CHM contre le recrutement de collègues formés hors de l’Union européenne

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La commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Mayotte (CHM) a voté à 12 voix sur 17 votants contre le dispositif des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue).

Ce vendredi, la commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Mayotte (CHM) a voté contre le dispositif consistant à recruter des praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue). Plusieurs redoutent en effet un manque de contrôle des compétences de ces médecins. L’avis n’étant que consultatif, cela n’empêchera pas leur arrivée.

C’est un sujet qui divise le monde hospitalier depuis maintenant plusieurs semaines. Ce vendredi, la commission médicale d’établissement (CME) du centre hospitalier de Mayotte (CHM) a tranché. L’organe de représentation des médecins a en effet voté contre le recrutement des médecins ayant été formés à l’étranger hors Union européenne au sein des équipes de l’hôpital, solution d’urgence trouvée pour pallier le manque de praticiens sur le territoire mahorais.

En effet, un nouveau décret daté du 3 juillet 2024 autorise les praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) d’exercer à Mayotte, texte qui vient modifier un décret de 2020 qui validait cette pratique dans d’autres territoires d’Outre-mer. Un changement appréhendé par de nombreux médecins avant même que le décret ne soit pris. En effet, alors que plusieurs membres du corps médical du centre hospitalier de Mayotte (CHM) manifestaient pour alerter sur le manque d’effectif le 10 juin dernier, ces derniers dénonçaient déjà la solution Padhue, voyant dans le manque d’équivalence des diplômes un risque pour la bonne prise en charge des patients. Solution qui n’a donc pas trouvé plus de succès vendredi dernier auprès de la CME du CHM, qui a voté contre ce dispositif à douze voix sur 17 votants. Seule l’ancienne députée Ramlati Ali a voté pour.

« Il vaut mieux des Padhue que pas de médecin »

Le président de la CME, Thierry Pelourdeau, tient à rappeler que, si la consultation de la commission est obligatoire par le CHM, son avis reste néanmoins consultatif. Pour lui, ce n’est pas non plus un rejet en bloc du dispositif des Padhue, étant donné que seuls 17 votants étaient présents sur les 36 membres qui composent la CME. « De plus, la commission a voté à l’unanimité pour le texte présentant les garde-fous de ce dispositif », ajoute celui qui souhaiterait que la polémique sur le sujet se tarisse. « C’est vrai qu’on aurait sûrement aimé que des mesures d’attractivité soient prises. Mais il vaut mieux des Padhue que pas de médecin du tout”, poursuit-il, rappelant qu’il existe de bons médecins hors de l’Union européenne.

La mesure, qui est déjà appliquée dans les Antilles depuis la crise du Covid-19, a vu son impopularité croître aussi à la vitesse qu’elle a été adoptée, notamment pour les craintes sur les moyens de contrôle. Lors d’un entretien que nous a accordé le nouveau directeur de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte, Sergio Albarello, la veille de ce scrutin, se veut rassurant. Ce dernier a en effet longuement défendu le dispositif des Padhue, mettant en avant les contrôles qui seront effectués par les chefs de service, l’ordre des médecins et l’ARS elle-même. « Bien entendu, tout ceci est encadré avec un contrôle de l’ordre sur le parcours du médecin et son diplôme. L’ARS prendra sa part de responsabilité sur les contrôles, mais en même temps il y aura un contrôle et un avis du chef de service qui souhaite avoir des Padhue. Cela va contribuer à une stabilisation à moyen-long terme, et probablement, du fait d’avoir ces praticiens, une stabilité, cela fera revenir des praticiens de la communauté européenne, car la charge de travail ne sera plus la même. Cependant, j’entends les inquiétudes et c’est pour cela que nous avons renforcé ces moyens de contrôle », argumentait-il dans nos colonnes ce jeudi 25 juillet. Ce mardi après-midi, l’ARS nous confirme d’ailleurs qu’elle ne répondra qu’aux demandes officielles de Padhue émises par le CHM.

Un coup de pouce pour les producteurs ultramarins de fruits et légumes

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Afin de réduire les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'augmentation des charges des agriculteurs, une aide exceptionnelle de l'Etat va être accordée.

« Pour compenser les importants surcoûts liés à la guerre en Ukraine dont les conséquences économiques sont toujours effectives, la France porte un nouveau dispositif d’indemnisation sur la base des surcoûts 2023 », annoncent les services de l’État. Les charges des producteurs ont connu de fortes augmentations des prix de l’énergie (gasoil, gaz, électricité), des engrais et amendements, des semences et plants, des produits phytosanitaires et des emballages. En Outre-mer, s’ajoute le coût du fret. L’aide de l’État, à hauteur de 3,8 millions d’euros, vise donc « à compenser une partie des surcoûts liés à l’augmentation des charges d’intrants relatives à la production de fruits et de légumes au cours de l’année 2023 par rapport à 2021 ».

Les exploitations productrices de fruits et légumes, y compris les racines et les tubercules alimentaires sont éligibles au dispositif. Pour Mayotte, le montant du forfait est de 220 euros par hectare de fruits ou légumes cultivés. C’est beaucoup moins que leurs collègues réunionnais ou guadeloupéens (500 euros par hectare en arboriculture, 1.000 euros par hectare en maraîchage et 5.000 euros par hectare en production hors sol).

Le dispositif est ouvert aux déclarants PAC 2023 (pour les surfaces en codes culture : SHD, AGR, ANA, BCA, FLA, FLP, MDI, PVP, TBT, VRG ou avec une surface cumulée déclarée en 2023 avec ces codes cultures d’au moins 0,455 ha). La clôture des dépôts est fixée au lundi 16 septembre, avec une circulaire et le formulaire de demande d’aide à retrouver sur le site de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (daaf.mayotte.agriculture.gouv.fr/aide-exceptionnelle-indemnisation-exceptionnelle-pour-les-productions-locales-a672.html). Ce service de l’État ayant constitué la liste des déclarants PAC 2023 éligibles, il suffit aux cultivateurs de se rendre au guichet physique avec les documents nécessaires (le n°PACAGE, une pièce d’identité, un RIB et une preuve de production légumière et/ou fruitière en 2023). Adresse du guichet physique : direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) au 15 rue Mariazé, Mamoudzou. Contacts : 06 39 27 92 15 ou sea.daaf976@agriculture.gouv.fr.

Une nuit du handball en août

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FI - Breve nuit handball

Le plateau couvert de Chembényoumba, dans la commune de M’tsangamouji, inauguré récemment accueillera la Nuit Colas du Handball de Mayotte le 23 août prochain. Ce concept expérimenté sur l’île pour la première fois va permettre de rassembler des passionnés de la discipline et préparer la reprise du championnat. Au programme, 22 matchs de quinze minutes chacun, soit 10 matchs pour les équipes qui iront en finale, de 20h à 6h du matin. « C’est un pari un peu fou, mais valorisant pour les sportifs, pour le handball et pour le territoire », indique Ahamada Combo Saïd Valdo, adjoint en charge de la Jeunesse et du Sport de la Ville, qui organise l’évènement. La mixité est demandée dans les équipes de dix joueurs, avec au minimum trois femmes, afin d’éviter les clivages et maintenir le bien vivre-ensemble. Plusieurs équipes de pré-national sont d’ores et déjà engagées, la clôture des inscriptions est prévue pour le lundi 12 août.

Le paiement de la collation ouvert à Koungou

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Les paiements de la collation de l’année scolaire 2024/2025 sont ouverts à la caisse des écoles de Koungou. La procédure consiste à télécharger et remplir le coupon de paiement, (disponible sur le site web villedekoungou.fr) et de le retourner signé avec la somme correspondante à la Caisse des Écoles de 8h00 à 13h00. Le paiement peut s’effectuer en espèces ou par carte bancaire. Afin d’assurer la bonne organisation, un planning a été créé en fonction des villages. Le respect de ce dernier est impératif, un paiement hors jour dédié ne sera pas accepté. Le lundi correspond ainsi à Longoni et Majicavo-Lamir, le mardi à Kangani et Trévani, le mercredi à Koungou et le jeudi à Majicavo-Koropa.

La République du Congo limite son partenariat avec Corsair

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Dans le cadre des discussions entre Corsair et la République du Congo, la République du Congo et les actionnaires de la compagnie ont décidé d’un commun accord de limiter leur partenariat autour de leur coopération commerciale et opérationnelle à l’ouverture de la ligne Paris-Brazzaville. Le pays a décidé de concentrer ses moyens sur le développement de sa compagnie nationale pour les liaisons domestiques et régionales avec le soutien stratégique de la compagnie Corsair qui, de son côté, entend poursuivre l’ouverture de la ligne Paris-Brazzaville, en collaboration avec les autorités congolaises. La compagnie a également trouvé un nouvel actionnaire privé d’un groupe français.

Orange meilleur réseau mobile ex-aequo

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Orange Mayotte a été désigné comme meilleur réseau mobile pour la quatrième fois par l’Arcep (Autorité de la régulation des communications électronique, des postes et de la distribution de la presse), le résultat de son enquête annuelle sur la qualité des services mobiles des opérateurs télécom à La Réunion et à Mayotte. Au terme de plusieurs semaines de tests réalisés sur tous les territoires ultra-marins entre janvier et mai 2024, 528.000 mesures ont permis à l’Arcep de déterminer la performance des opérateurs télécom des départements d’Outre-mer. L’analyse portait sur la navigation web, visionnage de vidéos, téléchargement, appels vocaux et réception de SMS. Pour la quatrième fois, Orange se place en tête du classement à Mayotte (ex-aequo avec SFR). A Mayotte, l’opérateur tient à développer son réseau avec, depuis janvier 2023, huit nouvelles antennes installées et 34 antennes remplacées par des équipements de dernière génération pour offrir la 4G+ aux Mahorais. Les deux dernières antennes situées à Tsimkoura et Kawéni ont été ouvertes entre avril et juillet 2024.

Les prix ont augmenté de 3,6 % à Mayotte par rapport à l’an dernier

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L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié l’indice des prix à la consommation des ménages pour le mois de juin 2024 et une comparaison par rapport à juin 2023. En juin, l’indice des prix à la consommation est stable à Mayotte. Les hausses de prix des services et des produits manufacturés compensent les baisses de prix de l’énergie, de l’alimentation et du tabac. Les prix des services augmentent de nouveau en juin (+0,4 %), sous l’effet de la hausse des prix des services de transports (+4,7 %), en lien avec la hausse saisonnière des prix du transport aérien (+19,5 %).

Les prix de l’alimentation reculent de 0,3 % en juin, après les hausses de mai (+1,3 %) et avril (+1,2 ). En juin, les tarifs de l’énergie baissent de 1,7 % après +0,9 % en mai. Les prix des produits pétroliers reculent de 3 %, du fait d’une baisse de 6 centimes du prix du supercarburant et d’une baisse de 5 centimes du prix du gazole. Le prix de la bouteille de gaz baisse également (- 50 centimes) et les tarifs de l’électricité sont stables.

En juin 2024, les prix du tabac se stabilisent après de très fortes augmentations en début d’année. Ils ont augmenté de 26,4 % sur un an à Mayotte contre +8,7 % au niveau national.

Sur un an, de juin 2023 à juin 2024, l’augmentation des prix s’établit à +3,6 % à Mayotte, elle est donc nettement supérieure au niveau national (+2,2 % sur un an). C’est le cas pour tous les secteurs de consommation, à l’exception des services. À Mayotte, sur un an, les prix de l’alimentation continuent d’augmenter (+4,2%), bien davantage qu’au niveau national (+0,8 %). Les prix des produits frais croissent de 15,3 % à. Sur un an, les prix de l’énergie repartent à la hausse en juin (+ 9,8 %), après avoir fortement ralenti en glissement annuel jusqu’en avril. L’énergie pèse pour 9 % dans le budget des ménages. La hausse des prix de l’énergie sur un an est liée principalement à celle des tarifs de l’électricité (+19,9 %), et les prix des produits pétroliers qui augmentent également (+2,9 %). Enfin, les prix des services augmentent de 2,6 % sur un an à Mayotte (+2,9 % au niveau national).

À Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi baisse de 16,9 % sur un an

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La Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités a publié les chiffres concernant les demandeurs d’emplois pour le deuxième trimestre 2024. Au deuxième trimestre, à Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un travail et sans activité (catégorie A) s’établit sur le trimestre à 14.085 personnes. Ce nombre baisse de 3,1 % sur le trimestre (soit -450 personnes) et de 19,6 % sur un an. Par comparaison, en France y compris Drom, ce nombre baisse de 0,4 % ce trimestre et augmente de 0,2 % sur un an. Par comparaison, au deuxième trimestre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A en Guyane a augmenté de 1,3 % et sur un an, il a augmenté de 8,1 %.

À Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un poste, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 16.755 au deuxième trimestre 2024. Ce nombre baisse de 0,7 % sur le trimestre (soit -110 personnes) et de 16,9 % sur un an. En France y compris Drom, ce nombre baisse de 0,2 % ce trimestre et augmente de 0,8 % sur un an). En revanche en Guyane, il a augmenté de 9 % sur un an.

Une projection de debaa vendredi 2 août à Chiconi

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Les projections murales de Debaa de village en village se poursuivent. La prochaine a lieu ce vendredi 2 août au quartier pauvre de Chiconi de 19h15 à 20h. Cette œuvre audiovisuelle itinérante vise à valoriser l’architecture des villages en faisant connaître les initiatives prises par la diaspora mahoraise vivant à La Réunion pour sauvegarder et promouvoir la culture de Mayotte. Ces activités culturelles et patrimoniales montrent les efforts et l’engagement de ces femmes pour lutter contre les discriminations, affirmer leur solidarité et œuvrer au dépassement des conflits et à la construction de la paix sociale.

La police retrouve un chien volé et deux chiots

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FI - breve chien commissariat

Le 3 juillet dernier, un résident de Passamaïnty s’est présenté au commissariat de Mamoudzou pour déposer plainte : « en pleine nuit, trois individus se sont introduits dans son domicile et se sont emparés de sa chienne malinoise Thaïco et de ses huit chiots de trois semaines », rapporte la Police nationale dans un post publié sur Facebook. Les investigations entreprises par les enquêteurs ont permis d’identifier rapidement l’un des auteurs. Se sachant recherché, le jeune de 16 ans s’est livré aux autorités le 24 juillet. En garde à vue, il a reconnu le vol et désigné l’endroit où se trouvait la chienne et sa portée, aux mains d’une bande de jeunes de M’tsapéré. A l’endroit indiqué par le mis en cause, la chienne et seulement deux de ses chiots ont pu être retrouvés, l’un des deux n’a finalement pas survécu à son calvaire. À l’issue de sa garde à vue, le Parquet de Mamoudzou a ordonné qu’il suive en août prochain un stage de citoyenneté à la Protection Judiciaire et de la Jeunesse.

Aujourd’hui, Thaïco, « très amaigrie, avec des blessures sur le museau et tout le corps, a manifesté sa joie de retrouver son maître au commissariat de Mamoudzou, en présence des effectifs qui se sont mobilisés pour elle », souligne la Police nationale.

Alors que se multiplient à Mayotte les vols de chiens, qui sont maltraités pour les rendre agressifs et les utiliser ensuite pour terroriser la population et commettre des exactions, la direction territoriale de la police nationale (DPTN) a intensifié son action pour lutter contre cette nouvelle forme de délinquance.

Gérant de Mayotte aluminium, Kaiz Mamodaly est décédé

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A l’âge de 71 ans, Kaiz Mamodaly s’est éteint, ce lundi, à Mutsamudu, à Anjouan, où il menait une partie de ses affaires. Gérant de Mayotte aluminium, à Kawéni, le chef d’entreprises était également connu à Mayotte pour avoir assuré la présidence du Rotary club de Mamoudzou. La rédaction présente ses condoléances à la famille du défunt.

« La mangrove nous protège alors le minimum est de la protéger aussi »

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Au total, ce sont plus de trente sacs poubelles qui ont été ramassés par les soixante jeunes.

Du 26 au 28 juillet, s’est déroulé le premier festival de la mangrove à Chirongui. Organisé par l’Association Mangrove Environnement, cette première édition a débuté vendredi par une action nettoyage de mangrove avec les enfants. Le but ? Les sensibiliser à protéger cet écosystème fragile.

A peine 9 h, ce vendredi 26 juillet, Boina Saïd Boina, président de l’Association Mangrove Environnement (AME) distribue des sacs poubelles aux enfants pour l’opération nettoyage de la mangrove de Chirongui. Le rendez-vous a été donné au stade de football de la commune qui se situe dans l’arrière-mangrove.  « Quand la marée est haute, l’eau arrive jusqu’ici », fait remarquer le président de l’association.

Protectrice de la biodiversité

Ils sont près de soixante venus d’associations de Tsimkoura, Web site et la Maison de famille de la communauté d’agglomération du sud. Rencontrés près du stade, les jeunes du CCAS se sont aussi laissé convaincre de participer. « Qui peut me dire ce qu’est une mangrove ? », questionne Boina Saïd Boina. « La mangrove, c’est la forêt entre la terre et la mer, les arbres s’appellent des palétuviers. Pourquoi on doit la protéger ? », poursuit l’animateur. « Parce qu’elle protège les maisons contre les tsunamis », essaie une petite fille. « Exact, mais pas seulement. Elle protège les poissons, des espèces d’animaux. Les racines des palétuviers stoppent aussi les déchets. Alors le minimum que l’on peut faire c’est de la protéger aussi. »

Ce nettoyage de la mangrove a été organisé au début du festival de la mangrove, le premier qui a lieu à Mayotte. « Les enfants, le but c’est de nettoyer le site pour pouvoir faire les activités ce week-end », explique l’intervenant. Animations et stands de sensibilisation se sont installés en lisière de la mangrove, samedi ; et une sortie kayak de Tsimkoura à l’îlot Karoni s’est déroulée le lendemain. Ce vendredi au signal, les jeunes âgés pour la plupart de 6 à 10 ans, se sont élancés dans la mangrove armés de leur sac poubelles -presque aussi grands qu’eux- prêts à ramasser bouteilles, canettes et tous les résidus laissés par l’homme.

3.700 palétuviers plantés

Le lieu choisi par Boina Saïd Boina, fondateur de l’assocation Mangrove Environnement (AME) en 2015, n’a pas choisi. « J’ai grandi ici à Chirongui autour de la mangrove. Après plusieurs années à La Réunion, en revenant à Mayotte, j’ai remarqué à quel point la mangrove a été dévastée. » Ce choc lui fait prendre conscience de l’importance de protéger ce milieu qui « retient plus de CO2 que toutes les autres forêts », l’association est créée peu après. Hormis les actions de sensibilisation, les membres plantent également des palétuviers. Depuis sa création, 3.700 palétuviers ont été plantés. Tadjidine Madi est agent technique au sein d’AME, il est en charge des plantations des espèces. Chaque jour, il vient ici sur la plage en bordure de Tsimkoura, « aujourd’hui, la mer vient beaucoup plus loin, avec la disparition de palétuvier la mer monte davantage. Avant on cultivait le maïs sur la plage », se souvient-t-il.

« Vous avez travaillé pour votre génération »

La mangrove de Chirongui est l’une des plus riches de l’île, elle abrite sept espèces de palétuviers sur les huit que compte Mayotte. Ce vendredi, pour les enfants, cette opération nettoyage a pris des allures de jeu, à l’issue d’une heure de chasse aux déchets, un butin de trente sac poubelles remplis a été ramassé. Boina Saïd Boina félicite les jeunes : « Ce n’est pas pour moi, ni pour vos parents que vous avez travaillés mais c’est pour vous, vous avez préservé la mangrove pour votre génération », s’enthousiasme-t-il.

Mayotte Hebdo de la semaine

Mayotte Hebdo n°1116

Le journal des jeunes