Une cérémonie de remise de diplômes, organisée en l’honneur des jeunes suivis par la Direction de la Protection de l’Enfance, a eu lieu ce jeudi 25 juillet, à la Maison pour tous (MPT) de Dembéni. Au cours de cet événement, 86 jeunes diplômés ont été félicités pour leur réussite scolaire. “Ces jeunes, actuellement placés en famille d’accueil ou en lieu de vie et d’accueil, méritent une reconnaissance particulière pour leur détermination et leurs efforts remarquables”, note le conseil départemental.
Une journée d’informations pour les étudiants primo-partants
Le Conseil départemental de Mayotte et ses partenaires organisent la « Journée d’informations et d’échanges à destination des étudiants primo-partants », ce lundi 29 juillet 2024, de 08h00 à 13h00, à la salle de cinéma Alpajoe, à Mamoudzou. Cet événement est spécialement conçu pour aider les étudiants de Mayotte qui s’apprêtent à quitter l’île pour poursuivre leurs études supérieures. Il vise à leur fournir des informations essentielles à leurs vies d’étudiants et à faciliter leur intégration dans leur nouveau milieu universitaire.
Soixante élèves de Mayotte iront assister aux Jeux Paralympiques
Deux classes d’école primaire, respectivement de Poroani 1 et Vahibe 2, ont été retenues pour assister aux Jeux Paralympiques par le ministère des Outre-mer. En tout 60 élèves, encadrés de 8 adultes, partiront le 1er septembre prochain. Ils pourront découvrir à l’Arena de Bercy le basket fauteuil, la para-équitation au château de Versailles, le para-athlétisme au stade de France etle para-canoë à Vaires-sur-Marne.Au-delà de la découverte des Jeux Paralympiques, les élèves auront également la chance de visiter des sites phares de l’histoire de Paris et sa région, seront reçus par la délégation de Mayotte à Paris et sont d’ores et déjà invités à un « goûter JO à Oudinot » par le ministère en charge des Outre-Mer aux côtés des autres élèves des territoires ultra-marins. La Délégation générale des Outre-mer en lien avec le Ministère de l’Education nationale et de la jeunesse a attribué 174.783 euros afin de couvrir la prise en charge des transports, de l’hébergement, de la restauration sur place.
Huit jeunes de l’Office municipal des Sports de Tsingoni iront aux Jeux Olympiques
Dans le cadre du déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques, une billetterie populaire a été mise en œuvre à l’attention des publics jeunes et du public scolaire. A l’instar des autres territoires ultra marins, le ministère en charge des Outre-Mer a déployé des moyens conséquents pour permettre le déplacement des heureux élus jusqu’à la capitale. Concernant les associations de jeunesse, un appel à candidatures a été émis, l’Office municipal des Sports de Tsingoni a été retenu pour faire participer 8 jeunes aux Jeux Olympiques. Leur départ est tout proche. Ils sont soutenus par la Direction régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport (Drajes) à hauteur de 15.000 euros.
Semaine de l’Excellence Sportive : « La classe sportive m’a donné les moyens d’être sélectionné »

Jusqu’au 27 juillet, le Département de Mayotte organise la semaine de l’Excellence Sportive. Un événement pour promouvoir les jeunes talents mahorais et qui entre en résonance avec l’ambiance des Jeux Olympiques. C’est aussi l’occasion pour l’institution de réaffirmer sa volonté d’accompagner des sportifs de haut niveau à Mayotte. Alors qu’aujourd’hui beaucoup sont contraints de se former à La Réunion ou en métropole.
Au plateau couvert de Baobab à Mamoudzou, sur des sons afro, les jeunes de la section sportive basket-ball de Petite-Terre enchaînent les dribbles, les passes ce mardi 23 juillet. Les filles de leur côté et les garçons de l’autre disputent un match organisé dans le cadre de la semaine de l’Excellence Sportive. Des événements organisés par le Département de Mayotte du 20 au 27 juillet, à l’approche des Jeux Olympiques 2024.

Cette semaine rappelle l’ambition du Département de développer l’excellence sportive en “formant les jeunes pour les amener à un haut niveau sportif ”, explique Alikarhine Ayouba, chef du service sport au Département. Pour accueillir ces jeunes talents, une section sportive dédiée au football a été créée ainsi que des pôles espoir rugby et en handball.
Un manque d’infrastructures
Toutefois, les infrastructures sportives demeurent largement insuffisantes, obligeant des jeunes talents à quitter Mayotte pour La Réunion ou la métropole pour se former. En septembre Alan Boudra, 14 ans, va rejoindre le pôle sportif basket de La Réunion : “la classe sportive m’a donné les moyens d’être sélectionné, c’est aussi grâce au soutien de mes amis et parents”, raconte-t-il. L’objectif est ensuite sélectionné au sein d’un centre de formation d’un club professionnel. Si cet adolescent est “ravi” d’intégrer ce centre à La Réunion. Pour autant, pour des enfants d’un très jeune âge, quitter Mayotte pour un autre territoire peut être difficile, “le déracinement familial peut être compliqué”, observe Alikarhine Ayouba. Pour développer l’excellence sportive à Mayotte, le Département consacre un budget de 800.000 € par an.
“Croyez en vos rêves”
La section sportive basket-ball est née à Mayotte il y a deux ans, elle a fait naître des vocations chez des jeunes. Par exemple pour Olivia Rolland, 15 ans, qui espère dans le futur “être sélectionnée en équipe professionnelle, grâce à la section sportif je me sens soutenue”, raconte-t-elle. Elle consacre désormais sa vie au basket en y jouant “trois heures par jour”. Son credo ? “Croyez en vos rêves”, bien que la jeune fille garde la tête sur les épaules, “il ne faut pas oublier d’avoir un échappatoire si jamais le basket, ça ne marche pas”. Au total, le territoire compte 71 jeunes talents mahorais évoluant en France ou en Europe.
Sergio Albarello, nouveau directeur de l’ARS, veut « reconstruire l’offre de soins hospitaliers »

Suite au départ d’Olivier Brahic, Sergio Albarello a pris le poste de directeur général de l’Agence régionale de Santé (ARS) de Mayotte en juin dernier. Urgentiste militaire, il a été médecin-chef de l’Elysée pendant sept ans et est spécialisé dans la gestion de crise. Ce dernier revient sur les différents chantiers de l’ARS à Mayotte, sur lesquels il avait déjà eu l’occasion de travailler auparavant.
Flash Infos : Vous êtes directeur général de l’Agence régionale de Santé de Mayotte depuis juin, mais vous aviez déjà eu l’occasion de travailler sur le territoire. Pouvez-vous décrire vos précédentes missions sur le sol mahorais ?
Sergio Albarello : Effectivement, je suis venu plusieurs fois sur le territoire de Mayotte. L’année passée, en juin 2023, je suis venu renforcer le SMUR, le SAMU et les urgences, suite à l’appel de renforts nationaux face à la difficulté à honorer les postes aux urgences. Donc je suis venu pendant un mois. Je suis revenu cette année à la demande du directeur général de l’ARS Olivier Brahic de fin janvier à début mars pour mettre en place ce qu’on appelait le plan de riposte choléra. J’ai été nommé directeur de crise de l’ARS dans ce cadre-là. Et en même temps, j’ai eu une activité de renfort au sein de la régulation du centre 15 de Mayotte.
F. I. : Pourquoi avez-vous accepté ce poste ?
S. A. : D’abord, c’est une décision qui a été prise très rapidement. Je connais le territoire et ses enjeux. Le gouvernement m’a proposé ce poste. Je tiens à rappeler que c’est une nomination au conseil des ministres, sur les postes à discrétion du président de la République, donc le président a considéré que je pouvais répondre aux attentes pour pouvoir mettre en place la politique régionale de santé sur le territoire de Mayotte. Bien entendu, avec mon parcours et ce que j’ai vu sur le territoire, j’ai répondu immédiatement « oui », car il y a beaucoup de choses à faire. Il y a des choses qui ont été faites, il y a des choses qu’on doit continuer à faire et à amplifier, et mon rôle est d’apporter toute ma compétence pour pouvoir poursuivre le plan régional de santé (PRS) sur le territoire.
F. I. : Mayotte a connu 220 cas de choléra depuis le 18 mars 2024. On constate néanmoins que le nombre de nouveaux cas a diminué ces dernières semaines. Est-on bientôt sorti de cette crise et quelle est la suite pour l’ARS ?
S. A. : Je veux être très, très, prudent. Ce n’est pas une fin d’épidémie. Il ne faut surtout pas penser qu’on est en fin d’épidémie. D’ailleurs, nos experts nationaux du Haut Conseil de la santé publique nous rappellent qu’il y a des phases dans les épidémies. Moi-même, dans mon parcours professionnel, dans mes missions, j’ai déjà constaté qu’on pouvait avoir des pics de haute intensité et des creux. Aujourd’hui, nous sommes dans une phase de creux qui, d’abord, prouve que la stratégie mise en place du plan de riposte de niveau 1 et de niveau 2 a fonctionné. Aujourd’hui, on est sur un plan de riposte de niveau 3 et on va même renforcer cette stratégie en accélérant la vaccination des quartiers défavorisés. Être en période de creux nous permet de nous concentrer sur cette action. Pour tout vous dire, on a un objectif assez haut de 1.000 vaccinations par jour, c’est un objectif maximal, on est en dessous pour le moment, mais depuis dix jours, on accélère la vaccination. En même temps, le deuxième pilier de la lutte contre le choléra, c’est le vecteur hydrique, et donc la mise à disposition de l’eau potable. Cela conjugué à la vaccination permet de pouvoir gagner sur le terrain et éviter un pic de hausse sur le territoire.
F. I. : Que fait exactement l’ARS pour permettre cet accès à l’eau potable dans les quartiers défavorisés justement ?
S. A. : L’ARS, en partenariat avec les communautés de communes, les maires, a mis en place des rampes d’accès à l’eau pour cette population. Je rappelle que le risque est auprès de cette population fragilisée. Le fait d’apporter de l’eau potable et des rampes à ces quartiers permet de lutter contre le choléra et nous avons encore dernièrement ciblé 70 sites de rampes, on a 20 rampes de plus qu’avant, et on va tendre vers 50 à 60 rampes complémentaires.
F. I. : L’île est également dans une situation tendue concernant les effectifs du corps médical, on pense notamment à la situation actuelle des urgences. Comment attirer les professionnels de santé à Mayotte ?
S. A. : Cette problématique il faut la voir sur deux niveaux. On a une urgence aujourd’hui de répondre au besoin en offre de soin sur le territoire pour les Mahoraises et les Mahorais. Et dans l’avenir nous devons voir comment fidéliser ces praticiens. Aujourd’hui on a une urgence. Le déficit de médecins sur l’île, ce n’est pas une spécificité de Mayotte. Aujourd’hui, dans le monde, il manque 2,6 millions de médecins. La France est frappée au même titre que les autres pays, l’ensemble du territoire national est frappé par les déserts médicaux. Mais à Mayotte, cette problématique est amplifiée par le fait de la crise de l’eau, du choléra et la crise sociétale que nous avons connue. Tout cela contribue à avoir des praticiens, qui avaient l’habitude de venir en renfort chaque année sur des périodes de 6 mois, hésitant à l’idée de venir. On peut le comprendre. Cependant, une fois qu’on a fait ce constat, il faut quand-même qu’on puisse apporter une réponse. C’est ce qu’on appelle les praticiens étrangers hors communauté européenne, les PADHUE (Praticien à diplôme hors Union européenne). L’ensemble du territoire national fait appel aux PADHUE. Le décret du 3 juillet autorise Mayotte à en avoir sur le territoire, c’est donc une extension d’une mesure qui a été mise en place il y a plusieurs années dans les autres territoires ultramarins. Cette extension permet de prendre des PADHUE a titre dérogatoire. C’est le directeur général de l’ARS qui signe la dérogation d’exercice. Bien entendu, tout ceci est encadré avec un contrôle de l’ordre sur le parcours du médecin et leur diplôme. L’ARS prendra sa part de responsabilité sur les contrôles, mais en même temps il y aura un contrôle et un avis du chef de service qui souhaite avoir des PADHUE. Cela va contribuer à une stabilisation à moyen long terme, et probablement, du fait d’avoir ces praticiens, une stabilité, cela fera revenir des praticiens de la communauté européenne, car la charge de travail ne sera plus la même. Cependant j’entends les inquiétudes et c’est pour cela que nous avons renforcé ces moyens de contrôle.
F. I. : L’offre de télémédecine va-t-elle continuer de se développer ?
S. A. : Je tiens à rappeler que nous avons le E-Medicobus qui est exactement un mode d’exercice ambulatoire sur le territoire, qui se déplace avec la possibilité de faire de la télémédecine. Et la télémédecine s’inscrit aussi dans le développement des filières. Dans le PRS, on commence à faire des partenariats et à développer les filières sur le territoire, certaines spécialités, et en attendant d’avoir cette filière créée il faut bien que les patients puissent avoir des avis de spécialistes. Donc la télémédecine a tout son rôle avec nos partenaires de La Réunion ou de la métropole. On est conscient qu’il n’y aura pas toutes les filières spécialisées sur Mayotte, la démographie médicale étant très contrainte, c’est pourquoi la télémédecine a toute sa part dans la prise en charge.
F. I. : Mayotte est confrontée à d’autres problématiques sanitaires : le diabète, le VIH, l’insalubrité de manière générale, avec par exemple comme conséquence des cas de leptospirose. Avec les différentes crises traversées cette année, ces dossiers sont-ils toujours autant suivis ?
S. A. : On ne va pas se mentir. Vous avez bien vu que le territoire était quand même frappé de manière successive par des crises. Le PRS, a été un travail exceptionnel mené par tous les acteurs et dont l’ARS, les collectivités territoriales et les services de l’Etat ont inscrit des axes majeurs et transversaux. Certains actes, qui auraient dû être mis en place avec un résultat plus optimal sur l’année, ont été frappés par ces crises. Cependant ces dossiers n’ont pas été oubliés. On a, par exemple, fait toute une campagne de rattrapage de vaccination pour les enfants, ce qui, aujourd’hui, donne des résultats, car on voit moins de consultations concernant le rattrapage vaccinal. On a aussi fait une grande campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension qui a permis de faire prendre conscience à la population de ces risques et de leur demander d’adapter leur alimentation pour éviter la progression de la maladie. Nous avons une campagne de détection du cancer. Les actions de prévention sont présentes. On aurait aimé avoir une densification plus forte dès le départ, mais on avait des urgences à régler sur le territoire. Mais les autres actions n’ont pas été oubliées et aujourd’hui, le fait que nous soyons dans un creux par rapport au choléra va nous permettre d’amplifier ces actions.
F. I. : Pour finir, parmi tous ces points évoqués, quel dossier retient particulièrement votre attention ?
S. A. : Il y a beaucoup de choses qui sont urgentes. Moi, j’ai une priorité : c’est de reconstruire l’offre de soins hospitaliers sur le territoire et recréer cette confiance des praticiens, médecins, infirmiers, personnels administratifs de l’hôpital pour pouvoir, demain, améliorer l’offre et l’attractivité et donner un cadre de travail plus serein au personnel. Je sais combien ce personnel s’est engagé et s’engage encore aujourd’hui sans compter, et je tiens à les remercier de cet engagement et cette résilience. Ils ont toujours répondu présent pour pouvoir soigner l’ensemble des gens qui ont besoin de soins. Mon rôle c’est de les accompagner, améliorer leurs modes d’exercices et amener une meilleure offre.
Une militante franco-comorienne de la diaspora arrêtée mardi

Fatima Mze Said, connue pour ses prises de position contre le régime d’Azali Assoumani, est une membre de la diaspora comorienne, installée à l’île de La Réunion et passant ses vacances aux Comores. Les motifs de son interpellation ne sont pas révélés. Un autre militant s’est vu confisquer son passeport français depuis le 11 juillet.
C’est un séjour qui restera gravé dans sa mémoire. Arrivée dans son pays d’origine pour passer ses vacances, Fatima Mze Said dort depuis mardi dans les locaux de la gendarmerie nationale. Cette franco-comorienne de 54 ans, militante de l’état de droit, a été arrêtée dans la matinée du 23 juillet. Alors qu’elle se trouvait dans sa ville natale, Foumbouni, chef-lieu situé au sud de la Grande Comore, Fatima Mze Said s’est vu remettre une convocation. Une fois à la brigade la plus proche, les gendarmes l’informent qu’ils vont la conduire dans la capitale, Moroni. Au moment où nous écrivons ces lignes, on ignore encore les raisons officielles de son maintien en détention. Ni la gendarmerie nationale et encore moins le parquet de la République n’ont communiqué. Résidente de l’île de La Réunion, Fatima Mze Said est en train de faire les frais de ses prises de position critiques contre le régime de l’ex-putschiste, Azali Assoumani, estiment de nombreux mouvements politiques qui appellent à sa libération. Si officiellement, les motifs de son interpellation sont flous, certains y voient une sorte de règlement de compte du pouvoir qui musèle toute voix discordante. Le nom qui revient sur les réseaux sociaux est celui de l’actuel directeur de cabinet chargé de la défense, dont les relations avec Fatima Mze Said ont toujours été distendues. « Quelques jours avant son interpellation, elle n’arrêtait pas de me dire que ça sentait mauvais« , a confié, Ali Ahmed Youssouf Nachida, une amie de la militante.
Des prises de position critiques
Cette dernière pense, tout comme l’opposition, que Fatima Mze Said paie le prix fort de ses critiques, notamment celles qui visaient l’actuel directeur de cabinet chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali, originaire comme elle de Foumbouni. En début d’année, après avoir accompli la Umra, le petit pèlerinage, Fatima avait posé ses valises à Moroni. Et au moment de rentrer, elle avait rencontré quelques difficultés à l’aéroport. « Quand elle s’est installée dans l’avion, un agent est venu lui demander de descendre. Sans résistance, Fatima a obéi. Elle a patienté dans un bureau de l’aéroport et au bout de quinze minutes, on lui a remis un téléphone. Son interlocuteur n’est autre que le Délégué à la défense qui se présente en sauveur parce qu’il a appris son interpellation. Une fois à La Réunion, Fatima a vertement dénoncé ces intimidations. On pense que c’est ce qui a entraîné cette garde à vue« , avance, Ali Ahmed Youssouf Nachida, qui considère Fatima comme une grande sœur.
À Foumbouni, ce direct virulent que la militante avait fait sur son mur Facebook, il y a presque cinq mois, est aussi cité comme la raison de l’emprisonnement de cette partisane d’un état de droit aux Comores. Mais ce n’est pas le seul membre de la diaspora dont le séjour ne se passe pas comme prévu. Hadji Mbae Soilihi, voix critique du régime, actuellement en vacances aux Comores, s’est vu retirer son passeport français depuis le 10 juillet. « À notre arrivée à l’aéroport, j’ai présenté mon passeport, ceux de mes enfants et celui de ma femme. On les a laissés passer. Mais bizarrement à mon tour, l’agent de la police aux frontières m’informe que la machine est tombée en panne. Tout de suite, j’ai compris que mon nom était signalé. D’autant que l’agent m’invite à partir avec les bagages car ils me rappelleraient dès que la machine sera à nouveau opérationnelle. Jusqu’à nos jours, ils ont toujours mon passeport« , a relevé Mbae Hadji de son vrai nom, Abdou Hamadi, qui a déjà saisi l’ambassade de France aux Comores ainsi que le Quai d’Orsay. Ce militant résidant en France n’a pas l’air étonné, lui qui était conscient des risques qu’il encourait en rentrant. Approchée, l’ambassade de France aux Comores a transmis cette réaction : « S’agissant de ressortissants français qui pourraient être détenus, la France exerce la protection consulaire, dans le respect de la souveraineté comorienne, comme elle le fait partout dans le monde, pour autant que les personnes le souhaitent« , a indiqué la chancellerie
“Elle a toujours milité pour les droits”
Au niveau de la société civile et de la classe politique, ces agissements du régime suscitent des réactions « Le Comred dénonce vigoureusement les atteintes aux libertés fondamentales orchestrées par le gouvernement Azali à l’encontre des mouvements de la société civile et des personnalités engagées pour la défense des droits civils et politiques aux Comores. Il exprime sa profonde inquiétude face à l’escalade des attaques, à l’intimidation contre les militants de la démocratie, ainsi qu’aux arrestations arbitraires et au harcèlement sous toutes ses formes« , a écrit dans un communiqué, publié ce mercredi, la convergence des mouvements pour la République et l’état de droit (Comred).
Ce groupement a cité le cas de Fatima Mze Said. « Ce climat de répression visant à réduire au silence les voix critiques est inacceptable. Le Comred condamne fermement ces pratiques despotiques qui cherchent à museler toute forme de contestation du régime et à restreindre les libertés fondamentales », tacle le Comred qui appelle la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’Homme, tous les amis des Comores et les défenseurs de l’État de droit à se mobiliser pour dénoncer ces injustices flagrantes. Sur les réseaux sociaux, beaucoup rendent hommage à Fatima Mze Said, non seulement pour son militantisme, mais surtout pour son engagement dans le social, notamment au service de la communauté comorienne. Depuis La Réunion, la quinquagénaire est connue pour son assistance en faveur des malades comoriens envoyés seuls à l’île Bourbon pour des soins. Quand elle résidait à Lyon, Fatima Mze Said avait lancé avec d’autres compatriotes une association pour aider les pêcheurs perdus dans les pays voisins à pouvoir rentrer. « Elle a toujours milité pour les droits, peu importe. À La Réunion, si un enfant malade se trouvait seul, elle se battait pour obtenir l’arrivée de l’un des parents ou d’un proche. C’est la Fatima que j’ai connue. Durant le ramadan, elle lançait des cagnottes pour aider les nécessiteux à rompre le jeûne « , a témoigné, son amie, Ali Ahmed Youssouf Nachida, contactée par Flash infos.
La Chambre régionale des comptes épingle la gestion de la Ville de Mamoudzou

La Chambre régionale des comptes (CRC) de Mayotte a rendu, le 10 juillet, un rapport sévère sur la gestion de la commune de Mamoudzou au cours des exercices des dernières années. Elle constate des dépenses trop importantes par rapport aux recettes et aux moyens engagés. Concernant la compétence scolaire, elle déplore que des enfants ne soient pas scolarisés normalement alors que ce poste de dépenses est très élevé.
Une situation financière critique
La Chambre constate que sur les 22 recommandations adressées lors des examens de gestion de la Ville sur les exercices de 2014 à 2018, “une grande majorité n’a pas été mise en œuvre”. et que la “quasi-totalité des observations formulées à cette époque reste toujours d’actualité.”
Les dépenses de fonctionnement sont plus importantes que les recettes, “l’épargne brute s’est dégradée passant de 8,5 millions d’euros en 2018 à 0,1 million en 2022”. Néanmoins, la commune “a amorcé un redressement en 2023”. Insuffisant toutefois car, “la capacité de désendettement représente encore près de 26 ans au 1er janvier 2024.” La Chambre note d’importants efforts réalisés pour encadrer les processus et les procédures internes en particulier dans leurs aspects financiers mais déplore le fait que cet effort semble “peu exploité dans son application, au vu des nombreux dysfonctionnements relevés en matière de ressources humaines et de commande publique.”
La compétence scolaire, une mission difficile à assurer
En octobre 2023, la commune comptait près de 17.000 enfants scolarisés en maternelle et en primaire, en augmentation de 18 % depuis 2018. Cependant, elle n’a pas la capacité de les scolariser tous normalement et a recours à divers systèmes dégradés (rotations, classes itinérantes, co-enseignements, etc. Malgré cela, elle ne parvient pas tous à les scolariser, en même temps, elle en accueille qui ne relèvent pas de son territoire. Une situation “porteuse de complications et de désorganisations”, estime l’institution.
Malgré ce contexte difficile à relever, la Ville met en oeuvre des moyens considérables pour faire face aux besoins scolaires, tant en fonctionnement qu’en investissement. “L’actualisation du plan pluriannuel d’investissement (PPI) en 2021 a intégré de nouvelles opérations concernant la sécurité (5 M€), l’éclairage (15 M€), le bâtiment (13 M€), l’enseignement et l’éducation (70 M€) et le sport et la jeunesse (50 M€)”, décrit la Chambre régionale des Comptes.
Des travaux ont aussi été mis en œuvre par la commune depuis 2018 concernant la réhabilitation des groupes scolaires, et de construction, de nouvelles écoles, de salles de classes et de réfectoires. “Leur réalisation n’arrive pourtant pas à suivre l’agenda des financements”, indique le rapport. A titre d’exemple, la Ville compte un seul réfectoire de cantine construit, mais il n’est toujours pas fonctionnel, il a accumulé au moins une année scolaire de retard.
L’accueil périscolaire est aussi pointé du doigt. Bien qu’il soit généralisé et totalement pris en charge par la collectivité, il demeure “peu développé malgré les moyens consentis”, juge la Chambre. Les animateurs même s’ils pour la plupart qualifiés “se contentent en général de garder les élèves.” La municipalité consacre 1,46 million d’euros pour les 260 animateurs employés.
Recommandations de la Chambre régionale des comptes
Plusieurs recommandations sont définies dans le rapport. En comptabilité : “fiabiliser la comptabilité analytique par fonctions d’ici juin 2025” et “mettre en place un outil de suivi de la trésorerie pour la fin 2024.”
Concernant le système scolaire, la Chambre demande de “dresser, dès à présent, annuellement la liste des enfants résidant sur le territoire communal et soumis à l’obligation scolaire” et de “définir individuellement dès à présent, le montant et les modalités de versement et de contrôle de la bonne utilisation des subventions versées à chaque association « parents relais »”.
La réponse du maire Ambdilwahedou Soumaïla
Le maire de Mamoudzou a répondu dans un long courrier à Nicolas Péhau, le président de la CRC Mayotte. Il reconnaît l’étendue de la tâche à accomplir : “ je suis bien entendu pleinement conscient des importants efforts que nous devons encore consentir pour porter la gestion de la Ville vers l’excellence”. En parallèle, il met entre autres sur le compte des crises successives les problèmes de gestion de la Ville. “J’appelle néanmoins votre attention sur la difficulté de la tâche qui m’incombe compte tenu du contextes de crises permanentes que connaît Mayotte depuis plusieurs années. Tous les efforts de “mise à niveau” de la gestion de la collectivité sont chaque fois mis à mal par une nouvelle crise”. Crise de l’eau, crash informatique à la suite de la panne du concessionnaire Electricité de Mayotte, opération Wuambushu, barrages et l’insécurité permanente. L’édile s’engage néanmoins “très formellement à continuer les importants efforts d’organisation, de planification et d’encadrement initiés depuis trois ans.”
Zena signe un contrat d’accompagnement avec Airbus
La compagnie aérienne mahoraise en devenir Zena a signé ce 19 juillet à Toulouse un contrat d’accompagnement en consulting avec Airbus, leader mondial de la conception d’avions commerciaux. Cette collaboration stratégique doit permettre à la société de Julien et Régis Novou de profiter de l’expertise d’Airbus Consulting pendant sa campagne d’étude pour l’obtention du Certificat de Transporteur Aérien (CAT).
Cet accompagnement va aider l’entreprise mahoraise à préparer les manuels d’exploitation conformément à la réglementation et représente une étape importante pour la compagnie, qui espère pouvoir faire décoller ses premiers avions au courant de l’année 2025. “La signature de ce contrat marque une avancée significative pour Zena dans sa mission de devenir un acteur clé du transport aérien à Mayotte, tout en soutenant le développement économique et social de l’île”, se réjouit la compagnie aérienne.
Une Olympiade des Archives prévue ce week-end
À l’approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 une Olympiade des Archives se déroulera ce samedi 27 et dimanche 28 juillet aux Archives départementales de 9h à 16h, à Mamoudzou. Cet évènement, labellisé Olympiade culturelle, a pour but d’allier culture, sport et patrimoine et propose une grande exposition intitulée « Le sport mahorais à travers les archives », la diffusion d’images d’archives de Kwezi TV, des visites guidées du bâtiment, des ateliers et des animations pour toute la famille autour du sport et des archives et des activités sportives telles que la pétanque, le fitness et le sport santé. Il y aura également comme temps fort la diffusion en avant-première du nouveau film de Christine Coulange « Tam Tam bœuf – Tam Tam boxe / Nyombe – Mrenge », en présence du conseiller scientifique du projet, Ali Saïd Attoumani. L’exposition d’archives du sport présente non seulement des documents prêtés pour l’occasion mais aussi des dons issus de la grande collecte d’archives du sport, ainsi que les dernières acquisitions des Archives départementales.
Une première COP régionale pour un « développement humain durable »

Afin d’adapter la planification écologique nationale à chaque territoire, des COP (Conférence des Parties) régionales ont été mises en place. Celle de Mayotte a été lancée ce mercredi 24 juillet afin d’entamer les travaux visant à réduire l’impact du dérèglement climatique sur l’île.
La première COP régionale sur la territorialisation de la planification écologique a été lancée ce mercredi 24 juillet depuis l’hémicycle Younoussa Bamana au conseil départemental, à Mamoudzou. Les travaux de cette Conférence des Parties doivent s’étaler jusque début 2025 et permettre de mettre en place des actions mettant en œuvre les recommandations du 6ème rapport du GIEC afin de lutter contre le réchauffement climatique. “Si nous n’inversons pas la courbe d’ici 2030, il faut s’attendre à une hausse des températures de 4 degrés à l’horizon 2100”, averti le préfet de Mayotte, François-Xavier Bieuville, insistant ensuite sur les conséquences climatiques, géopolitiques et même migratoires d’un tel scénario.
1,2 degré de plus par rapport à 1961
La responsable de Météo France Mayotte était présente pour rappeler les évolutions dues au dérèglement climatique d’ores et déjà constatées ces dernières années sur l’île aux parfums. “Les relevés effectués dans notre station à Pamandzi montrent qu’on a gagné 1,2 degré depuis 1961, et 2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée”, alerte Floriane Ben Hassen, constatant également des saisons sèches plus importantes et une augmentation du niveau de la mer de 5 mm par an, soit 14 cm depuis 1993. Des constats qui ne risquent pas d’aller en s’arrangeant : le niveau de la mer aura augmenté entre 30 cm et 1 m à l’horizon 2100, les précipitations auront baissé entre 10 % et 40 % et les températures augmenté entre 1 degré et 4 degrés. Des options basses ou hautes qui dépendront des efforts fournis pour suivre les recommandations du GIEC.

En d’autres termes, les pouvoirs publics, élus et organismes vont devoir travailler main dans la main afin d’adapter la planification nationale au territoire mahorais, en veillant notamment à adopter une stratégie bas carbone et de protection de la biodiversité, dernier point jugé comme “un enjeu de richesse et un atout pour Mayotte” par le préfet, qui rappelle que 80% de la biodiversité marine mondiale est présente dans notre lagon.
Les différents acteurs du territoire ont donc jusqu’à 2025 pour programmer des actions afin de réduire les gaz à effet de serre (GES), préserver la biodiversité, gérer de manière plus raisonnée les ressources naturelles ou encore réduire les pollutions. Une première phase de diagnostic doit avoir lieu, avant une seconde de débats et de sensibilisation, avant de programmer les actions et lancer une feuille de route pour les mettre en place avant 2030. “On fera des bilans annuels, et évaluera et corrigera si nécessaire”, ajoute Jérôme Josserand, directeur de la Direction de l’environnement, de l’aménagement, du logement et de la mer de Mayotte (Dealm), qui ajoute que ces actions doivent jouer dans six domaines : les déplacements, le logement, l’écosystème, la production, la nourriture et la consommation.
Intégrer l’économie
Mais pour l’assemblée présente, le développement, notamment économique, de l’île ne doit pas être sacrifié. “Il y a une tendance chez les esprits simples à voir une contradiction entre développement et préservation de l’environnement. Bien au contraire, il doit y avoir une dialectique permanente entre protection de l’environnement et protection du développement. Il faut se mettre dans une logique de développement humain durable”, argumente le préfet de Mayotte. Même remarque du côté du président du conseil départemental, Ben Issa Ousseni, qui juge que Mayotte a trop de retard à rattraper par rapport aux autres territoires pour mettre de côté l’économie. “Je ne dis pas que nous ne devons pas protéger la nature, mais je milite pour qu’un vrai équilibre puisse être entretenu”, insiste-t-il. Une synthèse que fait Antoine Pellion, secrétaire général à la planification écologique au sein du cabinet du Premier ministre, en la définition qu’il donne de la planification écologique. “C’est s’occuper des enjeux environnementaux et intégrer l’économie”, résume-t-il à travers une vidéo qu’il a souhaité transmettre lors de cette première réunion.
Pour conclure, François-Xavier Bieuville a tenu à en appeler de la responsabilité de chaque citoyen : “C’est à partir des comportements individuels que les objectifs pourront être atteints”. En attendant, les pouvoirs publics, les élus, les collectivités et les institutions ont six mois pour faire la synthèse de tous ces enjeux et programmer la feuille de route d’actions nécessaires pour la préservation de Mayotte.
Des actions déjà en place
Lors de cette conférence de lancement, des actions déjà effectuées allant dans le sens de la préservation de l’environnement ont été présentées. Ainsi, le conseil départemental a livré un exposé sur ses projets pour le stade de Cavani, qui en plus d’être un lieu de sport, doit devenir “un lieu de vie” respectant l’environnement, avec par exemple un gazon “hybride” et un système de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage. La rivière qui y passe a également vocation à être assainie.
La Ville de Mamoudzou a quant à elle présenté sa politique de lutte contre les déchets, décrétée cause communale 2020 – 2030, et qui représente un budget de 25 millions d’euros sur dix ans. Ont été mis en avant notamment la dotation de bacs individuels par la Cadema (Communauté d’agglomération Dembéni-Mamoudzou), la mise en place de collectes dans les zones inaccessibles par camion, la lutte contre les véhicules hors d’usage ou encore l’acquisition de corbeilles de rue.
« Mamoudzou en flamme » : le trafic des barges perturbé ce vendredi

En raison de l’organisation de l’évènement « Mamoudzou en flamme », ce vendredi 26 juillet, la Direction du transport maritime (DTM) annonce que « les traversées connaîtront des perturbations. »
A partir de 16h15 : les traversées des camions seront arrêtées, au départ de Dzaoudzi.
A partir de 16h45 : le quai Colas, à Mamoudzou, sera fermé. Les départs et arrivées des barges se feront côté 5/5. Les sorties et les entrées dans les barges se feront aussi côté Camion rouge. L’accès des véhicules dans les barges, côté nord (direction Kawéni), sera également fermé.
Pour plus d’informations, contact DTM : au 06 39 29 09 15 ou au 06 39 09 17 19.
Premier voyage ministériel en Outre-mer depuis la dissolution de l’Assemblée

Marie Guévenoux, ministre déléguée chargée des Outre-mer se rend en Polynésie française du 26 au 29 juillet pour représenter le gouvernement lors de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques. La ministre se rendra ensuite en Nouvelle-Calédonie, du 31 juillet au 02 août. Elle sera “aux côtés des agents engagés pour rétablir l’ordre sur le territoire et répondre à la crise que connaît l’archipel depuis plusieurs semaines”, indique le communiqué de presse du ministère des Outre-mer.
Ces déplacements ont lieu “dans le cadre de l’exécution des affaires courantes”, poursuit le document à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la démission du Premier ministre Gabriel Attal.
Un spectacle de cirque BMX à Chirongui ce samedi
“Essorage” un spectacle de cirque BMX aura lieu, ce samedi 27 juillet, au pôle culturel de Chirongui à l’occasion de la fin de l’été culturel 2024.
« C’est l’histoire d’un homme qui a le guidon qui penche. Son quotidien lui fait perdre les pédales. Lutter contre ou apprivoiser le petit vélo dans sa tête? » Le spectacle allie le vélo acrobatique (BMX), l’acrobatie, la danse et le jeu scénique.
Gratuit, réservation obligatoire à cause du nombre de places limitées. Il est possible de réserver ici.
Plus d’informations : pôle culturel de chirongui
La circulation dans Mamoudzou perturbée à partir de ce mercredi

La circulation dans Mamoudzou sera perturbée à l’approche de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, ce vendredi, à l’occasion de laquelle la Ville organise Mamoudzou en flamme. Le vendredi 26 juillet 2024 de 18h à 19h, les carrefours et ronds-points du Baobab, de Cavani stade et SFR seront fermés à la circulation lors de la marche nocturne organisée pour l’occasion. La rue de la mairie sera fermée du mercredi 24 juillet de 18h00 au vendredi 26 juillet 2024 jusqu’à la fin de la marche. Le stationnement sera interdit sur toute la longueur de la rue de la mairie jusqu’à la fin de la manifestation à minuit. Des navettes seront mises à disposition du public et des participants avec un départ à 17h et un retour à 23h. Les véhicules pourront stationner au parking place Zakia Madi, à celui place Mariage, au parking des taxis Sud et front de mer, ainsi que le long de l’avenue Moinecha Moumini.

Les automobilistes doivent prendre en compte que la marche passera par la rue de la Mairie, avenue Madame Foucault, boulevard Mawana Madi, boulevard Marcel Henry, boulevard Younoussa Bamana, avenue Zena M’déré (sens contraire), avenue Irène Angleme, rue Sarahangué, avenue Zoubert Adinani, rue Pasky Daka, rue Ali Abdou, boulevard Halidi Sélémani, boulevard Halidi Mchindra, rue Amina Ousseni, ruelle Foundi Radjabou HIMIDI, boulevard Halidi Sélémani, rue Baba Barèges, rue Hamada Loungou, rue Foundi Mariame Boina, avenue Mchindra Said, boulevard Halidi Sélémani, avenue Abdoul-Bastoi Omar, rue Said Soimihi, avenue Abdoul-Bastoi Omar, rond-point Zena Mdere. L’avenue Moinecha Moumini, entre le rond-point Zena M’déré, la rue Toumbou Sélémani, ainsi que le boulevard Halidi Sélémani, entre la rue Ali Abdou et l’avenue Mchindra Said, seront interdits à la circulation.
La coqueluche continue de progresser sur le territoire
Santé publique France fait le point sur la coqueluche, les infections respiratoires aigües (IRA), la gastro-entérite aigües (GEA) et la dengue à Mayotte.
Pour la coqueluche, on constate 63 cas à Mayotte depuis le début de l’année, soit une vingtaine de plus depuis le mois de juin, contre 16 pour toute l’année 2023. La maladie touche essentiellement les enfants de moins d’un an et se concentre sur le secteur de Mamoudzou.
Pour les IRA, leur circulation reste faible sur le territoire mahorais, et on dénombre 36 cas de Covid-19 depuis le début de l’année 2024.
La propagation de la gastro-entérite, elle, reste stable, voire diminue, et Mayotte n’est pas dans un contexte d’épidémie.
Concernant la dengue, le territoire a connu 69 cas depuis le début de l’année, soit 8 nouveaux cas depuis un juin, dont 58 acquis localement et 56 enregistrés en Petite-Terre. L’âge du patient médian est de 33 ans.
S’il fait l’objet d’un bulletin distinct, le nombre de cas de choléra annoncé ce lundi par l’Agence régionale de Santé (ARS) est confirmé par Santé publique France, qui en compte également 220 depuis l’arrivée de la maladie à Mayotte.
BillyBen fini troisième du Festival Bouzé Océan Indien à Maurice
BillyBen a représenté Mayotte à l’île Maurice lors du festival de danses urbaines Bouzé Océan Indien, qui s’est tenu du 18 au 21 juillet, et a remporté la troisième place dans la catégorie Breakdance. Après un an de qualification sur l’ensemble des territoires de l’océan Indien, la finalité du festival était d’élire les meilleurs dans les catégories Breakdance, Afro et Hip-Hop debout.
Mamoudzou s’enflamme pour les Jeux Olympiques ce vendredi
La Ville de Mamoudzou organise une fan zone pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cet événement “Mamoudzou en flamme” aura lieu ce vendredi 26 juillet et se déroulera en trois temps fort : le village des jeux où petits et grands pourront s’initier aux sports olympiques, une marche nocturne de 7,59 km dans le centre-ville, la diffusion de la cérémonie d’ouverture des Jeux sur écran géant. De 12h à 17h, la place de la République accueillera de nombreux comités et ligues sportives du territoire.
Le public pourra en apprendre plus sur les sports olympiques et aura l’occasion de s’essayer à quelques initiations et animations sportives. Avant de débuter la marche nocturne, le public pourra s’échauffer à l’occasion d’un fitness géant organisé de 17h30 à 18h30 dans la rue de la mairie, séparant l’Hôtel de Ville de la gendarmerie. Le top départ sera ensuite donné à 18h30 pour une marche de 7,59 km dans le centre-ville de Mamoudzou. La participation à la marche est gratuite. Les inscriptions seront ouvertes jusqu’au jeudi 25 juillet 2024 à minuit.
La marche est accessible à tous à partir de 8 ans, les mineurs doivent être accompagnés par un adulte. Les intéressés sont invités à s’inscrire obligatoirement en ligne sur : https://forms.office.com/r/NZDRtfj1Zq. A l’arrivée, les marcheurs pourront rejoindre la fan zone pour la diffusion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 à partir de 20h30. Des navettes seront mises à disposition du public et des participants départ à 17h, retour à 23h. Concernant la circulation, la rue de la mairie sera fermée du mercredi 24 juillet de 18h00 au vendredi 26 juillet 2024 jusqu’à la fin de la marche. Le stationnement sera interdit sur toute la longueur de la rue de la mairie jusqu’à la fin de la manifestation à minuit.
Des élèves participent à un clip d’L-HAD DALANE
Le 3 juin dernier, le clip “KARO” a été réalisé et une chorale géante a été organisée sur le grand parking du marché de Mamoudzou, avec la participation enthousiaste de jeunes élèves. L’objectif de ce clip était de rassembler les enfants de Mayotte pour chanter la paix et l’amour. Le clip est sorti le 21 juin, à l’occasion de la fête de la musique, et a été présenté suite à l’émission « Les 28 minutes d’Arte », où l’artiste L-HAD DALANE était l’invité de la semaine. Le clip peut être visionné au lien suivant : https://www.youtube.com/watch?v=l3wx1vuUKrw