Mayotte est "à l'honneur" du prochain numéro du magazine Enquête exclusive, une des émissions phare de M6 présentée par Bernard de la Villardière avec "Mayotte, les aventuriers de la France perdue".

Le résumé de l'émission par M6 promet : "Situé entre l'Afrique et Madagascar, Mayotte est un archipel où la vie quotidienne relève plus de l'aventure que d'une partie de plaisir. Mamoudzou, la capitale, est une bourgade entourée de bidonvilles qui abritent des dizaines de milliers de clandestins. Prenant tous les risques sur l'océan Indien pour tenter d'arriver à Mayotte, ces immigrés démunis transforment l'île en poudrière. Entre émeutes, tensions raciales et traque aux sans-papiers, les policiers tentent de faire régner l'ordre. Quant aux médecins et aux infirmiers, ils doivent encadrer au mieux les femmes enceintes venues des pays voisins pour accoucher sur le territoire français".

D'autres magazines ou sites internet présentent ce document d'Alexandre Bouchet (production : Yemaya films) en des termes tout aussi "racoleurs" et "vendeurs" : "Émeutes, tensions raciales, traque aux sans-papiers, comment les policiers tentent-ils de faire régner un semblant d’ordre sur ce volcan en ébullition constante ? Médecins, infirmiers, avec quels moyens accueillent-ils les femmes enceintes des pays voisins venues accoucher sur le territoire français ? Enfin par quels expédients ces cohortes de clandestins se débrouillent-ils pour tenter d’échapper à la misère et à l’expulsion ?"

Première diffusion ce dimanche 11 octobre 2009 à 23h45 (heure Mayotte) et ensuite plusieurs rediffusions.

C’est autour d’un pique-nique de les membres de l’association EFA 976 (Enfance et familles d’adoption de Mayotte) propose d’accueillir le samedi 3 octobre, tous les postulants à l’adoption sur la plage d'Hamouro. Les adoptants et les adoptés majeurs pourront assister à cette réunion d’informations suivie d’un après-midi d’échanges. Cette rencontre est ouverte à toute personne intéressée par l’adoption. Pour toute information, appelez Patricia Jarach au 0639 69 49 09.

Ce lundi 21 septembre, en procédant à la fouille d'un navire à quai, les agents de la douane ont découvert cinquante coraux, pour près de 50 kilos, qui avaient été prélevés dans le lagon au cours du week-end. Le détenteur s'apprêtait à les exporter vers Madagascar. C'est dans le cadre de leur mission de protection de l'environnement que les agents de la brigade de surveillance de Longoni ont réalisé cette saisie dans un navire commercial desservant le port de Longoni. L'exportation de coraux et de certains coquillages est interdite par arrêté préfectoral. Deux jours après, ce mercredi 23 septembre, le contrôle d'un porte-conteneurs a permis de trouver douze tortues terrestres vivantes dans une cabinede l'équipage. La Convention de Washington relative à la protection de la faune et de la flore et la sauvegarde des espèces menacées interdit la possession de ces animaux. Les tortues, en provenance de Madagascar, ont été remises à la Brigade nature et sont en cours d'identification quant à leur espèce. Ces deux infractions ont été sanctionnées par une forte amende douanière.

Après l'intervention de Mhamadi M'roivili, conseiller municipal et délégué du SMIAM pour la commune de Koungou dans nos colonnes, celui-ci a réussi à mobiliser une partie des élus auprès du maire Ahmed Souffou pour faire partir le DGS Mounirou Ahmed Boinahery. Les élus de la majorité à nouveau unifiée ont donc décidé que Mounirou Ahmed Boinahery serait "déplacé" dans un autre service. Trois candidats seraient pressentis pour le remplacer. Par ailleurs, Mhamadi M'roivili a tenu à réagir aux propos du secrétaire général du PSM, Sidi Hamada-Hamidou dans nos colonnes la semaine dernière. Celui-ci avait estimé que les élus de la majorité devaient laver "leur linge sale en famille et non dans la presse" et que les citoyens de Koungou voulaient des résultats.

"Il devrait s'estimer heureux que je fasse son travail. Le PSM n'a pas fait son boulot d'opposant, pourquoi a-t-il attendu que j'agisse pour réagir ? Sidi Hamada-Hamidou doit comprendre que nous sommes dans une démocratie et que sans communication on n'avance pas. En 1975, nous avons choisi laFrance, en 2009, nous avons choisi le droit commun, nous avons le droit de s'exprimer et nous ne voulons plus cacher les choses à l'image de ce qui se fait dans certains pays d'Afrique. Soit le PSM fait son boulot, soit qu'il aille pleurer dans son coin !" Le conseiller municipal de Koungou annonce également que le conseil municipal délibérera ce samedi pour pouvoir payer les salaires jusqu'à la fin de l'année. "Cela va se faire en piochant dans la section investissement. A l'avenir, il faudra respecter les lignes budgétaires. Si on dit qu'on utilise un montant pour construire une MJC, il faudra l'utiliser pour la MJC et pas pour autre chose."

Le 9ème Fed (Fonds européen de développement) prévoit, dans le cadre de la mise en œuvre du projet "Gestion des eaux pluviales", un programme d'aménagements comprenant à la fois des travaux et un entretien d'urgence du réseau pluvial, dans quatre secteurs à Mayotte.

Ainsi, afin de permettre un entretien optimal des réseaux, le conseil général, à travers son programme d'"appui institutionnel et technique pour le renforcement des capacités des communes", et en collaboration avec la direction de l'équipement, organise actuellement une formation pour l’obtention du certificat d'aptitude à la conduite en sécurité d'engins de chantier (Caces), au bénéfice de 5 agents techniques territoriaux.

Cette formation se déroule en 3 phases : du 14 au 18 septembre, cours théoriques à la mairie de Mamoudzou; du 21 au 25 septembre, cours pratiques : maniement d'un engin de catégorie 1 aux services techniques de Labattoir suivi d’un examen blanc. A l’issue des 2 formations, aura lieu un examen final du Caces auprès d’un organisme agrée.

Cette mesure d’accompagnement permettra à la fois un entretien efficient des réseaux d'eaux pluviales, mais également la conduite d'engins de catégorie 1 dans de meilleures conditions de sécurité.

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a rumeur courait. Samedi 12 septembre dernier, la commission régionale des statuts et règlements de la ligue mahoraise de football a tranché. Rosador perd sa place de leader après avoir fait jouer plusieurs joueurs convoqués, mais n'ayant pas pris part à la sélection. Une affaire similaire pénalise… l'AS Rosador, encore, face au FCM cette fois. Bilan : six points s'évaporent (4 de la victoire contre les diables rouges, 2 du nul face à Sada), et le club rétrograde au deuxième rang du classement.

Bien sur, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ce sont les sadois de l'ASS qui sourient : ils prennent la tête du championnat ! Avec cinq unités d'avance, mais toutefois un match en plus, ils se déplacent ce samedi à Labattoir. Les verts de Rosador ont cinq journées pour reprendre la tête, un sans faute est impératif. Premier test, à M'zouazia face à Miracle du Sud, qu'ils ont balayé lors de leur dernier affrontement en coupe de Mayotte (4-0).

Grâce aux trois points bonifiés, le FCM, l'autre bénéficiaire de cette double pénalité, sort de la zone rouge. Le quadruple champion de Mayotte se déplace à Ouangani.

I.M

L’équipe mahoraise, composée de Saïd Bamana et Salim Ben Salim a remporté dimanche 20 septembre dernier le tournoi de prestige de l’Etang Salé dans la catégorie cadet face à une grosse équipe réunionnaise (score : 13-12).

Toute catégorie confondue, c’est une première pour les boulistes mahorais, depuis la création du comité départemental de pétanque, d’autant plus qu’ils ont été menés 8-12 en finale.

Mayotte progresse. Il faut noter la bonne performance des deux doublettes senior homme : Franck Keisler (Cléo)/Hamada Mohamed (Dez) et El Faïz Ramadani/Ahamada Saindou qui sont parvenus à passer trois tours. La doublette féminine Rouzouna Madrono et Hariri Boinali a fait une bonne prestation dans un tournoi international de très haut niveau.

{xtypo_dropcap}M{/xtypo_dropcap}ayotte Hebdo Sport : Comment s'annonce la troisième édition ?

Kolo : Très bien. J'ai une cinquantaine de participants et beaucoup de demandes d'inscriptions. Les gens sont sensibilisés, de plus en plus intéressés par l'événement, son histoire. S'ils veulent courir, c'est vraiment pour rendre hommage à Mouhamadi. Ça fait vraiment plaisir ! Les jeunes bénévoles de Vahibé ont encore répondu présents, tout comme les pompiers que je salue. Ils assureront la sécurité et le bon déroulement de la course. La préfecture devrait me délivrer l'autorisation dans la journée (ndlr, ce vendredi). Des amis ont également bien voulu me soutenir, m'aider à organiser, je les remercie encore une fois. Mon principal souci était les T.shirts. Les médailles c'est bien, mais c'est vraiment important que les participants repartent avec un souvenir : je les ai, donc tout va bien. La course aurait pu être bien meilleure si chacun y mettait du sien. Je pense à la municipalité qui n'a jamais vu l'intérêt de la course, et c'est bien dommage.

MHS : Quel est le déroulement de la journée ?

Kolo : Comme les précédentes années, le départ sera donné à Vahibé, village d'origine de Mouhamadi. Mais contrairement à 2008, les T.shirts seront distribués avant la course. Les personnes non inscrites doivent se présenter à partir de 7h pour laisser de la marge, les inscrits eux, peuvent arrivent à partir de 8h. Il y aura donc deux parcours : un 8 km et un 16 km. Les chemins se sépareront au premier point de ravitaillement, après la carrière de Doujani. Les coureurs du 8 km couperont à cet endroit, tandis que les autres poursuivront vers M'tsapéré. Ceux-là auront un deuxième point de ravitaillement en quittant la nationale pour commencer le GR. 80% de la course se déroulera sur piste, sous bois. C'est aussi l'un des avantages du Cross caporal. Il n'y aura pas vraiment le temps de penser au soleil au moment d'atteindre la route, ce sera sur une descente, un moment opportun pour accélérer. Je serais le chef de file du 16 km, quand je serais arrivé, ça signifiera que tout le monde sera arrivé. Avant la remise des récompenses, je prendrai la parole et la laisserai aux membres de la famille qui souhaiteraient s'exprimer.

MHS : Quel image gardez-vous du Cross caporal ?

Kolo : Je me souviendrais toujours de ce jeune homme de Vahibé, obèse, qui s'est lancé sur le 16 km en 2007. Il en a vraiment bavé et il était sur le point d'abandonner, mais je n'ai pas arrêté de le soutenir et il a trouvé le courage et la force d'achever la course. Il était très fier de lui et m'a même remercié. L'année suivante, il est revenu ! A l'image de ce jeune, les gens viennent pour faire le parcours, et peu importe la difficulté, ils le finissent. Des gens, des jeunes comme lui, qui à la base ne sont pas sportifs, mais, juste pour l'hommage, sont là.

Propos recueillis par Ichirac Mahafidhou

A l’année prochaine !

Chaque année, c’est la même fête sur toute l’île de Mayotte. Tous les amateurs de sport ramadan se donnent à fond, que ce soit en journée avec le ventre vide et le corps asséché ou en soirée après avoir bien (voire trop) mangé, pour participer à la finale du jour de l’Aïd el Fitr.

En plus des récompenses décernées par les notables ou autres élus, il y a surtout la joie d’en finir avec le jeûne et la volonté de rentrer dans l’imaginaire collectif en devenant l’équipe ou le joueur de ce mois sacré.

A M'tsapéré, ce sont les rouges de l'AS Monaco, avec beaucoup de jeunes du FCM, qui a emporté le duel face à la Génération liberté emmenée par son capitaine Abdallah. Après un match nul 1-1 au cours d'un beau match plein de rebondissements, de belles occasions, et des prolongations, il a fallu les tirs au but pour les départager, devant un public venu en masse autour du terrain poussiéreux et chaotique du Baobab. Le soir, c'est sur le plateau tout proche que le tournoi de basket mixte organisé par Lareine s'est terminé, là aussi dans la joie et la ferveur.

A Sada, la particularité est que les tournois de football se jouent sur deux sites différents. A M’tsagnougni ou Ligue d’Angleterre, c’est la favorite Moustarijou qui s’est imposée. A Sada-ville, c’est Mrijou chez les grands. Il n’y avait pas que le foot au programme, puisqu’il y a eu également du basket, de la pétanque et du volley. Dans cette dernière discipline, ce sont les Bradas qui l’ont emporté 3-1 face au FC Gafilo. Place maintenant aux compétitions officielles jusqu’à l’année prochaine.

F.S

Le duo Jeff Ridjali et Baltazard Said Mohamed du Ballet de Mayotte est depuis ce lundi 21 septembre à Moroni. Ce déplacement est la suite logique de son périple régional effectué en août dernier à Moroni, Anjouan et Madagascar.

Les deux danseurs quitteront la Grande Comore ce lundi 28 septembre à destination de Tananarive, où ils doivent participer au 6e I'Trotra, le festival international de la danse contemporaine de Madagascar, qui débute ce dimanche 27 septembre. Le duo mahorais présentera "Shaaba", l'une des dernières créations du Ballet de Mayotte, le mercredi 30 septembre, au centre culturel de Tananarive. Avant leur retour dans l'île le samedi 3 octobre, Jeff Ridjali et Baltazard Said Mohamed prendront part à une série de conférences portant essentiellement sur le thème des artistes dans le réseau de diffusion régionale.

{xtypo_dropcap}C{/xtypo_dropcap}ette année, les enseignants chargés de l'encadrement des BTS Muc (Management des unités commerciales) au lycée de Sada ont innové : l'accueil des étudiants a pris la forme d'un séminaire d’intégration. Il a eu lieu le 28 août 2009. Les premières et deuxièmes années ont profité de cette journée pour faire connaissance. L'objectif était de les rapprocher pour les amener à échanger leurs points de vue et leurs expériences.

La matinée a débuté par une présentation de chaque étudiant de deuxième année. Quelques uns ont ensuite expliqué de façon plus détaillée les activités effectuées durant leurs stages en entreprise. Puis, un tirage au sort a été réalisé pour attribuer à chaque étudiant de première année un "parrain". Des binômes étant formés, un entretien s'en est suivi.

Dans l'après-midi, étudiants et professeurs se sont rendus au gymnase pour un tournoi de tennis de table. Détente, décontraction et plaisir étaient au rendez-vous, mais sans oublier les valeurs professionnelles : esprit d’équipe et compétition.

La journée a permis aux différents participants de tisser des liens qui faciliteront la réussite de chacun.

Les BTS Muc de Sada

Les banques, le secteur de la grande distribution de Mayotte… recherchent de plus en plus du personnel qualifié. Au lycée de Sada, le BTS Muc (Brevet de technicien supérieur en Management des unités commerciales) donne une réponse à leurs attentes. Il valide une formation de deux ans après le baccalauréat (STG, Bac pro commerce, ES….).

On distingue trois axes principaux : la formation professionnelle (gestion de clientèle, management, informatique commerciale, communication….), des stages en entreprise (entre 12 et 14 semaines), des journées de mission sur le terrain et la culture générale (français, économie-droit, anglais…).

Les emplois concernés sont chargé de clientèle, chef de rayon, vendeur-conseil, marchandiseur, etc. Le lycée de Sada forme actuellement 28 étudiants en première et deuxième année.

{xtypo_dropcap}D{/xtypo_dropcap}epuis votre arrivée à Mayotte, qu’est-ce qui a retenu votre attention dans le patrimoine mahorais. Quels sont les sites que vous comptez visiter ?

M. le préfet : Depuis que je suis arrivé, cela fait un peu plus d’un mois maintenant, j’ai découvert un patrimoine qui n’est pas que culturel, mais aussi naturel. Que ce soit le lagon ou le patrimoine de Petite et Grande Terre, il est exceptionnel. Vous avez une île magnifique, chacun doit en prendre conscience. On doit travailler ensemble pour la développer et la protéger pour la transmettre aux générations futures.

Mayotte dispose de nombreuses ressources qui ne sont ni mises en valeur ni protégées. Quelles solutions préconisez-vous pour sauver ce témoignage de notre histoire ?

M. le préfet : Pour sauvez ce patrimoine qui est encore exceptionnel, tout en restant fragile, il faut d’abord provoquer une prise de conscience de l’ensemble des générations qui vivent sur cette île. J’ai assisté à une rencontre avec la Fedar, la Fédération des associations rurales, et j’ai pu constater que de nombreux jeunes s’intéressaient à ces questions de patrimoine culturel et naturel. Il faut mettre en place des actions de protection des monuments historiques. Sans oublier la protection du lagon. Il y a actuellement un projet sur la création d’un parc marin sur l’ensemble du lagon et au-delà.

En Métropole et dans le reste de l’Outremer les Journées du patrimoine riment avec musées, quand est-ce que Mayotte pourrait espérer avoir son premier musée ?

M. le préfet : Il y a des projets pour la création d’un musée mais je n’en ai pas encore pris connaissance depuis mon arrivée. Mais c’est à voir avec le conseil général. Il y a déjà un ou deux petits musées, l’idée serait de profiter des magnifiques bâtiments qui existent déjà pour implanter un musée. Dans ce domaine, nous en sommes au tout début, mais il y a des potentialités importantes à ce niveau-là.

Propos recueillis par Alloui

Pour Radio Est (Bandrélé), sur 90.2 FM

Pannes à répétition

Complètement Barge !

> Contrat de Projet : 550 M€, où en est-on ? (dossier 5 pages)
> Justice : Un violeur prend 10 ans à la Cour criminelle
> Education : Rencontre entre le vice-recteur et les syndicats
> AG de l'ONU : "La question de Mayotte" retirée de l'ordre du jour
> Mayotte ECO : Salon du tourisme de Colmar, Mayotte ou pas ?…
> Tounda : Bouéni fait sa glisse, Jimmy à Tana
 

Le financement du déplacement au salon international du tourisme se fera par l'autorisation d'un découvert bancaire de 270.000 € sur le compte du comité du tourisme. Selon une source haut placée au conseil général, une conciliation menée par le président du conseil général, des membres de l'exécutif et des socio professionnels a finalement abouti à une réponse favorable et une réduction des coûts de l'événement. De 300.000€, le coût global passerait à 260.000€. Les membres de la délégation ont fondu de 100 à 51, et tous les professionnels ont accepté de prendre en charge 50% du prix de leur billet d'avion, certain payeront également une part de leur frais d'hébergement. Cette décision précipitée ne doit pas faire oublier que si le conseil général, au cours de la prochaine session plénière prévue le 19 novembre, ne vote pas le remboursement des 900.000€ de dépenses effectivement engagées sur son budget depuis le début de l'année 2009 par le Comité, "il mettra en péril la dite structure, qui ne sera plus alors en mesure de payer les salaires et les charges courantes", comme l'indique un salarié.

La pandémie de grippe A continue de se propager sur l'île, avec une augmentation du taux de résultats positifs parmi les prélèvements réalisés et 9 cas graves d'hospitalisation au CHM de Mamoudzou dont 2 personnes en réanimation, rapporte la Cellule épidémiologique Réunion- Mayotte (Cire) dans son sixième point épidémiologique daté du 22 septembre. Le nombre de consultations pour syndrome grippal dans les dispensaires et chez les médecins généralistes libéraux reste très important la semaine dernière, avec 19% des consultations pour grippe. L'activité grippale augmente toujours à Mamoudzou, au centre de l'île et dans le sud. Dans le nord, l'activité reste stable ou diminue. Le nombre total de passages aux services des urgences du CHM la semaine dernière est stable par rapport à la semaine précédente, mais le nombre de passages pour grippe a fortement augmenté, passant de 41 à 78 passages.

Le nombre total d'appels au 15 reste également stable, alors que le nombre d'appels pour grippe a doublé en une semaine. Sur les 104 prélèvements réalisés la semaine dernière chez des personnes présentant des facteurs de risque (nourrissons ou femmes enceintes), 55 se sont révélés positifs pour un virus de grippe A, dont 28 pour le virus A(H1N1)2009 et 27 pour un autre virus A, en cours de sous-typage Le taux de résultats positifs a augmenté de 34% en moyenne les 3 semaines précédentes à 53% la semaine dernière. Au total, 436 prélèvements ont été réalisés depuis le début de la surveillance, dont 160 résultats positifs pour grippe A, 91 cas de virus A(H1N1)2009 et 69 cas de grippe A non typée.

Au total, 9 personnes infectées par un virus de grippe A (dont 4 cas confirmés de grippe A(H1N1)2009) ont été hospitalisées au CHM pour une présence de facteurs de risque (4 personnes) ou des signes de gravité (5 personnes). Le 22 septembre, 2 personnes avec grippe, un nouveau-né et un adulte avec asthme, étaient toujours hospitalisées dans un service de réanimation (adulte ou néonatologie) mais leur évolution est favorable. Aucun décès n'est pour l'instant à déplorer.

Claude Lélias Richard, surnommé KLO, artiste qui manie la peinture "pleinement" depuis dix ans, expose au Bang'Art du service culturel (Dilce), les œuvres qu'elle a produites depuis son arrivée à Mayotte en septembre 2008. "Vie locale", l'intitulé de son exposition et dont le vernissage se tiendra dans la cours de la direction de l'ingénierie culturelle le 28 septembre à partir de 18h30, sera visible jusqu'au 9 octobre.

"Mon inspiration trouve sa source au gré de mes voyages et de mes rencontres. Mes toiles ont toujours survolé des paysages marins et le continent africain", explique KLO. Dès son arrivée dans l'île, avoue-t-elle, l'artiste a tout de suite été fascinée par les couleurs, particulièrement celles des salouvas des femmes.

"Les nuances de l’acrylique me permettent de donner de la vie aux scènes locales, mais aussi de la mangrove et du lagon. J’aime aussi peindre à l’aquarelle, jouer avec les pigments dans l’eau, donner de la légèreté à un baobab, accrocher la lumière sur le sable…", explique la passionnée.

KLO propose également quelques créations représentant son inspiration de plasticienne "à l’aide de modelage en papier mâché, de collage de poudre de pierre ou bien de la lave".

"Vie locale", exposition au Bang'Art de la Dilce, du 28 septembre au 9 octobre.

Le Desperados rugby club de M’tsapéré fête ses dix ans cette année. A cette occasion, la formation projette d'organiser une série d'évènements festifs. Ce samedi 26 septembre, l'école de rugby du Desperados organise une soirée au plateau de M'balamanga (M'tsapéré), à partir de 20 heures.

L'ambiance sera zouk, rap, coupé décalé, reggae, dancehall… avec une séance dédicace de Patrick Millan, animateur de 100% Mayotte.

Cette soirée s'annonce belle et son entrée est de 3€. Des billets d’honneur sont en vente Chez Lucho et auprès de joueurs au prix de 10€. Ils seront également disponibles sur place. Les bénéfices de la soirée serviront à acheter du matériel d’entraînement pour les 100 jeunes licenciés du club qui ont entre 8 et 18 ans.

Pour information, les entraînements pour les -8ans,-10ans,-12ans et -14ans reprennent dès ce samedi 26 septembre et auront lieu tous les samedis de 10h à 12h sur le terrain du Baobab. Ceux des -16ans sont programmés tous les vendredis, de 18h à 20h, à partir du 2 octobre au même endroit. Les entraînements des -18ans auront lieu tous les mardis, de 18h à 20h, à partir du 29 septembre toujours au Baobab.

Enfin, Le Desperados rugby club de M’tsapéré recherche des médecins pour faire passer les visites médicales de début de saison.

Tout au long du mois de ramadan, les sociétés SFR et Sodifram ont organisé un grand jeu de domino. Celui-ci a pris fin le vendredi 18 septembre. Les organisateurs ont vu les choses en grand : plus de 40.000 tickets à gratter étaient en libre-service dans tous leurs points de vente et dans le réseau de la Poste et des revendeurs des coupons SFR.

Dans la joie et la bonne humeur, les deux sociétés ont remis aux heureux gagnants des bons d'achats chez Hyper Discount d'une valeur de 5.000 euros, soit 30 chèques cadeaux, et 100 boules lumineuses SFR.

{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a finale débutera à 19h avec les prestations des artistes. Chacun interprètera trois morceaux. Maalesh se produira sur scène en attendant l'annonce des résultats.

Lauréat des "Tremplins musiques de Mayotte/Sacem" 2008, Jimmy, originaire de Chiconi (Mayotte), est le plus jeune des trois candidats. Jimmy manie talentueusement les instruments de musique traditionnelle. On le surnomme le "maître du gaboussi", l'objet auquel il s'adonne plus particulièrement. En 2007, l'étoile montante de la musique mahoraise sort "Sarera", son premier opus, sous le label Mila, deux ans après l'album de sa révélation, "Réyelewa" de Lathéral, dans lequel il a remarquablement participé. Accompagné de ses musiciens : Anli Ousseni et Ibrahima Amissi au chant, Ali Colo Assani au dzindze et Amada Hatim à la percussion, Jimmy interprètera ce vendredi soir "Soman Zamani", "Zahou Manigni" et "Mamoulava".

Guitariste, auteur, compositeur et interprète du Tampon (Réunion), Fabrice Legros est un connu de la scène musicale réunionnaise. "Dès le début de sa carrière Fabrice Legros évolue avec les groupes phares de La Réunion, notamment Baster, groupe avec lequel il participe à plusieurs tournées à la Réunion mais également en Europe". Il sort son premier album intitulé "Nénin" en 2008. Il sera sur scène ce vendredi soir aux côtés de Jérôme Calcine (percussion/voix) Jim Célestin (saxophone/voix) Olivier Babaz (basse/contrebasse) et Frédéric Payet (guitare/voix). Il interprètera "Kiki", "Trafik" et "Rev".

Natif d'Antananarivo (Madagascar), Mami Bastha est le plus âgé des trois finalistes. "Parolier hors pair, il est adepte du folksong, musique traditionnelle malgache et des "chansons à texte" ayant pour thèmes l'amour et le quotidien. Il fait connaître aussi le tandonaka, un genre de chanson traditionnelle villageoise de la région du Vakinankaratra (sa région natale) presque oublié depuis belle lurette et plus tard inconnu, mais réveillé par Mami Bastah d'une manière "modernisée" à l'aide des instruments actuels. "Mila Vonjy ny gasilahy", son premier disque, sort en 2007.  "Miraondraona", "Fihavanana Maha-gasy" et "Tandonaka" sont les titres qu'il présentera ce soir.

Un prix qui promeut les écritures musicales de l'océan Indien

Fondé en 2006 par l'Action culturelle de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de Musique (Sacem), le Fonds pour la création musicale (FCM), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et la ville de Saint-Denis de la Réunion, le Prix Musiques de l'OI a pour objectif de mettre en valeur la richesse et la diversité musicale de la dite zone. L'initiative est soutenue par CulturesFrance, le conseil général de Mayotte, le conseil régional de la Réunion et la société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami).

L'opération musicale est organisée en biennale. Les années impaires sont consacrées à la sélection du lauréat et les années paires au développement de celui-ci au travers de festivals. "Ses principaux objectifs sont de promouvoir les écritures musicales de l'océan Indien, de développer, pour le lauréat, une carrière à l'international et de diffuser ses œuvres", précisent les organisateurs.

La finale de la première édition du PMOI était organisée le 7 novembre 2007 à Saint-Denis de la Réunion. L'artiste comorien Maalesh a été désigné lauréat. En guise de récompense, ce dernier a effectué une tournée musicale en 2008 et sorti son CD "Yelela" sous le label Marabi Productions ; un album distribué par Harmonia Mundi. Maalesh est invité à honorer, ce vendredi 25 septembre, la finale de l'édition 2009 du PMOI.

La finale de la 3e édition à Mayotte en 2011

Le lauréat de l'édition 2009, annoncent les organisateurs, sera accueilli l'année prochaine par "les festivals partenaires" du PMOI : Sauti Za Busara de Zanzibar, Musiques Métisses d'Angoulême, Festival en Othe d'Aix en Othe, Festival Timitar d'Agadir, Francofolies de La Rochelle, Les Suds d'Arles, Sakifo de la Réunion, Babel Med Music et Fiesta des Suds de Marseille, Festival Angaredona d'Antananarivo (Madagascar) et le Festival Milatsika de Mayotte.

Le lauréat préparera cette tournée dans le cadre d'une résidence au Kabardock à la Réunion. Il sera encadré par un "coach scène". Pour les deux autres finalistes, une semaine de "coaching scène" leur sera offerte dans leur pays respectif. Pour les trois finalistes, l'OIF prend l'initiative de faire figurer un titre de leur répertoire sur la compilation "Francophonie 2010". Enfin, des DVD promotionnels seront émis suite à la captation de la soirée de la finale.

Terminons par une bonne nouvelle pour les artistes mahorais : la finale de la troisième édition du Prix Musiques de l'océan Indien, se déroulera à Mayotte en 2011, après la Réunion en 2007 et Madagascar cette année.

Rafik

Les membres du jury

• Président : Gérard Davoust

Président d’honneur de la Sacem

Président directeur général des Editions Raoul Breton

• Lilian Goldstein

Sacem

Division culturelle – Musiques actuelles

• François Chesnais

FCM – Fonds pour la création musicale

Directeur

• Chamsiddine Benali

Ville de Saint-Denis de la Réunion

Directeur du service du développement culturel

• Ali Assani

Conseil général de Mayotte

Conseiller général

• Bernard Payet

Conseil régional de la Réunion

Directeur des affaires culturelles et sportives

• Mireille Rivat

Adami

Administratrice

• Charles Maurin Poty

OMDA – Office Malagasy du droit d'auteur

Président

• Christian Mousset

Festival Musiques Métisses – Angoulême

Directeur artistique de Musiques Métisses, président de zone franche et vice-président du Conseil francophone de la chanson

• Marie-José Justamond

Festival Les Suds – Arles

Directrice artistique

• Bernard Aubert

Festival Fiesta des Suds – Marseille

Directeur

(Sous réserve de modification)

{xtypo_dropcap}R{/xtypo_dropcap}endre hommage à Marseille. Tel est l’objectif du deuxième album de Salim Oxy. Quatre ans après "Watrazi", le Tsingonien revient avec "Mahorais Marseille". “J’ai choisi ce titre pour rendre hommage à la culture que l’on partage avec la ville de Marseille. Quand on est là-bas, on se sent chez soi comme à Mayotte”, affirme-t-il.

Pour faire cet album de 13 titres, la tâche a été plus ardue que pour "Watrazi". “Il m’a fallu être plus vigilant, pour ne pas répéter les mêmes erreurs que pour le premier. Et puis il y a eu beaucoup d’évolution. J’ai travaillé avec des artistes malgaches dont Aimé Souf, l’arrangeur de Wawa et de Dr JB. J’ai découvert beaucoup de choses avec eux et cela m’a apporté au niveau de la composition des chants”, estime Oxy.

Cet album exprime parfois la nostalgie ("Ariera" de Tsingoni, carnaval organisé dans la commune il y a quelques années), l’actualité politique ("Département"), mais également les changements culturels ("Hasara"). “J’ai remarqué que beaucoup de gens se dirigeaient vers la religion, mais plutôt tendance djaoula. Avec ces gens-là, c’est la musique mahoraise qui perd sa place, car pour eux ce n’est pas halal. A terme, c’est la culture mahoraise qui risque de disparaître”, explique le chanteur.

Revenu à Mayotte au mois de juillet, Oxy n’a pas encore pu organiser une tournée. Il s’est produit en concert à M’roalé et espère avoir le soutien d’associations et de la Dilce (ex-service culturel) pour obtenir des dates. L’album est en vente au prix de 10 € dans 6 points de vente sur l’île. L’an prochain, Oxy compte sortir un DVD qui se tournera principalement à Madagascar.

Faïd Souhaïli