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Combani / Tsingoni : la bagarre continue

Samedi soir, deux événements se produisaient au nouveau plateau et à la MJC toute neuve du village, un match de handball et un concours de break dance. Les deux manifestations se déroulaient plutôt bien lorsqu‘un groupe de jeunes, venus à pieds depuis Combani a débarqué pour se battre avec les jeunes du village.

D’après des témoins, la bagarre était prévue depuis quelques jours. Face au scène de bataille rangée, les participants se sont retranchés dans la MJC, tandis que les jeunes de Combani ont été repoussé hors du village. A la sortie, ils se sont défoulés sur les véhicules en stationnement en brisant les vitres. Une dizaine de voitures et un bus de la société de transports scolaires ont aussi été vandalisés.

Puis, les jeunes délinquants, dont une partie sont restés au village et ont dû être protégés par la gendarmerie, face à la colère des villageois, ont décidé de s’en prendre au mobilier urbain sur le carrefour Hachénoi. Les trios collecteurs de déchets ont été déplacés sur la route et incendiés, tout comme le petit banga collectif en bois et le snack qui a été vandalisé. Une scène qui s’est poursuivi jusqu’à 1h du matin. Les gendarmes ont dû s’interposer pour protéger les voyous de la riposte des habitants qui se sont mobilisés au rond-point pour les chasser.

Le lendemain, une réunion s’est tenue à la MJC de Tsingoni pour discuter des problèmes de violences intervillageoise et de la hausse de la délinquance à Combani. En effet, cela fait plusieurs années que des bandes de jeunes du village voisin font irruption pour s’en prendre aux habitants. Le maire, Mohamed Bacar était présent mais n’a pas décoché un mot, laissant un de ses adjoints prendre la parole.

Il faut dire que le maire du village réside à Mroalé, il connait donc mal les difficultés des jeunes des autres villages. Pourtant dans son programme électoral, il s’était engagé à « faire disparaitre ses querelles intervillageoises » qui nuisent à la tranquillité des habitants. Selon un témoin sur place, le maire a semblé « absent », ne parvenant pas à apaiser la tension. « On a l’impression qu’il n’a aucune légitimité », déclare l’intervenant qui assistait à la réunion.

La réunion a été perturbée par l’irruption soudaine d’un groupe d’une trentaine de jeunes de Combani et des bagarres ont repris à travers le village, ciblant les enfants de Tsingoni, dont un bambin de 6 ans, frappé à coup de bâtons. Dans le même temps un jeune homme de Combani a été passé à tabac à la sortie du village, il a été admis aux urgences, selon des témoins.

A la suite de ça, les villageois de Tsingoni ont décidé de barricader le rond-point Hachénoi afin de protester contre l’inaction des autorités. Environ 200 à 300 personnes ont fermé le carrefour depuis midi jusqu’au soir, ne laissant plus circuler les véhicules, par protestation contre cette flambée de violence introduite dans leur cadre de vie.

Une équipe de la police municipale a été déployée au rond-point du collège de Mroalé et les gendarmes ont été envoyés pour négocier avec les bloqueurs, sans succès jusqu’au soir. La situation reste tendue et des représailles sont très certainement à craindre dans les prochains jours. Le collège de Mroalé sera placé sous haute surveillance dès demain.
A.T.

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Les premiers agents techniques de déchetterie de Mayotte ont reçu leur diplôme

Une cérémonie de remise des diplômes des premiers agents de déchetterie formés à Mayotte s’est tenue vendredi dans les locaux du centre de formation d’Insidens. 15 titres professionnels ont été validés. Il s’agit d’une filière stable et pérenne d’accès vers l’emploi, adaptée aux enjeux actuels et futurs de Mayotte.

Insidens (laboratoire du développement durable), en partenariat avec pôle emploi et le BSMA, a démarré en septembre dernier le premier cycle de formation destiné aux personnes en recherche d’emploi souhaitant se préparer pour devenir agent technique de déchetterie. Sélectionnés, encadrés, et soutenus par les équipes de pôle empli et du BSMA, 29 stagiaires se sont inscrits dans une démarche dynamique de spécialisation professionnelle et de retour à l’emploi. Pendant 5 mois, les stagiaires ont alterné des périodes de cours théoriques (560 heures) et des périodes de stages pratiques en entreprise ou en collectivités locales (280 heures).

Un examen évalué par un jury de professionnels du monde des déchets permet de valider la formation. 22 se sont inscrits à l’examen, 19 se sont présenté aux épreuves et final 15 titres professionnels validés. 4 candidats n’ont pas réussi les épreuves, mais ont néanmoins validé un certificat de compétences professionnelles. Le taux de réussite à l’examen s’élève à 78%. « Au début de la formation, la grande majorité des stagiaires ne connaissaient pas du tout le domaine de la déchetterie. On a commencé par leur faire des cours de savoirs de base avec du français et des maths. Puis on a poursuivi par des cours techniques en développant un lexique technique sur la déchetterie, la collecte d’ordures ménagères, etc. c’était vraiment une découverte pour eux », indique Zariate Behava, consultante formatrice d’Insidens, qui a assuré plus de 95% de la formation des stagiaires.

Parmi les 15 diplômés, 12 ont choisi de poursuivre la formation en métropole, et cette fois-ci dans le domaine du recyclage. Ces 12 stagiaires s’apprêtent à signer un contrat de professionnalisation avec deux grandes entreprises du secteur de déchets, pour travailler en Ile-de-France. « Ceci est un vrai projet de développement durable pour dynamiser l’économie mahoraise. Ils pourront occuper tous les emplois de déchetterie à Mayotte comme en métropole. Nous avons misé sur une filière qui se professionnalise et c’est très important pour Mayotte car toutes les règlementations établies au niveau national s’appliquent aussi à Mayotte », a tenu à signaler Anne Constance Onghena, directrice générale d’Insidens.

Ce diplôme assurera aux stagiaires la légitimité et l’expertise nécessaires pour s’insérer immédiatement dans les emplois liés aux déchets des entreprises privées et des collectivités de Mayotte et de métropole. « Je tiens à féliciter les efforts des stagiaires. C’est une vraie réussite. Il s’agit d’une jeunesse qui a envie de réussir. Nous allons mettre en place des actions courtes professionnalisantes », indique Yann Polard, directeur de l’antenne locale de Pôle emploi.

« Je tiens aussi à féliciter nos jeunes qui sont pris par la main. J’ai été très heureux de vous accueillir dans nos locaux. L’écologie c’est très important et vous êtes les moteurs de ce domaine-là », félicite Christian Carrère, chef de corps du Bataillon.

« D’ici 2020, 8 déchetteries vont apparaitre dans l’île »

« D’ici 2020, 8 déchetteries vont apparaitre dans l’île. Cela constitue un support pour les futurs employés qui sont ici présents. Ils sont là pour améliorer la gestion des déchets à Mayotte en mettant en place des outils durables », annonce Pierre Houllier, responsable des déchets à l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Il a également annoncé le plan PEDMA (plan d’élimination des déchets et ménagers et assimilés) élaboré par le conseil départemental.

« J’ai quitté le système avec 0 diplôme. J’ai ensuite intégré le BSMA comme agent de propreté et d’hygiène. Et comme j’aimais tout ce qui était environnement et propreté, ça m’a tout de suite intéressé d’entrer dans cette formation. Cette formation permet d’avoir un métier durable et ça permet de prendre soin de notre île », dit Idrissa Madrono, titulaire du diplôme.

 Oirdi Anli

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Une cérémonie des TME à l’image des lauréats 2015

Parfait, s’il fallait résumer en un mot la cérémonie des trophées mahorais des entreprises, c’est le terme qui vient tout de suite à l’esprit. Ils étaient 300 invités, le gratin du monde de l’entreprise mahoraise pour assister à l’événement de l’année dans le monde professionnel îlien L’organisation très militaire ne laissait transparaître aucun défaut et ce ne sont pas les convives qui diront le contraire. 

Les apprentis du bataillon étaient aux petits soins sous le regard bienveillant de leurs supérieurs. Amuse-bouches, champagne, buffet, rien n’était trop beaux pour les privilégiés du soir. Premiers contacts ou retrouvailles, les échanges entre acteurs de la vie économique mahoraise allaient bon train. Business ou sujets extra-professionnels s’entrechoquaient dans les conversations.

Une troisième édition marquée par les 15 ans du journal

Une fois les derniers participants arrivés, les premiers discours ont pu être entamés. Comme le veut la tradition, Laurent Canavate directeur de publication et fondateur de Mayotte Hebdo, a introduit la soirée en souhaitant la bienvenue à l’audience. Il en a profité pour rappeler les critères de sélection des nominés aux trophées, avant de féliciter chacun d’entre eux et de remercier le public de sa présence. Ces quelques mots étaient aussi l’occasion pour le patron de la Somapresse de rappeler que cette 3e édition des TME avait « un goût particulier ». En effet, elle s’inscrit dans un tournant de l’entreprise de presse qui fête cette année ses 15 ans et qui pour l’occasion vient de publier une rétrospective de 15 années d’actualité à Mayotte dans plus de 100 pages. Laurent Canavate a fait même une pierre trois coups en présentant aux amis de Mayotte Hebdo la nouvelle formule du journal passé du format A3 au A4 et habillé d’une nouvelle mise en page.

Après avoir remercié ses équipes, le patron de presse a conclu son discours par une mise en parallèle de l’évolution de l’île et celle du journal : « Nous sommes à l’image de Mayotte et de ses acteurs économiques que vous êtes et que nous allons suivre encore pendant longtemps ».
Laurent Canavate a ensuite cédé sa place au nouveau président du conseil départemental Soibahadine Ibrahim Ramadani, fraîchement élu la semaine dernière. C’est dans une volonté de contribuer au développement de l’île que le président s’est exprimé rappelant le rôle ô combien important de chacun des entrepreneurs mahorais dans cet objectif commun.
L’ancienne égérie du journal du soir sur Kwezi TV, Abby Said Adinani était la maîtresse de cérémonie ce soir là aux côtés de la responsable de la rubrique économie au journal de Mayotte Hebdo, Raphaëlle Baudouin. Elle a rappelé que derrière toute bonne entreprise se trouve un bon manager, une évidence que les grand public a tendance à oublier.

Se sont succédés au pupitre, la municipalité de Combani, Nouriaty Chihabidine présidente de l’association Entreprendre au fémininIsabelle Chevreuil vice-présidente du Conseil économique et social de Mayotte (Cesem) ou encore Alain Faudon, nouveau secrétaire général pour les affaires régionales auprès du préfet de Mayotte. Tous ont rappelé leur volonté commune d’un développement de l’île en matière d’entreprise et d’économie avec la promesse d’un développement accéléré par les fonds européens dont le département va disposer mais pour lesquels il sera tenu d’être rigoureux.
G.D

Bandrélé : un drone pour lutter contre l’habitat indigne

La mairie de Bandrélé a lancé le projet d’élaboration de son PCLHI (Plan communal de lutte contre l’habitat indigne).

La société Rice, basée à la Réunion, intervient sur le terrain avec un drone pour photographier les 6 villages de la commune. Cette mission se déroule depuis le mercredi 8 avril et se terminera ce lundi 13 avril 2015.

M. Ferdinand, représentant la société Rice, accompagné du chef de la police municipale de Bandrélé, M. Allaoui, parcourt le territoire de la commune avec son appareil télécommandé, et suscite la curiosité des habitants des villages, en particulier des enfants.Ces photographies aériennes de grande précision seront utilisées par le bureau d’études retenu par la mairie, Mzé Conseil, pour identifier finement les zones d’habitat indigne de la commune.

Cette étude pilotée par la mairie de Bandrélé, et cofinancée par l’État, permettra aux services de Bandrélé de porter dès la fin 2015 des projets de résorption de l’habitat indigne, et ainsi d’améliorer le cadre de vie des habitants de la commune.

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Édito : Mayotte évolue ! Mayotte Hebdo aussi !

A cette époque, l’île comptait presque 100.000 habitants de moins !… Il n’y avait pas de cadastre, la commission de révision de l’état civil se mettait en place et la polygamie était toujours autorisée. Très peu de bâtiments dépassaient un étage, de nouvelles routes reliaient Passamainti à Combani, ou Choungui, et des embouteillages étaient un phantasme. Les coupures d’eau et d’électricité étaient régulières, comme les pénuries de nombreux produits, liées aux arrivées des bateaux.

Il y a 15 ans, quand nous avons lancé le Mayotte Hebdo, les adolescents construisaient et décoraient leurs bangas aux abords des villages. La population était très peu bancarisée avec 0,3 compte par habitant, contre 0,6 aujourd’hui et 3,8 en Métropole.

Mayotte a beaucoup évolué, parfois trop vite pour certains, parfois pas assez pour d’autres. Il faut réussir à trouver le bon rythme, mais les urgences s’accumulent, la jeunesse pousse à la porte. L’insécurité institutionnelle a été réglée au cours de ces 15 années, au terme de consultations, d’inscription dans la Constitution, de votes et de visites présidentielles. L’éducation et la santé ont du rattraper un important retard et peinent encore, mais la situation s’est fortement améliorée.

Le développement économique tarde, avec encore une forte prédominance de l’administration dans la création d’emplois. Mais Mayotte a bougé, Mayotte a avancé. Il y a eu du bien, mais parfois aussi du moins bien avec le développement de la violence et de la délinquance notamment.

Et durant ces 15 années, Mayotte Hebdo a su évoluer, accompagner ce développement, ces évolutions. Nous sommes passés à 16, 20, puis 24 pages en grand format (A3). Nous avons mis un peu de couleurs sur nos pages. Nous avons étoffé l’équipe, intégré des jeunes et des moins jeunes. Certains y ont fait leurs premières armes, des journalistes y ont obtenu leur première Carte de presse.

Il a fallu tenir un journal dans une société sans tradition de lecture, âgée à 60% de jeunes de moins de 20 ans, sans les aides nationales à la presse. Le conseil général et la préfecture ont su nous soutenir quand il l’a fallu, nos partenaires aussi. Qu’ils en soient remerciés ici encore.

Car un journal me parait aujourd’hui encore toujours aussi important, dans un territoire comme Mayotte, en pleine évolution. Il faut expliquer, prévenir, raconter, valoriser, essayer d’analyser et d’accompagner ces changements. Le journal informe, mais aussi participe à créer et développer le lien social sur un territoire.

Notre état d’esprit a toujours été le même : apporter notre modeste contribution, valoriser les initiatives heureuses, les acteurs engagés, pour que Mayotte avance, le plus sereinement possible.

Témoins privilégiés de ces 15 dernières années, nous avons étoffé le journal, en y intégrant des suppléments chaque semaine. Il y a le Tounda, pour la culture et les loisirs, pour que les habitants de l’île se rencontrent, se retrouvent, avec l’agenda, pour que l’on découvre des cultures, des artistes, des loisirs, des occasions de s’amuser, de se divertir. Pour ne plus dire qu’il ne se passe rien à Mayotte…

On trouve chaque semaine dans le journal Mayotte Hebdo sport, car pour nous c’est une activité saine, qui rassemble des milliers d’amateurs tous les week-end autour et sur des terrains, sur les stades. Car pour nous le sport véhicule des valeurs de partage, de respect, d’amitié. C’est ainsi que nous avons lancé il y a 6 ans l’élection des Sportifs de l’année.

Il y a dans Mayotte Hebdo, chaque semaine aussi, Mayotte éco, car le développement de l’île passera par son développement économique, par le travail et par les richesses qu’il génèrera. Nous y mettons là en avant les projets, les entrepreneurs, les initiatives qui nous paraissent heureuses, bienvenues. C’est ainsi que nous avons lancé les Trophées mahorais de l’entreprise, qui se déroulent ce vendredi 10 avril au BSMA à Combani (sur invitation).

Le Mayotte Hebdo a évolué, à l’image de Mayotte

La société compte aujourd’hui plus de 25 salariés et édite, en plus du Mayotte Hebdo, chaque jour le Flash infos, 1er quotidien de l’île, les magazines Horizon Austral et Vivre Mayotte, l’Annuaire gourmand, le Cartes & Plans, des hors séries…

Nous avons pensé qu’après 15 ans il était temps que Mayotte Hebdo évolue encore, dans son fond, avec toujours plus de dossiers, de réflexions, de rencontres, de portraits, de petits déjeuners, mais aussi dans sa forme, avec cette nouvelle maquette, en format A4, en couleurs.

Nous espérons vraiment que cette nouvelle formule vous plaira, que vous achèterez ce journal chaque semaine, que vous vous y abonnerez, ainsi que vos amis, votre famille. Que vous y trouverez de quoi mieux comprendre, mieux vivre à Mayotte, et pour ne plus dire : « je ne savais pas… ».

Laurent Canavate

Les stagiaires mahorais vont être mieux payés

Mercredi dernier, le ministère du Travail s’est engagé à aligner la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle de Mayotte en fonction de l’évolution du SMIC.

Cette promesse a été faite lors de sa rencontre le même jour avec l’association des Organismes de Formation de Mayotte, le président du Conseil Economique et Social de Mayotte, Abdou Dahalani et le sénateur de Mayotte Thani Mohamed.

Le ministère a par ailleurs confirmé la mise en place d’une commission interministérielle dont l’objectif est de gommer les différences avec la Métropole, cela dans les plus brefs délais.

 

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Violence : le GEMTOUR s’inquiète pour le tourisme

Le Groupement des entreprises mahoraises du tourisme, le Gemtour, a écrit une lettre ouverte au préfet dans laquelle il souligne le préjudice causé par les agressions et les vols sur l’économie du tourisme. Il exige des actions de sa part.

 

« Les cambriolages à répétition, les agressions régulières, le sentiment d’abandon de la plupart des acteurs du tourisme et des entreprises locales ne sont aujourd’hui plus supportables ». Tel est le message d’alerte que le groupement des entreprises mahoraises du tourisme (Gemtour) a souhaité faire passer au préfet à travers une lettre ouverte. Le groupement se base sur l’agression commise récemment sur une jeune femme venue de la Réunion pour passer un examen d’infirmière à Mayotte. Elle a été battue, jetée dans un caniveau et dépouillée de ses biens sur le chemin entre son lieu d’examen et l’hôtel Caribou où elle était logée.

« Moins de clients, plus de charges, ambiance délétère, employés stressés, sont aujourd’hui routine pour les entreprises qui tentent laborieusement de bâtir l’économie du tourisme dans un climat déjà fortement fragilisé par les cambriolages incessants qui sont autant de viols de nos espaces de travail », constate amèrement Frank Ibanez, président du Gemtour. « De plus cette montée de violence est relayée par tous les moyens de communication à disposition du public et dont les effets sont dévastateurs pour l’e-réputation de l’île ».

Soulignant le sentiment d’impunité des agresseurs conforté par un absence de présence visible et dissuasive des forces de l’ordre dû à un indéniable manque d’effectifs et une répartition inadéquate par rapport aux zones de densité de la population, le Gemtour exige une réponse concrète du préfet. « Nous espérons qu’elle se traduira par : le relais de nos préoccupations au plus haut niveau et une sensibilisation des élus locaux ; des actions visibles sur le terrain ; et un suivi concerté du problème de l’insécurité dont sont victimes les opérateurs économiques en général et plus particulièrement ceux qui travaillent à la nuit tombée ».

Le Gemtour peut compter dans sa démarche sur le soutien des présidents du comité du tourisme, du MEDEF, de l’UIMH et de la CGPME.

 

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Madagascar : une exploitation illégale de concombres de mer déjouée

Samedi dernier, le détachement marin de Nosy Be, au sein du commandement des forces navales d’Antsiranana, a arraisonné dans le cadre de la mission de surveillance deux « coques marines » suspectées d’être impliquées dans une pêche illégale de concombres de mer.

 

Durant sa mission localisée entre l’île Sakatia et le quartier de Djamandjar, la vedette de surveillance côtière a abordé les deux bateaux. Durant le contrôle et la visite, les forces de l’ordre ont découvert des équipements de plongée, un compresseur et une quantité importante de concombres de mer stockés dans des bidons.

 

La collecte de concombres de mer est autorisée à Madagascar. Par contre, l’ordonnance de 1993 stipule l’interdiction d’utilisation de tout dispositif permettant une immersion plus longue que celle autorisée par la seule respiration naturelle.

 

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Le FC M’Tsapéré aux Comores pour la Coupe des Clubs Champions

La compétition sous-régionale de football est organisée pour promouvoir les valeurs de paix et d’amitié entre les sportifs, les cadres et dirigeants de l’océan Indien.

Comme en 2012, l’archipel des Comores va abriter l’édition 2015. Ainsi ; les demi-finales auront-elles lieu ce dimanche sur la pelouse synthétique du stade Said Mohamed Cheikh de Mitsamiouli. Le FC Mtsapéré (Mayotte) affrontera Cnaps-Sport (Madagascar) et le perdant de ce match jouera contre Coin Nord (Comores) mardi 14.

Les deux meilleures équipes de la poule se mesureront en finale le jeudi 16 avril pour le trophée.

 

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Inauguration d’un poste relais de police à Mamoudzou

La mairie de Mamoudzou a inauguré mercredi son poste relais de police municipale situé à la place du Marché.

Il s’agit là du premier poste de police de la commune de Mamoudzou. Un projet qui a enfin abouti. Un poste qui a pour but de lutter efficacement contre la délinquance. Le marché de Mamoudzou est le lieu où de nombreuses personnes passent tous les jours, et c’est l’emplacement idéal pour être au plus près de la population.

Le poste relais de la police sera équipé d’un ordinateur, de radio haute fréquence VHF et de caméra de vidéosurveillance.

L’objectif futur de la mairie serait d’avoir un poste de police qui tournerait 24h/24. Mais, en manque d’effectif, le poste n’ouvrira que de 7h30 à 20h.

Le maire annonce déjà d’autres postes relais de police ainsi que des mairies annexes à M’tsapéré, Passamainty et Kawéni, dans le but de désengorger la ville de Mamoudzou.

 

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L’Union des Taxis de Mayotte voit le jour

« Les taximen ont été très mal défendus jusque-là », affirme Said Bastoi, président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) Mayotte. L’organisation patronale présentait hier à Cavani sa nouvelle branche taxi, l’Union des Taxis de Mayotte. « L’objectif de cette nouvelle organisation est de mieux défendre leurs intérêts, qu’ils sont soient en grande ou en petite terre, ou qu’ils conduisent des taxis ville ou des taxis brousse », poursuit Said Bastoi.

Abdallah Ben Ahmed, le président de l’Union des Taxis de Mayotte, et son équipe appellent à ce propos les autorités publiques à lutter contre les taxis illégaux, source selon le syndicat d’une concurrence déloyale pour les 600 personnes titulaires d’une licence à Mayotte.
« Un simple globe non lumineux portant la mention taxi suffit et de ce fait il est difficile de reconnaitre les taxis illégaux, que l’on estime à 300 », rappelle Abdallah Ben Ahmed. « Nous souhaitons donc une réglementation stricte renforcée par des contrôles réguliers. Une signalétique plus claire, plus lisible permettrait une meilleure information du public et une identification plus aisée des taxis, facilitant ainsi la lutte contre les taxis clandestins. Un globe spécifique de couleur uniforme et sécurisé pourrait, par exemple, être imposé. »

Catastrophe économique

Le syndicat demande également à ce que la loi n°81-1160 de 1981, qui prévoit pour les chauffeurs de taxi une détaxation partielle de la taxe intérieure de consommation (TIC), sous la forme d’un remboursement à postériori en fonction de la consommation réelle de carburant (gazole ou super sans plomb), utilisée pour les besoins de leur activité professionnelle, soit appliqué à Mayotte comme en métropole et dans les autres Dom. « Cette revendication sera dans le bureau du préfet, la semaine prochaine », indique Said Bastoi.

Enfin, l’Union des Taxis de Mayotte appelle les autorités publiques à lutter contre les embouteillages de Mamoudzou, qui représente pour les artisans taxis « une catastrophe économique, avec une baisse de 30 à 40% de leur chiffre d’affaires chaque mois. » Le syndicat propose la création de deux parcs relais gratuits et surveillés à Majicavo et Passamainty. « La liaison avec le centre ville de Mamoudzou serait assurée par un réseau de taxi ville bien organisé et régulier. Un péage urbain très dissuasif pourra être instauré pour ceux qui souhaitent utiliser leur véhicule dans la zone urbaine entre 5h et 8h du matin. Le prix du taxi pourra être réduit avec un système d’abonnement mensuel. L’objectif ici consiste à réduire le nombre de véhicules entrants dans la zone urbaine de Mamoudzou de 20% et permettre une circulation fluide des taxis dans cette même zone ».

Abdallah Ben Ahmed explique que la méthode de travail du syndicat est de « ne pas aller tout de suite au front », préférant entamer avant tout un dialogue avec les autorités.

OL

Un week-end à Nosy Be : Une île de sports nautiques

Contrairement aux idées reçues, il est possible dans cette destination touristique malgache de pouvoir faire diverses activités sportives autres que le PMT (palme-masque-tuba) qui plus est quand il s’agit de la mer. A l’hôtel Royal Beach, il est notamment possible de louer une bouée tractable de trois ou quatre places. Ski nautique et wakeboard (planche de surf avec fixations) sont aussi disponibles pour des sessions à partir de 15 € les 15 minutes (même prix pour la bouée). Virages et sauts en tout genre garantis. Il est aussi possible de s’initier au “hobie cat”, un petit catamaran pour les amoureux de bateau à voile ou les débutants. Compter 30 € pour deux heures. Des excursions en stand-up paddle sont aussi proposées à partir de 7 € l’heure et pour le même prix des sorties en kayak transparent (en plexiglas) pour observer les fonds marins sauront ravir à la fois les curieux et les sportifs.

Des initiations gratuites à la plongée sous-marine dans la piscine du Royal Beach sont offertes tous les jours à la demande. Le complexe hôtelier a aussi scellé un partenariat avec le club de plongée de Nosy-Be, « Forever dive ». Une permanence est tenue chaque jour dans l’établissement. Le baptême de plongée pour une demi-journée est proposé au prix de 50 € sur le site de l’îlot Tani-Keli. De plus des sessions PMT sont comprises avec ce service.

L’hôtel propose aussi des balades en pirogue traditionnelle accompagné d’un guide malgache. Authenticité oblige. Compter 50 € par personne la journée.

Il y a donc l’embarras du choix. A vous de choisir selon vos envies !

 

Pour en savoir plus :
Royal Beach Hôtel de Luxe Nosy Be, BP 58, Madirokely 207, Nosy Be – Madagascar
Mobile: +261 32 05 322 44 / +261 32 05 323 44. E-mail: royalbeach@royalbeach.mg

 

Les sports de planche moins gâtés

Faute de vagues et de vent suffisant, la planche à voile, le kite-surf ou encore le surf tout court ont du mal à se faire une place dans l’île. Pour cela, les amateurs de sensation forte devront plutôt se rendre dans le Sud-Ouest de Madagascar où des spots plus réputés sont recensés comme Ifaty ou Flameballs.

Le premier mariage gay 100 % mahorais indigne les Comores

La nouvelle du premier mariage entre deux Mahorais natifs de l’île en mars dernier à Mamoudzou, a rapidement atterri aux Comores provoquant une onde de choc dans l’archipel.

Ils voulaient célébrer leur union discrètement mais les deux Mahorais qui se sont dit oui le 28 mars dernier à la mairie de Mamoudzou sont l’objet d’un débat passionné aux Comores. Même si ce n’est pas le premier mariage homosexuel dans l’île au lagon, c’est en tout cas le premier qui concerne deux natifs de l’île, des « autochtones ».

Le premier mariage gay dans l’île aux parfums remonte à septembre 2013. Il avait déjà suscité de vives critiques dans le pays voisin. Une fois de plus, c’est le très tendancieux site comores-infos.net qui a crié haro sur le « péché » commis à Hippocampe.

Profitant, par la même occasion, pour rappeler les revendications ancestrales de l’Etat comorien sur la petite sœur « sous administration française », le média conservateur dénonce dans son article l’homosexualité en long et en large à coup de sourates pour illustrer son propos.

Coutumier dans ce domaine, ce site dit d’information ne manque pas de créer le scandale dès qu’une opportunité se présente. Ces derniers mois, il a fait ses choux gras sur les soi-disant mœurs légères des jeunes Mahorais ou encore l’aspect haram (illégitime) de la masturbation pour ne citer que quelques exemples.

G.D

 

 

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Le premier mariage gay 100 % mahorais indigne les Comores

La nouvelle du premier mariage entre deux Mahorais natifs de l’île en mars dernier à Mamoudzou, a rapidement atterri aux Comores provoquant une onde de choc dans l’archipel.

 Ils voulaient célébrer leur union discrètement mais les deux Mahorais qui se sont dit oui le 28 mars dernier à la mairie de Mamoudzou sont l’objet d’un débat passionné aux Comores. Même si ce n’est pas le premier mariage homosexuel dans l’île au lagon, c’est en tout cas le premier qui concerne deux natifs de l’île, des « autochtones ».

Le premier mariage gay dans l’île aux parfums remonte à septembre 2013. Il avait déjà suscité de vives critiques dans le pays voisin. Une fois de plus, c’est le très tendancieux site comores-infos.net qui a crié haro sur le « péché » commis à Hippocampe.

Profitant, par la même occasion, pour rappeler les revendications ancestrales de l’Etat comorien sur la petite sœur « sous administration française », le média conservateur dénonce dans son article l’homosexualité en long et en large à coup de sourates pour illustrer son propos.

Coutumier dans ce domaine, ce site dit d’information ne manque pas de créer le scandale dès qu’une opportunité se présente. Ces derniers mois, il a fait ses choux gras sur les soi-disant mœurs légères des jeunes Mahorais ou encore l’aspect haram (illégitime) de la masturbation pour ne citer que quelques exemples.

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La tortue Camille a retrouvé la liberté

Après un mois de convalescence dans les locaux de l’association « Oulanga na Nyamba », membre du Réseau Echouage « REMMAT », Camille a rejoint son milieu naturel ce samedi 4 avril sur la plage du Faré, en Petite-Terre.

Récupérée le 3 mars au port de Dzaoudzi, cette tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) avait mordu à l’appât d’une ligne de pêche. Une fois débarrassée de l’hameçon de pêche qui lui transperçait le bec, des soins vétérinaires lui ont été administrés.

Enfin, elle fut prise en charge par l’association Oulanga na Nyamba sous l’observation d’un membre du REMMAT le temps qu’elle puisse récupérer de son intervention. Pour augmenter les chances de survie des tortues blessées, alertez rapidement le REMMAT : 06 39 69 41 41 (numéro d’astreinte).

   

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L’ARS fête ses 5 ans

Chantal de Singly, la directrice générale de l’ARS océan Indien, a ouvert cette conférence de presse en évoquant le rattrapage effectué par Mayotte en termes de santé. En effet, que ce soit au niveau de l’équipement, de la prévention, ou encore des transports ambulanciers privés, l’île au lagon a beaucoup évolué ces 5 dernières années. Dotée aujourd’hui d’une IRM, d’un centre de dialyse et d’équipements de télémédecine, Mayotte va vite.

L’ARS océan Indien est en ce sens responsable et garant du bon fonctionnement des conditions sanitaires. Elle se doit d’éviter les maladies, tout en les soignant. Sans prendre les fonctions liées à l’hôpital, l’agence est chargée de mener des actions de prévention comme le programme alimentation activité nutrition santé. Au niveau de la prévention, l’ARS a d’ailleurs réalisé un gros travail, puisque la région océan Indien est la 5ème région en termes d’argent alloué à ce domaine. Pour ce qui est de la lutte anti vectorielle, 500 000 visites chez l’habitant ont eu lieu en 5 ans pour rencontrer la population ou distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées.
Dans le médico-social, les progrès sont aussi importants, notamment pour ce qui est de la prise en charge des handicaps. Le CHM a, de son côté, connu une hausse de l’activité de 10%. Pour l’avenir, l’ARS veut continuer son travail sur l’eau potable, la propreté des plages ou des piscines. L’autre grand chantier concernera la qualité de l’offre de soin. Par rapport à La Réunion, Mayotte reste à la traîne. Mais le travail de concertation, cette sorte de démocratie sanitaire, a bien eu lieu entre l’ARS et la Conférence de Santé et de l’Autonomie de Mayotte.

Le CHM est devenu un centre hospitalier régional

Le docteur Henry Martial, l’ancien président de 2010 à 2014 de la conférence de santé et de l’autonomie de Mayotte, a pris la parole pour confirmer ce constat. Il a le sentiment d’une évolution considérable, notamment dans l’équipement sanitaire de haut niveau que possèdent aujourd’hui les établissements de santé. Selon lui, le CHM est devenu un centre hospitalier régional. Les malades des îles voisines qui ont les moyens, choisissent maintenant l’évacuation à Mayotte.
Il a ensuite évoqué cette course poursuite contre la démographie et contre l’insécurité, qui effraye les médecins. Le docteur Martial sait que, sans une maîtrise de la violence et une image plus positive de Mayotte, peu de candidats se présenteront. Il y a, certes, un partenariat entre le CHU de la Réunion et le CHM, pour que les professionnels de la Réunion aident ceux de Mayotte, mais aujourd’hui, le personnel fait défaut. Le point faible reste la pédiatrie. Le sentiment d’isolement a été rompu et le CHM ne souffre pas d’un manque d’argent pour employer du personnel. Ce qui lui manque, ce sont des médecins qualifiés. Le budget du CHM a augmenté de 30 000 000 d’euros en 5 ans. Il est aujourd’hui de 180 000 000 d’euros.

Quelle offre de soin pour quelle population ?

Juliette Corre, la directrice de la délégation ARS Mayotte, souhaite de son côté plancher sur les causes de décès, comme les maladies cardio-vasculaires ou encore le cancer. L’ARS Mayotte doit faire évoluer le projet régional de santé grâce à une réflexion concertée. Les priorités de santé, pour Mme Corre, sont les suivantes : la périnatalité, la prise en charge des cancers et les filières de dépistage, la prise en charge des clandestins, ou encore la mise en place des bornes fontaine monétique… Autant de travaux et de problématiques que les professionnels de l’ARS vont devoir étudier et résoudre.
Comment faire pour que Mayotte attire et fasse rester les professionnels de santé ? Un plan d’attractivité en collaboration avec des partenaires, comme le vice-rectorat ou l’université, est à l’étude. Au niveau médico-social, l’objectif reste d’ouvrir un établissement pour les personnes âgées et pour les adultes en situation de handicap. Un projet d’un centre de formation unique regroupant le médico-social pourrait aussi voir le jour.
Pour la caisse sécurité sociale et son directeur Jean Veron, le maître mot est l’accès aux soins plus que les restrictions budgétaires. Quelle offre de soin pour quelle population ? Le projet d’une maison de santé pourrait aussi regrouper plusieurs professionnels du privé dans un même lieu. Un pharmacien, une sage femme, un médecin, formeraient ainsi un pôle de santé à côté de la pharmacie du lagon qui pourrait évoluer en maison de santé. Il en existe déjà 10 à La Réunion. Le chemin parcouru est important. Mais celui à parcourir est encore long et tortueux. Rendez-vous dans 5 ans…

Le paddle à la fête

Cette deuxième journée d’initiation par l’association 101 SUP a permis la découverte, pour un large public, du paddle encore méconnu à Mayotte. Il se pratique à l’aide d’une grande planche de surf et d’une pagaie. Elle offre la possibilité de se balader, surfer, faire du sport, du fitness ou encore du yoga. Elle n’oblige en rien à être sportif.

La journée s’est déroulée dans une ambiance au beau fixe, avec une cérémonie tahitienne d’inauguration, afin de faire offrande de fleurs au lagon.

Très pratiquée à Tahiti, elle permet de demander au lagon d’être favorable à l’association qui voit le jour. Dans les prochaines semaines, d’autres initiations devraient voir le jour. Aujourd’hui, l’association compte 25 adhérents alors qu’il y a deux mois, elle n’en comptait que deux, Stéphane Balducci et sa femme. Même si l’évènement n’avait pas pour objectif premier d’amener des nouveaux adhérents, de nombreuses feuilles d’adhésion ont été distribuées.

D’ici quelques semaines, des groupes devraient être créés pour l’organisation des premières sorties au large. L’association attend toujours son parc matériel qui ne devrait plus tarder à permettre le développement de 101 SUP. Pour l’occasion, les adhérents en possession de paddle ont d’ailleurs prêté leur matériel aux volontaires.

L’association attend aussi son propre local. Mais chaque chose en son temps. Le slogan de 101 SUP reste toujours le même avec ce fameux proverbe africain : si tu veux aller vite va y seul, mais si tu veux aller loin… allons y ensemble !

 

 

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Le National Geographic Orion fait escale aujourd’hui

Le National Geographic Orion de la compagnie Lindblad (leader dans le domaine des expéditions et des croisières-conférences) est le second bateau de croisières de la saison à faire escale à Mayotte.

Ce vaisseau explorateur est un des meilleurs bateaux d’expédition sur les mers, capable d’atteindre certains des rivages les plus isolés, offrant ainsi une expérience de premier ordre à bord.

Ce bateau peut accueillir 148 invités dans 81 cabines spacieuses. Il est équipé des derniers outils technologiques d’exploration des profondeurs et d’accessibilité aux rivages les plus difficiles.
Mayotte accueillera 120 croisiéristes (équipage inclus), des chercheurs et des explorateurs d’une moyenne d’âge comprise entre 55 et 75 ans. Parmi ces invités, il faut compter un mélange de nord-américains, d’australiens et d’autres nationalités, tous anglophones, qui découvriront l’ile au lagon, ses charmes et ses richesses.
Le CDT Mayotte (comité départemental du tourisme) et ses partenaires du Club Croisières déploient leur traditionnel dispositif (accueil, sécurité, visites…) afin de prendre en charge dans les meilleures conditions les passagers de ce navire. Ils seront accueillis à leur arrivée sur le ponton des croisiéristes de Mamoudzou, fleuri et décoré aux couleurs de Mayotte pour l’occasion, le tout accompagné de chants et danses folkloriques mahoraises.
De nombreuses excursions encadrées par les professionnels locaux sont prévues à l’intérieur de l’île avec des circuits au centre, au jardin botanique, en Petite-Terre, au lac Dziani et au sud, au col de Chirongui et à Musical plage.
Un certain nombre de croisiéristes seront en visite libre pour cette journée, qui prendra fin à 13h ce même jour.

Trois agents préfectoraux mis en examen

Dans le cadre de leurs missions de lutte contre l’immigration clandestine, la police aux frontières (Paf) et la préfecture de Mayotte ont constaté que certains agents affectés au service des étrangers acceptaient, moyennant des contreparties, d’accélérer le traitement de certains dossiers comme une première demande ou le renouvellement d’un titre de séjour. Selon les premiers éléments de l’enquête, les prévenus auraient touchés jusqu’à 500 € pour un seul et même dossier. « Ces personnes s’adonnaient à ces pratiques depuis un moment semble-t-il », affirme le procureur de la République Joël Garrigue.

L’enquête menée par la Paf a permis l’interpellation d’un agent de sécurité et de deux agents de la préfecture mercredi dernier. « L’un d’eux a même été pris en flagrant délit de recevoir de l’argent », nous a expliqué Joël Garrigue. Le parquet a ouvert une information et les agents ont été mis en examen pour corruption vendredi dernier.

Loups solitaires ou corruption organisée ?

A la suite de la présentation de leurs droits effectuée vendredi dernier devant le juge, l’un des interpellés Zahariri Mahamoudou a été placé en détention provisoire. Mohamed Ali et Laoumi Dahilou ont été placés quant à eux sous contrôle judiciaire. « Les investigations se poursuivent mais le temps de l’instruction prendra un certain temps », rappelle le procureur.
L’enquête vise aussi à déterminer si les personnes interpellées faisaient parti d’un réseau ou agissaient seuls et donc si elles impliquent d’autres complices.

En attendant, cette affaire fait écho à une autre sans lien direct entre elles. Il s’agit du procès le mois dernier, d’un agent de la préfecture pour des raisons similaires. Il est soupçonné d’avoir profité d’étrangers en leur faisant croire qu’il pouvait accélérer la procédure de demande ou de renouvellement de titre de séjour. Un mensonge puisque ce fonctionnaire du fait de son statut, ne disposait pas de cette prérogative. Le délibéré de ce procès a été mis en délibéré au 15 avril.

Des élèves bretons à la rencontre de ceux de Kahani

Un groupe d’élèves de première bac pro « Service de proximité et vie locale »  (SPVL) du lycée Ker Siam de Dinan (22) est arrivé mercredi à Mayotte pour un séjour pédagogique avec une classe du lycée de Kahani.

« Nous avons programmé une série de rencontres avec une classe de première bac pro SPVL du lycée de Kahani », explique Régine Thomas, professeur de sciences médico-sociales et accompagnatrice des élèves en compagnie de Philippe Morvan, professeur d’histoire géo. L’objectif pour les élèves est de pouvoir comparer leurs cultures et leurs coutumes respectives, dans le cadre d’un échange sur la citoyenneté. » Les deux classes se sont retrouvées aujourd’hui pour faire une randonnée.

Les 15 élèves bretons effectueront ensuite un stage de 3 jours dans des structures sociales, comme le Centre Communal d’Action Sociale de Chiconi, l’association TAMA, ou encore les Unités Territoriales d’Action Sociale (UTAS).

Puis le groupe se rendra samedi à la plage de M’Tsanga Beach, avant une randonnée à Dembéni le dimanche en compagnie d’associations. Les élèves clôtureront leur séjour la semaine prochaine par une visite du mont Choungi et une sortie en bateau.

Le voyage pédagogique a été financé en partie par la députée Viviane Le Dissez (PS), via sa réserve parlementaire, par le conseil régional de Bretagne et par le conseil départemental des Côtes-d’Armor.

La classe du lycée de Kahani espère de son coté effectuer un séjour pédagogique en Bretagne l’année prochaine. 

 

 

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